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Pétrole: les Etats-Unis seront le 1er producteur mondial ? (et indépendance énergétique)

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PARIS - Les Etats-Unis deviendront le 1er producteur mondial de pétrole de la planète vers 2020, et un exportateur net de brut vers 2030, un bouleversement du paysage énergétique lié à l'essor des hydrocarbures non conventionnels, a prédit lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Les Etats-Unis pourraient dans la foulée accéder à l'indépendance énergétique, en devenant pratiquement auto-suffisants en matière d'énergie, a pronostiqué l'AIE, qui défend les intérêts des pays consommateurs, dans la dernière édition du World Energy Outlook, sa grande étude prospective annuelle.

Vers 2020, les Etats-Unis deviendront le premier producteur mondial de pétrole (et dépasseront l'Arabie saoudite jusqu'au milieu de la décennie 2020), prédit dans cette étude l'organisation basée à Paris.

L'AIE appuie cette prédiction sur l'essor de la production des hydrocarbures non conventionnels, autrement dit le gaz et le pétrole de schiste, ainsi que les réservoirs imperméables de pétrole léger (ou tight oil), qui furent longtemps considérés trop coûteux et trop difficiles à extraire.

Le rebond récent de la production américaine de pétrole et de gaz, menée par des essors technologiques qui permettent d'extraire ces ressources non-conventionnelles, comme la fracturation hydraulique, interdite en France à cause des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, transforme à un rythme soutenu le rôle de l'Amérique du Nord sur l'échiquier énergétique mondial, explique-t-elle.

L'AIE anticipe que ce bond de la production américaine, couplé à des mesures visant à réduire la consommation des véhicules, fera chuter progressivement les importations pétrolières du pays, jusqu'à ce que l'Amérique du Nord devienne un exportateur net de brut, aux alentours de 2030.

Résultat, le Graal de l'indépendance énergétique, un objectif longtemps considéré comme inatteignable, serait désormais bel et bien en vue pour les Etats-Unis, avance même l'organisation basée à Paris.

Le pays, qui importe actuellement environ 20% de ses besoins en énergie, deviendra pratiquement auto-suffisant en termes nets, un renversement spectaculaire de la tendance qui prévaut pour la plupart des pays importateurs, assure l'AIE.



ROMANDIE.COM 12/11/2012

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WASHINGTON - L'idée que les Etats-unis puissent atteindre l'indépendance énergétique grâce à la forte hausse de leur production pétrolière est naïve et le pays continuera d'avoir besoin de s'approvisionner en brut au Moyen-Orient, a estimé mardi le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi.

L'essor de l'exploitation du pétrole de schiste transforme l'industrie énergétique en Amérique et c'est une très bonne nouvelle, a-t-il déclaré lors d'une conférence au Centre d'études stratégiques et internationales à Washington. Cela apporte du soutien à l'économie américaine et permet de créer des emplois à une période difficile, a-t-il ajouté.

Mais il n'est pas réaliste de penser que le boom de l'industrie pétrolière dans le pays va permettre aux Etats-Unis de mettre un terme à ses importations de brut, un objectif que certains responsables américains jugent essentiel pour assurer la sécurité du pays, selon M. Nouaïmi. Pour preuve selon lui, malgré la récente hausse de la production dans le pays, les importations de brut en provenance du Moyen-Orient se sont affichées au second semestre 2012 à leur plus haut niveau depuis les années 1990.

Les Etats-Unis vont continuer à répondre à la demande intérieure en ayant recours à différentes sources, y compris le Moyen-Orient. C'est du bon sens économique, a dit le responsable saoudien. Je pense que cette idée de ne plus dépendre (d'autres sources) correspond à une vision naïve et plutôt simpliste, a-t-il ajouté.

Le ministre a par ailleurs affirmé que l'annonce faite la veille par un autre responsable saoudien d'augmenter la production de 12,5 millions de barils par jour (mbj) à 15 mbj d'ici 2020 relevait d'un malentendu. Le prince saoudien Turki al-Fayçal, un influent membre de la famille régnante, a déclaré lundi au cours d'une conférence à l'université Harvard que le pays prévoyait d'augmenter sa capacité totale de production (pour la faire passer) à 15 mbj et ses capacités d'exportation à 10 mbj d'ici 2020.

Nous n'avons pas prévu de faire ça, a assuré M. Naimi mardi. Nous ne voyons pas vraiment l'intérêt d'aller au-delà de nos capacités actuelles.

ROMANDIE 30/4/2013

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WASHINGTON - Les Etats-Unis devraient accéder dès cette année au rang de premier producteur mondial de pétrole et gaz devant l'Arabie Saoudite et la Russie, indique l'administration américaine vendredi.

Les Etats-Unis devraient devenir le plus important producteur de pétrole et de gaz naturel en 2013, affirme l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) dans un communiqué.

L'Agence internationale de l'Energie, qui représente les intérêts énergétiques des pays riches, s'attendait jusqu'ici à ce que les Etats-Unis accèdent au premier rang mondial d'ici à quatre ans en termes de production pétrolière.

Les chiffres publiés vendredi par l'EIA incluent toutefois non seulement le pétrole brut mais aussi les gaz liquides et autres condensés dérivés de la production d'hydrocarbures, ainsi que les biocarburants.

Portée par le boom de l'exploitation du pétrole de schiste, la production de pétrole aux Etats-Unis devrait avoisiner les 12 millions de barils par jour (mbj) soit davantage que l'Arabie Saoudite et que la Russie, selon l'agence américaine qui publie un graphique mais pas de chiffres précis.

D'après l'agence, la production d'hydrocarbures au sens large des Etats-Unis était déjà l'an dernier au coude à coude avec celle de la Russie mais, l'écart entre les estimations de production russe et américaine s'est agrandi en 2013, dissipant toute ambiguité sur le premier rang mondial des Etats-Unis, estime l'agence gouvernementale.

L'Arabie saoudite en revanche produit peu de gaz naturel et se retrouve donc derrière les Etats-Unis et la Russie dans les chiffres de l'EIA. Avec autour de 10 mbj, elle reste toutefois largement devant les Etats-Unis si l'on ne prend en compte que la production de brut seule.

Les Etats-Unis devraient extraire 7,5 millions de barils par jour (mbj) de brut en moyenne cette année, contre 6,5 mbj environ l'an dernier, dont 2 mbj provenaient du pétrole de schiste.

Avec une augmentation de 15% sur un an, la croissance de la production de brut américaine, tirée par le schiste, ralentit donc nettement cette année comparé à l'an passé, quand elle avait connu une envolée de 32% par rapport à 2011.


romandie 4/10/2013

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Londres (awp/afp) - Les États-Unis sont devenus le premier producteur d'or noir au monde pour la première fois depuis 1975 grâce au pétrole schiste, dépassant ainsi l'Arabie saoudite et la Russie, selon le géant pétrolier BP.

L'offre mondiale de pétrole, qui a augmenté de 2,1 millions de barils par jour (mbj) en 2014, a connu une croissance jamais vue, a souligné le groupe britannique dans sa 64ème revue statistique sur l'énergie mondiale (Pdf en anglais) publiée ce mercredi.

L'augmentation de l'offre mondiale a été largement portée par les États-Unis, dont la production a grimpé de 1,6 mbj en 2014, "de loin la plus forte croissance au monde". C'est la première fois qu'un pays augmente sa production de plus de 1 mbj sur trois années consécutives, a noté le rapport.

D'après la revue statistique (en anglais), "les États-Unis ont dépassé à la fois l'Arabie saoudite et la Russie en tant que premier producteur mondial de pétrole pour la première fois depuis 1975," a indiqué Bob Dudley, le directeur général de BP. "Les implications de la révolution du schiste américain sont profondes", a-t-il insisté.

Les États-Unis ont ainsi considérablement réduit leurs importations de pétrole. "Les importations américaines de pétrole en 2014 ont atteint moins de la moitié de leur plus haut niveau de 2005". Et les États-Unis ont cédé leur place de premier importateur de pétrole mondial à la Chine.

La revue statistique a par ailleurs noté des faiblesses du côté de la demande mondiale de pétrole, pointant du doigt l'essoufflement économique de la Chine, la deuxième économie mondiale après les États-Unis.

"La consommation de pétrole mondiale a grimpé de 800'000 barils par jour en 2014 ou 0,8%, soit un peu moins que les moyennes historiques récentes et beaucoup moins que la hausse de 1,4 mbj connue en 2013", a noté BP.

Le ralentissement de l'économie chinoise s'est traduit par une décélération des investissements dans l'immobilier et de la production industrielle. "Par conséquent, la croissance dans les secteurs chinois les plus gourmands en énergie, comme l'industrie de l'acier, du fer et du ciment - des secteurs qui ont prospéré pendant l'industrialisation rapide du pays - s'est effondrée en 2014 alors que le secteur des services arrive sur le devant de la scène", a-t-on expliqué chez BP.

La demande chinoise d'énergie a ainsi baissé fortement en 2014, augmentant de 2,6% soit moins que le taux de croissance moyen de ces dix dernières années (6,6%).

La faiblesse de la demande en énergie n'est pas seulement un problème chinois, soulignait toutefois BP. "La consommation énergétique a augmenté plus lentement que la moyenne dans toutes les régions du monde, à l'exception de l'Amérique du nord (+0,9%) et l'Afrique (+2,8%), avec une chute notable de la demande européenne de 3,9%", a expliqué le géant pétrolier.


Le document informe également sur les autres types d'énergie. Ainsi, il est noté que : 

-  la consommation de charbon a progressé, en 2014 de 0,4% (la part du charbon dans la consommation mondiale d'énergie primaire a diminué à 30,0%). 

- La consommation de gaz naturel, au niveau mondial, a progressé également de 0,4%, tandis que sa production a augmenté de 1,6%. 

- La production nucléaire mondiale a connu une croissance supérieure à la moyenne de 1,8% et l'énergie nucléaire première fois a gagné des parts du marché mondial depuis 2009.

- La production hydroélectrique a représenté un record de 6,8% de la consommation mondiale d'énergie primaire. 

Quant aux autres énergies : éolienne, solaire et biocarburants dans la production d'électricité, ont continué à augmenter en 2014 avec  un record de 3,0% de la consommation mondiale d'énergie, en hausse de 0,9% par rapport à la décennie précédente. L'énergie renouvelable utilisée dans la production d'électricité a augmenté de 12,0%, et les énergies renouvelables ont représenté un record de 6,0% de la production mondiale d'énergie.

- Globalement, l'énergie éolienne (+ 10,2%, 65 térawatt-heures) a augmenté de moins de la moitié par rapport à sa moyenne sur 10 ans.

- La production d'énergie solaire a augmenté de 38,2% (51 térawatts-heures).

- La production de biocarburants mondial a connu une croissance moyenne de 7,4% avec 144 000 barils par jour.

Pour plus d'informationswww.bp.com/statisticalreview et sur le second lien indiqué en bas à gauche (liens sources)


Romandie 10/6/2015 - BP.com

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