Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

L'ONU s'attaque à la pollution due au mercure

Messages recommandés

Réunis à Genève toute la semaine, les États membres de l’ONU devront décider d’un objectif de réduction de l’usage du mercure. Premier objectif: interdire les amalgames dentaires.

Dans son rapport sur «l’évaluation globale des émissions de mercure», le programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) estime qu’en 2010, 1960 tonnes de mercure ont été relâchées dans l’environnement du fait de l’activité humaine.

Les mines d’or artisanales représentent la principale source d’émissions avec 727 tonnes, suivies par la combustion de charbon par les centrales thermiques pour 475 tonnes. La production de ciment et d’acier constitue le troisième poste devant les déchets de produits de consommation courante comme les lampes fluocompactes, les composés électroniques, la fabrication de soude caustique.

A Genève, cette semaine, les amalgames dentaires vont faire l’objet de débats spécifiques qui pourraient aboutir à l’interdiction de ces soins: 340 tonnes de mercure sont en effet utilisés tous les ans pour fabriquer des plombages.

Outre ces émissions d’origine anthropique, le mercure a aussi des sources naturelles comme les éruptions volcaniques et les feux de forêts.

Une fois émis dans l’environnement, le mercure pollue durablement les eaux et l’atmosphère, entre dans la chaîne alimentaire et finit par s’accumuler dans les organes humains. L’UNEP affirme que les teneurs en mercure des 100 premiers mètres d’eau des océans ont doublé au cours des cent dernières années et qu'elles ont été multipliées par douze pour les poissons et mammifères marins vivant dans l’Arctique.

Selon une étude européenne publiée le 7 janvier dans Environmental Health, 1,8 million de jeunes européens naissent tous les ans avec des teneurs en méthylmercure dans leurs cheveux pouvant provoquer des effets toxiques sur leur santé. Sans surprise, les populations du sud de l’Europe proche des océans sont plus touchées, car elles consomment plus de poissons comme le thon, l’espadon ou le requin qui accumulent le mercure.

L’évaluation 2013 de l’UNEP est la plus précise jamais effectuée grâce à des programmes de mesures en Europe, sur l’Arctique et en Amérique du Nord. Il est cependant très difficile de connaître les évolutions passées des émissions. L’organisme onusien estime que le pic de pollution est intervenu dans les années 70. Il y a eu ensuite une stabilisation entre 1990 et 2005. Depuis, les émissions sont reparties à la hausse avec la croissance des pays en voie de développement, très gourmande en ciment, acier et énergie. Ainsi, la pollution croît en Asie du Sud-Est et en Chine ainsi qu’en Amérique Latine, mais diminue en Europe.

A Genève, l’UNEP plaide pour un accord global donnant des objectifs de réduction des émissions de mercure dès 2015. Les solutions existent. Des procédés industriels permettent de réduire fortement les rejets dans l’atmosphère et l’eau et le mercure a déjà été banni de très nombreux produits de consommation courante.


SCIENCES ET AVENIR 13/1/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Suite à une initiative de la Suisse et de la Norvège, 140 pays ont signé une première mouture d'une convention internationale sur le mercure. La ratification définitive est prévue pour le mois d'octobre à Minamata au Japon. Le mercure devra être interdit pour de nombreuses utilisations, dont les thermomètres, d'ici à 2020.

140 pays ont signé le 19 janvier à Genève la convention sur le mercure afin de réduire les émissions de ce métal hautement toxique. Le double objectif est de limiter la production et l’utilisation du mercure car celui-ci touche aussi bien l’environnement que les hommes. Selon l’AFP il sera ainsi interdit en 2020 d’en utiliser dans les thermomètres, instruments de mesure de la tension, batteries, interrupteurs, crèmes et lotions cosmétiques ainsi que certains types de lampes fluorescentes.

Si un accord a été trouvé sur cette question lancée par la Suisse et la Norvège il y a dix ans, la ratification finale sera effectuée en octobre à Minamata au Japon. Cette ville avait a été lourdement touchée par la pollution au mercure pendant des années et de très nombreux enfants y étaient nés gravement déformés. La convention prendra officiellement effet quand 50 pays l’auront définitivement ratifiée.

Lors de la Conférence de Genève qui s'est tenue du 13 au 19 janvier, de nombreux arguments ont été présentés afin de montrer l’aggravation de la pollution par le mercure. Du fait de la déforestation, 260 tonnes de mercure ont été libérées des sols et ont contaminé les cours d’eau. Dans les 100 premiers mètres des océans, la quantité de mercure a doublé en un siècle. L’orpaillage est en cause ainsi que les centrales à charbon et les hauts fourneaux.

"C'est assez incroyable comme le mercure est répandu, a déclaré à l’AFP Achim Steiner, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé du Programme des Nations Unies pour l'environnement. Nous laissons là un terrible héritage qui affecte les Inuits du Canada comme les travailleurs des petites mines d'or en Afrique du Sud."

Mais l’accord n’est pas assez contraignant pour les ONG environnementales qui auraient souhaité que des sanctions plus fortes soient prises contre l’orpaillage et les centrales à charbon. Le mercure n’est pas non plus interdit dans les vaccins et ni surtout dans les amalgames dentaires. Le lobby des dentistes a en effet pesé de tout son poids pour l’empêcher.


MAXISCIENCES 19/01/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Tokyo (AFP) - Des délégués de quelque 140 pays ont rendu hommage mercredi à Minamata, dans le sud du Japon, aux milliers de Japonais victimes du plus grave empoisonnement au mercure de l'histoire.

Ces délégués ont déposé des gerbes de fleurs et se sont recueillis au pied d'un monument dédié aux morts, en marge d'une conférence internationale visant à signer un traité sur l'usage et les émissions de mercure.

 Des délégués de quelque 140 pays ont rendu hommage mercredi à Minamata, dans le sud du Japon, aux milliers de Japonais victimes du plus grave empoisonnement au mercure de l'histoire.  (c) Afp

A Minamata, à partir de la fin des années 1950, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont tombées malades - dont 2.000 sont mortes depuis - en mangeant des poissons et des crustacés chargés de mercure rejeté sauvagement dans la mer par une usine.

Le but de la conférence, qui se tient depuis lundi dans la ville voisine de Kumamoto, est de donner vie à la "Convention Minamata" adoptée en janvier dernier à Genève.

Cet accord vise à réduire au niveau mondial les émissions de mercure très toxiques pour la santé et l'environnement, mais aussi la production et les utilisations du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels.

C'est précisément ce texte, qui traite également de la question du stockage et du traitement des déchets, qui est ouvert à la signature des Etats à Kumamoto.

Le mercure est un métal lourd très toxique pour les êtres vivants. Une exposition trop forte au mercure nuit au système immunitaire et peut entraîner d'autres problèmes comme des troubles psychologiques ou digestifs, la perte de dents, des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires.

Une fois ratifié par 50 Etats, le traité entrera en vigueur, d'ici trois ou quatre ans selon les organisateurs de la conférence.

Cette convention prévoit notamment qu'en 2020 des produits utilisant du mercure, comme les thermomètres, devront avoir disparu. Elle donne également un délai de 15 ans aux Etats pour arrêter les mines de mercure.

Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), sur les 100 dernières années, les quantités de mercure présentes dans les 100 premiers mètres de profondeur des océans, et provenant d'émissions liées à l'activité humaine, ont doublé. Les concentrations dans les eaux profondes ont, elles, augmenté de 25%.




SCIENCES ET AVENIR 9/10/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Tokyo (AFP) - Les représentants de quelque 140 pays ont signé jeudi au Japon une convention sur l'usage et les émissions de mercure, baptisée "Convention Minamata", cette ville japonaise victime du pire empoisonnement dû à ce métal hautement toxique.

La "Convention Minamata" a été signée à l'occasion de cette réunion organisée sous l'égide de l'ONU à Kumamoto (sud-ouest), une localité proche de Minamata, après avoir été élaborée et adoptée en janvier dernier à Genève.

 Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le 10 octobre 2013 lors du sommet de l'Asean au Brunei (c) Afp

Cet accord, désormais ouvert à la ratification des Etats, vise à réduire au niveau mondial les émissions de mercure très toxiques pour la santé et l'environnement, mais aussi la production et les utilisations du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels.

Une fois ratifié par 50 Etats, le traité entrera en vigueur, d'ici trois ou quatre ans selon les organisateurs de la conférence. "Il faut que de nombreux pays en voie de développement ratifient ce traité pour qu'il entre en vigueur le plus tôt possible", a déclaré le ministre japonais de l'Environnement Nobuteru Ishihara.

Le mercure est un métal lourd très toxique pour les êtres vivants. Une exposition trop forte au mercure nuit au système immunitaire et peut entraîner d'autres problèmes comme des troubles psychologiques ou digestifs, la perte de dents, des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires.

Cette convention prévoit notamment qu'en 2020 des produits utilisant du mercure, comme les thermomètres, devront avoir disparu. Elle donne également un délai de 15 ans aux Etats pour arrêter l'usage du mercure dans des activités minières. Mais des groupes environnementalistes craignent déjà que cette Convention soit impuissante à stopper l'usage du mercure dans les petites mines d'or artisanales.

Selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), sur les 100 dernières années, les quantités de mercure présentes dans les 100 premiers mètres de profondeur des océans, et provenant d'émissions liées à l'activité humaine, ont doublé. Les concentrations dans les eaux profondes ont, elles, augmenté de 25%.


Mercredi, les participants ont déposé des gerbes de fleurs et se sont recueillis au pied d'un monument dédié aux morts de Minamata.

Au Japon, le nom de Minamata est devenu le symbole de la mollesse des autorités face à un drame de cette envergure ainsi que du développement à tout prix et sans contrôle durant les décennies de boom économique après la Seconde guerre mondiale.

Chisso, l'entreprise chimique responsable des rejets de mercure directement dans la mer a d'ailleurs continué à en déverser jusqu'en 1968, alors les premières alertes avaient été lancées au milieu des années 1950.

Dans un message vidéo diffusé mercredi à l'ouverture de la conférence, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a promis une aide de 2 milliards de dollars pour aider les pays en voie de développement à combattre la pollution durant la période 2014-2016.

"C'est précisément parce que le Japon a souffert du mercure et qu'il surmonté cette épreuve, qu'il a aujourd'hui le devoir d'être à la tête des efforts internationaux pour éliminer" cette menace, a-t-il déclaré. Un commentaire qui a immédiatement provoqué la colère de plus d'un à Minamata, où beaucoup d'habitants souffrent encore aujourd'hui des ravages du mercure des dizaines d'années plus tard. "Le gouvernement, qui porte la responsabilité, ne devrait surtout pas dire qu'on a +surmonté+ ce problème", a ainsi déclaré une victime de 55 ans, Masami Ogata, au grand quotidien Yomiuri Shimbun.




SCIENCES ET AVENIR 10/10/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Des élus écologistes ont réclamé jeudi une loi pour abandonner dès 2015 les amalgames dentaires au mercure, en raison de leur "dangerosité" pour l'environnement et aussi pour la santé humaine alors que ce matériau reste très largement utilisé.

"Ce mercure il faut l'éliminer de notre environnement", a déclaré l'élue écologiste européenne, Michèle Rivasi, lors d'une conférence de presse organisée avec la sénatrice Aline Archimbaud (EELV), le député Jean-Louis Roumegas (EELV) et des responsables des associations Réseau environnement santé (RES) et Non au mercure dentaire.

Ces élus plaident pour une loi qui imposerait l'arrêt du remboursement par la Sécurité sociale en 2015 des "plombages" au mercure, interdirait l'obturation des dents de lait chez les enfants avec ces amalgames, stopperait l'enseignement de cette technique et son remplacement par des techniques alternatives (ciment verre ionomère et matériaux composites/résines).


 
slimanchek 11/3/2012

"Il est en effet extrêmement choquant que la Sécurité sociale continue de rembourser un matériau dangereux pour l'environnement, la population et les praticiens", ont déclaré les élus écologistes qui notent que la Suède, pays pionnier dans l'arrêt des amalgames au mercure, a pris l'option de dérembourser avec un effet "extrêmement efficace" pour stopper leur utilisation.

Plusieurs autres pays européens ont pris des mesures pour éliminer le mercure de la bouche: Suisse, Norvège, Danemark alors que l'Organisation mondiale de la santé a reconnu en 2011 "des effets délétères à l'amalgame dentaire", selon ces élus.

Ces interdictions ne se fondent pas sur des arguments sanitaires, pour protéger la santé de ceux qui les portent, mais sont avant tout destinées à préserver l'environnement.

Une étude conduite par la société d'expertise Bio Intelligence Service pour le compte de la Commission européenne a d'ailleurs préconisé en 2012 l'arrêt du mercure dentaire pour "réduire l'impact environnemental" de ce métal.

Sur son site internet, le ministère français de la Santé souligne: "aucune étude scientifique rigoureuse n'a pu mettre en évidence des effets néfastes des obturations en amalgame sur l'état de santé général des patients" et "rien ne permet d’affirmer aujourd'hui que les amalgames dentaires présentent un risque sérieux pour la santé de la population".

 Des élus écologistes ont réclamé jeudi une loi pour abandonner dès 2015 les amalgames dentaires au mercure, en raison de leur "dangerosité" pour l'environnement et aussi pour la santé humaine alors que ce matériau reste très largement utilisé. (c) Afp

Interrogé par l'AFP, le président de l'Ordre national des chirurgiens dentistes, Christian Couzinou, prévient d'un "grave problème de santé publique" si on supprime du jour au lendemain les amalgames.

"C'est la meilleure obturation, elle est sûre, antibactérienne et peut durer 30 ou 40 ans" souligne-t-il alors que les résines ou ciments alternatifs "ne sont pas aussi résistants".


Sciences et avenir 5/12/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La nouvelle équipe municipale de la ville de Paris n'a pas traîné en ce qui concerne l'écologie. Dès le premier conseil municipal en mai, Anne Hidalgo a expliqué son projet d'étendre le nombre de rues en "zone 30" dans la capitale. Ces zones couvrent déjà le tiers des voies de circulation, l'objectif étant d'en couvrir 50 % d'ici 2020. Cette mesure controversée a pour objectif de réduire le recours à l'automobile, en particulier diesel, au profit des transports en commun. Le projet de la ville de Paris s'inscrit dans un plan plus global de lutte contre la pollution engendrée par les transports, en particulier individuels.

Ainsi, la mairie a également décidé de remplacer l'intégralité de sa flotte de berlines diesel d'ici la fin de l'année. Les derniers bus diesel de la RATP encore en fonctionnement devraient d'ailleurs subir le même sort. Enfin, les autorités locales souhaitent anticiper les pics de pollution en accélérant le processus de prise de décision des journées de circulation alternée. Elles pourraient aussi proposer une offre de gratuité des transports (Navigo ou Autolib') aux usagers abandonnant leur véhicule à l'entrée de la ville.

 La ville de Paris souhaite réduire le recours à l'automobile au profit des transports en commun d'ici 2020. ©️ Fred Dufour / AFP

Quelles sont les recettes de nos voisins européens pour réduire les émissions de particules polluantes ?

-
En 2003, Londres a décidé de mettre en place un péage urbain, s'élevant à environ 15 euros par jour. Les taxis, voitures "propres" (moins de 100 g de CO2 par kilomètre), deux-roues et véhicules d'urgence en sont exemptés. Ce système dissuasif, en particulier pour les usagers les plus pauvres, a largement fait diminuer le nombre de voitures en circulation au profit du vélo et des transports en commun. À cette mesure s'ajoute la mise en place d'un système de type Vélib' dès 2010.

Ce péage urbain n'a eu qu'un effet négligeable sur la qualité de l'air de la ville, mais a considérablement permis, par ses recettes, d'améliorer les infrastructures de transport de la capitale. Enfin, en juillet dernier, le maire de Londres, Boris Johnson, a proposé la mise en place d'un second système de péage pour les véhicules diesel qui se superposerait à celui déjà existant. Conséquence, les conducteurs de véhicules diesel paieraient jusqu'à 29 euros la journée de circulation dans le centre de l'agglomération londonienne !

- En 2008, Berlin a délimité une "zone environnement" et distingué les véhicules par des vignettes vertes, jaunes et rouges en fonction de la pollution qu'ils engendrent. Ainsi, seuls les véhicules à vignette verte sont acceptés au sein de la zone environnement. En 2010, un second niveau de protection a été mis en place, où les véhicules estampillés "jaune" étaient obligés d'être équipés de filtres à particules. Ce système a été reproduit par une cinquantaine de villes allemandes. Son efficacité est contestée, car s'il permet - comme à Leipzig - de réduire le taux de suies dans l'air, une particule fine extrêmement toxique, il est impuissant devant d'autres particules polluantes comme les oxydes d'azote.

- Plus près de la Méditerranée, le constat est tout aussi mitigé. Depuis les crises pétrolières, de nombreuses villes d'Italie, dont Rome, ont adopté de manière plus ou moins fréquente et régulière le système de circulation alternée. La conséquence est une augmentation du nombre de voitures par habitant, une partie des foyers faisant l'acquisition de deux voitures aux plaques complémentaires pour pouvoir circuler tous les jours. À Rome, on compte ainsi plus de sept voitures pour dix habitants, contre moins de cinq à Paris. Un problème aggravé par la faiblesse des transports en commun, la ville comptant seulement deux lignes de métro, toujours payantes, même en cas de pic de pollution, et vite surchargées.

- De son côté, Madrid fait figure de mauvais élève, dépassant régulièrement les seuils de pollution fixés par l'Union européenne. La stratégie de ses élus consiste au contraire à augmenter autant que possible la capacité routière de la ville. La plupart des mesures écologiques ne sont finalement jamais appliquées, comme celle visant à interdire l'accès au centre-ville pour les véhicules les plus polluants. En février 2011, la mairie de Madrid s'est même retrouvée assignée en justice par l'association Écologistes en action pour délit contre l'environnement. En 2010, la ville avait en effet pris soin de déménager les stations de mesure de la qualité de l'air des zones les plus polluées vers des espaces plus verts. Un tour de passe-passe destiné à l'origine à fausser le résultat global et apparaître comme conforme aux normes européennes.

Le Point 14/8/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...