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Admin-lane

Hôpitaux : un chien renifleur... de maladies nosocomiales

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Décrivant leur expérience dans le British Medical Journal, des médecins hollandais ont eu l’idée de faire dresser un chien à détecter olfactivement, dans les selles des patients, la présence d’une redoutable bactérie infectieuse : une technique peut-être prometteuse.

Le Dr Marije Bomers, spécialiste des maladies infectieuses au Centre médical de l’Université libre d’Amsterdam, s’est souvenue des paroles d’une infirmière racontant comment un patient avait pu détecter, dans ses propres selles, l’odeur d’une certaine bactérie. C'est là qu'elle a eu le déclic : les chiens, dont l’odorat est réputé 100 fois supérieur à celui de l’homme, devraient exceller dans cet exercice !...

Partie de là, le Dr Bomers a donc pris contact avec un dresseur et ‘adopté’ le chien Cliff, un beagle mâle âgé de 2 ans. Or, après 2 mois seulement de dressage, l'animal s’est révélé capable de prouesses : lors de tests au cours desquels on lui a présenté 50 échantillons infectés par des bactéries mêlés à 50 échantillons sains, l’animal a détecté sans aucune erreur les premiers, et commis seulement 3 erreurs sur 50 pour les seconds.

Sa cible : Clostridium difficile, une bactérie résistante aux antibiotiques - celle-là même repérée à l’odeur par le patient évoqué par l’infirmière. Un germe potentiellement mortel, ayant une fâcheuse tendance à se propager d’un patient à l'autre dans les hôpitaux, et que Cliff, le beagle, a été entraîné à sentir dans les selles humaines, et à signaler en s’asseyant devant.

"Le problème avec Clostridium difficile, c'est qu'il est transmissible. Si un patient l’a, dans une salle, et que vous ne l’isolez pas, ce n'est plus seulement un patient qui l’a : c'est deux, c'est trois, puis la moitié de vos patients…", précise Bomers cité par LiveScience.

Après la détection des cancers de la prostate à partir d’échantillons d’urine ou de cancers colorectaux à partir d’échantillons de selles, une nouvelle mission pourrait donc être assignée à nos compagnons à quatre pattes.


----->Et ce brave Cliff, lui, ne risque-t-il pas d'être à son tour contaminé... ? Si je peux comprendre l'utilité de la recherche... l'utilisation d'animaux à des fins aussi spécieuses que de renifler nos excréments... me met en colère !


MAXISCIENCES 22/12/2012

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