Je fais partie des gens convaincus par l'utilité et l'efficacité de l'homéopathie ainsi que d'autres médecines douces. Je vous en parlerai plus longuement lorsque j'aurai retrouvé mon guide et mon dictionnaire de l'homéopathie, documents qui m'avaient été offerts par mon médecin. Pour tout vous dire, toute ma famille est traitée par homéopathie, chaque fois que c'est possible... ou vient en complément de la médecine allopathique.

Pourquoi l'envie d'en parler : dernièrement un des vétérinaires (je devrais dire une) du cabinet où je me rends depuis plus de 20 ans, a, enfin, prêté attention à cette médecine alternative, que je qualifie personnellement de complémentaire. Elle est entrain de suivre une formation... Elle s'est intéressée à l'homéopathie pour traiter les problèmes sur le fond (c'est ce que fait l'homéopathie, un travail sur le terrain, le fond). Pour l'instant, elle prescrit cette médecine pour les chiens... pour les chats, ce n'est pas encore ça... C'est davantage dû à un manque de pratique car, selon elle, peu de gens demandent à traiter les chats de cette façon... Dommage.

Dommage, car je reste persuadée que je pourrais mieux aider la plus âgée de mes petites boules de poils (Océane 15 ans), pour ces problèmes rénaux, liés à l'âge et à un traitement préventif de la PIF, destiné à renforcer ses défenses immunitaires. Il fallait faire dans l'urgence, puisqu'une de mes petites protégées venaient de mourir de cette maladie. Bien qu'Océane joue toujours comme un chaton, j'aimerai également anticiper d'éventuels problèmes d'arthrose, bien que je sache que tous les chats n'en soiennt pas victimes. C'est juste une précaution que je souhaite prendre pour un meilleur confort de vie... Bien que j'ai remarqué qu'elle ne me sautait plus dans les bras comme elle le faisait avant pour venir me dire bonjour d'un petit bisou (nez contre nez...).

Je fais actuellement des recherches sur l'homéopathie ciblée félins... et ne trouve pas grand chose d'intéressant, je suis preneuse si vous avez des informations... et vous en remercie.

L’homéopathie ou homœopathie (du grec όμοιος / hómoios, « similaire » et πάθος / páthos, « souffrance » ou « maladie ») est une médecine non conventionnelle, inventée par Samuel Hahnemann en 1796, qui consiste à administrer au malade des doses faibles ou infinitésimales obtenues par dilution et agitation (la dynamisation) d'une substance choisie en fonction de l'expression des symptômes selon la typologie tant physique que psychique du patient.

Le choix des substances utilisées en homéopathie repose sur le principe dit de similitude, selon lequel un patient doit être traité au moyen d'une substance produisant chez une personne saine des symptômes semblables à ceux de l'affection considérée.

L'homéopathie ayant été fondée il y a deux siècles sur des conceptions contraires à la chimie et la biologie modernes, elle est considérée comme une pseudo-science par la majorité de la communauté scientifique, d'autant plus qu'elle n'a pas fait la preuve de son efficacité clinique au-delà de l'effet placebo. Son inscription à la fin du XXe siècle dans les diplômes universitaires de médecine alternative a relancé les polémiques sur sa scientificité.

L'homéopathie est construite sur trois principes et leurs corollaires formulés ensemble par Hahnemann à la fin du XVIIIe siècle[6].

Le principe de « similitude » : la cure d'un ensemble de symptômes est apportée par une substance (végétale, minérale ou animale) qui provoque des symptômes semblables chez un sujet sain : Similia similibus curantur (« le semblable est soigné par le semblable ».

Le principe de « globalité » : l'application du principe de similitude, puis sa vérification, ont lieu chaque fois que la recherche du remède le plus semblable a été effectuée de manière consciencieuse par le praticien : c'est « l'individualisation ». Chaque traitement est ainsi personnalisé à chaque patient, quel que soit le nom de la maladie, la recherche de la « totalité » des symptômes présentés par le patient étant au centre de la méthode. Elle explique la longueur du dialogue entre le médecin et le patient.

L'étape d'observation des symptômes provoqués par une substance chez l'individu sain, qui précède toujours l'application du principe de similitude, et sa retranscription correspond à l'établissement d'une pathogénésie. Dans la pratique, les médicaments homéopathiques les plus connus (Oscillococcinum, Sédatif PC...) sont au contraire produits à échelle industrielle et prescrits à de nombreux patients.

Le principe d'«infinitésimalité» : après chaque dilution la préparation est secouée (succussions) énergiquement, manuellement ou mécaniquement, ce qui lui permettrait de conserver ses effets pharmacologiques malgré des dilutions importantes.

L'homéopathie s'oppose à l'allopathie, terme également inventé par Hahnemann et qui désigne tout traitement médicamenteux qui ne s'appuie pas sur la similitude lors du choix thérapeutique, mais sur le « principe des contraires ». Ainsi, la phytothérapie est une méthode de soin allopathique.

Formes pharmaceutiques en homéopathie

- Formes solides : la solution diluée à la CH voulue, et dynamisée, est utilisée pour imprégner :
- Des granules, de la taille d'une tête d'allumette, en tube d'environ 80, à prendre par 2, 3, 5 ou 10 par prise.
- Des globules de saccharose présentés en tube contenant une dose unique ; les globules sont environs dix fois plus petits en volume que les granules.
- De la poudre en flacon ou sachet doses.

Formes liquides
- Gouttes (en flacon) - généralement des teintures mères de plantes ;
- Ampoules buvables.

Formes semi-solides
- Suppositoires
- Liniments, onguents et pommades (exemple : homéoplasmine)

Les granules et globules sont la forme pharmaceutique la plus utilisée en homéopathie. Ils sont utilisés généralement par voie sublinguale, c'est-à-dire en laissant fondre sous la langue.

Homéopathie injectable En France, en raison de l'absence d'efficacité démontrée et du risque lié à cette voie d'administration, l'AFSSAPS a émis des réserves sur l'usage des médicaments homéopathiques injectables. Une étude conduite aux Pays-Bas indique, elle, que les risques seraient très peu élevés.

Dès 1833, l'homéopathie est utilisée pour traiter les animaux domestiques ou de ferme. L'homéopathie vise les pathologies courantes : dermatoses, problèmes de lactation, de comportement sexuel, de croissance, de mise bas, pathologies de l'appareil locomoteur, pathologies respiratoires, pathologies digestives.

Les traitements homéopathiques peuvent être utilisés seuls ou en complément d'un traitement traditionnel.

Les normes de l'agriculture biologique restreignent l'usage de la médecine conventionnelle et conseillent d'utiliser l'homéopathie (et d'autres traitements dits naturels comme la phytothérapie) avant tout.

Devant le manque d'études scientifiquement valides prouvant son efficacité ou devant celles qui lui nient tout effet, la plupart des vétérinaires en déconseillent formellement l'utilisation, bien que certains soient spécialisés dans ce domaine.

Je reste stupéfaite par les affirmations de certains scientifiques, dont certains évoquent l'effet placebo... Comment expliquer alors que cette médecine non conventionnelle fonctionne sur les animaux... lesquels ne peuvent être "accusés" d'être des similuteurs... J'ai rencontré sur ma route un médecin homéopathe qui a pris le temps de m'expliquer son mode de fonctionnement. Il m'a convaincue de son utilité et de son efficacité. Depuis 30 ans maintenant, je me soigne avec l'homéopathie chaque fois que je peux éviter les médicaments allopathiques. Mes 4 enfants ont été également soignés ainsi, ainsi que ma mère, âgée aujourd'hui de 81 ans...

J'ajouterai, et cela n'engage que moi, que les laboratoires mettant au point les médicaments allopathiques, voient plutôt d'un mauvais oeil, une éventuelle concurrence et donc une perte financière, si l'homéopathie parvenait à se développer... Sachant, en plus, que les nombreuses études faites pour prouver l'efficacité de l'homéopathie, la plupart d'entre-elles n'ont pas respectées intégralement le protocole permettant de soigner le malade selon le principe holistique qui vise à prendre la personne dans sa globalité et son environnement.

J'ajouterai, encore, qu'étant intéressée par la lithothérapie, j'ai testé sur mes animaux la propriété d'une pierre : la sodalite, réputée pour son côté anti-stress. Je ne dirai pas qu'à elle seule cette pierre a fait des miracles mais a grandement contribué à aider Dallia lorsqu'elle est arrivée à l'âge de 5 mois, née sauvage. Elle était (elle n'est plus hélas, elle est morte le 23 octobre dernier des suites d'une PIF foudroyante) excessivement peureuse et tout la stressait. La sodalite m'a aidée à l'apprivoiser plus rapidement... Actuellement, pour Océane, à defaut de trouver le remède homéopathie approprié, je teste sur elle le jade néprhite qui a la réputation de réguler la fonction rénale, et agir sur le système urinaire et les glandes surrénales. Selon les résultats, il est possible que j'adjoigne de la Howlite pour ses propriétés d'harmonisation pour l’échange des liquides dans le corps et l'équilibrage au niveau du calcium et le tissu osseux.

Que ce soit pour la médecine humaine, ou la médecine animale, ce sont les mêmes médicaments homéopathiques qui sont utilisés. Cela s'explique par le fait que le traitement est adapté à l'individu. Lorsqu'on se connaît bien, et que l'on a suffisamment de connaissances de l'utilisation des produits homéopathiques on peut être tenté de pratiquer l'auto-médication pour nous-mêmes (c'est mon cas), ou pour ses animaux. Je pratique l'auto-médication pour des problèmes bien cernés et connus. Cependant, si un symptôme inhabituel se rajoute, est absent, ou différent, je consulte mon médecin... Sachez aussi que des "mélanges" de remèdes peuvent souvent donner de bons résultats... Généralement ces produits sont suivis du terme "composé"...

Éléments ou composés chimiques

Argentum nitricum, le nitrate d'argent
Antimonium crudum, le sulfure noir d'antimoine
Antimonium tartaricum, le tartrate d'antimoine et de potassium
Arsenicum Album, le trioxyde de diarsenic (la mort aux rats)
Aurum metallicum, l'or en feuilles
Calcarea Carbonica (Ostrearum), le carbonate de calcium provenant de la coquille d'huître, et contenant d'autres composés tels l'iodure de sodium.
Calcarea Fluorica, le fluorure de calcium (le spath fluor)
Carbo Végétabilis, le charbon végétal
Cuprum Metallicum, le cuivre
Euphrasia Officinalis, l'euphraise de Rostkov encore appelée euphraise des prés
Hepar Sulfuris Calcareum plus communément appelé Hepar Sulfur, qui résulte de la trituration au rouge d'un mélange de soufre et de coquille d'huître. Il contient essentiellement du sulfure et des polysulfures de calcium
Hydrocyanic acid, la solution aqueuse de cyanure d'hydrogène
Kalium bichromicum, le bichromate de potassium
Kalium carbonicum, le carbonate de potassium
Mercurius, le mercure
Muriatic Acid, l'acide chlorhydrique
Natrum muriaticum, le chlorure de sodium . Il s'agit de sel marin, contenant donc d'autres sels tels que bromure et iodure de sodium
Natrum sulfuricum, le sulfate de sodium
Nitric Acid, l'acide nitrique
Phosphorus, le phosphore blanc (Matière Médicale succincte)
Silicea, l'oxyde de silicium
Sulfur
Zincum metallicum

Préparations botaniques

Aconitum napellus
Aesculus hippocastanum
Allium cepa, l'oignon
Anacardium orientale
Arnica montana
Belladonna
Berberis vulgaris
Bryonia alba
China rubra, le quinquina
Cina, l'Armoise de Judée
Cicuta Virosa, la ciguë vireuse ou ciguë de Socrate
Digitalis
Drosera rotundifolia
Dulcamara
Euphrasia officinalis
Gelsemium sempervirens
Hamamelis virginiana
Hyoscyamus Niger, la jusquiame noire
Hydrastis canadensis, la racine du sceau d'or
Hypericum perforatum
Ipeca, la racine d'ipéca
Ledum palustre
Lycopodium clavatum, les spores du lycopode (pied-de-loup)
Mezereum, le bois gentil
Nux vomica
Pulsatilla
Toxicodendron pubescens et Toxicodendron radicans, les sumacs vénéneux
Sanguinaria canadensis
Stramonium
Thuya occidentalis
Veratrum album
Helleborus foetidus

Préparations mycologiques
Lycopodium clavatum, spores du lycopode (pied-de-loup)

Préparations zoologiques

Anas Barbariae, autolysat de cœur et de foie de canard utilisé dans l'Oscillococcinum
Apis mellifica
Calcarea carbonica, le carbonate de calcium provenant de la couche moyenne de la coquille d'huître
Cantharis, la secrétion de la mouche de Milan
Lachesis mutus, le venin du serpent trigonocéphale
Naja Tripudians, le venin du cobra
Sepia officinialis, l'encre de seiche
Vipera redi, le venin de vipère

Autres préparations
Luesinum, la sérosité d'un chancre syphilitique
Psorinum, la sérosité d'une vésicule scabieuse

Voici un site qui propose des préparations pour les maladies les plus courantes : Homéo Animaux

Un document à consulter : L'homéopathie exactement

Source : Wikipedia,
Birmania and co