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Admin-lane

Quel avenir pour l'Ours polaire

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L'Ours polaire fait partie des espèces menacées d'extinction, qui fait l'attention d'une attention particulière des médias et du public. L'espèce est menacée par le réchauffement climatique, mais quels sont les impacts ? Quel avenir pour l'Ours polaire ? Va t'il disparaitre ?

Les effets du changement climatique sur les écosystèmes et les espèces sont connus depuis longtemps comme de sérieux problèmes pour la conservation des espèces. L’Arctique fait parti des continents les plus affectés, il se réchauffe d’ailleurs plus vite que les autres. L’habitat de l’Arctique qui souffre particulièrement du réchauffement est les glaciers. Le volume des glaciers ne cesse de diminuer, et ceci à un rythme plus important que prévu. On parle même de la disparition totale des glaciers en été d’ici la fin du 21ème siècle. Parmi les espèces les plus sensibles au réchauffement climatique et par conséquent à la fonte des glaces, on retrouve l’Ours blanc (Ursus maritimus), le Morse (Odobenus), le Phoque barbu (Erignathus barbatus), et le Phoque annelé (Pusa hispida).
Les menaces sur l’Ours blanc font l’objet d’une attention particulière de la part des médias et du public. On ne connait toutefois pas jusqu’à quel point l’abondance de l’espèce pourrait être modifiée en réponse au réchauffement du climat.

L’Ours polaire est particulièrement vulnérable au réchauffement climatique principalement à cause du faut qu’il dépend de la banquise pour accéder à ses principales proies (Phoque annelé et Phoque barbu) qui sont elles aussi menacées par le réchauffement. D’autres proies peuvent compléter ponctuellement son alimentation, mais de façon générale toutes les proies marines devraient devenir moins accessibles pour l’ours dans les années à venir. Outre pour l’alimentation, l’ours dépend de la banquise pour sa reproduction et pour ses déplacements. La fonte des glaces va ainsi provoquer une fragmentation des habitats de l’espèce. Par conséquent, les déplacements en milieu fragmenté auront un cout énergétique plus important pour l’espèce qui devra marcher ou nager plus longtemps pour rejoindre se habitats de prédilection.

Par conséquent, les effets combinés des faibles disponibilités alimentaires et de l’augmentation de la dépense énergétique devraient entrainer une diminution de la condition des ours, entrainant de surcroit des conséquences sur l’évolution démographique de l’espèce. Les femelles ont besoin pour la gestation et le début de la lactation d’accumuler suffisamment de réserves énergétiques pour la mise bas. Si les ressources alimentaires ne sont pas suffisantes, elles ne trouveront pas acquérir les besoins énergétiques suffisants. On estime que le poids minimum d’une femelle pour produire une descendance viable à 189 kg. Une mauvaise condition des individus entrainerait une baisse du succès de reproduction de l’espèce. En effet, la condition physique est positivement corrélée avec la taille des portées et la survie des petits. Enfin, durant la période d’allaitement, le stress alimentaire de la mère peut entrainer une réduction de la production laitière et donc affecter la survie des oursons.
La survie des adultes ne sera pas directement affectée par un manque de nourriture, les ours pouvant survivre de longues périodes sans manger. Ce ne sera par contre pas le cas de la survie des subadultes qui pourrait s’avérer plus menacée, dans la mesure où ils sont moins efficaces dans leur recherche de nourriture.

Ces éléments pourraient provoquer une diminution des taux de croissance de la population voir un déclin. Il a d’ailleurs été prouvé que certains de ces éléments sont d’ores et déjà constatés chez certaines populations comme dans la baie d’Hudson. Il a été constaté un déclin de l’état corporel, du succès de reproduction et de l’abondance des populations.

Par conséquent, outre la disparition de leurs habitats, l’Ours polaire est également directement menacé par la raréfaction de son alimentation. Mais aussi, il est susceptible d’être affectée par l’exposition aux polluants, l’émergence de nouvelles maladies, les impacts anthropiques,… Le changement climatique pourrait par exemple favoriser l’émergence de nouvelles maladies. Une plus grande exposition aux polluants pourrait affecter le système endocrinien, le système immunitaire, et par conséquent de manière indirecte le taux de survie et de reproduction de l’espèce.

L’espèce est classée comme globalement menacée aux Etats-Unis alors qu’elle est classée avec un statut de conservation inférieure au Canada où l’on ne tient pas compte du réchauffement climatique comme menace.

Le développement de modèles mathématiques et de PVA (Population Viability Analysis) pourrait permettre d’estimer plus précisément le devenir de l’espèce. Toutefois cette PVA nécessite de multiples paramètres qui dépendent de l’impact du changement climatique, de la disponibilité en nourriture, d’éventuelles pollutions ou maladies ; et qui rendent la réalisation complexe.



Sources : P.K. Molnár, A.E. Derocher, G.W. Thiemann, M.A. Lewis (2010). Predicting survival, reproduction and abundance of polar bears under climate change. Biological Conservation, 143 : 1612–1622.

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C'est pas normal que les grandes personnes, elles font pas ce qu'il faut pour empêcher ça.

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GENEVE, 20 oct 2011 (AFP) - Des experts de l'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) ont lancé jeudi un appel en faveur de la sauvegarde des ours polaires, menacés par le réchauffement climatique.

Dans un communiqué publié jeudi, l'IUCN, dont le siège est à Gland, en Suisse, indique qu'une "étude prédit une réduction dramatique du nombre des ours polaires dans les 10 à 50 ans à venir en raison du réchauffement climatique". Dans la liste rouge de l'IUCN des espèces animales menacées, l'ours polaire (Ursus maritimus) est classé dans la catégorie vulnérable, ce qui signifie que sa population est en diminution. Les ours polaires ont besoin de vivre dans un environnement de glaces maritimes, et si cet environnement change, cela pourrait avoir "des effets désastreux sur leur survie), indique l'IUCN. "Il est temps à présent d'agir pour sauver les ours polaires", a déclaré Dag Vongraven, un spécialiste de l'ours polaire de l'IUCN, qui est membre de l'Institut polaire norvégien. "Si nous ne réussissons pas à prendre position pour sauver cette espèce, nous risquons de voir sa population décimée sévèrement, et il est quasi certain qu'ils disparaîtront des régions où on les trouve aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Selon des estimations récentes citées par l'IUCN, les mers de glace pourraient voir leur surface et leur épaisseur se réduire de 10% à 50% d'ici l'an 2100. Selon une étude récente de l'Institut polaire norvégien, la glace qui se forme en été sur les mers, dans le Cercle polaire, pourrait avoir disparu d'ici une dizaine d'années, et non pas dans 50 à 100 ans, comme le prévoient la plupart des projections. "Le changement climatique va être l'une des principales causes de l'extinction des espèces au 21ème siècle", a déclaré pour sa part Simon Stuart, président de la commission pour la survie des espèces à l'IUCN. "Il faut que réduire notre utilisation d'énergies fossiles, et s'assurer que nos dirigeants prennent des engagements fermes pour la réduction des gaz à effet de serre", principale cause du réchauffement climatique.

Les ours polaires vivent dans des régions glaciaires au Canada, au Groenland, en Norvège, en Russie, et en Alaska. Les ours polaires qui ont un accès continu à la mer peuvent chasser toute l'année. Cependant, dans des régions où la glace fond en été, les ours polaires sont obligés d'émigrer plusieurs mois par an sur la terre ferme, et vivre sur des réserves, en attendant que la glace se reforme.

30 millions d'amis 20/10/2011

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Un groupe d'écologistes, de chercheurs et de parlementaires américains propose d'augmenter les populations d'ours polaires dans les zoos des Etats-Unis afin de protéger cette espèce menacée par le réchauffement climatique, rapporte lundi le Washington Post.

Les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l'activité humaine accélèrent la fonte des glaces et, selon des études climatiques, la banquise arctique pourrait avoir disparu d'ici 2030, relève le quotidien américain.

Locataires de ces lieux extrêmes, les ours polaires risquent de voir leur population s'effondrer. La disparition progressive des glaces les a déjà repoussés vers les terres ou très loin en mer, où les glaces persistent mais au-dessus d'eaux moins poissonneuses.

"Dans les deux cas, ils font face à un manque de nourriture", constate Steven C. Amstrup, chercheur à la tête de l'organisation Polar Bears International, qui défend la proposition d'accroître les populations d'ours dans les zoos.

L'idée serait de repeupler l'espèce par le biais d'inséminations artificielles et autres méthodes de reproduction assistée. Le président du zoo de Saint-Louis (Missouri, centre), Jeffrey Bonner, est l'un des défenseurs de ce projet et son établissement a déjà conçu, pour 20 millions de dollars, une reconstitution de l'habitat naturel des ours polaires susceptible d'abriter de trois à cinq plantigrades d'ici 2017, selon le Washington Post.

Reste un obstacle de taille: arriver à y amener des ours, sachant que la loi aux Etats-Unis interdit d'en importer sur le sol américain.

La proposition doit être examinée par les autorités chargées de la faune, qui ont autorisé par le passé des importations d'ours polaires mais n'ont guère montré de volonté de changer la législation en la matière.

Selon les projections actuelles, les deux tiers des ours polaires de la planète pourraient disparaître d'ici 2050, poursuit le Washington Post. On compte actuellement 20.000 à 25.000 ours polaires dans le monde, dont 4.700 en Alaska, selon la même source.

Sciences et Avenir 26/02/2012

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Les dernières statistiques publiées par le gouvernement canadien montrent que la population d'ours polaires au Canada serait en hausse, contrairement aux prédictions qui prévoyaient plutôt un déclin.

C'est une bonne nouvelle que vient d'annoncer le Canada. Alors que les populations d'ours polaires ont suscité de nombreuses inquiétude ces dernières années, celles-ci seraient en meilleure forme que ne le prévoyaient les prédictions. C'est du moins ce que révèlent les données d'une enquête menée en aérien à l'ouest de la baie d'Hudson considéré comme l'une des zones les plus à risque, rapporte l'AFP.

Selon les chiffres dévoilées par le gouvernement du Nunavut, 1.013 ours polaires vivaient en août dans cette région du monde alors qu'ils étaient 935 en 2004. Les prévisions établies prévoyaient que la population d'ours serait de 610 d'ici 2011. Un chiffre qui se serait avéré préoccupant dans la mesure où le Canada compte les deux tiers de la population mondiale d'ours polaires.

Toutefois, l'organisme World Wildlife Fund (WWF) a assuré de son côté qu'une saison des glaces plus courte sur la mer a mis en danger la capacité des ours polaires de se nourrir. La population d'ours polaire dans la baie d'Hudson aurait ainsi chuté de plus de 20% depuis les années 1990, si l'on en croit les données publiées par le WWF sur son site et contestées par les chasseurs inuits. Ceux-ci observeraient en effet toujours un grand nombre d'ours polaires.


Maxisciences 08/04/2012

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Une étude américaine révèle que les ours polaires d’Alaska perdent leur fourrure et souffrent actuellement de lésions cutanées. Pour l’heure, les scientifiques ne parviennent pas à expliquer cet étrange phénomène qui semble toucher également les phoques et les morses.

Des ours, des phoques et des morses souffrent actuellement d'un étrange mal en Alaska. C'est ce qu'indique une étude scientifique américaine menée par le U.S. Geological Survey qui évoque notamment de sérieux problèmes de peau. En effet, sur les 33 ours examinés ces deux dernières semaines, neuf d’entre eux perdaient leur fourrure et présentaient des lésions cutanées, a indiqué Tony DeGange, responsable du bureau de biologie au Centre scientifique de l’USGS.

Comme le précise l'Anchorage Daily News, les scientifiques ne connaissent pour le moment ni la cause ni la signification de ces symptômes. Les échantillons de sang et de peau prélevés doivent encore être étudiés.

Toutefois, "notre série de données porte à croire qu’il s’agit d’une situation inhabituelle, mais pas sans précédent", a expliqué Tony DeGange qui souligne que dix des 48 ours examinés par l’équipe en 1998-1999 souffraient des mêmes problèmes. "Nous avons effectué des biopsies en 1999 et nous n’avons pas pu établir un agent déclencheur pour la perte de fourrure à l’époque", a indiqué le responsable du bureau de biologie au Centre scientifique de l’USGS.

"Mais nous avons désormais ces taux de mortalité inexpliqués chez les phoques. Et nous n’avons pas davantage été capables de déterminer ce qui a causé leur mort. Est-ce seulement une coïncidence, ou les deux phénomènes sont-ils reliés? Nous ne le savons pas", a encore ajouté le spécialiste cité par Francesoir.fr.


Maxisciences 10/04/2012

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