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USA : Palmarès des aéroports américains les plus diffuseurs de bactéries

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Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a établi un classement des aéroports américains qui diffusent le plus de bactéries. Ces lieux joueraient en effet un rôle non négligeable dans la circulation de maladies infectieuses.

Si la case "aéroport" est très souvent inévitable lorsqu'il s'agit de partir en voyage à des milliers de kilomètres, un tel passage pourrait être loin d'être anodin. C'est du moins ce que suggère une étude récemment publiée et menée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). En effet, ceux-ci ont décidé d'établir le palmarès des aéroports américains diffusant le plus de bactéries.

Un classement dont l'aéroport John F. Kennedy de New York a pris la première place, suivi de près par les aéroports de Los Angeles, de Honolulu (Hawaii) et de San Francisco.

Pour réaliser un tel palmarès, les chercheurs se sont appliqués à mesurer les nombreux facteurs pouvant expliquer le rôle tenu par ces aéroports dans la circulation de maladies infectieuses tels que la localisation géographique ou encore le temps d'attente. L'objectif était alors de comprendre comment certains agents infectieux peuvent se disséminer dans le monde comme le virus du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) ou celui de la grippe aviaire.

L'étude a ainsi permis de mettre en évidence des éléments importants et inattendus au premier abord.

En effet, si l'aéroport d'Honolulu représente à peine 30% du trafic de celui de JFK, il figure tout de même en 3e place du classement. Une position que confirme les scientifiques en expliquant : "en termes de contagion, il a presque la même importance, en raison de sa localisation. Le fait qu'il soit dans l'océan Pacifique et ses connections avec des plateformes importantes, éloignées et très bien reliées entre elles, expliquent qu'il occupe le 3e rang".

Un résultat d'autant plus important que les travaux effectués sont inédits. "Notre étude est la première à se pencher sur la propagation dans l'espace des phases de contagion aux premiers temps d'une épidémie et à proposer un moyen de prédire quels "noeuds", en l'occurrence, des aéroports, conduiront à une propagation plus grande encore", souligne ainsi Ruben Juanes, professeur au MIT.

"Ces découvertes pourraient aider à une première évaluation des stratégies de vaccination en cas de nouvelle épidémie ou permettre d'informer les autorités sur les voies les plus vulnérables en cas d'attaque biologique", ajoute t-il encore.



Maxisciences 05/08/2012

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