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Ours blanc: WWF hostile à l'interdiction totale du commerce international

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PARIS - Le WWF, contrairement à d'autres associations de protection des animaux, est hostile à une interdiction totale du commerce des fourrures et trophées d'ours blanc, estimant que le déclin de la population est d'abord dû au changement climatique, a indiqué vendredi un responsable.

Les Etats-Unis, soutenus par la Russie, veulent faire adopter une telle proposition lors de la prochaine réunion de la CITES, organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger, en mars à Bangkok.

Cette proposition vise à faire passer les ours polaires, victimes d'un engouement croissant pour leur fourrure, de l'Annexe II de la CITES - la liste des espèces dont le commerce international peut être autorisé mais est étroitement contrôlé, à l'Annexe I des espèces les plus menacées. Ce n'est pas la bonne approche, a estimé Stéphane Ringuet, en charge de la question des espèces sauvages au WWF-France, lors d'une rencontre avec la presse.

La population d'ours polaires, en déclin, compterait de 20.000 à 25.000 individus vivant principalement au Canada mais aussi aux Etats-Unis, en Russie, au Groenland (Danemark) et en Norvège. Quelque 800 ours blancs sont tués chaque année, et environ 400 commercialisés au niveau international, selon M. Ringuet, pour qui l'espèce ne remplit pas actuellement les critères pour rejoindre l'Annexe I.

L'Annexe II permet déjà de gérer les menaces pesant sur l'ours, estime le WWF, qui rappelle que la perte d'habitat due au réchauffement climatique, et non au commerce international, est le premier facteur du déclin anticipé des ours.

En décembre, treize ONG françaises, dont la Fondation Brigitte Bardot, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) ou Les Amis de la Terre, avaient appelé la France à soutenir l'initiative américaine, dénonçant un engouement croissant pour les fourrures d'ours polaires. Dans une lettre envoyée à ces ONG, le 4 février, la ministre de l'Ecologie a expliqué que la France ne soutiendrait pas cette proposition, sur la foi des informations scientifiques disponibles sur l'état de la population.

Transférer l'ours polaire à l'Annexe I serait sans effet sur la chasse et sur la fonte de la banquise qui constitue la véritable menace pour cette espèce, mais pénaliserait les Inuits qui exportent des articles d'artisanat, ajoutait-elle.



ROMANDIE 15/2/2013

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BRUXELLES - L'Union européenne a indiqué jeudi n'avoir pas pris parti sur la proposition des États-Unis d'interdire totalement le commerce international des dépouilles d'ours blancs, menacés par le changement climatique et victimes d'un engouement croissant pour leur fourrure.

Les États-Unis, soutenus par la Russie, veulent faire adopter une telle interdiction en mars à Bangkok, lors de la réunion de la CITES, organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger.

La position commune actuelle de l'UE via-à-vis de la proposition américaine est une position ouverte ou neutre, ce qui signifie que les 27 États membres n'y sont ni favorables, ni défavorables, a expliqué Marcella Smyth, porte-parole de la présidence irlandaise de l'UE. Nous continuerons à travailler avec les États-Unis et toutes les parties concernées pour élaborer une proposition de compromis, a-t-elle ajouté.

La proposition américaine vise à faire passer les ours polaires de l'Annexe II de la CITES - la liste des espèces dont le commerce international peut être autorisé mais est étroitement contrôlé-, à l'Annexe I des espèces les plus menacées dont le commerce est prohibé.

Plusieurs pays de l'UE, dont le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Belgique, y sont favorables, mais pas la France qui estime que la fonte de la banquise constitue la véritable menace pour cette espèce.

La population d'ours polaires, en déclin, compterait de 20.000 à 25.000 individus vivant principalement au Canada mais aussi aux États-Unis, en Russie, au Groenland (Danemark) et en Norvège.

Quelque 800 ours blancs sont tués chaque année, et environ 400 commercialisés au niveau international, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Contrairement à d'autres associations de protection des animaux, le WWF est toutefois hostile à une interdiction totale du commerce des fourrures et trophées d'ours blanc, estimant que le déclin de la population est d'abord dû au changement climatique.

En décembre, treize ONG françaises, dont la Fondation Brigitte Bardot et le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), avaient appelé la France à soutenir l'initiative américaine.

Depuis quelques années, les fourrures des ours polaires sont très à la mode en Chine et en Russie, où le prix d'une peau peut atteindre 100.000 dollars, selon ces ONG.


ROMANDIE 21/2/2013

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BANGKOK (AFP) - Les pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) ont refusé d'interdire le commerce planétaire de l'ours polaire jeudi, à l'issue d'un débat passionné autour de cette icône fragilisée par la fonte de la banquise.

Si tout le monde reconnaît que l'ours blanc est avant tout victime du réchauffement climatique, la polémique a été vive sur la menace supplémentaire que représente, selon certains, la vente de sa peau, ses os, ses dents.

Le plus gros carnivore terrestre est inscrit à l'Annexe II de la Cites, qui implique une stricte régulation du commerce international mais ne l'interdit pas. Les Etats-Unis, qui partagent avec le Canada, la Russie, le Danemark (Groenland) et la Norvège une population de 20.000 à 25.000 individus, réclamaient son inscription à l'annexe I, qui aurait conduit à une stricte interdiction.

Mais leur proposition, qui nécessitait une majorité des deux-tiers, a été rejetée par 42 voix contre, 38 pour et 46 abstentions sur les 126 pays ayant pris part à ce vote. L'histoire se répète donc pour l'animal, objet d'une demande déjà repoussée lors de la dernière conférence de la Cites en 2010, et remise sur la table car "les ours polaires sont menacés d'extinction", selon les Américains.

"L'ours polaire fait face à un avenir sinistre et aujourd'hui a apporté son lot supplémentaire de mauvaises nouvelles", a regretté Dan Ashe, directeur du service américain de la pêche et de la vie sauvage, alors que l'animal pourrait subir un déclin des deux tiers de sa population d'ici 2050.

Selon les chiffres d'experts cités par les Etats-Unis, environ la moitié des 800 ours blancs tués chaque année alimentent le marché international.

La Russie et nombre d'organisations militantes, qui ont accueilli les délégués avec des ours en peluche, soutenaient également l'embargo. Les Russes estiment que l'envolée des prix, jusqu'à 50.000 dollars pour une peau en Russie, encourage le braconnage de leurs propres carnassiers.

En revanche, ni le secrétariat de la Cites, ni certaines organisations majeures comme Traffic et le Fonds mondial pour la nature (WWF), n'ont soutenu le texte américain.

"La diminution de l'habitat lié au réchauffement climatique, et non pas le commerce international, est le premier moteur du déclin anticipé de la population", a insisté WWF.

Le Canada, qui accueille le plus grand nombre d'ours polaires dans le monde et demeure le seul pays à en exporter, s'y opposait lui aussi farouchement. "L'ours polaire suscite beaucoup d'émotion, c'est un symbole iconique de l'Artique", a reconnu son représentant, Basile Van Havre.
"Le Canada (...) est engagé envers la protection de l'espèce mais cela ne veut pas dire que l'émotion doit guider" des décisions contraires à la science.

Au coeur de la logique canadienne se trouvent les Inuits, minorité autochtone qui vit notamment dans le grand nord du pays, et dont plusieurs représentants avaient fait le déplacement. Une interdiction "affectera la durabilité de nos communautés pour les générations à venir", a ainsi déclaré Tagak Curley, élu de l'assemblée du territoire du Nunavut, avant le vote.

Depuis 40 ans, grâce à une gestion "moderne" de l'espèce, le nombre d'ours polaires a doublé au Canada, a-t-il insisté en soulignant la "relation unique" entre son peuple et l'animal. La chasse de subsistance et le commerce intra-canadien n'étaient pas concernées par la proposition américaine.

Mais les exportations "aident les chasseurs à subvenir aux besoins de leurs familles", a expliqué de son côté à l'AFP Patricia D'Souza, de l'organisation Inuit Tapiriit Kanatami, qui s'inquiète notamment de ne plus pouvoir vendre aux touristes ou exporter un art très réputé, en dents ou os d'ours.


SCIENCES ET AVENIR 7/3/2013

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PARIS - Brigitte Bardot a jugé honteuse la décision des pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) de refuser d'interdire le commerce planétaire de l'ours polaire jeudi à Bangkok, a-t-elle indiqué dans un communiqué de sa Fondation.

Le plus gros carnivore terrestre est inscrit à l'Annexe II de la Cites, qui implique une stricte régulation du commerce international mais ne l'interdit pas.

Après avoir mis en échec, il y a trois ans à Doha, la proposition visant à protéger le thon rouge, l'Union Européenne a récidivé à Bangkok en sabordant la proposition des Etats-Unis de transférer l'ours polaire à l'Annexe I de la Cites. C'est la honte, s'est indignée l'ancienne actrice.

La Fondation Bardot, présente à la Cites, s'était fermement opposée mardi à la contre-proposition de l'Union Européenne visant à maintenir l'ours blanc à l'Annexe 2 pour organiser un commerce durable de l'espèce.

Les Etats-Unis, qui partagent avec le Canada, la Russie, le Danemark (Groenland) et la Norvège une population de 20.000 à 25.000 animaux, réclamaient son inscription à l'annexe I, qui aurait conduit à une stricte interdiction.

Brigitte Bardot estime que l'Union Européenne a une part de responsabilité dans l'échec de cette proposition de préservation de l'ours polaire. Pour le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), la Cites a signé l'arrêt de mort de l'ours polaire.

Cette fois encore, le monde a raté une occasion d'agir pour sauver les populations d'ours polaires (...) cette décision enterre toute lueur d'espoir, a déploré Jeff Flocken, directeur régional Amérique du Nord de l'IFAW.

Chaque année qui passe sans que cette espèce emblématique bénéficie d'une protection maximale nous rapproche de son extinction définitive, s'est-il indigné.

Les défenseurs des animaux estiment que, chaque année, plus de 400 ours polaires sont exploités de manière injustifiée, chassés et tués pour satisfaire la demande en fourrure et en produits dérivés.


ROMANDIE 7/3/2013

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Les pays réunis à la conférence de la Cites*, qui se tient à Bangkok (Thaïlande) jusqu’au 14 mars 2013, ont rejeté la proposition des Etats-Unis d'interdire le commerce international de l’ours blanc. Une énorme déception pour la « Coalition Ours Polaires 2012 », à laquelle participe la Fondation 30 Millions d’Amis.

C’est un échec de taille pour les défenseurs des animaux, pour les Etats-Unis... et surtout pour l’ours polaire lui-même : la Cites - c’est-à-dire l’organisme qui garantit la conservation des espèces sauvages - a refusé l’intégration de l’ours polaire à l’Annexe I qui regroupe les animaux les plus menacés de la planète. En conservant l’espèce à l’Annexe II, la Cites continue d’autoriser le commerce international de l'ours polaire et de ses dérivés. Le vote s’est déroulé à l’issue de débats intenses et les résultats ont été extrêmement serrés : 42 voix contre, 38 pour et 46 abstentions... sur 126 pays participants. Un échec cuisant pour cette seizième réunion de la Conférence des parties, qui s’achève.

Fonte des glaces due au réchauffement climatique, augmentation des activités industrielles dans l'Arctique, commerce de peaux... Les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’ours polaire et la réduction de son territoire sont pourtant bien réelles. Selon les experts, les deux-tiers des ours polaires pourraient disparaître d'ici à 2050. Leur protection n’est malheureusement pas une question de principe, mais d’urgence !

La Cites elle-même reconnaît que la demande du marché concernant leurs peaux s'est renforcée ces dernières années et que l’augmentation de cette demande a fait considérablement monter le prix des peaux payées aux chasseurs : au Canada, le nombre de peaux d'ours polaires proposées lors de ventes aux enchères de fourrures a plus que triplé entre 2007 et 2012. Au banc des accusés, les classes aisées de Chine qui raffolent de ces produits dérivés : peaux, mais aussi dents et griffes.

Fin 2012, un collectif regroupant treize associations** et appelé «Coalition Ours Polaires 2012» avait tout mis en oeuvre pour que la France soutienne la proposition des Etats-Unis visant à transférer l’ours polaire de l’Annexe II à l’Annexe I de la Cites. Ce, en dépit de la position exprimée par Delphine Batho, ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, qui avait opposé une véritable fin de non-recevoir à ce projet, estimant que «les mesures de gestion actuelle garantissaient la pérennité de l’espèce» (4/2/2013).

La Commission européenne, qui avait dans un premier temps proposé une solution de compromis -surveillance renforcée des quotas de chasse accompagnée d'études complémentaires sur les populations d'ours polaires- a finalement décidé de rester muette sur le sujet. Or, sans l’adoption d’une position commune, l’ours polaire n’avait aucune chance : chaque pays de l’Union a voté dans son coin, selon ses désirs. Si les Etats-Unis étaient soutenus par l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore les Pays-Bas, la France et la Norvège se sont prononcées contre.

La Cites, mais également les instances politiques françaises et européennes ne semblent pas avoir pris la mesure de la situation dramatique qui guette l’ours blanc...

*Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

**Fondation 30 Millions d’Amis, Robin des Bois, IFAW France, Fondation Brigitte Bardot, One Voice, Sea Shepherd France, Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), Association AVES France, L214, CRAC-Europe, Ecologie sans Frontière, les Amis de la Terre et Association pour la Protection des Animaux Sauvage


30 MILLIONS D'AMIS 12/3/2013

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