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BelleMuezza

Chien - Maladies autres (pas de vaccin)

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Préambule


Il est bien entendu, entre vous et nous, que les renseignements que vous trouverez ici ne remplaceront jamais ceux qui vous seront fournis par votre vétérinaire. En effet, seul un vétérinaire peut, en présence de votre chien, poser un diagnostic précis et prendre les mesures qui s’imposent. Pour poser le diagnostic, il peut être nécessaire de procéder à des analyses (sang, urine…), faire des radios, échographies ou autres examens qui pourraient être jugés nécessaires.

Ici vous retrouverez les maladies ou pathologies pour lesquelles il n'existe pas encore de vaccins ou qui n'existeront jamais. En effet, certaines d'entre-elles sont des maladies génétiques héréditaires. Peut-être que grâce à une sélection plus rigoureuse des éleveurs quant à leurs reproducteurs certaines finiront par disparaître. En tous les cas c'est certainement le souhait de nombreux propriétaires qui apprécieraient grandement que leurs chiens puissent vivre toute leur vie dans des conditions de santé optimales !

Malheureusement, il y a un bémol, et cet aspect est difficilement contrôlable ! Les trafiquants de tout poil qui font se reproduire des animaux sans se soucier de leur devenir et donc se moquent comme de l'an 40 (une expression française) de faire les examens nécessaires préalables pour éviter aux toutous de souffrir une grande partie de leur vie de bobos évitables, quand ce n'est pas mourir prématurément... Leur but essentiel étant uniquement de se remplir les poches.

Il convient donc pour les futurs propriétaires de certains chiens de race, plus prédisposés que d'autres, de sélectionner sérieusement l'éleveur. Il faut éviter les éleveurs qui proposent plus de 2 ou 3 races différentes. Cette précaution élémentaire limitera grandement les risques d'avoir acheté un chien provenant du trafic. Il faut y prêter doublement attention quand une race devient un chien à la mode...

Acheter en animalerie n'est pas une bonne idée, car nombreuses sont les animaleries qui sont trompées sur la provenance des animaux... quand elles-mêmes ne participent pas au trafic en toute connaissance de cause... Des faits sont régulièrement dénoncés dans ce sens !

Et puis acheter un chien (ou tout autre animal) en animalerie n'est pas un acte réfléchi... Les acquéreurs réagissent la plupart du temps sur un coup de coeur... sans réfléchir aux lendemains moins enchanteurs : les contraintes imposées par la présence d'un animal (et non d'une peluche)... Pour un chien ces contraintes sont l'éducation, une éducation sans faille et sans brutalité (ce qui évitera bien des accidents), les sorties par tous les temps, la nourriture, les soins et l'hygiène... et surtout l'organisation notamment durant les absences plus ou moins longues que sont les vacances ! Il serait temps que tous les propriétaires d'animaux se responsabilisent... La France est le premier pays européen où les abandons sont les plus nombreux!!!

Si vous ne recherchez pas une race précise, adoptez un animal dans un refuge... Offrez-lui une seconde chance, il la mérite grandement. Par cet acte réfléchi, vous sauverez non pas un chien (ou un chat) mais deux... Celui que vous adopterez et celui qui prendra sa place... au lieu d'être sacrifié faute de place (euthanasié) à cause de l'égoïsme ou de l'inconscience de ceux qui achètent ou prennent un animal sans connaître ou occulter ses besoins fondamentaux... Sachez que dans les refuges on y trouve des chiens de race ou sans race, des jeunes, des adultes, des plus âgés... Tous ont le droit d'avoir une vie normale au sein d'un foyer responsable...

Autre chose d'important à dire : ne prenez plus (ou n'achetez plus) de chiots (ou de chatons) à des particuliers... s'ils arrivent à les placer facilement c'est les encourager à continuer à laisser se reproduire leurs animaux... alors qu'il y en a tant qui attendent un toit ! Tous les chiens non destinés à la reproduction devraient être stérilisés... Déjà pour eux c'est une question de santé... mais nous reviendrons sur ce sujet dans un article...

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Anémie


De nombreuses maladies peuvent provoquer une perte, une destruction excessive ou une diminution de la production de globules rouges. Ces derniers n'assurent alors plus un transport correct de l'hémoglobine ; ce qui provoque une anémie et donc d'un faible transport de l'oxygène dans l'organisme. Cette affection doit être traitée très vite car il en va de la vie de votre compagnon à 4 pattes.

Comment reconnaître l'anémie : Un des signes d'anémie détectable sur l'animal est la pâleur voire la blancheur des muqueuses de la bouche, des yeux et des parties génitales qui sont normalement bien roses grâce à la couleur rouge de l'hémoglobine lorsqu'elle est liée à l'oxygène. On peut confirmer l'anémie grâce à des tests de laboratoire visant à mesurer la concentration de l'hémoglobine et le nombre de globules rouges dans le sang.

Quel type d'anémie : Anémie régénérative ou non régénérative ?

Les globules rouges ont une durée de vie limitée, ils sont produits en permanence par la moelle osseuse qui assure leur perpétuel renouvellement. Mais si une maladie fait chuter anormalement le nombre de globules rouges, la moelle osseuse réagit en augmentant sa production. En observant le sang au microscope, on peut alors y distinguer une grande quantité de « jeunes globules rouges » qui ont notamment une taille supérieure à celle de « leurs aînés ». Dans ce cas, l'anémie est dite régénérative. Cependant, dans certaines maladies, la cause de l'anémie est un dysfonctionnement de la moelle osseuse elle-même ou d'un organe qui la stimule dans sa production de globules rouges (le rein par exemple). L'anémie est alors appelée « non régénérative ».

Les causes :

Parmi les causes d'anémie régénérative, on trouve les hémorragies, la présence de parasites infestant le sang (piroplasmose, leptospirose ou la bactérie hémobartonella), l'intestin (vers ankylostomes) ou la peau (puces, poux et tiques se nourrissant du sang de l'animal). On peut citer aussi les ulcères de l'intestin ou les inflammations du système urinaire ainsi que les tumeurs de divers organes qui peuvent se mettre à saigner. Les globules rouges peuvent également être lésés par un dysfonctionnement du système immunitaire ou par l'absorption de produits toxiques.

L'anémie non régénérative survient lors de carences alimentaires en fer, en cuivre ou en vitamine B12 et de la diminution de la production de globules rouges par la moelle osseuse. Celle-ci peut ne plus être stimulée à produire ces globules, notamment lors d'insuffisance rénale, parce que c'est le rein qui produit l'érythropoïétine, hormone stimulante de la production de globules rouges.

Certains médicaments peuvent aussi conduire à une forme d'anémie, notamment, la présence d'œstrogènes en grande quantité et pendant une longue durée dans le sang, des virus (parvovirose) et des bactéries (erlichiose) sont également responsables d'une incapacité de la moelle à produire les précieux globules rouges.

Si la cause de l'anémie doit être trouvée pour pouvoir la soigner, il est parfois nécessaire, dans des cas sévères, de procéder à une transfusion sanguine. Se pose alors la question de la compatibilité entre l'animal donneur de sang et celui qui doit le recevoir !

Bien sûr, la cause de l'anémie doit être recherchée, mais dans certains cas l'urgence impose une transfusion sanguine... Encore faut-il connaître la compatibilité entre donneur et receveur (comme les humains).

Chez le chien, la situation est assez complexe car il existe plusieurs systèmes de groupes sanguins. Cependant, les chiens ne possèdent en général pas d'anticorps anti-globules rouges tant qu'ils n'ont jamais été transfusés. Donc, d'une manière générale, une première transfusion chez un chien pourra se faire avec le sang de n'importe quel autre chien. Après cette première transfusion, le chien peut développer des anticorps et il est alors inadéquat de procéder à une seconde transfusion sans réaliser d'analyses préalables. Quoi qu'il en soit, une transfusion sanguine devra faire l'objet d'une étroite surveillance vétérinaire... En effet, toute transfusion présente le risque de déclencher une destruction massive des globules rouges de l'animal transfusé (au-delà de la première fois) et d'aggraver encore l'anémie déjà présente... sans oublier les risques de transmission de certains parasites...

Source : e-santé.be







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L'arthrose


La mobilité des membres et du corps est assurée par les mouvements entre les os que permettent les articulations. Ces dernières contiennent du cartilage et un liquide, la synovie, qui lubrifie l'articulation et nourrit les cartilages qui la composent.

Ces articulations ne sont pas à l'abri de maladies d'un phénomène dégénératif appelé arthrose. Cette pathologie consiste entre autres en une détérioration des cartilages, une production d'os anormale au sein de l'articulation et une inflammation. L'usure naturelle des cartilages, liée à l'âge, est aussi un facteur.

Suivant l'âge et dans certains cas, l'origine de l'arthrose est inconnue. Cependant elle est souvent la conséquence de traumatismes, de rupture ou de fatigue des ligaments (attention au surpoids). Elle est aussi la conséquence d'anomalies articulaires. La rupture d'un ligament du genou, appelé ligament croisé, est un accident fréquent chez le chien. Le genou s'en trouve déstabilisé, et des lésions d'arthrose s'installent.

Parmi les anomalies articulaires, on trouve la dysplasie. Cette maladie atteint les hanches et les coudes. La dysplasie de la hanche est le résultat d'une trop grande laxité du ligament qui relie le fémur au bassin. Le fémur bouge alors de façon anormale par rapport à l'os du bassin qui se déforme induisant l'apparition d'arthrose. La dysplasie du coude, résulte de défaut de minéralisation et/ou de soudure au niveau des os du coude qui se soldent par une instabilité de l'articulation. Ces maladies sont héréditaires et favorisées par une alimentation déséquilibrée notamment en calcium et en phosphore, ainsi que par un excès d'exercice chez le chiot. C'est pour cette dernière raison qu'il est recommandé d'attendre au minimum l'âge de 6 mois, voire un an, pour certaines races ou chiens devant (ou prévus) accomplir certaines tâches...

Symptômes :

L'arthrose provoque une douleur qui se manifeste par une boiterie, souvent plus marquée après un long repos. Le chien peut rechigner à se lever et bouder les promenades qu'il affectionnait auparavant. Les articulations atteintes peuvent être gonflées. Le diagnostic de l'arthrose se fait notamment via un examen radiographique qui permet de constater l'ampleur et la localisation des lésions articulaires.

Si un phénomène de dégénérescence articulaire peut apparaître chez un vieux chien, il faut savoir que les jeunes ne sont pas à l'abri. Lors de maladies héréditaires, telles que les dysplasies, une boiterie peut en effet apparaître dès l'âge de 6 mois. En outre, les articulations des chiens obèses sont davantage sollicitées et peuvent s'user plus facilement. Les dysplasies du coude et de la hanche frappent surtout les chiens de grande taille, tels que le rottweiler, le bouvier bernois, le golden retriever, le labrador, le terre neuve et le berger allemand, etc...

Traitement :

La prévention et le traitement de l'obésité sont primordiaux. Les anti-inflammatoires permettent un contrôle de la douleur. Il existe également des médicaments protecteurs des articulations, qui permettent de ralentir l'évolution de l'arthrose lorsqu'ils sont administrés en cures de plusieurs mois. Enfin, certaines pathologies articulaires nécessitent un recours à la chirurgie. Depuis quelques années, des médicaments préventifs naturels sont proposés et on peut les dispenser aux animaux à risques... Cela n'empêchera pas la maladie, mais en retardera les effets et les conséquences. On peut aussi avoir recours à l'homéopathie pour un traitement de fond... Sachez tout de même que les traitements ne pourront que soulager votre compagnon car une fois l'arthrose installée elle est inguérissable, elle ne disparaît pas (exactement comme pour les humains...).


Source : e-santé.be, dogstory

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L'atrophie rétinienne progressive (ARP) ou Atrophie Progressive de la rétine (APR) ou Progressive rod cone degeneration (PRCD)


Personnellement je connais cette maladie sous le sigle ARP (atrophie rétinienne progressive) car l'un des chiens de ma mère (un caniche) en a souffert. La maladie a été diagnostiquée alors qu'il avait dans les 5 ans. Il a été opéré des deux yeux (l'un après l'autre)... Quand la maladie a été détectée, il "voyait" encore des ombres mais très rapidement il est devenu totalement aveugle. Cela ne l'a pas empêché de vivre sa vie de gentil toutou jusqu'à l'âge avancé de 15 ans... Il aurait pu peut-être vivre un peu plus, mais la décision de l'euthanasier a dû être prise après un deuxième AVC (accident vasculaire cérébral), car gypsie était complètement perdu : il ne se contrôlait plus, tournait en rond en sans cesse, gémissait, tremblait de tous ses membres... Ma mère a eu beaucoup de peine de le voir partir, mais elle a pris la meilleure décision pour lui... Du jour où le diagnostic est tombé et jusqu'à la fin de sa vie, Gypsie a été suivi et par notre vétérinaire habituel, le Docteur Straub, et par la clinique vétérinaire de Maisons-Alfort. Voir ma réponse à une personne qui s'inquiétait pour le devenir de son chien qui allait devenir aveugle : http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20070422104031AArNJ55

Qu'est-ce qui se passe dans le cas d'une atrophie progressive de la rétine ?

La rétine est la membrane qui forme la doublure du fond de l'oeil et qui est composée de cellules sensibles à la lumière. L'atrophie signifie qu'il y a une dégénérescence cellulaire provoquant une altération de la vue. La dégénérescence touche les cônes et bâtonnets de la rétine. Les bâtonnets permettent de percevoir la luminosité et le mouvement, tandis que les cônes permettent de différencier les couleurs. La Progressive Retinal Atrophy (PRA), parfois appelée rétinite pigmentaire, est une cécité héréditaire se rencontrant chez le chien sous la forme centrale et généralisée. Dans ce dernier cas, la cécité est progressive et évolue rapidement vers une cécité totale.


Image empruntée à chien.com


Symptômes : C'est lorsque le propriétaire s'aperçoit que son animal rencontre des difficultés pour passer un endroit éclairé à un endroit plus sombre (ou vice-versa), ou quand il se cogne sur un objet près de lui, ou qu'il tombe maladroitement en voulant sauter d'une petite hauteur (canapé par exemple)...

L'examen du vétérinaire va d'abord être d'observer les reflets et la lueur verte ou orange selon la luminosité. En général les chiens atteints d'ARP, ont les pupilles dilatées que la normale et la réaction à la lumière est faible. Le diagnostic quant à lui, est posé à l'aide de l'ophtalmoscope. D'autres examens plus pointus sont possibles dans les cliniques spécialisés... en France c'est plus généralement dans les écoles vétérinaires car le matériel est très cher... Afin d'étudier la maladie, il peut être réalisé des prélèvements avec le consentement du propriétaire de l'animal. Dans le but de faire avancer la recherche concernant cette maladie, ma mère a accepté. Une fois le diagnostic posé, le chien devra être mené en consultation au moins tous les ans chez un vétérinaire spécialisé (à ma connaissance, l'ophtalmie est une spécialisation reconnue par l'ordre des vétérinaires).


La Progressive Rod Cone Degeneration (APR-prcd)


L'APR-prcd représente une des principales formes d'APR, c'est une maladie héréditaire causée par un gène récessif autosomal. Généralement, l'apparition de la maladie est tardive (vers 4 ans) et les chiens affectés subissent une diminution de l'acuité visuelle ou même une cécité dès 4 à 7 ans. Aujourd'hui, grâce aux avancées de la recherche fondamentale et de ses propres recherches, GENINDEXE est capable de proposer un dépistage génétique de l'APR-prcd.

En effet, le gène incriminé dans l'APR-prcd a pu être identifié et son dépistage vient d'être validé scientifiquement par l'intermédiaire d'échantillons de chiens non porteurs (homozygotes sauvages), porteurs (hétérozygotes) et atteints (homozygotes mutés).

Ainsi, un chien portant deux copies sauvages du gène notées ici «+» est sain et ne déclarera, ni ne transmettra l'APRprcd. Un chien possédant une copie sauvage du gène notée «+» et une copie mutée notée «-» est dit porteur. Il n'est pas porteur sain car la maladie peut se déclarer dans 0,5% des cas. Enfin, un chien possédant 2 copies mutées «-» est déclaré atteint. Ces toutous développeront l'APR-prcd.

Le dépistage génétique va avoir pour principal avantage de détecter les chiens porteurs de l'anomalie génétique ou même atteints alors que les premiers symptômes ne sont pas encore visibles. Vous trouverez ci-dessous l'échiquier de croisement reprenant les résultats possibles en fonction du statut de vos reproducteurs.
Selon certaines classifications internationales, les reproducteurs homozygotes non porteurs sont également notés (A), les hétérozygotes porteurs (B) et les homozygotes atteints (C).



A noter : le diabète peut aussi générer une forme d'atrophie rétinienne progressive et conduire à la cécité totale.

Extrait d'une thèse vétérinaire de 2003 : docteur Aude Vanessa GODEST (Brésil)

Les potentiels oscillatoires (PO) sont des petites ondes rythmiques superposées à la
partie ascendante de l’onde b de l’électrorétinogramme (ERG = électro-rétino-gramme). Ils sont plus facilement mis en évidence quand la rétine est adaptée à l’obscurité et que le stimulus utilisé est de forte intensité et de faible durée (flash).

Leur origine exacte n’est pas encore totalement élucidée, mais il est acquis que les différentes ondes n’ont pas les même générateurs cellulaires et sont les seules composantes de l’ERG d’origine post-synaptique (c’est à dire reflétant l’activité de cellules se trouvant après les photorécepteurs dans la chaîne d’intégration du stimulus lumineux) assez facilement enregistrables.

Encore à présent, la longueur de la phase d’adaptation de la rétine à l’obscurité et les fortes variations individuelles des PO font que ceux-ci sont très peu utilisés en pratique clinique humaine et quasi totalement ignorés en pratique vétérinaire. Malgré tout, leur utilité a été démontrée dans le dépistage et le pronostic d’évolution de certaines rétinopathies, même difficilement identifiables avec les examens usuellement
pratiqués, telles que les rétinopathies diabétiques.

Le but de notre étude est de mettre en place un protocole simple d’enregistrement des PO afin d’obtenir des valeurs de référence qui pourront par la suite être comparées à celles d’animaux présentant des anomalies de la fonction rétinienne et notamment lors de diabète sucré. Dans une première partie, nous aborderons les caractéristiques de la rétine du chien, puis nous présenterons les méthodes d’enregistrement des PO et les notions de bases servant à leur interprétation, avant de considérer les conséquences du diabète sur le fonctionnement rétinien et l’intérêt des PO dans le dépistage de la rétinopathie diabétique.

Dans une seconde partie, nous exposerons le protocole d’expérimentation mis en place pour enregistrer les PO. Les résultats obtenus seront présentés puis analysés afin d’établir la validité de la méthode exposée et de donner des normes d’interprétation des PO. A long terme, l’étude des PO pourrait être intégrée à l’évaluation de routine de l’intégrité de la rétine lors de cataracte diabétique ou de suspicion de rétinopathie .

Si vous êtes intéressé par cette thèse,suivez le lien



Source : école vétérinaire de maisons alfort, docteur Straub, mon chien.com, thèses vétérinaire.

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LA CRYPTORCHIDIE


Qu'est-ce que la cryptorchidie ? C'est lorsque un des testicules de votre chien de plus de 4 mois n'est ni visible, ni palpable. La stérilisation dès lors indispensable pour éviter les conséquences néfastes de cette anomalie. Les deux testicules peuvent être concernés mais c'est rare.

Explications : chez les fœtus mâles, les testicules se trouvent dans l’abdomen. Lors de la naissance ils descendent vers les bourses, à l’extérieur de l’abdomen, en passant à travers un orifice nommé «canal inguinal» qui abritera notamment par la suite les vaisseaux sanguins nourrissant les testicules. Les testicules terminent normalement leur descente dès l’âge de 10 jours. Cependant, jusqu’à l’âge de 10 semaines, leur palpation est parfois difficile à cause de leur petite taille et de la graisse se trouvant dans les bourses. Si tout se passe bien, les testicules doivent dès lors être palpables chez les chiots de 3 mois.

Cependant, dans certains cas, les testicules restent dans l’abdomen ou dans le canal qui devrait normalement permettre leur descente. Cette anomalie est héréditaire et fait partie des vices rédhibitoires chez les chiens qui peuvent vous permettre soit de faire changer le chien s'il était destiné à la reproduction, soit son remboursement, soit une compensation financière.

Les conséquences : Les testicules se trouvant dans l’abdomen ne produisent pas de spermatozoïdes mais uniquement de la testostérone, parfois en quantité anormalement élevée. Cette situation explique souvent une modification du comportement se manifestant par de l’agressivité ou par une libido anormalement élevée.

A savoir : les chiens souffrant de cryptorchidie bilatérale (les deux testicules concernés) sont en général stériles, à l’opposé de ceux possédant un testicule normal. Ces derniers sont dès lors capables de se reproduire et peuvent transmettre l’anomalie à leur descendance!

Enfin, les testicules se trouvant dans une position anormale peuvent générer des tumeurs chez les chiens de plus de 18 mois. Les tumeurs des testicules mettent en péril la vie des chiens qui en sont atteints à cause du risque de métastases des tumeurs malignes ou de compression des autres organes de l’abdomen lorsque la tumeur grossit.

Pour éviter les problèmes liés à la cryptorchidie, il est utile de stériliser les chiens qui en sont victimes. La stérilisation est l'ablation des testicules. Elle se fait sous anesthésie générale.

A savoir : Il existe des traitements hormonaux destinés à faire descendre les testicules mais sont souvent inefficaces. Ce traitement est à proscrire car si malgré tout le chien devient à son tour reproducteur (volontairement ou involontairement), il transmettra automatiquement cette anomalie à sa descendance. Les éleveurs sérieux je jouent pas à ce jeu-là.


Source : e-sante.fr, école vétérinaire de maisons alfort

Thèse vétérinaire expliquant tout sur la reproduction, y compris les anomalies génitales chez le mâle et la femelle, suivez le guide

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