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BelleMuezza

Juan Carlos, roi d'Espagne... Chasse et tue des éléphants

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La semaine dernière, le roi d'Espagne Juan Carlos a effectué une visite privée au Botswana. Un voyage duquel il a été rapatrié d'urgence pour une fracture de la hanche qu'il se serait faite en chassant l'éléphant.

C'est une véritable polémique qui agite la presse espagnole depuis ce week-end. Samedi matin, le roi du pays Juan Carlos âgé de 74 ans a dû subir une opération pour soigner une fracture de la hanche. Une blessure qu'il se serait faite dans des conditions très particulières lors d'une visite privée effectuée la semaine passée au Botswana. En effet, selon le journal El Pais, le roi aurait été victime d'une mauvaise chute alors qu'il chassait l'éléphant. Une escapade qui a fait vivement réagir tandis que le goût de Juan Carlos pour la chasse a déjà fait l'objet de critiques par le passé.

Ainsi, la presse a ressorti une photo du roi prise lors d'un précédent safari en 2006 où il pose devant un cadavre d'éléphant. "C'est un voyage irresponsable, effectué au pire moment", commentait dimanche le journal El Mundo, selon qui le voyage aurait coûté pas moins de 30.000 euros. Une somme jugée scandaleuse dans le pays durement touché par la crise. Mais les défenseurs des animaux n'ont pas non plus garder leur langue dans leur poche.

Suite à l'annonce de l'accident, l'actrice Brigitte Bardot s'est dite "choquée et scandalisée" et a adressé une vive lettre au roi rendue publique par sa Fondation. Ne mâchant pas ses mots, elle y écrit : "c'est indécent, écoeurant et indigne d'une personne de votre rang. Vous ne valez pas mieux que les braconniers qui pillent et saccagent la nature, vous êtes la honte de l'Espagne". Elle y ajoute également : "J'espère que cette chute vous remettra les idées en place et que vous aurez à coeur désormais de protéger la biodiversité, ailleurs que dans des colloques ou conventions".

Pour l'heure, la Maison Royale qui avait refusé de préciser les circonstances de l'accident du roi n'a pas réagi aux critiques. Mais l'association Igualdad animal a d'ores et déjà exigé que Juan Carlos démissionne de la présidence d'honneur du WWF espagnol. Néanmoins, de son côté, l'organisation n'a pas condamné la chasse du roi. Le responsable du programme de conservation des espèces du WWF Espagne, Luis Suarez, a en effet estimé que le scandale a éclaté parce que l'éléphant est une "icône de la conservation" mais que la chasse n'est pas la même chose que le commerce illégal.

Cité sur le site d'Igualdad Animal, le WWF a fait valoir que dans les quatre pays qui autorisent la chasse aux éléphants, "tous" les safaris et activités organisés sont "strictement contrôlés" par les autorités judiciaires du point de vue des espèces à abattre comme des quotas de chasse. Ceci ne poserait donc "aucun problème de conservation". Loin d'être convaincue, l'association Igualdad Animal souligne pour sa part qu'il n'existe "pour un éléphant pas de différence entre être tué "illégalement" à des fins de transaction, pour ses défenses en ivoire ou pour satisfaire l'exercice de la vue d'un monarque".


Maxisciences 18/04/2012

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ACTION CYBER!
SHUT DOWN "AGRESSION PREDATOR" PAGE https://www.facebook.com/

pages / Predator-Voies de fait /190988368880

Il n'y a pas que les espagnols que cet odieux personnage a réussi à choquer... Le monde entier est révolté !!! Du moins ceux qui se soucient du sort des animaux et de leur devenir....

Source Facebook 18 avril 2012

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Le roi Juan Carlos d'Espagne a présenté ses excuses mercredi pour son voyage au Botswana, au cours duquel il s'est blessé lors d'une expédition de chasse à l'éléphant, assurant que cela "ne se reproduirait pas".

Le roi Juan Carlos d'Espagne, au coeur d'une polémique pour être allé chasser l'éléphant au Botswana pendant que son pays se débat dans la crise, a présenté mercredi des excuses publiques, un coup de théâtre sans précédent pour ce souverain vieillissant.

L'image, inédite, a frappé tout le pays: le roi âgé de 74 ans, visage grave et fatigué, appuyé sur deux béquilles, sortant de sa chambre d'hôpital filmé par la télévision.

En quelques mots, Juan Carlos présente alors ses excuses: "Je regrette beaucoup. Je me suis trompé et cela ne se reproduira pas".

Peu après, le roi quitte en voiture l'hôpital où il était soigné depuis samedi, saluant d'un geste discret, par la vitre baissée, la foule massée dehors.

"C'est absolument nouveau. Jamais il ne s'est produit un tel épisode, que je sache, où un roi a présenté ses excuses pour son comportement", remarque Antonio Torres del Moral, professeur de droit constitutionnel et expert de la monarchie espagnole.

Tout avait commencé samedi, lorsque le roi d'Espagne a dû être rapatrié d'urgence du Botswana où il était en "voyage privé", selon la version officielle de la Maison royale.

En fait, il s'agissait d'une expédition de chasse à l'éléphant, comme le confirmera plus tard le gouvernement du petit pays africain.

L'escapade royale serait passée inaperçue si Juan Carlos n'avait fait une chute vendredi, se blessant à la hanche. Il a été opéré samedi à l'hôpital San Jose à Madrid, où les médecins lui ont posé une prothèse.

Opacité, "frivolité", dépenses inconsidérées: les médias et certains responsables politiques se déchaînent alors contre ce coûteux voyage pour le roi d'un pays miné par la crise et le chômage, soumis à une rigueur sans précédent.

Selon le quotidien de centre-droit El Mundo, le roi aurait été invité par un magnat hispano-saoudien d'origine syrienne, Mohamed Eyad Kayali, bras droit en Espagne du ministre saoudien de la Défense.

Une photo de Juan Carlos prise en 2006, posant fusil à la main devant un éléphant mort au Botswana, publiée en Une de plusieurs quotidiens espagnols dimanche, illustre le malaise.

La photo avait été prise au cours d'un précédent voyage fait avec la société Rann Safaris, qui organise des safaris coûtant jusqu'à 45.000 euros, selon le gouvernement du Botswana.

La polémique, assortie d'appels à l'abdication, a pris un ton d'une violence inédite, écornant l'image de ce souverain habituellement populaire, respecté pour avoir conduit la transition démocratique après la dictature franquiste, et d'une famille royale connue pour sa simplicité.

D'autant que l'épisode du Botswana fait suite à une dangereuse accumulation de déboires pour le roi et son entourage.

(...)Selon Antonio Torres del Moral, le roi "a bien fait" de présenter ses excuses, "parce que son comportement n'a pas été 'exemplaire', selon les mots qu'il a employés en décembre, et l'opinion publique commençait à se retourner. C'était préoccupant".



LE POINT 18/04/2012

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