Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

JAPON : Faut-il ou non conserver les traces du tsunami 2011

Messages recommandés

Ce mardi 11 septembre, cela fait 18 mois que le nord-est du Japon a été dévasté par le séisme et le tsunami de 2011.

Dans la ville de Minami-Sanriku, les élus locaux et les employés du bureau de gestion des catastrophes ont été piégés par le tsunami et 42 personnes y ont trouvé la mort. Aujourd'hui, le sort de ce bâtiment est finalement sujet à controverse.

NHK vous propose un reportage de Mikiko Suzuki, de NHK World, sur cette controverse au sujet des bâtiments dévastés par le tsunami dans la plus petite ville du littoral.

La structure rouillée de l'ancienne mairie de la ville attire un nombre inhabituel de visiteurs. Cet été, des Japonais de tout l'Archipel sont venus voir les décombres du centre de gestion des catastrophes, le premier bâtiment à avoir été frappé de plein fouet par le raz-de-marée.

Pour les habitants de Minami-Sanriku, qui ont perdu des membres de leurs familles dans la catastrophe, la vue de ces ruines évoque des souvenirs douloureux. Les responsables locaux souhaitent la démolition du bâtiment d'ici la fin octobre. D'aucuns préfèrent cependant que certains souvenirs du 11 mars 2011 soient préservés dans la ville. Les autorités sont donc invitées à reconsidérer leur décision.

Plus de 2000 personnes, dans et à l'extérieur de la ville, ont signé une pétition contre la démolition du bâtiment en question, à l'initiative d'une personne : Kazuma Goto.

Depuis le jour du désastre, M. Goto guide les visiteurs dans les zones sinistrées de la ville, soucieux de transmettre le souvenir de la catastrophe. Mais la disparition progressive des bâtiments touchés par le tsunami a commencé à le préoccuper au fil des mois. Il craint en effet qu'il soit un jour impossible, pour les futurs visiteurs, de constater l'ampleur des dégâts.

Wataru Oikawa, qui a perdu son père le 11 mars, était d'abord favorable à la destruction de l'immeuble. Employé municipal, son père était resté dans son bureau pour aider les personnes sinistrées à prendre la fuite mais il n'a pas pu regagner son propre domicile. A la vue des personnes qui viennent prier tous les jours devant les ruines de l'édifice, M. Oikawa s'est finalement ravisé. Il reconnaît à présent que le lieu attire des visiteurs et qu'il faut donc en tenir compte avant de prendre une décision sur le sort de ce bâtiment.

Le mois dernier, M. Oikawa et d'autres personnes ayant perdu leurs proches ont remis la pétition aux élus locaux pour leur demander de ne pas démolir le bâtiment dans l'immédiat. Wataru Oikawa précise qu'avec le temps, ses propres sentiments évoluent à mesure que le paysage se métamorphose, assurant que d'autres habitants de la ville éprouvent sûrement la même sensation. Il ajoute qu'une décision sera probablement prise lorsque tous les points de vue auront été entendus.

Les responsables locaux envisagent actuellement de retarder la démolition du bâtiment. Ils souhaitent en effet que chacun puisse exprimer son opinion sur les souvenirs qu'il convient d'oublier ou de préserver.



-----> Je ne suis pas japonaise et ne vis pas au Japon... Mais, personnellement, je pencherai pour garder des traces de cette terrible catastrophe qui a coûté la vie à bon nombre de japonais... Un lieu permettant aux familles des victimes de se recueillir... (surtout pour celles dont on a aucune trace) et aussi lieu qui pourrait être désigné comme étant la mémoire de ce qui s'est passé...



NHK 11/09/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des élèves de Nauru, une île du Pacifique, ont visité une ville japonaise frappée par le tsunami de mars 2011 pour écouter une survivante raconter son expérience.

Les 18 élèves ont visité Miyako, dans la préfecture d'Iwate, lundi et ont écouté le témoignage de Junko Sasaki. Avec elle, les jeunes se sont rendus aux abords d'une digue de 2400 mètres de long. Mme Sasaki leur a dit comment le tsunami avait submergé cette immense structure de béton qui était sensée protéger le district de Taro. La communauté entière a été engloutie par les flots.

Elle les a enjoints à rester en état de vigilance permanente pour les catastrophes naturelles. Cela peut vous sauver la vie, a-t-elle dit.

L'un des élèves lui a fait savoir que Nauru pourrait très bien être touchée par un tsunami, mais que sa population était dans un état de préparation moindre pour se protéger des catastrophes naturelles.

Je dirai aux autres ce que j'ai appris au Japon quand je serai de retour chez moi, a souligné cet élève.


NHK 11/2/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...