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Admin-lane

L'histoire du chien

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Le regard que l'on peut porter sur l'animal peut être admiratif, dans le sens ou le chien a, de tous temps, été un auxiliaire irremplaçable pour l'homme. Son intelligence, son courage et son dévouement exemplaires n'ont pas d'équivalent dans le monde animal. ----->Et, oh, combien l'homme le lui rend bien mal !!! De nombreux chiens sont victimes de maltraitances, abandonnés, sacrifiés à des pratiques barbares dans certains pays quand ce n'est pas pour finir dans une assiette d'autres (essentiellement asiatiques)! Révoltant. Un autre cas révoltant :, le sort des des Galgos et Podencos... en Espagne ![/i]

Bon, remontons le temps et partons à la découverte de précieux auxiliaire, compagnon fidèle de l'homme, aux travers de ses "exploits".


Selon le peuple Chuchki (tribu esquimau du Nord de la Sibérie), le husky sibérien serait né de l’amour de la lune et d’un loup, et en porterait encore les signes : son apparence de loup, sa queue en croissant de lune et les étoiles qu’il a dans les yeux. Et si les loups et les huskies hurlent les soirs de pleine lune, c’est pour l’inciter à descendre sur la Terre.

Ces peuplades affirment que le lien qui unit le chien à l’homme est tellement puissant, que lorsque l’animal vient à mourir avant son maître, il l’attend patiemment dans le ciel pour lui montrer la route du paradis. Le chien est non seulement devenu indispensable aux hommes qui vivent au-delà du Cercle Polaire pour tirer les traineaux lors de leurs déplacements périodiques, mais également en tant que gardien.

Tout au long de ce dossier vous pourrez découvrir : les origines des chiens, ses rapports avec l'homme, quelques canidés atypiques, des races comme le bouvier bernois, le malamute..... et les chiens au secours des hommes, handi-chiens, les chiens sauveteurs.

Si seulement la lecture de ces informations pouvaient dissuader les abandons et maltraitances de toutes sortes dont nos amis à 4 pattes sont trop souvent victimes.... Mais ne rêvons pas, on ne change pas les gens du jour au lendemain ! Ce serait déjà une victoire si, après lecture, quelques-uns de ces amis à 4 pattes réchappaient au destin cruel décidé par l'humain...

Nota : ce sujet a déjà été évoqué sur le forum mais mêlé à d'autres sujets. J'ai tenu à le refaire... pour le rendre plus accessible...

FUTURA SCIENCES 2009

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Il y a environ 54 millions d’années, après la domination des reptiles, apparaît en Amérique du Nord, une nouvelle lignée de mammifères carnassiers : les miacidés. Celle-ci franchit le Détroit de Béring (la Béringie) alors à sec pour coloniser l’Asie, puis l’Europe et l’Afrique.

Les Miacis étaient des petits animaux carnivores forestiers, de la taille d’une genette, dont il est généralement admis que la famille a donné naissance à toutes les espèces actuelles de carnassiers.

L’évolution se poursuit avec Cynodictis qui apparaît il y a environ 35 millions d’années, lui-même suivi par Cynodesmus. La suite se complique car les spécialistes, qui jusqu’à présent donnaient Tomarchus comme ancêtre des canidés il y a 18 millions d’années, pensent que Leptocyon ferait un candidat plus crédible, car il ressemblait en tous points à un renard. C’est cette dernière hypothèse qui est actuellement retenue.

Les premiers membres de la lignée des Canis émergea il y a 1,7 million d’années. En effet, à cette époque, Canis mesomelas, l’actuel chacal à chabraque, hantait déjà la vallée du Rift en Afrique de l’Est. Arrivèrent Canis lepophagus, Canis cipio, Canis etruscus, et enfin Canis lupus qui est l’ancêtre commun et reconnu de nos chiens actuels.

Canis dirus qui vivait en Amérique du Nord au Pléistocène, s’est éteint il y environ 10 000 ans. Bien que proche du loup gris et son contemporain, ce canidé n’est pas considéré comme un des ancêtres du chien.

Les canidés représentent une des huit familles de fissipèdes (qui a les pieds divisés en plusieurs doigts) comprenant quinze genres, dont Canis. Ce dernier se décompose en neuf espèces :

- Canis lupus familiaris (chien domestique) qui comprend 355 races
- Canis lupus (loup) qui se subdivise en 35 sous-espèces
- Canis lupus dingo (dingo)
- Canis latrans (coyote) qui comporte 18 sous-espèces
- Canis mesomelas (chacal à chabraque)
- Canis aureus (chacal doré) dont il existe 7 sous-espèces
- Canis simensis (chacal d’Abyssinie)
- Canis adustus (chacal rayé)
- Canis rufus (loup rouge) dont on dénombre 3 sous-espèces


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La domestication semble dater du paléolithique supérieur, soit entre 17.000 et 14.000 ans. Mais la relation entre homme et canidé est beaucoup plus ancienne. En effet, des restes de loups vieux de 400.000 ans ont été retrouvés en association d’hominidés.

L’aïeul du chien accompagnait l’homme dans ses chasses, donnait l’alerte en cas de danger et assurait sa protection ainsi que celle de ses troupeaux. Bien avant la domestication du cheval et du renne, le chien servait également à tirer les travois lors des migrations. Cet usage était en pratique chez les Indiens d’Amérique du Nord avant l’arrivée des Conquistadores. Mais plus récemment, il servait encore d’animal de trait aux colons canadiens. Attelé à une charrette, il accompagnait les paysans dans les champs pour ramener les récoltes. Au début du XXème siècle, les enfants menaient des attelages dans les rues de Montmorency Falls au Québec.

Les chasseurs-cueilleurs possédaient des points communs avec les loups. Hormis l’aspect social de leur mode de vie, ils partageaient les mêmes proies. Les traditions affirment que les Indiens ont appris quelles espèces de plantes étaient comestibles en observant l’ours, et comment chasser en étudiant le loup. Il était fréquent que les chasseurs s’affublent de pelisses de loups pour approcher les bisons qui ne les craignaient pas. Si l’on rajoute à cela que les loups et les coyotes faisaient partie de leur mythologie, il n’est pas étonnant que le premier animal à avoir été domestiqué par ces hommes, soit le chien.

La domestication et l’apparition des premières espèces se déroulèrent à des périodes différentes selon les continents. Le premier à devenir le compagnon des humains aurait été Canis familiaris Putjani, rapidement suivi par Canis familiaris palustris Rüthimeyer, ou chien des tourbières duquel descend le spitz .

L’on trouve également dans cette famille, le chien de Canaan dont la lignée a été perpétuée. Un autre canidé primitif ayant survécu, estle Basenji, originaire d’Afrique Centrale. On retrouve sa représentation sur quelques tombes égyptiennes, mais contrairement à ses cousins déjà cités, il ne descend pas du loup, mais du chacal. Ces animaux possèdent la particularité de ne pas aboyer, mais d’émettre des sons qui ressemblent à des «yodls» tyroliens.


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1 - Le chien dans la mythologie

Le chien tient une place importante dans la mythologie car il est considéré comme un animal psychopompe. C'est-à-dire qu’il guide les âmes jusqu’au royaume des morts. L’on retrouve le symbolisme du loup initiateur et gardien du royaume des morts chez de nombreux peuples : Egyptiens (Anubis le dieu des morts et conducteur d’âmes, à tête de chien ou de chacal), Grecs (Cerbère le chien monstrueux à trois têtes, gardien des Enfers), Sioux (le loup est appelé «chien de dessous-terre» et le coyote «chien qui rit»), Bantous (le chien délivre les messages des morts au sorcier en transe), Mexicains (Xolotl dieu chien jaune qui accompagna le soleil dans son voyage sous la terre pour le protéger durant la nuit).

2 - Le chien dans la symbolique

Chez les Celtes le chien était considéré comme un animal au courage exceptionnel. Qualifier quelqu’un de «chien» dans cette civilisation, était rendre hommage à la bravoure de l’intéressé. Le héros Cuchulainn (chien de Culann) de la mythologie celtique irlandaise en est l’image la plus emblématique. Pour les Chinois, le chien est le onzième des douze animaux qui apparaît dans le zodiaque. Il est dit sensible à tout ce qui touche à l’injustice, intelligent et serviable. Pour les Musulmans le chien a un côté obscur qui en fait un être impur, à l’exception du lévrier qui est considéré comme un animal noble. Cette dualité a valu au chien un certains nombres d’expressions peu flatteuses : «un caractère de chien, un temps de chien, traiter quelqu’un comme un chien, avoir une vie de chien...». Rares sont les déclinaisons élogieuses telles que «avoir du chien».

L’on trouve également de nombreuses légendes sur le chien ou son ancêtre le loup : les chiens noirs fantômes du folklore britannique, les loups-garous, les fameuses bêtes du Gevaudan, du Nivernais ou de l’Aubrac, le «méchant loup» du Petit Chaperon Rouge ou des Trois Petits Cochons. Le chien est également à l’honneur au cinéma et à la télévision (Beethoven, Lassie chien fidèle, Belle et Sebastien, Rintintin, Rex…) ou dans la bande dessinée (Milou, Rantanplan, Bill, Idefix, Cubitus, Snoopy…). Il n’est pas oublié dans les romans tels que «le chien des Baskerville», une aventure de Sherlock Holmes, le détective inventé par Sir Arthur Conan Doyle, «Croc Blanc» de Jack London ou «Cujo» de Stephen King.

3 - Le chien dans l'astronomie

Le chien est aussi représenté en astronomie depuis Ptolémée, par les constellations du Grand Chien (Canis Major) qui abrite Sirius, l’étoile la plus brillante du ciel, celle du Petit Chien (Canis Minor) qui accueille Procyon, l’étoile se levant juste avant Sirius, et la constellation boréale des Chiens de Chasse (Canes Venatici) dont la découverte est plus récente.


FUTURA SCIENCES 2009

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1 - Le dingo (Canis lupus dingo)

Le dingo est un chien domestique redevenu sauvage, probablement introduit en Australie par l’homme pendant la préhistoire. Il est de taille moyenne, a les oreilles dressées et n’aboie pas. Son pelage est brun avec des taches blanches. Il vit en solitaire mais aussi en bandes familiales. Dans cette dernière configuration, il représente parfois un vrai fléau pour le bétail.



©️ Inugami Bargho Wikipedia

Le canidé n’est pas très rapide, mais extrêmement endurant. Ses proies succombent généralement d’épuisement. Le canidé n’a aucun ennemi naturel. Sa présence sur le continent a probablement eu un impact écologique important sur les espèces endémiques en causant la disparition de plusieurs d’entre elles.

2 - Le dhôle ou cuon (Cuon alpinus)

Canidé du genre Cuon, le dhôle est également appelé « chien sauvage d’Asie » ou « chien rouge » car sa robe est de couleur brun-roux, mais l’extrémité de sa queue est noire. Il vit en groupes qui peuvent parfois atteindre une quarantaine d’individus. Par le passé les bandes étaient plus importantes, mais elles se sont réduites avec le manque de gibier. Comme pour le loup, seuls le mâle et la femelle alpha se reproduisent.

Cuon alpinus ©️ Yathin - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)


Dans la nature ses proies principales sont les cerfs sambar, axis ou chital, mais il est capable de s’en prendre au buffle. Il en existe onze ou douze sous-espèces qui vivent en Russie, en Chine, dans l’Himalaya, en Malaisie ou à Java. Le canidé est en danger d’extinction car les chasseurs le considèrent comme un concurrent. Pourtant il ne s’attaque ni à l’homme, ni au bétail.

3 - Le lycaon (Lycaon pictus)

Mammifère carnivore de la famille des canidés, le lycaon ou cynhyène vit exclusivement dans les steppes et les savanes de l’Afrique subsaharienne. On l’appelle également « loup peint » ou « chien sauvage d’Afrique ». La morphologie de son crâne ressemble à celui de la hyène. Son pelage présente des motifs asymétriques bruns, noirs, jaunes et blancs et il ne possède que quatre doigts à chaque patte, contrairement aux autres membres de la famille des canidés qui en ont cinq. Il vit en meutes d’une vingtaine d’individus qui nomadisent sur un vaste territoire.


Lycaon pictus ©️ Arno et Louise Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

En chasse, le lycaon pratique l’approche silencieuse avant de se lancer à la curée. Son endurance lui permet de maintenir une allure de plus de 60 km/h pendant près d’une heure, menant la proie à l’épuisement. Cette dernière est dévorée vivante.

4 - Le chien paria

Le terme péjoratif de chien paria est utilisé principalement en Asie. Ailleurs on les appelle plus pudiquement « chiens errants ». Les origines du canidé ne sont pas établies. Il pourrait appartenir à une lignée parallèle à celle du dingo australien, ou descendre de chiens domestiques abandonnés et rendus à l’état sauvage.

Chien paria en Inde ©️ Mrs Hilksom Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)



C’est un animal que l’on retrouve dans toute l’Asie, surtout dans les villes où ils survivent des détritus de l’homme. Le chien vit en petits groupes faméliques qui peuvent représenter un danger pour la population. Mal nourris, ils sont capables de s’attaquer à l’homme isolé et désarmé.

5 - Chiens errants et marronnage

Le marronnage est le phénomène par lequel des animaux domestiques relâchés ou échappés, forment des populations vivant à l’état sauvage. Hors du contrôle des hommes, les animaux subsistent eux-mêmes à leurs besoins et se reproduisent. De nombreuses villes et zones rurales sont affectées par ce fléau qu’il semble impossible d’endiguer. Naples, Istambul, Moscou, Bucarest, Yaoundé, Oulan Bator, Bangkok… Les autorités ont pris la décision de les éradiquer au grand dam des associations de défense des animaux. Mais il faut savoir que si les attaques représentent un risque même dans les couloirs des métros, le danger le plus important est celui de la rage qui sévit encore dans la plupart des pays de l’Est et du Sud. L’essentiel de la mortalité du bétail dans les zones rurales d’Europe, sont dues aux chiens errants. Bien évidemment, le propos n’est pas d’exonérer les loups et les ours qui pratiquent également la prédation sur les troupeaux. Il s’agit de ne pas imputer toutes les attaques à ces deux grands prédateurs qui sont nettement moins nombreux que les chiens.


Chiens errants en Inde – Leur nombre génère un sérieux problème de sécurité et de santé publique ©️ Laertes / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

On estime entre 100.000 et 150.000 le nombre de chiens abandonnés chaque année sur le territoire français, aussi bien en métropole qu’en outre-mer. Quant aux pertes elles sont évaluées entre 250.000 et 700.000 bêtes, principalement des ovins. Un chien errant n’est que très rarement revenu à l’état sauvage, car d’une étude menée dans le Lubéron, il ressort que pratiquement tous les animaux à l’origine d’attaques mortelles, qu’ils agressent en bandes constituées pour l’occasion ou seuls, sont des chiens divagants, laissés libres par leur maître pendant quelques heures. Il faut donc distinguer le chien divagant, qui possède un maître et qui fait une fugue, le chien errant, abandonné qui dort dehors et se nourrit par ses propres moyens, et le chien ensauvagé ou féral, qui est un animal retourné à l’état sauvage, vivant en meutes et se nourrissant dans la nature. De tels groupes n’existent pas dans notre pays.

Les nuisances humaines, écologiques et économiques provoquées par les chiens divagants ou issus du marronnage sont évidentes. L’un des rares intérêts que l’on peut trouver chez ces dernières populations, est qu’elles ont développé des caractéristiques que l’on ne retrouve pas chez les espèces domestiques. Elles forment donc des races dites « rustiques » et constituent un réservoir génétique intéressant.

6 - Chien des buissons (Speothos venaticus)

Le chien des buissons est une espèce de canidé d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud qui vit en lisière de forêt. Son pelage est brun-rougeâtre et sa queue, courte, est noire. Il ne dépasse pas 30 cm au garrot.


Chien de buisson ©️ Patrick Straub


Sa tête est plutôt massive et ses pattes courtes aux doigts reliés par une membrane en font un excellent nageur. Il vit en groupe familiaux d’une dizaine d’individus et se nourrit principalement de rongeurs de grande taille tels que les agoutis ou les capibaras.

7 - Chien viverrin (Nyctereutes procyonoides)

Originaire d’Extrême Orient, le chien viverrin ressemble au raton-laveur (ils ont le même ancêtre), mais appartient bel et bien à la famille des canidés. C’est, de plus, son seul représentant à hiberner. L’animal n’est pas un véritable prédateur comme ses cousins, mais plutôt un opportuniste faisant feu de tout bois : charognes, insectes, escargots, amphibiens, baies et champignons. Durant l’automne le chien se constitue des réserves de graisse pour pouvoir subsister pendant la période d’hibernation. Il est discret et solitaire. De mœurs nocturnes, il est difficile à observer. Mais il ressort que sa structure sociale est moins élaborée que celle des autres canidés vivant en groupes familiaux.

Chien viverrin ©️ Pkuczynski Wikipedia



Après avoir été importé dans l’ex URSS pour augmenter la production de fourrure, l’animal a subi une rapide expansion vers l’ Nord en Finlande et vers l’Ouest. On a relevé sa présence en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, en Suisse, en Belgique et même en France dans le Cher, en Moselle et en Alsace. C’est une espèce invasive qui se développe au détriment du canidé local, le renard roux. Mais l’opportunisme de l’animal, qui fouille même dans les poubelles, risque de mettre en danger les populations de blaireaux, de martres et de furets.

8 - Chien – Loup

Le chien-loup est un canidé issu de l’accouplement entre un chien et une louve, ou entre un loup avec une chienne. Le but de ce croisement est d’améliorer la résistance des animaux, d’augmenter ses performances physiques, et de remédier au problème lié à l’absence de sélection naturelle.

Deux races sont génétiquement stables et reconnues par la Fédération Canine Internationale : le chien-loup tchécoslovaque issu d’un programme militaire (croisement de Bergers allemands et de loups des Carpathes, et le chien-loup de Saarloos.
Chien loup tchécoslobaque ©️ Margo Peron Wikipedia



Dans notre pays, les hybrides non stables tombent sous le coup de l’arrêté du 19 mai 2000 qui soumet à autorisation, la rétention de loups.



FUTURA SCIENCES 2009

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1 - Les mâtins de Naples

A l’époque romaine déjà, l’on affichait des plaques sur lesquelles étaient gravés les mots « cave canem » (Prenez garde au chien, ou chien méchant). Le chien est issu des molosses tibétains qui combattirent avec Alexandre le Grand. Les Romains l’utilisaient comme chien de guerre en le bardant de cuir épais.

Il combattait également les fauves et les gladiateurs dans les jeux du cirque. Mais c’est grâce à sa fonction de chien de garde qu’il parvient à traverser les siècles.

Grâce aux diverses sélection, le mâtin n’est plus le fauve redoutable d’antan. C’est au contraire un compagnon pataud et câlin, juste impressionnant par sa taille.

2 - Les chiens du guet de Saint Malo

De l’an 1155 jusqu’en 1770, la ville de Saint Malo était protégée par une meute de chiens de garde que l’on lâchait durant la période de couvre-feu, afin qu’ils n’attaquent pas les habitants. Ceux-ci étaient alertés en soirée par le clocher de la cathédrale, et au matin par le son d’un cor. Les animaux, probablement des dogues, dont se chargeaient des « chiennetiers » étaient entretenus aux frais de la ville. Ces faits ont marqué Saint Malo au point que l’héraldique s’est emparée des chiens qui apparaissent sur ses armoiries. L’un des premiers sceaux était « (écu) de gueules à un dogue d’argent ». De nos jours, existe toujours la « Porte des Chiens du Guets », et plus drôle, la « Rue du Gras Mollet », le mollet des pirates que croquaient les chiens pour garder la ville.

3 - Les chiens de guerre

Lors de la première Guerre Mondiale, de nombreux chiens étaient utilisés par les ambulanciers et dans les postes avancés, où ils sauvèrent de nombreuses vies : des blessés qu’ils retrouvèrent grâce à leur flair où qu’ils ramenèrent sur des brancards. D’autres servirent d’estafettes ou d’éclaireurs. Chaque chien possédait son carnet militaire et avait droit à sa ration alimentaire journalière. En avril 1917, au Trocadéro à Paris, une vingtaine de chiens menés par leur maître, ont été cités à l’ordre de leur régiment. C’est le Président de la République en personne qui les décora de l’insigne de l’éclaireur (équivalent de la Croix de Guerre pour les animaux). Ce sont eux les vrais « Poilus » de la Grande Guerre…

4 - Les prisonniers du froid

En février 1958, une expédition scientifique japonaise en Antarctique est contrainte de quitter la base qui les abritait à cause de conditions climatiques extrêmes. Les chercheurs furent contraints de laisser derrière eux 15 chiens de traineau. La seconde équipe chargée de prendre la relève ne put débarquer, et les animaux durent se débrouiller par eux-mêmes pendant presque une année complète. Les chiens étaient des huskys de Sakhaline appelés « karafuto-ken ». La plupart réussirent à survivre sans s’entre-tuer. Un film « Nankyoku Monogatari » réalisé par Koreyoshi Kurahara sortit en 1983 au Japon. Il fut récompensé par de nombreux prix. Mais ces derniers honorèrent surtout, à travers le cinéaste, le courage admirable dont firent preuve les chiens sur le Continent Blanc.

5 - 2570 révolutions autour de la Terre pour une « Petite Boucle »

Le 03 novembre 1957, une petite chienne récupérée alors qu’elle errait dans les rues de Moscou, fut le premier être vivant à voyager dans l’espace à bord de l’engin spatial soviétique Spoutnik 2. L’un des premiers surnoms que lui donna le personnel fut «Koudryavka», ce qui signifie «Petite Boucle» (peu bouclé). Elle fut appelée Laïka avant de subir les entraînements avec deux autres chiens.

Bien que son décès ne fut révélé que plusieurs décennies plus tard, Laïka mourut environ 7 heures après le lancement, probablement d’une défaillance du système de régulation du chauffage et de stress. Le satellite et sa passagère se consumèrent lors de la rentrée dans l’atmosphère terrestre en avril 1958. Malgré son échec apparent, l’expérience démontra qu’un être vivant pouvait survivre à un vol en orbite autour de la terre, et subir les effets de l’apesanteur. Elle fournit des données importantes sur les réactions des organismes vivants dans l’espace. Il est simplement regrettable que la chienne ait été sacrifiée sur l’autel de la vanité des hommes. Il n’était pas prévu qu’elle survive à ce périple.


Laika avant le lancement ©️ wikipedia

Comment comprendre à la lecture de ces anecdotes que les chiens aient si mauvaise réputation dans les dictons populaires alors que nous avons érigé ces compagnons à quatre pattes en héros, et avons fait d’eux nos amis les plus fidèles et les plus dévoués ? Victor Hugo disait pourtant : «Le chien, c’est la vertu qui, ne pouvant se faire homme, s’est faite bête».


FUTURA SCIENCES 2009

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Voici quelques races à découvrir selon leur morphologie : La classification des races distingue quatre morphologies :

1 - Les Lupoïdes (tête pyramidale et oreilles généralement dressées)

L’on y trouve les bergers, les chiens de traineaux nordiques et les terriers.

-- Le malamute

Le malamute est un des plus anciens chiens de traineau, originaire d’Alaska. C’est le plus puissant et le plus robuste des chiens polaires. Il est doté d’une musculature très puissante et d’une fourrure très épaisse, parfaitement adaptée au climat arctique. Quoique peu rapide, il est d’une endurance hors du commun et sa capacité à tirer de lourdes charges sur de longues distances lui a valu le surnom de « locomotive des neiges ».


Alaskan malamute ©️ SCMW Wikipedia

Il est intelligent et dévoué, et malgré son caractère affirmé, il est particulièrement affectueux envers les enfants. Cet instinct est atavique. En effet, par le passé, lorsque les Inuits partaient à la chasse, ils laissaient leurs enfants à la garde des chiens. C’est dire la confiance qu’ils avaient en ce compagnon à quatre pattes.

2 - Les Molossoïdes (tête arrondie et massive, oreilles petites et tombantes, trapus)

Dans ce groupe sont classés les dogues, les griffons, les bouviers et les chiens de montagne.

-- Le bouvier bernois

Le bouvier bernois est un chien de montagne appartenant à la famille des bouviers suisses. Gardien de troupeaux de vaches, il a également été appelé « le cheval du pauvre » car, après la traite, il ramenait à la ferme les bidons de lait sur une charrette.

©️ A. Bugin


Grand et affectueux, un peu « pot de colle », c’est un bon gardien dont la méfiance se dissipera rapidement lorsqu’il aura évalué l’intrus. Son dressage est délicat, mais c’est un chien intelligent qui apprend vite à condition d’utiliser le renforcement positif. En effet, il est rebelle à l’utilisation de la force ou de la sévérité. Bien qu’il ait perdu son caractère de chien de garde, il n’en reste pas moins dissuasif de par sa taille. Mais c’est un bon gros nounours pataud et très affectueux.

3 - Les Graioïdes (tête rectiligne à crâne étroit et oreilles généralement couchées en arrière)

Dans ce groupe on trouve les lévriers de toutes origines.

-- Le barzoï

Le barzoï est une race originaire de Russie reconnue sous le nom de Rousskaya Psovaya Borzaya, ce qui signifie « chien rapide à poils longs ». C’est un chien de chasse à courre. Son allure aristocratique lui a valu d’être la coqueluche de la noblesse russe. Endurant et puissant, il était utilisé aussi bien pour chasser le renard que le cerf ou le sanglier.

©️ Barbara Madeleine Wikipedia


Devenu chien de compagnie, il est également un chien prisé dans les cynodromes pour la poursuite à vue sur leurre. Le chien possède une iconographie très riche. Il apparaît dans de nombreux tableaux, bronzes, porcelaines, faïences ou cartes postales. C’est un chien au tempérament fougueux, intelligent et peu enclin à se laisser faire. Le dressage devra s’effectuer avec finesse, en associant fermeté et douceur.

4 - Les Bracoïdes (tête prismatique aussi large aux deux extrémités et oreilles tombantes)

Où l’on distingue les bleus, les bassets, les épagneuls, les dalmatiens et les caniches.

-- L’épagneul breton

Chien à poil court du groupe des épagneuls, l’épagneul breton est réputé pour ses qualités de chasseur. L’esprit vif, il fait un excellent chien d’arrêt et rapporteur, qu’il s’agisse de gibier à plumes ou à poils.

©️ Epagneul breton Twist du Hameau de Sorny (Trialer printemps) à l'arrêt sur perdreaux.
©️ JL GOASDOUE Wikipedia


Intelligent, actif, sociable, fidèle et sans aucune agressivité, il est le chien de compagnie le plus répandu dans le monde. Il est cependant délicat à maîtriser car il possède une tendance à la désobéissance et à la fugue. Les spécialistes s’interrogent sur ses capacités auditives tant il sait faire la sourde oreille…


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Cette coopération, consentie par l’animal qui éprouve un réel attachement pour l’homme, peut être déclinée de la façon suivante : L’assistance aux personnes comme le chien d’accompagnement (handicap, vieillesse…)

Le chien n’est pas seulement un compagnon de jeu. Il peut être la «main» qui agit en lieu et place d’une personne handicapée physique, et un «moteur d’éveil» pour les personnes déficientes mentales (autistes par exemple), ou âgées.

L’animal peut être utilisé dans le cadre d’une thérapie assistée afin de réduire le stress et d’améliorer l’état de santé, y compris pour les personnes souffrant de démences séniles. Sa vertu psychologique est scientifiquement reconnue au point que quelques associations proposent la venue régulière d’un chien «thérapeute» dans les maisons de retraite. Le canidé a pour mission de renouer le lien social avec les résidents.

Pour ce qui concerne le chien d’assistance, il s’agit d’exploiter les prédispositions de l’animal à rendre service, afin qu’il puisse partiellement compenser les déficiences physiques de son futur maître. A ce titre (l’Association Handi’Chiens lire le texte complet de leur mission) éduque des chiens triés sur le volet pour leur calme et leur sociabilité (Labradors et Golden Retriever sont les deux races retenues), pour les remettre gratuitement aux personnes handicapées en fauteuil roulant afin de les aider et de les assister dans leur quotidien.

En vingt ans d’existence, l’Association a déjà remis un millier de chiens à des personnes, enfants ou adultes, privées de mobilité.

L’éducation d’un animal s’étend sur deux ans. Après une sélection rigoureuse, il est confié jusqu’à 18 mois à une famille d’accueil bénévole qui l’éduque, le socialise et lui apprend une trentaine d’ordres essentiels. De 18 à 24 mois, le chien intégrera l’un des quatre centres d’éducation labellisés pour parfaire son enseignement. Il saura ensuite, ramasser un objet, apporter le téléphone, ouvrir et fermer les portes, aboyer sur commande pour alerter l’entourage. Avant la remise, le chien et la personne handicapée suivront un stage de «passation» de quinze jours, pendant lesquels le couple apprendra à se connaître et à vivre ensemble. L’apprentissage a un coût d’environ 13.000 €, qui sont exclusivement financés par les dons.

«Les chiens d’assistance transforment littéralement la vie de leur maître, de la famille et de l’entourage". Non seulement ils apportent une aide technique par les nombreux services qu’ils procurent, mais ils sont aussi un soutien moral et affectif, et constituent un véritable lien social avec l’environnement. Les personnes qui bénéficient du chien d’assistance disent : «Le chien cache le fauteuil» ou «Il change le regard des autres.» (Extrait du texte présentant la mission de l’Association Handi’Chiens).



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Sur le registre du handicap, d’autres chiens sont éduqués pour devenir des chiens-guides de personnes souffrant de déficience visuelle ou atteintes de cécité complète. On les appelle plus communément «chiens-guides d’aveugles».

La Fédération Française des Chiens-Guides d’Aveugles regroupe dix écoles de formation à statuts associatifs sur le territoire national, et supervise un centre d’étude, de sélection et d’élevage de chiens. Les éducateurs doivent eux-mêmes suivre une formation poussée, posséder des connaissances et une compétence en éducation canine, mais également assurer la relation avec le non-voyant, le public et les médias. Les races généralement utilisées et retenues pour leurs aptitudes (intelligence, obéissance, douceur…) sont le Labradors, le Golden retriever et le Berger allemand.

Pendant une dizaine de mois, l’éducation d’un chien se déroule dans une famille d’accueil qui lui enseigne à bien se tenir, à être propre, à marcher en laisse à gauche et à prendre le bus. A partir d’un an, le chien est pris en main par un éducateur qui pendant six mois, l’entraîne journellement pour lui apprendre son travail. Lorsque l’animal quitte l’école, il a acquis les gestes nécessaires pour piloter son futur maître dans la rue : éviter les obstacles, s’arrêter au feu rouge pour piétons, monter et descendre les marches, etc…

Depuis plus de 50 ans, la Fédération Française des Chiens-Guides d’Aveugles poursuit son action grâce à la générosité du public, et remet gratuitement 150 chiens tous les ans. Elle finance les études des éducateurs et subventionne le centre d’élevage national. Grâce au chien qui apporte confort et sécurité dans les déplacements, la personne handicapée visuelle peut bénéficier d’une approche plus sereine de son environnement, et donc mener une vie sociale plus active et plus indépendante.

Lire le texte de présentation FFAC

Outre Atlantique, la Fondation canadienne Mira, dont la mission consiste en l’élevage et en l’éducation de chiens-guides d’aveugles et de chiens d’assistance aux personnes handicapées, a mené une expérience très intéressante de croisement entre un Labrador et un Bouvier bernois : le résultat a donné le Labernois, subtile association du caractère enjoué du Labrador, et de la fidélité du Bouvier.

L’objectif de Mira est d’accroître l’autonomie des personnes handicapées et de favoriser leur intégration sociale en leur fournissant des chiens aptes à les guider dans leur vie de tous les jours. La Fondation fut la première école au monde à fournir des chiens à de jeunes aveugles de moins de 15 ans, et a réalisé le tour de force d’éduquer des chiens-guides pour des personnes sourdes et aveugles.

En parallèle à l’éducation de chiens-guides, la Fondation mène également un ambitieux projet de recherche sur l’effet du chien dans la vie des enfants présentant des troubles envahissants du développement, dont l’autisme.

Depuis sa création en 1981, Mira a remis plus de 1700 chiens-guides et chiens d’assistance. Chaque animal représente un investissement de 20 000 $ canadiens (env 12 à 13 000 €) qui sont exclusivement subventionnés par les dons et les diverses activités de financement menées par la Fondation.



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De gardien de la maison, le chien est progressivement devenu compagnon de jeu de la famille. Il parvient à tisser un lien social entre ses membres, et permet de responsabiliser les enfants. En effet, en communiquant avec une autre espèce, ceux-ci sont amenés à prendre conscience des différences et à modifier leurs attitudes. En général, l’animal tolère très bien les enfants qui voient en lui un compagnon de jeu et un confident, qui les accepte tels qu’ils sont et qui ne les jugent pas. Sa présence leur permet d’affronter certaines situations en leur insufflant un sentiment de sécurité.

La santé d’un chien dépend en grande partie de son hygiène de vie. Les plus grands et les plus vifs (Bouvier bernois, Husky ou Border collier par exemple) ont besoin de se dépenser physiquement. Cela nécessite de l’espace et que leur maître s’occupe d’eux. Le chien est un animal adorant le contact et qui souffre de la solitude. Le jeu est essentiel pour son équilibre psychologique, car il apaise les tensions accumulées.

L’éducation aura une part importante dans le comportement de l’animal afin de le sociabiliser avec son entourage.

Cependant, l’aspect fusionnel qui existe entre l’homme et le chien, peut parfois provoquer l’apparition et le développement de troubles comportementaux. Le statut de chien domestique n’est donc pas sans danger ; ni pour l’animal, ni pour l’humain à qui il arrive de perdre tout sens commun. Nous nous sommes tous déjà interrogés sur qui était le plus à plaindre : «le chien-chien ou sa mémère ?»

Ironie... mais un animal de compagnie, et le chien en particulier, peut être un soutien important dans la vieillesse ou dans la solitude. En effet, l’estime de soi passe par la conscience d’être utile. Le chien permet à son maître de s’oublier, d’atténuer la gravité de ses problèmes et de remplir son temps de façon utile. Le chien aide à lutter contre l’apathie et le désintérêt. Il aide à surmonter des événements tristes, diminue l’inattention ou la confusion et joue le rôle de repère dans le temps (sorties régulières pour les besoins naturels par exemple) et d’entraîneur sportif puisqu’il oblige la personne a une activité physique régulière. Le chien permet d’éviter les dépressions, et d’oublier un peu les déficiences psychologiques et/ou corporelles. Il en découle donc, en réalité, que le chien-chien à sa mémère, est un remonte-moral !


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Depuis l’Antiquité, le chien accompagne l’homme et l’assiste dans ses tâches. L’une de ses premières activités consistait à l’accompagner à la chasse.

Il rabattait le gibier, le coursait jusqu’à épuisement (lévrier) ou le ramenait lorsqu’il était transportable.

Les diverses sélections ont produit des chiens très spécialisés : chiens courants (Saint Hubert, Grand Bleu de Gascogne, Beagle…), chiens d’arrêt (Braque, Epagneul, Griffon, Setter…), chiens terriers (Fox Terrier, Airedale, Staffordshire Bull Terrier…), hiens rapporteurs ou leveurs de gibier (Labrador, Golden retriever, Cocker Spaniel…)…


Chien rapporteur de gibier à plumes ©️ Nugefiches Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)


Beagle ©️ Claude Valroff Wikipedia


Golden retriever ©️ Wikipedia



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Le chien fût aussi utilisé à la garde des troupeaux pour les protéger des bêtes fauves qui auraient pu les menacer (loups, ours, panthères…).

La spécialisation est intervenue également dans cette activité. En effet, il n’était pas possible d’opposer un teckel à un fauve. Alors on utilisa des chiens de bouviers pour la défense (Berger allemand, Bouvier bernois ou des Flandres, Chien du boucher allemand ou Rottweiller, Dogue, Bergamasque, Chien de montagne des Pyrénées ou Patou…), des chiens plus vifs pour rassembler les troupeaux (Border Collie, Kelpie australien…).

De nos jours, si l’on excepte le problème des chiens errants, les troupeaux qui paissent en plaine ne craignent pas d’être agressés puisque les grands prédateurs en ont disparu. En montagne par contre, où rôdent ces mêmes chiens sans surveillance, les loups et les ours, les troupeaux doivent être protégés. Pour cela les bergers ou choisi le canidé le plus adapté à la situation, le chien de montagne des Pyrénées ou Patou, également appelé Pastou. Mais vététistes et randonneurs, gare ! Non pas au gorille, mais au Pastou ! Le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable a édité une plaquette d’avertissement à l’intention des promeneurs pour éviter les accidents.



Border collie que l'on entraïne à rassembler un troupeau ©️ Jean-Michel Castelan Wikipedia


Pastou ©️ Monolecte / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)


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Par le passé, le chien servit également d’animal de trait. Il tirait les travois des Indiens d’Amérique du Nord avant l’invention du cheval. En Amérique du Nord, au Canada et en Europe, l’homme les utilisait pour tracter des petites voiturettes chargées de bidons de lait ou d’autres produits alimentaires, voire les utilisait en lieu et place des bœufs pour labourer leur lopins de terre ! Alors que dans le Cercle Arctique, ils tirent encore les traineaux des peuples nomades du Grand Nord.

Une autre activité humaine très prisée à travers les âges, est… la guerre et la coercition. Et pour accompagner l’homme à la bataille, le chien trouva là également de nombreux champs d’activité. Les molosses étaient destinés au combat au corps à corps, au transport de feux grégeois, ou à la garde des camps ou des prisonniers. A une époque plus contemporaine, certains servirent de sentinelles, d’estafettes ou de chiens de recherche de blessés.

De nos jours, les chiens montent toujours la garde dans les enceintes militaires, les lieux sensibles et dans les entreprises civiles où ils patrouillent avec les vigiles. Ils ont un but de dissuasion. Dans l’armée ils servent à détecter les explosifs ou les munitions, et assurent ainsi la sécurité des soldats.

La guerre présente plusieurs visages, et celle, souterraine, qui se mène actuellement, est dirigée contre les trafics en tous genres et le terrorisme. Dans cette lutte, les chiens dont le flair est 35 fois supérieur au nôtre, secondent les maîtres-chiens et les commandos d’élite dans leurs actions : maintien de l’ordre public, recherche de drogue, d’armes, de munitions ou de clandestins (GIGN, police, gendarmerie, douanes…).

Mais si le chien est capable de détecter de la poudre, il est également en capacité de retrouver des personnes disparues. C’est ainsi que l’animal est éduqué pour la recherche d’un enfant fugueur ou d’un adulte vulnérable, ou pour fouiller la neige afin de détecter les victimes d’avalanches.

L’Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches forme non seulement les personnels de terrain en matière de sécurité, tels que des spécialistes en déclanchements préventifs d’avalanches à l’aide d’explosifs ou des servants de l’avalancheur, mais organise également le stage national de formation initiale des maîtres-chiens d’avalanche. Il est le seul organisme agréé par le Ministère de l’Intérieur, Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles, pour former les équipes cynotechniques «avalanches», hors les équipes de la Gendarmerie et de la Police qui ont leur propre formation interne.

Le maître-chien d’avalanche intervient dans le cadre du plan départemental du secours en montagne pour localiser les victimes d’une avalanche totalement enfouies sous la neige. Il doit être en mesure de conduire un chien opérationnel en tout lieu et à toute heure, et en toutes circonstances (en raquettes, à ski, en scooter des neiges, en télésiège, en chenillette ou par hélicoptère). Le stage de formation s’adresse aux professionnels de la montagne résidant à proximité des lieux où ils pourraient être amenés à intervenir. Il s’agit généralement de pisteurs-secouristes qui maîtrisent la pratique du ski, mais d’autres professionnels de la montagne ont acquis cette compétence : personnels de remontées mécaniques ou des communes de montagne, moniteurs de ski, sapeurs-pompiers des milieux alpins et pyrénéens ou gardiens de refuges.

Il existe dans notre pays environ 140 équipes cynotechniques spécialisées dans la recherche de victimes d’avalanches.

Le chien rend également d’inappréciables services lors de séismes, d’explosions ou d’effondrements, pour découvrir d’éventuels survivants sous les gravats. C’est le chien de catastrophes ou de décombres. Il endure et accepte des épreuves que nombre d’entre nous rechignerait à passer. Solidement harnaché à son maître, il est capable de sauter en parachute, descendre une corde en rappel ou de franchir un obstacle en tyrolienne.

Seul, il est en mesure de grimper à une échelle, de se glisser dans un tunnel ou nager dans les eaux les plus agitées. Chaque formation est adaptée aux besoins spécifiques des équipes cynotechniques, qu’elles appartiennent au Corps des Sapeurs Pompiers, au Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne, à la Sécurité civile, à la Société Nationale de Sauvetage en Mer ou au Centre National de Secourisme. Mais aucun dressage ne peut réussir sans une confiance réciproque entre l’animal et le maître-chien.

Opération militaire en Irak ©️ Army.mil / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

©️ Douanes françaises


Entrainement d’un chien d’avalanche avec deux membres du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne - ©️ Sirpa gendarmerie

Chien de recherche de victimes d’avalanches lors d’un stage d’entraînement organisé par l’Anena ©️ Anena

Chien de recherche en intervention après un tremblement de terre ©️ Boxchain / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

Chien harnaché sur le dos d’un membre du GIGN qui descend en rappel d’un hélicoptère -
©️ Sirpa Gendarmerie



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Il n’hésite pas non plus à sauter à l’eau, afin de ramener un nageur ou une embarcation à la dérive…

Quelques associations de chiens de sauvetage nautique œuvrent actuellement pour éduquer le plus efficace des sauveteurs auxiliaires dans ce domaine, à savoir : le Terre Neuve, dont Lord Byron disait qu’il est celui qui possède la beauté sans la vanité, la force sans l'insolence, le courage sans la férocité, toutes les vertus de l'homme sans ses vices.

Parmi ces associations, celle de Terre Neuve 67 en Alsace, éduque des chiens de sauvetage dont la mission est de venir au secours des personnes en danger de noyade, parfois au mépris de leur propre vie.

L’un d’entre eux a stupidement été abattu par un braconnier qui l’a confondu avec un sanglier, un autre a sauvé trois baigneurs en Corse, pour finalement périr enlevé par une lame de fond… Une chienne, Paula, atteinte d’une double cataracte qui n’a pu être soignée, continue de sauter à l’eau pour porter assistance, en faisant une confiance aveugle (c’est le cas de le dire) à la voix de son maître qui la guide.

L’association s’attèle à promouvoir le Terre Neuve en tant que chien de sauvetage. Elle est également Centre de Formation des Maîtres chiens Sauveteurs Aquatiques Secouristes. Le Terre Neuve se distingue des autres chiens par ses qualités physiques, sa puissance dans l’élément liquide, son endurance, sa ténacité, sa disponibilité et son caractère calme et équilibré. Il trouve autant sa place dans les cas où les moyens opérationnels classiques de secours sont inopérants, que pour la surveillance des plans d’eau en tant qu’assistant des maîtres-nageurs.

Le chien de sauvetage et de recherche doit subir un entraînement très poussé pour ne pas se laisser gagner par le stress ou la peur.

©️ Terre Neuve 67



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Il n’y a rien de plus normal à ce que les usages soient différents d’un continent à l’autre, d’une civilisation à l’autre, parfois même d’un pays à l’autre, et le fait que certaines populations mangent du chien ne devrait pas nous choquer.... Il fut un temps pas si lointain, où nos aïeux se rabattaient sur les chiens pour survivre (guerre de 1870-1871), sur les chats et même les rats. Il existait une boucherie de viande canine à Paris en 1910.

Actuellement, c’est principalement en Asie que le commerce de viande canine se développe. La Chine s’est récemment faite remarquée en se lançant dans l’élevage de Saint Bernard destinés à l’alimentation humaine. La Corée du Sud n’est pas en reste puisqu’elle veut légaliser le commerce de viande de chiens. Ces pratiques culturelles qui nous semblent issues d’un autre âge, compte tenu des rapports que nous entretenons avec nos compagnons à quatre pattes, seraient compréhensibles si les animaux étaient élevés dans des conditions d’hygiène correctes et abattus proprement. Mais ce n’est pas le cas.

Les chiens ne sont pas seulement tués pour la chair en elle-même, en tant que nourriture, mais aussi parce que cette dernière posséderait des pseudos vertus aphrodisiaques. Et plus l’animal est martyrisé avant de mourir, plus ses pouvoirs seraient exacerbés. Les souffrances endurées par les bêtes sont abominables.

J'ajoute que de plus en plus de voix s'élèvent contre ces pratiques dans ces pays où l'on mange encore du chien. Les conditions inhumaines dont ils sont victimes font l'objet de nombreuses pétitions de par le monde entier. Et, ce qui est relativement nouveau, des associations de protection animalières oeuvrent dans ces pays pour faire changer ces pratiques d'un autre âge... justement ! En outre, un des pays les plus concernés : la Chine, en raison de l'augmentation du niveau de vie, de plus en plus de gens possèdent un chien comme animal de compagnie et voient d'un mauvais oeil ce qui se passe dans leur pays... Il faudra encore beaucoup de temps pour que ces actes barbares, dont sont victimes les chiens dans ce pays, cessent.

Un autre pays est à mettre à l'index : la Thaïlande ! La Corée du Sud (même s'il est dit que ce n'est qu'une fois par an ! -ce dont je doute-), Le Viet-Nam également... mais pas seulement... Sur Wikipedia, il est écrit qu'en Suisse, la viande de chien se consommerait toujours ?! En Inde sa consommation serait marginale et le fait de la caste des "intouchables". CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article
Et l'Afrique ne semble pas en reste !
Ici, vous lirez des réponses à une question à propos des pays mangeant du chien...



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Cela se déroulait en janvier 1925 à Nome en Alaska. Une épidémie de diphtérie s’était déclarée et le traitement qui aurait permis d’immuniser la population se trouvait à 1800 km de là, à Anchorage. A cause de l’extrême rigueur de l’hiver, les deux avions basés à Fairbanks ne pouvaient décoller. La seule solution pour récupérer les doses de sérum était de faire le voyage en traineau avec des chiens. Par chance, le train parvînt à rapprocher un peu les caisses de vaccins en les acheminant à Nenana, mais qui se trouvait encore à plus de 1000 km de Nome…. De nombreux chiens moururent gelés... mais en 5 jours seulement, chiens et hommes ramenèrent les précieuses ampoules de sérum...en ayant parcouru dans des conditions climatiques extrêmes 2168km !

CLIQUEZ ICI pour l'histoire de ces chiens dont BALTO et TOGO furent les plus connus

Pour commémorer cette course ahurissante, et en hommage au courage des chiens, se déroule chaque année au mois de mars, le « Iditarod Trail Sled Dog Race », l’événement sportif le plus populaire en Alaska avec le « Yukon Quest ». Une équipée de 1868 km qui mène les attelages de Willow près d’Anchorage à Nome en 8 ou 15 jours.

Départ Iditarod 2008 – Downtown – Anchorage ©️ Ecorsberg Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)

Pour conclure, il apparaît nécessaire de s’affranchir de l’image du chien croqueur de mollets, hargneux et teigneux, ou pollueur de trottoirs. Le comportement de l’animal n’est que le triste reflet de l’attitude irrespectueuse et irresponsable de son maître. Un chien bien traité et éduqué, sera le plus affectueux, le plus reconnaissant et le plus fidèle des compagnons. Il n’est pas possible de trouver dans le monde animal, une espèce plus dévouée et compréhensive. Une espèce qui sache faire preuve d’autant de courage, qui soit capable de sacrifier sa vie pour son maître au mépris de la sienne propre.

Que ceux qui prennent un chien comprennent qu'il s'agit d'un engagement de longue durée qui peut aller, selon les races, de 10 à plus de 20 ans ! Ce n'est pas un jouet c'est un être vivant, sensible et doué d'émotions. Normalement ça vous le savez, votre petit compagnon a dû vous le témoigner à plusieurs reprises...

Alors, il ne mérite pas que vous le jetiez dehors, l'abandonniez, sous prétexte que le chiot a grandi et que, devenu adulte, il est moins attrayant... En l'abandonnant les probabilités qu'il trouve une nouvelle famille sont faibles. En revanche le risque d'euthanasie est lui très grand...

Il est encore chiot mais il fait des bêtises : c'est normal c'est encore un bébé. Et si vous aviez pris la peine de vous documenter, vous sauriez qu'un chiot peut parfois se montrer destructeur. Une bonne éducation, sans maltraitance est possible. C'est trop difficile pour vous ou ne savez pas comment vous y prendre : il existe des clubs canins qui vous indiqueront les bases indispensables. Un vétérinaire aussi peut vous conseiller utilement...

S'agissant des problèmes durant les vacances, beaucoup de possibilités existent maintenant, comme le recours à un voisin à qui vous rendrez le même service à l'occasion...

S'agissant des problèmes de couples, là aussi des solutions peuvent être trouvées pour épargner ce petit-être qui vous a accompagné(e) durant les bons comme les mauvais jours... les affres de l'abandon. Il mérite autant que vous d'être épargné.

Quant à la construction du couple, si votre futur compagnon ou compagne n'aime pas votre chien : fuyez... il (elle) ne vous aime pas !

Et l'arrivée de bébé n'est pas non plus un prétexte. Il convient tout simplement de faire comprendre à votre chien que ce bébé fait maintenant partie de sa meute... Et quand bébé grandit de lui expliquer qu'on importune pas à tout moment un animal que ce soit un chien, un chat, un lapin...

Et les déménagements (autres cas évoqués lors d'abandons) : pourquoi avoir choisi un lieu dans lequel ce compagnon de tous les jours depuis de longs mois ou années ne pourra pas y être accueilli ?


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