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Admin-lane

Le Japon lèvera l'embargo sur la viande française le 1er février

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PARIS - Le Japon a officiellement annoncé lundi la levée de l'embargo imposé aux viandes bovines françaises depuis la crise de la vache folle en 2001, a indiqué à l'AFP le ministère délégué à l'Agroalimentaire.

La décision, qui sera effective le 1er février, a été prise et annoncée lundi par le Conseil de la sécurité sanitaire des aliments et des affaires pharmaceutiques du ministère japonais de la santé, a précisé le ministère.

La levée de l'embargo concerne les restrictions sur les viandes bovines issues d'animaux de moins de 30 mois en provenance de France, des Pays-Bas, du Canada et des Etats-Unis, a-t-il précisé. Les viandes bovines françaises et européennes étaient interdites à l'importation au Japon depuis 2001 en raison de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).

Pour le ministre Guillaume Garot, qui se félicite de cette décision attendue déjà depuis quelques temps, c'est aussi une bonne façon d'arrimer la présence française sur le marché japonais de l'agroalimentaire.

Le Japon, pays du boeuf de Kobé, est un marché particulièrement exigeant sur le plan sanitaire et de la sécurité alimentaire auquel il a fallu apporter la preuve de nos compétences, a-t-il souligné en saluant l'effort de longue haleine notamment des producteurs pour satisfaire ces exigences.

Chaque fois qu'un pays aussi emblématique que le Japon ouvre ses portes c'est une victoire, a-t-il insisté, alors que la majorité des grands pays maintiennent à ce jour leur embargo, notamment les grands producteurs de viande comme Canada, Etats-Unis, Argentine, Brésil, mais aussi l'Australie, l'Afrique du Sud ou, en Asie, la Corée du Sud et la Chine.

M. Garrot se rendra d'ailleurs au Japon et en Chine d'ici le mois de juin pour y promouvoir l'agroalimentaire français, a-t-il annoncé.

Pour le GEF, groupement pour l'export français de viande, le Japon est un marché de niche qui permet d'écouler des produits de haut de gamme, des arrières de boeuf, avait indiqué précédemment son directeur Yves Berger à l'AFP.

C'est surtout l'illustration d'une méthode qui consiste à lever les barrières non tarifaires en même temps qu'on commence à discuter sur les barrières douanières et c'est ce que l'Europe ne faisait pas assez avant, a déclaré à l'AFP la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq. Le négociateur qui est la Commission européenne doit insister sur les barrières non tarifaires, a-t-elle ajouté.

Et j'attends d'eux (des Japonais, NDLR) que leurs marchés publics, notamment dans le domaine du ferroviaire, ne soient pas fermés aux entreprises européennes, a poursuivi la ministre. Parce qu'il n'est pas normal que le dernier contrat qui a été conclu au Japon dans le ferroviaire remonte à 1999, cela fait bientôt 14 ans, a-t-elle insisté. La dernière entreprise qui a eu un morceau de marché était Siemens, a affirmé Mme Bricq.


----->J'ai laissé la fin de l'article... Bien qu'il m'apparaisse hors propos par rapport au titre de ce message... Je me suis dit que cela pourrait quand même intéresser quelques personnes...


ROMANDIE.COM 28/1/2013

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