Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

OGM : actualité sur les OGM (organismes génétiquement modifiés)

Messages recommandés

Qu'est-ce qu'un OGM ?


Pour faire simple : Un Organisme Génétiquement Modifié est un organisme (animal, végétal ou bactérie) dont on a modifié la structure génétique pour lui apporter des caractéristiques nouvelles. Actuellement, plus d'une cinquantaine d'espèce végétale est génétiquement modifiable par la "génie-génétique" mais ce sont surtout les grandes cultures comme celles du maïs, du riz, du colza qui sont massivement touchées. Les modifications apportées "génétiquement" sont censées rendre ces organismes plus résistants aux maladies ou, encore, permettre des cultures plus précoces, plus abondantes...

Cette opération s'appelle la « transgenèse ». Elle produit de nouveaux organismes vivants et autorise donc toutes les combinaisons imaginables. Cela comporte des risques très importants, mais ouvre aussi des perspectives médicales intéressantes à condition que l'encadrement et les conditions de confinement soient suffisants. Faute de précautions, ces organismes pourrait se dissiminer dans la nature et la bouleverser. En effet, ces "bricolages" dotent ces organismes de propriétés que la nature ne leur a pas attribuées.

Par ailleurs, en dépit des affirmations que l'on veut nous vendre, cette pratique n'est pas sans risque sur l'environnement, les animaux et bien entendu l'homme !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
des faits, des chiffres valeur 06/2008


Chaque année, une organisation financée par l’industrie du génie génétique, l’ISAAA (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications - Service international pour l’acquisition d’applications biotechnologiques) publie de nouveaux chiffres et met en exergue l’augmentation de la superficie des terres
cultivées en organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le monde entier.

Voici des faits que l’ISAAA ne mentionne pas dans son communiqué de presse :

· 92 % des terres arables de la planète sont exemptes d’OGM ;
· Quatre pays représentent à eux seuls près de 90% de l’ensemble des cultures d’OGM dans le monde ;
· 176 des 192 pays du monde ne cultivent pas d’OGM du tout ;
· Après plus de 10 ans de présence sur le marché, seules quatre plantes OGM sont cultivées en quantités significatives (soja, maïs, coton et colza). Ces quatre cultures représentent 99 % des OGM vendus ;
· Près de 100 % de la superficie mondiale des cultures d’OGM commerciales présentent une ou deux des caractéristiques suivantes : tolérance aux herbicides et résistance aux insectes.

Les quatre pays qui cultivent 90 % des OGM au niveau mondial sont les États-Unis (53 %), l’Argentine (18 %), le Brésil (11,5 %) et le Canada (6,1 %). La quasi-totalité des plantes OGM actuellement diffusées appartiennent à quatre entreprises :

- Monsanto,
- Dupont,
- Syngenta et
- Bayer.

Monsanto vend plus de 90 % de la totalité des semences OGM au niveau mondial. Ces dernières années,
l’entreprise a arrêté de vendre ou de mettre au point du blé, des tomates, des pommes de terre et ou des bananes génétiquement modifiées. Elle a abandonné la vente directe d’OGM au public, et se concentre maintenant sur des grandes filières agricoles qui passent directement des agriculteurs aux industriels de
l'agro-alimentaire.

Dix ans après la première mise sur le marché du maïs OGM, six des 10 plus grands pays producteurs de maïs dans le monde n’ont aucun OGM. Même aux États-Unis, le maïs OGM représente moins de la moitié de la totalité du maïs cultivé.

Au niveau mondial, seulement 7,5 % des terres agricoles sont cultivées en OGM. La carte du monde qui figure dans le rapport de l’ISAAA montre certains pays où l’on peut trouver jusqu’à 50 000 hectares cultivés en OGM. Elle omet toutefois de préciser que la plupart de ces pays ne cultivent que quelques centaines d’hectares.
Il est tout à fait inexact de dire que l’Europe est le seul continent à ne pas cultiver d’OGM.

L’ISAAA affirme qu’il y a eu en Europe une augmentation de 77 % des cultures d’OGM en 2007, pourtant 0,119 % des terres agricoles seulement était cultivé en OGM. (Voila comment l’on peut faire passer une toute petite augmentation de la superficie cultivée pour un énorme progrès). À titre de comparaison, en 2006, les terres cultivées en agriculture biologique représentaient 4 % des terres agricoles de l’UE, et couvraient une surface supérieure à 6,8 millions d’hectares répartis en plus de 170 000 exploitations.

Avec ces résultats aussi médiocres, on comprend mieux pourquoi le représentant du gouvernement américain et les lobbies du secteur agrochimique exercent une telle pression sur l’Europe et les pays en développement pour qu’ils acceptent les OGM !


Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La distorsion des faits, ou le déguisement de la vérité


Dans ses rapports annoncés à grand renfort de publicité, l’ISAAA fait l’hypothèse que la totalité de la population d’un pays où des OGM sont cultivés bénéficie de ces cultures OGM. L’organisation calcule, par exemple, que 80 millions de personnes en Allemagne (soit la population totale) bénéficient des cultures OGM, alors que les 43 km2 de terres allemandes cultivées en OGM pourraient à peine subvenir aux besoins de 8000 personnes, un chiffre très éloigné des 80 millions annoncés.

Les affirmations selon lesquelles les cultures OGM augmentent les rendements : Les assertions sur les augmentations de rendement apportées par les OGM sont elles aussi exagérées. Les cultures OGM actuellement commercialisées sont soit tolérantes aux herbicides, soit résistantes aux insectes. Les plantes tolérantes aux herbicides n’augmentent pas les rendements. Les plantes OGM résistantes aux insectes peuvent accroître le rendement pendant les années d’infestation importante par le ravageur ciblé, mais ceci entraîne une résistance des ravageurs à moyen et long terme.

Des études réalisées en Europe ont établi que le rendement dépend de la variété cultivée et non de la modification génétique appliquée. Des études ont également observé des rendements inférieurs pour le maïs OGM résistant aux insectes comparé au maïs non OGM conventionnel.

La culture d’OGM ne réduit pas non plus l’utilisation de pesticides chimiques sur les terres agricoles, malgré ce qu’affirment les sociétés agro-biotechnologiques. En fait, entre 1996 et 2004, en parallèle à l’accroissement des cultures d’OGM aux Etats-Unis, on a pu observer une augmentation de 55 000kg de l’utilisation des pesticides, soit une augmentation de 4,1%.

Les insectes ravageurs ciblés développent inévitablement une résistance aux pesticides produits par les cultures OGM. Ceci va obliger les agriculteurs à appliquer à la fois de plus grandes quantités et de nouvelles variétés d’insecticides dans les années à venir. Les principaux bénéficiaires deviennent alors les entreprises qui fabriquent les pesticides, qui sont souvent les mêmes que celles qui produisent les OGM.

Dans le même temps, différentes études scientifiques ont conclu qu’il existait des motifs sérieux et valables de s’inquiéter des conséquences de ces cultures sur des organismes « non ciblés » comme les papillons et les prédateurs des ravageurs ciblés.

Récemment, l’Evaluation internationale des sciences et technologies agricoles au service du développement, a rassemblé 400 chercheurs, représentants d’agences de l’ONU, de gouvernements, d’organisations non gouvernementales, d’industriels et d’associations d’agriculteurs du monde entier autour d’un projet scientifique sur quatre ans. Il s’agit de l’équivalent pour l’agriculture du rapport du GIEC pour le changement climatique.

Le Rapport de synthèse de l’ONU, approuvé par 60 gouvernements, conclut que les cultures génétiquement modifiées ne sont pas une solution pour résoudre la pauvreté, la faim dans le monde ou le changement climatique.

Source : Greenpace lien pour avoir accès à l'ensemble du document (références à l'appui) ICI

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Impacts des OGM sur l’environnement et la santé : les preuves.

Impacts sur la biodiversité



Les impacts sur l’environnement des plantes génétiquement modifiées créées pour résister à un insecte ravageur ou à un herbicide total ont été largement prouvés.

1- Les cultures transgéniques, dites résistantes aux insectes, ont pour fonction de tuer les nuisibles spécifiques qui attaquent les cultures. Outre leur nocivité ciblée, elles sont aussi :

· Toxiques pour des organismes non ciblés, comme les papillons. Il a été montré qu’une exposition prolongée au pollen de maïs Bt (maïs transgénique produisant la toxine du Bacillus thuringiensis) affectait le comportemenT et la survie du papillon monarque, le plus connu des papillons d’Amérique du nord. Quant aux
conséquences sur les papillons européens, elles sont quasiment inconnues car il n’existe que peu d’études à ce sujet. Ces dernières soulèvent néanmoins des inquiétudes sur les conséquences des plantes résistantes aux insectes pour les papillons européens.

· Toxiques pour des insectes bénéfiques. Les plantes Bt génétiquement modifiées sont néfastes pour des insectes importants dans le contrôle naturel des ravageurs du maïs, comme les chrysopes vertes. Dans l’Union européenne, comme ailleurs, l’évaluation des risques environnementaux des cultures Bt prend uniquement en compte la toxicité aiguë directe sans évaluer les effets sur les organismes situés plus haut dans la chaîne alimentaire.

Les conséquences peuvent pourtant être importantes. Ainsi, les chrysopes vertes souffrent de la toxicité des cultures Bt à travers les proies dont elles se nourrissent. Le mode d’évaluation basé uniquement sur les risques directs a largement été critiqué, beaucoup de scientifiques estimant que les impacts des cultures Bt nécessitent une étude à tous les niveaux de la chaîne alimentaire.

· [b]Une menace pour les écosystèmes du sol[/b]. De nombreuses cultures Bt sécrètent leur toxine de la racine vers le sol. Les résidus restant dans le champ contiennent de la toxine Bt active. Les effets cumulés sur le long terme de la culture de maïs Bt n’ont pas été évalués dans le contexte européen, bien que cela soit requis par la législation Européenne (Directive 2001/18).

L’évaluation des risques environnementaux a jusqu’à présent ignoré complètement, au moins, deux autres impacts du maïs Bt :

· Les déchets agricoles provenant de maïs Bt infiltrent les cours d’eau, là où la toxine Bt pourrait s’avérer toxique envers certains insectes. Ceci démontre la complexité des interactions qui interviennent dans l’environnement naturel et souligne les lacunes de l’évaluation des risques.

· Le maïs Bt est plus sensible à un type de puceron (aphide) que le maïs conventionnel, en raison d’une altération des composants chimiques de sa sève. Cette altération n’a pas été décrite une seule fois lors des demandes de mise sur le marché de maïs Bt alors qu’elle a des implications écologiques importantes. Les interactions plantes/insectes sont trop complexes pour être mesurées par l’évaluation des risques.

2- La culture de plantes tolérantes à un herbicide (TH) est associée :

· Aux effets toxiques des herbicides sur les écosystèmes. L’ herbicide Roundup, vendu par Monsanto conjointement à ses plantes génétiquement modifiées Roundup Ready, est un perturbateur endocrinien potentiel, c'est-à-dire qu’il pourrait interférer avec les hormones. Il est également toxique pour les têtards.

· À une tolérance accrue des mauvaises herbes aux herbicides. L’évolution de la résistance des mauvaises herbes au Roundup est devenu un sérieux problème dans les pays qui cultivent les plantes Roundup Ready à grande échelle (comme les Etats-Unis), où les agriculteurs se retrouvent dans l’obligation d’augmenter les quantités de Roundup pour contrôler les mauvaises herbes ou d’utiliser d’autres herbicides en complément du Roundup.

· À la disparition de mauvaises herbes mais aussi à la diminution de la biodiversité. Une étude du gouvernement britannique a observé une diminution de 24 % des papillons en bordure des champs de colza transgénique, car il y a moins de mauvaises fleurs de mauvaises herbes (donc moins de nectar) pour se nourrir. De plus, le colza et les betteraves à sucre fournissaient moins de graines pour les oiseaux. Le maïs TH ne se compare favorablement (en terme d’impacts sur la biodiversité) qu’avec du maïs traité avec l’herbicide atrazine, qui est maintenant interdit dans l’Union Européenne.

· À la réduction du nombre de bactéries du sol. L’utilisation d’herbicides sur les cultures de soja OGM conduit à la diminution de la quantité de bactéries bénéfiques fixant l’azote.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Impacts sur la santé


Les études indépendantes démontrant l’innocuité des cultures OGM sur la santé humaine ou animale sont cruellement absentes de la littérature scientifique. Quasiment tous les OGM commercialisés dans le monde produisent ou sont tolérants à des pesticides.

Pourtant, alors que les pesticides doivent être testés pendant une périodE minimale de deux ans avant d’être autorisés en Europe, les tests de sécurité effectués sur les OGM n’ont jamais duré plus de 90 jours même pour les plantes OGM pesticides. En fait, nous ignorons si les cultures OGM sont sans danger pour la consommation animale ou humaine car trop peu d’études à ce sujet ont été menées sur le long terme.

Cela transparaît dans la controverse actuelle concernant l’évaluation de l’innocuité des OGM. Le débat sur le maïs pesticide Bt MON863 est né des inquiétudes exprimées par des scientifiques indépendants au sujet de différences lors de tests alimentaires. Au lieu d’admettre les incertitudes concernant la sécurité alimentaire du MON863 et d’approfondir les recherches, l’EFSA et l’industrie des biotechnologies se sont évertuées à nier l’importance de ces découvertes

Il est infondé et trompeur de d’affirmer que consommer des OGM est sans danger pour la santé sous prétexte que les Américains en consomment depuis dix ans sans qu’on ait observé des conséquences visibles. Il n’existe, tout simplement, aucune étude sur cette question spécifique.

En revanche, ce qui ne fait pas de doute, c’est que les cultures OGM peuvent potentiellement provoquer bien plus de réactions allergiques que les cultures issues de croisements conventionnels. Ainsi, lors d’une Expérimentation à long terme menée en Australie, il a été constaté que des petits pois OGM causaient des réactions allergiques chez les souris. Cela les rendait également plus sensibles à d’autres allergies alimentaires.

Source : Greenpace (voir le dossier avec les références ICI

ICI dossier spécial intitulé : la bombe OGM ! Sa lecture est édifiante...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
10 IDEES reçues sur les OGM


1 - "Les OGM vont permettre de résoudre le problème de la faim dans le monde.”


Faux ! Les partisans de l’agriculture transgénique se font fort d’expliquer que les cultures OGM pourront résister à la sécheresse ou produire des aliments aux qualités nutritionnelles améliorées. De belles paroles…

En réalité, la recherche en matière de biotechnologies agricoles est entre les mains d’entreprises qui sont avant tout à la recherche de clients solvables. Elles ne mènent quasiment aucun programme pour répondre aux besoins des pays les plus pauvres. La faim est quant à elle avant tout un problème politique et économique.

Pour lutter contre les famines et faire face à l’augmentation de la population, il faut d’abord garantir l’accès à la terre, mieux organiser les marchés locaux, ou investir dans la recherche sur les plantes traditionnelles… En avril 2008, le rapport final de l’Evaluation Internationale des Sciences et Technologies au Service du Développement (IAASTD), l’équivalent pour l’agriculture du GIEC sur le changement climatique, a d’ailleurs formellement conclu que les OGM n’étaient pas une solution pour faire face aux enjeux de sécurité alimentaire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
2 - “Les OGM ne sont pas dangereux pour notre santé.”

En réalité, on n’en sait rien ! Aux Etats-Unis, terred’élection des OGM, aucun système de traçabilité n’a été mis en place : impossible de savoir qui mange des OGM et qui n’en mange pas, donc d’étudier les conséquences de la consommation de produits transgéniques. L’innocuité des OGM n’a jamais été prouvée.

Plusieurs études récentes pointent au contraire des risques potentiels. En Italie, des chercheurs ont remarqué que l’ingestion de soja transgénique par des souris induisait des modifications dans les noyaux des cellules du Foie.

En 2007, une étude réalisée en France par le CRII-GEN (Comité de recherche et d’information indépendante sur le génie génétique) a montré que des rats nourris pendant 90 jours avec du maïs MON863, présentent des anomalies au foie, aux reins et au sang qui pourraient être des signes de toxicité. Compte tenu de ces risques, tous les pays devraient appliquer le principe de précaution et refuser que des OGM soient cultivés en plein Champ.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
3 - “Nous ne consommons pas d’OGM.”



Faux ! S’il n’existe en Europe que quelques produits contenant directement des OGM (sauce barbecue, huiles, marshmallows…), nous en consommons des millions de tonnes indirectement par le biais de produits animaux : viandes, oeufs et laits.

En effet, partout dans le monde, soja et maïs servent de base à l’alimentation des bovins, ovins, porcins et volailles de l’agriculture intensive.

Les principaux producteurs et exportateurs mondiaux sont les Etats-Unis, le Brésil et l’Argentine, où les cultures sont très majoritairement OGM. C’est ainsi qu’insidieusement et en l’espace d’une dizaine d’années, les OGM ont été massivement introduits dans notre alimentation. Pourtant rien n’oblige les industriels à en faire mention sur les étiquettes. Ainsi, les consommateurs, même quand ils sont majoritairement opposés aux OGM comme en Europe, cautionnent le développement de ces cultures à leur insu.

Nous sommes à la fois complices et cobayes !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
4 - “On peut contrôler la dissémination des OGM dans la nature.”



Faux! La dissémination dépend de tant de facteurs qu’elle est impossible à contrôler. Peut-on prévoir le trajet des abeilles, des oiseaux ou la direction du vent ? Au-delà du seul pollen, la dissémination peut avoir lieu à l’origine dans les semences, dans les moissonneuses lors des récoltes ou encore dans les silos pendant le stockage.

Le Japon importe par exemple des graines de canola (variété de colza) OGM du Canada pour fabriquer de l’huile, des engrais ou de la nourriture pour les animaux. En 2005, des chercheurs japonais ont découvert des pousses de canola OGM autour des ports où arrivent ces graines importées par bateau…

La dissémination des OGM dépend aussi de la présence ou non de plantes apparentées à proximité des cultures transgéniques. Or les campagnes européennes accueillent de nombreux cousins sauvages du colza. Résultat : en 2005, en Grande-Bretagne, le gène d’un colza OGM s’est retrouvé en pleine nature dans de la moutarde sauvage.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
5 - “Il est possible de séparer les filières OGM et non OGM.”


Faux ! Les cultures transgéniques en plein champ contaminent inévitablement les champs des autres agriculteurs qui ne souhaitent pas faire d’OGM, que cela se fasse par les semences, le pollen, les moissonneuses ou dans les silos…

Il est impossible de maintenir deux filières parfaitement étanches.


Toutes les études consacrées au sujet en conviennent. En Espagne, où l’on cultive depuis 1997 du maïs Bt, malgré la mise en place d’un système de protection et de séparation des filières présenté comme strict, il n’est lus possible de trouver du maïs conventionnel qui soit exempt de toute contamination.

Ainsi, dans les pays où les cultures d’OGM sont autorisées, la liberté pour l’agriculteur de produire sans OGM est bafouée, de même que la liberté du consommateur de choisir des produits sans OGM. Le choix de quelques-uns menace la liberté de la grande majorité.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
6 - “Refuser les OGM, c’est s’opposer aux progrès de la science.”



Faux ! Greenpeace ne refuse pas les OGM à partir du moment où ils sont cultivés en milieu strictement confiné (sous serre ou en laboratoire). En revanche, Greenpeace refuse la dissémination des OGM dans la nature car nous n’avons pas la moindre idée de leurs impacts à long terme sur l’environnement et la santé des hommes et des animaux.

Et à partir d’un certain niveau de contamination, il ne sera pas possible de revenir en arrière ! Loin de s’opposer au progrès scientifique, Greenpeace réclame au contraire plus de science et de recherche publique sur le génome et ses interactions avec la nature, afin de développer une agriculture respectueuse de l’environnement.

Il n'y a pas seulement que Greenpace à refuser les OGM, tous les humains conscients du danger, le sont aussi ! On veut nous faire croire qu'il n'y a rien à craindre, or notre intelligence nous dit le contraire... Les dirigeants de ces entreprises et les gouvernements de certains pays ont tendance à nous prendre pour des moutons ou des décérébrés... C'est juste des intérêts communs pour faire du profit sur nous... En réalité, et c'est mon point de vue, on se soucie peu de nos propres intérêts !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
7 - “L’homme a toujours modifié les gènes des plantes. Les OGM s’inscrivent dans cette tradition.”



Attention ! Croiser deux variétés de roses pour améliorer leur parfum, et créer un maïs qui produit son propre insecticide, ce n’est pas la même chose.

Dans un cas, on s’inscrit dans la logique ancienne de la sélection et du croisement des espèces.

Dans l’autre, on intervient dans le génome de plantes, des animaux ou des bactéries, on manipule l’ADN au coeur des cellules, on combine le patrimoine génétique d’espèces parfois très différentes (un gène animal, de poisson par exemple, peut être introduit dans l’ADN d’une fraise).

Ainsi, les OGM constituent une rupture technologique aux conséquences tout à fait imprévisibles.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
8 - “Avec les OGM, les agriculteurs utiliseront moins de pesticides.”



Faux ! En Argentine ou aux Etats-Unis, les quantités de pesticides utilisées ont augmenté avec le développement des cultures de soja transgénique.

En effet, avec une plante résistant à un herbicide, comme le soja Round Up Ready (c’est-à-dire prêt pour l’herbicide Round Up), l’agriculteur peut en pulvériser tout au long de la croissance de la plante… Et donc, au final, en mettre beaucoup plus !

D’ailleurs, curieusement, les entreprises qui fabriquent les herbicides sont les mêmes que celles qui mettent au point les OGM… D’autres plantes GM, comme le maïs Bt, sont conçus pour résister aux insectes. Ces plantes produisent de l’insecticide en continu, même dans leurs racines : l’agriculteur n’a plus à appliquer lui-même le produit, ce qui constitue un plus pour sa santé, mais pas pour l’environnement ! Certains scientifiques estiment que la quantité de pesticides est plusieurs milliers de fois supérieure dans un champ de maïs Bt que dans une culture de maïs non transgénique…

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
9 - “Les agriculteurs rachètent leurs semences tous les ans.

Ils dépendent déjà des semenciers, les OGM n’y changeront rien.”



Faux ! La grande majorité des agriculteurs re-sèment une partie de leur récolte ou l’échangent avec leurs voisins.

Les OGM constituent un moyen de breveter les semences et ainsi d’obliger tous les agriculteurs à les racheter chaque année. Comme les semences transgéniques s’utilisent rarement seules, les agriculteurs sont obligés d’acheter des lots «graines OGM + produits d’accompagnement » (engrais, pesticides complémentaires…).

Et qui fabrique ces produits phytosanitaires ? Monsanto, Syngenta, Bayer… Ceux-là mêmes qui commercialisent les OGM et qui prennent ainsi le contrôle de toute l’économie agricole. Le développement des OGM est pour eux une opportunité commerciale sans précédent.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
10 - “Les OGM permettent aux agriculteurs d’améliorer leurs rendements.”


Faux ! C’est ce que les industries agrochimiques font miroiter aux cultivateurs. Mais aucune étude sérieuse ne le prouve.

Dans certains pays, les rendements ont augmenté la première année, puis ont fortement diminué ensuite.

Dans d’autres, ils sont égaux ou inférieurs… Les dramatiques faillites de paysans indiens après quelques années de culture de coton OGM se comptent par centaines.

Les OGM ne sont pas « fabriqués » pour augmenter les rendements, mais pour résister aux insectes ou aux herbicides.

En plus de 10 ans d’existence, les OGM n’ont fait preuve nulle part de leur capacité à contribuer au mieux être des agriculteurs ou des populations.

L’illusion doit prendre fin !


Source : Greenpace

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bulgarie


Le gouvernement bulgare a annoncé mercredi 2 février 2011, interdire la culture du maïs génétiquement modifié MON 810 de l’américain Monsanto sur son territoire.

Le gouvernement a expliqué l’entrée en vigueur de cette clause de sauvegarde par des craintes de contamination de l’environnement et sa volonté de protéger l’agriculture bulgare.



Seuls deux OGM sont actuellement cultivés dans l’Union Européenne : le maïs MON 810 et la pomme de terre Amflora de l’allemand BASF. Ces cultures couvrent un peu plus de 100.000 hectares. Mais quinze autres plantes génétiquement modifiées, pour la plupart des semences de maïs, attendent une autorisation de culture.

En raison d’inquiétudes relatives à son impact sur l’environnement, 6 pays, rejoints cette semaine par la Bulgarie ont décidé d’activer une clause de sauvegarde pour interdire la culture de MON 810 sur leur sol (Grèce, Hongrie, Autriche, Allemagne, Luxembourg, et France).

L’Europe ouvre de plus en plus la porte aux OGM


Le dossier de renouvellement de l’autorisation européenne du MON 810 est en cours d’étude. Le commissaire européen à la santé et à la protection des consommateurs, qui en a la charge, a indiqué que cette autorisation interviendrait prochainement. Les clauses de sauvegarde française et allemande sont conditionnées à la ré-autorisation du MON810, et seront levées si ce dernier est ré-autorisé.

Pour débloquer le processus d’autorisation des OGM en butte aux résistances des Etats membres, la Commission européenne a proposé un système à la carte : elle suggère de laisser aux États la décision de refuser la culture sur leur territoire des OGM autorisés au niveau européen. Elle va leur soumettre le 11 février sept motifs invocables de refus des cultures d’OGM.

De plus, la Commission européenne va proposer la semaine prochaine aux États membres d’abandonner la politique de « tolérance zéro » sur les produits à destination de l’alimentation animale. d]]« Tolérance zéro » signifie que l’Union européenne rejette systématiquement toute importation qui arrive sur son territoire et qui contient des plantes transgéniques non autorisées dans l’Union européenne .[/b] En ouvrant cette brèche, et en tolérant la contamination de l’alimentation animale par des OGM non autorisés et non testés, la Commission européenne veut résoudre le problème des autorisations « asynchrones », où les OGM sont autorisés aux Etats-Unis bien plus rapidement qu’en Europe.

En autorisant des contaminations par des OGM qui n’ont pas été autorisés dans l’UE, elle abandonne ses prérogatives en matière de santé publique. En effet, dans sa politique de santé, l’Europe souligne « Les liens entre les politiques de santé et de protection des consommateurs sont particulièrement étroits. Dans ce domaine, les grandes priorités sont la sécurité des produits et des services, notamment la sécurité des aliments et le système d’alerte rapide pour les aliments. »

Et la France ?


Le gouvernement se dit opposé à toute nouvelle autorisation au niveau européen tant que le système d’autorisation et d’évaluation des OGM n’est pas amélioré. Mais dans les faits, le gouvernement n’a activé aucune clause de sauvegarde sur les autres OGM autorisés à la culture en Europe : ni sur la pomme de terre Amflora, ni sur le maïs T25 (Bayer).

Aujourd’hui, rien ne permet de garantir l’innocuité des OGM sur le plan de la santé alors que par ailleurs les impacts négatifs des cultures OGM sur la biodiversité et la contamination des parcelles non OGM sont, quant à eux, avérés.


Source : Greenpace



Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
OGM : l’Union européenne à contre sens


Alors que tous les indicateurs montrent un rejet croissant des OGM en Europe, et que la résistance citoyenne est au plus haut, la Commission européenne reste sourde et joue le jeu de l’industrie agro-chimique. En effet, les Etats membres ont validé hier sa proposition visant à autoriser une contamination jusqu’à 0.1% d’OGM non autorisés et non testés dans l’alimentation animale.

Dans l’opinion, comme dans les champs, les OGM reculent


Selon un rapport publié par Les amis de la Terre, la surface totale de cultures d’ OGM dans l’Union européenne a diminué pour la seconde année consécutive… Basé sur des estimations et des chiffres officiels, le rapport indique que la culture de plantes génétiquement modifiées est en baisse constante en Europe : – 23% en termes de surface cultivée en 2010 par rapport à 2008. Aujourd’hui, seulement 0,06 % des terres cultivées de l’Union européenne sont dédiées aux OGM, c’est-à-dire au maïs MON810 de Monsanto, et la pomme de terre Amflora de BASF.

La pression de l’opinion publique va croissante : ainsi, selon le sondage Eurobaromètre publié en octobre 2010 par la Commission européenne, l’opposition des populations de l’Union aux produits génétiquement modifiés a atteint 61% alors que moins d’un tiers des personnes interrogées pensent que les OGM un intérêt pour l’économie.
Rappelons également que plus d’un million de citoyens européens ont signé la pétition lancée par Greenpeace & Avaaz, exigeant la mise en place d’un moratoire sur les OGM.

La Commission européenne choisit de rester sourde et de siffler la fin de la tolérance zéro


Malgré ces indicateurs, la Commission reste sourde … ou choisit d’écouter l’industrie. Les États membres ont validé hier sa proposition visant à autoriser jusqu’à 0.1% d’ OGM non autorisés et non testés dans l’alimentation animale.

L’enjeu est considérable. L’Union européenne a importé 4 millions de tonnes de maïs et 33 millions de tonnes de soja ou équivalent destinés essentiellement à l’alimentation animale en 2008-2009.
Cette mesure concerne l’alimentaion animale et vise en particulier les importations de soja venant du Brésil, d’Argentine et des États-Unis. Elle vise notamment à éviter que des cargaisons entières soient renvoyées vers leur port d’origine après qu’y soient détectées des traces d’ OGM non autorisées à l’importation dans l’UE.

A présent, les OGM non autorisés, et donc non testés, mais qui font l’objet d’une demande d’autorisation dans l’UE depuis au moins 3 mois seront tolérés, sans AUCUNE garantie de leur innocuité.

Le principe du risque remplace le principe de précaution dans la politique européenne


En validant la proposition de la Commission, les Etats membres ouvrent les portes à la contamination génétique. Ils sont en train de perdre le contrôle de leur propre production alimentaire pour satisfaire les exportateurs américains. Le taux de contamination autorisé est aujourd’hui de 0.1%, mais il pourrait très bien être revu à la hausse dans les années à venir…

Le lobbying en embuscade : cette décision fait émerger le risque que les Etats membres subissent à présent des pressions du lobby pro-OGM pour autoriser ces contaminations dans l’alimentation humaine.

Pour Greenpeace un OGM qui n’a pas été testé en Europe ne devrait être toléré sous aucun pretexte !


Source : Greenpeace 23/02/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ce qu'il faut savoir de la pollution sur les OGM



Aidées par le gouvernement, les sociétés de biotechnologie comme Monsanto poussent le commericalisation des cultures génétiquement modifiées sans le consentement du public.

Sans des lois qui exigent l'étiquetage des OGM, le gouvernement a nie le droit des familles d'avoir le droit de choisir ce qu'elles mangent.

Dans la vidéo publiée par Nouvelles naturelles, Institute for Responsible Technology fondateur Jeffrey Smith explique la pollution génétique du monde causée par des OGM.

«Jamais auparavant nous nous sommes nourris avec des produits d'une science naissante, ou rejetés dans l'environnement sans moyen les contrôler", fait remarquer Smith dans la vidéo. "Il faut contrôler et empêcher le déversement des gènes modifiés dans la nature... Qu'ils restent dans les laboratoires d'où ils sont issus.



L' Institute for Responsible Technology est un leader mondial dans l'éducation des décideurs et le public sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) et les cultures. Il fait des enquêtes et édite des rapports sur les risques et l'impact sur ​​la santé, l'environnement, l'économie et l'agriculture, ainsi que les problèmes liés à la recherche actuelle, la réglementation, les pratiques des entreprises et des rapports.

Pour en savoir plus : http://www.care2.com/causes/tag/genetic_engineering/


Source : Care2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des résidus de pesticides provenant d'OGM retrouvés dans le sang de femmes


es chercheurs de l'Université de Sherbrook au Québec, Canada, ont montré la présence de pesticides (herbicides à base de glyphosate ou de glufosinate et de protéines insecticides Cry1Ab) et de leurs résidus dans le sang de femmes, dont certaines enceintes. Selon un article de la revue Reproductive Toxicology(1), sous presse, "c'est la première étude à mettre en évidence la présence de pesticides associés aux aliments génétiquement modifiés dans le sang de femmes enceintes, de fœtus et de femmes non enceintes".

Pour cette étude, les scientifiques ont effectué des prélèvements sanguins chez des femmes habitant la ville de Sherbrook. Ces femmes, ainsi que leur mari, n'ont jamais travaillé au contact de pesticides et leur régime alimentaire est annoncé comme typique d'une zone industrialisée du Canada. La présence de pesticides dans leur sang serait donc principalement issue de leur alimentation. D'ailleurs, les scientifiques précisent que si aucune analyse du panier alimentaire n'a été faite pour établir la quantité de résidus de pesticides présents dans les aliments, ils considèrent "concevable que la majorité de la population y est exposée via leur alimentation quotidienne", du fait de la forte présence d'aliments GM (soja, maïs, pommes de terre...).

... L'objectif des chercheurs était double : établir si l'alimentation quotidienne est vectrice de ces molécules chimiques et fournir des données nécessaires à de plus amples analyses d'impacts, notamment dans le domaine de la procréation chez la femme. Selon l'article, le glyphosate avait été l'objet d'une étude similaire dans des échantillons d'urine de femmes du monde agricole comparés à ceux de femmes extérieures à ce milieu(2). Les auteurs appellent à des recherches plus poussées dans le domaine de "la nutrition, la toxicologie et la reproduction chez les femmes", soulignant que "les désordres gynécologiques et obstétriques associés aux molécules chimiques présentes dans l'environnement ne sont pas connus".

Lire tout l'article sur Notre Planète Info

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La justice européenne porte un coup au moratoire français sur les OGM


En demandant jeudi à Paris de revoir sa copie sur la suspension de culture du maïs génétiquement modifié de Monsanto, la justice européenne a porté un coup au moratoire décrété par la France et six autres pays européens sur la culture de cet OGM controversé.

La Cour de justice européenne n'a pas tranché pour déterminer si la décision prise par la France en 2008 d'interdire la culture de l'OGM MON 810 était légale ou non, mais elle a clairement indiqué que cette décision ne reposait pas en l'état sur une base juridique acceptable.

Avant d'interdire la culture de cet OGM, la France aurait dû informer préalablement la Commission européenne et établir l'existence d'une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril "de façon manifeste" la santé et l'environnement, a affirmé la Cour.

Ce sera au Conseil d'Etat français, la plus haute juridiction administrative du pays, de décider si Paris a respecté le droit pour interdire la culture du MON 810 sur son territoire.

Si le Conseil d'Etat suit les recommandations de la Cour de Luxembourg et estime que les autorités françaises n'ont pas respecté la procédure d'interdiction alors "on risque de voir réapparaître les OGM dans nos champs dès le printemps prochain", a mis en garde Sylvain Tardy, directeur des campagnes de Greenpeace France.

Toutefois, au cas où la décision prise en février 2008 était annulée le gouvernement français prendrait "une nouvelle clause de sauvegarde" pour maintenir l'interdiction de la culture du MON 810 en France, a aussitôt prévenu la ministre française de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Cela promet de vives discussions avec la Commission. Bruxelles demande en effet que la décision d'interdire la culture d'OGM soit motivée scientifiquement et validée par l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa).

Or cette agence, accusée par des associations comme Greenpeace d'être "infiltrée" par les multinationales de l'agro-chimie, a toujours donné des avis favorables à l'autorisation d'OGM dans l'UE.

L'évaluation scientifique présentée par la France en 2008 pour justifier l'interdiction de la culture de l'OGM de Monsanto avait été jugée irrecevable par l'Efsa, a rappelé le porte-parole de la Commission pour la Santé et les consommateurs, Frédéric Vincent.

Bruxelles, se basant sur l'avis de l'Efsa, avait demandé à Paris de revenir sur sa décision d'interdire la culture de cette variété de maïs, conçue pour résister à un papillon nuisible, la pyrale.

Le risque est grand que le même scénario se répète si Paris présente une nouvelle clause de sauvegarde, a confié une source européenne.

EuropaBio, l’association qui représente les intérêts de l’industrie biotechnologique au niveau européen, s'est félicité de l'arrêt de la Cour.

"La Cour de justice européenne a rendu un verdict clair: les Etats de l'UE ne peuvent interdire la culture d'OGM en se basant sur des mythes et des oui-dire", a affirmé Carel du Marchie Sarvaas, directeur d'EuropaBio qui représente notamment les intérêts du géant américain Monsanto en Europe.

"Les scientifiques européens ont montré encore et encore que la culture OGM ne représente aucun danger pour la santé et l'environnement", a-t-il dit.

Mais cet avis est loin de faire l'unanimité notamment en Europe.

Six autre pays --Allemagne, Hongrie, Grèce, Luxembourg, Autriche et Bulgarie-- ont comme la France suspendu la culture du maïs de Monsanto sur leur territoire.

Seuls deux OGM sont cultivés dans l'UE: le maïs MON 810 en Espagne, au Portugal, en République Tchèque et en Slovaquie, et la pomme de terre OGM Amflora développée par le groupe allemand BASF, en Allemagne et en Suède.

Des cultivateurs ont demandé quinze autres autorisations, concernant pour la plupart des maïs génétiquement modifiés.

Sciences et Avenir 09/09/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le groupe de chimie allemand BASF a annoncé lundi avoir demandé l'autorisation européenne de cultiver à des fins commerciales la première pomme de terre génétiquement modifiée (OGM) destinée avant tout à l'alimentation humaine, baptisée Fortuna.

"L'introduction sur le marché est prévue pour 2014 ou 2015", a précisé le groupe allemand, numéro un européen de la chimie, qui a développé ces dernières années ses activités dans les organismes génétiquement modifiés.

"Cette pomme de terre est principalement destinée à l'alimentation humaine", ainsi qu'à l'alimentation animale, a expliqué un porte-parole de BASF à l'AFP. Elle est dérivée des pommes de terres Fontane, l'une des variétés les plus utilisées pour la fabrication de frites.

"La prochaine étape du processus d'autorisation consiste pour l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) à en tester la sécurité pour les humains, les animaux et l'environnement", selon BASF.

L'EFSA indiquait toutefois lundi ne pas avoir encore reçu la demande de BASF, qui doit lui être transmise par la Commission européenne.

Elle n'a ensuite "pas de délai imposé" pour rendre son avis scientifique, et "certaines demandes n'arrivent jamais à bout", des industriels cessant de répondre aux demandes de précisions scientifiques des autorités, a souligné un porte-parole de l'EFSA.

La décision d'autorisation revient ensuite à la Commission européenne et aux Etats-membres.

Fortuna résiste au Mildiou, un parasite très dévastateur pour les cultures de pomme de terre qui fut notamment l'une des causes de la grande famine irlandaise au XIXe siècle, et détruit encore jusqu'à 20% des récoltes annuelles de pommes de terre dans le monde, selon le groupe allemand.

BASF explique être parvenu à utiliser deux gènes de résistance au mildiou prélevés sur une variété sauvage de pomme de terre sud-américaine.

Si l'Union européenne l'autorisait, il s'agirait de la première pomme de terre OGM à pouvoir se retrouver dans nos assiettes. L'UE accepte déjà les produits alimentaires contenant diverses sortes de maïs, colza, soja et betterave OGM.

En termes de culture à des fins commerciales, seuls deux OGM sont déjà autorisés en Europe: le maïs MON810 de la multinationale américaine Monsanto et la pomme de terre Amflora, de BASF.

Cette dernière peut se retrouver dans l'alimentation humaine, mais n'est tolérée qu'à hauteur de 0,9% du produit maximum. Elle est avant tout destinée aux usages industriels (amidon pour la pâte à papier et engrais pour le jus), et à l'alimentation animale (pulpe).

Il s'était écoulé près de 14 ans entre la demande d'autorisation déposée par BASF en 1996, et la réponse favorable des autorités européennes (2010).

BASF a également déjà demandé l'autorisation d'Amadea, une variante plus récente d'Amflora. Le groupe avait connu des déboires en 2010, lorsque les autorités suédoises avaient trouvé dans un champ d'Amflora, déjà autorisée à la culture, des fleurs d'Amadea, une autre pomme de terre génétiquement modifiée mais non encore autorisée en culture à des fins commerciale.

Il s'agissait d'une "erreur humaine", s'était justifié le groupe, tandis que la Commission européenne demandait la destruction des champs.

"Il ne faut pas produire de produits alimentaires de base génétiquement modifiés", a réagi lundi Stephanie Töwe, spécialiste des OGM chez Greenpeace Allemagne, pointant les risques de dissémination des modifications génétiques aux cultures traditionnelles.

"Une production non-OGM durable n'est ensuite plus possible", a-t-elle ajouté.

Sciences et Avenir 31/10/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Conseil d'Etat a annulé lundi la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008, l'obligeant à se positionner de nouveau sur ce sujet passionnel à quelques mois de l'élection présidentielle.

"Tirant les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice européenne (en septembre), le Conseil d’État relève que le ministre de l’Agriculture n’a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement", a indiqué le Conseil.

Dès la prise de position de la Cour de justice européenne, qui avait demandé début septembre à la France de revoir sa copie estimant que sa décision ne reposait pas sur une base juridique acceptable, le gouvernement avait indiqué qu'il prendrait "une nouvelle clause de sauvegarde" si la suspension actuelle était annulée.

Le ministère de l'Ecologie avait alors souligné que l'objectif restait "d'éviter la mise en culture d'un OGM qui n’a pas été évalué suivant les nouvelles exigences demandées au niveau européen ou pour lequel des incertitudes quant à ses impacts potentiels sur l'environnement persistent."

Lundi en fin de journée, ni le ministère de l'Agriculture ni celui de l'Ecologie, sollicités par l'AFP, n'avaient réagi à la décision du Conseil d'Etat.

"Si le gouvernement ne fait pas le nécessaire, en mettant en place une nouvelle interdiction, on risque de voir réapparaître les OGM dans nos champs dès le printemps prochain", a prévenu Sylvain Tardy, directeur des campagnes de Greenpeace France.

"Est-ce quelque chose que Nicolas Sarkozy, très probable candidat à la présidentielle, est prêt à assumer, alors que les Français restent très majoritairement opposés à la présence d'OGM dans nos champs et dans nos assiettes ?", s'est-il interrogé.

"Il ne se passe pas une semaine depuis 2008 sans qu'une nouvelle information ne vienne étayer le dossier à charge contre la variété de maïs de Monsanto 810", a de son côté réagi l'eurodéputé EELV José Bové.

L'eurodéputé, président de la commission Agriculture du Parlement européen, a rappelé que le MON 810 produit la toxine Bt pour éliminer les insectes. Selon lui, des chercheurs canadiens ont retrouvé des traces de Bt dans le sang et le cordon ombilical de femmes enceintes.

"Et la Cour européenne de Justice a interdit récemment la commercialisation du miel contaminé par le pollen de ce maïs transgénique",a ajouté l'eurodéputé proposant son aide à la ministre de l'Ecologie pour la rédaction d'une nouvelle "clause de sauvegarde solide et conforme au droit européen".

Pour l'élu d'EELV Noël Mamère, "il faut que le gouvernement tienne ses engagements, sinon on trouvera beaucoup d'OGM dans nos champs et donc beaucoup de faucheurs volontaires!"

"Le Conseil d'Etat n'interdit pas d'interdire, il dit simplement qu'il faut le faire selon une procédure différente, avec une question mieux posée et une décision au final qui soit mieux motivée", a expliqué à l'AFP l'avocat spécialiste des questions environnementales Arnaud Gossement.

Les semenciers ont, de leur côté, accueilli la décision du Conseil d'Etat "positivement".

Pour Initiatives Biotechnologies Végétales (IBV), un regroupement de professionnels qui promeut la culture du maïs OGM, "le gouvernement doit désormais prendre ses responsabilités et garantir aux agriculteurs de manière concrète la liberté de cultiver des OGM en France".

Sciences et Avenir 28/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Plus de 300 scientifiques d'une trentaine de pays devaient se réunir de lundi à samedi à La Havane pour un congrès Biotechnologie 2011, sous la présidence du Belge Mark van Montagu, un des pères de la biologie moléculaire des plantes, et du Britannique Richard J. Robert, prix Nobel de médecine 1993.

Le congrès, organisé par le Centre d'ingénierie génétique et de biotechnologie (CIGB) cubain, devait être l'occasion de nombreuses présentations scientifiques concernant notamment le maïs transgénique, a annoncé le président du CIGB, Carlos Borroto.

Outre le transgénisme agricole, la biotechnologie aquatique et animale, la sécurité biologique et la présentation d'une gamme de produits biologiques sont au programme de ce congrès réunissant des participants de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, du Canada, de Belgique, du Brésil, du Mexique et de Chine notamment.

"Les principaux chercheurs dans toutes les thématiques abordées seront là", aux côtés de plusieurs centaines de scientifiques cubains, a assuré Carlos Borroto.

Ceux-ci présenteront notamment les "succès" du maïs transgénique à Cuba où il a été introduit lors d'un congrès similaire en 2008.

"Partout où il a été planté, cela a été un succès", a souligné le président du CIGB, qui fait partie du pôle scientifique de l'ouest de La Havane où sont regroupés une cinquantaine de centres de recherche et développement scientifiques.

L'industrie biotechnologique cubaine génère chaque année quelque 300 millions de dollars grâce aux exportations de médicaments et vaccins vers une quarantaine de pays.

En marge du congrès, Cuba et la Chine ont conclu vendredi une série d'accords de coopération en matière de biologie médicale et agricole.

Sciences et Avenir 28/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Conseil d'Etat a annulé lundi la suspension de culture du maïs OGM Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008, mais les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie ont affirmé que tous les moyens étaient à l'étude pour l'interdire en France.

...."Je suis plus déterminée et plus convaincue encore qu'en 2008 de la nécessité pour nous d'interdire la culture du Monsanto 810 en France et nous sommes en ce moment même en train d'étudier les modalités juridiques pour poursuivre cette interdiction", a déclaré la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet à l'AFP.

"Quatre études sont venus conforter les inquiétudes qu'on avait en 2008", a-t-elle ajouté en précisant que le Haut Conseil des biotechnologies avait notamment fait état de "lacunes dans la surveillance" des effets du Monsanto 810 sur les insectes.

... Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, par la voix de sa porte-parole, a demandé le dépôt d'une "nouvelle procédure activant la clause de sauvegarde sur des bases juridiques plus solides".

... "Il ne se passe pas une semaine depuis 2008 sans qu'une nouvelle information ne vienne étayer le dossier à charge contre la variété de maïs de Monsanto 810", a, de son côté, réagi l'eurodéputé EELV José Bové.

Président de la commission Agriculture du Parlement européen José Bové a rappelé que le MON 810 produit la toxine Bt pour éliminer les insectes. Selon lui, des chercheurs canadiens ont trouvé des traces de Bt dans le sang et le cordon ombilical de femmes enceintes.

"Et la Cour européenne de Justice a interdit récemment la commercialisation du miel contaminé par le pollen de ce maïs transgénique",a-t-il ajouté en proposant son aide à la ministre de l'Ecologie pour la rédaction d'une nouvelle "clause de sauvegarde solide et conforme au droit européen".

"Le Conseil d'Etat n'interdit pas d'interdire, il dit simplement qu'il faut le faire selon une procédure différente, avec une question mieux posée et une décision au final qui soit mieux motivée", a déclaré à l'AFP l'avocat spécialiste des questions environnementales Arnaud Gossement.

... Pour Initiatives Biotechnologies Végétales (IBV), un regroupement de professionnels qui promeut la culture du maïs OGM, "le gouvernement doit désormais prendre ses responsabilités et garantir aux agriculteurs de manière concrète la liberté de cultiver des OGM en France".

Sciences et Avenir 29/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé mardi que le gouvernement maintenait son "opposition" à la culture du maïs OGM Monsanto sur le territoire français, lors d'une table ronde sur l'agriculture à Gimont (Gers).

"Le gouvernement maintient et maintiendra son opposition à la culture du (maïs OGM) Monsanto 810 sur notre territoire", a affirmé le chef de l'Etat.

Il a précisé que les ministres Nathalie Kosciusko-Morizet (Environnement) et Bruno Le Maire (Agriculture) travaillaient à "explorer toutes les pistes permettant la mise en place d'une interdiction pratique de la culture du Monsanto 810", via "une nouvelle clause de sauvegarde fondée sur des éléments scientifiques".

"Je crois à la recherche, je crois au progrès, je crois à la nécessité de donner aux agriculteurs les moyens de développer leur productivité, mais je pense aussi que tout doit être fait pour maintenir la confiance du consommateur", a ajouté M. Sarkozy.

Selon lui, "la recherche, l'amélioration de la productivité, c'est essentiel pour l'agriculture française, il ne s'agit pas de fermer la porte au progrès".

"Mais nous avons pas le droit de faire prendre des risques à la santé des consommateurs et des agriculteurs", a-t-il martelé.

Le Conseil d'Etat a annulé lundi la suspension de culture du maïs OGM Monsanto décidée par le gouvernement en février 2008, mais les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie avaient affirmé dans la foulée que tous les moyens étaient à l'étude pour l'interdire en France.

La plus haute juridiction administrative a estimé que la preuve d’un niveau de risque élevé pour la santé ou l’environnement n'avait pas été apportée par le ministère de l'Agriculture.

Sciences et Avenir 29/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La ministre française de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet a promis mardi que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde pour interdire la culture du maïs génétiquement modifié de Monsanto avant la prochaine saison de semis, au printemps.

"Nous avons dit très clairement qu'on travaillait à la mise en place d'une nouvelle clause de sauvegarde d'ici la (prochaine) saison", a souligné la ministre dans un entretien à l'AFP.

"Si un agriculteur voulait aujourd'hui commander des semences de Monsanto 810, ce serait à ses risques et périls dans le contexte actuel, le président de la République l'a dit", a-t-elle ajouté.

Nicolas Sarkozy, en déplacement à Gimont dans le Gers, une région traditionnellement hostile aux cultures d'organismes génétiquement modifiés (OGM), a réaffirmé mardi la volonté du gouvernement de maintenir "son opposition à la culture du Monsanto 810 sur notre territoire".

Il a précisé que Mme Kosciusko-Morizet et son collègue de l'Agriculture Bruno Le Maire, travaillaient à "explorer toutes les pistes permettant la mise en place d'une interdiction pratique de la culture du Monsanto 810", via "une nouvelle clause de sauvegarde fondée sur des éléments scientifiques".

La nouvelle demande, après l'annulation lundi du moratoire de 2008 par une décision du Conseil d'Etat, sera déposée auprès de l'Union européenne avant la prochaine saison de semis qui se situe traditionnellement en avril.

La clause de sauvegarde n'interdisait que la culture du maïs OGM en France, alors que la vente des semences est autorisée.

La nouvelle clause devra, selon la ministre, reposer "sur quelque chose de juridiquement solide". Alors que la précédente a été jugée sur la base des études disponibles jusqu'en 2008, "de nouveaux arguments scientifiques ont émergé depuis", a-t-elle indiqué.

Elle a cité notamment deux études, l'une chinoise et l'autre américaine, qui ont été analysées par le Haut Conseil des biotechnologies. Celles-ci disent, selon la ministre, qu'il y a un risque que la toxine BT comprise dans le maïs Monsanto 810 touche d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés. "Il y a aussi des risques de développer des résistances sur les insectes ravageurs du maïs, ce qui est très embêtant", a-t-elle noté.

Selon les scientifiques, face au danger d'apparitions de résistance, les producteurs d'OGM multiplient les protéïnes insecticides dans leurs produits.

"Ce sont des éléments nouveaux au regard de notre procédure judiciaire que nous pourrons mettre en avant", a ajouté la ministre, précisant que le gouvernement veillerait aussi à changer la base juridique de la clause qui avait été remise en cause par la Cour de Justice européenne en septembre dernier.

Par ailleurs, la ministre a rappelé que la France contestait les méthodes d'évaluation de l'Union européenne concernant l'impact toxicologique des OGM. "Du fait des traitements statistiques inappropriés des tests toxicologiques, il n'est pas possible de conclure à l'existence ou l'absence de risque pour la santé", a-t-elle souligné.

La modification de ces codes d'évaluation, demandée par l'unanimité des ministres de l'Environnement de l'UE, est en cours mais n'a pas encore abouti, a-t-elle ajouté.

Sciences et Avenir 30/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
65% des Français se disent inquiets de la présence éventuelle d'OGM dans les produits alimentaires alors que le Conseil d'Etat a annulé la suspension de culture du maïs OGM Monsanto décidée par le gouvernement français, selon un sondage IFOP à paraître dans Dimanche Ouest-France.

Lundi le Conseil d'Etat, considérant que la preuve d’un niveau de risque élevé pour la santé ou l’environnement n'avait pas été apportée, a annulé la décision datant de février 2008 mais les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie ont affirmé dans la foulée que tous les moyens étaient à l'étude pour l'interdire en France.

Selon le sondage IFOP 65% des Français restent inquiets (contre 73% en 2000 et 68% en 2008) face aux OGM et seuls 17% ne sont pas inquiets, 18% restant indifférents à la question.

Les sympathisants de gauche sont plus inquiets (73%) que ceux de droite (56%) mais quel que soit le sexe, la position sociale ou la tendance politique aucun groupe ne passe en deça des 50% d'inquiétude.

La culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en plein champ en France se heurte à une opposition très forte (80%) des personnes interrogées, seules 19% y étant favorable.

(Sondage réalisé par téléphone du 1er au 2 décembre 2011 auprès d'un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas).

Sciences et avenir 03/12/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des animaux nourris plus de trois mois aux maïs, riz, soja ou pommes-de-terre génétiquement modifiés n'ont pas présenté de problèmes de santé et se portaient aussi bien que ceux soumis à un régime sans OGM, selon une étude à paraître dans la revue Food and Chemical Toxicology.

"Là, maintenant, le débat sur les OGM d'un point de vue sanitaire est clos", a affirmé mardi à l'AFP Agnès Ricroch, généticienne à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement AgroParisTech et professeur à l'université Paris-Sud, qui a dirigé l'étude.

Son équipe, composée notamment des éminents toxicologues Alain Paris et Gérard Pascal et biologistes Jean-Baptiste Bergé et Marcel Kuntz, a épluché pendant un an les données de 24 études internationales réalisées par des instituts et organismes indépendants américain, brésilien, japonais et norvégien entre autres.

Il s'agit de 12 études portant sur une période d'examen allant de plus de 90 jours à deux ans, et 12 autres études multigénérationnelles portant sur deux à cinq générations d'animaux.

L'aspect particulièrement intéressant de ce vaste éventail d'études vient non seulement du fait qu'il s'agit de pays différents, mais aussi sur la variété des animaux testés: poulets, souris, rats, chèvres et vaches, "tous des animaux de laboratoires", a ajouté Mme Ricroch.

Ces bêtes ont été alimentées avec 33% de plantes transgéniques commercialisées actuellement - maïs, riz, soja, triticale (croisement de blé et de seigle) et pomme-de-terre -, selon le taux fixé par l'OCDE en 1998.

"Les chercheurs ont regardé de nombreux paramètres: la croissance, le poids des organes, leur développement, les enzymes du sang, les organes de la reproduction, le pancréas, le cerveau, le coeur, un examen en long, en large et en travers", selon Mme Ricroch.

La conclusion de l'étude, permettant de dire que les OGM ne sont pas nocifs d'un point de vue sanitaire pour les animaux, "c'est rassurant, car si on avait découvert le contraire cela aurait voulu dire que les recommandations faites par les toxicologues n'ont pas été suivies", a-t-elle ajouté.

"Cela veut dire aussi que les évaluations que nous, toxicologues, demandons sur les OGM sont bien faites et robustes", a-t-elle précisé, puisque aucune différence n'a été décelée entre l'équivalent nutritionnel des OGM et des aliments non modifiés.

Sciences et Avenir 13/12/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bien que je ne sois qu'une simple citoyenne, mon bon sens me dit que les OGM, quoi qu'on en dise, ne sont pas sans avoir de répercussion sur les organismes au long terme... Il suffit de prendre l'exemple sur les antibiotiques...

Ce n'est pas spécifiquement nous qui en consommons trop... Ce sont les animaux qui sont élevés pour terminer dans nos assiettes qui en reçoivent plus que nous.... Ce qui fait que nous en consommons.... mais indirectement (en sus de ceux qui peuvent nous être prescrits) ! A force cela provoque chez les germes en cause des foyers de résistance sur lesquels les antibiotiques habituels ne sont plus efficaces.... puisqu'ils ont développé des moyens de défense pour contrecarrer les effets des molécules qu'ils ont mémorisés...

Ce phénomène, connu de la plupart d'entre-nous, a mis de nombreuses années avant de prendre l'ampleur que l'on connaît aujourd'hui... Il aura donc fallu quelques décennies avant que l'on prenne en compte cette surmédication des animaux de rente... pour une question de profit.... ! Mais aussi, depuis quelques années, en fonction des contraintes liées à des textes de lois émanant de Bruxelles... pour des questions phytosanitaires !

Après on s'étonne... (ou on fait semblant Shocked ), et en plus, on nous fait prendre des vessies pour des lanternes... Je suis persuadée que c'est la même chose avec les OGM... Ce ne sont pas des tests de 3 mois à 2 ans qui suffisent (à mes yeux) pour prouver leur totale inocuité... Leur durée ne permet pas d'avoir le recul nécessaire pour affirmer que tel est le cas !!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
France nature environnement s'est réjouie lundi de la décision du gouvernement d'interdire provisoirement la culture du maïs MON 810, tandis que l'Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) la jugeait "incohérente et coûteuse pour la compétitivité de notre agriculture".

Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a annoncé vendredi "une mesure conservatoire visant à interdire temporairement" la culture de maïs transgénique afin de "protéger l'environnement", en raison de "la proximité des semis".

FNE "prend acte du fait que le gouvernement n'ait pas attendu une réponse de la Commission européenne pour prendre une mesure conservatoire" et "se réjouit de voir ses recommandations prises en compte". Cependant, selon Lylian Le Goff, responsable de la mission Biotechnologies, FNE "s'interroge sur la rétroactivité de ce texte vis-à-vis d'éventuels semis précoces", puisque le décret n'interdit pas la culture mais "la mise en culture", comme le stipule l'arrêté publié dimanche au Journal officiel.

L'AFBV à l'inverse estime que cette décision devrait être "dénoncée" par les autorités européennes, car "elle ne repose sur aucune base scientifique valable".

L'association dénonce "l'incohérence du gouvernement", interdisant "une innovation qui économise les traitements chimiques sur le maïs" tout en fixant l'objectif aux agriculteurs de diminuer de 50% les traitements chimiques d'ici 2018.

"Cette décision du gouvernement contribuera à une perte de revenu des maïsiculteurs de 100 euros par hectare", et à "exclure la France de certains marchés à l'exportation", dégradant "la compétitivité de notre agriculture", souligne l'association.


Sciences et Avenir 19/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une nouvelle étude qui conclut à l’innocuité des OGM sur la santé animale a fait l’objet d’une vive polémique. Ses conclusions sont-elles fiables ?

La publication en décembre dans la revue Food and Chemical Toxicology d’une étude coordonnée par Agnès Ricroch (1), chercheuse à AgroParisTech, selon laquelle les plantes OGM commercialisées ne présentent pas de risque pour la santé, a suscité de très nombreuses réactions.

Cette méta-analyse (analyse synthétique de la littérature scientifique) sur l’impact de plantes OGM sur la santé à long terme ou sur plusieurs générations avait pour objectif de vérifier, sur l’animal, si leur consommation pouvait provoquer une intoxication chronique ou avoir un impact sur la reproduction et le développement.

Pour être retenus, tous les articles devaient provenir de journaux à comité de lecture, c’est-à-dire soumis à l’examen de scientifiques du domaine, et être crédités d’un «impact factor», un indicateur permettant d’évaluer la qualité de la revue en fonction des citations dont elle est l’objet. Dernier critère : aucune étude ne devait être financée par des industriels. Au final, 24 articles ont été identifiés permettant de conclure à l’innocuité des plantes OGM.

L’annonce a notamment fait réagir Marc Lavielle, statisticien à l’Inria et membre du conseil scientifique du Haut Conseil des biotechnologies : «Les traitements statistiques de ces études sont incomplets. La puissance des tests mis en œuvre n’est pas analysée, contrairement à ce que recommandent les autorités de sécurité sanitaire française et européenne, surtout pour des échantillons d’animaux aussi faibles. Dix animaux par lot, voire trois dans un cas (2).»

Augmenter le nombre d’animaux revient en effet à augmenter la «puissance statistique», c’est-à-dire à accroître la probabilité de mettre en évidence une différence dans les données : ici, la différence entre les animaux nourris avec des OGM et ceux nourris sans.

Mais, pour les toxicologues que nous avons interrogés, la statistique n’est pas déterminante. Elle ne constitue qu’un élément du dossier. «Elle ne permet pas de trancher. Nous pouvons très bien observer une différence statistiquement significative entre les deux lots d’animaux, par exemple sur le poids du foie. Mais celle-ci peut correspondre à des variations biologiques normales. Certains individus ont naturellement un foie plus gros que d’autres», explique Gérard Pascal, qui a participé à la méta-analyse.

Par ailleurs, d’autres critères n’entrent pas dans le champ des statistiques : par exemple, l’étude histologique visant à vérifier si l’OGM a provoqué des modifications sur les tissus de l’animal. Ces éléments relèvent de l’expertise du biologiste. Quant à la taille des échantillons, elle pose un problème de coût.

«Nous avons quinze ans de recul pour l’alimentation OGM sur des centaines de millions d’animaux d’élevage partout dans le monde. Aucune intoxication n’a été signalée. Donc dix ou vingt animaux ne changeront pas grand-chose à ce que l’on sait déjà. De plus, ces études sur des lots importants sont trop chères pour les laboratoires publics. Pour prendre en compte ce critère, il faudrait ne retenir que les études des firmes qui font des OGM», prévient Marcel Kuntz, lui aussi coauteur. D’ailleurs, sur ce point, Marc Lavielle reconnaît qu’il faut poser des limites : «Certes, vingt animaux ce serait mieux que dix, mais cela ne changerait pas énormément les résultats. Quelle que soit la taille de l’échantillon, il y aura toujours une incertitude. Le risque zéro n’existe pas

Dernière pierre d’achoppement : trois études de 2007, 2009 et 2011 montrant un effet des OGM sur la santé ne figurent pas dans la méta-analyse. Elles ont été publiées par l’équipe de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen et président du conseil scientifique du Comité de recherche et d’informations indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Plusieurs raisons à cette absence.

Ces publications ne portent pas sur le long terme et le multigénérationnel. Mais surtout, celles de 2007 et 2009 ont été invalidées par les autorités sanitaires françaises et européennes.

Quant à celle de 2011 (5), elle est parue dans Environnemental Sciences Europe, une revue dépourvue d’«impact factor». Elle a toutefois provoqué une autosaisine de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) qui devrait rendre un avis dans le courant de l’année.


(1) Méta-analyse Ricroch 2011 sur www.sciencedirect.com/
(2) Voir les recommandations Anses et EFSA en ligne.



Sciences et Avenir 26/12/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Conseil d'Etat français a rejeté vendredi le recours en référé déposé par deux exploitations agricoles contre l'arrêté d'interdiction du maïs transgénique Monsanto pris mi-mars par le gouvernement.

Le 16 mars, Bruno Le Maire, alors ministre de l'Agriculture, avait annoncé "une mesure conservatoire visant à interdire temporairement" la culture du maïs transgénique Monsanto (MON810) afin de "protéger l'environnement", affirmant que cette décision avait été prise "en raison de la proximité des semis".

Deux sociétés, l'EARL de Commenian et l'Earl de Candelon installées dans la région Midi-Pyrénées, avaient saisi en référé le 17 avril le conseil d'Etat au motif entre autres que l'arrêté ministériel leur portait "un préjudice économique grave et immédiat", faisant valoir qu'ils avaient déjà acheté leurs semences.

Dans son arrêt, le conseil d'Etat a estimé que "l'exécution de cet arrêté ne porte pas atteinte, de manière suffisamment grave et immédiate, à un intérêt public, à la situation des entreprises requérantes ou aux intérêts qu'elles entendent défendre pour constituer une situation d'urgence" et que la "condition d'urgence n'étant pas remplie, la demande de suspension ne peut être accueillie".

Ces deux sociétés ont également saisi le Conseil d'Etat sur le fond. Leur affaire est en cours d'instruction ainsi que celle de l'association générale des producteurs de maïs (AGPM) qui a également déposé un recours sur le fond devant la haute juridiction.




Sciences et Avenir 18/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Cour suprême des États-Unis s'est saisie du recours d'un agriculteur américain contre Monsanto concernant l'utilisation de semences du groupe agrochimique génétiquement modifiées pour résister à un herbicide également produit par le géant américain.

Un producteur de soja de l'Indiana (nord), Vernon Hugh Bowman, 74 ans, a porté l'affaire devant la plus haute juridiction du pays dans le but de remporter le bras de fer engagé par Monsanto depuis 2008. Au coeur de la dispute, le contrat d'utilisation des semences que Monsanto a modifiées génétiquement pour résister à l'herbicide breveté que le groupe produit également. Quand l'herbicide Monsanto est vaporisé, le produit tue toutes les mauvaises herbes, mais épargne les semences dont les gènes ont été préalablement transformés.

Mais le contrat de vente interdit aux agriculteurs de conserver et de réutiliser ces semences après la récolte, afin de garantir l'achat de nouvelles semences chaque année. Or, Monsanto, s'étant aperçu que Vernon Hugh Bowman avait une production supérieure à celle que les semences achetées pouvaient générer, a porté plainte devant la justice inférieure qui lui avait donné raison. Monsanto invoque deux de ses brevets sur la transformation cellulaire.
Dans son recours, Vernon Hugh Bowman affirme avoir toujours respecté l'accord signé avec Monsanto, en achetant de nouvelles semences OGM chaque année pour sa culture primaire. Mais à partir de 1999, pour faire des économies, Vernon Hugh Bowman explique qu'il a acheté d'autres semences auprès d'un producteur local et qu'il les a plantées pour une moisson distincte. S'apercevant que ces semences avaient développé une résistance à l'herbicide, il a répété l'opération de 2000 à 2007 et, "à la différence de sa culture primaire, a conservé les semences obtenues lors de sa culture secondaire pour les replanter les années suivantes".


"Conformément à l'accord, Vernon Hugh Bowman n'a jamais conservé des semences issues de sa récolte primaire", peut-on lire dans le document. La Cour suprême examinera cette affaire à une date qui n'a pas été précisée et rendra sa décision courant 2013. En 2011, la haute juridiction avait donné raison à Monsanto et autorisé la vente de semence de luzerne génétiquement modifiée, face à des agriculteurs "bio" qui craignaient la contamination de leurs cultures.

LE POINT.FR 06/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...