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BelleMuezza

Eau : trucs et atuces pour économiser l'eau

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Chacun, du moins pour les personnes sensibilisées à la nécessité d'économiser l'eau, à un truc pour minimiser ou supprimer le gaspillage de l'eau.

Il y a des actions simples : comme mettre un brise-jet (en même temps cela évite les éclaboussures. Si l'on en croit les informations, il semblerait qu'un lave vaisselle soit plus économe que de laver la vaisselle à la main... Sauf que, personnellement, j'ai mon "truc".

Je fais la vaisselle à la main (petite cuisine, donc pas de place). Je mets la vaisselle à tremper dans une bassine avec 3 à 4 litres environ d'eau (le trempage limite l'utilisation de liquide vaisselle). Après lavage, je jette l'eau dans les wc ; ce qui m'économise une chasse d'eau (si pas utile tout de suite je la mets dans un seau). Pour le rinçage j'utilise à peu près la même quantité, soit 3 à 4 litres environ... (ma bassine est peu profonde et contient tout juste l'équivalent de 2 bouteilles d'un litre et demi). Je rince sous le robinet en laissant l'eau tomber dans la bassine... Ensuite cette eau, je m'en ressers pour la prochaine vaisselle ou, je l'utilise pour laver les sols. Bien sûr, il arrive que parfois j'utilise davantage d'eau suivant ce que j'ai préparé à manger ou le nombre de convives...

J'ai changé les mélangeurs par des mitigeurs. Les mitigeurs sont plus économes en eau que les mélangeurs. Je n'ai pas installé de mitigeur thermostatique car, selon ce qui m'a été dit, selon mon réglage de température, je l'imposerait à l'ensemble des locataires de l'immeuble.

J'ai également équipé la douche d'un pommeau réglable en pression que l'on peut fermer le temps de se savonner... Il m'a été dit que normalement je n'avais pas le droit, pour les mêmes raisons que ci-dessus.

J'ai d'autres idées que je ne peux mettre en pratique, comme récupérer l'eau de dernier rinçage du lave linge... La salle de bains est trop petite et mal conçue pour y installer un petit réservoir (utile pour les lavages à la main entre-autres).

Pour la douche, utilisation minimale d'eau. Même mon petit-fils s'y est mis !

Si vous avez d'autres "trucs", n'hésitez pas à nous les faire partager... pour le bien de la planète !

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Je prends presque plus de bain. Quand je prends la douche j'ouvre pas le robinet en grand parce que ça sert à rien et on gaspille de l'eau.

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Paillez votre jardin pour le protéger et économiser l'eau

Une astuce écologique proposée par Jean-Marc Lorach (auteur de Comment faire des économies avec l'écologie - Editions du Puits Fleuri).


Les prévisions météorologiques indiquent que cet été pourrait être particulièrement chaud et donc très sec, avec d'éventuels rationnements de la consommation d'eau aux fins d'arrosage. Le paillage du sol est certainement l'un des moyens les plus écologiques, avec la collecte des eaux de pluie, pour préserver économiquement vos plantations.

Cette opération est pratiquée depuis toujours par les cultivateurs, qui se sont inspirés des mécanismes observés en forêt où les sols sont naturellement protégés par une couverture de feuilles, de branches et autres déchets organiques.

La méthode consiste à couvrir le sol préalablement gorgé d'eau, avec une épaisse couche de paillis aux vertus isolantes. Celui-ci peut être acheté dans des jardineries spécialisées ou dans les rayons spécialisés des grandes surfaces sous forme d'écorces de pin, de paillettes de lin, de mulch de cacao (les films plastiques sont à éviter). Les paillis minéraux sont également très performants; ils sont constitués de schiste, d'ardoise concassée, de pouzzolane, de gravier, de billes d'argile.

Vous pouvez cependant tout aussi bien produire vous-même tout ou partie du matériau nécessaire pour préserver vos plantations. L'opération est alors gratuite, puisqu'elle consiste à stocker les déchets végétaux issus du taillage de vos haies ou de la tonte du gazon (voire des feuilles mortes) pour pouvoir ensuite les étaler sur les sols à protéger.

L'évaporation est diminuée des deux-tiers par rapport à un sol non recouvert. Si votre autoproduction ne suffit pas, un appoint de paille peut être aussi acquis directement auprès d'un agriculteur. Durant l'été, vous n'aurez plus qu'à passer un coup de râteau de temps à autre pour permettre aux pluies, même si elles sont rares, d'accéder jusqu'au sol.


..Le Figaro.fr

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Une petite astuce qui, en plus de paillage, peut contribuer à économiser l'eau, une ressource à économiser !

En effet, l'eau est l'un des biens les plus précieux sur la terre... Et de petites modifications dans nos gestes quotidiens suffiraient pour diminuer la consommation de chacun. Il n'y a pas qu'à l'intérieur de la maison ou des économies sont possibles. En effet, un jardin bien conçu et "justement" entretenu ne doit pas générer sa consommation...

Une idée comme une autre : planter des végétaux peu exigeants en eau... Il suffit pour cela de choisir des plantes adaptées au climat de sa région et de sa pluviométrie (pluviométrie moyenne). Cela semble évident, mais encore trop peu de jardiniers y pensent... Et pourtant... de nombreuses espèces existent.

En voici quelques-unes : Aster amellus, lavande, Spirea Anthony waterer, Euphorbe plusieurs variétés, Nigelle de Damas, Gaillarde , Festuca (ou fétuques), Millepertuis, Pavot de Californie, Gazania....

Parmi les arbres / arbustes : Albizia, Arbousier, Buddleia, et bien d'autres. L'Inra fait des études pour la sélection d'arbres résistants à la sécheresse...

Pour la pelouse : on peut adapter facilement des gazons pour terrains secs, denses, résistants au piétinement et à la sécheresse. La variété "Zoysia" est moins gourmande en eau que les variétés Ray-Grass ou Bermuda-Grass.

Rappelez-vous aussi que les arbres, le potager... fonctionnent de la même manière que les plantes !

Sources : Conseils Jardiland, Gerbeaud.com... Mon bouquin : Plantes et Jardins...

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Les bons jardiniers le savent : respecter le rythme des saisons et s'occuper du sol sont les bases d'un jardin économe !

Par ailleur, la teneur de la terre en humus est capitale. Pour la connaître, vous pouvez apporter un échantillon de votre terre dans une jardenirie qui propose ou offre ce service (comme Jardiland par exemple). Vous pouvez également le faire vous-même à l'aide de kits vendus dans les jardineries et grands magasins proposant un rayon jardinerie.

En effet, il utile de connaître le type de sol de son jardin afin d’y cultiver les plantes dont la culture réussira facilement.

Les types de sol : Il existe quatre types de sols: argileux, sableux, calcaire et humifère.


  • Un sol argileux est un sol lourd avec une terre qui colle à la pelle et durcit en séchant.
  • Un sol sableux est un sol dont la terre n’a pas de cohésion quand on la prend dans la main comme le sable.
  • Un sol calcaire est un sol blanchâtre avec des cailloux qui remontent à la surface.
  • Un sol humifère, enfin est un sol riche en humus (produit de la décomposition organique et végétale).

Du plus simple au plus compliqué et du gratuit au payant…

L’observation du sol et de ce qui pousse naturellement peut vous donner des indications sur le type de sol de votre jardin. Par exemple, sur un sol humifère, il y aura des orties, des fougères, des bruyères.
Sur un sol calcaire, pousseront des coquelicots. Sur un sol argileux, on observera des pâquerettes et des liserons.

Prélever un échantillon de sol pour une analyse de sol

Il faut prélever à différents endroits de votre terrain des petites pelletées de terre que vous mettrez par exemple en bocaux, afin que cet échantillon soit représentatif de la terre de votre jardin. La terre sera prise dans une profondeur de 20 à 30 cms. Il faut ensuite mélanger les différents prélèvements pour avoir un échantillon « moyen ».

L’analyse de l’acidité à l’aide d’un kit d’analyses : Les kits d’analyses sont disponibles en jardinerie. Ils vous aideront à déterminer le pH de votre sol. Si le pH de votre sol est inférieur à 7, il est acide. L’échelle de notation d’un pH varie de 1 à 14 et la plupart des sols ont un pH entre 4 et 9.

L’envoi d’un échantillon de sol à un laboratoire spécialisé : L’analyse spécialisée est plus complète. Elle permet d’avoir le pH du sol, sa teneur en phosphates, en azote et consiste en un ensemble d’opérations successives physiques et chimiques.

Une analyse courante du sol fournit des données sur le type de sol, son acidité, les teneurs en calcaire, en phosphore et en potassium.

Il est souvent possible d’améliorer la terre de son terrain en enrichissant un sol pauvre en utilisant des engrais verts par exemple. Mais le plus simple reste de respecter ce que nous avons dans le sol de notre jardin, en jardinant avec et en plantant des variétés qui se développeront facilement dans le jardin parce qu’elles se plaisent dans le type de sol identifié.

Cela dit, pour préserver la qualité de la terre et limiter l'utilisation en eau, il est nécessaire de :


  • maintenir le stock d'humus en mélengeant à la terre un fertilisant organique ou en remplaçant la terre du trou de plantation par un bon terreau, ainsi l'eau s'imprègnera dans la terre au lieu de ruisseler...
  • pailler le sol (vu dans un article précédent). En couvrant le sol au pied des végétaux on limite l'évaporation de l'eau et permet aux plantes de mieux développer leurs racines et donc mieux assurer leur rôle de "pompe" à nourriture.
  • Semer une couverture végétale pour l'hiver. Sur les terres nues, semez du trèfle blanc, de la luzerne, de la moutarde... Ainsi vous éviterez les déperditions de terre végétale riche en humus et le ruissellement... Et au printemps, il ne vous restera plus qu'à enfouir dans le sol, au moment du bêchage, pour reconstituer les réserves de matière organique... source d'humus.

Et ce qu'on oublie trop souvent : 1 binage = 2 arrosages... En effet, en brisant la croûte de terre qui se forme en surface, la pénétration de l'eau (pluie ou arrosage) est favorisée... d'où une économie en eau...

Sources : .Planet.fr .Florum Fascicule d'info Jardiland

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Aujourd'hui quelques nouvelles astuces qui vous permettront d'économiser votre eau courante.

  • Pour nettoyer une terrasse, mieux vaut utiliser un nettoyeur haute pression, type Karcher, car il consomme en moyenne cinq fois moins d'eau qu'un simple tuyau d'arrosage. L'achat de nettoyeur haute pression sera donc rapidement amorti...
  • L'arrosage du soir divise par deux les pertes dues à l'évaporation.
  • La micro-irrigation permet d'économiser jusqu'à 40% des volumes d'eau habituellement consommés : tuyaux micro-poreux, goutte à goutte, alimentent le pied des plantes sans mouiller le feuillage (tomates, plantes potagères, rosiers et tout autre plante ou arbuste dont le feuillage est sensible à l'eau).
  • Le bassaniage ou arrosage en pluie fine avant et après la levée du semis est idéal pour ne pas endommager les jeunes plants.

Pour vous soulager du travail d'arrosage, vous pouvez équiper vos systèmes d'aspersion et/ou micro-aspersion d'un programmateur. A vous tout de même de le régler correctement afin de couper l'arrosage si celui-ci est inutile, notamment en cas de pluie ou d'ajuster sa durée en fonction de la quantité d'eau de pluie tombée...

Dernier conseil pour ce post : écouter régulièrement la météo évite d'arroser quand de la pluie est annoncée et notamment quand les chutes de pluie se situe à plus de 10litres / m2.

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Les toilettes sèches à l'assaut des festivals et des tabous


Souvent synonymes de trou fétide au fond du jardin ou d'invention de baba-cool lol! , les toilettes sèches - sans chasse d'eau - ont pourtant conquis les festivals de l'été, où le public les a adoptées sans trop rechigner, contribuant à briser peu à peu les tabous.

Leur présence dans de nombreux festivals - une spécificité française - "est un vecteur extrêmement efficace" de sensibilisation à ces toilettes écologiques, se félicite Benjamin Berne, chef de projet à l'association Toilettes du Monde.

Non-pollution de l'eau par les matières fécales, économies d'eau potable et constitution d'un compost de qualité à partir des déjections sont les principaux atouts de ces toilettes - par ailleurs silencieuses et inodores - mis en avant par leurs promoteurs.

Séduit, le festival breton des Vieilles Charrues, fréquenté quotidiennement par 60.000 personnes en cette fin juillet, est ainsi passé de 10 cabines en 2005 à 120 en 2012.

Un choix qui ravit son directeur, Loïck Royant: "il y a une vraie adhésion" du public, après une première année en demi-teinte "où les gens pensaient qu'on retournait aux toilettes de grand-mère au fond du jardin".

Elles "ne sentent rien, contrairement aux toilettes chimiques", relève M. Royant.

Côté économies d'eau, le choix s'avère intéressant: "au grand minimum 200 m3 d'eau économisée", estime Quentin Sibérit, attaché de production "développement durable" des Vieilles Charrues. Soit environ la consommation moyenne annuelle d'une famille de quatre personnes.

Sur les 120 cabines du festival, 90 sont louées à un prestataire extérieur. Une activité quasiment inexistante il y a cinq ans mais qui connaît désormais "un développement important" même si "le marché reste encore limité", affirme Toilettes du Monde. En France, où "3.000 à 6.000 foyers sont équipés" de toilettes sèches, l'association a recensé "une centaine de structures spécialisées" aux noms évocateurs: la Foire du Trône, Les copeaux d'abord, Libertamer...

L'activité "monte petit à petit", confirme Fabien Lucas, responsable des "Fabulous Toilettes" à Saint-Nazaire. "Des particuliers se rendent compte qu'il ne s'agit pas d'une invention farfelue réservée aux babas cool", explique-t-il. "Ils voient le côté écolo mais aussi pratique: il n'y a pas besoin de raccordement au réseau d'assainissement. Donc, on fait des économies sur l'installation de plomberie, et sur l'eau potable", détaille-t-il.

Surtout, avec des toilettes classiques, "pour un tout petit caca, on va engendrer une pollution énorme en termes de nitrates et de phosphore, alors qu'on peut le composter et éviter d'utiliser des engrais coûteux et polluants. Mais on préfère appuyer sur le bouton...", regrette-t-il.

Car si l'utilisation des toilettes sèches est simple - il suffit de mettre du papier hygiénique dans la cuvette, ouverte sur un seau en inox, et de couvrir le tout d'une louche de sciure pour anéantir les odeurs - leur entretien implique quelques contraintes, reconnaît Estelle Rolland, gérante du bureau d'études Aqualogik.

Pour quatre personnes, "on vide le seau tous les 3 ou 4 jours dans le compost - où les germes pathogènes sont détruits - avant de le laver à l'eau et au vinaigre blanc", explique-t-elle. "Ca prend au maximum 15 minutes, mais il faut être disponible et avoir un jardin", admet-elle, convaincue pourtant que cette alternative à la chasse d'eau représente "une solution d'avenir".

Reste que les réticences ont la peau dure: il est vrai que "ma belle-soeur "évite"" ce petit coin: "elle sait que c'est nous qui vidons le seau", relève Estelle Rolland.....



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Thouars (France) (AFP) - Le paysage, loin d'être désertique, est même franchement verdoyant. Pourtant, ce sont des goutteurs que des paysans ont installé dans leur champs de maïs, au sud de la France, afin de les irriguer en économisant l'eau.

Le goutte-à-goutte appliqué à l'irrigation est né en Israël dans les années 60. Il s'est ensuite exporté surtout vers l'Afrique et notamment le Kenya, mais aussi dans les vignes et les vergers du sud de la France, en manque d'eau. Et depuis trois ans, il prend ses quartiers dans les champs de maïs français.

 Un champ de maïs sur lequel un goutteur a été installé, photographié le 5 mai 2014 près de Thouars, dans les Deux-Sèvres (c) Afp

La raison ? Des tensions liées à l'utilisation de la ressource "commencent à se poser, notamment dans le sud-ouest (Poitou-Charentes, Landes, Béarn...), où prédomine la monoculture du maïs irrigué", explique l'agronome Marc Dufumier, auteur de "50 idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation".

"Ces tensions sont le fait de modifications culturales dans ces régions et l'arrivée du maïs à la fin des années 80 qui demande d'avantage d'eau, surtout sur terrain calcaire", relève Alexis Delaunay de l'Office de l'eau (Onema).

Minute Déco 9/4/2013


Certains agriculteurs sont à juste titre excédés par les arrêtés limitant ou interdisant l'arrosage. Et parler d'eau avec Joël Hérault, agriculteur dans les Deux-Sèvres, c'est comme ouvrir une blessure personnelle.

En 2005, le préfet, "sévère" selon lui, prononce une énième interdiction mais il arrose quand même. L’État et des associations de protection de l'environnement l'attaquent et l'exploitant agricole est condamné à une amende 1.000 euros. "J'en ai fait une dépression", raconte-t-il, amer.

Près de dix ans plus tard, l'agriculteur décide d'équiper un tiers de ses 120 hectares en goutte-à-goutte. L'investissement est important -- au moins 4.000 euros par hectare -- mais Joël Hérault espère améliorer ses rendements, et surtout ne plus être montré du doigt.

Claude Lode 12/3/2013


Car le goutte-à-goutte sur grandes cultures est discret. Enterré, il est moins provoquant donc qu'un canon à eau ou une rampe d'arrosage en plein été. Mais surtout, beaucoup moins consommateur.

Des tuyaux quadrillent ses champs tous les mètres, à 20 ou 30 centimètres de profondeur. Là des goutteurs, espacés de 50 centimètres chacun, déversent en continu une petite quantité d'eau au pied des racines.

BRLcom 19/10/2012


Le système permet de consommer 30% d'eau en moins car l'eau ne s'évapore pas et n'est pas éloignée des cultures par le vent, selon Netafim, le spécialiste israélien de cette technologie.

L'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea), qui teste le goutte-à-goutte enterré depuis 2008 à Montpellier, parle lui d'une économie de 15 à 20%.

Mais les bénéfices ne s'arrêtent pas là. Les tuyaux permettent aussi de délivrer des engrais azotés (la fertigation) et là aussi en moindre quantité qu'avec un épandage traditionnel car il n'y a pas d'effet de "lessivage".

Contact Lamuka 7/1/2013


Les parcelles restent sèches, ce qui évite la prolifération de mauvaises herbes ou de champignons et donc des traitements herbicide ou fongicide. Et il n'y a pas besoin de main-d’œuvre pour arroser, explique Christophe Harel, responsable Netafim pour le nord-ouest de la France.

Les frères Thuaud, installés en Loire-Atlantique, ont même réussi à économiser 40% d'eau et 20% d'azote. Et grâce à ce "biberonnage" de précision, ils ont réussi à augmenter significativement leurs rendements de maïs et le taux de protéines de leur blé.

Gabaston Guillaume 23/6/2013


Malgré ces avantages, seulement 1.000 hectares de maïs -- sur les 1,8 million d'hectares cultivés -- sont en goutte-à-goutte en France. Alors qu'aux États-Unis ou en Italie, des milliers d'hectares le sont déjà.

Car l'investissement est lourd et le système nécessite un entretien rigoureux. De plus, il s'adresse à des exploitants déjà engagés dans une démarche agroécologique puisque pour préserver l'installation il faut être en "sans-labour", une technique de travail du sol sans labourage qui permet de limiter l'érosion et de préserver la vie sous terre.

oriazno1 15/6/2010


Mais comme l'agriculture absorbe toujours plus de 70% de l'eau consommée, Bruno Montagnon, de Netafim-France, pense que "le gros levier pour développer ce système est politique".

En Rhône-Alpes, la région, avec des fonds européens, a permis à un agriculteur de s'équiper en 2012. Si les résultats sont concluants à échéance de cinq ans, elle pourrait mettre en place des aides à l'investissement pour d'autres exploitations.


Sciences et avenir 14/5/2014

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