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Bouches-du-Rhône : un incendie ravage des centaines d'hectares

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Un incendie alimenté par un fort mistral qui mobilisait dimanche plus de 500 pompiers autour de la commune d'Orgon (Bouche-du-Rhône) était en passe d'être maîtrisé en fin d'après-midi, a-t-on appris auprès des pompiers et de la préfecture. "À 17 h 30, la progression du feu d'Orgon, qui a démarré ce matin vers 2 h 30, a été stoppée dans l'axe du vent", a indiqué Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) dans un communiqué.


Photo : Pierre Andrieu / AFP

Le Sdis souligne toutefois que les pompiers continuent à lutter contre le feu sur ses flancs droit et gauche. L'incendie, qui a pris pour des raisons encore inconnues sur le sommet d'une crête dans une zone de barres rocheuses, a parcouru au moins 400 hectares de végétation, en brûlant 350 et détruisant deux maisons, sans faire de blessés. Les deux maisons détruites se situent sur la commune de Sénas.

Le feu s'est en effet propagé sur des terrains dépendant des communes d'Orgon, de Sénas et d'Eyguières. Après avoir brûlé des zones de garrigue et de pinède, il a atteint des terres agricoles. "Nous avons eu affaire à des sautes de vent qui ont conduit à des départs de feu sur des terrains agricoles", a expliqué Gilles Barsacq, secrétaire général pour les affaires régionales auprès de la préfecture de Provence-Alpes-Côte d'Azur, présent sur place. Le sinistre a également nécessité l'évacuation d'un camping, menée de manière préventive vers 3 heures du matin. Les 70 vacanciers, qui ont quitté les lieux sous une pluie de cendres, ont été hébergés dans un foyer rural. Un important panache de fumée noire se dégageant de la zone de l'incendie était visible à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, et des cendres étaient portées par le vent jusqu'au centre de Marseille.

"Nous avions anticipé de grandes difficultés pour cette journée, avec une végétation très desséchée et une montée du vent pendant la nuit", a souligné M. Barsacq, faisant état d'une "énorme mobilisation de moyens" pour tenter de maîtriser l'incendie. Plus de 500 sapeurs-pompiers et d'importants moyens aériens - sept Canadair, deux Tracker, un avion Dash et deux hélicoptères bombardiers d'eau - étaient engagés dimanche après-midi dans la lutte contre le feu. Le nombre de pompiers devait être porté à 700 au cours de la soirée grâce à l'arrivée de colonnes de l'Hérault et de Rhône-Alpes. Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans l'après-midi avoir "décidé d'engager des colonnes de renfort supplémentaires provenant de plusieurs départements de la région Rhône-Alpes (plus de 200 hommes et 40 véhicules) pour lutter contre ce feu".

Le ministère a indiqué que "l'ensemble des départements de l'arc méditerranéen (était) depuis samedi soir en niveau d'alerte maximale" et que trois autres feux qui avaient éclaté dans la nuit dans les Bouches-du-Rhône ont été maîtrisés. Le mistral, qui soufflait en rafales à plus de 70 km/h pendant la journée dans la zone d'Orgon, devait faiblir au cours de la soirée, selon Météo-France. Cet incendie est le plus important connu par le sud-est de la France au cours de l'été et le deuxième plus important de tout le pays. Il est uniquement devancé par l'incendie qui a détruit plus de 650 hectares de pins à Lacanau (Gironde).

Le 22 juillet, un feu avait brûlé 35 hectares de végétation près de Cavaillon (Vaucluse), à seulement quelques kilomètres d'Orgon. Dans la région Paca, le dernier très gros incendie remonte à juillet 2010, lorsqu'un feu d'origine criminelle avait ravagé quelque 900 hectares de végétation autour de Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône).


LE POINT.FR 26/08/2012

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Un garçon de 14 ans, entendu depuis dimanche dans le cadre de l'enquête sur un vaste incendie survenu ce week-end autour d'Orgon (Bouches-du-Rhône), a reconnu avoir allumé le feu et sa garde à vue a été prolongée jusqu'à mardi, a-t-on appris lundi auprès du parquet. Le procureur de la République à Tarascon, Christian Pasta, fera une conférence de presse sur l'affaire mardi, avant ou après le défèrement du mineur, a indiqué le magistrat.

Le suspect, qui fêtera bientôt ses 15 ans est originaire du village. Il avait déjà été mis en examen fin juillet par un juge de Tarascon pour incendie volontaire après une série de départs de feu survenus à Orgon au début de l'été, a-t-on appris de source proche du dossier. Il serait apparenté à un élu local.

La garde à vue du suspect, entendu depuis dimanche après-midi tandis que le feu se propageait sur des centaines d'hectares, attisé par un fort mistral, a été prolongée de 24 heures jusqu'à mardi, "car il y a pas mal d'auditions et de recoupements à faire", a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Les déclarations du garçon doivent notamment être confrontées aux relevés techniques des enquêteurs de la cellule Vulcain, composée de pompiers, de gendarmes et d'agents de l'Office national des forêts, et activée depuis dimanche sur le sinistre.

L'incendie, déclenché dans la nuit de samedi à dimanche dans une zone de barres rocheuses, à proximité du camping d'Orgon, était fixé lundi matin, mais son flanc droit, encore actif, restait sous la surveillance de 700 pompiers, après avoir brûlé plus de 400 hectares de végétation, sur environ 1 000 parcourus, et détruit deux maisons sans faire de blessé.



LE POINT.FR 27/08/2012




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