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La Fondation Hulot veut l'annulation d'un permis de mine d'or en Guyane

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PARIS - La Fondation Nicolas Hulot appelle le gouvernement à revenir sur l'autorisation incompréhensible octroyée à une exploitation aurifère au coeur du parc amazonien de Guyane, qui met en danger une biodiversité remarquable, dans un communiqué publié mercredi.

Cette exploitation minière aura des conséquences majeures sur la zone coeur du Parc national où se déploie la Crique Limonade avec un risque de pollution au mercure, altération de la faune piscicole et des chaînes alimentaires, écrit l'ONG.

Mi-décembre, d'autres associations comme France Nature Environnement (FNE) et le WWF, ainsi que la députée de Guyane Chantal Berthelot (apparentée PS) avaient déjà interpellé le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, sur ce permis octroyé dans une zone pourtant interdite à l'exploitation minière souligne la FNH.

Cette décision est d'autant plus incompréhensible qu'elle concerne une région à vocation touristique, poursuit la FNH, qui presse le gouvernement de réaffirmer ses engagements en faveur de la biodiversité et particulièrement dans les outre-mer.

En décembre, le ministère du Redressement productif avait fait valoir que l'arrêté avait été signé le 2 mai soit avant l'arrivée de M. Montebourg au ministère.

----->Drôle d'explication, même si elle est licite... Cela n'empêche pas le concerné à prendre les mesures nécessaires pour l'annulation du dit permis ! A croire que ce gouvernement n'en a rien à faire de préserver l'environnement et la biodiversité ! Comme le précédent d'ailleurs puisque c'est ce dernier qui a autorisé l'exploitation de cette mine


ROMANDIE.COM 09/01/2013

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PARIS - Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg va recevoir les élus et associations écologistes au sujet du permis d'exploitation de mines d'or attribué en décembre à la société Rexma en Guyane, a indiqué le ministère mardi dans un communiqué.

Parallèlement à la procédure engagée par le préfet de Guyane, une réunion de travail sera organisée dans les prochains jours au Ministère du Redressement Productif, en lien avec le Ministère des Outre-Mer et le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, écrit le ministère.

Le 21 décembre dernier, la députée de Guyane Chantal Berthelot (apparentée PS) et des associations de défense de l'environnement, dont FNE et WWF, avait interpellé M. Montebourg sur ce permis attribué dans une zone normalement non autorisée du parc amazonien.

Le permis dit "Permis Limonade", à vocation aurifère, se situe dans une zone non autorisée au développement d'activités minières par le Schéma départemental d'orientation minière (SDOM) de la Guyane, relevait notamment la députée.

Elle estimait que ce permis pouvait aussi compromettre durablement la politique de valorisation touristique de Saül, située à 4 km au sud-ouest du périmètre dévolu.

Les associations WWF, France Nature Environnement (FNE) et Guyane Nature Environnement (collectif d'associations locales) avaient joint leurs voix aux critiques et accusé dans un communiqué commun M. Montebourg de miner le plus grand parc national français.

Le ministère du Redressement productif avait fait valoir que l'arrêté avait été signé le 2 mai soit avant l'arrivée de M. Montebourg au ministère et que la procédure avait simplement été normalisée, d'où la date apparaissant sur ledit arrêté, à savoir le 26 octobre.

Il avait par ailleurs demandé au préfet une réunion de concertation.


ROMANDIE.COM 15/1/2013

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Paris (AFP) - Une enquête a été ouverte par le parquet de Cayenne pour "faux et usage de faux" concernant des documents d'impact écologique versés au dossier qui a débouché sur l'attribution d'un permis minier dans le Parc amazonien en Guyane, a-t-on appris jeudi.

Le procureur de la République de Cayenne, joint par l'AFP, a confirmé une information du site Mediapart. 


Une enquête a été ouverte par le parquet de Cayenne pour "faux et usage de faux" concernant des documents d'impact écologique versés au dossier qui a débouché sur l'attribution d'un permis minier dans le Parc amazonien en Guyane, a-t-on appris jeudi. (c) Afp

Ce permis d'exploitation de mines d'or en faveur de la société Rexma, décidé sous le précédent gouvernement mais finalement publié fin 2012 par Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, n'en finit pas de créer des remous en Guyane depuis que l'enquête publique avait conclu à un avis favorable en 2009 au grand dam des défenseurs de l'environnement.

"Une enquête préliminaire pour faux et usage de faux a été ouverte début juillet dans le cadre du dossier d'enquête publique déposé à la préfecture par Rexma", a déclaré à l'AFP Ivan Auriel, le procureur de Cayenne. "Nous avons été informés qu'il existait une possibilité de faux dans les documents d'expertise environnementale déposés par Rexma", a-t-il précisé.

Après s'être procuré le document original auprès du bureau d'étude et l'avoir comparé au document en possession des services préfectoraux de la DEAL (direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement), "nous nous sommes aperçus de changements fondamentaux en faveur de l'implantation de Rexma sur le site" de la crique Limonade, a affirmé le procureur.

"Il nous faut déterminer à quelle date a été fait ce faux et qui pourrait en être l'auteur", a ajouté M. Auriel, qui a confié l'enquête à la section de recherches de la gendarmerie de Cayenne, spécialisée dans les infractions liées à l'orpaillage et dans l'environnement économique de cette activité.

Les premières démarches de Rexma pour exploiter la crique Limonade, sur le territoire de la commune de Saül (centre) dans une zone normalement non autorisée au développement d'activités minières, datent de 2008. L'autorisation d'ouverture des travaux n'a toujours pas été délivrée par le nouveau préfet de Guyane, Eric Spitz.






SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013

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Saul (France) (AFP) - Nichée dans un entrelacs de monts, la petite commune de Saül, à 180 km au sud de Cayenne, au cœur d'une forêt équatoriale primaire à la biodiversité exceptionnelle, abrite une zone aurifère riche et historiquement convoitée.

Véritable porte d’entrée du Parc amazonien de Guyane (PAG), cette commune de 70 âmes veut aujourd'hui développer l'éco-tourisme. Fléchés, des sentiers serpentent le long des criques (rivières) constellées de cascatelles claires où s'ébattent des loutres géantes, témoins de la qualité des eaux que certains habitants boivent.

 Nichée dans un entrelacs de monts, la petite commune de Saül, à 180 km au sud de Cayenne, au coeur d'une forêt équatoriale primaire à la biodiversité exceptionnelle, abrite une zone aurifère riche et historiquement convoitée. (c) Afp

Ce petit paradis de biodiversité, accessible uniquement en avion, a pourtant connu des heures sombres.

Entre 2008 et 2010, la poignée de villageois a été confrontée à une ruée d’orpailleurs illégaux, apportant insécurité et regain de paludisme. Il faut dire que la zone est connue pour sa richesse aurifère qui affleure des chemins de latérite ocre du bourg, au point que quelques fines paillettes sortent du sol lorsque les pluies équatoriales diluviennes lessivent la commune.

En 2010, l’armée et la gendarmerie ont délogé les garimpeiros dont les routes clandestines vers les gisements de l’ouest de la Guyane frôlent la commune. Apaisé, cet ancien haut-lieu de l'orpaillage, né de la première ruée vers l’or du début du XXe siècle des migrants de Sainte-Lucie, est aujourd’hui confronté à une demande de la compagnie minière guyanaise Rexma.

- En 2006, le droit d'explorer la zone est octroyé à la compagnie. Et en 2012, quelques semaines avant la présidentielle, l’ex-ministre de l’Industrie Eric Besson délivre à Rexma un permis d'exploitation (PEX) sur la crique Limonade à moins de 5 km du bourg. Pourtant, tous y étaient défavorables: le maire, la commission départementale des mines, le préfet, le Parc -- plus vaste aire protégée d’Europe, créé entre-temps (2007) et présidé par le maire de Saül, Hermann Charlotte.

- Le 26 octobre 2012, Arnaud Montebourg, ministre socialiste du Redressement productif, régularise la promesse de son prédécesseur en publiant le permis au Journal Officiel.

- Si les Saüliens ne sont pas opposés à l’activité minière, ils la refusent à moins de 10 km autour du bourg, comme le conseil municipal en a délibéré en 2008. En janvier 2012, le Schéma départemental d’orientation minière (SDOM) en prend acte en interdisant cette zone à l’activité minière.

Mais le permis de Rexma est valable, car instruit au préalable de ces décisions locales. Il ne sera toutefois pas renouvelé à l’issue de son délai de 5 ans (octobre 2017), car à cette date le SDOM s'imposera à lui. Sur les huit tonnes d’or estimées par Rexma, 3,5 sont encore réalisables sur les 4 années restant à ce permis "Limonade".

Pour les habitants, des métropolitains arrivés dans les années 1970, des créoles descendants des Saint-Luciens et quelques familles de cultivateurs Hmongs, le spectre de l'or fait ressurgir les pires heures du bourg.

Administrateur de la page Facebook "A bon entendeurs, Saül !" (2.100 fans), l’opposant, Jean-Pierre Goudot, 60 ans, gérant de carbets touristiques, est certain que "si l’on accorde ce permis, d’autres compagnies minières feront pression pour venir aussi".

Coulant doucement sous la canopée, la Crique Limonade n’est aujourd’hui plus troublée par les boues de l’activité minière illégale et s’offre au touristes en canoë. Mais c’est également une zone de vie qui peut disparaître. "Mes parents, mes grands-parents ont toujours chassé et pêché sur la crique Limonade", s’inquiète Serge Charles, "si demain Rexma détourne son cours, nous ne pourrons plus y poursuivre nos activités traditionnelles".

A la tombée de la nuit, réunis autour du terrain de pétanque, les villageois devisent sur les récents soubresauts de "l'affaire Rexma" qui ont troublé les derniers soutiens d’un projet qui annonçait des emplois et 40.000 euros de redevance annuelle. L’ouverture d’une enquête judiciaire "pour faux et usage de faux" en juillet concernant la possible falsification des documents environnementaux nécessaires pour l’obtention du permis a gelé le projet.

Jean-Pierre Casas, le PDG de Rexma, dément catégoriquement et a reçu le soutien de l'ensemble des opérateurs miniers. Les habitants de Saül, eux, commencent à ne plus croire aux promesses de développement économique aurifère. En 1960, à la fin de la première ruée vers l’or guyanaise, les habitants avaient laissé le village à l’abandon.




SCIENCES ET AVENIR 3/9/2013

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Paris (AFP) - L'orpaillage illégal en Guyane, avec son cortège de pollution, déforestation, insécurité, a connu une recrudescence inquiétante en 2013 provoquant une mobilisation inédite de la société civile locale à l'occasion de la venue de François Hollande.

Le chef de l'Etat, à peine arrivé dans le département le plus vaste de France en provenance du Brésil voisin, sera interpellé par un collectif d'une quarantaine d'organisations politiques (Guyane 73 et Walawari), économiques (opérateurs miniers, Medef) et de défense de l'environnement (Guyane Nature Environnement, WWF), plus enclins en temps normal à s'affronter qu'à se coaliser.

 L'orpaillage illégal en Guyane, avec son cortège de pollution, déforestation, insécurité, a connu une recrudescence inquiétante en 2013 provoquant une mobilisation inédite de la société civile locale à l'occasion de la venue de François Hollande.  (c) Afp

Ils se sont baptisés "les Hurleurs", comme les singes, parce que dans la forêt amazonienne, "ce sont les animaux qui crient le plus fort", a expliqué à l'AFP Marc Barrat, un des porte-parole. Ils appellent les Guyanais à se rassembler à 18H00 (22H00 à Paris) place des Palmistes, au coeur de Cayenne, pour "dire haut et fort (leur) ras-le-bol de l'orpaillage illégal".

Car si l'orpaillage légal, très encadré par la législation française, permet d'extraire entre 1 et 2 tonnes de minerai par an, les garimperos clandestins en sortent près de 10 tonnes par an, dont "la quasi-totalité est exfiltrée vers les pays frontaliers, Brésil et Suriname", explique le collectif.

"Cet or est donc un or fantôme pour la Guyane qui n'en gardera aucune trace si ce n'est les impacts désastreux de son extraction", déplorent les membres du collectif.

Les conséquences néfastes sont légion: pollution au mercure des rivières, contamination des populations amérindiennes, recrudescence du paludisme, prostitution, exploitation humaine, règlements de compte à l'arme lourde, déforestation... Après une enquête de WWF publiée dans la presse locale il y a quelques mois, organisations et citoyens ont commencé à se mobiliser et à réclamer la transparence.

Notre Planète Info 9/2/2012


La préfecture a fini par publier la semaine dernière des données alarmantes. Les chantiers illégaux repérés en 2013 sont au nombre de 771 contre 392 en 2011, dépassant ainsi le pic de 612 chantiers en 2009, alors que l'opération Harpie de lutte contre l'orpaillage clandestin démarrait tout juste. Et les surfaces déforestées ont de nouveau bondi après avoir été limitées grâce à Harpie.

Les limites du plan Harpie sont aussi soulignées dans une note du patron de la gendarmerie en Guyane, le général Lambert Lucas, dont l'AFP a eu copie vendredi et qui a été révélée par le site d'information locale Guyaweb. "Il est désormais illusoire de prétendre que l'opération Harpie, dont les succès initiaux furent réels, puisse aujourd'hui s'opposer ou même contenir l'afflux massif d'orpailleurs illégaux sur le sol guyanais", écrit le général Lucas.

Il y avance le chiffre d'au moins 10.000 chercheurs d'or illégaux présents en forêt, et insiste sur le caractère "fortement structuré" des filières clandestines brésiliennes, faisant preuve de "mobilité et d'ingéniosité".

clandestino973 12/11/2009


Harpie, qui mobilise plusieurs centaines d'hommes dans la jungle, parfois au risque de leur vie (deux militaires ont été tués dans une embuscade à Dorlin en juillet 2012), souffre aussi d'un matériel défaillant et d'un redéploiement d'effectifs vers les villes du littoral pour lutter contre l'insécurité classique. Mais pour contrôler un territoire aussi vaste, véritable travail de Sisyphe, la France ne peut y parvenir sans l'aide de ses deux voisins. Un accord de coopération avec le Suriname est toujours en souffrance.

En revanche, celui signé avec le Brésil fin 2008, ratifié par la France en juillet 2011, vient tout juste de l'être par le puissant voisin avec qui la France partage sa plus grande frontière, qui est aussi un axe logistique majeur de l'orpaillage illégal.

WWF Guyane s'est réjoui de cette nouvelle, rappelant que le débat côté brésilien avait duré plus de trois ans "émaillés de nombreux blocages émanant du rapporteur du texte, élu de l'Amapa", l'Etat brésilien frontalier.

En effet, "vu l'importance économique au Brésil" des retombées de l'orpaillage clandestin qui fait vivre des villes frontalières sur le fleuve Oyapock, "la Guyane a été un peu sacrifiée sur l'autel de la balance commerciale extérieure de la France", a regretté Marc Barrat.


Sciences et avenir 13/12/2013

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La 2 septembre à Cayenne, le Coderste a donné un avis favorable au projet d’arrêté préfectoral rejetant la demande d’Autorisation d’Ouverture des Travaux Miniers (AOTM) de la société Rexma sur le permis Limonade, à 4 kms du bourg de Saül.

La décision est tombée, alors que des patrons manifestaient devant la Préfecture. Le Coderste, Comité Départemental de l’Environnement des Risques Sanitaires et Technologiques a donné un avis favorable au projet d’arrêté préfectoral rejetant la demande d’Autorisation d’Ouverture des Travaux Miniers (AOTM) de la société Rexma sur le permis Limonade, à 4 kms du bourg de Saül. Selon la préfecture, le Coderste, qui regroupe des représentants des socioprofessionnels, de l’administration, et des élus a voté à l’unanimité avec quatre abstentions. De même source, on précise que «ce refus est motivé  essentiellement par les insuffisances constatées dans l’évaluation des impacts sur l’environnement de l’exploitation envisagée».



Basée en Guyane, la société Rexma s’est vue délivrer un permis de recherche sur la crique Limonade à Saül en 2006, contre l’avis de la ministre de l’environnement et du maire de l’époque. Ce dernier refusait toute activité minière dans un rayon de 10 kms autour du bourg de Saül. En 2012, la société a obtenu le permis d’exploiter. Il ne manquait donc plus que l’AOTM pour lancer l’exploitation. En 2013, une enquête judiciaire a été ouverte pour des soupçons de falsification de l’étude d’impact par la société minière, ce qui a entraîné une suspension de l’instruction de la demande d’exploiter. L’enquête a été finalement classée sans suite, les faits présumés étant prescrits.

L’avis du Coderste adopté mercredi dernier ouvre la voie à la publication de l’arrêté préfectoral de refus de l’Autorisation d’Exploiter de Rexma. C’est une victoire pour la mairie de Saül. Marie-Hélène Charles, la maire élue en 2014 est toujours sur la même ligne que son prédécesseur, Hermann Charlotte : pas d’exploitation minière dans un rayon de 10 km autour du bourg, pour favoriser l’écotourisme et l’agriculture dans cette zone.

 ©️ LAURENT MAROT Manifestations du président du Medef et de socio professionnels devant la préfecture

En revanche, c’est une défaite pour le secteur minier et les socioprofessionnels qui ont soutenu ce projet. Ce mercredi matin, une vingtaine de patrons guyanais s’est retrouvée devant la préfecture pour soutenir Rexma et dénoncer l’immobilisme de l’Etat sur les revendications déposées en juillet par le MEDEF Guyane : simplification des normes, raccourcissement des délais de réponse des administrations sur les projets de développement sans compter les mises à niveau des infrastructures à travers le pacte d’avenir promis par le président Hollande en décembre 2013.


Guyane1ère 2/9/2015

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