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Cirque : Poursuites judiciaires à l'encontre du cirque Pinder

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Poursuites judiciaires à l'encontre du cirque Pinder


Après les éléphants, c’est pour des tigres que le cirque itinérant de Gilbert Edelstein est convoqué devant le TGI de Valence (26). La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile, espère une confiscation des félins à son profit.

Le tribunal de grande instance de Valence dans la Drôme doit étudier (25/2/11) le cas des tigres du cirque Pinder. Lors d’un contrôle de l’ONCFS dans la préfecture de la Drôme, celui-ci n’a en effet pas été en mesure de présenter les documents relatifs à leur provenance, comme le prévoit le code de l’environnement. C’est donc pour défaut de certificat intracommunautaire que la société Promogil, représentée par Gilbert Edelstein, est aujourd’hui mise en cause.

D’autres irrégularités auraient été constatées : l’effectif de certains tigres n’est pas conforme au registre de contrôle – les investigations ont relevé un mâle en surnombre et une femelle manquante par rapport aux informations du registre – et deux tigres ne figurent pas dans le registre des entrées et des sorties, un document très important qui permet de connaître avec précision l’origine et le parcours d’un animal.

Le code de l’environnement encadre de façon stricte la détention et la présentation au public des animaux non domestiques. En outre, l'ensemble des sous-espèces de tigres est classé en annexe I de la CITES depuis 1975, et considéré comme « En danger » par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) depuis 1986. Le tigre est à ce titre protégé, et pour vérifier qu’il n’est pas détenu illégalement, une preuve de son origine licite est indispensable.

Ce n’est pas la première fois que le cirque Pinder se retrouve devant la justice pour des irrégularités relatives à la détention de ses animaux. En 2008, deux éléphants, un jaguar, des lions et des tigres avaient ainsi fait l’objet d’une procédure judiciaire, et la cour d’appel de Grenoble (38) l’avait d’ailleurs condamné pour «exploitation irrégulière d’un établissement détenant des animaux non-domestiques», «utilisation non-autorisée d'animaux non-domestiques» et «défaut de certificats de capacité». La société avait été condamnée – en appel – à payer 15 000 euros d’amende et 1 200 euros de dommages et intérêts et frais de procédure à la Fondation 30 Millions d'Amis ainsi qu'à la Fondation Assistance aux Animaux, parties civiles au procès (27/9/10). Une sanction qui ne s’accompagnait malheureusement pas de la confiscation des animaux. Le cirque Pinder s’est pourvu en cassation (4/10/10).

La Fondation 30 Millions d’Amis lutte activement pour une interdiction progressive des animaux sauvages dans les spectacles itinérants où leurs conditions de vie ne sont guère compatibles avec leurs besoins physiologiques et comportementaux. Elle a d’ailleurs lancé une pétition à l’échelle nationale, et soutient la récente initiative citoyenne des Parisiens pour des cirques sans animaux.


Source : 30 millions d'amis - 20/02/2011

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MISE A JOUR 25/2/11

Le tribunal de grande instance de Valence dans la Drôme devait étudier (25/2/11) le cas des tigres du cirque Pinder. La cour a cependant pris la décision de renvoyer ce dossier au 7 juin 2011 pour qu’il soit évoqué en forme collégiale (3 juges au lieu d’un seul, NDLR).

Affaire à suivre donc...


Source 30 millions d'amis

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la Grande-Bretagne et le Pérou viennent d’interdire sur leur sol les cirques avec animaux...


30 millions d'amis

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Action en diffamation contre Reha Hutin : le cirque débouté

La Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis - qui milite pour une interdiction progressive des animaux sauvages dans les spectacles itinérants - mise hors de cause par le TGI de Paris. Un collectif composé d’une vingtaine de cirques l’avait attaquée pour propos diffamatoires.

Le tribunal de grande instance de Paris a débouté vingt cirques de leur plainte pour diffamation à l’encontre de Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis et productrice de l’émission éponyme. Une décision similaire a été rendue pour Alexis Gruss, directeur de cirque, Dominique Voynet, maire de Montreuil (93) et Michèle Périgueux, conseillère municipale à Fontenay-sous-Bois (94), également visés.

Ce sont des propos diffusés dans l’émission 30 Millions d’Amis (1/2/2009) qui étaient mis en cause par cette procédure. Dans un reportage intitulé « Pour des cirques sans animaux », Alexis Gruss, Dominique Voynet et Michèle Périgueux s’exprimaient contre les cirques avec animaux. Reha Hutin, pour sa part, était attaquée en tant que productrice de l’émission.

Le TGI de Paris est resté sourd aux demandes des 37 plaignants. Il a en effet estimé que les propos tenus par les différents protagonistes n’étaient pas diffamatoires, d’une part et que cette procédure était abusive, d’autre part.

« Ce collectif a tout mis en œuvre pour nous faire taire. Il a notamment menacés de nous intenter des procès à chaque fois que l’on mettrait en cause les mauvais traitements infligés aux animaux sauvages dans les cirques… Les menaces ont été mises à exécution, mais la justice n'a pas suivi », se réjouit la Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.

La Fondation 30 Millions d’Amis salue cette décision respectueuse de la liberté d’expression, extrêmement positive pour la suite de son combat en faveur d’une interdiction des cirques avec animaux sauvages.

Elle appelle chacun à signer la pétition disponible sur 30millionsdamis.fr et qui a déjà recueilli plus de 74 000 signatures.



30 millions d'amis

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