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BelleMuezza

Alerte : Hantavirus au Parc Yosemite (USA) des français concernés

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Cet été, pas moins de 10.000 personnes auraient été en contact avec un virus mortel appelé hantavirus en visitant le Parc national de Yosemite aux Etats-Unis. Jusqu'ici, six cas ont été confirmés par les autorités dont deux mortels. Si aucun cas n'a été recensé dans l'Hexagone, le ministère de la Santé contacte actuellement les Français qui ont séjourné dans le parc cet été.

L'inquiétude est forte depuis la découverte des infections. Fin août, les autorités américaines ont en effet annoncé que plusieurs personnes avaient été contaminées par un virus bien particulier appelé hantavirus. Plus précisément, c'est en séjournant dans le camping Curry village au sein du Parc Yosemite en Californie que celles-ci auraient contracté le virus. Or, près de 10.000 personnes sont au total passées par le camping depuis la mi-juin, selon le Centre fédéral américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui a donc appelé à une grande vigilance.

Comme le soulignent les spécialistes, l'homme peut être contaminé par le virus mais ne peut le transmettre. Du moins, il n'existe actuellement aucun preuve de transmission entre humain. Le réservoir principal du virus étant des rongeurs, la contamination se fait généralement en respirant le virus présent dans la poussière de bois ou la terre ayant été en contact avec des déjections ou des sécrétions d'animaux infectés. Le virus peut alors être à l'origine d'une maladie appelée syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) dont les symptômes sont un état grippal avec fièvre élevée, des douleurs lombaires ou abdominales, des céphalées ou encore des vomissements.

Jusqu'ici, six cas de SPH ont été détectés et d'autres cas potentiels sont surveillés. Deux des personnes infectées en sont mortes. D'où l'inquiétude qui a poussé les autorités à agir rapidement. "Les tentes ont été désinfectées le 24 août et les visiteurs relogés. Mais les personnes ayant séjourné là entre le 10 juin et le 24 août peuvent courir le risque de développer le HPS dans un délai de six semaines", indique le CDC. En effet, le délai d'incubation de la maladie est d'une à six semaines après l'exposition. Les 10.000 personnes ayant séjourné au camping ont donc été appelées à signaler tout symptôme correspondant.

Néanmoins, ceci ne concerne pas que les Etats-Unis dans la mesure où un bon nombre de ces visiteurs étaient des touristes étrangers dont certains français. Le ministère de la Santé a ainsi précisé qu'il avait reçu des autorités sanitaires américaines la liste des 53 familles ayant séjourné dans certaines des maisons de toiles (tents cabins) du Curry Village entre le 10 juin et le 21 août 2012. Des familles que le ministère a commencé à contacter "pour s'assurer que les personnes sont en mesure de reconnaître, le cas échéant, les premiers symptômes de la maladie et leur rappeler les mesures à suivre".

Jusqu'ici, deux des ressortissants français "présentent des symptômes qui ont conduit à un prélèvement diagnostic dont les résultats sont en attente", précise le communiqué du ministère de la santé relayé par l'AFP. De son côté, le Samu a précisé qu'aucun cas de SPH n'avait été recensé en France mais qu'une procédure avait été mise en place pour faire face à d'éventuelles contaminations. Bien qu'il n'y ait aucune panique, les services du Samu ont ainsi reçu un grand nombre d'appel. Néanmoins, aucun pour l'heure n'a révélé de véritables contaminations.

"On a deux types d'appel : les gens qui ont mal compris et sont allés aux Etats-Unis, mais pas dans le parc ou pas dans le camping Curry village, où la contamination s'est produite. Et ceux qui y sont allés et ont des symptômes tels que courbatures, fièvres, et qui se trouvent encore dans la période d'incubation possible", indique à l'AFP le Dr Michel Nahon, praticien hospitalier au Samu. "Beaucoup téléphonent par excès, mais il vaut mieux dans le doute appeler pour rien plutôt que ne pas appeler", pour "bien dépister des cas possibles", ajoute t-il. Si on a séjourné dans le parc et qu'il n'y a pas de symptômes, "on ne fait rien". S'il y a des symptômes après séjour au camping, "ça peut être différentes choses, mais on considère la personne comme cas possible", explique encore le Dr Nahon.

Les personnes concernées seront alors soumises à un interrogatoire médical, pour confirmer notamment si on est toujours dans la période d'incubation puis "on les orientera vers l'hôpital" pour deux choses : éventuellement, en fonction de ce que diront les infectiologues, faire une analyse de sang pour isoler le virus, et surtout "faire un traitement préventif des complications, afin de limiter les risques vitaux". "L'accès précoce aux soins modifie le pronostic", insiste le Dr Nahon, qui ajoute que toutes les personnes contaminées ne développent pas la maladie.

Par ailleurs, le ministère de la Santé a mis en place un numéro vert, le 0 800 636 636 pour toutes les personnes ayant visité le Curry Village et souhaitant "de plus amples informations".



MAXISCIENCES 03/09/2012

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LOS ANGELES - Le dangereux virus de Yosemite se contracte et se propage difficilement et ne mérite pas la fermeture du parc de Californie, malgré les deux morts enregistrées ces dernières semaines et l'alerte des autorités sanitaires, a déclaré un porte-parole lundi, jour férié aux Etats-Unis.

Au moins six personnes - parmi lesquelles deux sont mortes - ont été touchées par le syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH), une maladie rare mais grave propagée par la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus), un rongeur de la Sierra Nevada, où se trouve le Parc national de Yosemite.


Le SPH s'attrape en respirant des particules provenant des selles et de l'urine du rongeur, a expliqué à l'AFP le porte-parole du parc Kari Cobb. C'est une maladie extrêmement rare et la contracter est inhabituel.

Tant que les individus restent dans une zone bien ventilée et sont vigilants face aux signes annonçant la présence de rongeurs, ils devraient être en sécurité, a-t-il ajouté. Il n'est pas nécessaire de fermer le parc, ni de porter un masque pour visiter la région.

M. Cobbs a indiqué que, bien que des annulations aient été enregistrées, en cette fin de semaine le parc a totalisé le même nombre de visites que l'an dernier à la même période, sans préciser les chiffres. En moyenne, le parc accueille 7.500 touristes en fin de semaine, a-t-il ajouté.

Vendredi, le Centre de contrôle et de prévention des maladies des Etats-Unis (CDC) a alerté que quelque 10.000 personnes couraient le risque de contracter le virus. De son côté, le parc a notifié aux quelque 3.000 personnes dans le monde entier qui ont été logées dans des tentes appelées Signature Tent Cabins, dans la région de Curry Village -où a été détecté le virus-, entre le 10 juin et le 24 août, qu'elles couraient le risque de développer la maladie dans les six prochaines semaines. Nous avons reçu de nombreux touristes internationaux et chacun d'entre eux a été informé sur la découverte du SPH, a dit M. Cobbs, ajoutant que les 91 tentes avaient été fermées.

Le taux de mortalité de la maladie est de 36%, a indiqué jeudi dernier le CDC. Le SPH provoque rapidement des difficultés respiratoires qui demandent de l'oxygène et/ou une intubation. On ne dispose pas de traitement spécifique pour le virus, mais s'il est détecté à temps et que l'on administre des soins palliatifs, les chances de survie se trouvent augmentées, a indiqué l'agence.

Le ministère français de la Santé a indiqué dimanche que 53 familles de touristes français ayant logé dans les tentes du camping sont actuellement examinés.

La chaîne de télévision locale ABC a interviewé le microbiologiste californien George Cosentino, selon lequel le parc aurait dû avertir avant les visiteurs sur le danger, quand bien même le risque de transmission est très bas.

Si l'on ne peut pas se débarrasser du virus complètement, un moyen de sécurité alternatif est d'éduquer les visiteurs pour que, en cas de maladie, ils aillent à l'hôpital immédiatement, a déclaré le scientifique auprès de la chaîne. Cela ne garantit pas la surv, mais augmente les chances de survie.

La semaine dernière, un Californien et un résident de Pennsylvannie sont morts et quatre autres personnes sont tombées malades. Ces dernières sont en train de se remettre.





ROMANDIE.COM 04/09/2012

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Le parc américain de Yosemite (Californie, ouest) a annoncé qu'il voulait alerter l'ensemble des 230 000 personnes, dont de nombreux touristes étrangers, qui ont visité le parc depuis début juin sur les dangers de l'hantavirus avec lequel elles pourraient avoir été en contact. La direction du parc a décidé jeudi d'étendre son alerte, via la presse, à l'ensemble des 230 000 visiteurs du parc cet été, leur demandant de consulter immédiatement en cas de symptômes correspondant à cette maladie. Dans un premier temps, le parc avait alerté les 10 000 personnes, dont 53 familles de Français, ayant passé la nuit à Curry Village. Mais l'un des nouveaux cas détectés la semaine dernière a probablement contracté le virus dans une autre partie du parc, le High Sierra Camps.

Trois personnes, toutes de nationalité américaine, sont décédées du syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) après avoir contracté, lors d'un séjour dans le parc, ce virus véhiculé par la salive, les selles et l'urine d'animaux, notamment des souris, et qui peut être attrapé en respirant de la poussière où ils sont passés. Un total de neuf visiteurs de Yosemite, dont huit ayant passé la nuit dans une partie du parc appelée Curry Village, ont contracté la maladie. Le SPH est rare mais très dangereux : plus d'un cas sur trois est mortel. Il se manifeste dans un premier temps par des symptômes bénins - fièvre, maux de tête, problèmes intestinaux ou toux -, mais peut rapidement devenir fatal. Il n'existe aucun traitement, une prise en charge rapide est donc indispensable pour augmenter les chances de survie des patients.

Des informations supplémentaires figurent sur le site du parc, à l'adresse www.nps.gov/yose/planyourvisit/hantafaq.htm. En France, le ministère de la Santé a mis en place un numéro vert (0 800 636 636) pour toutes les personnes ayant visité Yosemite et souhaitant "de plus amples informations".


LE POINT.FR 14/09/2012

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