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Un test pour sauver le chat sauvage d’Écosse

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Selon le DailyMail, un test génétique pourrait bientôt permettre aux spécialistes de distinguer, parmi les chats sauvages d’Écosse, ceux de pure souche de ceux hybridés avec des chats domestiques. Ce test permettra de mieux protéger localement l’espèce, dont il ne resterait au maximum que quelques centaines d’individus dans la nature écossaise.

Au moment où deux jeunes chats sauvages, nommés Brave et Merida (d’après des personnages de Disney), sont nés dans un parc animalier à Kincraig (Écosse), les zoologistes britanniques ont bon espoir de sauver les 400 spécimens (selon les estimations les plus optimistes) de cette espèce, vivant encore dans les Highlands d’Écosse. Il s'agit du seul félin sauvage subsistant au Royaume-Uni.

Menacés par les maladies, la circulation automobile et surtout l’hybridation avec les chats domestiques, ces mammifères ne pourront subsister en Écosse que si des élevages de spécimens de pure souche, triés sur le volet, parviennent à restaurer une population plus importante. Un nouveau test ADN devrait permettre, d’ici Noël, de sélectionner les individus idoines, parmi les spécimens sauvages aussi bien que captifs.

"Nous [protestons] (…) parce que les Indiens ne font pas tout ce qu'ils peuvent pour protéger leurs tigres, ou les Kenyans leurs rhinocéros noirs, mais ce serait OK pour laisser [nos chats sauvages] passer à travers les mailles du filet ? Je ne le pense pas ! Nous avons ici cet emblème iconique des Highlands, et si nous ne levons pas le petit doigt, il va disparaître, c'est garanti", a déclaré Douglas Richardson, gestionnaire des collections d'animaux du parc animalier des Highlands.


Il ne resterait aujourd'hui qu'environ 400 specimens de chats sauvage dans les hautes terres d'Ecosse. ©️ Istockphotos.




Maxisciences 31/07/2012

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Selon les études récentes menées par une ONG environnementale britannique, il pourrait ne plus subsister que 35 chats sauvages de pure race en Écosse : des effectifs qui risqueraient de sonner le glas de l’espèce dans cette partie de l’Europe.

Alors que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient tout juste de publier la liste des 100 espèces les plus menacées au monde, c'est une autre alerte qui a été lancée, cette fois-ci au sujet de chat sauvage. En effet, contre toute attente et malgré de précédentes estimations indiquant qu’il pourrait subsister quelques centaines de spécimens de pure race en Écosse, une étude menée par une équipe mise en place par la Scottish Wildcat Association (SWA), une association locale de protection du petit félin, suggère qu'il ne resterait en réalité pas plus de… 35 individus dans cette partie du monde !

Le mois dernier, un rapport du Scottish Natural Heritage (SNH) estimait qu’il restait 150 couples reproducteurs. Mais l’équipe responsable de la nouvelle étude a examiné 2.000 enregistrements de pièges photographiques, des rapports d’observation de témoins oculaires, et pris en compte les spécimens tués sur la route pour évaluer le mieux possible la situation réelle. Ils ont ainsi abouti à la triste conclusion qui vient tout juste d'être dévoilée. Le chat sauvage pourrait bien disparaître d’Écosse d’ici peu...

"L’accablante évidence, c’est que le chat sauvage va s’éteindre [en Écosse] en quelques mois ; tout le reste, c’est de l'espoir aveugle", résume tristement Steve Piper, président de SWA. Aujourd'hui, les animaux sont notamment victimes de maladies qui déciment la population mais aussi du métissage avec les chats domestiques. Pour connaitre la réelle situation du chat sauvage, l’association préconise cependant de recourir à des piégeages sous contrôle, afin de prélever des échantillons de sang qui permettraient d'en savoir plus.

Ceci permettrait aussi éventuellement de relocaliser les individus de pure race dans des zones moins exposées. SWA travaille actuellement avec l'Université d'Oxford sur une étude des chats sauvages à Caithness et à Sutherland.



MAXISCIENCES 15/09/2012

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Menacé par la destruction de son habitat comme par l'hybridation avec le chat domestique, le chat sauvage d'Ecosse pourrait disparaître dans les années à venir si aucun effort n'est fait pour le sauver. Et c'est pourquoi un nouveau plan de conservation de cette espèce vient d'être mis en place. Très ambitieux, ce programme vise à enrayer le déclin du chat sauvage en seulement 6 ans.




On ignore le nombre exact de chats sauvages vivant en Ecosse. Mais les rapports les plus alarmistes affirment qu'il pourrait ne rester à ce jour qu'une centaine d'individus. Protéger cette population, et favoriser la reproduction de ces chats "est une obligation légale et morale" a souligné le ministre de l'Environnement britannique Paul Wheelhouse lors de la présentation de ce nouveau plan de conservation.

D'ici à 2019, 5 groupes stables de chats vivant à l'état sauvage devront être identifiés et faire l'objet d'une surveillance. Pour survivre, l'espèce doit être préservée des croisements avec des chats domestiques. Les propriétaires de félins seront donc sensibilisés à l'importance de faire stériliser et vacciner leurs animaux.


 Crédits photo : Flickr - Rod Smith


Un programme d'élevage sera en outre développé par la Société Royale de zoologie et la Fondation Aspinall, afin de renforcer cette population vivant à l'état sauvage. Il s'agit d'"un filet de sécurité". Ces chats élevés en captivité seront préparés à la vie à l'état sauvage. "Bien sûr, avant de commencer à penser à libérer ces animaux, nous devons d'abord examiner les facteurs qui pèsent actuellement sur les populations sauvages", souligne Rob Ogden, de la Société Royale de Zoologie écossaise.

Au total, plus de 2 millions d'euros seront investis au cours des 6 prochaines années pour tenter de sauver cette espèce emblématique. "Le succès du programme ne dépendra pas simplement de ses partenaires mais de la participation de tous, les garde-chasses, les fermiers, et surtout les possesseurs de chats à travers toute l’Ecosse, sur lesquels nous comptons fortement pour éviter l’hybridation de l’espèce" a souligné le ministre de l'Environnement britannique.

Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le chat sauvage n'est pas l'ancêtre du chat domestique. Il vit en Europe, mais aussi en Asie et en Afrique, et se différencie de nos félins domestiques par sa taille, plus petite, et sa robe brune généralement tachetée de rayures noires.


WAMIZ 24/9/2013

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