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Montebourg : "Le nucléaire est une filière d'avenir"

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Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a assuré, dimanche sur BFMTV, que "le nucléaire est une filière d'avenir", tout en reconnaissant qu'il fallait qu'il soit "rééquilibré". "Avec une augmentation continue de la consommation des ménages et industrielle, même en maintenant notre parc de centrales actuel", la question est de savoir "si nous allons continuer à investir", a-t-il indiqué. "Pour ma part, je considère que le nucléaire est une filière d'avenir". Le ministre a reconnu que s'"il ne s'agit pas d'abandonner le nucléaire", il faut le "rééquilibrer".

Interrogé sur les promesses du candidat François Hollande de réduire le nucléaire en France, Arnaud Montebourg a affirmé que "la réduction (du nucléaire) se conjugue dans une équation à deux chiffres : la quantité de ce que l'on consomme chaque année, qui augmente, et l'offre".

"Nous avons besoin d'énergie et pas trop chère", a-t-il dit, et "la France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires, NDLR) qui lui a permis de bâtir son industrie".

Grâce au nucléaire, l'industrie française a pu "passer les épreuves, y compris les chocs pétroliers, la crise...", a-t-il ajouté, "c'est une énergie abordable". "Notre choix d'avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique", a-t-il insisté, rappelant que plusieurs pays européens revenaient vers le nucléaire, "même le Royaume-Uni, droite gauche confondues". "Nous participerons aux appels d'offres", a-t-il assuré.


LE POINT.FR 26/08/2012

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Manuel Valls a soutenu lundi son collègue du gouvernement Arnaud Montebourg en assurant comme lui que l'énergie nucléaire est "incontestablement" et "évidemment" une filière d'avenir.

Interrogé par Europe 1 sur la phrase pro-nucléaire lancée la veille par le ministre du Redressement productif, le responsable de l'Intérieur est allé dans son sens: "C'est une filière d'avenir, incontestablement".

Il a rappelé cependant les engagements de François Hollande "de réduire la part du nucléaire, à l'horizon 2025", dans le mix énergétique.

"Nous avons besoin de nucléaire, même si on réduit, dans la décennie qui vient, sa part. Nous avons besoin de renouveler nos centrales nucléaires, ses différentes filières", a dit M. Valls.


"Evidemment, le nucléaire est une filière d'avenir, mais ces débats auront lieu au sein du gouvernement et puis dans le cadre de la conférence environnementale que ma collègue Delphine Batho", chargée de l'Ecologie, "va animer", a-t-il relevé.

La centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France, "sera fermée au cours de ce quinquennat, tel que cela avait été annoncé par François Hollande pendant la campagne, et en même temps en reconvertissant ce site", a encore dit M. Valls.

La position pro-nucléaire exprimée dimanche sur BFMTV par M. Montebourg a choqué au sein d'EELV, parti partenaire du gouvernement partisan d'une sortie de cette filière.



SCIENCES ET AVENIR 27/08/2012

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La querelle nucléaire qui avait envenimé les rapports entre socialistes et écologistes au début de la campagne présidentielle a été rallumée par Arnaud Montebourg alors qu'il saluait une filière "d'avenir", là où EELV dénonce une menaçante technique du passé. Par une petite phrase lancée sur BFMTV - "Pour ma part, je considère que le nucléaire est une filière d'avenir" -, le ministre du Redressement productif a fait renaître les craintes et les colères des "écolos".

Arnaud Montebourg n'a pourtant pas dévié de la ligne tracée par François Hollande : on ne supprime pas cette filière, mais, à l'horizon 2025, on diminue de 75 à 50 % sa part dans l'électricité produite. Le candidat socialiste à l'Élysée évoquait d'ailleurs explicitement dans ses 60 engagements la poursuite de "la modernisation de notre industrie nucléaire" ainsi que le maintien de "l'indépendance de la France tout en diversifiant nos sources d'énergie".

Mais la formulation du ministre socialiste, déjà dans le viseur des écolos qui le soupçonnent de s'intéresser aux honnis gaz de schiste, a heurté à Europe Écologie-Les Verts. Car, comme l'avait expliqué en novembre leur candidate à l'Élysée Eva Joly, l'opposition au nucléaire "est dans l'ADN" des Verts. "Provocation", a donc tonné le député-maire de Bègles Noël Mamère.

EELV, qui compte deux ministres au gouvernement, a d'abord voulu voir dans la bouche de Montebourg des "propos isolés". "Nos interlocuteurs restent le Premier ministre, le président de la République et le PS", a réagi dimanche soir Jean-Philippe Magnen, porte-parole du parti écologiste. "Nous nous en tenons à la parole de François Hollande", a renchéri lundi François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale.

Jean-Marc Ayrault est précisément l'invité de France 2 lundi soir, l'occasion d'apporter son éclairage ou son arbitrage. Lundi matin, David Assouline, porte-parole du PS, s'efforçait de voir dans la formule montebourgeoise l'expression d'un "sentiment personnel" sans "conséquence concrète". "Chaque personnalité a ses mots. (...) Il n'y a rien de nouveau dans la politique énergétique du PS, et en particulier dans la feuille de route défendue par le président de la République", a-t-il répété dans l'après-midi. Claude Bartolone, président socialiste de l'Assemblée, risquait une explication de texte un rien paradoxale : c'est une filière d'avenir, puisqu'on va démanteler des centrales et que cela créera des emplois.

Mais quelques minutes plus tard, un autre membre important du gouvernement, Manuel Valls, apportait tout son soutien à son collègue chargé de l'Industrie. La filière nucléaire est "incontestablement" et "évidemment" une filière d'avenir, a lancé le ministre de l'Intérieur, pas spécialement en odeur de sainteté parmi les écologistes, dont certains voient en lui la gauche "blindée".

Cette dispute naissante rappelle celle qui avait flambé à l'automne entre socialistes et écologistes, autour du rythme de la transition écologique, avec une concentration sur le "Mox", combustible composite (uranium et plutonium). Dans l'accord entre les deux formations atteint non sans douleur, un paragraphe prévoyant une "reconversion" de cette filière avait disparu, puis était réapparu inchangé. Qu'en pense Cécile Duflot, ministre et écologiste ?


La ministre du Logement a estimé lundi, au cours d'une conférence de presse, qu'en ce qui concerne la politique nucléaire de la France, "l'essentiel, ce sont les actes", et donc de faire baisser la production d'électricité d'origine nucléaire de 75 à 50 % du total. Interrogée sur les déclarations d'Arnaud Montebourg, Cécile Duflot a affirmé au cours d'une conférence de presse que l'important était l'engagement autour duquel la coalition gouvernementale s'était bâtie. "Cet accord sera tenu. Les engagements du président de la République valent pour tout le monde", a relevé Cécile Duflot, sans jamais citer le nom d'Arnaud Montebourg.

D'une manière plus générale, ce dossier - comme celui de la ratification du traité européen, qui divise à EELV - pose la question du degré d'autonomie - ou de solidarité - des partenaires des socialistes.


LE POINT.FR 27/08/2012
LE POINT.FR 27/08/2012

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Suite aux différentes déclarations faites par des membres du gouvernement et de sa majorité, présentant la filière électro-nucléaire comme « une filière d’avenir » le WWF France souhaite rappeler que l’audit de la Cour des Comptes – dont il fut à l’initiative – a clairement démontré que le coût économique et financier de cette filière était largement sous-estimé. Les consommateurs vont en faire amèrement le constat dans les prochaines années.

Pour Serge Orru, Directeur général, de la première organisation environnementale française : « Une filière du 20ème siècle qui n’a devant elle que 40 ans de ressources n’est définitivement pas une filière d’avenir. Les seules filières d’avenir créatrices d’emplois non délocalisables sont l’efficacité énergétique et les renouvelables. Plus que jamais, nous avons besoin d’une vraie vision économique de l’énergie qui mette la compétitivité du monde économique et la sécurité des citoyens au centre de ses préoccupations. ».




WWF 27/08/2012

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Jean-Marc Ayrault a rappelé à l'ordre lundi le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg qui a provoqué la colère des alliés écologistes du Parti socialiste en déclarant que le nucléaire était une "filière d'avenir". Deux personnalités du PS, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, avaient approuvé dans la journée la position d'Arnaud Montebourg, qui est élu d'une région, la Bourgogne, où les équipementiers du secteur nucléaire emploient 12.000 personnes.

Invité sur France 2, le Premier ministre a démenti tout changement de cap. "J'ai parlé avec Arnaud Montebourg et la position du gouvernement, elle est très claire : ce sont les engagements que le président de la République a pris devant les Français, c'est le mix énergétique", a-t-il dit.

Jean-Marc Ayrault a rappelé qu'il s'agissait de faire passer d'ici 2025 la part de l'électricité produite par le nucléaire "de 75 % à 50 %" en développant les économies d'énergie et les énergies renouvelables.

Prié de dire s'il avait recadré Arnaud Montebourg, le Premier ministre a répondu : "Je lui ai rappelé la position du gouvernement, il en est parfaitement convenu." Jean-Marc Ayrault a cependant souligné que le ministre du Redressement productif avait voulu évoquer la part de 50 % du nucléaire qui resterait après 2025.

Dans le cadre des élections législatives de juin dernier, le Parti socialiste et EELV ont signé un accord qui prévoyait, entre autres, la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité française. Les écologistes ont deux ministres au gouvernement.

Dans la matinée, Manuel Valls avait estimé sur Europe 1 que le nucléaire est "une filière d'avenir, incontestablement", tout en rappelant les engagements de François Hollande en matière de réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 % à 50 % d'ici à 2025. Manuel Valls a également réaffirmé que la centrale alsacienne de Fessenheim serait fermée au cours du quinquennat. "Il y a besoin de renouveler nos centrales nucléaires, ses différentes filières", a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que des débats sur le sujet auraient lieu au sein du gouvernement et dans le cadre de la conférence environnementale, en septembre.

Le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a également défendu les propos d'Arnaud Montebourg, estimant qu'ils étaient une "évidence", en raison notamment des démantèlements de centrales à venir. Que le nucléaire soit une filière d'avenir, "c'est une évidence, à partir du moment où l'annonce qui a été faite par le président de la République c'est de dire 50 % dans le cadre du mix énergétique en 2025", a-t-il dit sur RTL. "Il faut que toutes les centrales qui seront encore en place pour assurer ce 50 % d'énergie d'origine nucléaire en 2025 soient à la pointe du progrès", a-t-il ajouté.

Réagissant aux propos d'Arnaud Montebourg, le député écologiste de Gironde Noël Mamère a parlé de "nouvelle provocation" et dénoncé une "entorse très sérieuse" à l'accord entre le PS et EELV, appelant le ministre à "revoir sa copie", et le Premier ministre à démentir ses propos.

Mais certains dirigeants d'Europe Écologie-Les Verts ont voulu cependant y voir des propos "isolés". "Ce n'est pas le gouvernement qui s'est exprimé hier, c'est un ministre qui a donné son point de vue personnel", a estimé lundi sur i>télé François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale. "Nous savons depuis toujours qu'Arnaud Montebourg a toujours été un pro-nucléaire de choc (...) c'est pour ça que nous ne donnons pas plus d'importance que cela à ses propos qui sont quand même très isolés, qui n'ont jamais été repris au sein du gouvernement", a-t-il ajouté.

Pour Yannick Jadot, député européen d'EELV, "les propos de Manuel Valls ou d'Arnaud Montebourg sont en contradiction avec les engagements" de François Hollande sur la réduction de la part du nucléaire dans la consommation d'électricité.


LE POINT.FR 28/08/2012

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La politique de la France sur le nucléaire est "claire, cohérente et solide", a affirmé la ministre de l'Ecologie Delphine Batho mercredi sur RMC Info/BFM TV, regrettant la "polémique inutile" suscitée par les propos d'Arnaud Montebourg (Redressement productif).

"La politique de la France en matière d'énergie est claire, cohérente, solide. C'est la complémentarité entre les énergies renouvelables que nous voulons massivement développer et le nucléaire dont nous continuerons d'avoir durablement besoin", a-t-elle déclaré.

La ministre a assuré que l'Etat allait continuer à investir dans le nucléaire, "ne serait-ce que dans le démantèlement". "C'est une filière industrielle qui a un avenir, les énergies d'avenir ce sont les énergies renouvelables", a-t-elle ajouté, regrettant une "polémique inutile".

Sur le gaz de schiste, Mme Batho a réaffirmé que la "fracturation hydraulique demeure et demeurera interdite", rappelant que c'était aujourd'hui "la seule technique" d'exploitation existante. Si une autre technique était mise au point, "on aurait un débat", a-t-elle précisé.

La ministre de l'Ecologie s'est en outre déclarée favorable au projet de nouvel aéroport à Nantes, sujet de discorde au sein de la majorité, estimant qu'il s'agit d'une "infrastructure dont nous aurons besoin".

Interrogée sur les divergences entre socialistes et écologistes, Mme Batho a admis qu'il y avait des "différences" mais a estimé que c'était "une richesse".

"Je ne crois pas que ce soit un problème. Je pense que la diversité de la majorité est nécessaire dans la mesure où on veille à la cohérence d'ensemble de l'action gouvernementale", a-t-elle ajouté.




SCIENCES ET AVENIR 29/08/2012

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