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Le démantèlement d'une centrale nucléaire occupe peu de monde, selon EDF

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PARIS - Le démantèlement d'une centrale nucléaire n'occupe qu'un peu plus de 10% des effectifs nécessaires à son exploitation, a estimé mercredi Eric Maucort, directeur délégué de la production nucléaire d'EDF, alors que le gouvernement veut préserver l'emploi en fermant Fessenheim.

Le démantèlement d'une centrale c'est beaucoup moins de monde que les effectifs dédiés à son exploitation, et ça ne peut pas commencer tout de suite après l'arrêt d'un réacteur, a indiqué M. Maucort à des journalistes, en marge d'un colloque organisé par la Société française de l'énergie nucléaire - Jeune génération.

On ne peut pas imaginer qu'on arrête un réacteur, et que le lendemain 1.000 personnes se mettent à le déconstruire, a-t-il prévenu, les emplois liés au démantèlement ne représentant selon lui qu'un peu plus de 10% de ceux nécessaires à son exploitation.

Pour appuyer ses dires, M. Maucort a évoqué une étude réalisée sur le site de Dampierre, dans le Loiret, qui montre que le démantèlement de ses quatre réacteurs occuperait autour de 260 personnes, contre pratiquement 2.000 dédiés à leur exploitation.

M. Maucort a par ailleurs refusé de commenter les spéculations autour du montant de l'indemnisation qu'EDF va réclamer à l'Etat pour compenser la fermeture anticipée de Fessenheim, se contentant d'indiquer qu'un arrêt prématuré de cette centrale représente un manque à gagner, un coût, qui devra faire l'objet de discussions.

Le gouvernement confiera prochainement à une personnalité qualifiée la mission de préparer la fermeture anticipée de Fessenheim, dont le président François Hollande a décidé qu'elle interviendrait d'ici fin 2016.

Cette personnalité sera chargée de s'assurer que la centrale de Fessenheim est fermée dans des conditions responsables, économiquement, énergétiquement, et socialement par rapport à la préservation des emplois, a indiqué mardi la ministre de l'Ecologie Delphine Batho.



ROMANDIE.COM 24/10/2012

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LYON - Les deux sites nucléaires du Tricastin (Drôme et Vaucluse) et de Marcoule (Gard) génèrent une activité évaluée à 19.000 emplois et font vivre près de 50.000 personnes dans une aire géographique regroupant 209 communes, selon une étude de l'Insee en Rhône-Alpes, principale région nucléaire de France.

En 2011, 8.200 personnes étaient employées sur les deux sites (4.200 au Tricastin et 4.000 à Marcoule) par EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). A ces emplois directs s'ajoutent quelque 5.000 autres dans les entreprises de sous-traitance, de prestation de services ou fournisseurs des deux sites. La consommation des ménages dont les revenus proviennent de cette industrie génère quant à elle quelque 5.600 emplois induits.

L'effet global des deux sites peut donc être évalué à près de 19.000 salariés qui font vivre environ 50.000 personnes, relève l'étude, inédite pour ce secteur d'activité et publiée le 25 janvier alors que doit s'ouvrir le débat national sur l'énergie, décidé lors de la conférence environnementale en septembre.

Ces 50.000 personnes représentent 2,6% de la population des quatre départements concernées par l'activité des deux centrales: la Drôme, l'Ardèche, le Vaucluse et le Gard.

Les entreprises sous-traitantes appartiennent aux secteurs de l'industrie 39%), des services (33%) ou de la construction (plus de 20%). Dans l'industrie, le secteur réparation et installation de machines et d'équipements regroupe un emploi sur cinq de l'ensemble de l'emploi indirect et les 44 entreprises concernées dépendent de leurs donneurs d'ordre pour près de la moitié de leurs effectifs.

De même, dans les services, 93 établissements spécialisés dans les activités d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques rassemblent 22% de l'emploi indirect (36% de l'emploi des entreprises concernées), selon l'étude. Au total, le réseau des fournisseurs et sous-traitants est constitué de plus de 700 entreprises. Et si les plus importantes appartiennent à des groupes internationaux, les PME y sont largement majoritaires.

Les auteurs de l'étude soulignent en outre que la part de l'emploi indirect généré par les deux sites nucléaires (59% de l'emploi direct) est plus fort que dans d'autres filières ayant fait l'objet d'études similaires, notamment dans la construction automobile par PSA à Sochaux et Mulhouse (30%). Seule la filière de l'aéronautique en Midi-Pyrénées présente un impact supérieur sur le tissu économique local (70%).

Ce sont bien évidemment les communes proches des sites (Saint-Paul-Trois-Châteaux, Pierrelatte, Bagnols-sur-Cèze, Pont-Saint-Esprit, Bollène, Bourg-Saint-Andéol et Laudun-L'Ardoise) qui en tirent le plus gros bénéfice en terme d'emplois: la part de la population concernée dépasse les 20% et atteint même 35% à Saint-Paul-Trois-Chateaux. A elles seules, ces sept communes rassemblent 44% de la population impactée par l'activité de la filière. Si on y ajoute l'aire urbaine d'Avignon, on arrive à deux tiers de cette population.

Mais le périmètre d'impact des deux sites s'étend, selon l'étude, sur 209 communes au total, dont 145 où la filière nucléaire pèse pour au moins 2% de l'emploi total.

Si les trois principaux donneurs d'ordre et leurs sous-traitants contribuent à une offre d'emplois stables et plutôt bien rémunérés sur le territoire concerné, le taux de chômage y reste cependant élevé (12,9%), notamment chez les jeunes de 18 à 24 ans (18,9%) dont l'insertion locale reste difficile.


ROMANDIE.COM 28/1/2013

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TOKYO - Des experts mandatés par l'Autorité de régulation nucléaire japonaise ont conclu lundi qu'une faille sous la centrale atomique de Tsuruga était peut-être active, mais l'instance veut recueillir d'autres avis avant de valider le rapport final qui risque de condamner partiellement le site.

Quatre géologues et sismologues ont procédé en fin d'année dernière à des examens sur le terrain du complexe atomique de Tsuruga (préfecture de Fukui, ouest), études qui indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sous le réacteur 2 sont selon eux suffisamment proches pour considérer qu'elle est peut-être encore active.

L'hypotèse qu'elle soit active ne peut être rejetée, ont-ils conclu dans une proposition de rapport final présentée lundi, mais l'instance a décidé de ne pas se contenter de l'opinion de ces quatre experts. Elle estime qu'il serait peut-être utile de demander l'avis à d'autres spécialistes avant de mettre la dernière touche au document qui pourrait, s'il tranche dans le même sens, entraîner le démantèlement du réacteur 2 de Tsuruga.

A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et en raison de nouveaux tests de résistance aux catastrophes naturelles imposés par le gouvernement après l'accident de Fukushima consécutif à un tsunami en mars 2011.

Aucun ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre et qui est en train de revoir les standards de sécurité.

Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives touchant un surrégénérateur atomique (Monju) et quatre autres centrales, dont le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) ont redémarré durant l'été dernier avec l'aval de l'Etat.

Des études ailleurs seront en outre sans doute nécessaires si l'Autorité modifie les critères de définition des failles actives dans un sens plus sévère comme elle le prévoit. Pourraient alors être requalifiées des failles sous plusieurs autres complexes, dont celui de Kashiwazaki-Kariwa, le plus grand avec 7 réacteurs.

Alors que 160.000 personnes ont dû fuir leur domicile après l'accident de Fukushima, la population nippone, elle, souhaite en majorité que s'applique davantage le principe de précaution vis-à-vis des installations nucléaires toutes situées en bord de mer et en zone sismique.


ROMANDIE.COM 28/1/2013

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