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Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste

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PARIS - Des parlementaires ont rouvert jeudi le dossier explosif du gaz de schiste en donnant le coup d'envoi à un rapport qui vise à évaluer les techniques d'extraction alternatives à la très controversée fracturation hydraulique, bannie depuis 2011 en France.

L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), qui regroupe des élus des deux chambres (Assemblée nationale et Sénat) et de tous bords, a approuvé à l'unanimité une étude de faisabilité rédigée par le député Christian Bataille (PS) et le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP), donnant ainsi le feu vert au lancement d'un tel rapport, qui devrait être publié cet automne.

Cette étude préalable, que l'AFP s'est procurée, souligne que la fracturation hydraulique, technique d'extraction du gaz de schiste interdite en France depuis juillet 2011, est une technique ancienne qui évolue aujourd'hui rapidement sous l'effet de considérations environnementales de plus en plus partagées.

[b]En outre, une alternative, [b]la fracturation au propane, est déjà opérationnelle et mériterait un plus ample examen, tandis que d'autres technologies sont envisagées en recherche et susceptibles d'aboutir à des applications d'ici une dizaine d'années, souligne encore ce pré-rapport.[/b][/b]

Nous voulons voir si nous pouvons utiliser des ressources de gaz ou de pétrole de schiste en France, si elles existent, mais pour cela il faut que la recherche se poursuive et que nous ayons des techniques qui permettent de fouiller le sous-sol de façon acceptable, a expliqué à l'AFP Jean-Claude Lenoir.

Cette technologie, très controversée en raison des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, et notamment sur les nappes phréatiques, a été interdite en 2011 sous l'ancienne majorité de droite. Le gouvernement Ayrault a réaffirmé cette interdiction, mais le président François Hollande a indiqué fin 2012 qu'il prendrait ses responsabilités si des techniques respectueuses de l'environnement émergeaient.

Des auditions auront lieu dans les mois prochains, suivis de déplacements à l'étranger. Un rapport d'étape sera remis au printemps, avant le rapport final attendu à l'automne. Nous sommes ouverts à entendre toutes les personnes qui le souhaitent notamment des opérateurs, des ONG, des gens qui sont contre, a assuré à l'AFP le sénateur UMP.

Aussitôt, les opposants au gaz de schiste ont dénoncé cette initiative, qu'ils jugent en totale contradiction avec la transition énergétique prôné par le gouvernement, et qui consiste à rendre la France moins dépendante du nucléaire et des énergies fossiles.

Ils ont reçu le soutien de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, qui lors d'un déplacement à Grenoble a déclaré: l'enjeu de la transition énergétique (...) ce n'est pas d'aller chercher de nouveaux hydrocarbures, et je pense notamment aux gaz de schiste.

Le député écologiste Denis Baupin, membre de l'Opecst mais qui était absent pour le vote, a dénoncé un double mauvais signal, contraire à la lutte contre le réchauffement climatique et qui donne l'impression de contourner les engagements pris et l'opinion publique (majoritairement hostile aux gaz de schiste) sous la pression du seul Medef.

De même, Anne Valette, chargée de campagne Climat pour Greenpeace France, a jugé aberrant de se lancer aujourd'hui dans l'exploitation d'une nouvelle ressource fossile, et ce quelle que soit la technique utiliser, y voyant un bras d'honneur à tous les processus de lutte contre le dérèglement climatique.

Des critiques récusées par M. Lenoir, selon qui, même dans le cadre de la transition énergétique, on peut avancer que le gaz continuera d'être une composante des ressources énergétiques de la France. Et si on en a chez nous, il vaut mieux l'exploiter plutôt que l'acheter à l'étranger, argumente-t-il.


ROMANDIE 31/1/2013

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Gaz de schiste: le problème est l'émission de gaz à effet de serre

PARIS - Greenpeace et FNE ont critiqué jeudi le lancement d'une évaluation des alternatives à la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste, mettant en avant l'utilisation d'une nouvelle ressource émettrice de gaz à effet de serre.

Au-delà de la très nocive technique d'extraction existante, le problème central posé par les gaz de schiste est bien l'utilisation d'une nouvelle ressource émettrice de gaz à effet de serre, écrit Greenpeace dans un communiqué.

Quelle que soit la technique utilisée, il est aberrant de se lancer aujourd'hui dans l'exploitation d'une nouvelle ressource fossile (...) la réduction des gaz à effet de serre étant le défi principal que le monde doit relever, écrit l'ONG.

Pour Greenpeace, il faut aller chercher le vrai trésor inexploité de la France qu'est l'efficacité énergétique et donner enfin sa chance aux énergies renouvelables qui font déjà merveille dans d'autres pays.

France Nature Environnement (FNE) affirme, également dans un communiqué, que quelle que soit la technique, il s'agit de rendre poreux un milieu, la roche mère, qui ne l'est pas, ce qui présente des risques avéré de pollution des milieux et des nappes phréatiques et de l'atmosphère. Au-delà du débat sur la technique d'extraction, il s'agit encore d'extraire des énergies fossiles qui contribueraient au réchauffement climatique déjà hors de contrôle, ajoute FNE.

L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), regroupant des élus de tous bords, a donné jeudi le coup d'envoi à un rapport visant à évaluer les alternatives à la fracturation hydraulique. Le rapport est prévu pour cet automne. L'Opecst est chargé d'informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin d'éclairer ses décisions.

François Hollande et le gouvernement Ayrault avaient fermé la porte à l'exploitation du gaz de schiste lors de la conférence environnementale en septembre, en réaffirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique, seule technologie existante permettant de l'extraire du sous-sol, au nom des risques environnementaux.

On voit aujourd'hui qu'il s'agissait juste de calmer les esprits, estime Greenpeace.

Le président de la République a récemment dit qu'il prendr(ait) ses responsabilités si une nouvelle technique respectueuse de l'environnement apparaissait.




ROMANDIE 31/1/2013

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PARIS - La sénatrice socialiste, Laurence Rossignol, a exprimé vendredi son scepticisme quant à l'objectivité des deux parlementaires chargés d'une étude de faisabilité sur les gaz de schiste, qu'elle a qualifié de Dupont et Dupond du nucléaire.

Ce qui inquiète légitimement c'est l'objectivité des deux parlementaires chargés du rapport par l'Opecst, Jean-Claude Lenoir (UMP) et Christian Bataille (PS), a déclaré à l'AFP la sénatrice de l'Oise.

Ils sont l'un et l'autre connus pour être à la fois liés aux industries énergéticiennes, c'est deux clones, les Dupont et Dupond du nucléaire, aussi fascinés par les technologies que critiques sur le principe de précaution, a-t-elle accusé. Ils sont pour les gaz de schiste, a-t-elle déploré.

Il est dommage que l'Opecst n'ait pas confié cette mission à un binôme plus diversifié parce qu'on aurait besoin d'une parole éclairée qui dise exactement s'il existe ou non des alternatives à la fracturation alors que les informations sont très contradictoires, a encore souligné l'élue picarde.

Elle a enfin critiqué le côté redondant de cette mission rappelant que l'Assemblée nationale a fait la même mission l'année dernière avec Philippe Martin (PS) et François-Michel Gonnot, président de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et qui n'ont pas abouti aux mêmes conclusions.

L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a donné son feu vert à une mission destinée à évaluer les techniques d'extraction alternatives à la fracturation hydraulique, interdite, menée par le député Christian Bataille (PS) et le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP).




ROMANDIE 1/2/2013

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PARIS (AFP) - La patronne du Medef Laurence Parisot a mis l'accent mercredi sur l'"énergie peu chère" en France, en appelant notamment à rechercher, et si possible à exploiter, le gaz de schiste dans le sous-sol français et à "préserver les atouts du nucléaire".

L'organisation patronale, qui présentait à la presse ses propositions pour le débat national sur la "transition énergétique" mis en place par le gouvernement, a plaidé la "prudence" pour éviter l'envol de la facture énergétique des entreprises déjà "exsangues et à bout de souffle".

"On me demande souvent: comment réindustrialiser la France? Au-delà du pacte de compétitivité, que je salue, il y a une réponse très simple: explorons et exploitons dans notre pays les gaz de schiste", a déclaré Mme Parisot.

"La réindustrialisation dans ces cas là pourraient intervenir très rapidement", a-t-elle affirmé, dénonçant "un débat interdit" sur le gaz de schiste. "Nous on dit: 'il faut en parler'". "Pour avoir les mêmes chances que les entreprises allemandes, nous devons traiter la question de la dette et du déficit. Pour avoir la même chance que les entreprises américaines, nous devons traiter la question du gaz de schiste", a-t-elle dit.

Autre accent mis par le Medef, "préserver les atouts du nucléaire", par exemple en matière de changement climatique et de prix compétitif de l'électricité.

"Une transition énergétique à l'allemande" avec sortie du nucléaire et investissements très importants dans le solaire et l'éolien, "n'est pas nécessaire à nos yeux et surtout on n'a pas les moyens de se la payer", a estimé Jean-Pierre Clamadieu, président du chimiste Solvay et responsable au Medef, citant les "1.000 milliards d'euros" consacrés par l'Allemagne d'ici 2030.

Mme Parisot a qualifié d'"aberration" la fermeture anticipée de la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim, plaisantant en évoquant "la solidarité Medef-CGT totale" contre l'arrêt prévu par le gouvernement d'ici 2017.

Dans une liste en sept points présentée mercredi, le Medef appelle également à développer l'efficacité énergétique "la plus rentable" et à développer les énergies renouvelables, "à des conditions économiques raisonnables" selon M. Clamadieu.

----->C'est avec de tels raisonnements, notamment celui de la rentabilité maximum, que l'on met en danger la préservation de l'environnement qui, lui, est indispensable à tous les êtres vivants sur terre ! Ce n'est pas la rentabilité immédiate qui doit être étudiée ou envisagée, mais le long terme, le très long terme... pour les générations futures !!! La préservation de la planète pour des conditions de vie acceptables devrait être l'affaire de tous.... La nature et l'environnement sont au service de tous et ne devraient pas être au service de l'argent pour l'enrichissement de quelques-uns... Qu'on se le dise...

Concernant la réindustrialisation, si chère au MEDEF et au patronat : elle passe par quelques sacrifices sur le chiffre d'affaires en réimportant des activités qui ont été délocalisées dans des pays tiers où la main d'oeuvre est moins chère. Je suis, comme beaucoup de français, prête à payer le juste prix lorsque c'est justifié et à qualité égale voire supérieure. Il y a quelques décennies on a voulu faire de la France un pays tourné vers les services, la recherche, le tertiaire... Nous le payons aujourd'hui...


SCIENCES ET AVENIR 24/4/2013

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PARIS - Voici les propositions du rapport d'étape sur le gaz de schiste de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), présenté jeudi.

1 : Faire de la connaissance de notre sous-sol dans tous ses aspects une priorité de la recherche, par la réalisation d'un inventaire de nos ressources, en privilégiant, au moins dans un premier temps, les techniques non invasives.

2 : En cas de résultats initiaux concluants, forer quelques dizaines de puits d'exploration faisant appel si besoin à la fracturation hydraulique, et ce en appliquant toutes les précautions nécessairES.

3 : Poursuivre l'exploration puis engager, dès que possible, l'exploitation du gaz de houille en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais, qui ne nécessite pas l'emploi de la fracturation hydraulique.

4 : Mettre en place les volets non appliqués de la loi d'interdiction de la fracturation hydraulique comme l'instauration d'une commission de suivi des techniques d'extraction des hydrocarbures de schiste et d'un rapport annuel du Parlement sur leur évolution.

5 : Etablir un programme d'expérimentation scientifique sous contrôle public sur l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste.

6 : Tester dans le cadre de ce programme des techniques améliorées de fracturation.

7 : Inclure la problématique des hydrocarbures non conventionnels dans le débat sur la transition énergétique, sous tous ses aspects.

8 : Financer partiellement la transition énergétique par les éventuelles retombées financières des hydrocarbures non conventionnels.

9 : Réformer le code minier pour faire bénéficier les collectivités locales et les propriétaires d'une part des retombées financière liées à ces hydrocarbures.



----->Il y a péril en la demeure.... Ce que ces gens oublient, c'est que le territoire français comme la plupart des pays européens, est bien plus petit que les Etats-Unis pris pour modèle et le Canada, voire d'autres pays intéressés. L'investissement de base est aussi conséquent, mais pour un rapport moindre et pour une durée très limitée, toujours comparativement aux pays possédant de vastes étendues. Et le gaspillage en terme de volume d'eau ?... Les retombées financières seront moindres comparées aux investissements indispensables. En revanche, l'environnement sera chamboulé que ce soit pour la terre, la flore et la faune et donc les humains !!! Je suis relativement sereine tant que le pouvoir actuel sera au commande, qui a confirmé le maintien de la loi sur l'interdiction de l'exploration du gaz de schiste ayant recours à la fracturation hydraulique. En revanche, je suis inquiète pour la suite...



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PARIS - Des parlementaires ont jeté jeudi un pavé dans la mare sur l'épineux dossier du gaz de schiste, avec un rapport favorable à une exploration et une exploitation maîtrisées de cette ressource énergétique qui divise, perspective pourtant rejetée par le gouvernement.

La fracturation hydraulique reste la technique la plus efficace et la mieux maîtrisée pour extraire les hydrocarbures non conventionnels, et (...) des solutions existent pour le faire avec un impact acceptable sur l'environnement, à condition de respecter quelques règles, écrivent le député PS Christian Bataille et le sénateur UMP Jean-Claude Lenoir, co-rapporteurs de ce texte.

Ils avaient été chargés en début d'année d'étudier les techniques alternatives à la fracturation hydraulique par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), organisme qui rassemble des élus de tous bords.

Leur rapport d'étape, présenté jeudi, avance que la fracturation hydraulique aurait déjà été utilisée en France à au moins 45 reprises entre les années 1980 et l'interdiction de 2011, sans qu'aucun dommage n'ait été signalé.

Ils estiment également que la France possède toutes les compétences scientifiques, techniques et industrielles, à tous les niveaux de la filière, pour créer une filière de fracturation propre.

Partant de ce diagnostic, les deux élus ont émis des recommandations visant à évaluer les ressources françaises en gaz et en pétrole de schiste, via d'éventuels forages expérimentaux faisant appel à la fracturation hydraulique, ou qui pourraient également servir à tester des techniques alternatives.

Parmi leurs autres pistes, ils proposent d'utiliser les retombées éventuelles de ces hydrocarbures non conventionnels pour financer la transition énergétique prônée par le gouvernement, et d'incitations localement à exploiter ces ressources en partageant ces retombées avec les collectivités et les propriétaires des terrains concernés.

Toutes ces propositions jurent avec la position de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, opposée à toute exploitation de cette forme d'énergie fossile.

Lors d'un débat radio-télévisé mercredi avec la dirigeante patronale Laurence Parisot, qui a dit voir dans le gaz de schiste une possibilité pour relancer l'économie française, Mme Batho avait réaffirmé que son exploitation comme aux Etats-Unis n'est ni possible ni souhaitable en France, et prôné à la place des investissements massifs dans les économies d'énergies et les énergies renouvelables.

Tout en réaffirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique, le président de la République François Hollande avait quant à lui dit fin 2012 qu'il prendr(ait) ses responsabilités si une nouvelle technique respectueuse de l'environnement apparaissait, suscitant des inquiétudes chez les écologistes.

Ce rapport parlementaire a déclenché avant même sa publication un tir nourri de critiques d'opposants à l'extraction du gaz de schiste, quelles que que soient les techniques utilisées.

Des collectifs régionaux d'ONG ont dénoncé une approche qui vise à réduire le débat public à la dimension strictement technique des hydrocarbures non conventionnels, alors que leur exploitation accélère dramatiquement le réchauffement climatique.

Il est absolument irresponsable, de la part des décideurs parlementaires de notre pays d'envisager de poursuivre dans la voie de ce qui a déjà démontré ses failles dans les pays qui ont expérimenté la fracturation, a dénoncé quant à elle Elisabelle Bourgue, présidente de l'association No Fracking France, évoquant une situation similaire à celle qui a précédé le scandale de l'amiante.

Combien de contaminations, de pollutions, de malades et de morts devront être recensés pour que les décisions soient prises en faveur de l'intérêt général, de la santé des populations, des animaux et de la préservation de la ressource en eau et de l'environnement, s'est-elle insurgée.



ROMANDIE 6/6/2013

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PARIS - Le président de la commission du développement durable de l'Assemblée nationale, Jean-Paul Chanteguet (PS), a vivement critiqué vendredi le rapport de deux parlementaires favorables à une exploitation maîtrisée du gaz de schiste, jugeant qu'il n'apportait aucune élément nouveau et contenait des affirmations profondément contestables.

Les propositions de ce rapport du député PS Christian Bataille et du sénateur UMP Jean-Claude Lenoir, publié jeudi, visent à relancer un débat tranché par le gouvernement et le parlement, alors qu'elles n'apportent aucun élément susceptible de revenir sur les choix opérés, écrit M. Chanteguet dans un communiqué.

Ce dernier conteste en particulier que l'exploration des gaz de schiste puisse être respectueuse de l'environnement, alors que cette technique de production utilise aujourd'hui 750 composés chimiques, dont 29 ont été reconnus cancérigènes et à risque pour la santé humaine.

Selon M. Chanteguet, le rapport, publié par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), comporte aussi des affirmations profondément contestables concernant les avantages à explorer et exploiter le gaz de schiste sur le plan économique.

Ainsi, estime M. Chanteguet, le chiffre de 100.000 emplois qui seraient créés donne de faux espoirs. L'expérience américaine démontre qu'une fois le puits mis en place, il faut moins d'une personne pour le faire fonctionner. Seule la course éperdue, qui a conduit à creuser 500.000 puits aux Etats-unis en huit ans, a permis de renouveler les emplois. Ce qui n'est pas réalisable en France, étant donné l'occupation de notre espace géographique, poursuit-il.

Enfin, conclut-il, l'empreinte carbone du gaz de schiste est équivalente à celle du charbon. Ainsi, son exploitation aboutirait à retarder le passage à l'énergie du futur, en s'obstinant dans une voie du passé et en exploitant à des coûts toujours croissants pour le climat, l'environnement et la santé, les dernières ressources fossiles disponibles.


ROMANDIE 7/6/2013

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Paris (AFP) - La Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale va lancer une mission d'information sur l'impact de l'essor du gaz de schiste aux Etats-Unis sur les marchés français et européen du gaz, a annoncé son président socialiste, François Brottes, mercredi.

La mission d'information est baptisée "impact du gaz de schiste sur le marché du gaz et sur l'équilibre de nos marchés européens de production et de distribution d'énergie", a indiqué M. Brottes en marge d'une audition du patron de GDF Suez, Gérard Mestrallet.

La Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale va lancer une mission d'information sur l'impact de l'essor du gaz de schiste aux Etats-Unis sur les marchés français et européen du gaz, a annoncé son président socialiste, François Brottes, mercredi. (c) Afp

"Cela aura vocation à s'intéresser à la fois au stockage, au marché spot (à court terme, ndlr), aux contrats à long terme, etc.", a-t-il ajouté.

M. Brottes a appelé à ne pas faire de "raccourcis" à la suite de la récente polémique lancée après des propos de M. Montebourg sur l'idée d'une compagnie publique pour exploiter les gaz de schiste en France dans le cas où une technologie non polluante était mise au point. Ces propos, dont le sens réel a été exagéré par les médias selon M. Brottes, avaient été tenus devant cette même commission mardi.

"Il ne s’agit en aucun cas de remettre une pièce ou de rouvrir le débat sur les gaz de schiste en France", a ensuite expliqué le député socialiste de l'Isère dans un communiqué au sujet de la nouvelle mission parlementaire.

"Mais, au même titre que la catastrophe de Fukushima a impacté la filière nucléaire ou que certains conflits armés ont une influence directe sur l’économie du pétrole, l’avènement d’une exploitation massive des gaz de schiste en Amérique du nord est un élément de contexte dont il faut mesurer les conséquences", a-t-il ajouté.

"Avec cette mission d’information, il s’agira pour la commission d’établir un diagnostic sur l’impact que cette exploitation récente des gaz de schiste américains a très concrètement aujourd’hui sur la filière gaz en France, sur ses conditions d’exploitation mais aussi sur les autres sources d’énergies en France et en Europe", a-t-il précisé.


SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013

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VARSOVIE - La France doit rouvrir la porte aux hydrocarbures de schiste, ont estimé mercredi à Varsovie deux parlementaires français à l'issue d'un voyage d'étude en Pologne, pays le plus avancé en Europe en matière d'exploration du gaz de schiste.

En juillet 2011, le Parlement français a voté une loi interdisant la fracturation hydraulique, seule technique éprouvée pour l'exploitation d'hydrocarbures de schiste mais décriée pour ses risques environnementaux.

La décision du Parlement a été prise sans réflexion. Nous espérons bien remettre en question cette loi pour que la France soit en capacité d'exploiter ses ressources si elle en a, a estimé Christian Bataille, député socialiste, devant quelques journalistes.

La position de la France n'est pas tenable. Il n'est pas possible d'être seuls dans le monde avec la Bulgarie à fermer la porte à toute forme d'exploitation du gaz de schiste, a renchéri Jean Lenoir, sénateur UMP (opposition).

Au cours de ce voyage de trois jours en Pologne, les deux élus ont rencontré des chercheurs, des géologues, des industriels, des opérateurs et des responsables politiques, dans le cadre d'une étude qu'ils réalisent pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPESCST). M. Lenoir a évoqué la possibilité de réutiliser le CO2 pour exploiter ces hydrocarbures non conventionnels à la place de l'eau.

Il a également insisté sur la nécessité d'un contrat social avec les populations concernées par ces exploitations et d'une clarification du cadre réglementaire des entreprises pour qu'elles aient un comportement respectueux de ces populations.

Avant la décision du Parlement, 45 puits ont déjà été forés en France par fracturation hydraulique produisant du pétrole, a-t-il indiqué.

En Pologne, la société Lane Energy, contrôlée par le géant américain Conoco Philips, a commencé l'extraction du gaz de schiste près de Lebork (nord), un des 48 forages effectués jusqu'ici par une quinzaine de groupes gaziers bénéficiant de licences de prospection et d'exploitation. Selon l'Institut national de géologie, les gisements de gaz de schiste de ce pays se situeraient entre 800 et 2.000 milliards de m3.

En France, le Conseil constitutionnel, saisi par la compagnie américaine Shuepach, doit se prononcer le 11 octobre sur la légalité de l'interdiction de la fracturation hydraulique, a rappelé de son côté Christian Bataille. Il peut annuler la loi. Si c'est le cas, il sera très difficile au gouvernement de réinterdire l'exploitation du gaz de schiste, a-t-il ajouté.

ROMANDIE 25/9/2013

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MONTREAL - Des sénateurs français ont récemment rencontré au Canada des représentants du groupe pétrolier Vermilion pour s'enquérir des technologies de fracturation hydraulique, a-t-on appris lundi auprès de l'entreprise.

Au moment où des élus demandent que la recherche sur les gaz de schistes reprenne en France, quatre sénateurs (deux UMP, un UDI et un PS) se sont rendus fin septembre au Canada dans le cadre d'une mission de la commission du développement durable.

Au cours de leur séjour, ils ont rencontré des élus québécois, des membres d'associations de lutte contre les gaz de schistes, mais aussi des représentants de l'industrie pétrolière, a indiqué leur entourage à l'AFP. Leur rapport est attendu dans les prochains mois.

Seul groupe pétrolier à produire du pétrole non-conventionnel de schistes dans l'Hexagone (1 baril par jour en Seine et Marne), Vermilion avait été approché par le Sénat pour rencontrer cette délégation, a dit à l'AFP son porte-parole, Jean-Pascal Simard.

Spécifiquement, ils voulaient discuter d'énergie non-conventionnelle, de fracturation hydraulique et de forages horizontaux, a expliqué M. Simard. Leur souhait était de comprendre un peu plus ce qui se passe au Canada avec ces énergies non conventionnelles, quelles sont les règles et aussi les règlements mis en place, a-t-il ajouté.

Présent en France depuis 16 ans, Vermilion y produit quotidiennement 11.600 barils de pétrole et de gaz. Entre 2002 et 2010, la société canadienne établie à Calgary a procédé à 17 fracturations hydrauliques (technique controversée consistant à injecter sous haute pression de l'eau et des produits chimiques pour libérer les hydrocarbures emprisonnées dans la roche-mère).

En juillet 2011, le Parlement français a adopté une loi interdisant la fracturation hydraulique, seule technique éprouvée pour l'exploitation d'hydrocarbures de schiste mais décriée pour ses risques environnementaux.

De gauche comme de droite, plusieurs élus se sont déclarés ces derniers mois en faveur d'un assouplissement de la législation afin de permettre d'évaluer le potentiel du sous-sol français.

Le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault et le président François Hollande ont toutefois maintes fois assuré que ce débat était clos.

romandie 7/10/2013

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STRASBOURG - Les activités d'exploration et d'extraction d'hydrocarbures non-conventionnels par fracturation hydraulique doivent obligatoirement faire l'objet d'une étude d'impact environnemental, a décidé mercredi le Parlement européen.

Les eurodéputés étaient appelés à se prononcer sur la révision d'une loi européenne vieille de 20 ans concernant l'évalutaion des incidences environnementales de certains projets publics et privés.

Ce texte concerne des projets très divers, allant de la construction de ponts, de ports et d'autoroutes, en passant par les décharges de déchets, jusqu'aux élevages intensifs de poulets ou de porcs.

Concernant le gaz de schiste, les parlementaires ont affirmé qu'une étude d'impact sera obligatoire en cas de fracturation. La fracturation hydraulique suscite des inquiétudes, a reconnu l'eurodéputé italien Andrea Zanoni, qui sera chargé de négocier avec les représentants des 28 Etats-membres la révision de la directive européenne.

Malgré la pression des lobbies des industries pétrolières et gazières et de quelques Etats-membres, l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste seront soumises à l'obligation de l'étude d'impact, s'est félicitée l'élue verte française Sandrine Bélier. C'est une vraie avancée qui vient confirmer que cette technologie risquée doit être interdite, a-t-elle ajouté.

Pour une fois, l'intérêt général a gagné, s'est réjouie de son côté l'eurodéputé libérale française Corinne Lepage.

Le groupe PPE (centre-droit) a au contraire dénoncé une pression supplémentaire sur les entreprises en ces temps économiquement difficiles. On ne peut pas ajouter un fardeau supplémentaire pour les entreprises qui sont les plus gros fournisseurs d'emplois dans l'UE, a insisté l'élue conservatrice espagnole Cristina Gutiérrez-Cortines. C'est irresponsable, a-t-elle estimé.

La législation actuellement en vigueur couvre les projets liés au gaz naturel à partir d'un débit journalier estimé à 500.000 m3 par jour. Or, les rendements des forages de gaz de schiste étant souvent inférieurs et étant réalisés par fracturation de la roche, ces exploitations ne sont pas systématiquement soumises à une évaluation des incidences environnementales.

Si le texte approuvé par le Parlement européen est retenu par les Etats-membres, l'évaluation sera obligatoire, quelle que soit la quantité extraite d'hydrocarbures non conventionnels (gaz et pétrole de schiste, gaz de houille, etc...), qu'il s'agisse de projets d'exploration ou d'extraction, pour la phase où la technique de fracturation hydraulique est mise en oeuvre.

Les parlementaires européens se sont également prononcés en faveur de mesures pour empêcher les conflits d'intérêt entre les maîtres d'ouvrage et les personnes menant les études et pour que le public soit informé et consulté sur le déroulement des projets.


ROMANDIE 9/10/2013

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PARIS - La Boîte à idées (BAI), club de réflexion de l'UMP, a publié jeudi un rapport préconisant la reprise de l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, alors que le Conseil constitutionnel, saisi par une société texane, rendra vendredi sa décision à ce sujet.

Dans son rapport, la BAI demande l'abrogation de la loi du 13 juillet 2011 sur laquelle doivent se prononcer les Sages, et la reprise de l'exploration. Votée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, cette loi a été reprise à son compte par la gauche à son retour au pouvoir. Le 14 juillet dernier, le président François Hollande avait averti que tant qu'il serait président, il n'y aurait pas d'exploration de gaz de schiste.

Compte-tenu des progrès techniques réalisés et du recul dont on dispose aujourd'hui sur la fracturation hydraulique, la prudence qui était légitime en 2011 ne l'est plus, estime la BAI.

Elle souligne que la France doit en savoir davantage sur son potentiel en la matière (localisation, ampleur des réserves...). Mais pour savoir il faut forer!.

Autre argument: les avantages qui pourraient naître d'une exploitation (création d'emplois, nouvelle filière industrielle notamment) sont tels qu'on ne peut pas les écarter d'un revers de la main.

La BAI formule plusieurs recommandations: reprise de l'exploration sous l'égide d'un organisme public, réforme du code minier, développement de la recherche sur les techniques d'extraction alternatives notamment.

Le club de réflexion affirme toutefois que le gaz de schiste ne produira pas de choc de compétitivité par la baisse massive du prix de l'énergie comme aux Etats-Unis. Pour de multiples raisons, nos coûts de production seront nettement plus élevés qu'outre Atlantique, de sorte que le prix du gaz de schiste français devrait être proche des cours actuels.

Le gaz de schiste est un atout pour la France qui doit être exploité, pas la solution à tous nos problèmes, souligne-t-il.

La BAI se définit comme un groupe de réflexion et d'action rassemblant la jeune garde de l'UMP. Son comité politique est constitué d'une vingtaine de personnalités du parti (Alain Juppé, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Eric Woerth notamment).

Le Conseil constitutionnel, saisi par une compagnie texane, va se prononcer vendredi sur la légalité de l'interdiction de la fracturation hydraulique.


ROMANDIE 10/10/2013

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PARIS - Le secteur pétrolier français a réclamé vendredi la création d'une commission chargée d'étudier la possibilité d'une expérimentation sur le gaz de schiste, prévue par la loi mais jamais mise en place, suite au maintien de l'interdiction de la fracturation hydraulique par le Conseil constitutionnel.

Nous prenons acte de cette décision mais à partir du moment où la loi est validée, elle doit s'appliquer non seulement dans l'interdiction de la fracturation, mais elle devrait s'appliquer également avec la création d'une commission chargée de définir les conditions d'une expérimentation sous contrôle des pouvoirs publics, a déclaré à l'AFP Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

La loi est validée, appliquons la loi, toute la loi, y compris cette commission, a-t-il ajouté.

Une commission chargée d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives et les conditions d'éventuelles expérimentations qui pourraient être réalisées pour extraire du gaz de schiste avait été prévue par la loi de juillet 2011 et a été officiellement instaurée par un décret en mars 2012. Elle est censée se réunir au moins deux fois par an. Mais le gouvernement a refusé jusqu'ici de nommer les 12 des 22 membres qu'il est censé désigner, empêchant ainsi sa mise en place effective.

De son côté, le GEP AFTP, groupement des entreprises et professionnels de la filière des hydrocarbures, a déploré dans un communiqué la décision du Conseil et plaidé également pour l'expérimentation, afin de pouvoir évaluer les risques et définir les conditions dans lesquelles ces réserves potentielles pourraient être explorées voire exploitées dans le respect de l'environnement.

ROMANDIE 11/10/2013

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PARIS - L'ancienne présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, a prôné la recherche et l'expérimentation en matière de gaz de schiste, estimant que l'avis du Conseil Constitutionnel n'entravait rien, dimanche sur Europe 1.

Interrogée sur la validation vendredi par le Conseil constitutionnel de l'interdiction de la fracturation hydraulique qui prévaut depuis 2011, Mme Lauvergeon a dit ne pas comprendre ce débat. Il faudrait d'abord regarder si ces gaz de schiste existent ou pas, commencer par faire un inventaire... avant de se battre sur comment on va l'exploiter, a-t-elle déclaré.

Ca me paraît assez rationnel. Ensuite, si la fracturation hydraulique pose un certain nombre de problèmes comme on l'a vu aux Etats-Unis (...), je crois qu'il faut qu'on laisse la possibilité à l'expérimentation avec d'autres méthodes, a-t-elle estimé. Surtout si nous avons effectivement des gaz conventionnels sous nos pieds de l'équivalent du Qatar.

Pourquoi, parce qu'on a parlé de fracture hydraulique, on dit +il n'y a plus rien à faire, on ne cherche pas+ ?, a-t-elle interrogé.

Empêcher les chercheurs de travailler sur des sujets, je crois que c'est un crime contre l'esprit, a estimé Mme Lauvergeon, qui a remis vendredi un rapport au président François Hollande sur sept secteurs d'innovations technologiques et industrielles pour la France à l'horizon 2030.

Selon elle, il faudrait qu'on équilibre par un principe d'innovation le principe de précaution ancré dans la Constitution. Sinon, l'application du principe de précaution, c'est on s'assied sur un trottoir et on attend la fin, a-t-elle estimé.

On a des gens formidables en France sur ces sujets (...) Moi j'ai compris que la loi n'empêchait absolument pas de chercher d'autres méthodes. Le Conseil constitutionnel a validé la loi, donc aujourd'hui on peut chercher d'autres méthodes, a-t-elle poursuivi.

Elle a par ailleurs plaidé pour une politique énergétique qui ne soit pas hésitante, parce qu'une politique énergétique ça demande du temps.

Construisez un barrage c'est pour 100 ans, construisez une centrale nucléaire c'est pour 60 ans, une éolienne c'est pour 25 ans... on ne peut pas changer d'avis tout le temps, a dit Mme Lauvergeon.

Evoquant l'exemple de la Grande-Bretagne, elle a prôné la création en France d'une fabrique de consensus, un lieu où il y ait des parlementaires de gauche, de droite, des entreprises, des partenaires sociaux... pour créer des consensus de long terme.

romandie 13/10/2013

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PARIS - L'Académie des Sciences propose dans un avis publié jeudi la création d'une autorité scientifique indépendante pour encadrer la recherche sur l'exploration et l'éventuelle exploitation des gaz de schiste.

Dans le contexte actuel de transition énergétique, la question des gaz de schiste mérite d'être examinée, souligne l'Académie des Sciences, qui recommande le lancement d'un effort de recherche soutenu dans le domaine.

Elle suggère la mise en place d'une autorité scientifique, indépendante et pluridisciplinaire de suivi des actions engagées pour l'évaluation des ressources et des méthodes d'exploitation. L'Académie recommande également de procéder à des tests en vraie grandeur dans des conditions respectant la décision en vigueur, c'est-à-dire sans fracturation hydraulique, dans des zones déjà fracturées de vieux bassins charbonniers.

L'exploitation des gaz de schiste ne saurait être engagée sans que soient étudiés soigneusement les risques potentiels pour l'environnement, souligne cependant l'Académie.

Elle considère en particulier que la gestion de l'eau constitue un aspect majeur de l'exploitation. La gestion de l'eau doit prendre en compte la disponibilité des ressources, le recyclage des eaux et la prévention des contaminations par les eaux de forage, souligne-t-elle.

En ce qui concerne la consommation d'eau, l'Académie relève qu'elle doit être mise en perspective avec celle engendrée par d'autres activités. A titre d'exemple, les 15.000 m3 d'eau nécessaires à la réalisation d'un puits par fracturation hydraulique correspondent à 2 mois de consommation d'un golf haut de gamme de 18 trous en France, indique-t-elle.

L'Académie estime par ailleurs que la question de l'étanchéité à long terme des forages d'exploitation mérite un examen attentif et l'élaboration d'une réglementation adaptée.

Le Comité de prospective en énergie de l'Académie des sciences, qui a préparé l'avis adopté par l'Académie, estime que l'étape d'exploration si elle est menée selon des règles précises et contrôlées, n'a pas d'impact environnemental significatif. Il considère néanmoins que rien ne saurait être entrepris sans de nombreuses vérifications et expérimentations préalables encadrées par une réglementation rigoureuse, afin de maîtriser les risques potentiels pour l'environnement et pour la santé.

Il importe aussi de communiquer clairement et honnêtement sur les inconvénients et les avantages potentiels et de mettre en place un dialogue avec toutes les parties prenantes, relève-t-il.

Le Conseil constitutionnel a validé le 11 octobre une loi de 2011 interdisant en France la fracturation hydraulique, technique utilisée pour exploiter les gaz et pétrole de schiste, adressant une fin de non-recevoir aux industriels.

romandie 21/11/2013

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Paris (AFP) - Des parlementaires ont rouvert mercredi le dossier polémique du gaz de schiste, avec un rapport favorable à une exploration expérimentale de cette ressource énergétique au moyen de la fracturation hydraulique "améliorée" ou de méthodes alternatives à cette technique interdite en France.

"Nous constatons que le dossier du gaz de schiste a été diabolisé en France", a regretté le sénateur UMP de l'Orne Jean-Claude Lenoir, qui a dirigé le rapport avec le député socialiste du Nord Christian Bataille.


 Des parlementaires ont rouvert mercredi le dossier polémique du gaz de schiste, avec un rapport favorable à une exploration expérimentale de cette ressource énergétique au moyen de la fracturation hydraulique "améliorée" ou de méthodes alternatives à cette technique interdite en France. (c) Afp


"Nous ne disons pas qu'il faut consommer plus d'hydrocarbures. Nous disons qu'il faut consommer moins d'hydrocarbures progressivement, mais que les hydrocarbures que nous consommons doivent en priorité venir de notre sous- sol si ces ressources sont avérées", a-t-il ajouté.

Pour évaluer les ressources françaises en gaz et en pétrole de schiste, les deux co-rapporteurs du texte plaident pour "quelques dizaines de forages expérimentaux" en France afin de tester "la fracturation hydraulique améliorée ou des techniques alternatives".

Les deux parlementaires avaient été chargés en début d'année d'étudier les "techniques alternatives" à la fracturation hydraulique par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), organisme qui rassemble des élus de tous bords.

La fracturation hydraulique, très controversée en raison des risques qu'elle fait peser sur l'environnement, a été interdite par une loi de juillet 2011, validée en octobre dernier par le Conseil constitutionnel.

Mais depuis l'adoption de cette loi, les recherches sur cette technologie et d'autres techniques ont évolué "très rapidement", a constaté M. Lenoir. "La fracturation hydraulique est aujourd'hui la méthode la plus employée, mais ce n'est pas la seule technique disponible et on peut envisager d'autres techniques", comme la fracturation au propane, déjà opérationnelle. "Malheureusement, la recherche se développe partout sauf en France", a-t-il ajouté.

Les auteurs du rapport ont fait remarquer que la loi de juillet 2011 prévoyait également des expérimentations scientifiques, et ont réclamé qu'elle soit "pleinement" appliquée.

"S'opposer à la recherche, c'est de l'obscurantisme", s'est insurgé Christian Bataille.


Sciences et avenir 27/11/2013

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BRUXELLES — La Commission européenne a adopté mercredi une recommandation qui laisse la voie libre à l'exploitation du gaz de schiste en Europe à condition de respecter des «principes communs» minimaux, notamment sanitaires et environnementaux.

«Le gaz de schiste suscite des espoirs dans certaines régions d'Europe, mais également des inquiétudes. La Commission répond aux demandes d' action en formulant des principes minimaux que les Etats membres sont invités à suivre afin de tenir compte des aspects environnementaux et sanitaires et de donner aux exploitants et aux investisseurs la prévisibilité nécessaire», a expliqué le commissaire chargé de l'Environnement, Janez Potocnik.

 Au grand dam des organisations de défense de l'environnement et de fortes oppositions de citoyens (photo en France), la Commission européenne a refusé d'imposer des normes juridiques contraignantes concernant l'exploration et l'exploitation de gaz de schiste. Image: ARCHIVES/AFP

Au grand dam des organisations de défense de l'environnement et à l'encontre du souhait du Parlement européen, la Commission européenne a refusé d'imposer des normes juridiques contraignantes concernant l'exploration et l'exploitation de cette source d'énergie. Les recommandations de Bruxelles sont «totalement insuffisantes pour protéger les populations et l'environnement des risques posés par l'extraction de ces hydrocarbures», a estimé l'ONG Les amis de la Terre. Elle a dénoncé dans un communiqué «le manque absolu de courage de l'Union européenne qui, face aux pressions des lobbies, a renoncé à prendre des mesures concrètes dans ce domaine».


 

euronews (en français) 2/11/2012


«Un site ne pourra être sélectionné que si l'évaluation des risques démontre que la fracturation hydraulique à haut débit n'entraîne la libération directe d'aucun polluant dans les nappes phréatiques», recommande notamment la Commission.Les Etats devront également s'assurer que les installations pour exploiter le gaz de schiste soient «construites de manière à éviter des fuites à la surface et des déversements dans le sol, l'eau ou l'air». Les évaluations d'impact sur l'environnement devront être menées avec «le maximum de transparence», insiste le texte de la Commission. Les autorités nationales devront ainsi informer le public des produits chimiques utilisés durant la fracturation hydraulique.


 

EU Environment 21/1/2014


Les Etats membres de l'Union sont simplement invités à appliquer les principes formulés dans un délai de six mois et, à compter de décembre 2014, à informer chaque année la Commission des mesures qu'ils auront mises en place. 

Le développement du gaz de schiste dans l'UE est controversé : Certains pays (Royaume-Uni, Danemark, Pologne, Roumanie) développent des projets d'exploration, mais la France et la Bulgarie ont interdit l'exploitation. L'Allemagne a banni la fracturation hydraulique dans les zones riches en eau de son territoire.




Le Matin 22/1/2014

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PARIS - Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, est sorti jeudi de six mois de silence sur le gaz de schiste, en affirmant vouloir convaincre François Hollande d'avancer sur la recherche de techniques propres à son exploitation écologique.

J'espère convaincre le président de la République d'avancer sur la question de la recherche, a-t-il déclaré, interrogé sur Europe1. Arnaud Montebourg n'avait plus abordé publiquement la question hypersensible du gaz de schiste depuis la polémique qu'il avait suscité en juillet en plaidant pour une exploitation écologique.

M. Montebourg a reconnu jeudi soir l'existence d'un problème environnemental dans l'exploitation du gaz de schiste avec la technique actuelle de la fracturation hydraulique, notamment aux Etats-Unis où les dégâts sont très importants.

Pour faire face à ces difficultés, il faut travailler à trouver des techniques parfaitement propres pour avoir une exploitation écologique, c'est-à-dire compatibles avec nos standards élevés d'environnement, a-t-il ajouté, tout en précisant qu'il ne fallait pas de pollution ni en sous-sol, ni en surface. Je pense que l'on peut convaincre sur cette base-là, a-t-il déclaré, convaincu de pouvoir convaincre également les écologistes, alliés du gouvernement.

On peut avoir des désaccords dans une coalition majoritaire avec nos amis les Verts, mais je n'admets pas que l'on soit victime d'une forme de terrorisme intellectuel, a-t-il assuré, en allusion aux nombreuses critiques qu'il avait essuyées après ses commentaires de l'été. Je pense qu'on devrait réfléchir ensemble d'une manière raisonnable avec tous ceux qui veulent que notre pays sorte de l'ornière dans laquelle il se trouve, a-t-il affirmé.

Lors d'une audition devant une commission de l'Assemblée nationale, le ministre avait affiché début juillet la conviction qu'on arriverait avec la technologie dans très peu de temps au gaz de schiste écologique, où il n'y a pas de pollution.

Ces déclarations lui avaient valu un recadrage du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Quelques jours plus tard, M. Hollande a exclu toute exploration du gaz de schiste pendant sa présidence.

 

Europe 1  22/1/2014


Romandie 23/1/2014

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PARIS - Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a critiqué vendredi le nouvel appel de son collègue du Redressement productif Arnaud Montebourg à la recherche de techniques propres pour exploiter le gaz de schiste, précisant qu'il le ferait à chaque fois.

Lors d'un discours à l'occasion d'un petit projet pilote d'autoconsommation d'électricité solaire par un bâtiment, M. Martin a de lui-même répliqué aux propos de M. Montebourg, la veille sur Europe 1 : Je profite de l'occasion pour dire à ceux qui, sempiternellement, reviennent à la charge pour essayer de me convaincre qu'il conviendrait d'extraire encore les hydrocarbures fossiles, enserrés dans de l'argile très dure, avec des moyens impactants pour l'environnement, que non, ça n'est pas la bonne direction, a-t-il déclaré.

La bonne direction, c'est comme l'a dit le président de la République, tenter de réduire de 30% notre consommation d'hydrocarbures à l'horizon de 2030. La course sans fin à l'utilisation d'énergies fossiles non renouvelables ne me paraît pas, n'est pas la bonne solution pour notre pays, a ajouté le ministre.

Confirmant hors tribune à l'AFP que ses déclarations visaient bien son collègue au gouvernement, il a souligné qu'il tenait à rappeler la ligne politique du gouvernement. Chaque fois qu'il (Montebourg, ndlr) le fera, je rappelerai la ligne politique qui est celle du gouvernement, a dit M. Martin.

Je le fais de la manière la plus simple qui soit, c'est à dire en rappelant qu'au-delà des questions d'impacts environnementaux il y a une ligne qui est celle de la réduction de la consommation d'hydrocarbures fossiles et que dès lors il faut être cohérent, ça me semble être une bonne chose, a ajouté le ministre. Il y a une ligne du gouvernement qui est celle que je rappelle et que je rappellerai chaque fois, a-t-il dit.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, est sorti jeudi de six mois de silence sur le gaz de schiste, en affirmant vouloir convaincre François Hollande d'avancer sur la recherche de techniques propres à son exploitation écologique.

Il y a six mois, il s'était attiré les foudres des opposants aux hydrocarbures de schiste en promettant pour bientôt des techniques offrant du gaz de schiste écologique.

Ces déclarations lui avaient valu un recadrage du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Quelques jours plus tard, M. Hollande a exclu toute exploration du gaz de schiste pendant sa présidence.

Romandie 23/1/2014

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PARIS - Le patron de Total, Christophe de Margerie, mise sur la première expérience que le groupe pétrolier français va mener dans le gaz de schiste en Grande-Bretagne pour faire changer d'avis la France opposée à cette source d'énergie.

Je pense qu'en France, on devrait regarder les choses à nouveau (...). Rien n'empêche de les (ndlr: décisions) changer, a déclaré M. de Margerie sur France 24, interrogé en marge du Forum économique mondial de Davos en Suisse.

Peut-être que l'exemple de la Grande-Bretagne, si on arrive à démontrer que l'on peut faire les choses proprement, permettra à la France de prendre une autre décision, a ajouté le PDG du géant français, la première grande compagnie pétrolière à rechercher du gaz de schiste en Grande-Bretagne.

Total a acquis, par sa filiale britannique Total E&P UK, une part de 40% dans deux permis d'exploration et de production de gaz de schiste dans le bassin du Gainsborough Trough, une zone à grand potentiel dans l'est de l'Angleterre, dont les licences couvrent une superficie de 240 km2.

M. de Margerie estime qu'il est aujourd'hui possible d'exploiter le gaz de schiste par fracturation hydraulique de manière responsable et acceptable. A nous de démontrer que les risques ne sont pas aussi graves qu'on le dit pour convaincre les pays sceptiques dont fait partie la France, qui interdit l'exploitation par fracturation hydraulique. On va être surveillé et c'est normal, on va chercher à s'améliorer, a-t-il reconnu.

Les pays d'Europe sont divisés sur l'exploitation du gaz de schiste, qui a suscité un boom énergétique aux Etats-Unis, mais dont les risques pour l'environnement incitent à la prudence sur le Vieux Continent.

Des études géologiques montrent que le Royaume-Uni possède d'importantes réserves de schiste. Mais de nombreux forages sont toutefois nécessaires pour déterminer si ces réserves sont exploitables commercialement.

Total est la deuxième société française à investir dans le gaz de schiste en Grande-Bretagne après GDF Suez, qui a annoncé le 22 octobre une prise de participation minoritaire dans 13 permis d'exploration dans l'ouest de la Grande-Bretagne.


----->La Russie préconise la prudence en raison des dommages irréversibles causés à l'environnement et à l'eau. Aux Etats-Unis, des dommages sérieux et prouvés ont été occasionnés, obligeant les gouvernements à pondre des lois pour minimiser les impacts... Malheureusement pour nombre d'américains, beaucoup de lois profitent au lobbie de l'énergie... Et un propriétaire peut se voir contraint de laisser forer un puits sur sa propriété... voire plusieurs ! Quoi qu'il en soit, c'est tout sauf une énergie propre, grande émettrice de CO2 pour les forages expérimentaux et d'exploitation, gourmande en eau (alors qu'on nous demande de préserver ce précieux liquide en étant économes dans son utilisation) et produits chimiques source de pollution autant des sols que des nappes phréatiques... Par ailleurs, la superficie des sols éventuellement exploitables, notamment en Europe, n'est en aucune mesure comparable à la vaste étendue des pays comme les USA ou le Canada qui n'ont pas la même densité d'occupation que les petits pays !... Et n'oublions pas que les emplois promis le sont sur courte durée... Une fois le puits épuisé (et c'est assez rapide -maximum 7 ans), plus d'emploi ! La recherche qui doit être faite en toute urgence, c'est sur l'énergie propre et renouvelable pas sur l'énergie "fossile" en passe de se tarir !!!

romandie 24/1/2014

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Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, veut publier après les municipales un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale "propre" d'exploitation des hydrocarbures de schiste, affirme le Canard enchaîné mercredi.

Cette technique, déjà évoquée dans un rapport parlementaire fin 2013, consisterait à fracturer la roche contenant les hydrocarbures sans avoir recours à la technique utilisant de l'eau et des produits chimiques, interdite en France pour son risque environnemental.

Il s'agirait, selon le Canard Enchaîné, d'utiliser du "fluoropropane" (en réalité, de l'heptafluoropropane également connu sous le sigle de "non flammable propane", NFP, ndlr), une technologie "propre" proposée par la société américaine ECorpStim. Ce liquide non inflammable dérivé du propane est actuellement utilisé comme propulseur dans des inhalateurs pour traiter l'asthme ainsi que dans des extincteurs.

Interrogé par l'AFP, le ministère du Redressement productif n'a pas souhaité faire de commentaires.

Le cousin du NFP, le propane, a déjà servi à mener quelques fracturations hydrauliques qui n'utilisent pas d'eau et peu, voire pas de produits chimiques, en remontant 95% du propane avec le gaz ou le pétrole visé. Inconvénient principal: cette technique nécessite en surface plusieurs centaines de tonnes de propane inflammable, ce qui en France transformerait chaque forage en site Seveso.

Jamais testé en conditions réelles, le NFP présente lui les mêmes avantages que le propane, mais est également non inflammable, ce qui "supprime à 100% les risques industriels", selon le rapport publié en novembre par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opesct).

Comme le propane, il est toutefois "onéreux", reconnaît l'Office, ce qui pourrait rendre l'exploitation non rentable. Il n'est pas non plus "sans danger pour le climat", puisque le NFP compte déjà pour 0,05% des émissions totales de gaz à effet de serre, selon le rapport. Son pouvoir de réchauffement est en effet sur 100 ans 2.900 fois supérieur à celui du CO2, selon les estimations retenues par les Nations Unies.

Le risque d'"incident" entraînant sa libération dans l'atmosphère, "nécessiterait de prévenir et de contrôler les fuites susceptibles de survenir à tous les stades de la chaîne de production", recommande le travail parlementaire.

Une source industrielle qui connaît bien ce produit a souligné qu'il était "peu disponible et cher à produire en grande quantité", évoquant des prix actuels dépassant les 10 euros le kilo. En outre, l'Union européenne s'est engagée à réduire l'usage de gaz fluorés de 80% d'ici 2030 pour combattre l'effet de serre, a souligné cet industriel.

Selon le Canard enchaîné, Arnaud Montebourg n'a pas encore publié le rapport sur le NFP, auquel ont contribué "géologues, économistes publics et privés" pour éviter de "fâcher les Verts avant les municipales".

Dans un communiqué, le député EELV François-Michel Lambert a demandé jeudi à François Hollande et Jean-Marc Ayrault de "désavouer M. Montebourg qui bafoue délibérément les engagements pris par le Président". Le président avait écarté en juillet toute exploitation durant son quinquennat.

M. Montebourg a dit jeudi dernier qu'il espérait "convaincre" François Hollande "d'avancer sur la recherche" de techniques "propres" pour l'exploitation des gaz et pétrole de schiste, s'attirant les critiques de son collègue de l'Ecologie Philippe Martin.

"En l'état actuel des connaissances et des recherches, il n'est pas question d'exploiter les gaz de schiste", a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Nous n'allons évidemment pas empêcher la recherche d'avancer sur ces sujets", a-t-elle toutefois ajouté.


AFP / YAHOO ACTUS 29/1/2014

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Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Philippe Martin, a, une nouvelle fois, rappelé mercredi 29 janvier son opposition à l'exploitation des hydrocarbures de schiste en France, envoyant au passage une pique à son collègue du Redressement productif Arnaud Montebourg, à la recherche d'une technique "propre" pour extraire ces ressources.

Selon "Le Canard enchaîné"... voir message précédent...

"La question à mes yeux est de savoir si nous pouvons nous permettre d'exploiter de nouvelles énergies fossiles fortement émettrices de CO2 alors que nous nous sommes fixés comme objectif de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de réduire notre consommation d'hydrocarbures de 30% à l'horizon 2030", a déclaré Philippe Martin lors de sa cérémonie de voeux. "Les réponses me semblent être dans les questions."


Le ministre de l'Ecologie a rappelé la position du président de la République, François Hollande, et du gouvernement français contre l'exploitation du gaz de schiste : "Cette position vient de loin", a-t-il souligné. "Alors dans l'opposition, nous avions déposé une proposition de loi en juillet 2011, dont le premier signataire était [le Premier ministre] Jean-Marc Ayrault et quatre ministres actuels figuraient parmi les premiers signataires", dont Arnaud Montebourg.

Les deux ministres n'en sont pas à leurs premières escarmouches. Arnaud Montebourg avait dit jeudi dernier qu'il espérait "convaincre" François Hollande "d'avancer sur la la recherche" de techniques "propres" pour l'exploitation des gaz et pétrole de schiste, s'attirant les critiques de son collègue de l'Ecologie Philippe Martin.


Le Nouvel Obs 29/1/2014

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SAINT-BRIEUC - Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a affirmé jeudi que la méthanisation est en train de décoller, estimant qu'avant d'explorer les gisements de gaz de schiste, il convient d'exploiter le méthane naturellement disponible.

Avant d'aller chercher des gaz de schiste à 1.500 m de profondeur, commençons par valoriser le gaz qui se trouve dans la matière organique dont nous disposons, a affirmé le ministre, lors d'une visite au salon Biogaz, consacré à la méthanisation, à Saint-Brieuc. La méthanisation est en train de décoller, c'est le message que je veux faire passer. Il faut maintenant organiser son développement, a souligné M. Le Foll.

Le ministre a annoncé sa volonté de simplifier les démarches administratives d'autorisation pour l'installation d'unités de méthanisation, à l'instar de la simplification engagée récemment pour les installations classées (ICPE), les porcheries en particulier.

Il faut aller plus vite (...) avec un dossier unique pour une installation et non pas un dossier par administration, a-t-il dit. L'expérimentation de ces procédures d'allègement devra se faire en mars 2014, a-t-il indiqué.

La méthanisation de matières organiques, comme les lisiers ou les déchets agroalimentaire, est présentée comme une source d'énergie renouvelable et comme une possibilité de revenu supplémentaire pour les exploitants agricoles notamment.

Cette ressource locale pourrait également permettre à terme de mieux gérer les pointes de forte consommation d'énergie, par exemple en hiver, a souligné M. Le Foll. On doit s'organiser pour mieux gérer les pointes de consommation, a-t-il dit.

romandie 30/1/2014

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PARIS - La navigatrice Maud Fontenoy a plaidé jeudi dans Le Parisien pour l'exploitation du gaz de schiste en France à partir des techniques de forage alternatives à la fracturation hydraulique, au nom de l'emploi.

Je suis de l'avis d'Arnaud Montebourg, assure Maud Fontenoy, membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et présidente d'une fondation en faveur de la préservation des océans.

Le ministre du Redressement productif veut, selon le Canard enchaîné, publier un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale propre d'exploitation des hydrocarbures de schiste, qui consisterait à utiliser du fluoropropane comme alternative à la fracturation hydraulique, interdite en France.

En exploitant les gaz et pétrole de schiste, nous pourrions créer des centaines de milliers d'emplois, assure la navigatrice. Et la baisse de notre facture de gaz permettrait d'investir dans la recherche sur les énergies renouvelables, qui est essentielle, ajoute-t-elle, précisant en avoir marre des positions sectaristes d'Europe Ecologie-Les Verts sur le sujet.

Selon le baromètre annuel Qualit'EnR-Ifop publié mercredi, moins d'un quart (24%) des Français sont favorables au développement du gaz de schiste comme source d'énergie en France.

Le potentiel en création d'emplois de l'exploitation des hydrocarbures de schiste est disputé. Des études préliminaires évoquent la création de dizaines de milliers d'emplois voire au moins 100.000 emplois en France selon une étude de Sia Conseil. Mais ces projections sont contestées car elles reproduisent les conditions très optimales des Etats-Unis. Une étude, réalisée pour l'International Association of Oil & Gas Producers fin 2013, évoquait elle 400.000 à 800.000 emplois en Europe d'ici 2035.


----->C'est faux, il n'y aura jamais la création de centaines de milliers d'emplois pour la recherche, l'extraction et l'exploitation du gaz de schiste. C'est pure utopie que d'annoncer cela et c'est mentir. D'une part la densité de la population ne permettrait pas son exploitation sans que la population, l'environnement, la faune et la flore n'en patissent, quelle que soit la technique utilisée. La superficie de notre pays n'est pas comparable à celles du Canada, des Etats-Unis, de la Chine, voire de la Russie qui, elle, reste circonspecte pour son exploitation à cause des dommages irréversibles qui seraient causés à l'environnement (dixit Vladimir Poutine !).  


Je suis déçue et en colère qu'une telle personne, si soucieuse de l'avenir des océans, répercute de fausses informations car... le retour d'expérience des Etats-Unis montre que l'emploi créé est de courte durée... voire de très courte durée quand l'exploration ne donne rien ! Ce sont en aucun des emplois pérennes. Si l'océan est l'avenir de l'homme, le gaz de schiste n'est pas l'avenir de l'énergie ! C'est une énergie sale à tous égards !!! C'est une énergie fossile grande émettrice de CO2 : pendant l'exploration, pendant son exploitation et pendant son utilisation... Ce sont uniquement les revenus qui pourraient en être tirés qui démangent les portefeuilles déjà bien garnis... 


Romandie 30/1/2014

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PARIS - La ministre du Logement Cécile Duflot a rappelé jeudi son opposition à l'exploitation des hydrocarbures de schiste en France, et notamment à la proposition de son collègue du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui désire promouvoir une technique propre pour extraire ces ressources.

Selon le Canard enchaîné, Arnaud Montebourg veut publier après les municipales un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale propre d'exploitation des hydrocarbures de schiste, qui consisterait à utiliser du fluoropropane comme alternative à la fracturation hydraulique interdite en France.

Il y a une chose importante, c'est la position du gouvernement qui a été réitérée à de nombreuses reprises par le ministre de l'Ecologie, le Premier ministre et même affirmée fortement par le président de la République, a déclaré Cécile Duflot sur France Info.

La veille, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin avait lui aussi répété qu'une exploitation du gaz de schiste était exclue car incompatible avec la réduction de 30% des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d'hydrocarbures à l'horizon 2030.

Ceux qui aujourd'hui expliquent que l'avenir énergétique c'est d'essayer d'aller chercher l'ultime goutte de pétrole en fracturant le sous-sol, en faisant des explosions qui mettent en danger les ressources d'eau, se trompent, a affirmé Mme Duflot.

Il y a des sortes de vagues d'opérations sur le gaz de schiste, exactement comme ce qu'on avait connu sur les OGM, qui ressemblent à de l'intoxication, qui sont nourries par des lobbys, des intérêts économiques, a-t-elle assuré, expliquant toutefois ne pas viser le ministre du Redressement productif, dont on connaît le caractère et le mode d'expression.


----->L'ancienne ministre de l'écologie Delphine Batho s'est faite débarquer du gouvernement pour un désaccord sur la politique budgétaire ... Mr Montebourg a montré à plusieurs reprises des désaccords avec le gouvernement... Et il est toujours à son poste ? Bizarre autant qu'étrange !!!! Il me semble, pourtant, que tout le monde devrait être traité de manière égale...


Romandie 30/1/2014

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PARIS - Un revirement de la politique gouvernementale en faveur de l'exploitation des hydrocarbures de schiste constituerait un casus belli, a averti vendredi la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse. Oui, c'est un casus belli, a déclaré Mme Cosse sur RTL.

Selon le Canard enchaîné, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, veut publier après les municipales un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale propre d'exploitation des hydrocarbures de schiste, qui consisterait à utiliser du fluoropropane comme alternative à la fracturation hydraulique interdite en France.

Qu'est-ce qu'une technique propre, quand il s'agit d'aller chercher dans des couches géologiques extrêmement profondes des gaz qui sont emprisonnés ? Il n'y a pas seulement la question de la pollution de l'eau et des terrains, il y a aussi la question de la stabilité des terrains, a réagi Mme Cosse.

Pourquoi est-ce qu'Arnaud Montebourg veut tout miser sur l'énergie fossile, d'autant plus qu'on ne connaît pas exactement les gisements, dont l'exploitation crée des dommages très forts ? On le voit aux Etats-Unis où les coûts d'extraction ont augmenté de 200% en deux ans. Ou est-ce qu'on va vers d'autres énergies ? J'aimerais qu'Arnaud Montebourg soit aussi activiste sur les énergies renouvelables, a regretté la numéro 1 d'EELV.

M. Montebourg aime bien nous traiter de terroristes et de sectaires mais dans ce cas, ça veut dire que François Hollande, Christian Jacob, Delphine Batho, Philippe Martin, Jean-Marc Ayrault sont des sectaires aussi, a-t-elle ironisé, en allusion à l'opposition du chef de l'Etat et du gouvernement à l'exploitation du gaz de schiste et à la loi Jacob (UMP) interdisant la fracturation hydraulique adoptée en 2011.


Romandie 31/1/2014

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PARIS - Décider d'exploiter les gaz de schiste constituerait de la part du gouvernement un casus belli, a confirmé samedi la ministre Verts chargée du Logement Cécile Duflot.

La ministre a répondu positivement à la question et confirmé sur RTL les propos tenus la veille par la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse.

Je pense en général et en particulier la même chose qu'Emmanuelle Cosse (...) et ce n'est pas une affaire politicienne ou entre partis: décider d'exploiter les gaz de schistes c'est mettre en péril une partie de notre sous-sol, tout ça parce qu'on ne veut pas engager la vraie transition énergétique qui vise à développer les énergies renouvelables et les économies d'énergie, a déclaré Mme Duflot.

Selon le Canard enchaîné, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, veut publier après les municipales un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale d'exploitation des hydrocarbures de schiste, à laquelle les Verts expriment une opposition de principe.

romandie 1/2/2014

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Comme Arnaud Montebourg, Laurent Fabius lance un pavé dans la marre. Le ministre des Affaires étrangères s'est prononcé, lundi 10 février sur RTL, en faveur des recherches pour trouver une nouvelle technique expérimentale d'exploitation des hydrocarbures de gaz de schiste.

rtl.fr 10/2/2014


"Ma position est simple. Le système actuel de fracturation hydraulique est mauvais pour l'environnement. Donc ce n'est pas celui-là qu'il faut exploiter. En revanche, que l'on fasse des recherches pour savoir s'il y une autre possibilité d'exploiter le gaz de schiste, ça me paraît normal", juge le chef de la diplomatie française". "S'il y a des essais qui n'ont pas de conséquences négatives, l'histoire du progrès et de la gauche a toujours été ouverte à la réalité scientifique à condition qu'on protège l'environnement", ajoute-t-il".

rtl.fr 10/2/2014


Cette position rejoint donc celle d'Arnaud Montebourg. Selon le "Canard enchaîné", le ministre du Redressement Productif, veut publier après les municipales un rapport défendant une technique expérimentale "propre" d'extraction des hydrocarbures de schiste, à laquelle les Verts expriment une opposition de principe.

Le Nouvel obs 10/2/2014

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Paris (AFP) - L'UMP Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale, a appelé lundi Jean-Marc Ayrault à "clarifier enfin" la position du gouvernement sur la recherche pour l'exploitation des gaz de schiste, après des déclarations de Laurent Fabius dans la même ligne qu'Arnaud Montebourg.

Le ministre des Affaires étrangères s'est dit favorable dans la matinée à la recherche pour pouvoir exploiter les gaz de schiste sans dégât sur l'environnement, par un système autre que la fracturation hydraulique.

 

UMP 5/2/2014


Quant au ministre du Redressement productif, il a déclaré mercredi devant l'Association des journalistes parlementaires qu'"il ne faut pas s'interdire de réfléchir" à de nouvelles techniques s'"il n'y a pas de pollution en sous-sol ou en surface".

Mais, a déploré M. Accoyer dans un communiqué, "depuis deux ans, cédant au +terrorisme intellectuel+ d’une partie de sa majorité dénoncé par Arnaud Montebourg, le Premier ministre a refusé d’appliquer la loi du 13 juillet 2011 et de mettre en place le Comité national d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux prévu par ce texte".


 
Christophe Guyon 14/3/2011


Malgré les "enjeux considérables, scientifiques, économiques, environnementaux, liés à l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, le gouvernement reste figé dans le dogmatisme comme en témoigne la réponse donnée par Philippe Martin (ministre de l'Ecologie) à ma question au gouvernement mercredi dernier", a ajouté le député-maire d'Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie).

"A la tête d’un gouvernement qui annonce que sa priorité est l’emploi et la compétitivité, Jean-Marc Ayrault doit clarifier sa position", selon l'élu UMP.

En mars 2011, M. Accoyer, alors président de l'Assemblée, avait déploré que l'UMP et le PS aient choisi de légiférer dans l'urgence pour interdire la fracturation hydraulique en France, seule technique actuellement disponible pour l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste mais dont les risques environnementaux ont été jugés trop élevés.

Sciences et avenir 10/2/2014

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Paris (AFP) - Bernard Accoyer et Gérard Larcher, ex-présidents UMP de l'Assemblée et du Sénat, proposent d'une seule voix mardi de renoncer à réduire la capacité électro-nucléaire française et d'autoriser les recherches sur le gaz de schiste.

Dans une tribune publiée par l'Express.fr, les deux ténors de l'opposition demandent à François Hollande "un vrai pacte de responsabilité". "Progressivement, la crise mondiale de 2008 tend à ne laisser malheureusement qu'une crise franco-française", écrivent le député et le sénateur.

Au-delà des économies décidées par l'exécutif, "il faut s'attaquer à notre principale faiblesse, celle de notre production et de notre compétitivité", ajoutent-ils en détaillant leurs propositions.

"Notre compétitivité s'est gravement dégradée depuis 2000, c'est-à-dire depuis les 35 heures, levons ce carcan". "Ajustons l'âge légal du départ à la retraite sur l'espérance de vie", demandent les élus de Haute-Savoie et des Yvelines. "Déclarons un moratoire sur les seuils et les dépenses nouvelles", "sur les prélèvements fiscaux et les normes". Tous deux veulent "une vraie réforme de notre organisation territoriale, privilégiant le développement économique".

"Revenons sur l'incompréhensible réduction programmée de nos capacités électro-nucléaires alors qu'elle augmentera immanquablement le prix de l'électricité et les rejets de gaz à effet de serre". "Autorisons la recherche pour les gaz de schiste, au moins pour en évaluer les réserves", réclament-ils.

"Tout cela ne coûte rien*. C'est juste le choc de compétitivité dont la France a tant besoin". "Encore un effort, Monsieur le président, si vous aviez ce réalisme, alors vous trouveriez une majorité pour voter ce programme qui correspondrait à un vrai pacte de responsabilité", concluent les deux responsables UMP.


*-----> Tout cela ne coûte rien ! Quel euphémisme... Il en coûte pour l'avenir des nôtres, il en coûte pour l'environnement, il en coûte pour la faune, il en coûte pour le climat !!! Stop Messieurs et Mesdames, vous nous donnez le sentiment d'être à la solde de votre portefeuille (au propre comme au figuré), pas au service de la France ni à la nôtre... Le gaz de schiste, c'est un feu de paille qui remplira les poches de ceux qui s'y intéressent, créant très peu d'emplois et pour une courte durée... Quant au nucléaire, c'est un poison violent invisible. Messieurs les pharaons et momies d'un autre temps, laissez la place à une énergie propre....

Sciences et avenir 29/4/2014

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Paris - Produire du gaz de schiste en Europe n'offrirait pas des retombées économiques et fiscales intéressantes compte tenu de l'environnement économique et des contraintes existantes, telle est la conclusion d'un rapport parlementaire présenté mercredi par son rapporteur, le député Frédéric Barbier.

La commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale a créé une mission afin de mesurer l'impact économique des hydrocarbures de schiste, sans se pencher sur la question environnementale.

Entrepreneurs et experts estiment que si les Etats-Unis exploitent leur gaz de schiste à 4,5 dollars par Mbtu (l'unité de mesure pour le gaz, NDLR), compte tenu de l'environnement économique et des contraintes, notamment au niveau des normes environnementales, on en serait à 9 dollars en Europe alors que le gaz est actuellement à 10 à 12 dollars sur le marché, a détaillé M. Barbier.

Le différentiel n'est pas suffisant pour attendre des retombées économiques et fiscales intéressantes, et il ne faut pas s'attendre à 100 ans de réserve de gaz en France, a-t-il ajouté.

En revanche, le rapporteur de la mission préconise de revoir le marché du carbone en Europe, actuellement à son cours le plus bas, ce qui favorise l'usage du charbon dans les centrales thermiques, en particulier en Allemagne.

Il faut réajuster les quotas de carbone pour faire remonter les prix, afin qu'ils atteignent les 30 euros la tonne. Le cours du marché du carbone a chuté, or avec l'exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, le charbon est devenu très abordable. Il faut rendre les centrales thermiques au gaz de nouveau compétitives, cela passe par une telle mesure, a précisé M. Barbier.

La situation aux Etats-Unis devrait durer, on y estime les réserves de gaz de schiste à 93 ans de consommation, les prix du gaz y ont chuté de 30% sur les cinq dernières années, c'est un écart de compétitivité important qu'il faut réussir à compenser. Si l'Europe se lançait dans l'exploitation, il faudrait 10 ans pour un retour sur investissement, précise par ailleurs Frédéric Barbier.

Le député du Doubs ne s'est pas montré opposé à ce que la recherche reprenne sur les gaz de schiste, afin d'en savoir plus, suggérant que l'exploration (puisse) être confiée à une structure publique afin d'être plus sereins concernant ce qu'ils feront.

Une éventualité encore lointaine dans la mesure où, comme l'a rappelé M. Barbier, le président de la République, l'a assuré, il n'y aura pas d'exploration avant la fin de son mandat, en 2017.

Romandie 30/4/2014

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Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, ne ferme pas la porte à l'extraction du gaz de schiste à condition que soient mises au point de nouvelles technologies non dangereuses, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France.

Compte tenu des incertitudes, la France a raison d'appliquer le principe de précaution, insiste-t-elle, rappelant que pour extraire le gaz, il faut en effet provoquer des explosions souterraines dont on ne maîtrise pas l'impact.

On ne sait pas si ces fracturations hydrauliques ne risquent pas de provoquer des fuites de gaz dans les nappes phréatiques et de contaminer l'eau potable, ajoute Mme Royal.

Toutefois, poursuit-elle, moi, je ne suis pas dogmatique et si de nouvelles technologies non dangereuses apparaissent, pourquoi pas ?

Déjà en 2011, l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 avait jugé nécessaire de poursuivre la recherche sur les procédés d'extraction propres à long terme.


Romandie 23/5/2014

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Paris - Le Front de gauche (FG) a qualifié vendredi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal de dinosaure après ses propos sur le gaz de schiste.

Le PS n'a pas seulement des éléphants. Il a également des dinosaures. Les propos de Ségolène Royal en faveur de l'extraction des gaz de schiste sont d'une autre époque, écrit dans un communiqué François Delapierre, directeur de la campagne des européennes pour le Front de gauche.

Les gaz de schiste extraits sont des énergies fossiles fortement émettrices de gaz à effet de serre qui aggravent le dérèglement climatique quelle que soit la technique utilisée pour les extraire !, ajoute-t-il.

On peut craindre le pire avec de telles affirmations pour la future loi de transition énergétique du gouvernement, estime François Delapierre.

Il faut s'opposer au gaz de schiste et à tous les projets qui encouragent leur extraction, comme le grand marché transatlantique, si nous ne voulons pas que l'humanité finisse comme les dinosaures, conclut-il.

Ségolène Royal ne ferme pas la porte à l'extraction du gaz de schiste à condition que soient mises au point de nouvelles technologies non dangereuses, dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd'hui en France.


ROMANDIR 23/5/2014

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Paris - Il faut avancer sur la question du gaz de schiste et sortir du statu quo induit par l'interdiction actuelle de l'exploration du sous-sol en France, selon un rapport publié jeudi par l'Institut Montaigne.

Estimant que le gaz de schiste est déjà une réalité qui a bouleversé les équilibres économiques internationaux, le rapport intitulé Gaz de schiste: comment avancer, plaide notamment pour que la France lance un plan de recensement des ressources sous le contrôle d'une commission ad hoc ainsi que des sites pilotes sur la fracturation hydraulique.

Cette technique controversée consiste à injecter de l'eau à forte pression, associée à des produits chimiques, afin de briser les roches, situées à de très grandes profondeurs, dans lesquelles le gaz et le pétrole de schiste sont prisonniers et ainsi de les faire remonter en surface.

Les associations de défense de l'environnement et des experts dénoncent les risques liés à des pollutions des nappes phréatiques en cas de fuite, ou encore les émissions de gaz à effet de serre engendrées par cette production.

Le rapport, rédigé à l'issue de l'audition d'industriels, de chercheurs et d'associations, propose donc de rendre systématique et contraignante la réalisation d'études d'impact environnemental afin de maîtriser ces risques.

Ignorer totalement le gaz de schiste est un luxe que la France ne peut plus se permettre, analyse Jean-Pierre Clamadieu, PDG du groupe de chimie Solvay et président du groupe de travail qui a rédigé le rapport, en partenariat avec le cabinet Business Consulting Group.

Principal argument: les conséquences négatives sur la compétitivité de l'industrie française face aux entreprises américaines qui bénéficient de l'exploitation massive des gaz de schiste dans ce pays.

Mais selon le rapport, le développement des gaz de schiste américains a entraîné également une importation massive de charbon en Europe - devenu moins cher que le gaz européen - qui menace les progrès de réduction d'émissions de gaz à effet de serre.

Dans la logique de développement du mix-énergétique, le gaz naturel est donc une source d'énergie incontournable pour accompagner efficacement la transition énergétique et ouvrir la porte aux gaz non conventionnels en France ce qui permettrait de créer des marges de manoeuvre nécessaires pour investir ailleurs et accélérer ainsi le redressement économique et la transition énergétique de notre pays, plaide le rapport de l'Institut Montaigne.


----->Ce rapport, selon moi est biaisé parce que ce sont les premiers intéressés qui en sont à l'origine... les industriels dont la chimie, qui insistent pour détruire ce que notre pays a de plus important un environnement et une nature relativement vierges comparés à d'autres pays. On tente par tous les moyennes à faire jouer au gaz de schiste le rôle de l'appel des sirènes... et pas n'importe quel appel : celui du gain et des profits... 


Sans cesse comparer à ce qui se fait aux Etats-Unis est une grave erreur pour plusieurs raisons : Déjà à commencer par la superficie qui n'est en rien comparable... puisque notre pays, comparativement, est plus densément peuplé, donc nous avons moins de surface disponible. 


On cache souvent pour ne pas dire systématiquement, les dégâts occasionnés à l'environnement, il suffit d'interroger ceux qui en sont déjà victimes : au Canada et aux USA. Malheureusement, on peut pas interroger dame nature : comme la forêt boréale canadienne dont des pans entiers sont sacrifiés pour le gaz et le pétrole de schiste... Et de nos jours, toutes les forêts sont indispensables pour maintenir un climat avec des températures vivables pour les générations futures.... Et bien d'autres choses encore ....

Romandie 10/7/2014

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Paris - L'exploitation du gaz de schiste en Europe serait à elle seule insuffisante pour permettre à l'industrie chimique française de rattraper son retard avec ses concurrents américains, d'autres mesures étant nécessaires, estime une étude du cabinet Carbone 4 publiée jeudi.

Dans l'hypothèse d'un développement des ressources indigènes non conventionnelles en Europe (...), ça ne suffit pas en tant que tel pour mettre l'Europe dans une situation de compétitivité avec les Américains sur les chaînes pétrochimiques, a indiqué Benoît Lemaignan, lors la présentation de cette étude, réalisée à la demande de l'Union des industries chimiques (UIC).

"Nous ne deviendrons pas un pays en surproduction comme les États-Unis où l'exploitation du gaz de schiste a permis ces dernières années à l'industrie chimique de bénéficier d'un prix du gaz trois fois inférieur à celui en Europe et de devenir plus compétitive", a expliqué le responsable du cabinet Carbone 4.

Pour M. Lemaignan, au contraire de l'Europe, les États-Unis ont un marché d'hydrocarbures conventionnels fermé, sans exportations, qui s'est retrouvé en surproduction avec les non-conventionnels, conduisant à un effondrement des prix.

Ce scénario paraît peu plausible sur le Vieux Continent, qui dispose d'un marché ouvert avec une production de l'ordre de 60% de notre consommation, le reste étant importé, selon Carbone 4.

Un développement des gaz de schiste peut certes aider à compenser le déclin de la production conventionnelle, mais on ne voit pas très bien comment ça pourrait nous faire devenir un pays exportateur, a constaté M. Lemaignan.

Le coût de l'énergie est un enjeu majeur pour l'UIC qui prévient que 35 sites en France, représentant 10.000 emplois, sont menacés par la concurrence américaine. L'industrie chimique en France consomme 40% de la consommation industrielle de gaz, selon l'UIC.

"Si rien n'est fait, ce sont des pans importants de l'industrie chimique en France qui sont en danger", a alerté le président de l'UIC, Philippe Goebel. Il est important d'agir, a-t-il ajouté, appelant à la mise en place d'une somme d'actions pour une véritable politique du gaz en France pour l'industrie.

L'UIC demande notamment la réduction des coûts de transport du gaz pour les entreprises gazo-intensives, un marché français unifié entre le Nord et le Sud et une fiscalité énergétique adaptée.

Concernant le gaz de schiste, il a réitéré l'appel de l'UIC à la France et à l'Europe d'accepter d'évaluer le potentiel d'hydrocarbures non conventionnels dont elles disposent.

Même si nous ne parviendrons probablement pas en Europe à une situation nette exportatrice comme aux États-Unis, ce sera un facteur qui pèsera sur les prix du gaz, qui aura tendance à les faire baisser, a-t-il assuré. Ce serait un signal envoyé à nos fournisseurs actuels, a-t-il ajouté.

Romandie 11/7/2014

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Lambersart (France) - Nicolas Sarkozy s'est prononcé jeudi lors de son premier meeting à Lambersart en faveur d'une exploitation du gaz de schiste en France.

"Je ne peux pas accepter que les Etats-Unis soient devenus du point de vue de l'énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c'est inacceptable, a lancé l'ancien chef de l'Etat".

Je souhaite clairement que nous réfléchissions aux conséquences du principe de précaution auquel je préférerai toujours le principe de responsabilité, a ajouté M. Sarkozy. Selon lui, avec la précaution on s'abstient de faire, avec la responsabilité, on assume la conséquence de ses choix et on ne se condamne pas à l'immobilisme.

Le gaz de schiste est extrait selon une technique de fracturation hydraulique. Cette technique controversée consiste à injecter de l'eau à forte pression, associée à des produits chimiques, afin de briser les roches, situées à de très grandes profondeurs, dans lesquelles le gaz et le pétrole de schiste sont prisonniers et ainsi de les faire remonter en surface.

Les associations de défense de l'environnement et des experts dénoncent les risques liés à des pollutions des nappes phréatiques en cas de fuite, ou encore les émissions de gaz à effet de serre engendrées par cette production.

------>Quel retournement de veste, après qu'il ait fait voter l'interdiction de l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste lors de la fin de mandature.... Non, Mr SARKOZY, une fois que les risques sont pris il est impossible d'assumer les conséquences envers les générations futures et nous-mêmes ! Par ailleurs les emplois tant mis en avant ne seront jamais pérennes, tout au plus durant quelques mois, puisque cette source d'énergie est somme toute modérée... 


Et puis, comment comparer la France aux Etats-Unis ? La densité de la population et sa distribution est totalement différente d'un pays à l'autre, sans parler de la différence conséquente de en matière de superficie ! Il serait temps que les uns et les autres se rendent compte que le modèle de l'un ne peut s'adapter à tous et surtout pas ici, chez nous, en France ! C'est un miroir aux alouettes mis en avant par l'industrie pétrochimique (qui elle,  c'est sûr, verra son chiffre d'affaires bondir). Il serait bien plus profitable pour le climat, la préservation de notre ressource d'eau, l'environnement, la faune et la flore de s'en tenir aux énergies renouvelables telles que le solaire, l'éolien et hydrothermie... Un peu de bon sens mesdames et messieurs...
 
Romandie 25/9/2014

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Paris - L'ancienne ministre du Logement EELV Cécile Duflot a estimé vendredi qu'on pouvait difficilement faire plus +has been+ que Nicolas Sarkozy, après le soutien apporté par l'ancien président à l'exploitation du gaz de schiste en France.

"Je pense qu'on peut difficilement faire plus +has been+ que Nicolas Sarkozy, c'est un ancien président qui a des idées d'une très vieille politique, il est resté bloqué dans les années 90, c'est très triste", a déclaré Mme Duflot en marge d'un rassemblement d'EELV pour réclamer des mesures contre la pollution.

"Je m'étonne que son ancienne ministre de l'Ecologie, qui a fait voter une loi que nous avons soutenue pour interdire les gaz de schiste, continue de le soutenir", a-t-elle poursuivi à l'intention de la députée de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet.

"Il y a une formidable hypocrisie et surtout une inadaptation totale à l'époque. Quand (le président des Etats-Unis) Barack Obama et tous les dirigeants du monde se mobilisent pour le climat, entendre cet ancien président défendre les gaz de schiste c'est triste pour lui", a-t-elle conclu.

Nicolas Sarkozy s'est prononcé jeudi, lors de son premier meeting à Lambersart (Nord), en faveur d'une exploitation du gaz de schiste en France. Sous son quinquennat, le Parlement avait pourtant voté en juillet 2011 une proposition de loi UMP de Christian Jacob qui interdisait le recours à la technique controversée de fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste.

-----> Ravie de voir qu'au moins une voix politique connue ait donné son opinion sur le sujet... Il y en a peut-être eu d'autre (du moins je l'espère), mais c'est le premier commentaire que je lis...

Romandie 26/9/2014

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Paris - L'ancienne ministre (UMP) Nathalie Kosciusko-Morizet a réaffirmé lundi son opposition à une exploitation du gaz de schiste en France et assumé ce désaccord avec Nicolas Sarkozy, qu'elle souhaite par ailleurs convaincre de ne pas abroger le mariage pour tous.

Nicolas Sarkozy s'est prononcé en faveur d'une exploitation du gaz de schiste lors de son premier meeting de campagne pour la présidence de l'UMP. Sous son quinquennat, le Parlement avait pourtant voté une proposition de loi UMP qui interdisait le recours à la fracturation hydraulique pour exploiter ce gaz.

C'est un débat ancien entre lui et moi. Je ne suis pas d'accord, tout simplement, a déclaré sur France Inter Mme Kosciusko-Morizet, soutien de l'ancien chef de l'Etat. On a eu à l'époque une majorité parlementaire forte qui ne voulait pas des gaz de schiste. J'étais ministre et j'en étais, je me suis battue pour qu'on puisse retirer les permis qui avaient été accordés un peu rapidement par Jean-Louis Borloo et passer une loi qui interdit le type d'exploitation pratiqué aux Etats-Unis et qui devrait autoriser des expérimentations à fins scientifiques sous contrôle public, a-t-elle expliqué. Ces expérimentations ne sont pas mises en oeuvre aujourd'hui. Je trouve ça un peu dommage, a-t-elle dit.

S'il y avait moyen d'extraire de manière complètement propre ce produit qui coûte très cher dans notre balance commerciale, ce serait bien mais la vérité est que les technologies disponibles ne sont pas propres et que le type d'exploitation qui a été mené aux Etats-Unis a conduit à une forme de dévastation écologique, paysagère aussi dont je ne veux pas en France, a-t-elle dit.

videofranceinter 29/9/2014


Romandie 29/9/2014

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Ségolène Royal a assuré dimanche qu'il n'y aurait pas d'exploitation de gaz de schiste, ni même d'investigation sur le gaz de schiste, tant qu'elle serait ministre de l'Ecologie.

 Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, le 10 septembre 2014 à l'Elysée, à Paris (c) Afp

"Tant que je serai ministre de l'Ecologie, il n'y aura pas de gaz de schiste et pas d'investigation sur le gaz de schiste", a-t-elle déclaré lors du "Grand Rendez-vous" Europe 1/Le Monde/I-Télé, en réponse à une question sur la prise de position de Nicolas Sarkozy en faveur d'une exploitation du gaz de schiste en France. "Tous nos moyens publics et privés doivent être sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables", a-t-elle ajouté.

AFP 29/9/2014


Sciences et avenir 28/9/2014

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Paris - Le président PS du Conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon a affirmé vendredi la détermination de l'exécutif de gauche pour faire échec à la fracturation hydraulique dans d'éventuelles recherches d'hydrocarbures de schiste sur le territoire francilien.

Le groupe écologiste l'interrogeait, en séance plénière de l'assemblée régionale, sur le devenir de demandes de permis de recherche particulièrement inquiétants pour la région, parmi la douzaine actuellement étudiés par les services de l'Etat.

Vous pouvez être assurés de notre détermination à utiliser tous les leviers juridiques et politiques pour faire échec à la fracturation hydraulique. Les groupes pétroliers sur ce sujet nous trouveront sur leur chemin, a déclaré M. Huchon, qui va écrire à la ministre du développement durable (Ségolène Royal).

La demande de permis d'exploration de Cezy (Yonne), porté par la société Bluebach Ressources, a une partie de son périmètre qui s'étend sur les aires d'alimentation de captage de sources alimentant en eau potable la ville de Paris.

Les demandes pour Gastins en Seine-et-Marne et Dicy dans l'Yonne, déposées par la société Realm Energy International, font explicitement référence à la technique de la fracturation hydraulique et devraient être refusées puisqu'elles tombent sous le coup de la loi Jacob de 2011 qui a banni le recours à cette technologie, a assuré M. Huchon.

Les Verts s'inquiètent aussi de deux demandes d'exploration dans l'Essonne, celle de Boissy et celle d'Auvernaux sur un périmètre recouvrant pour partie le parc naturel régional du Gâtinais.

Le Parlement avait tranché en 2011 en votant une loi interdisant la fracturation hydraulique, seule technique rôdée à disposition des industriels pour aller chercher ces hydrocarbures. Les permis de recherche nécessitant le recours à cette technique avaient été abrogés.

Le président François Hollande a par ailleurs fermé la porte à cette source d'énergie, alors que l'ancien ministre Arnaud Montebourg plaidait au contraire pour la recherche d'une technique d'exploitation propre.

Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste, avait promis en juillet 2013 le chef de l'État. L'actuelle ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, a elle aussi assuré à plusieurs reprises que tant qu'elle serait à cette fonction, il n'y aurait ni exploitation ni investigation sur le gaz de schiste en France.


Romandie 21/11/2014

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Paris - Une vingtaine d'entreprises, parmi lesquelles des poids lourds du CAC 40 comme Total, Air Liquide ou Solvay, ont lancé mardi un centre consacré au gaz de schiste afin d'apporter une information scientifique et sortir de l'obscurantisme.

Un certain nombre d'industriels a pensé qu'il était temps d'apporter une information scientifique qualifiée sur ce sujet (et) de sortir de l'obscurantisme dans lequel on est plongé, a indiqué lors d'une conférence de presse, Jean-Louis Schilansky, qui présidera le Centre des hydrocarbures non conventionnels (CHNC).

L'ancien patron de l'Union française des industries pétrolières (Ufip) a nié que l'objectif du nouveau centre soit de créer un lobby du gaz de schiste en France, même si la plupart des groupes qui soutiennent ce centre n'ont jamais dissimulé leur souhait d'obtenir l'autorisation d'explorer le sous-sol français pour en connaître exactement les ressources, à l'image des groupes chimiques Solvay et Arkema.

 Truthloader 26/11/2013 Le Canada représente la troisième plus grande réserve de pétrole brut prouvée dans le monde derrière l'Arabie saoudite et le Venezuela. En 2011, cette réserve s'élevait à 170,2 milliards de barils de pétrole, soit environ 11% du total des réserves mondiales de pétrole. Mais le développement des sables bitumineux du Canada est préoccupante écologistes pour plusieurs raisons, notamment le fait que la production de "huile",  génère trois fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que le pétrole conventionnel... Quelques images édifiantes... où la boue noire a pris la place de la forêt boréale...


 Tant qu'il n'y aura pas de technique fiable et pour l'exploration/exploitation et pour l'environnement, mieux vaut laisser cette éventuelle source d'énergie aux générations futures... D'autant que les scientifiques (encore eux) qui se penchent sur le réchauffement climatique et ses conséquences ont bien averti que les deux tiers des énergies fossiles encore exploitables devraient rester sous terre, pour tenter de limiter l'augmentation des températures à un maximum de +2°.... Dans le cas contraire, nous nous acheminerions vers une augmentation de celles-ci de +4 à 5°... Cela ne semble-t-il pas suffisamment "cartésien" aux intéressés de cette initiative ? Alors que le réchauffement climatique est une réalité....!!!!

Enfin, faut-il rappeler que la France ce n'est pas les Etats-Unis : notre pays est densément peuplé et surtout bien moins vaste... que les USA.



Romandie 10/2/2015

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PARIS - Le Sénat s'est une nouvelle fois opposé, dans la nuit de mercredi à jeudi, au gaz de schiste que des sénateurs UMP avaient tenté de réintroduire à l'occasion de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique.

Ces sénateurs avaient déposé un amendement intégrant dans le volet de programmation plurianuelle de l'énergie (PPE) la nécessaire identification du potentiel énergétique de la France en matière d'hydrocarbures non conventionnels, c'est-à-dire des gaz de schiste. Cet amendement a été rejeté.

Après les manifestations contre la fracture hydraulique puis contre le gaz de schiste, le dossier a été mis au placard, a déclaré le président de la Commission économique, Jean-Claude Lenoir (UMP). Imaginez que la même chose se soit passée pour le gaz de Lacq qui a tant participé, pendant quarante ans, au développement de l'Aquitaine et de nos territoires, a-t-il ajouté.

Faisons confiance aux chercheurs, a plaidé Charles Revet (UMP), estimant que ceux-ci trouveront des techniques respectueuses de l'environnement. Ne nous privons pas de connaître nos potentialités.

Je ne compte pas rouvrir le débat sur le gaz de schiste, a déclaré le rapporteur Ladislas Poniatowski (UMP). Oui à l'exploration: il est absurde d'ignorer ce que recèle notre sous-sol, a-t-il renchéri, rappelant que la France et la Pologne, il y a quelques années, étaient réputées être les pays européens ayant le plus fort potentiel. Après recherche, la Pologne a découvert que son potentiel était huit fois moindre qu'annoncé. Et de conclure: L'exploitation est une autre question.

Aux États-Unis, les forages d'exploitation ont fait des paysages des friches après la faillite des entreprises qui y ont abandonné tout leur matériel, leur a répondu la ministre de l'environnement Ségolène Royal, avant de poursuivre: Ne laissons pas croire que l'exploitation de cet hydrocarbure annonce un eldorado du sous-sol. Faisons des choix clairs: la biomasse, les moulins. Pas le gaz de schiste, n'en déplaise au lobby des investisseurs dans ce domaine qui nous réclameront ensuite des subventions publiques parce que l'exploration n'est pas rentable et causera des dégâts à l'environnement.

Mathieu Darnaud (UMP), élu de l'Ardèche, département concerné par une éventuelle exploitation du gaz de schiste, s'est opposé à l'amendement. La fracturation hydraulique fait courir un risque considérable au sous-sol fragile de notre département, ce qui affecterait le thermalisme, l'agriculture, la viticulture. Les conséquences seront incalculables sur le tourisme, les paysages, a-t-il alerté.

Alors que nous cherchons à réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors qu'il y a une telle mobilisation pour lutter contre le changement climatique, alors que nous voulons tourner la page des énergies fossiles, alors que nous voulons engager la transition énergétique, certains relancent le débat sur le gaz de schiste, s'est indigné Roland Courteau (PS).

Plutôt que d'aller explorer des ressources à 1.500 mètres sous terre, exploitons les énergies renouvelables qui sont à portée de main, a-t-il conseillé.


Romandie 19/2/2015

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Paris - Ségolène Royal a indiqué sur son compte twitter que les gaz de schiste ne sont plus d'actualité, après un article du Figaro mardi qui fait état d'un rapport qui conclut à la faisabilité de son exploitation mais qui a été enterré par le gouvernement.

Réponse au Figaro: rien à cacher, lance la ministre de l'Environnement dans un tweet posté lundi soir. Faisons la transition énergétique. Investissons ENR (énergies renouvelables).

Je refuse toutes les demandes d'autorisation de forages pour gaz à de schiste malgré la pression de lobbies canadiens, poursuit la ministre dans un autre tweet. Développons la géothermie, ajoute-t-elle.

Selon le Figaro, un rapport sur le gaz de schiste en France, commandé par Arnaud Montebourg, alors ministre, concluant à la faisabilité de son exploitation sans recourir à la fracturation hydraulique polluante, a été enterré par le gouvernement.

Pour Le Figaro, la gestion politique du dossier, paralysée par le veto absolu opposé par les Verts et le ministère de l'Écologie, comme la prudence de l'Élysée et de Matignon, a tout simplement enterré le rapport.

François Hollande avait assuré en juillet 2013 qu'il n'y aurait ni exploration ni exploitation du gaz de schiste en France sous sa présidence.


(...) Outre la conclusion de faisabilité d'exploiter des gaz de schiste sans recourir à la fracturation hydraulique, controversée, en tout cas interdite en France depuis la loi Jacob de 2011, il souligne [le rapport], en détail, combien la France pourrait en tirer parti, en termes de croissance, d'emplois, de compétitivité industrielle, d'indépendance énergétique, explique le Figaro.

Ainsi selon le rapport, relève le journal, les gaz de schiste représenteraient une manne d'au moins 100 milliards d'euros pour la France et leur exploitation créerait entre 120.000 et 225.000 emplois (avec à clé, seulement quelques emplois durables... NDLR).

Ce document, détaille encore le quotidien, préconise une première phase d'expérimentation, par micro-forages en Ile-de-France et dans le Sud-Est.

"C'était le premier rapport officiel qui validait la technologie de stimulation au fluoropropane", explique un proche du dossier au journal. Cette technologie "présente une réelle alternative permettant de répondre aux problèmes environnementaux posés par la fracturation hydraulique",conclut le rapportRomandie


----->Pour l'instant, à moins que j'ai manqué un épisode, aucune autre technique n'est au point pour se substituer à la fracturation hydraulique, ni même que celle préconisée soit réellement "viable" à grande échelle qui, de toute façon ne ferait qu'augment les émissions de gaz à effet de serre !


Romandie 7/1/2015

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Paris - Ni fracturation hydraulique, ni technique alternative: Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, a de nouveau fermé la porte mardi à l'exploration des gaz de schiste en France, réclamée par des industriels désireux d'évaluer le potentiel français.

Le débat a été brièvement relancé par un article du Figaro faisant état d'un rapport de 2014 enterré par le gouvernement et qui concluait à la faisabilité d'exploiter des gaz de schiste sans recourir à la fracturation hydraulique, interdite en France par la loi Jacob de 2011 en raison des dégâts environnementaux associés à cette technique.

Selon le journal, les conclusions de ces travaux restées confidentielles préconisaient une première phase d'expérimentation par micro-forages en Ile-de-France et dans le Sud-Est.

Réagissant mardi à ce rapport commandé par Arnaud Montebourg, alors ministre de l'Economie, Ségolène Royal a rétorqué: Le rapport sur les gaz de schiste reconnaît que la fracturation hydraulique est condamnable au plan environnemental et l'alternative proposée n'apporte pas de solution: c'est une technologie qui n'est pas mature et sans retour d'expérience.


 BFMTV 7/4/2015


Cette nouvelle technologie, dont le coût serait plus élevé que la fracturation hydraulique, utiliserait un gaz (le fluoropropane) pour fracturer les couches de roche et atteindre les poches de gaz naturel: cette injection se ferait sans eau ni additifs chimiques, contrairement à la fracturation hydraulique, seule technique éprouvée à ce jour pour exploiter les hydrocarbures de schiste.

Mais pour la ministre, en cas de fuite, le fluoropropane est un gaz ayant un effet de serre énorme: 3.000 fois celui du CO2. Même si les puits sont de qualité, cela augmente le risque de pollution du sous-sol et des nappes phréatiques, au cours de la phase d'exploitation, a-t-elle ajouté.

 LCP 7/4/2015


Et de conclure: les gaz de schiste ne sont plus d'actualité.

La ministre a donc été plus loin que François Hollande qui, en octobre 2013, avait réaffirmé son opposition à la fracturation hydraulique tout en soulignant que la loi n'empêch(ait) pas la recherche dans d'autres domaines.

Pour Matthieu Orphelin, le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, l'abandon définitif par le gouvernement de la recherche et développement sur toutes les techniques d'extraction de gaz de schiste est une bonne nouvelle pour le climat. C'est dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie qu'il faut investir, a-t-il ajouté.

 Libé Zap 7/4/2015


Malgré la loi Jacob et l'engagement de Hollande à ne pas recourir à la fracturation hydraulique, les industriels n'ont pas renoncé à réclamer a minima une exploration du sous-sol français, les seules estimations existantes à ce jour étant basées sur des cartes géologiques.  Des demandes d'exploration sont d'ailleurs toujours en attente de réponse du ministère de l'Ecologie.

En février, une vingtaine d'entreprises parmi lesquelles Total, Air Liquide, Solvay, Suez Environnement ou Technip, avaient annoncé avoir lancé un Centre des hydrocarbures non-conventionnels (CHNC), sorte de plateforme d'échanges d'informations visant à sortir de l'obscurantisme.

Quelques jours plus tard, à l'occasion du vote de la loi sur la transition énergétique, le Sénat avait rejeté un amendement UMP prônant la nécessaire identification du potentiel énergétique de la France en matière d'hydrocarbures non conventionnels. Oui à l'exploration, avait alors lâché Ladislas Poniatowski (UMP), estimant qu'il était absurde d'ignorer ce que recèle notre sous-sol, et que l'exploitation était une autre question.

Même si les Etats-Unis se sont lancés depuis plusieurs années dans l'exploitation du gaz de schiste, le sujet reste polémique dans de nombreux pays, comme récemment en Algérie.

La Pologne, à laquelle on promettait comme à la France un eldorado gazier sur son territoire, a accueilli des entreprises comme Chevron, Total, Eni ou Exxon. Mais après une phase d'exploration, celles-ci ont renoncé à se lancer dans l'exploitation, faute de réserves suffisantes ou accessibles.

L'effondrement du prix du pétrole depuis un an a aussi contribué à rendre l'exploitation des gaz de schiste beaucoup moins rentable, comme en témoigne les difficultés financières de petites et moyennes entreprises américaines.


 Rosetta Beltran 6/4/2014


Romandie 7/4/2015

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Selon "Le Figaro" de mardi, un rapport recommandant l'expérimentation d'une méthode d'extraction des gaz de schiste à base de fluoropropane, une alternative à la controversée fracturation hydraulique, aurait été enterré par le gouvernement.

Le débat sur le gaz de schiste doit-il être relancé ? Le Figaro révèle, mardi 7 avril, l'existence d'un rapport commandé par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en 2012 et rendu deux ans plus tard, recommandant d'expérimenter l'exploitation de cette ressource via une autre méthode que la très controversée fracturation hydraulique : une méthode à base de fluoropropane. Le texte, reproduit dans son intégralité par Le Figaro, n'a jamais été rendu public et aurait été "enterré" par le gouvernement, assure le journal.

 Une pancarte d'opposition à l'exploitation des gaz de schiste, le 21 janvier 2014 à Navacelles (Gard), dans les Cevennes. (ALEXIS BETHUNE / MAXPPP)

Mais ce mode d'extraction alternatif fait-il vraiment disparaître tous les inconvénients de la fracturation hydraulique ? Francetv info fait le point.

Quelle est la différence avec la fracturation hydraulique ? La fracturation hydraulique est la principale technique utilisée pour récupérer les gaz de schiste, des gaz naturels piégés dans des couches d'argile situées entre 2 000 et 3 000 m de profondeur. Comme l'explique la vidéo ci-dessous, on fracture d'abord la roche avec des explosifs avant d'y injecter de l'eau mélangée à du sable et à des adjuvants chimiques, pour faire remonter le gaz de schiste à la surface.



La technique est contestée et interdite en France, principalement parce qu'elle fait courir un risque de pollution des nappes phréatiques, par les adjuvants chimiques mais aussi par des éléments présents naturellement dans le sol et libérés par la fracturation, comme les métaux lourds, qui peuvent être cancérigènes. En France, le conseil constitutionnel a approuvé une loi interdisant l'exploitation du gaz de schiste et même l'expérimentation à ce sujet.

Le rapport cité par Le Figaro  recommande d'expérimenter une technique similaire, mais dans laquelle le mélange utilisé pour la fracturation hydraulique serait remplacé par du fluoropropane, un gaz liquéfié.

Les fluorocarbones sont-ils moins polluants ? A en croire un premier rapport, rendu par deux parlementaires en 2013, l'usage de ce gaz ne nécessiterait pas de le mélanger à des additifs chimiques pointés du doigt par les défenseurs de l'environnement.

Mais Philippe Pezard, directeur de recherche au CNRS au sein du laboratoire de Géoscience de Montpellier (Hérault), lui-même favorable à l'expérimentation de cette technique, estime que le fluoropropane ne résout pas le problème de la toxicité : "Quelle que soit la technique utilisée, on va toujours mobiliser des choses qui sont là, au milieu de la terre, des alcanes cycliques comme le benzène, qui sont hautement cancérigènes", explique-t-il à francetv info. D'autres problèmes liés à la fracturation hydraulique subsistent, comme le risque sismique lié à l'utilisation d'explosifs et l'impact sur les paysages.

Le rapport parlementaire de 2013 reconnaît aussi que ce gaz "n’est pas sans danger pour le climat" et participe à l'augmentation de l'effet de serre. Son utilisation nécessite donc "de prévenir et de contrôler les fuites susceptibles de survenir à tous les stades de la chaîne de production", explique le texte. 

Pour Pierre Thomas, professeur de géologie à l'Ecole normale supérieure de Lyon (Rhône), interrogé par francetv info, impossible d'écarter tous les risques : "Il y a toujours des fuites. Il suffit d'un tuyau percé, d'une faille que les géologues n'ont pas vue" pour que le gaz s'échappe dans l'air ou dans le sol.

Cette technique résout, en revanche, la question de l'utilisation de l'eau : chaque fracturation hydraulique en nécessite près 15 000 m3, et cette opération peut être reproduite une dizaine de fois par puits, ce qui alourdit de façon considérable son empreinte énergétique. Autre avantage : le fluoropropane, fruit de l'introduction d'atomes de fluor dans du propane, n'a pas les propriétés inflammables de ce gaz, de quoi éviter les accidents, estime le rapport.

Cette technique verra-t-elle le jour en France ? Ce n'est pas gagné. Le professeur de géologie Pierre Thomas est dubitatif sur la quantité de fluoropropane nécessaire pour la mettre en place, et donc sa rentabilité : "S'il faut une quantité de gaz comparable à la quantité d'eau nécessaire pour la fracturation hydraulique, soit 15 000 tonnes de gaz, est-ce viable ? Est-ce qu'on récupère 15 000 tonnes de gaz de schiste ?" Le rapport souligne cependant que "le fluide de fracturation au propane est récupérable à 95%", et donc réutilisable.

Quoi qu'il en soit, la réaction du gouvernement à la publication de ce rapport est sans équivoque. "Les gaz de schiste ne sont plus d'actualité. (...) Je refuse toutes les demandes d'autorisation de forage pour gaz de schiste malgré la pression de lobbies canadiens", a réagi la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal sur Twitter, mardi. Mais légalement, la porte reste ouverte : la loi interdit uniquement l'exploitation du gaz de schiste par la technique de la fracturation hydraulique.



Francetv info 7/4/2015

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Montréal - L'ancien Premier ministre français Alain Juppé a appelé mercredi à Montréal à une croissance plus sobre en énergies non renouvelables, tout en se disant favorable à l'exploration des réserves de gaz de schiste en France.

En visite dans la métropole québécoise, le maire UMP de Bordeaux a tenu à souligner avant toute chose qu'il ne croit pas à la décroissance (à la différence) d'écologistes intégristes. Néanmoins, a-t-il ajouté, la croissance des prochaines années ne sera pas la même qu'il y a 20 ans ou 30 ans, ce ne sera pas le modèle de croissance des 30 Glorieuses, ce sera une nouvelle forme de croissance: la bonne croissance.

D'abord avec la presse, puis lors d'une conférence devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), il a vanté cette bonne croissance qui sera plus sobre en consommation de ressources rares. Ce sera une croissance circulaire: on a trop été habitué à gaspiller et à jeter, il faut désormais recycler, a avancé M. Juppé, personnalité politique préférée des Français selon un récent sondage.

Candidat à la primaire à droite en vue de l'élection présidentielle de 2017, il a prôné une politique de mixte énergétique grâce notamment au nucléaire et aux énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, etc) qui ont des potentialités considérables.

En ce qui concerne l'exploitation des gaz de schistes, je pense que la France devrait accepter un pôle d'expérimentation pour voir exactement quels sont les enjeux, a dit M. Juppé qui fût brièvement ministre de l'Écologie en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy. À l'époque, M. Sarkozy avait imposé un moratoire sur ces hydrocarbures non conventionnels qui seraient présents dans l'est du pays. L'ex-président est désormais favorable à leur exploration.

M. Juppé souhaite que le pôle dont il appelle à la création examine l'étendue des ressources et détermine ensuite quelles sont les techniques qui sont effectivement acceptables du point de vue du développement durable.

Plutôt que de dire niet à tout, je pense que sous un contrôle effectif et avec des précautions requises, un pôle expérimental pourrait être utile, a-t-il ajouté, n'excluant pas le recours à la controversée fracturation hydraulique.


Romandie 29/4/2015

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Paris - L'essor du gaz et du pétrole de schiste, qui a révolutionné le paysage énergétique américain, ne restera pas confiné aux seuls Etats-Unis, a affirmé mardi Jean-Louis Schilansky, président du Centre hydrocarbures non conventionnels (CHNC).

La question est de savoir si ce phénomène restera un phénomène purement nord-américain. Franchement, je ne le crois pas, a déclaré M. Schilansky au cours d'une conférence de presse.


 Avant : une forêt. Après... les dégâts occasionnés par l'exploitation des sables bitumineux. Photo meteopolitique

Le gaz de schiste, avec ses avantages (...) par rapport au charbon, sera un élément clé de l'approvisionnement du monde en énergie, dont les besoins sont croissants, a-t-il ajouté
.

Les Etats-Unis ont produit 4,2 millions de barils par jour (Mbj) de pétrole de schiste en 2014, un niveau en décroissance depuis mi-2015 en raison d'une chute de deux tiers de l'activité de forage, causée par le fort repli des cours du pétrole autour de 50 dollars le baril, le seuil moyen de rentabilité de la production de brut non conventionnel. Cette diminution sera probablement de l'ordre de 300.000 à 500.000 barils pour 2016, a prédit M. Schilansky, évoquant la grande réactivité du secteur à l'environnement prix.

Les ressources du pays sont estimées à 78 milliards de barils pour le pétrole, l'équivalent de 10 ans de la consommation américaine, et à 17.000 milliards de mètres cubes pour le gaz de schiste, soit plus de 20 ans de consommation.

Aujourd'hui, pétrole et gaz de schiste, au niveau du développement et au niveau de la production, c'est fondamentalement nord-américain. (...) Il y a environ 100.000 puits de production aux Etats-Unis et 20.000 au Canada. Dans tout le reste du monde, il y a moins de 1.000 puits, et probablement entre 500 et 1.000, a pointé M. Schilansky.

Deux autres pays sont actuellement engagés dans la production d'hydrocarbures non conventionnels: l'Argentine et la Chine. Leur objectif est d'accroître leur indépendance énergétique ou de remplacer le charbon par du gaz, moins polluant dans la production d'électricité.


----->Franchement saccager forêts et environnement pour 10 ou 20 ans d'énergie cela ne vaut pas la peine... Ca peut paraître long 10 ou 20 ans à l'échelle humaine, mais à l'échelle de la terre c'est très court ! Et les dommages occasionnés seront pour certains irréversibles ! Alors à nous de nous orienter sur une consommation d'énergie rationnelle à partir de l'énergie renouvelabe. STOP à l'exploration et l'exploitation de ces sources les plus polluantes !!!



Romandie 20/10/2015

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Paris - Christian Jacob, chef de file des députés Les Républicains: "Je pense qu'il faut maintenir ma loi et l'appliquer jusqu'au bout. Cette loi permet deux volets, c'est-à-dire l'interdiction de la fracturation hydraulique, mais en même temps elle autorise la recherche sous contrôle public et ce volet-là n'a jamais été mis en application".

Il ne faut pas être dans l'obscurantisme, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on parle du gaz de schiste sans savoir exactement ce qu'il y a comme réserves, est-ce qu'elles sont exploitables ou non
.

Donc moi je suis contre la fracturation hydraulique parce que je pense qu'il y a beaucoup trop d'incertitudes autour de ce procédé, mais, en même temps, il faut autoriser la recherche sous contrôle public, et ce volet n'est pas appliqué, et c'est ça que je regrette.


Romandie 29/2/2016

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