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BelleMuezza

SUISSE : Poussée phénoménale de champignons au mois d'octobre

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Les amateurs de champignons n'en croient pas leurs yeux: depuis fin septembre, les sous-bois offrent des quantités phénoménales de specimens, en particulier des bolets. Mais les récoltes actuelles ne font que compenser un début de saison misérable.

Depuis deux-trois semaines, les offices de contrôle de champignons voient affluer des promeneurs aux paniers pleins, confie Rolf Niggli, président de l'Union suisse des sociétés de mycologies (USSM). Les pluies abondantes et la douceur de l'air ont permis une pousse idéale.

Et ceci dans toute la Suisse, de Tramelan (BE) à Landquart (GR), selon le mycologue, qui effectue des sorties régulières. "Nous avons une très bonne année de bolets et de manière générale une grande diversité d'espèces, plus grande que d'autres années", a-t-il expliqué à l'ats.

Mais cette abondance actuelle est trompeuse pour l'ensemble de la saison qui va de juin à fin octobre. En juillet et jusqu'au début septembre, le temps a été sec ponctué de périodes de bise qui ont asséché les sols. Résultat: des conditions très peu propices aux champignons, selon le président de l'USSM.

"Les poussées actuelles rattrapent le reste de l'année", confirme Eric Strauss président de la société de mycologie vaudoise. Et la diversité n'est pas assurée partout. Dans le canton de Vaud, quelque 400 espèces ont été recensées jusqu'à présent, alors qu'en temps normal, ce chiffre oscille entre 500 et 700, selon M. Strauss.

Signe de la forte poussée actuelle, le numéro d'urgence 145 du Centre suisse d'information toxicologique (Tox) à Zurich a enregistré davantage d'appels que l'an dernier. Le 9 octobre, elle en comptait près de 400, soit environ 60 de plus que l'an dernier.

Les demandes concernent des troubles liés soit à des champignons vénéneux soit à des comestibles mal cuisinés, précise Katharina Schenk-Jäger, médecin responsable au Tox. Mais les cas fatals restent rares: cinq personnes sont décédées d'une intoxication alimentaire causée par la même toxine que les amanites phalloïdes entre 1995 et 2009, rappelle-t-elle.



ROMANDIE.COM 12/10/2012

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