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Maladies du chien - prévention vaccin

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Généralités


Les maladies du chien sont nombreuses et il est impossible d'en faire un lexique complet. Nous allons, dans un premier temps, évoquer les principales maladies pour lesquelles il existe un vaccin. Ensuite, au fur et à mesure des publications et de mes lectures, d'autres pathologies viendront compléter cette partie réservée à nos amis canidés...

Il est bien entendu, entre vous et nous, que les renseignements que vous trouverez ici ne remplaceront jamais ceux qui vous seront fournis par votre vétérinaire. En effet, seul un vétérinaire peut, en présence de votre chien, poser un diagnostic précis et prendre les mesures qui s’imposent. Pour poser le diagnostic, il peut être nécessaire de procéder à des analyses (sang, urine…), faire des radios, échographies ou autres examens qui pourraient être jugés nécessaires.

Ce que d’ores et déjà vous devez savoir, c’est la température normale d’un chien. La température rectale normale est de 38°C (ou 101° Farenheit). En été elle peut être considérée comme acceptable jusqu'à 39°C (ou 102° Farenheit). Il est des cas ou toute autre indication (au-dessus ou en-dessous), doit vous conduire sans tarder à consulter un vétérinaire, surtout si des troubles (ou symptômes) viennent s'ajouter. Il vaut mieux consulter un vétérinaire (même par téléphone pour demander conseil), que d'agir trop tard!!!

Un chien en bonne santé a la truffe humide et fraîche, un regard vif, le poil brillant et sa température est normale.

Un ventre ballonné, une boîterie, des vomissements, des écoulements au niveau des yeux et du nez (sauf pour les races prédisposées), un poil terne (avec ou sans pellicules), un poil cassant, une perte de poils en-dehors des mues saisonnières, un manque d’appétit ou au contraire un appétit supérieur à la norme habituelle, démangeaisons, diarrhée ou au contraire constipation, des oreilles sales (avec ou sans odeur), une mauvaise haleine (ou pire qu’à l’accoutumée), sont des indicateurs auxquels vous devez prêter attention. Il peut s’agir de parasites, internes ou externes, comme il se peut que ce soit le début de quelque chose de plus sérieux ! Pensez à noter tous les symptômes associés et le comportement de votre protégé : abattement, excitation ou prostration. Cela peut être un indicateur précieux pour aider votre vétérinaire à poser un diagnostic rapide…

Toujours penser qu'une action rapide sera moins coûteuse qu'attendre une éventuelle rémission des symptômes. Souvent, pour ne pas dire la plupart du temps, plus un traitement est entrepris tôt (quand c'est nécessaire), moins il sera long et plus vite votre chien se rétablira.

Pensez aussi que certains vaccins sont indispensables pour protéger votre compagnon à 4 pattes de certaines maladies... Il serait dommage, vous en conviendrez, que faute de ces vaccins vous ayez à déplorer la perte d'un être cher... Là encore, c'est votre vétérinaire qui fixera le calendrier des vaccinations et vous conseillera en fonction du mode de son mode de vie, de son âge et de son état de santé...

Rappel : Il est conseillé de vermifuger votre chien 1 à 2 semaines avant chaque vaccination, pour une efficacité maximale. Dans le cas d'un chien âgé, malade, trop jeune ou d'une chienne en gestation prendre conseil auprès de votre vétérinaire

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La maladie de Carré



Maladie rencontrée plus particulièrement chez les jeunes chiots et dans les élevages, la transmission s'effectue principalement de chien à chien (par contact) : urine, salive etc.... Le virus pénétre par voie nasale (nez) ou oculaire(oeil). D'autres animaux peuvent être atteints par cette maladie, tels que les renards (canidés en règle générale), mais aussi les mustélidés comme belettes, blaireaux, etc...

durée d'incubation: 3 à 7 jours.

Peut évoluer en quelques semaines vers la guérison avec séquelles (tremblements musculaires, épilepsie, émail des dents détruit, pneumonie), sans séquelles ou vers la mort.

Symptômes : trés variés et variables dans leur intensité: fièvre, yeux rouges qui coulent, nez idem, toux, vomissement, diarrhée, troubles nerveux, fatigue...

Traitement : aucun de vraiment efficace. Vitamines, couverture antibiotique pour eviter les complications.

Ce virus présente la particularité de s'attaquer indiféremment aux différents organes ou appareils.

- Système nerveux atteint : Risque d'épilepsie, paralysie, méningite.
- Système oculaire : les yeux pleurent ou au contraire ne sont plus irrigués par les larmes.
- Système cutané : Eruption de boutons sur le corps, la truffe peut devenir dure.
- Système digestif : Vomissements, crises de diarrhée aigüe.
- Système respiratoire : Toux, respiration difficile avec écoulement nasal.

Le diagnostic doit être effectué dans les meilleurs délais, l'issue étant rapidement fatale. Dès l'apparition de l'un ou plusieurs de ces symptômes, le chiot (ou chien) doit faire l'objet d'un examen vétérinaire.

Une fois la maladie déclarée, le traitement peut s'avérer rapidement inefficace en raison de la rapidité de l'infection. Si l'animal en réchappe, il peut garder à vie des séquelles (épilepsie le plus souvent).

Le moyen le plus efficace de lutter contre cette maladie est bien sûr la vaccination.
Elle se pratique dès l'àge de 7/8 semaines, avec rappel tous les 2 ans. Le rappel peut être annuel selon votre région. Il est recommandé de vacciner également les chiens âgés.

A noter : Cette maladie fait partie de la liste des vices rédhibitoires chez le chien (loi du 22/06/89). Une certificat de suspicion doit être rédigé par le vétérinaire dans les 8 jours suivant l'achat, pour bénéficier du délai fixé à 30 jours.


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LA PARVOVIROSE



La parvovirose ou gastro-entérite hémorragique est une maladie virale très contagieuse particulièrement grave et malheureusement fréquente. Elle est surtout dangereuse chez le chiot ainsi que pour les chiens adultes non vaccinés. Elle se caractérise notamment par l'apparition de vomissements et de diarrhées souvent hémorragiques. La transmission peut se faire par voie respiratoire ou buccale : le chien renifle lors de ses promenades les excréments (urines ...) des autres chiens ou en jouant (salive). Il est donc important de ne pas sortir un chiot tant qu'il n'est pas vacciné... Il semblerait que certaines races soient plus sensibles que d'autres, notamment les Rottweillers !

La cause de cette maladie est due à un parvovirus. Il est extrêmement résistant à la lumière, à la chaleur, à la plupart des détergents et même à l'alcool. Il peut vivre de plusieurs semaines à plusieurs mois à l'air libre à température ambiante. Il existe de multiples souches de ce virus car il peut subir de nombreuses mutations.

Incubation : de 3 à 4 jours voire plusieurs semaines.
Quand guérison il y a, elle survient en général dans les 5 à 7 jours avec des soins adaptés et précoces.

Symptomes : Apathie (prostration), vomissements, diarrhée d'odeur forte avec du sang, évolution trés rapide, guérison rapide quand le cap fatidique est franchi.

Traitement : Aucun efficace à 100% si ce n'est peut être avec les interférons ( (molécule anti virales) qui malheureusement coûtent très cher. Antibiotique de couverture, perfusion (pour limiter la déshydratation), stopper les vomissements. Dans certains cas, les transfusions peuvent améliorer considérablement le pronostic en apportant nutriments et anticorps.

Les chiots à la naissance sont protégés grâce aux anticorps de leur mère qui leur sont transmis par l'intermédiaire du colostrum (le premier lait maternel absorbé par le chiot). Cette quantité d'anticorps va diminuer avec le temps jusqu'à être insuffisante vers l'âge de 5 à 6 semaines. C'est à cette époque que le chiot risque le plus la contamination : la protection maternelle est insuffisante et le système de défense du chiot est encore inachevé. Il existe un vaccin spécial qui peut être inocculé dès cet âge si les circonstances l'imposent.

Ce n'est pas parce qu'un chien est adulte qu'il est à l'abri d'une telle maladie s'il n'est pas vacciné et vit en collectivité (chenil, élevage) ou en contact avec un chien malade. Il semblerait que les chiens âgés soient particulièrement sensibles à ce virus.

A savoir : ce virus affecte (diminue) le système immunitaire du chien, le rendant plus sensible à d'autres affections opportunistes, notamment les maladies respiratoires.

Comment se transmet cette maladie ?

La parvovirose canine existe sous deux formes : la forme gastrique et la forme myocardique.

La Parvovirose gastrique : C'est la plus courante. Le chien présente tout d'abord de la fatigue, une perte d'appétit avec ou sans fièvre. Apparaissent des vomissements, diarrhées sanguinolentes, le tout entraînant rapidement une déshydratation, très grave sur un sujet jeune.

La Parvovirose myocardique : Il n'existe malheureusement aucun signe avant-coureur, aucun symptôme décelable et le chien peut mourir subitement.

La prévention prend ici toute son importancedu fait de son efficacité réelle et de la difficulté des traitements allopathiques pour l’enrayer... La première injection se fait le plus souvent à 8 semaines, plus tôt pour les jeunes chiots vivant en collectivité, de 5 à 7 semaines, mais avec un vaccin vivant atténué. Une seconde injection est réalisée un mois plus tard, puis rappel régulier tous les ans.

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Hépatite de Rubarth


Maladie contagieuse due à un virus résistant dans le milieu extérieur, trés fréquente mais passe souvent inaperçue. Les chiens sont le plus souvent affectés dans leur première année de vie, mais les chiens non vaccinés de tout âge sont sensibles à la maladie.

Le virus responsable de l'hépatite de Rubarth appartient à la famille des adénovirus canin de type 1. Cette maladie touche surtout les jeunes chiots. A un stade avancé engendre la destruction des cellules hépatiques, générant une cirrhose. Elle évolue soit sous forme suraigüe, entraînant en quelques heures la mort de très jeunes chiots, soit sous forme aigüe. La contamination se fait essentiellement par les urines des malades ou des porteurs sains. Cette maladie se transmet entre canidés contaminés, par certains parasites comme les poux, et les puces ainsi que par de l’urine contaminées avec le virus.

Incubation : de 4 à 7 jours.

Symptômes : Diminution d’appétit, fièvre, muqueuses pâles, conjonctivite, toux, douleur abdominale, vomissements et diarrhée. Parfois le chien peut présenter une jaunisse. Chez certains chiens, après guérison, survient une opacité cornéenne, connue comme la « kératite bleue », qui se résout ensuite. De temps en temps la maladie est si grave qu’elle entraîne subitement la mort avant qu’aucun signe n’ait pu se développer.

Traitement : Il n’existe pas de traitement médical spécifique.


Les principaux signes cliniques sont ceux d'une atteinte hépatique sévère (forte fièvre, douleur abdominale et coloration des muqueuses rouges orangées) et d'une complication oculaire : opacification bleutée de la cornée.

La protection conférée par la vaccination est de longue durée ; de ce fait, la maladie est de moins en moins rencontrée.

Seule la vaccination, généralement associée au vaccin contre la maladie de Carré et la parvovirose, assure une prévention efficace. Le vaccin se fait à partir de sept semaines en 2 injections à un mois d'intervalle. Le premier rappel a lieu au bout d'un an, les rappels suivants sont pratiqués tous les ans ou tous les deux ans en fonction du risque.

A noter : Sur le plan juridique (en droit français et belge), le diagnostic de cette maladie dans les délais légaux permet d'intenter une action en vice rédhibitoire.

Sources : laboratoires Merial, Wikipedia

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LA PIROPLASMOSE



Maladie parasitaire due à un parasite qui s'appelle le piroplasme. Elle ressemble beaucoup au paludisme chez l'homme. Le piroplasme est transmis au chien par la la tique. Les chiens de chasse, ou vivant en extérieur, sont les victimes les plus courantes de cette maladie qui n'est pas contagieuse.

Incubation : quelques jours. Le piroplasme se multiplie dans les globules rouges et les fait éclater, provoquant une anémie. Les reins et le foie se retrouvent également intoxiqués par les déchets des globules rouges.


Symptômes (forme classique) : Abattement, fièvre, urines colorées brun/rouille voire rouge sang, perte d'appétit, vomissements. Le décès intervient dans les jours qui suivent le plus souvent par blocage des reins ou destruction massive des globules rouges.
Le chien est apathique, prostré, et refuse généralement la nourriture. Il a des crises de vomissement et est pris de fortes fièvres. Ses mixions (urine) sont d’un rouge orangé ou marron foncé.

Il existe de nombreuses formes atypiques qui rendent le diagnostic difficile.

Traitement: imidocard 4mg/kg de poids vif. Nécessité absolue de consulter un vétérinaire praticien qui évaluera les dégâts (reins surtout ) et adaptera le traitement en conséquence. Une tranfusion pourra être nécessaire. Une piroplasmose traitée précocément guérit en général correctement sans séquelles notables.

Selon le stade d’évolution de l’affection, le vétérinaire agira par injections (douloureuses, souvent accompagnées de vomissements) ou perfusions, voire par transfusions pour pallier à la destruction des globules rouges. Même si le traitement se montre efficace, à condition de le démarrer rapidement, les complications sont souvent néfastes Il est impératif d'agir dès l'apparition des symptômes décrits ci-dessus.

Prévention : Les anti-parasitaires. C'est le meilleur moyen de prévenir la piroplasmose est d’empêcher la tique de piquer. Il faut donc choisir un anti-parasitaire efficace, comme certains colliers, les pulvérisateurs ou encore la pipette qui permet une répartition totale du produit sur le corps de l’animal. L’anti-parasitaire doit être utilisé pendant les périodes à risques, printemps et automne, même sur les animaux vaccinés.

Il existe un vaccin contre cette redoutable maladie: première injection vers 5-6 mois d'âge, rappel un mois après,puis tous les ans. La vaccination si elle hautement recommandée dans les régions à risque n'est pas une garantie absolue. Le vaccin actuellement utilisé est surtout efficace sur les jeunes chiens n’ayant jamais été contaminé. Pour les adultes, il n’est malheureusement pas totalement efficace.

Dans les zones à risques il est impératif de continuer à protéger le chien en le traitant systématiquement et régulièrement avec des produits anti-tiques. Là encore, c'est votre vétérinaire qui sera mieux à même de vous conseiller pour choisir, selon le contexte, les meilleures solutions.



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LA MALADIE DE LYME

ou Borréliose

Bien que la transmission directe de chien soit possible, elle est le plus souvent due à une bactérie transmise par les tiques (Borrelia burgdorferi).  On la rencontre un peu partout en France mais peut-être davantage dans les régions Nord-Est. Cette maladie est commune à un grand nombre de mammifères dont l'homme !

Incubation: parfois plusieurs mois.

Symptômes: fièvre, fatigue, perte d'appétit, articulations parfois chaudes et gonflées. d'où douleurs articulaires ou musculaires lors des déplacements du chien. Dans certains cas, insuffisance rénale ou cardiaque, troubles nerveux, avec crises non régulières, ce qui augmente la difficulté du diagnostic.

Traitement:  antibiotique type doxycycline pendant 20 jours.

Il existe en France désormais un vaccin. Ne pas oublier de traiter contre les tiques, systématiquement, même les chiens vaccinés. de limiter les tiques: traitement systématique des chiens.

Le diagnostic est assez difficile car tous les chiens atteints ne présentent pas de symptômes et ces derniers peuvent se présenter jusqu'à plusieurs mois après l'inoculation de la bactérie par la tique.


Prévention : Le meilleur moyen de lutter contre cette maladie est bien sûr la protection contre les tiques et l'examen systématique du chien après les sorties, notamment dans les bois, broussailles ou hautes herbes...


Source : Mon chien, Wikipedia,

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Leptospirose


Grave maladie due à une bactérie : la Leptospira. Vit principalement dans les lieux humides, eaux stagnantes ou terrains humides. Les endroits fréquentés par les rats et autres rongeurs, porteurs sains de la maladie, sont les sources privilégiées de contamination, que ce soit par voie orale (eau) ou percutanée (morsure). Cette affection touche principalement chez le chien, plus rarement d'autres animaux bien qu'elle soit également transmissible à l'homme. Prudence donc au contact d'un chien atteint de leptospirose. Parfois appelée maladie du rat...Cette maladie a été découverte dans la plupart des pays. Et on a récemment constaté une forte augmentation du nombre de cas signalés.

Incubation : quelques jours.

Symptômes : forte fièvre, une fatigue extrême, une soif importante et parfois des vomissements. Peut toucher le coeur, les reins, le cerveau, l'oeil... En fin d'évolution apparition d'une couleur jaune orangée de l'oeil, de la bouche et de la peau. La mort survient plus ou moins rapidement...

Traitement : le traitement est difficile (dans la plupart des cas, le pronostic vital est engagé), pénicilline G 50000 UI/kg de poids vif 3 fois par jour pendant 10 jours. Pronostic toujours réservé.


Il existe plusieurs formes de cette affection :

- Insuffisance rénale aigüe (Néphrite) : l'animal boit beaucoup, urine très peu. Le cas est fatal pour l'animal sous 2 semaines.

- Ictère (cas ictéro-hémorragique) : insuffisance rénale avec trouble de la coagulation ; les muqueuses sont de couleur jaune. Cas fatal en quelques jours.

- Gastro-entérite hémorragique : Le chien a des selles très foncées, il vomit et urine très peu. Cas fatal en 48 heures.

Des analyses sanguines sont nécessaires pour diagnostiquer cette maladie. Cependant, en raison de son évolution rapide elles doivent être pratiquées dès la première alerte.

Le traitement est établi à l'aide d'antibiotiques et de perfusions. Malheureusement, cette affection est fatale à l'animal dans le plus grand nombre de cas, ou laisse de graves séquelles notamment au niveau rénal.

Prévention : il existe un vaccin, efficace contre les 2 variétés de bactéries les plus fréquentes. Primo-vaccination à partir de l'âge de 3 mois (parfois 2 mois), puis rappel annuel ou semestriel selon les risques encourus par l'activité du chien (notamment les chiens de chasse et de berger).




Source : Mon chien, wikipedia, dogstory

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LA LEISHMANIOSE


La leishmaniose est une maladie grave pour le chien, souvent mortelle. Elle est due à un protozoaire parasite, Leishmania infantum transmis par le phlébotome (sorte de moustique). Se rencontre surtout dans le sud de la France mais tendrait à remonter vers le Nord...



En France, cette maladie est plus connue en région Provence/Alpes-Côte d'Azur et dans le Languedoc Roussillon. En Europe, l'Espagne, le Portugal, Malte, l'Italie et la Grèce sont touchés. Elle est également présente en Afrique du Nord (Egypte, Tunisie, Maroc, Algérie...), au Moyen Orient, en  Amérique centrale et Amérique du Sud où le Brésil est particulièrement touché. Pour que la maladie affecte une région, il faut réunir le parasite (Leishmania), le vecteur (le phlébotome) et le réservoir (hôtes vertébrés tels le chien, le renard, le bétail, l'homme...).

Le phlébotome ou " mouche des sables ", est un insecte de 2 à 3 mm et ne possède qu'une paire d'ailes. Leur particularité la plus frappante est qu'ils volent en silence, et avant chaque piqûre ils sautillent sur leur proie. Il est surtout actif au printemps et en été et à certaines heures de la journée, surtout à l'aube et à la tombée de la nuit. C'est la femelle qui transmet la maladie car elle effectue un repas de sang nécessaire au développement de ses oeufs. Elle se contamine si elle prélève ce sang sur un animal malade. Elle ingurgite alors des parasites qui se multiplient ensuite dans son tube digestif puis migrent vers ses glandes salivaires. Au bout de quelques jours, le phlébotome peut donc contaminer un autre animal. Lorsque le phlébotome pique à nouveau, il inocule le parasite, qui se multiplie dans des cellules du chien appelées macrophages cutanés. Leur nombre augmente tellement qu'il fait éclater cette cellule ce qui libère de nouveaux parasites. Ils se propagent alors dans la peau, le foie, la moelle osseuse, les yeux...

Incubation : peut être très longue, jusqu'à 2 ans... Suite à une piqûre, on peut parfois observer, une sorte de bouton situé, le plus souvent sur des zones avec peu de poils, sur la truffe ou les oreilles par exemple. La lésion disparaît lentement pendant que les parasites diffusent dans les organes internes du chien. Pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, il peut n'y avoir ensuite aucun symptôme. Puis la maladie se déclare.

Symptômes : perte de poils autour des yeux et de la truffe, dépilations qui peuvent s'étendre. Apparition de croûtes, épaississement de la peau qui devient grisâtre, présence de nombreuses pellicules. Ulcères, notamment sur les parties en contact avec le sol. Les ongles poussent anormalement et les  griffes sont longues et cassantes.

En plus ou séparément : fatigue (apathie), amaigrissement même s'il n'y a pas de perte d'appétit. Anorexie,  Atrophie musculaire (surtout au niveau de la tête, augmentation de la taille des ganglions, fièvre, possible saignements du nez, des yeux, anémie, ulcères buccaux, kératite. Le développement du parasite peut toucher de nombreux organes (foie, rein... etc...). La survenance de graves troubles rénaux sont susceptibles d'entraîner la mort. Tous ces symptômes n'apparaissent pas, tout dépend de la forme de la maladie et sa progression.

Traitement : antimoniate de méglumine par injection et de l'allopurinol par voie orale. Traitement long et beaucoup de chiens rechutent quelques mois après et nécessitent un nouveau traitement.

On peut soutenir le chien à l'aide de médicaments naturels (naturopathie) pour stimuler le système immunitaire.  L'isothérapie (technique dérivée de l'oméopathie) cherchera à se rapprocher le plus possible de la souche pathogène. Tandis que l'homéopathie, la phytothérapie, joueront leur rôle actif sur les symptômes, au cas par cas, en plus de l'allopathie (http://www.naturopattes.eu/.).

Le pronostic est assez bon si le chien présente seulement des lésions cutanées, qui disparaissent en quelques semaines après le début du traitement mais si le chien présente des lésions hépatiques ou rénales, il s'assombrit considérablement.

Prévention : est primordiale à bien des égards. Il faut éviter de sortir le chien au crépuscule en pleine période d'activité des phlébotomes et utiliser des produits de type spot-on ou sprays visant à éloigner ces insectes. Il existe des colliers (Scalibor )contenant de la deltamethrine, efficaces six mois et des pipettes (Adventix entre autres) contenant de l'imidaclopride à appliquer sur la peau qu'il faut renouveler tous les quinze jours.

Une prévention à l'homéopathie est également fortement conseillée avec des remèdes qui vont permettre, non pas d'éloigner les phlébotomes, mais de limiter leurs dégâts dans le sang de votre chien s'il était piqué.

Enfin, j'ai gardé le meilleur pour la fin, un vaccin devrait voir le jour en 2011 ou 2012.  En effet, les laboratoires  Virbac ont annoncé qu'un dossier d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour un premier vaccin contre la leishmaniose canine a été déposé en Europe dans les premiers mois de 2010. Nom du vaccin : CaniLeish

Après avoir acquis en 2003 la société BVT qui conduisait un projet de vaccin en collaboration avec l'Institut de Recherche pour le Développement, tous les travaux de développement du produit ont été menés par Virbac et sont achevés. Selon les statistiques, la protection conférée par le vaccin serait significative... (voir l'article dans son intégralité). Il semblerait que les tests seraient un succès et que le vaccin confèrerait une protection totale et durable contre le parasite... ( lire l'article). Autre information.


A savoir : Ce parasite est transmissible à l'homme (via une piqûre par un phlébotome) mais la maladie n'atteint généralement que les personnes immunodéprimées ou les enfants, chez qui elle peut causer la mort.



Dernières nouvelles concernant le vaccin : CaniLeish... Le 14/01/2011 Virbac a annoncé que le dossier d'homologation de son vaccin CaniLeish contre la leishmaniose canine a reçu un avis favorable du CVMP, le Comité des médicaments vétérinaires de l'Agence européenne du médicament. Ce dossier avait été déposé le 2 mars 2010. Le laboratoire pharmaceutique vétérinaire ajoute que l'avis de la CVMP devra encore être “validé par la Commission européenne en vue de l'obtention de l'enregistrement européen dans un délai de 2 à 3 mois.”
Lire l'article



Sources : wikipedia, mon chien, Naturopattes

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LA RAGE


Grave maladie virale transmissible à l'homme par morsure, griffure ou léchage d'une plaie par un animal infecté. En dépit de l'existence d'un vaccin, cette maladie est toujours active sur la surface du globe, excepté l'Océanie. Elle est même une cause de décès conséquente en Afrique et en Asie, aussi bien pour les animaux que pour les hommes. C'est dans la salive des animaux contaminés que se concentre le virus. Après morsure, le virus se dirige vers le cerveau de la victime puis vers ses glandes salivaires.

En revanche, en France, elle est pratiquement éradiquée. Il existe cependant un risque dans certaines régions de l'Est. Les derniers cas de rage sont des cas importés , les tout derniers en provenance du Maroc par des animaux amenés illégalement sur le territoire. N'importez pas illégalement des animaux des pays étrangers.

Incubation : délai variable. Selon l'animal incriminé et le type de virus souche, les symptômes apparaissent parfois plusieurs mois après. Chez le chien, cette période se situe entre 2 et 8 semaines.

Symptômes : Changement de comportement avec tendances agressives, puis Paralysie, salivation excessive, démangeaisons,etc...

Traitement : pas de traitement.

Une fois la maladie déclarée, il n'y a malheureusement aucun traitement salvateur. Le chien décède en quelques jours (environ une semaine après l'apparition de troubles nerveux). en cas de doute suite à une morsure par un congénère, il faut faire procéder à un diagnostic par votre vétérinaire. Cette analyse passera par une mise en observation de 15 jours chez le praticien afin d'observer l'éventuelle évolution des symptômes nerveux.

Prévention : le seul remède est la vaccination, elle s'effectue quand l'animal a au minimum 3 mois. Une seule injection est nécessaire, puis rappel tous les ans.

Rappel : Même si elle n'est plus obligatoire en France, il est conseillé de la faire tout de même car le certificat de ce vaccin vous sera demandé pour accéder à certains lieux publics (campings, expositions animales, par exemple) et pour les voyages à l'étranger, Europe comprise. La vaccination est administrativement valable uniquement pour les animaux correctement identifiés (tatouage ou puce)... ... L'obligation d'identification date de 1999 pour tout chien de deux mois et plus vendu ou donné gratuitement...

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La toux du Chenil


Maladie contagieuse souvent due à un virus puis surinfection des voies aériennes supérieures par des bactéries le plus souvent des bordetelles. Fréquente dans les collectivités (chenils, refuges, élevages, animaleries...), notamment en cas de locaux vétustes mal ventilés ou à la ventilation défectueuse. Elle affecte des chiens partout dans le monde, et un nombre important d’individus au cours de leur vie. D’autres noms moins usités, rappellent la nature de certains agents infectieux ou les principaux symptômes de l’affection : trachéo-bronchite, bronchite infectieuse canine, ou bordétellose. Les cas sévères peuvent même aboutir à la mort de l’animal, bien que la plupart des complications se développent généralement chez les animaux immunodéficients ou des chiots non vaccinés.

Agents infectieux en cause : Plusieurs agents contribuent à l’entité « Toux de Chenil ». Les plus communs sont le virus parainfluenza, la bactérie Bordetella bronchiseptica, les mycoplasmes. L’adénovirus canin, le réovirus et l’herpes virus canin contribuent également à cette maladie. Chacun de ces micro-organismes peut être individuellement à l’origine des symptômes de la maladie, mais généralement la pathologie se développe avec plusieurs d’entre eux.

Le plus répandu, le virus parainfluenza, permet un développement des symptômes en moins de 6 jours. Les vaccins offrent une protection satisfaisante.

Pour Bordetella bronchiseptica, la bactérie isolée le plus souvent, les symptômes apparaissent 4 jours après l’exposition, et disparaissent en 10 jours en l’absence de complications infectieuses. Mais après la résolution, les animaux atteints continueront à excréter la bactérie pendant encore 6 à 14 semaines et seront donc des sources de contamination pour d’autres chiens dans l’élevage. Le vaccin intra nasal assure une protection contre la Bordetella.

Généralement ces deux agent apparaissent concomitamment dans l’élevage, provoquant une pathologie qui disparaît en 14 à 20 jours


Incubation : variable de 3 à 10 jours.

Symptômes : toux sèche plus ou moins rauque, fièvre, trachéïte, bronchite, voire pneumonie, écoulement plus ou moins purulent au niveau du nez, toux parfois trés importante.

Traitement : Aucun sur le ou les virus responsables. En revanche, en cas de surinfection, traitement antibiotique à visée respiratoire (On utilise souvent des tétracyclines ou une association sulfamides triméthoprime). Il est également possible d'administrer les antibiotiques et autres produits par inhalation à l'aide d'un diffuseur spécial : l'animal est placé dans une cage, l'inhalateur à l'extérieur de la cage et le tout recouvert d'une épaisse couverture. Il est classique d'effectuer des séances d'une heure par jour sur une durée variable en fonction de l'évolution des symptômes.

Si le chien reste actif, a bon appétit et ne présente qu’une toux sèche sans atteinte de l’état général, on laissera la maladie évoluer spontanément vers la guérison. Afin d’augmenter le confort du chien, il est toutefois possible de limiter la toux en administrant des antitussifs codéinés ou de la prednisolone. En complément, des broncho-dilatateurs lèveront les spasmes bronchiques.

A savoir : il existe un vaccin spécial toux de chenil réalisé vers 7 semaines dans les milieux à risque: rappel 1 mois aprés puis tous les ans. En cas d'apparition de symptômes évoquant la toux de chenil il est conseillé de consulter rapidement un vétérinaire afin d'éviter une pneumonie sévère en l'absence de traitement.

La vaccination contre la toux de chenil est maintenant obligatoire pour pouvoir faire garder son chien dans la plupart des chenils.

Prévention : La meilleure prévention consiste à éviter tout contact des chiots avec d’autres animaux. Lorsque cela s’avère impossible, la vaccination constitue une bonne alternative. Si votre chien est régulièrement vacciné avec un vaccin penta- ou septa- valent, il reçoit déjà des valences contre certains agents de la toux du chenil, en particulier contre le virus parainfluenza et l’adénovirus. Cependant ces vaccins ne procurent généralement pas une protection suffisante contre la maladie, même si ils en limitent la gravité de l’atteinte et des symptômes.

La meilleure protection contre le virus parainfluenza et la Bordetella est issue du vaccin intra-nasal. Ce type de vaccin met en place une immunité locale des muqueuses et limite l’incidence de la maladie et des symptômes.

Certaines précautions sont nécessaires à son emploi, il n’est pas rare de voir des chiens présenter des symptôme évocateurs suite à la vaccination ; généralement, ils disparaissent en quelques jours, sans traitement. Le chien vacciné peut excréter le virus et contaminer ses congénères pendant au maximum 72 heures. Il faut en général 4 jours, pour qu’un chien vacciné développe une protection immunitaire satisfaisante.

Il faut tenir compte de ces deux éléments pour vacciner sans risque : l’animal à vacciner ne doit pas être en contact avec des congénères sensibles dans les 72 heures suivant la vaccination et il ne doit pas être en contact avec des animaux porteurs pendant 4 jours et au mieux une semaine suivant la vaccination. Il ne faut pas vacciner la veille d’une exposition canine ou d’un déplacement. La protection obtenue permet d’éviter toute contamination, dans un sens comme dans l’autre.

Le vaccin doit être utilisé à bon escient et seulement sur des chiens à risques élevés. Si votre chien ne fait pas d’exposition, n’est pas en contact avec d’autres, les risques sont mineurs et il n’est pas utile de le vacciner.

La prévention passe aussi par des locaux espacés, bien ventilés, non humides, présence d'un vide sanitaire, nettoyage, désinfection des locaux, mise en quarantaine de 8 à 10 jours lors d'entrée de chiens dans l'élevage, chenil, refuge..., donc empêcher les contacts entre animaux durant ce laps de temps...

On peut diffuser dans l'atmosphère des huiles essentielles de thym, de serpolet et d'eucalyptus qui contribuent à assainir l'air ambiant.



Source : Mon chien, Animalis, les plis du soleil

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