Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

CHINE : Les chinois protestent contre la pollution...

Messages recommandés

Manifestation à Nantong contre un projet polluant


Les autorités locales dans la province orientale chinoise du Jiangsu ont annulé la construction d'une canalisation d'écoulement d'eau pour une usine de fabrication de papier.

Le mouvement de protestation contre le projet dans la ville de Nantong a également pris fin.

Les autorités de l'arrondissement de Qidong à Nantong ont annoncé samedi qu'elles abandonneraient définitivement la construction du pipeline de 100 kilomètres qui devait transporter les eaux usées d'une usine gérée par la compagnie japonaise Oji Paper.

L'annonce a été faite quelques heures après une manifestation rassemblant quelque 10 mille manifestants organisée pour exhorter le gouvernement à respecter la promesse formulée jeudi de suspendre le projet. Plusieurs protestataires se sont heurtés violemment à la police.

Les manifestants craignaient que l'eau du pipeline prévu ne pollue les zones de pêche.

Un protestataire a déclaré ne pas pouvoir faire confiance au gouvernement malgré la décision annoncée. Il a ajouté que les gens devaient suivre attentivement l'évolution de la situation.



NHK 28/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les dirigeants chinois doivent être davantage à l'écoute des préoccupations de la population en matière de pollution, a estimé lundi le Quotidien du peuple, deux jours après de violentes protestations dans l'est de la Chine.

Des habitants de Qidong, près de Shanghai, ont protesté, parfois violemment, par dizaines de milliers samedi, forçant les autorités à renoncer à un pipeline transportant jusqu'à leur ville de bord de mer les eaux usées d'une papeterie japonaise.

La population est en train de prendre rapidement conscience des questions environnementales et de ses droits, constate l'organe du Parti communiste chinois dans un éditorial.

La Chine devrait s'efforcer de mettre sur pied un mécanisme de prise de décision ouvert et transparent, et de créer un environnement tolérant pour l'opinion publique, ajoute le quotidien.

La volte-face des autorités locales samedi a été annoncée après que des manifestants en furie eurent renversé des voitures et saccagé le siège du gouvernement local.

Les rejets du pipeline auraient atteint 150.000 tonnes d'eaux usées par jour quand la papeterie aurait fonctionné à plein régime, selon des habitants cités par la presse.

Les manifestations contre des projets polluants gagnent de l'ampleur en Chine et les protestataires, quand il s'agit de mouvements d'ampleur, ont apparemment de plus en plus souvent gain de cause dans ce pays où l'environnement est sacrifié sur l'autel d'une croissance effrénée.

Début juillet à Shifang dans la province du Sichuan (sud-ouest), des manifestants avaient affronté pendant plusieurs jours les forces de l'ordre avant d'obtenir l'assurance de l'abandon définitif d'un projet d'usine métallurgique polluante.

L'an dernier, la pression populaire avait poussé la ville portuaire septentrionale de Dalian à déplacer un complexe pétrochimique.

Le mécontentement croissant des Chinois face à la dégradation accélérée de leur environnement doit être l'occasion pour Pékin de développer des industries moins polluantes, ajoute le Quotidien du peuple.

Nombre des projets qui provoquent des manifestations ont été approuvés par les autorités locales sans concertation suffisante des résidents, poursuit le journal qui insiste sur la nécessité de promouvoir le dialogue entre citoyen et gouvernement avant de lancer des projets industriels.





ROMANDIE.COM 30/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PEKIN - Les autorités chinoises ont annoncé dimanche l'arrêt de la construction d'une raffinerie de pétrole à Ningbo, dans l'est de la Chine, appartennat à une filiale du géant Sinopec, après des manifestations et des heurts dimanche entre la police et les milliers de manifestants opposés au projet.

A la suite de consultations avec les investisseurs, la ville de Ningbo a décidé de renoncer au projet et d'en stopper la construction, ont annoncé les autorités de l'arrondissement de Zhenhai, où devait être située l'usine, sur leur site internet.

Un peu plus tôt dimanche, la police avait fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants qui protestaient depuis près d'une semaine contre la future raffinerie, un projet de 55,9 milliards de yuans (6,9 milliards d'euros) d'une filiale du géant chinois du pétrole Sinopec.

Des photos publiées sur le site www.molihua.org, qui recense les manifestations sociales en Chine, montrent des manifestants face à des milliers de policiers anti-émeutes.

Dans un communiqué publié plus tôt dimanche, les autorités de l'arrondissement de Zhenhai avaient dénoncé des activités inappropriées comme des rassemblements illégaux et des émeutes qui ont entravé gravement le travail et la vie de la population et affecté sérieusement le développement et la stabilité.

Les autorités locales avaient donné l'ordre à la police de maintenir la stabilité conformément à la loi, un euphémisme désignant généralement une répression musclée contre les fauteurs de troubles.

Les riverains s'inquiètent des effets sur leur santé de la raffinerie, qui produira également de l'éthylène, ainsi que des évictions forcées de plusieurs milliers d'entre eux pour faire place à l'usine, selon la presse chinoise.

Lors d'une réunion de crise samedi, des responsables locaux avaient rappelé que le projet n'avait toujours pas été formellement autorisé et s'étaient déclarés disposés à écouter les opposants, précisait le communiqué officiel.

Selon les médias de Hong Kong, de nombreux véhicules, dont des voitures de police, ont été renversés et plusieurs policiers blessés lorsque des manifestants ont attaqué un poste de police à coups de pierres et de briques.

Selon un habitant de Zhenhai ayant requis l'anonymat, les manifestants se sont rassemblés dimanche devant le siège du gouvernement local et ont défilé pacifiquement.

Il y avait environ 1.000 personnes aux abords du siège des autorités du district quand je suis arrivé ce matin, a-t-il dit. La marche s'est poursuivie dimanche après-midi sous haute surveillance policière.

Les mouvements de protestation contre la construction d'usines polluantes se sont multipliés ces dernières années en Chine, où l'environnement s'est dégradé après trois décennies d'industrialisation effrénée.

Début juillet, un projet d'usine métallurgique avait été stoppé dans la ville de Shifang de la province du Sichuan (sud-ouest) après plusieurs jours de heurts entre la police et des centaines de manifestants.



ROMANDIE.COM 28/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NINGBO (Chine) - Les habitants de Ningbo, un port de l'est de la Chine, restaient prudents lundi au lendemain de l'annonce de l'arrêt de la construction d'une raffinerie de pétrole après une semaine de manifestations et des heurts entre la police et les opposants.

Sommée de rétablir l'ordre après les troubles du week-end, la police tentait lundi de disperser environ 200 manifestants rassemblés dans le calme devant le siège du gouvernement local, a constaté un journaliste de l'AFP, brièvement interpellé par les forces de l'ordre.

Sous la pression populaire, les autorités ont annoncé dimanche l'arrêt de la construction d'une raffinerie appartenant à une filiale du géant Sinopec, un projet de 55,9 milliards de yuans (6,9 milliards d'euros).

Un peu plus tôt dimanche, la police avait fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants qui protestaient depuis près d'une semaine. Selon des médias de Hong Kong, des manifestants ont attaqué un poste de police et renversé des voitures.

Malgré l'engagement des autorités de geler le chantier, les riverains, inquiets pour leur santé et dressés contre l'éviction forcée de plusieurs milliers d'entre eux pour faire place à l'usine, demeuraient perplexes lundi.

Malheureusement, c'est peut-être juste une tactique pour nous endormir. Le gouvernement a senti la pression et s'est empressé de liquider la question, s'alarmait ainsi Sha Shi Di Sao Zi sur un microblogue.

Certains internautes se montraient toutefois plus enthousiastes, estimant que Ningbo constituait une nouvelle victoire populaire contre les usines polluantes et la dégradation de l'environnement, après trois décennies d'industrialisation effrénée.

Grail Tao Daowei saluait par exemple la victoire du puissant peuple de Ningbo.

Les troubles de Ningbo surviennent à un moment délicat pour Pékin, à quelques jours de l'ouverture, le 8 novembre, du 18e congrès du Parti communiste chinois (PCC) qui doit renouveler des plus hauts dirigeants du pays. Dans un éditorial, le quotidien d'Etat China Daily estimait lundi que la répétition de ce genre de manifestations révélait l'obsession de développement des édiles locaux.

Trop de gouvernements locaux restent préoccupés par le produit intérieur brut. Certains d'entre eux doivent encore se familiariser avec l'idée que le droit des habitants à un environnement sain doit être respecté, tranchait le journal.


ROMANDIE.COM 29/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
SHANGHAI - La ville de Ningbo, dans l'est de la Chine, a arrêté plus de 50 personnes à la suite de violentes manifestations survenues la semaine dernière et ayant bloqué avec succès un projet de construction d'usine chimique, a rapporté un quotidien gouvernemental mardi.

La municipalité de Ningbo a annoncé dimanche avoir renoncé à débuter les travaux sur le complexe d'extraction de pétrole et de produits pétrochimiques, d'une valeur de 8,9 milliards de dollars (6,9 milliars d'euros), après des affrontements entre des milliers d'habitants avec la police durant une semaine. Les protestataires craignaient un risque de pollution.

La police a arrêté 51 personnes qui avaient affronté les forces de l'ordre vendredi dernier, en jetant des pierres et en retournant deux véhicules, a rapporté le journal Ningbo Daily mardi.

Parmi les 51 personnes, 13 sont soupçonnées d'être des criminels, a écrit le journal, et risquent des poursuites. La police n'a pu être jointe dans l'immédiat pour confirmer ou démentir cette information. Les autorités ont arrêté un autre homme qui portait un couteau durant des manifestations dimanche soir, a précisé le journal, citant des propos de responsables de la municipalité de Ningbo. En outre, les autorités ont arrêté une femme qui répandait des rumeurs selon lesquelles un étudiant est mort durant les manifestations, a annoncé la police dans un communiqué.

Les questions liées à la pollution ont provoqué de plus en plus de protestations à travers la Chine, aidées notamment par les réseaux sociaux qui permettent à certains militants de faire connaître leurs causes et d'en rallier d'autres.

Des habitants de Ningbo ont déclaré à l'AFP que les manifestations avaient diminué mardi après l'annoncede l'arrêt du projet, malgré certains doutes. La présence policière restait toutefois importante. Les rues sont pleines de voitures de police qui patrouillent, confirme un habitant de Zhenhai, où l'installation industrielle devait être construite.

Le district de Zhenhai a affirmé dimanche vouloir interdire la production de paraxylène (PX), un produit pétrochimique utilisé pour la fabrication de bouteilles en plastique, qui suscite la peur des habitants.



ROMANDIE.COM 30/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
DALIAN (Chine) - Des nuages de fumée s'échappent des cheminées d'une usine chimique en pleine activité à Dalian, dans le Nord-Est de la Chine, plus d'un an après que les autorités l'eurent fermée à la suite des protestations de milliers de riverains.

Mi-août 2011, quelque 12.000 habitants avaient défilé devant le bâtiment des autorités de cette grande cité industrielle et portuaire, sous les yeux de centaines de policiers. Les manifestants s'inquiétaient de l'activité de cette usine chimique, qui fabrique du paraxylène --un liquide inflammable utilisé dans la production de films et de tissus en polyester-- et qui appartient au groupe Fujia.

Nous voulons survivre, nous voulons un environnement sain, rendez-nous notre Dalian, avaient-ils écrit sur des banderoles.

Quelques jours plus tôt, les occupants de logements situés près de l'usine avaient été évacués. Des vagues provoquées par une tempête avaient rompu une digue protégeant le site et menaçaient de mettre en danger l'installation, faisant courir le risque d'une pollution chimique.

La digue avait été réparée, mais sans rassurer les habitants de la zone, de surcroît écoeurés par l'odeur générée par les installations industrielles. Ils avaient finalement obtenu la promesse d'un déménagement de l'usine. Une promesse finalement restée lettre morte.

Dernièrement, plusieurs régions de Chine ont enregistré un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives d'une densité inédite. Cette pollution a suscité un vaste débat dans tout le pays sur les excès du rythme de développement actuel, ainsi que des critiques relativement virulentes dans les médias officiels, qui ont exigé des autorités davantage de transparence.

Mais comme souvent en Chine l'affaire n'a pas semblé aller au-delà des déclarations d'intention convenues, les besoins énormes en énergie du pays paraissant l'emporter sur toute autre considération.

En a-t-il été de même à Dalian ? Difficile de le savoir car l'opacité chinoise n'est pas seulement dans le ciel : trois employés de Fujia joints au téléphone ont refusé de confirmer ou de démentir la reprise de la production. D'autres responsables des autorités locales, contactés par l'AFP, ont refusé de s'exprimer. Et selon un autre cité dans la presse, les opérations ont reprise à l'usine après qu'elle aurait été mise aux normes.

Ils n'ont aucune intention de déménager en dépit des engagements du gouvernement, déclare sur place un résident, M. Zhao, 31 ans, ancien de l'usine, qui dit souffrir d'une toux persistante. Ils n'ont jamais cessé de fonctionner, ajoute-t-il, en confiant sa défiance à l'égard du gouvernement local, partagée par beaucoup d'autres habitants.

Zhao explique qu'il a changé d'emploi il y a huit mois pour échapper à la puanteur qui pique le nez des alentours - une zone industrielle tentaculaire d'où sortent aussi bien des pièces de navires que de l'électricité. Travailler là-bas à long terme n'était pas bon pour la santé, assure-t-il.

Il n'est pas rare que des pollutions industrielles soient à l'origine de véritables soulèvements locaux en Chine, où la croissance très forte de ces dernières années s'est faite aux dépens de la protection de l'environnement. Mais les Chinois, en particulier les classes moyennes émergentes, sont devenus plus conscients des conséquences sur leur santé et la contestation se renforce, inquiétant même le gouvernement.

L'engouement des Chinois pour les réseaux sociaux a par ailleurs permis de diffuser largement les messages sur les questions environnementales et de mobiliser les manifestants contre les pollueurs.

Quant à l'usine de Dalian, au-delà des questions sur sa nocivité, elle compte désormais parmi ses victimes la crédibilité du gouvernement, souligne le juriste Wang Canfa, expert en questions environnementales. La prochaine fois qu'ils diront quelque chose, les gens ne vont pas les croire, prévient-il.




ROMANDIE.COM 18/1/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PEKIN - Un avocat chinois a déclaré mercredi à l'AFP avoir demandé la levée du secret d'Etat qui lui a été opposé par le ministère de l'Environnement sur la pollution des sols, alors que la dégradation du milieu naturel fait l'objet d'une attention croissante de la population.

Une grande enquête sur l'état des sols en Chine a été diligentée par les autorités entre 2006 et 2010 pour un coût d'un milliard de yuans (123 millions d'euros), a rapporté cette semaine le quotidien Global Times. Le refus du gouvernement de rendre publics les résultats de cette enquête est un déni manifeste du droit du public de savoir et de superviser les fonctionnaires, selon Me Dong Zhengwei qui a précisé à l'AFP avoir opposé un recours administratif contre cette rebuffade. Si cette procédure échoue nous irons au tribunal, a dit l'avocat.

La pression s'est renforcée ces derniers mois en Chine sur le gouvernement pour agir contre la pollution, alors qu'une grande partie du pays a été enveloppée à plusieurs reprises depuis le début de l'année dans une épaisse nappe de smog. La concentration en particules fines, particulièrement nocives pour les poumons, a parfois dépassé plus de 40 fois la limite préconisée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Des scandales ont également éclaté sur la pollution des nappes phréatiques et des sols. Pour la première fois, le gouvernement a reconnu la semaine dernière l'existence de villages du cancer, plusieurs années après les premières informations dans les journaux rapportant l'existence de plus de 100 zones rurales avec des taux de malades nettement plus élevés que la moyenne. Me Dong a déclaré qu'il n'était pas optimiste sur les chances de succès de son recours.

Nos actions nous permettent d'exercer une vigilance et de mettre la pression sur le ministère de l'Environnement pour publier les informations, mais je ne pense pas qu'il va le faire dans un prochain avenir, estime l'avocat.




ROMANDIE 27/2/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un tiers des délégués du Congrès national du peuple chinois a rejeté les nominations d'une commission environnementale.


Les 2945 délégués votaient samedi pour se prononcer sur les nominations des ministres du gouvernement et de certaines personnalités à d'autres postes importants. 850 d'entre eux ont choisi de s'opposer et 125 de s'abstenir quand il leur a fallu se prononcer sur la nouvelle composition et la présidence de la Commission nationale de protection de l'Environnement et des Ressources.

Il est rare que les délégués s'opposent aux volontés de la direction du Parti communiste. Le mécontentement exprimé reflèterait la colère de la population sur les graves problèmes de pollution atmosphérique et sur d'autres questions environnementales.


NHK 17/3/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PEKIN (AFP) - Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi dans le sud-ouest de la Chine contre un projet d'usine chimique, ont rapporté les médias chinois.

Plus de 200 personnes se sont rassemblées dans la ville de Kunming pour protester contre un projet d'usine qui produira du paraxylène, un produit pétrochimique toxique utilisé pour fabriquer du tissu, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle. Quelque 1.000 personnes, décrites comme des "badauds", ont encerclé les manifestants dont certains portaient des masques et brandissaient des banderoles, selon Chine Nouvelle.

D'autre part, la police a occupé en nombre les rues de Chengdu, la capitale de la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, après que des habitants eurent préparé une manifestation contre une usine chimique voisine, ont affirmé des résidents contactés sur internet par l'AFP.

"Il y avait un grand nombre de policiers autour des bâtiments officiels, des espaces publics et aux carrefours importants de la ville", a raconté un habitant, précisant que des tracts distribués ces derniers jours appelaient à une manifestation. "Ces tracts disaient que l'usine chimique avait de graves conséquences sur la santé de la population", a dit cet homme se faisant simplement appeler Liu. Il a ajouté que les autorités avaient répondu en appelant la population à ne pas manifester.

Des photos mises en ligne ont montré de nombreux policiers dans les rues, une présence expliquée par les autorités comme un exercice de protection contre les séismes. "Il s'agit d'empêcher la contestation", a écrit un internaute sur le populaire réseau social Sina Weibo. Des habitants ont rapporté sur internet que la manifestation n'avait pas eu lieu.

La région de Chengdu a été atteinte le mois dernier par un séisme de magnitude de 6,6, qui a fait 200 morts.

La Chine a été le théâtre de plusieurs manifestations contre des usines de paraxylène au cours des dernières années. Les autorités locales de la ville côtière de Xiamen (sud-est) avaient annulé un projet d'usine de paraxylène après des manifestations ayant rassemblé des milliers de personnes en 2007. Une autre manifestation à Dalian (nord-est) avait eu les mêmes effets en 2011. La ville de Ningbo (est) a aussi annoncé l'annulation d'un projet similaire l'an dernier après des manifestations.

La Chine est le théâtre chaque année de dizaines de milliers de grandes et petites manifestations, selon des statistiques officielles.

SCIENCES ET AVENIR 4/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PEKIN - Les habitants d'une ville du sud-ouest de la Chine doivent désormais s'identifier pour acheter un simple tee-shirt blanc, les autorités craignant qu'ils ne l'utilisent comme support pour afficher leur opposition à un projet d'usine chimique, a rapporté mardi la presse d'Etat.

Les nouvelles règles contraignantes, dans la métropole de Kunming et dans le bourg voisin d'Anning, concernent également les imprimeries et les boutiques de photocopies, a précisé le journal Global Times.

Concrètement, les résidents souhaitant faire une photocopie ou acheter un tee-shirt blanc doivent s'inscrire en présentant leur carte d'identité, selon le quotidien.

Des centaines de personnes ont manifesté à au moins deux reprises en mai à Kunming, capitale de la province du Yunnan, pour protester contre un projet d'usine qui produira du paraxylène. Ce produit pétrochimique toxique est utilisé pour fabriquer du tissu.

Deux boutiques de photocopies contactées par téléphone par l'AFP ont implicitement confirmé les pressions s'exerçant sur les contestataires, en indiquant qu'elles refusaient de photocopier des supports critiquant le projet d'usine controversée.

La Chine a été le théâtre de plusieurs manifestations contre des usines de paraxylène au cours des dernières années.

Les autorités locales de la ville côtière de Xiamen (sud-est) avaient annulé un projet d'usine de paraxylène après des manifestations ayant rassemblé des milliers de personnes en 2007. Une autre manifestation à Dalian (nord-est) avait eu les mêmes effets en 2011.

ROMANDIE 28/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...