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Importante pollution de l'air en Chine

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Le nord et l'est de la Chine enveloppés dans un épais brouillard polluant

PEKIN - Un épais brouillard assorti d'une atmosphère extrêmement chargée en particules fines enveloppait samedi le nord et l'est de la Chine, affectant les transports tandis que les personnes fragiles étaient invitées à rester confinées chez elles, selon l'agence Chine nouvelle.

Un smog très dense s'était abattu sur Pékin pour la deuxième journée consécutive et devait persister jusqu'à lundi, selon le centre de surveillance de l'environnement de la capitale chinoise.

L'indice de qualité de l'air mesuré par les autorités s'élevait samedi à 456 dans Pékin. L'air est considéré comme bon lorsque cet indice est inférieur à 100.

La Chine, qui comptent beaucoup de villes parmi les plus polluées du monde, a commencé l'an dernier à mesurer la densité dans l'air des particules les plus fines, d'un diamètre de 2,5 microns, qui sont celles qui pénètrent le plus profondément dans les poumons.

Les personnes âgées et celles souffrant de maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que les enfants devaient éviter de sortir de chez eux, selon une recommandation des autorités citée par l'agence officielle.

Le brouillard recouvrait de vastes pans du pays. Dans la province orientale du Shandong, 20 autoroutes ont été fermées à cause d'une visibilité réduite à moins de 50 mètres, tandis que 63 vols ont été annulés ou retardés dans la grande ville portuaire de Qingdao (est), affectant 5.000 passagers.

L'édition en ligne du Quotidien du Peuple a de son côté rapporté que le pire indice de qualité de l'air mesurable, soit 500, avait été relevé vendredi dans quatre villes de la province du Hebei, qui entoure Pékin.
Il s'agit de Shijiazhuang, la capitale de cette province, ainsi que de Handan, Xingtai et Hengshui.


------>J'ignore si le système de mesures peut être comparable à celui utilisé en France...


ROMANDIE.COM 12/01/2013

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PEKIN - L'irritation contre la pollution atmosphérique s'exprime de plus en plus ouvertement en Chine, où même les médias officiels exigent désormais des autorités davantage de transparence, critiquant les excès du rythme de développement actuel.

Durant le week-end, un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives a enveloppé le nord et l'est de la Chine, affectant les transports routiers, causant des annulations de vols dans les aéroports et une ruée sur les masques filtrants.

A Pékin, où circulent quotidiennement plus de cinq millions de véhicules, ainsi que dans plus d'une trentaine de métropoles, les habitants ont été incités à demeurer chez eux en évitant les exercices physiques. La visibilité est tombée à 100 mètres dans certaines zones.

Lundi, la télévision d'Etat CCTV continuait à conseiller de ne pas utiliser de bicyclette dans la capitale chinoise, où la population attendait paradoxalement avec impatience que se remette à souffler le vent glacial du nord, seul capable d'éclaircir l'horizon.

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus dangereuses, a dépassé dans certaines zones le seuil de 993 microgrammes par mètre cube, selon le centre de surveillance de l'environnement de la capitale chinoise. Soit près de 40 fois le seuil préconisé par l'OMS. Les PM 2,5 peuvent pénétrer jusqu'aux alvéoles pulmonaires et migrer dans le sang.

Edifier une belle Chine commence par respirer de façon saine, a titré dans un article en une le Quotidien du Peuple, l'organe officiel du Parti communiste chinois. La pollution atmosphérique préoccupe de plus en plus les Chinois et le débat croissant sur la question était qualifié lundi de salutaire par le journal China Daily.

En plein processus d'urbanisation rapide, il est urgent pour la Chine de réfléchir à comment mener ce processus sans que la qualité de vie urbaine soit compromise par un environnement de pire en pire, a estimé le quotidien dans un éditorial.

Deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial, la Chine voit son environnement menacé par ses nombreuses industries polluantes, son trafic routier en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes.

En outre, le pays tire plus de 70% de son énergie de la combustion du charbon, ce qui en fait le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.

A la Bourse de Shanghai, le cours de l'action de la société Shanghai Dragon, un fabricant de masques filtrants, a bondi de 10% (soit le maximum autorisé) à l'ouverture du marché lundi.

Si nous continuons avec ce mode de développement sans l'ajuster, les dommages à long terme seront graves, a de son côté prévenu le journal Global Times. La pollution s'accumule en Chine et malgré les mesures prises le problème s'aggrave, a souligné le quotidien.

Toujours prêt à moquer les excès de son pays, l'artiste contestataire Ai Weiwei a publié sur l'internet des photos de lui-même portant un masque à gaz. Il a été imité par de nombreux autres internautes, comme cette femme confiant dans un microblog être tellement en colère.

Les autorités chinoises sont fréquemment accusées de sous-estimer ou de cacher à dessein la gravité de la pollution atmosphérique dans les zones urbaines. Elles doivent désormais, a exigé le Global Times, publier des données environnementales en toute franchise.

Le choix entre le développement et la protection de l'environnement devrait s'exercer selon des méthodes vraiment démocratiques, a estimé le Global Times, en utilisant un concept rarement mis en avant au pays du parti unique.



ROMANDIE.COM 14/1/2013

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Les pompiers sont intervenus avec un important retard dans une usine de l'est de la Chine ravagée par un incendie. Le sinistre est passé inaperçu durant trois heures en raison de la très forte pollution atmosphérique environnante, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Le feu avait pris dans la nuit de dimanche à lundi dans une fabrique de meubles située dans la province orientale du Zhejiang. "A cause de l'épais brouillard chargeant l'air à ce moment-là, presque trois heures se sont déroulées avant que les résidents voisins se rendent compte de la fumée et des flammes", écrit Chine nouvelle. Par conséquence une vaste quantité de meubles ont été détruits, a-t-elle ajouté.

Samedi, dimanche et lundi, un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives a enveloppé le nord et l'est de la Chine, affectant les transports routiers, causant des annulations de vols dans les aéroports et une ruée sur les masques filtrants.

Cette pollution atmosphérique d'une densité inédite a fait chuter la visibilité dans certaines zones à 100 mètres. Elle a également suscité un vaste débat dans tout le pays sur les excès du rythme de développement actuel de la Chine, ainsi que des critiques relativement virulentes dans les médias officiels, qui ont exigé des autorités davantage de transparence.

----->Cet article laisse penser qu'en plus de toutes les choses décrites à propos de la population les entreprises ne sont pas équipées de système d'alarme incendie... ? Chose qui serait inimaginable en France et dans les pays ayant des lois suffisamment strictes en matière de sécurité des gens et des biens...


ROMANDIE.COM 15/1/2013

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PEKIN - Si la Chine souhaite lutter efficacement contre la pollution atmosphérique qui étouffe ses villes, il lui faut prendre des mesures audacieuses et coûteuses pour restreindre sa dépendance au charbon et promouvoir des alternatives à la circulation automobile, assurent les experts.

Samedi, dimanche et lundi, un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives a enveloppé le nord et l'est du territoire de la deuxième économie mondiale, affectant les transports routiers, causant des annulations de vols dans les aéroports, un afflux de patients dans les services de pneumologie et une ruée sur les masques filtrants.

Cette pollution d'une densité inédite a suscité un vaste débat dans tout le pays sur les excès du rythme de développement actuel de la Chine, ainsi que des critiques relativement virulentes dans les médias officiels, qui ont exigé des autorités davantage de transparence.

Le problème appelle en effet des virages fondamentaux, voire de tourner le dos à la politique énergétique privilégiée depuis des années par Pékin, qui voit dans le charbon une source d'énergie sûre et bon marché.

Il est nécessaire que le gouvernement prenne des mesures à long terme en centralisant les réseaux de chauffage, afin que des foyers ne brûlent pas du charbon dans les zones rurales, souligne par exemple le professeur John Cai, de la China Europe International Business School (CEIBS) de Shanghai.

La Chine représente la moitié de la consommation mondiale de charbon, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Le pays en tire plus de 70% de son énergie.

Et son appétit est toujours plus grand, car le charbon sert, en plus du chauffage, à produire de l'électricité pour répondre à la demande en hausse constante. Ces dernières années il s'est construit en moyenne une centrale au charbon par semaine en Chine.

Vitrine politique du pays et symbole des transformations urbanistiques à l'oeuvre en Chine, Pékin a toutefois pris de nombreuses actions pour combattre la pollution, avec des effets visibles notamment lors des Jeux Olympiques de 2008.

Depuis 2011, la capitale a limité à 20.000 par mois le nombre de nouvelles immatriculations afin de freiner l'expansion du marché automobile. Plus de cinq millions de véhicules circulent quotidiennement dans la métropole.

Pékin a promis l'an dernier de fermer ou convertir d'ici 2015 quelque 1.200 usines très polluantes. Et ces derniers jours plusieurs dizaines d'usines ont été temporairement fermées, complètement ou partiellement. Des autoroutes du nord du pays ont aussi été coupées.

Mais ce ne sont que des mesures d'urgence, affirme à l'AFP Mme Zhou Rong, spécialiste de la question chez Greenpeace. Sur le long terme il faut une politique à l'échelle de la région pour restreindre l'utilisation du charbon et améliorer la qualité de l'air, dit-elle.

Le professeur Cai est d'accord: des réformes audacieuses sont selon lui nécessaires, même si elles s'accompagneront de pertes économiques à court terme.

John Ross, qui a été conseiller de la municipalité de Londres avant d'enseigner aujourd'hui à l'université Jiaotong de Shanghai, compare la situation de Pékin avec le grand smog de 1952 dans la capitale britannique, considéré comme la pire pollution atmosphérique de l'histoire du Royaume-Uni.

La leçon à tirer de Londres est que la pollution industrielle peut être éliminée, mais cela requiert des lois draconiennes, de gros investissements et une durée de plus de dix ans, a-t-il assuré.


ROMANDIE.COM 15/1/2013

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La municipalité de Pékin s'apprête à dévoiler de nouvelles mesures sans précédent pour lutter contre la pollution de l'air, sujet de débat ces derniers jours en Chine, a rapporté dimanche l'agence Chine nouvelle

Ces règles devraient systématiser des mesures déjà prises au coup par coup auparavant - fermeture d'usines, réduction des émissions de charbon, interdiction de certaines catégories de véhicules - lorsque la pollution atteindra des niveaux inacceptables.

La qualité de l'air à Pékin, qui tombe souvent bien en-deçà des standards internationaux, fait l'objet d'une attention particulière des autorités. Elle focalise le mécontentement populaire sur les inégalités, des histoires circulant dans les médias sur les purificateurs d'air achetés à prix d'or par des responsables du gouvernement.

La pollution a été particulièrement forte dans la capitale chinoise le week-end dernier, atteignant un pic à 755 particules micrométriques. Ces particules d'un diamètre de 2,5 microns peuvent se fixer sur les poumons et provoquer des maladies respiratoires. Au-delà de 300, le niveau est jugé dangereux.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un niveau quotidien ne dépassant pas 20 particules. Selon un article paru en 2011 dans le "China Daily", un quotidien d'Etat, le nombre de cancers du poumon à Pékin a augmenté de 60% au cours des dix dernières années, alors que le taux de tabagisme est resté stable.



ROMANDIE.COM 20/1/2013

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PEKIN - Les autorités chinoises ont mis à l'arrêt une gigantesque usine de gazéification du charbon accusée de graves atteintes à l'environnement, a rapporté mercredi la presse d'Etat tandis que Pékin connaissait à nouveau une forte pollution atmosphérique.

Cette usine du groupe Shenhua, située à Baotou dans la région autonome de Mongolie intérieure, représente un investissement de 2,7 milliards de dollars. Elle a été condamnée à payer une amende de 100.000 yuans (12.000 euros) pour ses récentes pollutions, selon l'agence Nouvelles de Chine.


Elle a été fermée mardi et sera autorisée à reprendre son activité quand elle respectera les normes en vigueur, a indiqué le Quotidien national des affaires.

Le débat sur la pollution est revenu en force en Chine depuis une dizaine de jours, après de récents pics de concentration en particules nocives de densité inédite.

Cette pollution a suscité une vaste polémique dans tout le pays sur les excès du rythme de développement actuel de la Chine, ainsi que des critiques relativement virulentes dans les médias officiels, qui ont exigé des autorités davantage de transparence.

A Pékin la pollution atmosphérique a encore atteint un niveau jugé dangereux par l'ambassade des Etats-Unis, durant la majorité de la journée de lundi.



ROMANDIE.COM 23/1/2012

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Selon la presse chinoise, le nouveau maire de Pékin, Wang Anshun, devra faire de la lutte contre la pollution de la capitale sa priorité alors que la capitale est une nouvelle fois plongée dans un nuage sombre.

Wang Anshun, 55 ans, est devenu lundi le nouveau maire de Pékin. Mais la capitale chinoise, qui compte 20 millions d’habitants, est actuellement recouverte d'un brouillard de pollution (smog) d’une densité extrême qui réduit la visibilité à quelques centaines de mètres. Dans la matinée, pas moins de 61 vols ont ainsi dû être retardés au départ de Pékin. Face à une telle situation, le nouveau maire était donc très attendu et M. Anshun n'a pas tardé à reconnaitre que "les problèmes environnementaux actuels étaient inquiétants".

Les médias chinois sont même allés plus loin en assurant que le maire fera de la lutte contre la pollution de la capitale sa priorité. Lundi, à 15h à Pékin, l'indice de la qualité de l'air (AQI) de l'ambassade américaine, qui sert désormais de référence à beaucoup d'habitants, y était de 484, soit près de 40 fois le seuil préconisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En effet, l’OMS juge l'AQI "malsain" au-dessus de 150, "dangereux" au-dessus de 300 et "hors indice" au-dessus de 500.

Après le record du 13 janvier dernier, c’est la quatrième fois depuis le début de l'hiver que la capitale est enveloppée par le smog. L’ensemble de la presse chinoise a souligné, sondages à l'appui, que la pollution était ainsi le problème numéro un des Pékinois avant la congestion du trafic automobile, les permis de résidence et le coût des logements. Actuellement, la Chine tire plus de 70% de son énergie de la combustion du charbon, ce qui en fait le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.


MAXISCIENCES 29/1/2013

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PEKIN - Les autorités de Pékin ont conseillé mercredi à des millions d'habitants de rester si possible à leur domicile, face à la forte pollution atmosphérique persistante contre laquelle quelques mesures locales ont été par ailleurs annoncées.

La capitale chinoise étouffe depuis trois jours sous un épais brouillard de particules nocives, après avoir connu à plusieurs reprises en janvier d'autres pics de pollution d'une densité inédite.

A Pékin, mégalopole de 20 millions de personnes où circulent plus de 5 millions de véhicules, le gouvernement municipal a déconseillé de sortir aux enfants, aux personnes âgées et aux résidents à la santé pouvant être affectée par les particules nocives, et d'en tout cas limiter leurs sorties.

Et les radios du matin invitaient les habitants à rester le moins possible dans les rues, où de plus en plus d'habitants se déplacent le visage recouvert d'un masque filtrant, certains le conservant même à leur travail ou à leur domicile. Dans un quartier d'affaires, des journalistes de l'AFP ont ainsi constaté que nombre d'employés d'une société du secteur tertiaire portaient leur masque devant leur écran d'ordinateur.

Mardi les autorités locales ont affirmé avoir imposé la fermeture de 103 usines et avoir interdit à 30% du parc des voitures officielles de circuler.

Ces mesures timides n'ont pas permis d'éviter de nouveaux taux préoccupants. L'ambassade des Etats-Unis, qui calcule et publie son propre indice de qualité de l'air, jugeait que la pollution atmosphérique avait atteint un niveau dangereux mercredi après-midi.

Le gouvernement chinois peut de moins en moins ignorer la mobilisation croissante des Chinois contre ce fléau, surtout face aux centaines de vols annulés ou retardés ces dernières semaines et aux habitants en détresse respiratoire qui affluent dans les hôpitaux.

Deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial, la Chine voit son environnement menacé par ses nombreuses industries polluantes, son trafic routier en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes.

La Chine consomme désormais autant de charbon que l'ensemble des autres pays de la planète. Le pays en tire plus de 70% de son énergie.


ROMANDIE.COM 30/1/2013

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PEKIN - Les pics de forte pollution atmosphérique ces derniers jours à Pékin ont provoqué un afflux dans les hôpitaux de patients en détresse respiratoire, selon la presse officielle qui réclame jeudi plus d'ouverture des autorités sur ce sujet d'inquiétude croissante de la population.

L'approche des congés annuels du nouvel an chinois génère par ailleurs un débat sur l'opportunité d'interdire les traditionnels feux d'artifice, qui contribuent à obscurcir le ciel de milliards de particules supplémentaires.

Le nombre de cas de personnes souffrant de problèmes pulmonaires ou de difficultés respiratoires a enregistré une hausse de 20% dans la capitale chinoise, selon une enquête du journal Pékin-matin. Les problèmes respiratoires concernaient 50% des admissions au service des urgences d'un grand hôpital pour enfants, a précisé le quotidien.

Les 20 millions de Pékinois ont étouffé ces derniers jours sous un épais brouillard de particules nocives, après avoir connu à plusieurs reprises en janvier des pics de pollution atmosphérique d'une densité inédite. La situation semblait en voie de légère amélioration jeudi et la météo prévoyait du vent en soirée, qui devrait balayer le nuage de pollution.

L'ambassade des Etats-Unis, qui calcule et publie son propre indice de qualité de l'air, jugeait ainsi que la pollution était jeudi d'un niveau très mauvais pour la santé, contre dangereux la veille.

Les autorités municipales estimaient elles que la capitale était légèrement pollué. Les Pékinois se méfient toutefois des données gouvernementales et le site de l'ambassade américaine est devenu largement plus populaire que celui des autorités.

Et les médias officiels eux-mêmes ont exigé des autorités davantage de transparence. Le China Daily a ainsi pressé les autorités de fournir des données crédibles, faute de quoi la promesse du gouvernement de s'attaquer au problème pourrait rester lettre morte.

Mercredi, les autorités ont recommandé aux personnes âgées, aux enfants et aux personnes de santé fragile de rester chez eux ou de porter un masque anti-pollution s'ils devaient sortir.

A la télévision officielle, le Dr Zhong Nanshan, président de l'Association médicale chinoise, qui avait révélé l'épidémie du SARS en 2002, a déclaré que la pollution de l'air est plus dangereuse que le SARS et affecte le coeur et les vaisseaux sanguins.

Une centaine d'usines de la capitale ont reçu l'ordre de suspendre leur production, et des dizaines de vols ont été retardés ou annulés pour cause de faible visibilité.

Mais les experts jugent que la solution du problème passe par des mesures beaucoup plus radicales.

Le millionnaire Pan Shiyi, roi de l'immobilier à Pékin et figure des réseaux sociaux, avec plus de 14 millions d'abonnés sur Sina Weibo, l'équivalent chinois de Twitter, a lancé une campagne pour réclamer une loi contre la pollution atmosphérique, s'attirant 46.000 signatures jeudi après-midi.

Sur les réseaux sociaux encore, des commentaires furieux ont suivi les propos d'un responsable du ministère de la Protection de l'Environnement selon qui les pays développés ont mis 50 ans à résoudre le problème. Cela va prendre des années et des années et ruiner les contribuables, a pouvait-on lire sur l'un d'eux.

Et les policiers en charge de la circulation ont demandé pour leur part à ajouter à l'uniforme le masque anti-pollution, a rapporté le China Daily.

Selon le quotidien Global Times, les autorités n'auraient pour l'instant pas décidé d'interdire les fusées et les pétards que les Pékinois font, comme tous les Chinois, détonner pour éloigner les mauvais esprits et fêter le nouvel an lunaire, qui tombe cette année le 10 février.

La pollution atmosphérique à Pékin est principalement causée par la combustion du charbon pour les industries et les centrales thermiques de la région, ainsi que par la circulation automobile en constante progression.


ROMANDIE 31/1/2013

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TOKYO (AFP) - La pollution atmosphérique chinoise commence à arriver depuis quelques jours dans l'ouest du Japon, ont indiqué les autorités japonaises poussées à diffuser des consignes de sécurité.

Le taux maximum de pollution autorisé par les autorités a été dépassé ces derniers jours, a expliqué Atsushi Shimizu, un responsable de l'instiutut national des études environnementales (NIES).

"C'est difficile de dire avec une certitude absolue que tout cela vient de Chine, mais il est certain que une bonne partie de la pollution atmosphérique actuelle vient des pays à l'ouest du Japon", a-t-il estimé.

Le problème le plus préoccupant est la concentration de très fines particules qui a atteint jusqu'à 50 microgrammes par mètre cube ces derniers jours, bien au-dessus de la norme maximum autorisée de 35 microgrammes. Ces particules peuvent provenir soit du sable des déserts chinois ou mongoliens, soit des gaz d'échappement ou encore des fumées d'usines.

"A cette époque de l'année, il n'y a pas de vent de sable, donc ce sont bien des particules toxiques auxquelles nous avons affaire", analyse M. Shimizu en demandant la plus grande prudence aux gens atteints de problèmes respiratoires.

Le ministère japonais de l'Environnement a indiqué que son site internet avait été pris d'assaut ces derniers jours, les gens voulant à la fois s'informer et savoir comment se protéger.

"L'accès à la page concernant la pollution atmosphérique est pratiquement impossible depuis quelques jours tant il y a de demandes, et le téléphone n'arrête pas de sonner avec au bout du fil des gens très inquiets pour leur santé", a confié un responsable du ministère. Les pics de forte pollution atmosphérique ces derniers jours à Pékin ont provoqué un afflux dans les hôpitaux de patients en détresse respiratoire.

Depuis la mi-janvier, Pékin et d'autres villes du nord de la Chine ont été affectées par le phénomène. Dans la capitale, le nombre de cas de personnes souffrant de problèmes pulmonaires ou de difficultés pour respirer a enregistré une hausse de 20%, selon une enquête du journal Pékin-matin.

Toshihiko Takemura, un professeur de l'université de Kyushu (sud-ouest), qui a son propre site web (Spectral Radiation-Transport Model for Aerosol Species, SPRINTARS), prévoit quant à lui une arrivée de pollution "très importante" dans la région de Kyushu lundi et mardi.


SCIENCES ET AVENIR 4/2/2013

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La préfecture de Fukuoka, dans le sud-ouest du Japon, a commencé à contrôler la qualité de son air, par crainte des risques de pollution liés aux vents qui soufflent de Chine.

Pékin et d'autres régions de Chine subissent cet hiver un brouillard très épais chargé d'une forte concentration de particules fines PM 2,5, un agent polluant présent dans la fumée des usines et des pots d'échappement, susceptible de causer des troubles respiratoires et de circulation sanguine.

Des appareils de mesure de la pollution atmosphérique ont été installés dans les villes de Yanagawa et de Dazaifu, ainsi que dans 8 autres lieux de la préfecture de Fukuoka. Sur son site internet, la présence de PM 2,5 a été signalée par endroits.

En soirée, une concentration de 32 microgrammes par mètre cube était signalée à Yanagawa, contre 31 microgrammes à Dazaifu. Ces chiffres se situent toutefois en-deçà du seuil quotidien fixé à 35 microgrammes par le gouvernement.

Selon Yoichi Kurokawa, de l'Institut des sciences environnementales et de la santé de Fukuoka, la préfecture prévoit de poursuivre le contrôle de la pollution atmosphérique.


NHK WORLD 5/2/2013

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Seiji Sugata, chercheur à l'Institut national des études environnementales, répond aux questions de Radio Japon à propos de la pollution atmosphérique entre la Chine et le Japon.

Radio Japon : Pourquoi l'air est-il particulièrement pollué cette année, en Chine ?

Seiji Sugata : L'économie de la Chine est en pleine expansion, ce qui pousse ses habitants à acheter toujours plus de voitures. La consommation en énergie continue par ailleurs d'augmenter dans les usines et dans d'autres lieux. Je pense que ces tendances sont à l'origine d'une présence accrue de particules fines PM 2,5.

RJ : Quelles peuvent être les conséquences de cette pollution atmosphérique au Japon et dans les pays voisins ?

SS : Des niveaux supérieurs aux limites quotidiennes, établies par les organismes en charge de l'environnement, ont été signalés durant quelques heures au Japon, principalement dans l'ouest de l'Archipel. Des recherches sont en cours mais je pense que les niveaux actuels ne présentent aucun danger sanitaire.

Lorsqu'il fera plus chaud en Chine, à la mi-mars, la consommation du charbon diminuera et la densité de PM 2,5 devrait donc s'atténuer. Mais des vents souffleront d'ouest en est, ce qui risque fort de charrier à nouveau du PM 2,5 au Japon. Je ne m'attends pas à des niveaux considérables mais il est préférable de se tenir en alerte.

RJ : Quelles mesures s'imposent donc, à votre avis ?

SS : Les Chinois doivent faire très attention aux effets de la pollution atmosphérique. Car la concentration en PM 2,5 est au moins dix fois supérieure, dans leurs pays, aux limites qui prévalent au Japon.

J'imagine que la régulation des gaz d'échappement sera renforcée et que des filtres seront installés au niveau des usines et des équipements dégageant le plus de chaleur, afin de prévenir les substances toxiques générées par la fumée. Le Japon a pris autrefois des mesures similaires face à sa propre pollution atmosphérique. Je pense que la Chine devrait également réduire le volume des particules susceptibles de se transformer en PM 2,5.


NHK 5/2/2013

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SHANGHAI - La Chine a annoncé jeudi des normes plus strictes à venir pour les carburants, après les pics de pollution inédits qui ont affecté une grande partie du pays le mois dernier.

Suite à la croissance rapide du nombre de propriétaires de voitures, les émissions des automobiles ont un impact croissant sur la pollution de l'air, selon un communiqué posté sur le site du gouvernement.

D'ici 2017, le souffre contenu dans l'essence et le diesel ne devra pas dépasser 10 parties par million (ppm), au lieu de 50 ppm actuellement. La combustion des carburants émet notamment du soufre et du dioxyde de soufre, deux sources majeures de pollution atmosphérique.

Tandis que la capitale, Pékin, où la concentration en particules très fines a parfois dépassé de plus de 40 fois le seuil recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en janvier, la nouvelle norme est déjà en vigueur, d'autres villes disposent encore d'un délai de quatre ans maximum pour se mettre en conformité.

La Chine est depuis 2009 le premier marché automobile mondial et environ 240 millions de véhicules circulent sur ses routes, selon les chiffres officiels.

Un responsable du premier raffineur du pays, Sinopec, a déclaré la semaine dernière que sa société allait vendre des produits répondant à des normes environnementales plus strictes à partir de la fin 2014, après avoir modernisé ses installations.

Des carburants plus propres pourraient également signifier des prix plus élevés à la pompe, selon la presse, le quotidien National Business Daily prédisant 3% d'augmentation à cause des nouvelles normes.

Des hausses des prix de l'essence ont déjà provoqué par le passé des grèves de chauffeurs de taxi en Chine.


ROMANDIE 7/2/2013

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TOKYO - Le gouvernement japonais a ouvert mardi un site spécial sur la concentration dans l'air des particules fines, afin de répondre mieux à la demande d'informations de la population nippone inquiète des risques pour la santé après l'arrivée au Japon de la pollution venant de Chine.

Auparavant, les informations sur le taux de particules de moins de 2,5 micromètres (PM2.5) étaient compilées avec d'autres données pour chaque région, mais le surcroît de requêtes par internet ces derniers jours en rendaient l'accès difficile.

Le nouveau site présente directement les explications relatives à cette pollution atmosphérique issue de gaz d'échappement d'automobiles et fumées d'usines, ainsi que des liens vers des cartes détaillées pour chacune des régions, heure par heure, en quasi temps réel.

La concentration dans l'air de PM2.5 ne doit pas dépasser au Japon 15 microgrammes par mètre cube en moyenne sur l'année, et 35 microgrammes/m3 en moyenne sur une journée. Quelque 500 stations sont disséminées dans le pays pour y mesurer le taux et suivre l'évolution.

Des pics de forte pollution atmosphérique ces derniers jours à Pékin ont provoqué un afflux dans les hôpitaux de patients et poussent de nombreux citoyens à porter des masques.

Ces particules, qui pénètrent profondément dans l'appareil respiratoire, ont commencé à arriver depuis fin janvier dans l'ouest du Japon, bien qu'il soit difficile de dire avec une certitude absolue que tout cela vient de Chine. La concentration de ces très fines particules a atteint jusqu'à 50 microgrammes par mètre cube en certains endroits au Japon, bien au-delà des taux moyens généralement constatés dans les villes de l'archipel.

Dans les années 1960-1970, la situation dans les mégapoles japonaises était certes assez similaire à ce qu'elle est aujourd'hui en Chine, mais de notables avancées techniques et des changements comportementaux ont permis de corriger cette situation.

(page internet en japonais: http://www.env.go.jp/air/osen/pm/info.html)



ROMANDIE 12/2/2013

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Il est à craindre que Pékin et d'autres régions de Chine ne soient à nouveau victimes d'une grave pollution atmosphérique alors que les citadins reviennent après les vacances du Nouvel an lunaire.

Le niveau de concentration des PM 2,5, ces particules en suspension nocives, se situait dans les limites imposées par le gouvernement dans la plupart des villes ce lundi, en raison des vents.

Les grandes villes chinoises font l'expérience d'un pic des retours depuis le week-end. De nombreux vacanciers sont arrivés extrêmement chargés à la gare de Pékin lundi.

Avec l'augmentation de la circulation et la reprise des activités dans les usines, il est à craindre que la qualité de l'air ne se détériore de nouveau.



NHK 18/2/2013

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Des chercheurs chinois ont tiré la sonnette d'alarme en raison du smog qui touche Pékin. Ils ont découvert des produits polluants qui pourraient causer de sérieux problèmes de santé.

Un média d'Etat a publié lundi les résultats des recherches sur le smog à Pékin. Elles ont été menées par une équipe de l'Académie chinoise des sciences. L'équipe de chercheurs a mené des études le mois dernier sur l'atmosphère dans la capitale et ses environs, notamment dans la ville de Tianjin et la province du Hebei.

Ils ont découvert des particules d'un composé organique qui est responsable du brouillard photochimique. Selon ces chercheurs, le smog provoque divers types de problèmes de santé, comme des irritations oculaires et des maladies respiratoires.

Les chercheurs ont aussi fait savoir que le même composé se trouvait dans le smog qui avait touché Los Angeles, sur la côte ouest des Etats-Unis, dans les années 40 et 50. La dangerosité de ce smog avait été confirmée, de même que ses effets cancérigènes.

Les experts ont donc appelé à la prise de mesures rapides pour circonscrire la pollution atmosphérique. Parmi ces mesures, ils proposent le renforcement des contrôles sur les émissions des véhicules. Ils préconisent aussi d'équiper les usines de dispositifs qui permettent de retirer les produits polluants de la fumée.
[i]


NHK 18/2/2013

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La ville d'Awara, dans le centre du Japon, a annulé un voyage de lycéens dans une ville jumelée de l'est de la Chine, en raison des inquiétudes suscitées par la pollution de l'air.

Les responsables locaux ont pris leur décision après avoir entendu les plaintes de parents, alertés par les informations sur la pollution en Chine, où l'air serait chargé de particules nommées PM 2.5.



NHK WORLD 21/2/2013

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Tokyo et Pékin se sont mis d'accord pour collaborer afin de s'attaquer au problème de la grave pollution atmosphérique en Chine.

Les deux parties ont scellé cet accord lors d'une réunion de travail à Pékin ce vendredi. C'est Tokyo qui a voulu cette rencontre, certaines régions du Japon se trouvant touchées par la pollution venue de Chine.



NHK 22/2/2013

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La Chine a décidé de faire de la diminution de la pollution une priorité. Pour lutter contre une qualité de l’air devenue catastrophique ces derniers mois, les autorités pékinoises envisage d’interdire les barbecues.

Depuis le mois de janvier, la pollution de l'air a atteint un seuil critique dans la mégalopole de Pékin, en Chine avec un taux 40 fois supérieur au seuil préconisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Depuis plusieurs semaines, la population ne cesse ainsi d'interpeller le gouvernement afin qu'il fasse du problème de la pollution la priorité numéro 1 dans le pays. Mais si les autorités semblent avoir entendu cet appel, elles ne semblent pas très bien évaluer le problème.

En effet, selon l'agence de presse Chine nouvelle qui cite un responsable anonyme du ministère de protection de l'Environnement, une idée plutôt inattendue aurait germé dans l'esprit du gouvernement afin de réduire la pollution : celle d'interdire les barbecues. Cette pratique est aujourd'hui reconnue pour être particulièrement polluante, en émettant notamment des substances nocives pour la santé. Toutefois, dans un pays actuellement recouvert par un épais nuage jaunâtre qui réduit la visibilité à moins de 100 mètres, l'initiative a créé la polémique.

"Ils ne vont pas bien dans leur tête", a ainsi clamé un internaute qui a réagi parmi tant d'autres sur les réseaux sociaux. Comme beaucoup l'ont souligné, en plus de décevoir les amateurs de grillade, il est peu probable qu'une telle mesure parvienne à faire chuter les taux records de particules polluantes. Ceci proviendrait plutôt des gaz d’échappements des multiples voitures et des usines à charbon particulièrement nombreuses dans le pays.

Aussi, les critiques se font de plus en plus vives, en Chine, ou même les médias officiels exigent désormais des autorités davantage de transparence, critiquant les excès du rythme de développement actuel.



MAXISCIENCES 22/2/2013

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En Chine, près d'un millier de manifestants ont protesté dans la province orientale du Shandong contre l'incapacité des autorités locales à endiguer un cas de pollution environnementale grave.

Des habitants de Dongying se sont rassemblés samedi suite à une fuite de gaz toxique qui a provoqué des nausées et des vertiges. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été touchées.

Les autorités locales ont admis que du sulfure d'hydrogène s'était accidentellement échappé d'un complexe pétrochimique. Elles ont suspendu ses activités.

Ce sont des résidents en colère qui ont cependant décidé de la nécessité de manifester. Selon eux, des incidents similaires s'étaient déjà produits et les autorités locales n'avaient pris aucune mesure pour y remédier.


NHK 24/2/2013

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Fukuoka, une ville de l'ouest du Japon, a publié sa première alerte publique sur les particules fines PM 2,5, qui peuvent provoquer des maladies respiratoires.

Les autorités locales sont préoccupées par les particules fines qui peuvent être emportées par les alizées depuis la Chine. A partir du 15 février, Fukuoka a commencé à effectuer des prévisions sur le niveau des particules PM 2,5 dans l'atmosphère. Elles causent actuellement de sérieux problèmes de pollution atmosphérique en Chine.

Samedi matin, des responsables de Fukuoka ont prévu que la densité moyenne de particules fines dans l'atmosphère serait de 50,5 microgrammes par mètres cubes. Ce niveau se situe au-delà des normes de sécurité gouvernementales, à 35 microgrammes.

C'est sur la base de ces prévisions qu'ils ont alerté la population.



NHK 24/2/2013

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Des officiels chinois sont au Japon pour réfléchir aux moyens de faire face à la pollution atmosphérique grave de la Chine.

Les 11 représentants sont membres du Congrès national du peuple et du ministère de la Protection environnementale. Ils participent à un programme de 9 jours organisé par l'Agence japonaise de coopération internationale, la JICA.

Le but du programme est d'aider la Chine à établir des lois de contrôle environnemental strictes en se basant sur le modèle japonais.


NHK 2/4/2013

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Le ministère japonais de l'Environnement prévoit d'organiser un séminaire, ce mois-ci, sur le contrôle de la pollution atmosphérique en Chine, pour aider ce pays à appréhender une situation jugée préoccupante.

Des représentants des autorités centrales et locales de Chine et du Japon devraient participer à cet évènement prévu le 18 avril à Pékin, en présence de chercheurs. Les officiels des municipalités japonaises ayant subi des périodes de forte pollution atmosphérique pourraient présenter de nouvelles mesures de contrôle. Les villes de Tokyo et de Yokkaichi, dans le centre de l'Archipel, sont notamment concernées.

Les constructeurs automobiles nippons et d'autres entreprises évoqueront par ailleurs des technologies environnementales.


NHK 9/4/2013

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Le Japon a organisé un séminaire à Pékin pour transmettre son expérience et son savoir-faire en matière de réduction de la pollution atmosphérique. Quelque 120 représentants des gouvernements centraux et locaux, ainsi que des chercheurs du Japon et de Chine ont pris part à la rencontre ce jeudi.

Le Japon a programmé ce séminaire en raison des problèmes de pollution de plus en plus sérieux que connaît la Chine, une pollution causée notamment par les particules fines, appelées PM 2,5 et provenant des gaz d'échappement des véhicules et de la fumée des usines.

Des officiels japonais de Kitakyushu, de Yokkaichi et d'autres villes ont fait part de leur expérience pendant des décennies dans la lutte contre une grave pollution de l'air. Ils ont expliqué combien la prise de conscience des citoyens sur les dangers des polluants pour la santé avait contraint leurs gouvernants à agir. Ils ont également parlé des textes de loi, promulgués pour contrôler les émissions.


----->Combattre la pollution est l'affaire de tous : populations et gouvernements... Encore faut-t-il que les gens soient correctement informés des dangers et les gouvernements faire preuve d'une réelle volonté d'action... et en toute transparence!


NHK 18/4/2013

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En Chine le "smog" dans les villes, dû aux usines, est notoirement nocif.. Il est aussi nocif pour les plantes et les personnes, obligeant des parents, à Beijing, de garder leurs enfants masqués et enfermés. Selon les recherches de Osamu Nagafuchi, un ingénieur en environnement et professeur d'études des écosystèmes à l'Université de la préfecture de Shiga (centre du Japon), cette pollution est en train de tuer des arbres, y compris les cèdres majestueux et d'autres arbres au Japon.

Située dans le sud-ouest du Japon, l'île de Yakushima est un site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.. Et les randonneurs et les écotouristes apprécient cette petite île pour ses forêts et sa flore, qui abrite au moins 1.900 espèces de plantes, y compris des cèdres primitifs connus depuis des siècles dont certains ont été utilisés pour construire des temples bouddhistes y compris ceux de Kyoto, l'ancienne capitale du Japon. Un arbre, le cèdre Jomon a une base d'environ 16 pieds (près de 5mètres) et son âge estimé à 2.600 ans.

Cryptomeria japonica Jōmon Sugi, situé sur l'île de Yakushima , est le plus ancien et le plus grand spécimen - Photo : Yosemite GNU Free Documentation License .


Image Panoramique du Jomon Sugi sur Yakushima.Réalisée à partir de plusieurs images individuelles pour donner une vue de l'ensemble de l'arbre, ce qui n'aurait pas été possible autrement. - Photo : Chris 73 / Wikimedia Commons


Retour dans les années 1990, en examinant les images satellites de Yakushima, Osamu Nagafuchi a constaté une augmentation significative de pins morts. Ces pins appartiennent à une espèce en voie de disparition que l'on trouve uniquement sur l'île et une autre île voisine. Auparavant, il avait trouvé et analysé de la neige noircie dans les montagnes de Yahushima et avait découvert qu'elle contenait des sous produits de la combustion du charbon, comme de l'aluminium et du silicium. Après avoir étudié les cartes des vents, Osamu Nagafuchi a théorisé que la pollution venait de Chine, via la mer de Chine orientale. Il a poursuivi ses recherches et mis en place de petits instruments de contrôle pour mesurer les quantités d'ozone et les émissions de souffre, lesquelles proviennent, généralement, du charbon ou des pots d'échappement des voitures.

Depuis des années, les préoccupations d'Osamu Nagafuchi sont les conséquences néfastes de la pollution de l'air en Chine sur les forêts vierges du Japon. Ses observations ont été confirmées par les agents forestiers ainsi que par ses collègues scientifiques, relate le New-York Times.

Avec l'aide d'un insulaire, Kenshi Tetsuka, qui a formé un groupe pour protéger les pins, Nafafuchi poursuit ses recherches... Il a fallu attendre les années 2000 pour que l'agence forestière du gouvernement national commence à prendre au sérieux ses observations.

Toutefois, la position officielle du gouvernement japonais est que les pins sont en train de mourir à cause d'insectes ravageurs, associés au nombre croissant de chevreuils dépouillant les petits arbres de leurs aiguilles. En effet, compte tenu d'une longue histoire de relations tendues, il est difficile pour le Japon ne serait-ce même que de suggérer à la Chine, un pays soumis à une industrialisation rapide, que ce pays pourrait être la source des dommages causés à l'environnement dans une région autrefois vierge de toute pollution. C'est une question politiquement sensible.

Dans l'ouest du Japon, les autorités ont émis des alertes sur la qualité de l'air. Des niveaux élevés de particules PM5 (des particules mesurant 2,5 microns ou moins), ont été relevés. Ces particules sont suffisamment petites pour pénétrer dans les poumons humains et sont régulièrement trouvées à des niveaux élevés dans les villes chinoise, y compris à Pékin. En effet, sur les trois premiers mois de cette année, une organisation chinoise a rapporté que le dioxyde d'azote et des matières qui se situent entre 2,5 et 10 micromètres de diamètres, appelées PM10,, avaient toutes deux augmenté de près de 30% à Pékin même.

Osamu Nagafuchi continue de surveiller les pins, les cèdres et la nature à Yakashima. Les résidents de l'île ont exprimé leur sentiment de désespoir du fait, selon Nagafuchi, qu'ils estiment que le gouvernement japonais ne peut pas faire grand chose. N'est-il pas temps que les gouvernements du monde entier, exhortent la Chine de prendre conscience de la dégradation de l'environnement à l'intérieur de son pays mais aussi au-delà de ses propres frontières ?


CARE 2 1/5/2013

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La pollution atmosphérique est l'un des sujets au menu des deux journées de discussions commencées ce dimanche à Kitakyushu, dans l'ouest du Japon, entre les responsables de l'environnement du Japon, de Chine et de Corée du Sud.

Le ministre japonais de l'Environnement Nobuteru Ishihara, son homologue sud-coréen Yoon Seong-kyu et le vice-ministre de l'Environnement chinois Li Ganjie participent à cette rencontre.

Le principal sujet abordé est le moyen de lutter contre les effets indésirables de la pollution atmosphérique provoquée par les particules polluantes PM2,5. Cette pollution est devenue un problème grave en Chine et aurait un impact dans certaines régions du Japon et de Corée du Sud.

Tokyo souhaite proposer que les trois pays participent à un nouveau cadre de surveillance et de recherche conjointes sur les polluants. Le Japon veut aussi promouvoir le dialogue au niveau gouvernemental.

NHK WORLD 5/5/2013

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Le nombre de touristes ayant visité Pékin a baissé de 14,3% au premier semestre, par rapport à la même période de 2012. Cette désaffectation est notamment due à la pollution atmosphérique qui sévit dans la capitale chinoise, a rapporté samedi le "China Daily".

C'est la première fois qu'une baisse d'arrivées de touristes est enregistrée sur six mois à Pékin depuis 2008, souligne le journal qui cite des statistiques officielles. Au premiers semestre 2013, 2,14 millions de touristes ont visité la capitale, précise-t-il.

"La pollution continuelle de l'air" a contribué à la diminution de la fréquentation touristique, ainsi que la faiblesse de la conjoncture économique mondiale, selon Lu Yong, le directeur de la commission du développement touristique de Pékin, cité par le "China Daily". Pékin est régulièrement victime de pics de pollution.

Un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives avait notamment enveloppé la ville, ainsi que le nord et l'est de la Chine, en janvier dernier, suscitant la colère des citadins et provoquant un afflux dans les hôpitaux de patients en détresse respiratoire ainsi qu'une ruée sur les masques filtrants.

La pollution atmosphérique dans les métropoles chinoises est causée par la combustion du charbon servant à faire tourner les industries et les centrales thermiques, ainsi que par la circulation automobile en constante progression.






ROMANDIE 4/8/2013

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En Chine, les émissions anthropiques d’aérosols sont si importantes qu’elles influent plus sur le climat que les gaz à effet de serre. Cette grave pollution, appelée le nuage brun d’Asie, est bien connue, mais les sources d’émissions responsables étaient jusqu’ici mal identifiées. Une nouvelle étude définit clairement que la combustion incomplète du carbone fossile est le principal moteur du phénomène.



Le nuage brun d’Asie, et plus généralement les aérosols émis de façon anthropique dans l’atmosphère, sont responsables d’un demi-million de morts prématurées chaque année en Chine. Cinq mois dans l’année, l’est asiatique est soumis à un tel déficit de précipitations qu’il se forme une brume, vaste mélange de particules polluantes, avoisinant les trois kilomètres de hauteur. Les aérosols qui la constituent sont principalement issus de la combustion incomplète de la biomasse (bois), de combustibles fossiles (pétrole, charbon).

Le nuage brun d'Asie est un nuage de pollution essentiellement constitué d'aérosols issus de l'activité humaine. La combustion incomplète du carbone, tant de la biomasse que du carbone fossile, alimente cette brume hautement cancérigène. ©️ oenvoyage, Flickr, cc by nc sa 2.0


Parmi les principaux aérosols qui forment le nuage brun d’Asie figure la suie. Elle peut être issue de la combustion de la biomasse (feux de forêt, incinération des résidus agricoles, etc.), ou des combustibles fossiles. Suivant son origine, la suie n’a pas le même effet dans l’atmosphère. Les particules en suspension émises par la combustion incomplète du carbone fossile sont plus lourdes et pénètrent plus facilement dans l’appareil respiratoire de l’Homme. Par ailleurs, elles modifient plus fortement le climat à court terme. Actuellement, le nuage brun d’Asie est considéré comme le phénomène de pollution le plus important au monde, et l’origine de ses sources est encore assez méconnue.

 L'un des observatoires permettant de mesurer la concentration de carbone 14 dans la suie atmosphérique. Celui-ci est situé sur l'île Jeju, dans le sud-est de la mer Jaune. ©️ Elena Kirillova

Jusqu’alors, la combustion de la biomasse était considérée comme majoritaire dans l’émission de suie dans l’atmosphère : une étude publiée dans Science en 2009 postulait que la combustion incomplète de la biomasse comptait pour 50 à 90% des émissions totales. Une nouvelle étude publiée dans Environmental Science & Technology par une équipe internationale estime au contraire que les combustibles fossiles sont les principales sources d’émission.




D’après cette recherche, la combustion du charbon, du pétrole ou de tout combustible fossile contribue pour 80% de la suie totale émise dans l’atmosphère de l’Asie de l’Est. Ces résultats sont basés sur la mesure du carbone 14 contenu dans la suie atmosphérique. Des systèmes de mesure ont été installés tant dans les aires urbaines de Pékin et Shanghai que dans des régions côtières d’Asie plus isolées. La combustion incomplète du carbone fossile génère une suie avec une concentration en carbone 14 plus faible que celle de la biomasse. L’équipe a ainsi déterminé que les combustibles fossiles étaient responsables de 80% des émissions de suie atmosphérique du nuage brun d’Asie.

Le temps de résidence des particules comme la suie dans l’atmosphère n’excède pas plusieurs jours, voire quelques semaines. Ainsi, la réduction de telles émissions pourrait avoir rapidement des effets positifs. Il est par exemple plus difficile d’agir sur la pollution au dioxyde de carbone, car ce gaz peut rester durant un siècle à un millier d’années dans l’atmosphère.



«L’identification des principales sources d'émission de suie en Chine conduira rapidement à l’amélioration de la qualité de l'air que respirent les gens, du climat régional et de ses effets secondaires, comme la disponibilité en eau douce», commente Örjan Gustafsson, l’un des auteurs de l’étude. En Chine, les problèmes de pollution liés aux émissions anthropiques d’aérosols et leur impact sur la santé constituent des enjeux majeurs du pays. Pourtant, l’empire du Milieu continue d’ouvrir en moyenne une centrale à charbon par semaine.




FUTURA SCIENCES 13/8/2013

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Pékin (AFP) - La Chine va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017, selon un document officiel rendu public jeudi.

Les niveaux souvent extrêmement élevés de "concentration de particules fines" dans la capitale devront chuter d'ici là d'"approximativement 25%" par rapport aux niveaux de 2012, déclare ce document du Conseil d'Etat sur le site officiel du gouvernement central. D'autres métropoles chinoises, dont Shanghai, devront parvenir à des réduction comprises entre 10 et 20% au cours des quatre prochaines années, ajoute le document.

 La Chine va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017, selon un document officiel rendu public jeudi. (c) Afp



Les niveaux de pollution de l'air des principales villes chinoises ont atteint des records ces dernières années, dus essentiellement aux émissions des centrales à charbon, avec des niveaux de particules fines, les PM2,5, dépassant en janvier dernier jusqu'à 40 fois les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ces niveaux de pollution ont provoqué des centaines de milliers de décès prématurés et terni l'image des villes chinoises, y compris celle de Pékin, qui a vu une baisse de sa fréquentation touristique de près de 15% au cours de la première moitié de l'année.

La réduction de la pollution se fera par un ralentissement de la hausse de la consommation de charbon, qui ne devrait plus occuper que 65% des ressources énergétiques de la Chine en 2017, selon le document, qui ne précise pas son niveau actuel. L'administration américaine de l'information sur l'énergie estimait que le charbon représentait 70% de l'énergie fournie en Chine en 2009.

La Chine est le premier consommateur mondial de charbon et nécessitera l'an prochain plus de la moitié de la demande mondiale, selon les prévisions. Trois des régions les plus peuplées de Chine, dont celle autour de Pékin et celle, au sud, du delta de la rivière des Perles, autour de Canton, devront "parvenir à une réduction dans leur consommation totale de charbon", indique le document.

Ce plan, qui ne fixe pas d'objectifs chiffrés, a reçu un accueil mitigé de la part des défenseurs de l'environnement.

Mme Li Yan, en charge de la campagne sur le climat et l'énergie pour Greenpeace en Asie du sud-est, a jugé que le plan "prend des mesures très importantes" vers un contrôle rapide de la consommation de charbon.

Mais pour parvenir à une réduction significative de la pollution atmosphérique, "il sera nécessaire de limiter la consommation de charbon également dans d'autres domaines" que celui des centrales, a-t-elle prévenu dans un communiqué.




SCIENCES ET AVENIR 12/9/2013

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Tokyo (AFP) - Les vents qui viennent de Chine polluent au mercure le Mont Fuji, le symbole par excellence du Japon récemment inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité, affirme une étude japonaise.

"A chaque fois que les chiffres étaient élevés, les vents soufflaient du continent (la Chine), a indiqué à l'AFP Osamu Nagafuchi, le chef de l'équipe scientifique qui a réalisé cette étude en août dernier. Les relevés consignés font apparaître des niveaux de mercure pratiquement deux fois plus élevés que dans des zones non polluées.


 Les vents qui viennent de Chine polluent au mercure le Mont Fuji, le symbole par excellence du Japon récemment inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité, affirme une étude japonaise. (c) Afp


Les niveaux de mercure mesurés atteignent 2,8 nanogrammes par mètre cube d'air, bien au-dessus des taux d'un à 1,5 nanogramme normalement enregistrés dans des environnements considérés comme propres mais toutefois nettement en-dessous de 40 nanogrammes, le seuil fixé par les autorités japonaises au-delà duquel il y a un risque pour la santé humaine. Un nanogramme correspond à un millionième de gramme.

Selon M. Nagafuchi, ces taux de pollution plus élevés qu'escomptés sont probablement dus aux usines chinoises qui fonctionnent au charbon et relâchent du mercure et d'autres substances toxiques dans l'atmosphère, notamment de l'arsenic.

La Chine est confrontée à de graves problèmes de pollution atmosphérique et va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales autres villes du pays d'ici 2017, selon un document officiel rendu public en septembre. Les concentrations souvent extrêmement élevées de "particules fines" dans la capitale devront chuter d'ici là d'"approximativement 25%" par rapport à celles enregistrées en 2012, est-il écrit dans ce document du Conseil d'Etat sur le site officiel du gouvernement central.

La pollution de l'air dans les principales villes chinoises a atteint des records ces dernières années, dus essentiellement aux émissions des centrales à charbon, avec des niveaux de particules fines, les PM2,5, ayant dépassé en janvier dernier jusqu'à 40 fois les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces niveaux de pollution ont provoqué des centaines de milliers de décès prématurés.




SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013

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Les responsables chinois de la météo appellent à la prudence en raison de la pollution atmosphérique à Pékin et dans ses alentours.

Samedi, dans la capitale, la densité des polluants PM2,5 a atteint 270 microgrammes par mètre cube. Il s'agit du niveau le plus élevé sur une échelle de 6 points utilisée pour mesurer les particules toxiques de l'atmosphère. C'est également 10 fois la norme recommandée par l'Organisation mondiale de la santé.

La densité de particules PM2,5 avait déjà atteint le plus haut niveau en septembre.


NHK 5/10/2013

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Pékin (AFP) - Pékin a enregistré un nouveau pic de pollution ce week-end au terme d'une semaine fériée, un épais brouillard enveloppant la capitale chinoise et ses monuments historiques.

La pollution a atteint la cote de 225-245, soit le niveau 5 sur une échelle qui en compte 6, a indiqué l'observatoire municipal de l'Environnement dimanche sur son site internet. Mais selon l'ambassade américaine à Pékin, les valeurs sont en réalité nettement plus élevées.


 Pékin a enregistré un nouveau pic de pollution ce week-end au terme d'une semaine fériée, un épais brouillard enveloppant la capitale chinoise et ses monuments historiques. (c) Afp


Dans un courrier électronique aux ressortissants américains, l'ambassade affirme que son "Indice de qualité de l'air" "a dépassé en moyenne les 300 au cours des 24 heures suivant 20H00 le 4 octobre, atteignant 400 dans la nuit" de vendredi à samedi. L'ambassade a ajouté que conformément aux recommandations de l'agence américaine pour l'Environnement (EPA), "chacun doit éviter toute activité physique de plein air".

Une photo publiée en Une du Beijing News montre la Cité interdite enveloppée dans un épais brouillard samedi.

Lundi sera le dernier jour de la "Semaine d'or", un important congé annuel. Elle coïncide avec l'organisation de plusieurs événements sportifs: le tournoi ATP de Pékin dont la finale devait opposer ce dimanche Rafael Nadal à Novak Djokovic, l'Open de golf de Pékin, première épreuve du circuit féminin nord-américain LPGA, et les jeux d'athlétisme d'Asie de l'Est qui se tiennent à Tianjin, à 135 km au sud-est de la capitale.

Pékin est régulièrement victime de pics de pollution. Un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives avait notamment enveloppé la ville, ainsi que le nord et l'est de la Chine, en janvier dernier, suscitant la colère des citadins et provoquant un afflux dans les hôpitaux de patients en détresse respiratoire ainsi qu'une ruée sur les masques filtrants.

Les autorités ont annoncé le mois dernier leur intention de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017.

Les niveaux de pollution de l'air des principales villes chinoises ont atteint des records ces dernières années, en raison essentiellement des émissions des centrales à charbon, avec des niveaux de particules fines, les PM2,5, dépassant en janvier dernier jusqu'à 40 fois les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).


sciences et avenir 6/10/2013

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Un responsable chinois a provoqué la colère et les railleries des internautes en disant que les appareils de cuisine étaient pour partie responsables de la pollution de l'air à Pékin. La capitale chinoise est régulièrement recouverte d'un épais brouillard polluant, problème que les autorités n'arrivent pas à régler.

"La population chinoise, en cuisinant, apporte une contribution non négligeable au PM2.5", a déclaré Zhao Huimin, directeur du bureau des affaires étrangères de Pékin. Il faisait référence au taux de particules fines en suspens dans l'atmosphère, considéré comme le plus néfaste pour la santé publique.

"J'espère que les habitants coopéreront davantage aux efforts du gouvernement pour assainir la qualité de l'air", a ajouté Zhao Huimin lors d'une conférence de presse, retransmise par la chaîne de télévision publique CCTV.

Ces propos ont déclenché une vague de plus de 150'000 commentaires furieux ou moqueurs sur Sina Weibo, la plateforme chinoise de microblogging. Un habitant de Shenzhen a ainsi suggéré aux Chinois de manger froid.

Les médias locaux ont répondu en citant un rapport de l'Académie chinoise des sciences. D'après ce dernier, la fumée dégagée par les cuisinières et autres réchauds contribuerait à hauteur de 20% à la pollution aux particules fines.


ROMANDIE 11/10/2013

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Pékin (AFP) - Une épaisse chape de pollution recouvrait lundi une métropole du nord-est de la Chine célèbre pour son festival de glace, y abaissant la visibilité à 10 mètres selon des médias -- un nouveau phénomène qui reflète l'ampleur des défis environnementaux du pays.

Un brouillard de couleur brun foncé s'est abattu sur les rues de Harbin, réduisant à des silhouettes indistinctes bâtiments, circulation automobile et feux de signalisation, selon des images diffusées par la télévision d'Etat CCTV.


 Une épaisse chape de pollution recouvrait lundi une métropole du nord-est de la Chine célèbre pour son festival de glace, y abaissant la visibilité à 10 mètres selon des médias -- un phénomène qui reflète l'ampleur des défis environnementaux du pays. (c) Afp


Des automobilistes ayant brûlé des feux rouges parce qu'ils ne pouvaient pas distinguer clairement la couleur du feu "ne seront pas sanctionnés", a indiqué un cadre local chargé de la circulation, Xue Yuqing, cité par l'agence Chine nouvelle.

Selon les données de stations de contrôle de l'air au centre de Harbin, les concentrations en particules fines, les PM2,5 -- jugées particulièrement nocives pour la santé --, ont atteint 900 microgrammes par m3, presque 40 fois le seuil recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 rans203pp / CCTV / Youtube 20/10/2013

L'indice de pollution fourni était de 500 -- ce qui constitue théoriquement le niveau maximal mesuré par l'échelle chinoise-- , mais a été décrit comme "hors échelle".

Les écoles primaires ont annulé leurs classes, les autocars longue distance ont interrompu leur service et les autoroutes ont été fermées, même si des collisions entre plusieurs véhicules y étaient encore recensées, selon les médias.

Le brouillard sur Harbin intervient alors que la ville vient de redémarrer son système public de chauffage à l'approche de la période hivernale, particulièrement rude dans la région, a précisé le quotidien Beijing Times.

Les niveaux de pollution de l'air des principales villes chinoises ont atteint des records ces dernières années, en raison essentiellement des émissions des centrales à charbon.

Un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives avait enveloppé Pékin, ainsi que le nord et l'est de la Chine, en janvier dernier, suscitant la colère des citadins et provoquant un afflux dans les hôpitaux de patients en détresse respiratoire ainsi qu'une ruée sur les masques filtrants.

Le gouvernement avait annoncé en juin qu'il rendrait désormais les cadres locaux responsables de l'amélioration de la qualité de l'air dans leurs villes.

La pollution de l'air a contribué au décès prématuré de 1,2 million de personnes en Chine sur la seule année 2010, avait estimé l'organisation Health Effects Institute, dans une étude parue en mars dernier.

sciences et avenir 21/10/2013

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Une couche de smog recouvre actuellement la ville d’Harbin dans le nord de la Chine. Le nuage est si dense et si pollué que la métropole s’est transformée en ville morte. Il n’y a plus de transports en commun, plus d’avions dans les airs, tout est en pause. Retour sur cet événement majeur de pollution, et décryptage du phénomène.

Ce jour-là, il n’y avait pas d’éclipse. À midi pourtant, les citadins voyaient à peine le bout de leurs pieds. Depuis le 20 octobre 2013, la ville d’Harbin dans le nord de la Chine est embrumée, un gigantesque nuage de pollution la recouvre. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’air que l’on y respire est toxique. En Chine donc, l’hiver n’a pas encore débuté mais la saison des smogs si.

  Un smog épais a littéralement paralysé la ville d’Harbin située dans le nord de la Chine. Si actuellement la qualité de l’air s’améliore, on ne peut pas en dire autant pour les villes voisines. À Changchun, l’indice de qualité de l’air a atteint la valeur maximale, indiquant qu’il est dangereux de respirer l’air extérieur. ©️ Capture d'écran, TVonline, YouTube

L’événement de pollution atmosphérique extrême s’est formé le dimanche 20 octobre 2013 à Harbin, une métropole de plus de dix millions d’habitants, située dans le nord de la Chine, non loin de la Sibérie. La ville dépasse actuellement de 30 fois le seuil de pollution fixé par l’OMS. D’après les centres météorologiques locaux, par endroits la visibilité est si mauvaise que l’on ne voit pas au-delà de 20 mètres. Le smog est tellement épais que les autoroutes et les écoles ont été fermées. Même le réseau de transports en commun est à l’arrêt.

Le 22 octobre 2013, l’indice de qualité de l’air (Air Quality Index, AQI) de la ville était de 233, c'est-à-dire que l’air respiré est « très mauvais pour la santé ». L’AQI est calculé en fonction de cinq polluants majeurs : l’ozone au niveau du sol, les particules en suspension (PM2,5 et PM10), le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre ainsi que le dioxyde d’azote. L’indice varie de 0 à 500 et la qualité de l’air est très mauvaise dès 200. Elle devient dangereuse à partir de 300. Un jour plus tôt à Harbin, l’AQI a littéralement explosé les compteurs, dépassant allègrement la valeur maximale de 500. Les concentrations de PM2,5 et PM10 ont respectivement atteint 760 µg/m3 et 869 µg/m3. À titre indicatif, l’OMS recommande de ne pas respirer un air chargé de plus de 50 µg/m3 de PM10 et de plus de 25 µg/m3 de particules fines PM2,5 par jour.

À Harbin, la concentration de particules au diamètre inférieur à dix micromètres (les PM10) était à son maximum de 869 µg/m3 d’air. L'OMS déconseille de respirer l'air extérieur dès que la concentration atteint 50 µg/m3. Le nuage de pollution était si épais que des accidents routiers ont eu lieu. ©️ TheWorldNews247, YouTube

Le smog tire son nom de l’association du mot anglais smoke (fumée) et fog (brouillard). D’un point de vue météorologique, c’est un nuage stratus bas. Il résulte de la condensation de la vapeur d’eau sur les particules en suspension, émises par la pollution de l’air. Dans le nord de la Chine, les smogs se forment particulièrement en hiver parce que les émissions liées à la combustion du charbon augmentent. À Harbin, les conditions hivernales sont déjà bien installées, et c’est précisément lorsque le chauffage central public a été mis en route que le smog s’est formé.

    L'indice de qualité de l'air (AQI) varie de 0 à 500. Pour des valeurs comprises entre 0 et 50, l’air est de bonne qualité (ligne verte). Entre 51 et 100, l’air est de qualité modérée (ligne jaune), entre 101 et 150, l’air de mauvaise qualité pour les personnes sensibles (ligne orange), entre 151 et 200 (ligne rouge), l’air est mauvais, entre 201 et 300 il est très mauvais (ligne violette) et au-delà de 301 il est dangereux (ligne pourpre). ©️ AirNow

Pour l’heure, la qualité de l’air s’améliore à Harbin, mais elle devient de plus en plus déplorable dans les villes voisines. À Shenyang par exemple, l’AQI continue d’augmenter. Il a déjà dépassé la barre des 300, indiquant que l’air respiré est considéré comme dangereux. La ville est en alerte rouge, les autorités recommandent aux citoyens de sortir le moins possible. Mais à l’échelle du pays, ce smog n’en est qu’un de plus. En janvier 2013, Pékin baignait dans un nuage de pollution où par endroits, la concentration de particules fines PM2,5 atteignait 900 µg/m3.

Une étude publiée plus tôt dans l’année dans les Pnas  mettait en évidence que les Chinois vivant dans le nord du pays perdent en moyenne cinq ans d’espérance de vie à cause de l’augmentation de la pollution de l’air. Par ailleurs, dans un rapport rendu public le 17 octobre 2013, l’OMS certifie le lien entre la pollution de l’air aux particules fines et le développement de cancers du poumon ou de la vessie. De plus en plus d’études prouvent que la pollution de l’air est meurtrière, pourtant près de 70 % de l’énergie totale en Chine est fournie par les centrales à charbon. Le pays continue d’ailleurs d’en ouvrir en moyenne une par semaine.

FUTURA SCIENCES 23/10/2013

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Triste record, une fillette de 8 ans est devenue la plus jeune personne atteinte d'un cancer du poumon en Chine. Selon l'agence de presse Chine nouvelle, celle-ci vivait à proximité d'un axe routier de la province orientale du Jiangsu.

Diagnostiqués en moyenne à l'âge de 70 ans selon l'American Cancer Society, les cancers du poumon sont rarissimes chez les enfants. Les médecins ont mis en cause la pollution atmosphérique. La fillette a respiré sur une longue période de la poussière et des particules nocives, explique le Dr. Jie Fengdong, médecin d'un hôpital spécialisé en cancérologie de la ville de Nankin.

La pollution atmosphérique provoque des centaines de milliers de morts prématurées chaque année en Chine. En 30 ans, le nombre de décès dus à des cancers du poumon a été multiplié par plus de 4 dans le pays, selon les autorités sanitaires. D'ailleurs, le cancer est devenu la première cause des décès dans la capitale, Pékin.

Le 17 octobre, le Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC), agence spécialisée de l'Organisation mondiale de la santé, a classé la pollution de l'air extérieur comme cancérigène pour l'homme.

Sont jugées particulièrement dangereuses les particules PM 2,5 (c'est-à-dire d'un diamètre inférieur ou égal à 2,5 microns) qui pénètrent profondément dans les poumons. À Pékin et dans d'autres métropoles chinoises, leur densité atteint régulièrement des taux dépassant de près de 40 fois le plafond préconisé par l'OMS.

En octobre 2013, la ville de Harbin avait défrayé la chronique avec une pollution rarement atteinte qui empêchait d'y voir à 10 mètres. L'Airpocalyse a duré quelques jours avant de disparaître... jusqu'à quand ?

"L'air que l'on respire est cancérigène". euronewsfr / Youtube 29/10/2013



Sciences et Avenir 5/11/2013

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Pékin (AFP) - La pollution atmosphérique qui fait régulièrement suffoquer les villes en Chine n'épargne désormais plus la région himalayenne du Tibet, dont la capitale Lhassa était enveloppée vendredi d'un épais brouillard.

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus dangereuses, a dépassé ces deux derniers jours à Lhassa le seuil de 500 microgrammes par mètre cube, selon un relevé publié sur un site
gouvernemental.

 La pollution atmosphérique qui fait régulièrement suffoquer les villes en Chine n'épargne désormais plus la région himalayenne du Tibet, dont la capitale Lhassa était enveloppée vendredi d'un épais brouillard. (c) Afp

Ce niveau est vingt fois plus élevé que le plafond préconisé par l'OMS pour une exposition de 24 heures.

La visibilité a fortement chuté en raison du brouillard polluant, empêchant jeudi les avions d'atterrir sur le Toit du monde, a rapporté le groupe de presse Phoenix.

Des photographies mises en ligne sur les réseaux sociaux montraient le palais du Potala, résidence du dalaï lama avant son exil en Inde en 1959, très difficilement discernable à travers la grisaille en plein jour. "Le dernier paradis sur Terre n'est plus", a écrit un internaute.

"Ceci prouve que Lhassa est un territoire indissociable de la Chine", a ironisé un autre, en reprenant la propagande martelée par le régime communiste au sujet du Tibet, région qui a été envahie militairement par les forces chinoises en 1950.

La pollution atmosphérique est devenue un problème majeur en Chine, provoquant un accroissement inquiétant des maladies respiratoires et une vive irritation au sein de la population lassée des excès du rythme de développement de la deuxième économie mondiale.



Sciences et avenir 20/12/2013

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Hong Kong (AFP) - Hong Kong suffoque dans un nuage de pollution qui fait tousser les milieux d'affaires, inquiets de voir la mégapole financière perdre son statut et sa matière grise au profit de concurrentes plus "propres".

"Pas mal de gens sont déjà partis" à cause de la pollution, assure James Middleton, président de l'association Clear the Air qui mène la guerre aux véhicules "sales" dont les rejets enveloppent Hong Kong d'une brume mortifère.


 

Serdar ANLAR 10/1/2014


L'ancienne colonie britannique publie depuis le 30 décembre des mesures de pollution atmosphérique plus précises, compilées dans un nouvel Indice sanitaire de qualité de l'air (AQHI).

En dix jours, les niveaux de pollution n'ont pas quitté la zone d'alerte et atteint à quatre reprises le plus haut niveau de dangerosité qui recommande à la population de limiter les sorties en extérieur.

De nombreux Hongkongais ont fait part de leur inquiétude sur Twitter ou Facebook depuis la publication de l'indice, dont les associations écologistes espèrent qu'il va contraindre les autorités, accusées de laxisme, à prendre le problème à bras-le-corps. Il "va certainement pousser le gouvernement à faire quelque chose", estime ainsi le responsable de l'ONG Clean Air Network, Kwong Sum-yin.

L'indice mesure les niveaux de concentration de plusieurs particules polluantes et les compare avec les admissions hospitalières pour troubles respiratoires et cardiovasculaires.

Le chef de l'exécutif hongkongais, Leung Chun-ying, s'est engagé à faire de la lutte contre la pollution de l'air une priorité de son mandat quinquennal. Le gouvernement prévoit le remplacement de plus de 80.000 véhicules diesel entre 2014 et 2019 et des normes environnementales plus strictes pour les navires qui visitent le port de Hong Kong, l'un des plus fréquentés au monde.

Un programme de remplacement des pots catalytiques sur 20.000 véhicules supplémentaires, essentiellement des taxis, a démarré en octobre afin de réduire les émissions d'oxyde d'azote.

Mais les ONG se plaignent de la lenteur avec laquelle ces mesures sont mises en oeuvre. "Nous ne sommes pas satisfaits du calendrier", confirme Kwong Sum-yin.

Melonie Chau, de Friends of the Earth, préconise d'instaurer un système de circulation alternée en cas de pic de pollution, une gageure apparente dans ce temple du capitalisme financier où bus, tramways et taxis côtoient Lamborghini, Ferrari, Porsche et Rolls-Royce avec chauffeur.

Sauf que le sujet touche justement au portefeuille: Hong Kong a perdu son leadership mondial au classement 2013 des villes les plus compétitives dressé par l'International Institute for Management Development de Lausanne, se faisant dépasser par les États-Unis et la Suisse.

Les milieux d'affaires attribuent ce recul à la pollution et craignent qu'elle n'entache durablement la réputation de Hong Kong, nuisant à son attractivité auprès des talents étrangers dont la ville a besoin pour maintenir son rang en Asie.

"Je me verrais bien vivre quelques années à Hong Kong, mais y élever des enfants? J'y réfléchirais à deux fois", témoigne un touriste, Todd Scott, cadre supérieur canadien de 37 ans, en contemplant les gratte-ciel pris dans la suie.

James Middleton, de Clear the Air, prédit que "toutes les familles avec enfants, ainsi que ceux qui souffrent d'asthme, finiront pas partir".

Les mois d'hiver sont les plus pollués avec les vents du nord qui poussent de l'air chargé d'émissions toxiques en provenance de Chine populaire. Hong Kong est située à l'embouchure de la Rivière des perles, une région industrielle parmi les plus denses de Chine.

La concentration de particules fines en suspension (PM2.5) a même atteint le niveau de celles mesurées à Pékin le 10 janvier, une référence peu flatteuse en la matière, selon le site d'information chinois aqicn.org.

 

Financial Times 9/11/2012


Sciences et avenir 12/1/2014

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Pékin (AFP) - "Il y a de moins en moins de visiteurs ici", constate jeudi avec amertume Xiao Yan, une Chinoise offrant ses services de guide touristique place Tiananmen, tandis que Pékin subit un nouveau pic redoutable de pollution atmosphérique.

"Il faut dire que sur internet on parle sans cesse de l'air irrespirable", poursuit-elle devant l'entrée de la Cité interdite, enveloppée dans un épais brouillard.

La purée de pois polluante oblige des véhicules à rouler les phares allumés en plein jour sur l'avenue de la Paix éternelle, une artère qui coupe Pékin sur une trentaine de kilomètres. Le Mausolée où repose Mao, imposant cube de béton au centre de la place, semble perdu dans la brume. Et, au sud du quadrilatère, la massive porte Qianmen érigée au début du XVe siècle est carrément invisible.


 "Il y a de moins en moins de visiteurs ici", constate jeudi avec amertume Xiao Yan, une Chinoise offrant ses services de guide touristique place Tiananmen, tandis que Pékin subit un nouveau pic redoutable de pollution atmosphérique. (c) Afp


La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus nocives, a atteint dans la nuit à Pékin le seuil de 671 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Ce niveau est 27 fois plus élevé que le plafond préconisé par l'Organisation mondiale de la santé pour une exposition de 24 heures. De telles situations sont désormais surnommées "airpocalypses" en Chine.

Place Tiananmen, devant le célèbre portrait du Grand Timonier, les touristes enlèvent leur masque filtrant le temps d'une photo. Le sourire est de mise pour conjurer l'atmosphère crépusculaire.

"Je n'ai jamais connu un truc pareil", s'exclame Richard Deutsch, un Américain de 59 ans qui profite d'une pause dans son voyage d'affaires pour faire un saut à la Cité interdite. Il explique avoir senti l'odeur caractéristique du charbon brûlé en descendant plus tôt dans le hall de son hôtel, où un employé lui a remis un masque.


 

Agenda NWO 11/1/2014


En ce mois de janvier où il gèle à Pékin, les centrales thermiques tournent à plein régime à l'intérieur et à l'extérieur de la mégalopole. La Chine consomme la moitié du charbon dans le monde et en tire plus de 70% de son énergie.

Cette semaine le quotidien China Daily a rapporté une chute de plus de 10% du nombre de touristes dans la capitale au cours des onze premiers mois de 2013. Une baisse s'expliquant notamment par la dégradation de l'air.

En voyant le ciel plombé à leur réveil, des parents ont décidé de ne pas envoyer en classe leur enfant. Tous les établissements n'ont pas les moyens de l'Ecole internationale de Pékin, qui s'est dotée de deux dômes gonflables géants sous lesquels l'air est purifié. "Je suis désolé pour tous ces gens. Car ils voient se réduire de plusieurs années leur espérance de vie", confie M. Deutsch. "Aux Etats-Unis la population n'accepterait jamais cela. Mais ici on dirait que cela passe", ajoute cet habitant du Vermont, "l'État des montagnes vertes" réputé pour sa faible urbanisation.

La pollution atmosphérique est pourtant devenu l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.

Les médias officiels se gardent de leur côté d'émettre des mises en gardes trop alarmistes. Les autorités chargées de l'environnement ont cependant publié jeudi sur leur compte de microblogs des messages appelant à éviter autant que possible les activités en plein air, notamment pour les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes cardio-pulmonaires.

Rencontré place Tiananmen, Gerald Meissner est un professeur de violon allemand marié à une Chinoise. Pour leur première visite ensemble à Pékin, le couple confie ne pas avoir emmené leur enfant. "L'air est trop mauvais pour les bébés, même pour une courte durée", dit-il. "J'espère que le gouvernement va fermer les usines les plus polluantes", glisse son épouse Ma Di.

Les autorités chinoises font régulièrement des promesses dans ce sens, mais continuent à s'équiper en sources d'énergie principalement polluantes. Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont actuellement programmées ou en construction en Chine.

 

şükran Erdogan 2/1/2014


Sciences et avenir 16/1/2014

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Un an après "l'airpocalypse" de janvier 2013, francetv info s'est rendu dans la capitale chinoise pour voir comment ses habitants vivent avec la pollution. Après les Chinois,  rencontre avec des expatriés français.

"Le jeu, c’est de deviner l’indice de pollution au goût ou à la vue", raconte Arnaud, jeune cadre d'une entreprise française installée à Pékin. La pollution de l'air anime régulièrement les discussions entre expatriés dans la capitale chinoise, surtout depuis "l'airpocalypse" de janvier 2013, qui a plongé la ville dans un épais brouillard de particules pendant plusieurs jours. "C'est LE sujet de conversation des soirées networking", confirme-t-on à la Chambre de commerce et d'industrie française en Chine. "Tout le monde se plaint de cela à Pékin", reconnaît Hervé Cayla, PDG du cabinet de recrutement Gailong.

Arrivée en mai 2010, Emilie, 36 ans, a vu monter l'angoisse. "Le premier hiver, nous n'avons pas senti la pollution. Mais les deux hivers suivants, c'était tout le temps bouché, et cela a commencé à inquiéter tout le monde", raconte la jeune femme. Elle a téléchargé, en janvier 2013, l'une des applications pour smartphone qui permettent de suivre heure par heure l'indice de pollution. "On est un peu tous accros à cette application", témoigne-t-elle.

 L'indice de la qualité de l'air affiché le 21 janvier 2014 à l'entrée de l'école Eton Kindergarten de Pékin (Chine). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

Mère de deux enfants en bas âge, Emilie a pris ses précautions. Elle a acheté des purificateurs d'air pour la naissance de son deuxième, il y a 18 mois. "On s'est dit que lui, il partait vraiment de zéro", explique-t-elle. Et "les jours de pic, à partir de 500, on ne sort pas beaucoup avec les enfants. Ou alors juste pour les amener dans une salle de jeux en intérieur", ajoute la jeune femme, même si ses enfants ne semblent pas vraiment souffrir de la pollution. Pour les Chinois comme pour les Français, les terrains de jeux des centres commerciaux remplacent le parc les jours trop chargés.

Au Lycée français, un panneau de couleur accueille les visiteurs. Il informe chaque matin les élèves du niveau du protocole pollution activé pour la journée. Ce texte, qui tient "une place importante dans la vie de l'établissement", est réexaminé deux à trois fois par an par la commission pollution de l'école. Dès que l'indice dépasse 200, les cours de sport en extérieur sont annulés et remplacés par des activités "plus douces", comme le cirque, dans le gymnase équipé de 12 purificateurs d'air. S'il dépasse 300, la récréation est annulée. Dans chaque salle de classe, un filtre à air de marque suédoise trône à côté de la poubelle, sous le tableau.

Les enfants ne sont pas les seuls à éviter régulièrement de mettre le nez dehors. "Il ne me viendrait jamais à l’idée de courir à l’extérieur. Tu ne vois pas d’Occidental faire du jogging dans la rue ici", témoigne Arnaud, 26 ans. Des purificateurs d'air ont envahi les bureaux et chambres à coucher. L'ambassade de France en a acheté l'année dernière, tout comme Thalès. Le groupe français, comme beaucoup de multinationales, distribue également des masques à ses employés. Certains, comme l'ambassade américaine, vont même jusqu'à acheter des filtres à air pour le domicile de leurs employés.

 Une salle de classe du Lycée français, équipée d'un purificateur d'air, le 22 janvier 2014, à Pékin (Chine). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

Ces précautions ne suffisent pas à rassurer tout le monde. Sandrine, 42 ans, est partie. Même si la pollution n'est pas la seule raison qui l'a poussée à quitter Pékin, "partir, cela a soulagé toute la famille", explique-t-elle par mail. Au début, en 2011, elle n'était pas vraiment préoccupée par le sujet. Mais un vendredi soir, elle accompagne son fils de 6 ans au football. "Il a couru 15 minutes, et d'un coup, il s'est arrêté. Il était pris d'étourdissements, il avait mal à la tête. Il a vomi un peu", se souvient-elle. L'entraîneur lui apprend alors que le niveau de pollution est très élevé ce jour-là.

"Là, j'ai commencé à me renseigner, et, surprise : on vous explique qu'à Paris, à partir de 70, c'est catastrophique et qu'ici, c'est une belle journée", raconte-t-elle. Elle télécharge l'application, achète des purificateurs d'air et des masques, retire parfois son enfant de l'école (10 jours au total à l'hiver 2012-2013) et passe certains week-ends enfermée chez elle. Son fils arrête le football et se met à la natation. Avec son mari, ils commencent à chercher un moyen de quitter la Chine, et finissent par atterrir à Singapour, en juillet 2013.

 

Agenda NWO 11/1/2014


Si le cas de Sandrine n'est pas isolé, on ne note toutefois pas d'exode massif. L'ambassade de France remarque que le nombre de Français installés à Pékin est stable, et "refuse de sombrer dans le catastrophisme". Si la pollution rentre peut-être en ligne de compte avant un départ, elle ne constitue que l'un des facteurs de la décision.

Les entreprises françaises ne constatent pas non plus une fuite des cerveaux. "Je reçois encore énormément de candidatures depuis la France ou l'Allemagne. Beaucoup d'étrangers veulent travailler en Chine", témoigne Abigail Liu, DRH de Thalès dans le pays. "La Chine attire beaucoup et le facteur pollution est une variable intégrée dans ce choix", ajoute Martin Leys, vice-président de la branche Asie-Pacifique d'EDF. Quant à ceux qui sont déjà présents, ils ne semblent pas tous pressés de repartir : "J'ai beaucoup de CV d'expatriés que les entreprises veulent rapatrier en France mais qui n'ont pas envie de rentrer", constate Hervé Cayla, de Gailong.

 2014SyriaNewWorld 2/2/2014


Médecin à l'Oasis International Hospital, Guillaume Zagury estime que l'on ne peut pas à la fois bénéficier des opportunités d'une économie en développement et du confort européen. "C'est une question de 'risk aversion', comme disent les Américains", explique-t-il, en s'emparant du carnet de son interlocuteur pour y schématiser sa pensée. "On vit entouré de risques. En France, vous avez le risque d'être agressé ou d'être au chômage, développe-t-il. C'est extraordinaire d'être dans un pays qui vit ses Trente Glorieuses".

"Pour des perspectives de carrière, certains sont prêts à faire ce sacrifice. On vient en Chine pour débuter sa vie professionnelle", abonde Hervé Cayla. Surtout, la majorité des personnes que nous avons interrogées ne compte pas rester éternellement à Pékin. "Personnellement, je ne passerai pas ma retraite en Chine. Mais mon travail est ici", témoigne Hervé Cayla. Arnaud part dans six mois pour les Etats-Unis. Emilie envisage de rester encore deux ans. "Aujourd'hui, ce n'est pas encore un problème, résume Abigail Liu, de Thalès. Mais si cela empire... Nous espérons vraiment que le gouvernement va améliorer la situation".

Francetv Info 2/2/2014

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Pour la première fois, un Chinois poursuit en justice les autorités de son pays pour ne pas avoir pris de mesures adéquates de lutte contre la pollution atmosphérique. Celle-ci a atteint des proportions alarmantes ces derniers jours dans le nord du pays.

Le plaignant vit à Shijiazhuang, capitale de la province du Hebei, une ville souvent sujette au smog, a rapporté mardi le "Yanzhao Metropolis". Il réclame aux services municipaux de protection de l'environnement des dommages et intérêts pour la pollution qui a envahi sa ville, comme une bonne partie du nord de la Chine, cet hiver.


bontvchina 26/2/2014


"Je propose des indemnités administratives afin de permettre à chaque citoyen de voir que dans ce brouillard, nous sommes les vraies victimes", explique Li Guixin au journal. Son avocat n'a pas souhaité faire de commentaire en raison de la "sensibilité" du dossier. M. Li a déposé plainte auprès d'un tribunal de district, qui n'a pu être joint. On ignore également si son recours sera accepté.

Li Guixin dit avoir dépensé de l'argent pour se procurer des masques à gaz, un purificateur d'air et un tapis de course pour faire des exercices physiques à son domicile quand la pollution a atteint des niveaux particulièrement élevés en décembre.




La ville de Pékin est plongée depuis plus d'une semaine dans un épais smog. Près de 150 entreprises ont interrompu leur production à partir de mardi, rapporte l'agence Chine nouvelle.

La province industrielle du Hebei, qui entoure la capitale, connaît parmi les taux les plus élevés de pollution de la Chine. Les autorités ont multiplié ces dernières années les mesures censées réduire la pollution de l'air, en renforçant notamment l'arsenal juridique en la matière. Mais ces règles sont appliquées avec plus ou moins de zèle par les autorités locales, dont les finances sont alimentées en partie par les taxes payées par les industries polluantes.

Romandie 26/2/2014

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Au Japon, une alerte a été lancée dans dix préfectures du fait de la présence dans l'air de minuscules particules dites PM 2,5, lesquelles sont à l'origine d'une grave pollution en Chine.

L'alerte a été déclarée mercredi dans les préfectures de Niigata, d'Ishikawa, de Toyama et de Fukui, sur la côte de la mer du Japon, la préfecture de Fukushima au nord-est, et les préfectures d'Osaka, de Hyogo, de Mie, de Kagawa et de Yamaguchi dans l'ouest de l'Archipel. Neuf des dix préfectures lançaient cette alerte pour la première fois.

Les autorités sanitaires ont exhorté les habitants à la prudence après que des niveaux élevés de PM 2,5 ont été relevés mercredi, précisant que la densité moyenne de particules pouvait dépasser 70 microgrammes par mètre cube et par jour dans ces préfectures.

Or, ce chiffre est le niveau d'alerte établi par les autorités, au-delà duquel les habitants sont invités à s'abstenir de toute activité à l'extérieur. Dans la ville de Niigata, la densité moyenne relevée en trois heures jusqu'à 7 heures du matin était de 101 microgrammes par mètre cube.

NHK WORLD 26/2/2014

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Pékin (AFP) - Les plus importants distributeurs de masques respiratoires filtrants étaient mercredi en rupture de stock en Chine, le nord du pays suffoquant depuis une semaine sous une épaisse pollution atmosphérique.

Les habitants de la capitale devaient ainsi encore une fois aller mercredi matin dans une pollution atteignant presque le double du seuil considéré comme dangereux par les autorités chinoises, et de vingt fois supérieur au seuil maximum préconisé par l'OMS.


 Les plus importants distributeurs de masques respiratoires filtrants étaient mercredi en rupture de stock en Chine, le nord du pays suffoquant depuis une semaine sous une épaisse pollution atmosphérique. (c) Afp


La ruée sur les accessoires et appareils permettant d'atténuer les graves conséquences de la nocivité de la brume polluée pouvait notamment se vérifier sur Tmall.com, la galerie marchande du géant du commerce en ligne Alibaba.

Sur les 29 modèles de masques filtrants proposés sur Tmall par la société américaine 3M, 26 étaient mercredi en rupture de stock ou indisponibles. [Totobobo, une chaîne spécialisée dans des masques produits à Singapour, annonçait de son côté qu'elle ne serait pas en mesure d'en distribuer à nouveau avant le 1er avril.

"Je suis à la recherche de masques faciaux et d'un purificateur d'air car le brouillard polluant est de pire en pire. Les masques sont tous vendus et le prix des purificateurs a bondi. Est-ce la panique générale?", s'interrogeait un internaute.

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, a atteint mercredi matin à Pékin un seuil de 557 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine.

L'Organisation mondiale de la santé recommande un plafond maximum de 25 pour une exposition de 24 heures, et les autorités chinoises estiment qu'au-dessus de 300, il est "dangereux" de rester dehors.

Et même si dans l'après-midi la pollution a nettement diminué - à 100 selon les autorités locales, à 180 selon les mesures de l'ambassade américaine à Pékin -, les écoles de la capitale avaient pour consigne de garder les enfants à l'intérieur toute la journée. Un collège a même proposé à ses élèves de suivre les cours depuis chez eux via l'internet.

C'était le sixième jour d'alerte orange à Pékin, où la présence de particules dans l'air mercredi matin était nettement perceptible et la visibilité ne dépassait pas quelques centaines de mètres.

Dans la province environnante du Hebei, connue pour ses industries lourdes très polluantes, la ville de Xinji a elle enregistré une densité de particules PM 2,5 de 761 microgrammes, selon un relevé officiel

La pollution atmosphérique est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.

Une sortie du président Xi Jinping dans les rues polluées, sans masque, a été accueillie avec satisfaction par les internautes. Le gouvernement assure s'attaquer aux causes majeures de la pollution: véhicules, chauffage domestique, centrales au charbon, usines et chantiers.

Mais il se heurte aux nombreuses réticences des autorités locales, pour qui combattre la pollution de l'air revient à freiner le développement.

Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont programmées ou en construction en Chine.

Sciences et avenir 26/2/2014

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PEKIN - Le Premier ministre chinois Li Keqiang a solennellement annoncé mercredi que le gouvernement avait déclaré la guerre à la pollution, alors que les grandes métropoles du pays suffoquent sous un smog chronique.

- Quelles mesures Li Keqiang a-t-il promises mercredi devant l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois ?

Il a assuré que la Chine allait améliorer l'organisation de ses industries lourdes --notamment en éliminant les surcapacités de certains secteurs--, réaliser des économies d'énergie et réduire le volume des gaz d'échappement des véhicules. Par ailleurs, 50.000 chaudières à charbon de taille moyenne seront supprimées, le reste des installations des centrales thermiques seront améliorées et feront l'objet d'une supervision accrue, tandis que six millions de véhicules âgés seront mis à la casse.

Enfin, la Chine se fixera un plafond pour limiter sa consommation totale d'énergie (aucun chiffre n'a été fourni par Li à ce sujet) et continuera d'augmenter la proportion des sources d'énergie non-fossiles dans sa consommation.

En revanche, Li Keqiang n'a pas explicitement promis que la consommation de charbon (qui fournit actuellement à la Chine plus de 70% de son énergie) diminuerait pour autant.

- Est-ce que cela va marcher ?

La plupart des mesures anti-smog reposent sur la fermeture ou une supervision accrue des petites entreprises opérant dans l'industrie lourde, tout en imposant des restrictions aux puissants groupes aciéristes, qui possèdent leurs propres centrales à charbon.

Même si Pékin est sincèrement résolu à agir, le gouvernement central devrait se heurter à de sérieuses difficultés pour mettre en oeuvre ces nouvelles mesures dans les provinces.

Pour atteindre les objectifs officiels en termes de propreté de l'air, il faudra faire fermer des usines et donc supprimer des emplois: c'est quelque chose que les gouvernements locaux se montrent encore extrêmement réticents à faire, a indiqué à l'AFP Li Yan, du bureau pékinois de l'ONG environnementale Greenpeace.

- Qu'est-ce que la Chine a accompli par le passé pour contrer la pollution ?

Alors que les regards du monde entier se tournaient vers Pékin lors des Jeux olympiques de 2008, la ville a appliqué des mesures très strictes pour restreindre l'usage des voitures pendant plus de deux mois, afin de réduire de 60% les émissions toxiques. Les travaux de construction avaient cessé et les usines de la périphérie furent temporairement fermées.

Durant les épisodes les plus graves d'airpocalypse, les grandes métropoles adoptent des mesures d'urgence et de court terme, notamment en empêchant de rouler les véhicules des administration publiques et en arrêtant des usines.

La municipalité de Pékin publie depuis 2012 des statistiques quotidiennes sur le niveau de pollution de l'air, ce qui a contribué à faire du sujet une priorité politique, mais l'Etat n'a encore élaboré aucune stratégie de long terme et à l'échelle du pays.

- Qu'est que ce que les autorités avaient déjà promis et que s'est-il passé?

La municipalité de Pékin avait annoncé en 2012 que quelque 1.200 entreprises polluantes seraient éliminées au cours des trois années suivantes et qu'elle s'attaquerait aux émissions polluantes du trafic automobile.

Des projets pour intensifier les consommations d'énergie et renforcer les contrôles antipollution ont déjà été présentés à plusieurs reprises, et les autorités affichent leur ambition de promouvoir pétrole et gaz au détriment du charbon.

Pékin a par ailleurs mis en place des stations de vélos en libre service pour soulager un peu les embouteillages chroniques de la capitale.

De son côté, la province du Hubei (centre) a annoncé avoir fermé nombre de petits réacteurs électriques alimentés au charbon, représentant une capacité totale de 738.000 kilowatts.

Un rapport de Goldman Sachs publié en décembre a quant à lui fait état d'un repli sensible de la production d'acier, précisément en raison des mesures prises pour limiter la pollution.


Romandie 5/3/2014

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La pollution encrasse maintes villes chinoises. Des 74 villes ayant fait l'objet de mesures de pollution l'an passé, 71 ne respectaient pas les normes environnementales, a déploré le le vice-ministre chinois de la Protection de l'environnement, Wu Xiaqing samedi à Pékin.

La protection de l'environnement est une des priorités des autorités chinoises. Elle se déroule sur fond de mécontentement grandissant de la population face au smog urbain, à la diminution des ressources en eau et à leur pollution, et face aussi à la contamination industrielle croissante des terres agricoles.

Wu Xiaqing a expliqué que seules trois villes sur les 74 analysées étaient conformes aux normes de la protection de l'environnement. Ce sont: Haikou, sur l'île de Hainan dans le sud de la Chine, la capitale tibétaine Lhassa ainsi que la ville balnéaire de Zhoushan, a-t-il expliqué.

Le vice-ministre a exposé samedi lors d'une conférence de presse les grandes lignes du plan national de lutte contre la pollution. Il vise à remédier aux conséquences écologiques de la marche forcée vers l'industrialisation des dernières décennies.

"Lorsque nous recherchions la croissance du PIB, nous payions aussi le prix de la pollution, ce prix-là est élevé, énorme", a-t-il dit.

Le Premier ministre, Li Keqiang, a déclaré mercredi devant le Parlement réuni en session annuelle que le pays allait "déclarer la guerre à la pollution" de la même manière qu'il a déclaré la guerre à la pauvreté. Mais ses détracteurs estiment que de telles paroles ne suffiront pas sans des réformes plus en profondeur des institutions et de la justice.

Wu a déclaré que les trois grandes régions couvertes par le plan d'action occupaient seulement 8% de la superficie de la Chine. Toutefois, elles correspondent à 55% de la production nationale d'acier et 40% de celle de ciment qui dégagent 30% de la pollution du pays. Les émissions de gaz nocifs y sont en moyenne cinq fois supérieures à leur niveau dans les autres régions.


Romandie 8/3/2014

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Le gouvernement japonais va utiliser un nouveau satellite pour mesurer la quantité de particules polluantes PM2,5 venues du continent asiatique.

Le ministère de l'Environnement met au point un satellite en coopération avec l'Agence japonaise d'exploration spatiale, la JAXA. Il sera lancé au cours de l'année fiscale 2017. Il permettra d'observer la densité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et d'évaluer les particules fines présentes également dans l'atmosphère.

D'après les responsables du projet, le satellite "Ibuki" lancé en 2009 ne peut contrôler que les nuages des différentes particules fines. Avec le nouveau satellite, il sera possible de mesurer grâce à une analyse des données la quantité de PM2,5 présentes dans les particules fines.


NHK World 9/3/2014

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Un an après "l'airpocalypse" de janvier 2013, francetv info s'est rendu à Pékin. Malgré les mesures annoncées par le gouvernement et un hiver moins embrumé, ONG et chercheurs restent pessimistes.

La France a enregistré, vendredi 14 mars, un nouveau pic de pollution aux particules fines. Le seuil d'alerte maximal aux particules a été dépassé dans plus d'une trentaine de départements couvrant une large partie du Nord et de l'Est du pays. Le niveau de pollution à Paris a même dépassé celui de Pékin, pourtant habituée à ces épisodes. Comment la Chine fait-elle face ? Quelles solutions les autorités mettent-elles en place ?

 Le centre-ville de Pékin (Chine) plongé dans un épais nuage de pollution, le 15 janvier 2014. (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

Il est 17 heures, mercredi 15 janvier, quand la présentatrice de la Radio du peuple de Pékin interrompt son émission sur le trafic routier. Un chauffeur vient de lui envoyer un message : "Guomao est invisible." Les tours du quartier d'affaires de la capitale chinoise ont disparu dans le smog, cet épais brouillard de particules fines.

NTDFrench 16/12/2011


Dans la nuit, l'indice de la pollution de l'air, mesuré par l'ambassade américaine (en anglais) et le ministère de l'Environnement chinois, dépasse les 500, la valeur-limite de cette échelle, calculée en fonction de différents polluants. La ville est bloquée "au-delà de l'index". En moins de six heures, le ciel bleu a disparu.

Jeudi matin, tôt, le compteur de l'ambassade américaine s'affole. Le taux de particules PM2.5, les plus nocives pour la santé, atteint les 671 µg/m³. C'est presque 27 fois la valeur-limite édictée par l'Organisation mondiale de la santé (PDF, en anglais), 48 fois la valeur enregistrée au même moment à Paris, mais moins qu'à New Dehli (Inde) quelques jours plus tôt (700 µg/m³). Ce premier "airpocalypse" de l'année n'est pas que visuel : il se renifle, se goûte et se touche. Dans la rue flotte une forte odeur de charbon brûlé. Le brouillard pique les yeux et la gorge, noircit le lavabo lorsqu'on se lave les mains.

 La centrale à charbon de Guohua se trouve à moins de 2 kilomètres du centre-ville, juste derrière un centre commercial flambant neuf. (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

Coincée dans une cuvette où le vent souffle rarement, loin de la mer, la capitale chinoise peine à évacuer ce jour-là sa production quotidienne de particules fines et celle de la province industrielle qui l'entoure, le très pollué Hebei. Selon [url=http://www.greenpeace.org/eastasia/Global/eastasia/publications/reports/climate-energy/2013/Tracing Back the Smog_Executive Summary.pdf]une étude menée par Greenpeace[/url] (en anglais), la combustion du charbon (industrie et chauffage) est la première source de pollution dans la région, avec 25% des émissions directes de particules PM2.5. Toujours selon l'ONG, les 5 millions de voitures de la ville se classent deuxième.

S'il rappelle de mauvais souvenirs aux Pékinois, cet épisode de pollution n'a pourtant rien à voir avec celui de l'an dernier. En janvier 2013, la capitale chinoise avait connu plusieurs semaines de smog, avec un pic à 993 µg/m³ de PM2.5 le 11 janvier, rapporte le China Daily (en anglais). "Si on se sent un peu mieux cette année, c'est parce que le gouvernement a mis en place une série de mesures, et parce que le climat est moins favorable à la pollution cet hiver", explique Yu Jianhua, directeur du département de la qualité de l'air au bureau de l'environnement de Pékin.

De fait, les autorités chinoises ont pris le problème à bras le corps ces dernières années. D'abord en publiant, depuis le 1er janvier 2013, les mesures de qualité de l'air de plus de 190 villes. Cet effort de transparence, que peu de pays en développement se donnent la peine de faire, est loin d'être anecdotique. En 2012, un officiel du ministère de l'Environnement avait  vertement critiqué l'ambassade américaine, alors seule source de mesure du taux de particules PM2.5 à Pékin. "Désormais, c'est tout sauf un sujet tabou. Là-dessus, les autorités chinoises ne peuvent plus mentir", se félicite-t-on du côté de l'ambassade de France.

 Des Pékinois tentent de se protéger de la pollution, le 15 janvier 2014, à Pékin (Chine). (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

Et puis, sous la pression des Chinois, pour qui la pollution de l'air est devenue en 2013 le quatrième sujet de préoccupation,  selon une étude, le gouvernement s'est ensuite attaqué aux deux principales sources de pollution de l'air : le charbon et la voiture. En septembre, un plan quinquennal "pour l'air propre" a été adopté. Il prévoit de diminuer la concentration de particules PM2.5 de 25% dans la région capitale (Pékin-Tianjin-Hebei), de 20% dans le delta du Yangzi (Shanghai), et de 15% à l'embouchure de la rivière des Perles (Canton et Hong Kong).

Pour ce faire, le pays, accroc au charbon, doit en ramener en 2017 sa consommation à 65% de son mix énergétique (contre 67% en 2012), et bannir de ses routes les véhicules les plus polluants.

Bonne élève, la capitale chinoise n'a pas attendu le plan gouvernemental. "Dans le centre-ville de Pékin, nous avons aidé 44 000 foyers à passer du charbon à l'électricité pour leur chauffage, et nous avons exclu 288 usines polluantes de la ville", explique Yu Jianhua. Et la municipalité vient d'adopter un nouveau paquet de mesures fin janvier 2014, visant à retirer 180 000 véhicules anciens des routes, et à interdire la construction de nouvelles usines polluantes.

Les murs de la centrale à charbon de Guohua sont parfois plus bleus que le ciel de Pékin. (THOMAS BAIETTO / FRANCETV INFO)

Pourtant, les ONG écologistes ne partagent pas l'optimisme du gouvernement. "L'amélioration de la qualité de l'air cette année est d'abord due au climat [un hiver plus venteux et moins froid qu'en 2013]. Il est encore trop tôt pour que les mesures gouvernementales aient déjà produit leurs effets", analyse Zhang Boju, secrétaire général de Ziran Zhiyou (Les Amis de la nature), l'une des plus anciennes ONG environnementales chinoises. "Ce plan n'est pas assez courageux. Il ne couvre pas les régions intérieures comme Xian, Chengdu ou Lanzhou", regrette Huang Wei, responsable des campagnes énergie et climat chez Greenpeace.

Nelson Stardein 14/1/2013


Surtout, ces deux organisations, qui luttent quotidiennement pour faire bouger les choses, connaissent les failles du modèle de développement chinois, où la croissance et les entreprises règnent en maître. "Les règlements sont stricts, mais le problème, c'est de contrôler leur application. Beaucoup d'entreprises ne les respectent pas", rappelle Huang Wei. Et de décrire comment les cadres locaux des provinces pauvres promettent "une certaine tolérance quant au respect des normes environnementales" aux industries qui s'installent sur leurs terres.

Sur l'échiquier politique chinois, les bureaux de l'environnement locaux et le ministère ne pèsent en effet pas bien lourds face aux potentats locaux et aux grands groupes. Résultat, une usine peut continuer de fonctionner malgré l'interdiction du bureau de l'environnement. Elle aurait tort de s'en priver: selon Greenpeace, le montant des amendes est de toute façon plus faible que les bénéfices récoltés.

Zhang Boju fait le même constat : les progrès du gouvernement en la matière s'arrêtent là où commencent "les vrais intérêts". "Parfois, le gouvernement est d'accord avec nous pour dire qu'il faut diminuer la pollution. Mais lorsqu'on lui explique qu'il faut fermer telle usine, que l'on touche au PIB, là, il refuse", résume l'environnementaliste.

Professeur d'économie à l'université de Pékin et coauteur d'une étude référence (en anglais) sur la pollution de l'air, Chen Yuyu trouve, lui, que "les mesures prises par le gouvernement sont trop simplistes et autoritaires". Les autorités ne prennent pas le problème par le bon bout, estime-t-il, à savoir la structure de l'économie chinoise. Il regrette que la Chine ait accepté d'accueillir les industries les plus polluantes, comme l'acier, sans élever ses normes environnementales, pour garder des coûts de production compétitifs.

A l'intérieur du pays, la même mécanique est à l'œuvre. Le Hebei accueille les industries polluantes dont Pékin ne veut plus. L'économiste observe que ce choix de délocaliser la pollution n'est pas forcément judicieux pour les villes chinoises les plus riches et les pays étrangers. Selon ses calculs, l'industrie du Hebei est la première source de PM2.5 dans la capitale chinoise (40%).

La pollution traverse même l'océan Pacifique. Mardi 21 janvier, une étude sino-américaine relayée par CNN (en anglais) a révélé que 12 à 24% des concentrations de sulfate sur la côte ouest des Etats-Unis étaient "made in China"."Si le monde n'aide pas la Chine, il ne sera pas épargné. Un peu comme Pékin qui n'est pas épargné par la pollution du Hebei", prévient l'économiste.

France Info tv 14/3/2014

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Pékin (awp/afp) - La Banque mondiale a préconisé mardi un nouveau modèle d'urbanisation pour la Chine, soulignant notamment que les morts prématurées et les problèmes de santé générés par la pollution atmosphérique coûtaient jusqu'à 220 milliards d'euros par an au pays.

"Alors que la Chine se prépare à une nouvelle vague d'urbanisation, il sera de plus en plus crucial de surmonter les contraintes de ressources et les problèmes environnementaux", prévient la Banque mondiale dans un rapport cosigné avec un centre de recherches lié au gouvernement chinois.

Le fort taux de mortalité et les atteintes à la santé liés à l'épais brouillard de pollution des métropoles coûtent à la Chine de 100 à plus de 300 milliards de dollars par an, estime ce rapport rendu public mardi.

L'ancien ministre de la Santé Chen Zhu avait cité en décembre, dans la revue médicale The Lancet, des études faisant état de 500'000 décès par an dus à la pollution dans le pays.

Mais les effets se feront aussi sentir à long terme, les nourrissons et enfants étant gravement affectés par les particules toxiques, avec des risques accrus de malformations pour les bébés à naître, avertit le rapport.

Certes, la rapide urbanisation de la deuxième économie mondiale --facteur-clef de son insolente croissance-- a évité le développement des bidonvilles ou un chômage excessif, mais "des tensions apparaissent maintenant sous forme de montée des inégalités sociales, de dégradation de l'environnement et d'épuisement accéléré des ressources naturelles", soulignent la Banque mondiale et les chercheurs chinois.

Les ruraux paient le prix des agrandissements urbains: leurs terres sont souvent rachetées pour un prix équivalent à tout au plus 20% de leur valeur sur le marché, et la superficie des terres arables est désormais proche du niveau minimal supposé garantir la sécurité de l'approvisionnement alimentaire, ajoute le rapport.

Au rythme d'urbanisation actuel, les villes vont absorber 34'000 km2 --environ la taille des Pays-Bas-- au cours de la prochaine décennie.

Pour les auteurs du rapport, Pékin doit adopter un nouveau modèle d'urbanisation, davantage fondé sur les mécanismes de marché et des principes d'efficacité --afin d'endiguer les projets immobiliers spéculatifs et les villes fantômes.

Outre une gestion des terres qui bénéficie davantage aux ruraux, le rapport préconise une réforme des permis de résidence ("hukou") pour offrir un accès accru des travailleurs migrants aux services publics.

La Chine dépensera 5300 milliards de dollars sur les 15 prochaines années dans des projets d'urbanisation. Mais en concevant des villes plus denses et plus efficaces, le pays pourrait économiser environ 1400 milliards de dollars, soit 15% de son PIB de 2013, selon une responsable de la Banque mondiale.

Romandie 25/3/2014

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Gaz d’échappement, combustion de charbon, rejets industriels... À Pékin, dans les hôpitaux comme dans la rue, les effets néfastes de la pollution aux particules fines sont de plus en plus nombreux. Reportage du correspondant Sciences et Avenir en Chine.

L’air contient près de 280mg/m3 de particules fines PM2,5. Soit plus de dix fois ce que recommande l’OMS. Une situation banale pour la capitale chinoise. ALI IHSAN CAM / ANADOLU AGENCY

La journée commence plutôt fort en terme de pollution de l’air en ce lundi 24 mars à Pékin, l’indice américain composite AQI (Air Quality Index) atteint les 300 à dix heures du matin sur les applications smartphone de suivi heure par heure.

À ce niveau, l’air contient près de 280mg/m3 de particules fines PM2,5. Soit plus de dix fois ce que recommande l’Organisation mondiale pour la santé (OMS). Et pourtant, ce n’est pas vraiment une situation extraordinaire pour la capitale.

Sur un mois, les pékinois ont en effet connu 9 jours où la moyenne quotidienne a dépassé un indice AQI de 200 ; et tous les habitants se souviennent de l’hiver dernier où la ville était restée plusieurs jours à des niveaux d’indices stratosphériques dépassant les 800, dans une zone dite "beyond index"…



Pourtant depuis les JO de 2008, les autorités locales ont pris des mesures fortes pour faire baisser la pollution de l’air dans la ville. Elles ont fermé ou déplacé des centaines d’usines aux rejets nocifs, ont mis en place une circulation alternée des voitures, construit un réseau de métro étendu en un temps record et ont bannis le charbon pour le chauffage individuel, remplacé par des appareils électriques.

Malgré ces efforts, la situation est loin de s’être améliorée car des facteurs géographiques et climatiques impondérables rentrent en jeu. Bordée à l’ouest et au nord par des montagnes, en fonction des conditions météorologiques, Pékin devient une véritable cuvette où s’accumule et stagne la pollution de toute la région industrielle située au sud et à l’est. Les mesures prises localement pour l’agglomération sont ainsi anéanties par la croissance économique et industrielle très rapide de toute la région.

cnsridi 16/3/2014


Face à une telle situation, impossible de ne pas se poser de questions sur l’impact de la pollution de l’air sur la santé lorsqu’on vit dans la capitale chinoise.

Au coeur de Pékin, l’hôpital de Dongzhimen créé en 1958 reçoit plus de 4600 consultations par jour et propose à la fois de la médecine occidentale et traditionnelle chinoise.

Le docteur Zhang Lishan, chef du département des maladies respiratoires nous accueille dans son service. Pneumologue formé en Australie, il est revenu en Chine pour y étudier la médecine traditionnelle et pouvoir pratiquer un mélange des deux approches.

"Les particules fine PM2,5 ont des effets néfastes sur le système respiratoire et cardio-vasculaire en passant dans le sang via les bronches. Elles s’accumulent dans les poumons et peuvent créer des obturations, accrocher des microbes ou des particules chimiques qui vont irriter les voies respiratoires et aussi entrainer une oxydation des cellules. Certaines études montrent également un lien possible entre l’exposition au PM2,5 et le développement de cancers pulmonaires", explique avec prudence le médecin.

BFMTV 7/8/2012


À l’évidence c'est un sujet sensible pour les autorités de Pékin qui veulent éviter d’affoler les populations. Et le corps médical doit faire attention à ne pas faire trop de vague.

"Sans pouvoir distinguer entre les effets de la pollution de l’air et ceux d’un accès plus facile au soins médicaux, je constate néanmoins une augmentation de 20.000 consultations dans mon service en 2013 par rapport au 80.000 que nous avons eu en 2010", précise le docteur Zhang. Une augmentation de 25% qui, même prise avec des pincettes, reste spectaculaire et inquiétante.

Le bouquet de particules PM2,5 qu’offre Pékin est constitué de résidus des gaz d’échappement, de la combustion de charbon pour la production d’électricité et le chauffage collectif, des rejets industriels... mais aussi de simples poussières du désert de Gobi portées par le vent.

"En théorie, toutes les particules fines ont une incidence sur les voies respiratoire, rappelle le pneumologue chinois, mais nous manquons d’études à l’heure actuelle qui nous permettent de distinguer les effets propres à chaque type de particules."

Railler il y a encore peu par les pékinois, les masques de protection et les purificateurS d’air ont vu leurs ventes exploser depuis 2 ans. Selon le docteur Zhang, ce sont des moyens efficaces pour se protéger en cas de pics de pollution.

Reste que, même si le grand public connaît désormais les taux de pollution via les applications pour mobile, en cas de pics, les autorités ne prennent quasiment aucune mesure exceptionnelle. Les usines tournent, les écoles restent ouvertes et les voitures continuent de rouler.

La municipalité incite depuis peu les gens à ne pas aller au travail lors des grandes vagues de smog via des annonces online mais sans contraintes ni indemnisations. Et les effets sont peu probants.

cnsridi 24/3/2014

"Cette pollution de l’air est une souffrance à la fois physique et psychologique", constate Han Dongmei, jeune étudiante rencontrée à la sortie de l’hôpital "plusieurs de mes amis ont des problèmes récurrents aux bronches, des maux de gorges et j’ai souvent mal à la tête durant les pics. Lorsque je regarde les taux de pollution en rentrant chez moi le soir, je n’ai plus envie de ressortir voir des gens, de socialiser, je m’enferme à la maison."

Moins consensuelle que le docteur Zhang, elle attend plus des autorités locales. "J’essaye de manger mieux, plus sainement, pour contrebalancer les effets de la pollution de l’air mais les autorités doivent vraiment prendre des mesures pour restreindre le trafic routier et fermer plus d’usines. Franchement, si je n’étais pas pékinoise, je pense que je partirais de cette ville, il n’y pas d’autres solutions !"

Sciences et avenir 28/3/2014

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La pollution atmosphérique est de plus en plus sévère dans le monde et particulièrement en Chine. Pour aider les automobilistes chinois à mieux respirer, plusieurs constructeurs proposent de purifier l’air à l'intérieur des véhicules.

Quand le salon automobile de Pékin a ouvert ses portes au public, la capitale était nimbée d'un smog brunâtre, si familier aux métropoles chinoises. Et l'explosion du trafic routier n'aide guère à la qualité de l'air, déjà mise à mal par les usines et les centrales à charbon. Bien que la filtration d'air dans l'habitacle existe depuis trois décennies, les graves problèmes de pollution en Chine, premier marché automobile mondial, ont encouragé les constructeurs à développer et à améliorer significativement ces équipements.

 Pour limiter les effets de la pollution sur la santé, plusieurs constructeurs proposent d’installer des purificateurs d’air à l’intérieur des voitures. C’est le cas de PSA Peugeot Citroën. ©️ Qwerty242, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Volvo, le constructeur suédois racheté par le chinois Geely, se targue d'offrir de l'air propre grâce à ses équipements filtrant particules, pollens et résidus d'ozone. « À l'intérieur d'une Volvo, on respire comme si on était en Scandinavie, et dès qu'on ouvre la portière, on retrouve l'air de Pékin », avait même affirmé Li Shufu, président de Geely.

De son côté, le japonais Nissan propose depuis 2010 sur sa gamme premium Infiniti un système de filtration appelé Forest Air. « C'est crucial aux yeux des consommateurs, surtout en ces jours de brouillard polluant », a souligné Fan Zhuang, responsable des ventes de la marque au salon de Pékin. Il met également en avant un autre avantage : « alors que les fumeurs invétérés sont légion en Chine, y compris au volant, Forest Air permettrait de faire disparaître en cinq minutes volutes de fumée et odeurs de cigarette ».

 Volvo a lancé à l'automne une campagne publicitaire vantant des équipements purificateurs d’air. ©️ Christopher Persson, Wikimedia Commons, DP

Le constructeur français PSA Peugeot Citroën est lui aussi dans la course. En effet, son modèle C4 Élysée dispose déjà, en option, d'un purificateur d'air. Selon Patrick André, chargé de cette thématique à la direction recherche et développement du groupe, ces véhicules pourront être équipés en série à partir de 2016. « Cela concernera d'abord la gamme premium DS, puis les autres modèles selon leur positionnement et selon ce que mettra en place la concurrence », a-t-il indiqué. Le système de filtration intelligente mis au point par PSA ne se déclenche qu'en zone polluée. « Un ventilateur purifie l'air intérieur grâce à un filtre haut de gamme qui bloque 90 % des particules les plus fines (inférieures à 2,5 micromètres), tandis qu'un charbon actif peut y être adjoint pour capter la pollution gazeuse », a expliqué Patrick André.

De leur côté, les équipementiers se montrent tout aussi soucieux de tirer leur épingle du jeu : le français Valeo a ainsi développé en Chine un système remplaçant le filtre de climatisation classique. Le marché chinois pourrait bien faire figure de terre promise. « La qualité de l'air est un enjeu général dans le pays, et les Chinois en sont de plus en plus conscients », a souligné Édouard de Pirey, responsable de Valeo en Chine. « Beaucoup de gens ont déjà des filtres à particules à leur domicile pour protéger leurs enfants, et les applications permettant de consulter la qualité de l'air avec son smartphone y connaissent un franc succès », a-t-il insisté.

« Le souci de protéger la santé de sa famille est certainement un critère essentiel quand il s'agit de choisir une voiture », abonde Wang Jiran, un visiteur du salon de Pékin. En effet, au fil des pics de pollution de l’air, les consommateurs chinois se montrent de plus en plus inquiets et exigeants, et de l'avis général, l'industrie ne fait qu'anticiper cette tendance. « Les consommateurs chinois sont obsédés par la sécurité. Vous pouvez doper vos ventes si vous garantissez un air plus propre et des voitures plus sûres », relève Namrita Chow, analyste du cabinet IHS Automotive. Et même s'ils sont développés en priorité pour la Chine, ces systèmes de filtration pourraient bien finir par gagner les marchés européens, préviennent des acteurs du secteur. « La problématique existe également en Europe, comme l'a rappelé l'épisode de pollution en mars en France, observe Patrick André. La fabrication de masse en Chine permettra d'abaisser les coûts de production. »

Futura sciences 30/4/2014

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