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La réforme du diagnostic de performance énergétique reportée au 1er avril

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PARIS - La réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), engagée pour éviter les nombreuses fraudes constatées, a été reportée au 1er avril 2013 au lieu du 1er janvier, a révélé vendredi la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).

Annoncée en catimini par une simple lettre de de la direction générale du logement adressée à la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim, ce report, s'explique, selon la Fnaim, par l'ampleur et la complexité du plan de fiabilisation du DPE qui ont entraîné le retard dans les procédures de validation des logiciels.

La Fnaim se félicite, dans un communiqué, de cette décision car elle va permettre aux diagnostiqueurs d'avoir le temps nécessaire pour investir dans les logiciels bientôt agréés et pour s'approprier leurs nouveaux outils et ne pas semer la confusion chez les prescripteurs de diagnostics alors que les outils de calculs ne sont pas tout-à-fait prêts.

Obligatoire depuis novembre 2006 pour les ventes de logements et juillet 2007 pour les locations, le DPE permet de connaître les consommations d'énergie et de favoriser leur maîtrise, en classant les biens en sept catégories de A (50 kiloWattheures/mètre carré/an, soit 250 euros de dépenses) à G (450 kWh/m2/an, 2.250 euros).

Mais le million de DPE réalisés depuis a laissé place à de nombreuses dérives, l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir dénonçant le manque de fiabilité car une même maison pouvait être classée en classe C, D ou même E, en fonction de l'entreprise de diagnostic.

Les diagnostiqueurs, avec un chiffre d'affaires en pleine expansion, évalué à environ 500 millions d'euros par an, dénonçaient de leur côté les pressions qu'ils subissent de la part des acquéreurs de logements pour modifier le classement du DPE en leur faveur.

Aussi, le gouvernement précédent avait décidé, en septembre 2011, que six nouvelles mesures devaient entrer en vigueur début 2012, une date qui avait déjà été repoussée une première fois au 1er janvier 2013, pour provoquer un regain de confiance dans le DPE.

Le secteur du logement représente 30% de la consommation totale d'énergie finale en France et 42,5% des dépenses d'énergie, ainsi que 23% des émissions de gaz à effet de serre.

L'objectif du Grenelle de l'Environnement est de diviser par quatre la consommation énergétique du parc de logements d'ici 2050.


ROMANDIE.COM 21/12/2012

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Paris - Si huit propriétaires sur dix sont convaincus que les performances énergétiques de leur logement ont un impact sur son prix de vente et sa valeur locative, seul un sur deux se dit concerné par la question, selon un sondage publié mardi.

81% des propriétaires pensent que les performances énergétiques de leur logement ont une incidence sur le montant du loyer ou le prix de vente de celui-ci, indique une enquête Harris Interactive en association avec Thomas Marko pour le réseau d'agences immobilières Orpi. A l'inverse, seuls 19% pensent qu'elles n'ont pas d'impact.

Et pourtant, seuls 53% des propriétaires, soit à peine plus d'un sur deux, se déclarent concernés par des problèmes liés à une mauvaise performance énergétique de leur logement, tandis que 47% ne le sont pas. Ceux qui se disent concernés sont le plus sensibles à une éventuelle mauvaise isolation des murs (36%) ou des fenêtres (34%). Les problèmes de toitures (19%), eux, sont moins cités.

En revanche, les propriétaires ayant déjà réalisé un diagnostic de performance énergétique sont un peu plus préoccupés par la toiture (28%) que les fenêtres (26%). Quant à la mauvaise fermeture des portes (5%), c'est une préoccupation très marginale.

Au sein des propriétaires interrogés, seuls 38% ont déjà réalisé un diagnostic de performance énergétique de leur logement et la quasi totalité (93%) de ceux qui ne l'ont pas fait, ne le prévoient pas.

Enfin, une nette majorité (63%) d'entre eux ne voient pas l'intérêt d'être conseillés dans leurs démarches concernant les diagnostics énergétiques lors d'un achat/une vente de logement.

En revanche, pour les trois quarts des locataires (75%), la performance énergétique est un critère déterminant dans le choix d'un logement à louer. Et pour 88% d'entre eux, ce sera aussi le cas au moment de l'achat de leur logement.

Près des deux tiers des locataires (63%) se disent même prêts à payer un loyer supérieur pour un logement dont la performance énergétique est excellente.

Ce sondage a été réalisé sur internet, du 27 mai au 3 juin, auprès d'un échantillon représentatif de la population française, de 947 personnes.


Romandie 9/6/2015

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