La petite zèbre femelle Noni vient de voir le jour au zoo de Planckendael, à mi-chemin entre Bruxelles et Anvers. Elle pèse 30 kg et partage son enclos avec 4 autres zèbres. Ceux-ci appartiennent tous à la famille des zèbres de Grévy, une espèce menacée que le zoo belge tente de protéger.

La famille des zèbres de Grévy du zoo belge de Planckendael s'est agrandie lundi soir d'une petite "Noni". Ce prénom vient d'un patois africain et signifie "don de dieu". C'est en effet ce que représente ce zébron pour l'espèce à laquelle il appartient, la seule à être menacée parmi les espèces de zèbre.

La maman zèbre Betina a mis au monde sans difficulté ce beau bébé femelle de plus de 30 kg, déjà robuste donc. Il faut dire que Betina n'en est pas à son coup d'essai puisque Noni est son quatrième petit. En revanche, le mâle Chris est papa pour la première fois grâce à Noni ! Il joue ainsi parfaitement son rôle de mâle reproducteur, seulement 13 mois après son arrivée au zoo de Planckendael. En plus de ses deux parents, la petite a fait connaissance avec les femelles zèbres Fanny et Asra qui partagent sa savane, à quelques mètres des girafes du zoo.

Les zèbres de Grévy (Equus grevyi) ou zèbres impériaux sont reconnaissables à la finesse et la proximité de leurs rayures, à la longueur et la rondeur de leurs oreilles, ainsi qu'à l'étroitesse de leur tête.

Le terme "Grévy" vient du nom de l'ancien président de la République française Jules Grévy. Ce dernier reçut en cadeau, de la part du roi de Choa, Ménélik II, le premier zèbre de cette famille décrit scientifiquement. La ménagerie du Jardin des plantes de Paris accueillit le zèbre qui, peu habitué au climat, décéda quelques jours plus tard.

Les zèbres issus de cette famille vivent souvent en petits groupes fermés. Contrairement aux autres espèces, le zèbre impérial mâle tient beaucoup à son territoire. Les groupes de femelles et leurs petits traversent ainsi les différents territoires des mâles dominants, tandis que les non dominants forment des groupes de célibataires.

La famille des zèbres de Grévy est actuellement la plus vaste espèce de zèbre, mais également la seule à être menacée. 80% de la population a été décimée en 30 ans seulement. Aujourd'hui, il ne subsiste que 2.500 zèbres impériaux, tous situés dans le sud de l'Éthiopie et au nord du Kenya.

C'est pourquoi le zoo de Planckendael s'est investi dans le programme d'élevage européen de cette espèce et soutient le Marwell Wildlife Conservation Project du Kenya. Ce dernier permet la récolte d'informations sur les déplacements des zèbres grâce à des colliers transmetteurs. L'objectif final est de mettre sur pied un plan de gestion et de conservation de l'espèce sur la durée.

Les stries présentes sur l'arrière-train des zèbres constituent l'équivalent de nos empreintes digitales. Le dessin qu'elles forment est en effet spécifique à chaque zèbre.

Plusieurs hypothèses expliquent la raison d'être de ces stries. Tout d'abord, elles pourraient servir de camouflage afin de protéger les zèbres de leurs prédateurs. Les lions, par exemple, ne distinguent pas les couleurs et pourraient ne pas voir les stries des zèbres cachés dans les hautes herbes de la savane. De la même manière, lorsque les zèbres se déplacent côte à côte, il semble difficile pour un lion de les distinguer les uns des autres. Une autre théorie indique que l'alternance de noir et de blanc perturbent les mouches tsétsé et les taons qui s'éloignent naturellement des animaux zébrés.

La petite Noni devrait donc être tranquille : ni lions ni insectes ne viendront la déranger. Mais sera-t-elle aussi têtue et fougueuse que son espèce l'y prédispose? Vous pouvez le découvrir dès aujourd'hui dans l'enclos des zèbres du zoo de Planckendael, en face du village africain.




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Maxisciences 23/08/2012

La petite Nangwa est le premier panda roux né au zoo de Planckendael. Découvert seulement plusieurs semaines après sa naissance, le bébé s'est déjà risqué hors du nid avec sa maman Lolita et son papa Fernando.

Le premier panda roux né au zoo Planckendael s'appelle Nangwa. Il s'agit également du premier petit de Lolita et Fernando, le couple de panda roux reproducteur du zoo. Dès sa naissance, Nangwa s'est montré très coquin puisque les responsables du zoo ont mis plusieurs jours à se rendre compte que le petit était né ! On pense qu'il aurait vu le jour autour du 10 juin et serait resté caché trois semaines dans son nid. Comme les bébés pandas naissent aveugles et sourds, il était très difficile de le trouver.

La santé du petit a pu être contrôlée par le docteur Francis. Ce dernier lui a mis une puce et a déterminé qu'il s'agit d'une femelle. Les soigneurs ont ensuite baptisé le bébé panda du nom de Nangwa, qui signifie "apparition" en tibétain. Deux semaines après cette visite médicale, la petite femelle panda a pu sortir du nid avec sa maman.

Depuis mardi, elle découvre ainsi son nouvel environnement et peut être admirée par les visiteurs du zoo. Lolita, comme toutes les mamans pandas, balade son bébé d'un nid à l'autre afin de tromper les prédateurs. Pour cela, elle dispose de sept boîtes nichoirs, dont quatre en sous-sol et une dans la cime d'un arbre.

Néanmoins, Nangwa ne pourra quitter le nid toute seule que lorsqu'elle aura atteint l'âge de trois mois. À cinq mois, elle pourra enfin arrêter le lait maternel et passera à la nourriture solide. Les pandas roux sont à la fois des carnassiers et des végétariens. Ils se nourrissent principalement de bambou frais moulés avec leurs dents acérées. Mais au zoo de Planckendael, les mammifères roux reçoivent un cake spécial contenant tous les minéraux et nutriments qui leur sont nécessaires.

Le panda roux vit habituellement en Asie, au Népal, au Tibet, au nord de la Birmanie et dans certaines provinces chinoises de l'Ouest comme le Yunnan. Ces animaux sont des ailurinés et non des ours, contrairement aux pandas géants noirs et blancs. Leur parenté reste cependant relativement obscure.

Certains scientifiques pensent qu'ils seraient proches des belettes et des ratons-laveurs. Le panda roux constitue une espèce menacée et fait partie de la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sa disparition lente est principalement due à la déforestation de son territoire par les sociétés de bois de chauffage. La fourrure des pandas roux attire également beaucoup de chasseurs.




Photo : Planckendael


La petite femelle panda est restée cachée les premiers jours ayant suivis sa naissance Photo : Planckendael


Maxisciences 30/08/2012

Le zoo de Planckendael situé en Belgique a annoncé qu'un petit koala venait tout juste de sortir de la poche de sa mère. Les équipes attendent de connaitre son sexe pour le baptiser.

"Le groupe des koalas de Planckendael compte un pensionnaire supplémentaire !". C'est l'heureuse annonce que vient tout juste de faire en ce début d'année le zoo belge de Planckendael qui participe depuis plusieurs années au programme d'élevage international de cette espèce menacée. En vérité, le petit est né en juin 2012 mais il a passé les six derniers mois à terminer son développement dans la poche de sa mère, la femelle Guwara.

"Après sa naissance, un koala a une fameuse course d’obstacles à accomplir. Comme les autres marsupiaux, il naît après 34 jours de gestation dans un état de sous-développement. Le minikoala mesure alors deux centimètres, pas plus qu’un haricot. Il est nu, chauve et rose et doit atteindre la poche marsupiale. Il s’accroche alors fermement au téton de sa maman et peut en toute sécurité et chaleur se développer en un koala version mini", explique le zoo dans un communiqué. Âgé d'un peu plus de 6 mois, le bébé vient ainsi tout juste de sortir de la poche de sa mère et s'en échappe maintenant régulièrement.

Il s'agit du huitième koala pour Planckendael mais les équipes ignorent encore son sexe. Il faudra donc attendre avant de connaitre son nom qui commencera forcément par un N et sera d'origine aborigène. Les koalas étant des animaux timides et sensibles au stress, les équipes prennent leur temps avant d'examiner le nouveau venu qui semble pour l'heure en bonne santé.

Après leur sortie de la poche, les bébés "commencent à manger une sorte de bouillie. C’est une déjection que la maman produit spécialement pour son petit. La bouillie contient des bactéries qui facilitent la digestion de l’eucalyptus. De cette manière, le passage vers de vraies feuilles d’eucalyptus", indique le parc, est facilité. Un élément important puisque les koalas adultes ne mangent que de l'eucalyptus et sont même très exigeants. "Ils n’acceptent qu’une centaine des 800 espèces répertoriées".

Aujourd'hui, le koala est menacé dans plusieurs régions d'Australie notamment à cause de la disparition des bois d'eucalyptus. Mais ils sont aussi victimes de chasse visant leur fourrure, d'attaques de chiens et de maladies. Récemment, le koala a été officiellement reconnu comme espèce menacée dans certaines régions australiennes. Cependant, dans d'autres, les koalas sont encore considérés comme trop nombreux.






Maxisciences 02/01/2013