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CAMEROUN : Soutenir les résistants à l'appel de la sirène de l'huile de palme

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Ingrédient clé de nombreux produits alimentaires et cosmétiques, l’huile de palme est l’huile comestible la moins chère au monde, et aussi l’une des plus consommées. La production mondiale d’huile de palme est amenée à croître en raison de la forte demande des pays émergents, comme l’Inde ou la Chine, et de la dépendance accrue envers les agrocarburants, notamment dans les pays européens.

Aujourd’hui, rien n’est fait pour contrôler les dégâts environnementaux causés par le développement de la production industrielle d’huile de palme. Pourtant, la destruction des tourbières et des forêts tropicales en Indonésie, premier producteur mondial, montre bien qu’il existe un lien entre huile de palme et déforestation.

L’Afrique, berceau originel du palmier à huile, est désormais au centre de toutes les convoitises des multinationales de l’agroalimentaire.

Originaire d’Afrique, le palmier à huile est au cœur des traditions et de la vie de nombreuses communautés. Pourtant, le continent africain ne fait pas partie à l’heure actuelle des grands producteurs mondiaux d’huile de palme. Seul le Nigeria se distingue, avec une production inférieure à un million de tonnes par an..

Mais l’Afrique devrait bientôt rattraper ce retard. Les capacités de production arrivent à saturation dans les principaux pays producteurs, comme l’Indonésie ou la Malaisie, et les grands groupes agroindustriels se tournent désormais vers l’Afrique en vue de satisfaire une demande mondiale en augmentation constante.

Cette expansion peut représenter une opportunité économique pour les populations locales. Mais elle peut aussi mettre en danger leurs moyens de subsistance et leur environnement, et menacer le climat mondial.

Cliquez ici pour lire le rapport complet de Greenpeace sur le développement de l’huile de palme en Afrique

Les pays africains face à un choix décisif

Au cours des dernières années, des centaines de milliers d’hectares de terres en Afrique subsaharienne ont été loués ou vendus à des entreprises, des particuliers ou des gouvernements étrangers. Nombre de ces contrats sont opaques et s’inscrivent dans le cadre d’un accaparement de terres à grande échelle.

Les pays africains doivent désormais faire un choix décisif : laisser les entreprises s’emparer de leurs terres et envahir leurs forêts au nom du profit à court terme, ou s’orienter vers un développement durable qui accorde la priorité à la protection de leurs ressources naturelles et de leurs moyens de subsistance.

Au Cameroun, l’entreprise américaine Herakles Farms met tout en œuvre pour convertir de vastes étendues de forêt naturelle en plantation de palmiers à huile. Le projet d’Herakles Farms incarne parfaitement les menaces environnementales et sociales qui planent sur les forêts africaines, alors que rien n’est fait pour stopper le développement de la production industrielle d’huile de palme sur le continent africain et apporter les mesures de protection nécessaires.

AVANT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > APRES


Le résultats MAINTENANT - - - - - - - - - > POUR ça !



Ce projet de plantation causerait d’importants dégâts environnementaux dans une région entourée de cinq aires protégées offrant une biodiversité exceptionnelle. De plus, il affecterait durement les communautés qui vivent au sein de la zone de concession et dont les moyens de subsistance dépendent de la forêt. Bien que le PDG d’Herakles ait affirmé répondre à un «besoin humanitaire criant», l’opposition locale au projet ne cesse de s’amplifier.

En janvier 2013, Greenpeace a effectué une visite de terrain au Cameroun. Nous avons pu constater que la population locale était largement opposée à l’aménagement d’une plantation de palmiers à huile. Le projet qu’Herakles Farms présente comme potentiellement lucratif pour les habitants est en réalité très controversé.

Les habitants craignent de perdre leurs terres et leurs ressources au profit de la SG Sustainable Oils Cameroon (SGSOC), la filière camerounaise d’Herakles Farms. Dans la région, de nombreux agriculteurs tirent leurs moyens de subsistance de la culture du cacao, du taro ou du maïs, par exemple. La SGSOC ne leur a fourni aucune carte délimitant les frontières de la future concession de palmiers à huile, empêchant ainsi les habitants de savoir combien d’hectares de surface agricole risquent d’être détruits.

La DEVASTATION - - - - - - - - - - - - - - - > La DESOLATION





VOUS pouvez agir


Le Cameroun semble très loin de nous. Pourtant, c’est à nous de faire en sorte que ce crime environnemental soit dénoncé dans le monde entier.

Le projet d’Herakles Farms au Cameroun est un mauvais projet au mauvais endroit. Cette plantation de palmiers à huile constitue une menace pour la population et pour l’environnement.

Ce projet ne doit pas être mené à terme. Aidez-nous à le stopper :

1. Envoyez un message pour dire NON à ce projet et soutenir la résistance au Cameroun.



CLIQUEZ ICI pour envoyer VOTRE message

2. Abonnez-vous à la page Facebook de Greenpeace Afrique et faites entendre votre voix.

Ensemble, nous parviendrons à mobiliser l’attention internationale nécessaire pour soutenir l’opposition des habitants de la région et empêcher l’accaparement de leurs terres.




GREENPEACE 13/2/2013

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KOUSSERI (Cameroun) - La société américaine Herakles Farms a décidé de suspendre ses activités au Cameroun, où elle mène depuis 2010 un projet controversé de culture de palmiers à huile, selon un communiqué de la société transmis vendredi à l'AFP.

La filiale camerounaise d'Herakles Farms, SG Sustainables Oils Cameroon Ltd (SGSOC), a annoncé qu'elle avait suspendu ses opérations au Cameroun, en réaction à un ordre reçu des responsables du ministère des Forêts et de la Faune du Cameroun, indique la société.

L'ordre exige que la société arrête de préparer les terres à proximité de sa pépinière de Talangaye (sud-ouest), la reprise des activités "étant subordonnée par la production de la déclaration d'utilité publique" du projet, explique-t-elle.

Compte tenu de l'échéancier incertain de la reprise des activités, SGSOC réduit et envoie en congé technique une partie de son effectif de 690 employés à temps plein, ajoute la société.

Herakles affirme qu'elle avait obtenu l'autorisation d'opérer et s'est toujours conformée comme elle continuera à se conformer pleinement et de manière transparente à la réglementation gouvernementale en vigueur.

En 2009, le gouvernement camerounais avait signé avec Herakles Farms un accord de principe pour une concession de plus de 73.000 hectares dans le sud-ouest pour la culture du palmier à huile. La signature d'une convention entre le gouvernement et SGSOC n'exemptait pas ladite entreprise du respect de l'ensemble des procédures et contraintes environnementales, a réagi le ministre des Forêts, Ngole Philip Ngwese.

Le ministre parle d'atteintes à la réglementation forestière et des revendications récurrentes des populations riveraines, qui ont manifesté à plusieurs reprises leur opposition au projet.

Dans un communiqué vendredi, le World Wildlife Fund (WWF) a salué la position courageuse du Cameroun. Les activités de défrichage entreprises par Herakles Farms (...) demeurent illégales. En effet, la Société ne dispose pas de tous les permis nécessaires pour opérer dans cette zone riche en biodiversité a affirmé Hanson Njiforti, Directeur national du WWF Cameroun.

Un rapport du ministère des forêts camerounais reprochait fin avril à la société américaine Herakles Farms des méthodes d'intimidation et de corruption pour acquérir des terres au Cameroun.

En septembre, Greenpeace international et l'institut Oakland, avaient demandé l'arrêt du projet, redoutant notamment la mise en péril d'écosystèmes uniques, et de moyens de subsistance pour les populations.

ROMANDIE 24/5/2013

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PARIS - Le groupe diversifié français Bolloré a retiré sa plainte en diffamation contre l'association Sherpa après avoir trouvé avec elle un accord sous les auspices du Point de contact national (PCN) pour les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales.

L'association Sherpa avait saisi le PCN en décembre 2010 concernant les activités de la société camerounaise Socapalm, supposée appartenir au Groupe Bolloré et supposée avoir des comportements néfastes à l'environnement, indique Bolloré dans un communiqué mercredi.

N'étant qu'actionnaire minoritaire à hauteur de 9,35% du capital et récusant que la Socapalm portait atteinte à l'environnement au Cameroun, Bolloré a déposé une plainte en diffamation. Il a toutefois par la suite accepté un processus de médiation sous l'égide du PCN qui a abouti à un accord avec Sherpa.

En vertu de cet accord, Bolloré a accepté de faire pression sur Socapalm, l'un des plus gros producteurs d'huile de palme du pays, pour entraîner ses opérateurs locaux dans un plan de progrès.

Celui-ci porte sur trois points:

- La plateforme de dialogue entre les responsables de la Socapalm, les salariés et les riverains des plantations va être réactivée.

- Un programme a été mis en oeuvre dans le cadre de la politique Qualité Hygiène Sécurité Environnement (QHSE) de la Socapalm.

- [b]Le processus de certification ISO 14001 de toutes les plantations est en cours, tandis que l'objectif, à terme, sera la norme internationale RSPO encore plus exigeante, spécifique à la palmeraie.[/b]

ROMANDIE 5/6/2013

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De nouveaux éléments révélés par Greenpeace International démontrent qu’Herakles Farms a continué de défricher la forêt pendant une période de suspension des travaux imposée par le gouvernement camerounais qui aurait dû impliquer l’arrêt de tous les travaux.

Dans un communiqué publié le 18 mai, la SG Sustainable Oils Cameroon (SGSOC) filiale locale de l’entreprise Herakles farms, avait fait savoir qu’elle avait arrêté ses travaux “mettant en danger de milliers d’emplois et une opportunité de développement pour les populations de la localité“.




Mais lors d’un voyage sur le terrain, des membres de Greenpeace et d’autres ONG locales ont constaté que des grumes estampillées de la marque de l’investisseur et datées de la période supposée de suspension ont été stockées dans les installations. Selon la loi, au-delà de 50 hectares seule une signature du président de la république attribue une concession foncière. Pourtant sur la base d’un document signé par un ministre, le groupe américain revendique 60.000 hectares et en exploite déjà près de 1000 !


 Greenpeace


En agissant ainsi, Herakles porte une atteinte grave au respect de l’autorité camerounaise. On est témoins, ici, d’une violation flagrante de la loi camerounaise car la loi nationale n’autorise pas une entreprise agricole installée dans une forêt à couper du bois à des fins commerciales sans qu’elle ait obtenu une autorisation spéciale. Autorisation qui, une fois de plus, fait défaut à Herakles Farms.

Plus encore, Herakles met à mal la mise en œuvre des accords APV-FLEGT ayant pour objectif de lutter contre l’exploitation illégale des forêts et le commerce associé en introduisant la traçabilité des bois exportés à partir du Cameroun, notamment vers les pays européens.


Herakles bafoue la loi et les droits des communautés. La publication d’un rapport [en anglais] par l’ONG Forest Peoples Programme (FPP) en juillet 2013 prouve que certaines communautés n’ont presque aucune information sur le devenir de leurs terres coutumières.

L’objectif principal de FPP est de soutenir l’autodétermination des peuples qui vivent dans les forêts et en tirent leur subsistance, ainsi que le développement et la mise en œuvre de lois protégeant leurs droits. Son enquête a révélé qu’Herakles Farms a utilisé des méthodes de coercition et de pression politique pour forcer l’adoption de décisions dans les villages et que les communautés n’ont en fait pas donné leur consentement libre, informé et préalable pour que le projet aille de l’avant.

Les habitants de la zone sont désormais entravés dans leur circulation sur des terres qui leur appartiennent pourtant ! Herakles Farms est en train de mettre en œuvre une entreprise de spoliation des terres et d’exploitation illégale de bois, malgré ses dénégations répétées !

Les méthodes douteuses employées par Herakles Farms pour consulter les communautés sont symptomatiques d’un problème plus large affectant les populations à travers l’Afrique, alors que les entreprises d’huile de palme étendent de plus en plus leurs opérations en Afrique centrale et de l’ouest. Des projets dans des pays comme le Libéria, le Congo-Brazzaville et le Nigeria ont fait l’objet de controverses similaires, où des communautés sont déplacées de leurs terres coutumières souvent sans être dûment consultées et informées.


 ces grumes sont datées du 8 mai 2013, en plein pendant la période de suspension qui court du 22 avril au 29 mai 2013 / Greenpeace


Greenpeace appelle le gouvernement camerounais à mettre fin à ce projet, et à mettre en place un moratoire sur l’attribution de toutes les concessions foncières à grande échelle au Cameroun jusqu’à ce que des gardes fous soient mis en place pour protéger les moyens de subsistance des communautés locales et les forêts dont ils dépendent.


GREENPEACE 13/9/2013

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