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ESPAGNE : Un incendie ravage un parc naturel des Canaries et dans d'autres lieux

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Le parc naturel de Garajonay, aux Canaries est en proie aux flammes depuis samedi. Après avoir dévasté 3.100 hectares sur l'île de La Gomera, l’incendie continue de s’étendre.

Le parc de Garajonay, aux Canaries, est un parc naturel exceptionnel, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, qui témoigne des forêts subtropicales qui poussaient en Méditerranée il y a plusieurs dizaines de millions d'années. 450 espèces végétales y ont été recensées, dont 81 endémiques dans l'archipel, 34 dans l'île et huit n'existant plus nul par ailleurs que dans ce parc. Mais, depuis samedi, ce parc est ravagé par un incendie qui a déjà réduit en cendres 3.100 hectares sur l'île de La Gomera où il se situe.


Une catastrophe d'autant plus sérieuse que le relief de l’île rend difficile l’intervention des pompiers qui ont lutté sans relâche pendant tout le week-end. De plus, jusqu'à la mi-journée, une épaisse brume avait empêché de décoller les deux hydravions envoyés par le gouvernement espagnol pour prêter renfort à cinq hélicoptères.

Toutefois, la baisse des températures ainsi que l'augmentation de l'humidité facilite un peu la lutte contre cet incendie, et contre celui qui a brûlé environ 1.700 hectares sur l'île voisine de La Palma. Mais Igualero, un village situé à l'intérieur du parc, a dû être évacué et quelques maisons ont complètement brûlé, a rapporté une photographe de l'AFP. Les cultures ont été dévastées par le feu qui a brûlé vifs des moutons, des chèvres et des poules.

Ainsi, l'inquiétude persistait hier au sujet des ravages causés par l'incendie. Au matin, déjà 9% de la surface du parc, soit 350 hectares, avaient été touchés, indiquait le président de l'île, Casimiro Curbelo. En fin de journée, les pompiers avaient "réussi à freiner l'avancée du feu dans la zone de Garajonay", indique un communiqué des autorités mais "les ravins opèrent comme de véritables cheminées quand le vent souffle et compliquent le contrôle des incendies", a expliqué le président de la région des Canaries, Paulino Rivero.

Un berger de l'île, Sebastian Vera Herrera, raconte qu'il surveillait ses chèvres dimanche soir quand le feu est arrivé. "Beaucoup de bêtes ont brûlé. J'ai réussi aussi à en sauver beaucoup, environ 300, parce que je suis resté, parce que la Garde civile a essayé de me faire partir et que j'ai refusé", raconte-t-il. A 58 ans, l’homme qui a toujours vécu à La Gomera, raconte qu’il n’a jamais vu "un incendie comme celui-là, aussi grand, c'est la première fois". Dimanche soir, "des maisons qui avaient 200 ans ont entièrement brûlé".

Le maire de Vallehermoso où de nombreuses maisons ont également brûlé, Jaime Luis Noda, indiquait hier soir que "le feu reste actif, le front est moins important qu'hier, mais il reste actif". De plus, le feu a détruit des transmetteurs, ce qui a interrompu une partie de la journée les communications par téléphones portables. Plusieurs hameaux se sont également retrouvés sans électricité.

CLIQUEZ ICI pour voir les photos... des photos de désolation !


Maxisciences 07/09/2012

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Un incendie de forêt, qui a ravagé cette semaine 3000 hectares dans l'archipel espagnol des Canaries, est reparti vendredi après avoir été maîtrisé. D'autres feux faisaient rage en Galice, au beau milieu de la canicule qui frappe l'Espagne.

Sur l'île de La Gomera, aux Canaries, environ 300 personnes ont été évacuées de sept villages ainsi que d'une zone de loisirs au sein du parc national de Garajonay, a annoncé le conseiller à la sécurité du gouvernement des Canaries.

En fin de journée, trois hélicoptères s'efforçaient de combattre les flammes, tandis qu'un autre hélicoptère et deux hydravions étaient attendus en renfort.

Un dixième de la superficie du parc de Garajonay était parti en fumée au début de la semaine. Ces incendies avaient soulevé des inquiétudes pour la préservation de cet écosystème d'une rare valeur, vestige des forêts subtropicales qui couvraient les bords de la Méditerranée il y a plusieurs dizaines de millions d'années et qui est inscrit au Patrimoine mondial par l'Unesco.

Trois feux qui ont dévasté en quelques heures des centaines d'hectares se sont aussi déclarés vendredi en Galice (nord-ouest). Dans la province d'Ourense, au moins 400 hectares avaient brûlé en fin de journée aux environs de Barco de Valdeorras et deux villages envahis par la fumée ont dû être évacués.

Pendant la nuit, l'incendie, hors de contrôle, continuait à faire rage et des habitants du village de Millarouso, près de Barco de Valdeorras, où le feu a atteint des maisons, prêtaient main forte aux pompiers en déversant des seaux d'eau, tandis que les flammes embrasaient le ciel.

Après avoir connu l'hiver le plus sec depuis 70 ans, l'Espagne a déclenché l'alerte aux incendies, avec un risque très élevé sur la plus grande partie du territoire, après l'arrivée mercredi d'une vague de chaleur africaine, les températures dépassant les 40 degrés dans de nombreux endroits.


ROMANDIE.COM 11/08/2012

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LA GOMERA (Espagne) - Les incendies, qui font rage depuis vendredi dans deux îles de l'archipel espagnol des Canaries, La Gomera et Tenerife, ont entraîné l'évacuation de plus de 4.700 personnes, ont annoncé samedi soir les autorités régionales.

Les pompiers, qui luttent contre les flammes sur les deux îles, rencontrent des difficultés pour empêcher la progression des incendies, a souligné le ministre régional de l'Economie, Javier Gonzalez Ortiz, devant la presse, expliquant que les températures élevées, la faible humidité et le vent favorisaient la propagation du feu.

A La Gomera, l'incendie, qui s'était déclaré le 4 août, réduisant en cendres plus de 3.000 hectares dans et autour du parc naturel de Garajonay, classé au patrimoine mondial par l'Unesco, a redémarré vendredi, sous l'effet de la canicule et du vent, ravageant près de 500 hectares supplémentaires.

Au total 2.500 villageois de 13 villages ou hameaux situés dans la partie ouest et sud-ouest de l'île ont dû être évacués par mesure de précaution, a indiqué le gouvernement régional dans un communiqué.

En fin de journée, d'épaisses colonnes de fumée s'élevaient au-dessus des reliefs du centre de l'île, où s'étend le parc naturel, a rapporté une photographe de l'AFP, tandis que le feu se propageait vers le sud-ouest et la côte, notamment dans une zone escarpée, très accidentée et difficile d'accès.

A Ténérife, une autre île de l'archipel où un incendie a éclaté samedi, plus de 2.200 personnes ont déjà été évacuées, a ajouté le communiqué.

Sur cette île, qui abrite elle aussi un parc naturel sur les flancs du mont Teide, le feu se propageait rapidement en raison de fortes rafales de vent, combinées là encore avec la chaleur et une faible humidité, selon les autorités locales.

Après avoir connu son hiver le plus sec en 70 ans, l'Espagne a déclenché l'alerte aux incendies après l'arrivée mercredi d'une vague de chaleur venue d'Afrique, les températures dépassant souvent les 40 degrés.

Entre le 1er janvier et le 5 août, 132.300 hectares de végétation ont été carbonisés dans le pays, la plus importante superficie détruite en sept mois au cours des dix dernières années, selon le ministère de l'Agriculture.



ROMANDIE.COM 11/08/2012

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LA GOMERA (Espagne) - De multiples incendies, nourris par la canicule, ont brûlé ce week-end des milliers d'hectares de végétation à travers l'Espagne, tuant un pompier et dévorant les sols desséchés, comme aux Canaries où près de 5.000 villageois ont dû quitter leurs maisons.

Depuis vendredi, du nord au sud du pays submergé par une vague de chaleur africaine, pompiers, militaires, ou volontaires armés de simples seaux d'eau, luttent jour et nuit contre les flammes, essayant de sauver des maisons et d'empêcher le feu de gagner du terrain.

Alors que les températures avaient baissé dimanche sur le nord, permettant aux pompiers de ralentir ou d'arrêter l'avancée des feux, le sud-est de l'Espagne restait une zone à hauts risques: c'est là, dans la région d'Alicante, qu'un nouvel incendie a éclaté dimanche, qui a coûté la vie à un pompier et en a blessé trois autres.


Dans la soirée, les flammes avaient envahi une épaisse forêt de pins à Torre de Maçanes et restaient hors de contrôle. Un camp abritant 130 enfants a été évacué.

Dans l'archipel des Canaries, plus de 4.700 personnes ont été évacuées depuis vendredi dans les deux îles montagneuses de La Gomera et Tenerife, où le feu a brûlé 900 hectares en deux jours, notamment dans le parc naturel de Garajonay, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

A La Gomera, d'épais nuages de fumée s'élevaient dimanche au-dessus des reliefs du centre de l'île, où s'étend ce parc abritant des espèces végétales rares, a rapporté une photographe de l'AFP.

2.500 villageois ont dû abandonner leurs maisons. Samedi, certains ont même été évacués par bateau de Valle Gran Rey, dans le sud de l'île, la mer étant devenue la seule issue alors que la fumée s'engouffrait dans la route descendant de la montagne.

Hôtels, salles sportives ou écoles, tous pleins à craquer, ont été transformés en campements.

J'ai été évacuée par la Garde civile, parce que moi toute seule, je serais restée, avec les animaux, raconte Apolonia Garcia Castañeda, une femme de 83 ans, mère de dix enfants, qui vient de passer une nuit sans sommeil dans un dortoir d'école de Vallehermoso, dans le nord de l'île.

La vieille femme vit seule dans son village de Los Loros, à l'intérieur du parc de Garajonay, tout près du front principal de l'incendie. Dans le village, j'ai laissé mes poules, mes brebis, mon chien, mes cultures. Je n'ai pas pu dormir, confie-t-elle, seulement me reposer un peu, mais la peur dans le corps, cela ne part pas si facilement.

Environ 150 personnes ont été hébergées à Vallehermoso, souligne Maria Dolores Arteaga Amaro, employée de la mairie qui s'est occupée d'organiser l'accueil, en majorité des personnes âgées de plus de 65 ans et des enfants.

Dimanche, les avions bombardiers d'eau ont repris leurs rotations au-dessus du feu, par une chaleur écrasante.

De premiers incendies avaient éclaté le 4 août à La Gomera, avant d'être maîtrisés puis de se réveiller vendredi.

L'inquiétude est particulièrement vive pour le parc de Garajonay, qui abrite un ensemble d'espèces végétales, connu sous le nom de laurisilva, rappelant les forêts subtropicales qui bordaient la Méditerranée à l'ère tertiaire, et dont plusieurs centaines d'hectares ont déjà brûlé.

L'Espagne, frappée par une sécheresse sans précédent depuis 70 ans, vit cet été ses incendies les plus dévastateurs des dix dernières années: entre le 1er janvier et le 5 août, 132.300 hectares de végétation ont brûlé, selon le ministère de l'Agriculture.

Cette semaine, la sécheresse s'est combinée à une vague de chaleur venue d'Afrique et au manque d'humidité dans l'atmosphère en un cocktail explosif: depuis vendredi, de multiples feux ont éclaté dans tout le pays, comme dans la province d'Ourense en Galice, dans le nord-ouest, où l'incendie a été contrôlé dimanche après avoir brûlé 1.500 hectares.

Les incendies ont aussi dévasté des centaines d'hectares en Catalogne, dans le nord-est, dans la région de Guadalajara ou dans le parc naturel de Cabañeros, dans le centre de l'Espagne.

L'organisation WWF Espagne a d'ailleurs calculé que plus de 65% des incendies répertoriés comme importants, c'est-à-dire ayant brûlé plus de 500 hectares, qui se sont déclarés cette année ont ravagé des sites protégés.


-----> Je sais qu'en cas d'évacuation d'urgence il n'est pas aisé de sauver tous les êtres vivants quand les évacuations se font sans avoir été préparées... Mais une fois de plus, les animaux sont les grands oubliés dans ces désastres sans précédent...


ROMANDIE.COM 12/08/2012

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LA GOMERA (Espagne) - Les pompiers bataillaient contre le feu, lundi sur l'île de La Gomera aux Canaries, où plusieurs milliers de personnes ont été évacuées tandis qu'un autre incendie de forêt a tué deux pompiers dans le sud-est de l'Espagne.

Après les incendies qui ont transformé en brasier des milliers d'hectares dans tout le pays, le feu continuait à se déplacer sur la petite île montagneuse de La Gomera, dans l'Atlantique, où une partie du parc naturel de Garajonay, un sanctuaire d'espèces rares inscrit au patrimoine de l'Unesco, a brûlé.
Toutefois les quelque 5.000 personnes évacuées entre dimanche et lundi sur l'île de La Gomera ont pu regagner leur domicile dans la soirée.

Les responsables de la protection civile ont autorisé le retour à domicile des personnes évacuées de 14 localités, à l'exception des occupants de 39 maisons touchées par les flammes, a annoncé lundi soir le gouvernement régional.

Les autorités espèrent que la baisse sensible des températures et de la vitesse du vent prévue dans la nuit facilite le combat des pompiers contre les flammes, a expliqué le chef du service de la protection civile des Canaries, Humberto Gutierrez.

Le travail des pompiers est très difficile en raison des températures élevées, au moins 35 degrés, du vent et une faible humidité, avec un taux de 11%, avait expliqué plus tôt la porte-parole du Cabildo, l'autorité de l'île, Karen Bencomo.

Toutefois plus de 600 personnes restaient hébergées dans des centres sportifs et des écoles, en particulier les villageois de Vallehermoso évacués dans la matinée.

Depuis ce village, dans une chaleur étouffante, une épaisse colonne de fumée s'élevait au-dessus des reliefs au centre de l'île, où s'étend le parc de Garajonay. Le feu est entré dans le ravin de Vallehermoso, il se trouve dans la partie supérieure, a expliqué le maire de San Sebastian de La Gomera, la principale localité de l'île, Angel Luis Castilla.

Tout le monde ramasse ses affaires. La Garde civile est venue, nous a dit de partir vers San Sebastian, par précaution. Tout le village part, en voiture, en taxi, en bus, témoignait dans la journée Maria Gonzalez, 43 ans, qui habite sur l'île voisine de Ténérife.

Maria était venue avec sa fille passer des vacances chez sa mère et toutes les trois faisaient leurs valises avant de quitter le village en voiture. Les gens sont très nerveux, ils ont peur, la fumée s'est rapprochée, ajoute-t-elle.

Dimanche, des milliers d'habitants du sud-ouest de l'île avaient été évacués des villages envahis par la fumée et regroupés sur la côte. Des rotations par bateau, seul moyen de quitter la zone côtière, ont permis à 900 personnes de rejoindre San Sebastian de la Gomera.

A La Gomera, la lutte contre le feu était particulièrement difficile dans les zones de ravins qui bordent le parc de Garajonay, où la fumée s'engouffre entre les reliefs comme dans des cheminées.

Huit hélicoptères et et quatre hydravions ont été mobilisés lundi pour venir à bout des incendies.

Au total, plus de 4.100 hectares ont brûlé dans l'île depuis le 4 août, dont plusieurs centaines à l'intérieur du parc, un joyau naturel abritant un ensemble végétal protégé, connu sous le nom de laurisilva, qui rappelle les forêts subtropicales de l'ère tertiaire.

Alors que l'Espagne, frappée par une sécheresse sans précédent depuis 70 ans, connaît cet été des incendies dévastateurs, samedi et dimanche, des centaines d'hectares ont aussi brûlé dans le parc naturel de Cabañeros, une importante réserve pour la faune et la flore dans le centre du pays. L'organisation WWF Espagne a d'ailleurs calculé que plus de 65% des incendies de plus de 500 hectares ont ravagé cette année des sites protégés.

Dans le Sud-Est, dans la région d'Alicante, deux pompiers ont été tués depuis dimanche en luttant contre le feu, et deux autres ont été blessés. Les flammes, qui toute la nuit avaient embrasé une épaisse zone boisée de pins adultes à Torre de Maçanes, ont disparu lundi matin, laissant place à la fumée, après avoir brûlé 600 hectares.

En Catalogne, dans la localité de Sant Joan Despi, un homme de 61 ans a été grièvement brûlé dans un autre incendie, selon les urgences médicales.

Nourris par la sécheresse et la canicule, de multiples incendies ont rasé des milliers d'hectares dans toute l'Espagne depuis vendredi. Selon le ministère de l'Agriculture, 132.300 hectares de végétation avaient déjà brûlé entre le 1er janvier et le 5 août: un désastre sans précédent sur les dix dernières années.



ROMANDIE.COM 13/08/2012

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LA GOMERA (Espagne) - L'incendie qui a détruit plus de 4.000 hectares de végétation sur la petite île de La Gomera, aux Canaries, a perdu en intensité mardi, à la faveur notamment d'un changement de direction du vent, ont annoncé les services d'urgence de cet archipel espagnol.

Pendant la nuit, la direction du vent a favorisé les travaux d'extinction, de telle sorte que la surface brûlée n'augmente plus de façon notable, a expliqué la porte-parole de ces services, Carmina Lorenzo.

Les secours espéraient que la baisse des températures prévue pour à partir de mardi les aide aussi à progresser dans la lutte contre le feu. Les moyens aériens également ont été renforcés et mardi, sept avions et sept hélicoptères participaient aux travaux d'extinction, a ajouté la porte-parole.

Une partie des 5.000 personnes qui avaient été évacuées de chez elles entre dimanche et lundi ont pu rentrer chez elles dès lundi soir.

Mais l'incendie, qui avait éclaté le 4 août, avant d'être maîtrisé, puis de se réactiver vendredi dernier, a rasé plus de 4.000 hectares de végétation, dont des centaines d'hectares dans le parc naturel de Garajonay.

Ce parc d'une grande valeur écologique, classé par l'Unesco au patrimoine mondial, abrite des espèces végétales endémiques rappelant les forêts subtropicales de l'ère tertiaire.

Cet écosystème, connu sous le nom de laurisilva, profite habituellement, pour se développer, d'un taux d'humidité élevé sur l'île. Mais l'air très sec des derniers jours, accompagné d'une vague caniculaire, a réduit ce taux d'humidité, à 11% actuellement, favorisant la propagation des feux.

L'ensemble de l'Espagne, frappée par une sécheresse sans précédent depuis 70 ans, connaît cet été les incendies les plus dévastateurs de la décennie. Dimanche et lundi, deux pompiers sont morts en combattant un feu qui ravageait une zone forestière de la région d'Alicante, dans le sud-est du pays.



ROMANDIE.COM 14/08/2012

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MADRID (Espagne) - Les pompiers espagnols, aidés par des conditions météorologiques favorables, continuaient à progresser mercredi dans leur lutte contre l'incendie qui a détruit plus de 4.000 hectares de végétation sur la petite île de La Gomera, aux Canaries.

La baisse des températures et le changement de direction du vent font que le feu n'avance plus que très lentement et il est donc plus facile de l'éteindre, a expliqué la porte-parole des services d'urgence des Canaries, Carmina Lorenzo.

Quatre bombardiers d'eau et trois hélicoptères étaient toujours actifs mercredi, a-t-elle précisé, pour tenter de venir à bout de cet incendie qui s'est déclaré une première fois le 4 août, avait été maîtrisé, puis s'est réveillé vendredi dernier sous l'effet de la canicule, du vent et du manque d'humidité.

Près de 4.000 des 5.000 personnes qui avaient dû être évacuées ont pu regagner leur domicile mardi, a-t-elle ajouté.

Au total, plus de 4.000 hectares ont brûlé dans l'île, dont plusieurs centaines dans le parc naturel de Garajonay, classé au Patrimoine mondial par l'Unesco.

Ce parc, d'une grande valeur écologique, abrite des espèces végétales endémiques rappelant les forêts subtropicales de l'ère tertiaire.



ROMANDIE.COM 15/08/2012

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MADRID (Sipa) — Les feux de forêt qui ravagent depuis deux semaines l'île de La Gomera dans l'archipel espagnol des Canaries continuent à progresser lentement dans les broussailles en terrain accidenté, ce qui rend leur extinction difficile, a déclaré dimanche le chef des pompiers, Javier Seijas.

Les incendies ont déjà touché plus de 4.000 hectares de forêt. Ils ont diminué d'intensité, mais ne sont pas éteints. Des braises, au sol, se consument sur une étendue de trois kilomètres, dans une zone difficile d'accès en raison du danger des chutes de roches, a précisé M. Seijas.

Selon Margarita Ramos, porte-parole des services régionaux du commerce et de l'emploi, "les feux qui ont dévasté les forêts de l'île de la Gomera peuvent être considérés comme une véritable catastrophe écologique".



ROMANDIE.COM 19/08/2012

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TORNEROS DE LA BALDERIA (Espagne) - Les pompiers luttaient mercredi contre un feu qui a déjà détruit 10.000 hectares dans le nord de l'Espagne, aggravé par les fortes chaleurs qui frappent le pays, ont indiqué les services d'urgence de la région de Castille et Leon.

Armés de lances à eau, protégés par leurs uniformes rouges, les pompiers luttaient au sol contre les flammes qui dévorent les forêts, laissant derrière elles le lugubre spectacle de troncs calcinés près de la commune de Castrocontrigo, dans la province de Leon. Dans les airs, 26 avions et hélicoptères tentaient d'éteindre les flammes, coordonnés par trois autres appareils.

En tout, 600 personnes travaillaient à l'extinction de l'incendie déclaré dimanche et qui restait actif mercredi, selon un communiqué des services d'urgence.

Bien que l'incendie soit stabilisé, les conditions météorologiques difficiles dues à la poche d'air chaud du Sahara située au-dessus de la péninsule ibérique peuvent provoquer une changement de son évolution à n'importe quel moment, mettent-ils en garde. Pour l'instant, il n'y a pas de risque pour la population, précisent-ils.

Le ministère de l'Intérieur avait alerté vendredi du risque élevé d'incendies pour les prochains jours en raison des sols très secs, un phénomène aggravé par les hautes températures enregistrées dans une grande partie du pays.

Frappée cet hiver par une sécheresse sans précédent depuis 70 ans, l'Espagne connaît cet été des incendies dévastateurs.

Les flammes ont réduit en cendres 139.886 hectares entre le 1er janvier et le 12 août, soit 0,5% de la superficie forestière du pays, selon le ministère de l'Agriculture: une catastrophe sans précédent depuis dix ans.



ROMANDIE.COM 22/08/2012

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MADRID (Sipa) — Quelque 2.000 personnes ont été évacuées de plusieurs villages de l'est de l'Espagne, près de Valence, en raison d'un feu de forêt attisé par de fortes rafales de vent, ont annoncé les autorités de la région lundi.

Plus de 500 pompiers, 27 avions bombardiers d'eau et des hélicoptères étaient déployés lundi pour tenter de maîtriser le sinistre. Le feu a déjà ravagé une zone montagneuse de 50 kilomètres située à l'est de la station balnéaire de Valence.

"Maintenant, le principal ennemi, ce sont les conditions météorologiques", a déclaré le ministre de l'Intérieur de la région de Valence, Serafin Castellano, sur la station de radio Cope.

Le maire de Chulilla, Enrique Silvestre a affirmé que 1.400 personnes de sa ville et de la commune voisine de Gestalgar avaient été évacuées lundi, quelques heures après le déclenchement de l'incendie. Plus de 1.600 kilomètre carrés de forêt ont été ravagés par les flammes depuis le début de l'année en Espagne.



ROMANDIE.COM 24/09/2012

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