Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Quand notre ami le chat vieillit

Messages recommandés

Nos petits amis à 4 pattes sont, comme nous et la plupart des animaux (sauvages ou de compagnie) affectés par la vieillesse...

Il n'y a pas si longtemps, les chats avaient une espérance de vie relativement courte, certaines de mes lectures évoquent un âge moyen de 5 ans ! C'est dire que la science vétérinaire à leur égard a fait des progrès puisque la durée de vie moyenne d'un chat se situe entre 12 et 15 ans ! Pour les chats ayant accès à l'extérieur, la durée de vie moyenne se situerait entre 10 et 14 ans, tandis que les chats vivant en intérieur verrait leur durée de vie dépasser les 16 ans, voire 20 ans ou plus pour certains...

Si ces progrès ont pu être réalisés c'est parce que le chat est devenu peu à peu l'animal le plus représenté dans les foyers français (notamment). Avant cette percée, les études et les recherches étaient surtout orientées sur les chiens car, selon les sondages, il est l'animal préféré des français (même s'il est détrôné en nombre par les chats!).

[b]Aujourd'hui il est convenu de dire que le secret d'une vie de chat meilleure (sauf pour les chats errants) et plus longue dépend des soins qui lui sont prodigués mais aussi des gènes qui lui son transmis par ses parents...[/b]

Mais à quel âge un chat est-il considéré comme âgé ? La méthode qui consiste à déterminer l'âge d'un chat (comparé à l'espèce humaine) par rapport à 4 années d'âge humain est erronée, du moins en partie. En effet, cela reviendrait à comparer un chat de 4 ans à un enfant du même âge en terme de mâturité physique et mentale...

La meilleure option est celle qui fait correspondra la première année du chat à la période allant de la naissance à l'adolescence chez l'humain, soit 15 ans environ. Pourquoi : parce que, comme les humains, un chat d'un an a atteint plus ou moins sa taille adulte (le plus souvent un chat ne grandit plus passé 8 mois). A l'âge d'un an (voire plus tôt), un chat a aussi la capacité de se reproduire même s'il n'a pas encore atteint sa mâturité mentale (toujours un peu comme les humains...). C'est dans l'année de ses deux qu'un chat acquière cette mâturité. Elle correspond plus ou moins à la première étape de l'âge adulte chez les humains. Donc à 2 ans, on peut considérer qu'un chat a 25 ans !

A partir de cet âge (2 ans), ajouter 4 années par année de vie du chat semble correcte. Ainsi un chat de 3 ans est comparé à une personne qui en a 29, un chat de 6 ans avec une personne qui en a 41. Un chat dépassant les 20 ans serait l'équivalent félin d'un centenaire !

Cela dit, l'âge, au même titre que les humains, est relatif. Un chat mal aimé et/ou mal soigné n'est plus à même de profiter pleinement de la vie dès 6 ans, alors qu'un chat de 12 ans, par exemple, bien soigné et nourri (nourriture de qualité) tout au long de sa vie se révèle souvent encore aussi joueur qu'un chaton...


source : inspiré du livre Un chat pour les nuls

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Là encore, il n'y a pas de réponde toute faite... Tous les chats ne présentent pas les mêmes symptômes ou n'ont pas les mêmes comportements... Cette atteinte de l'âge est très discrète chez les chats, à tel point que peu de personnes en remarquent les premiers signes chez leurs petits protégés. Et, chacun le sait, nous ne sommes pas aidés par nos petits félins qui, du fait de leur comportement discret, savent masquer ce qui les indispose..

C'est souvent on se rend compte fortuitement que notre compagnon est gagné par les atteintes de l'âge, quand soudain à force d'observation on se pose des questions... Cela fait combien de temps que je ne l'ai pas vu sauter, cela fait combien de temps qu'il maigrit ou, encore, on dirait qu'il dort davantage ces derniers temps ou même en constatant qu'il a l'air de faire un peu moins sa toilette... A vrai dire, nombreux sont les propriétaires qui méconnaissent les inconvénients liés à la vieillesse de leur petite boule de poils. Outre l'inquiétude qui peut nous terrasser subitement, en prenant conscience que notre ami ne vivra pas éternellement, des questions surgissent : Est-ce que c'est grave, est-ce que je dois m'inquiéter ?

La première réponse que j'apporte : en-dehors d'un amaigrissement important, pas besoin de se précipiter chez votre vétérinaire... Mais rien ne vous empêche d'y avoir recours si cela peut vous tranquilliser...

A ce propos, je tiens à dire qu'il convient dès l'âge de 8 ans (d'autres préconisent 10 ans -je l'ai écrit également à plusieurs reprises... mais mon vétérinaire vient de me dire qu'à partir de 8 ans c'est mieux) de consulter au moins une fois par an pour un diagnostic de l'état de santé de votre chat. Outre l'examen de routine, une prise de sang est effectuée pour vérifier notamment le taux d'urée dans le sang... Plus tôt est déterminée une éventuelle faiblesse au niveau des reins (insuffisance rénale -souvent due à une alimentation de qualité médiocre comme les aliments premiers prix, ou à un problème d'ordre génétique), plus tôt la thérapie (à vie) sera mise en place, sa progression sera ralentie, voire stoppée et permettra à votre chat de vieillir dans de bonnes conditions de ce côté-là. Cela vaut aussi pour d'autres pathologies liées à la vieillesse...

Quand arrive l'âge de 10 ans, l'idéal est de consulter le vétérinaire deux fois par an, surtout pour les chats obèses (vérification du fonctionnement des reins, du foie, du coeur, voire de la glande thyroïde). Il n'est pas superflu de faire la même chose avec les animaux ayant contracté plus jeunes des maladies telles que le coryza, maladie qui peut laisser des séquelles à vie et ressurgir avec la vieillesse sous forme de gêne de respiratoire... (j'ai le cas à la maison).

Pour terminer sur ce sujet : lorsqu'on vit avec un chat âgé, cela veut dire qu'en général on vit depuis longtemps à "ses côtés"... Au fil du temps, il s'est instauré entre vous une certaine complicité, l'habitude de partager des "sentiments" d'un simple regard, d'une petite caresse, son ronronnement... Un lien invisible s'est établi, une merveilleuse harmonie faite de respect mutuel et d'amour authentique partagés (les chats respectent seulement ceux qui les respectent). Bref vous vous connaissez bien l'un l'autre... Et c'est cette connaissance que vous avez de votre petit protégé qui vous alertera quand il commencera à décliner ! Gardez toujours l'oeil sur lui !


source : inspiré par le livre : un chat pour les nuls.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La plupart du temps, c'est vers l'âge de 10 ans que se manifestent les premiers signes de la vieillesse chez les chats (parfois avant, souvent plus tard -c'est une moyenne-).

A partir de cet âge, ses sens peuvent être altérés : en général sa vue, son odorat ou son ouïe baissent. Ces changements sont progressifs et tellement imperceptibles (ou du moins on n'y prête pas attention), que l'on s'en aperçoit guère.

D'autres, en revanche, sont plus évidents : une haleine fétide, liée à un problème dentaire ou une maladie des gencives qui, avec l'âge, demande davantage de temps et de soins pour se résorber. Elle peut aussi être due à un problème lié à l'insuffisance rénale, comme à une alimentation inadéquate ou du moins que votre chat ne supporte plus.

D'autres, encore, se remarquement moins aisément... Il semble fréquent qu'un certain nombre de propriétaires ne se rendent pas compte que leur chat est devenu sourd. L'explication tient au fait, probablement, à l'habitude que nous ont donnée les chats de ne répondre uniquement quand ils en ont envie... Un petit truc facile à réaliser pour vérifier si votre chat entend toujours bien : faire claquer vos doigts (majeur contre index) juste derrière sa tête...

On peut également se rendre compte de la perte d'audition, lorsque le chat ne répond plus à certains stimulis auxquels il était auparavant sensible : un boîte que l'on ouvre, le bruit d'un sachet que l'on découpe ou la boîte que l'on remue... Ou tout autre habitude instaurée (par exemple, quand mes chats avaient accès à l'extérieur, je tapais avec une fourchette sur une boîte pour signaler qu'il était l'heure de la gamelle...). J'ai déjà parlé de la surdité des chats cliquez ICI

A propos de la surdité, rappelez-vous qu'à l'extérieur elle lui fait courir de graves dangers.... Même un chat habitué à vivre à l'extérieur ne pourra pas éviter une voiture s'il ne l'entend pas !

Autre désagrément lié à l'âge : la diminution voire la perte du goût... C'est problématique pour un chat et encore plus pour un animal vieillissant. Comme vous le savez, avant de manger un chat sent d'abord puis goûte ensuite du bout de sa langue... Si le goût lui convient... il mange ! La diminution du goût et la diminution de l'odorat peuvent avoir de graves conséquences. Si l'odorat est défaillant, votre chat aura tendance à ne plus s'alimenter. Si le goût est défaillant cela aussi peut arriver, comme votre chat peut se mettre à manger n'importe quoi avec tous les risques que cela comporte.

Si votre chat refuse de s'alimenter, il est vivement conseillé de consulter son vétérinaire dès que vous remarquez qu'il boude sa nourriture. Si tout va bien, vous pouvez l'encourager à lui servant sa nourriture à température ambiante ou en la faisant légèrement chauffer (servie tiède)... la chaleur réhaussant l'odeur de la nourriture...


Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En vieillissant presque tous les chats perdent de leur souplesse et leur masse musculaire diminue, ce qui peut vous faire penser que votre chat a maigri. D'autre chats, au contraire, ont tendance à grossir, voire à devenir obèses sans pour autant manger davantage : c'est parce qu'avec l'âge ils deviennent moins actifs.

La belle robe de votre chat, luisante et toujours soignée, risque de se ternir au fil du temps : le poil devient plus sec, parfois moins dense, et la peau moins "élastique" parce qu'il n'a plus la souplesse nécessaire pour l'entretenir avec autant de soin et d'efficacité... Vous pouvez l'aider en le toilettant régulièrement (comme vous le faites peut-être déjà...).

A ce propos, je vous fais part de mon expérience avec ma petite reine Océane (qui m'a quittée le 17 novembre dernier à l'aube de ses 18ans...) Cela faisait pratiquement deux ans, qu'elle négligeait quelque peu sa "toilette".

Elle qui avait toujours eu une belle robe avec de longs et beaux poils soyeux, j'ai commencé par observer qu'elle avait des noeux en dépit d'un petit brossage quotidien. J'ai alors entrepris de lui faire un brossage plus soigneux mais ai vite constaté que son poil se cassait et qu'elle supportait ça de moins en moins et même plus du tout vers la fin de sa vie, alors qu'elle y était habituée depuis toute petite et qu'elle adorait ces moments-là !

J'ai en partie remédié au problème en lui passant tous les jours un gant humide sur tout le corps, suivi d'un brossage doux. Une fois à deux fois par semaine, je mettais quelques gouttes d'huile de bourrache dans mes mains et la caressait sur tout le corps pour lubrifier ses poils, comme un chat le fait en se lêchant (il répartit le sébum émis par la peau). Je n'ai pas changé grand chose dans ses habitudes sur le plan alimentaire (hormis une alimentation mieux appropriée à son âge) car depuis longtemps déjà j'ajoutais un peu de levure de bière (en poudre) dans la nourriture, ainsi qu'une ou deux gélules d'huile de bourrache ou d'huile d'olive pour préserver le bon état de la peau (chose que je fais pour tous mes chats). Pour elle, exclusivement, je mettais dans l'eau des granulés d'homéopathie pour traiter sur le fond un problème d'insuffisance rénale d'origine congénitale, selon le vétérinaire qui la suivait depuis qu'elle était bébé, puisque toujours nourrie avec une alimentation variée et de qualité.

En dépit de ce problème de toilettage, son activité physique, dans l'ensemble, ne s'est pas modifiée ou trop modifiée dans le temps. Elle sautait toujours autant (c'est bien simple elle était presque toujours perchée quelque part et parfois dans des endroits inattendus), courait toujours après un bouchon ou une ficelle que l'on traînait... Et défendant "sa proie" de ses concurrents plus jeunes ! Ce n'est que la dernière semaine, les dernières 48heures que tout a basculé. Et, contrairement à la majorité des chats, elle est venue se plaindre par des miaulements déchirants que je n'avais jamais entendus (elle ne miaulait jamais !) pour me dire qu'elle n'en pouvait plus... Comme elle était très suivie (deux vétérinaires), j'étais préparée mais le choc a été terrible... et l'est encore !

La diminution de la mobilité est aussi liée au facteur de l'âge. De nombreux chats souffrent d'arthrose en vieillissant. Quand on connaît bien son chat, qu'on a l'habitude de l'observer, on remarque assez aisément qu'il met plus de temps pour trouver une position qui le fait moins souffrir ou qu'il a plus de mal à se lever, les articulations étant plus raides. Comme pour les humains c'est une altération dégénérative des cartilages... Une boîterie peut aussi être un signe, mais ce n'est pas le symptôme le plus observé.

Toutefois, ce qui est le plus marquant c'est souvent un changement dans le comportement (voir sujet suivant). Un chat atteint d'arthrose peut se montrer irritable quand on le touche (même pour le caresser) notamment au niveau du dos et/ou du bas du dos, zones généralement les plus touchées... Il peut même devenir agressif envers toute personne ou animal voulant jouer avec lui à cause des douleurs qu'il ressent. Il peut aussi montrer des signes de malpropreté s'il a du mal à accéder à son bac à litière en faisant ses besoins à côté ou dans un autre lieu de la maison.... Inutile de dire qu'il ne faut surtout pas le réprimander !

On ne peut pas faire grand chose mais on peut le soulager ! Pour la médication anti-inflammatoire suivez la prescription de votre vétérinaire. En cas de malpropreté lui procurer une litière facilement accessible et basse et en présence d'autres animaux, veillez à ce que ceux-ci ne l'importune pas trop...

On peut aussi agir de manière naturelle pour ralentir (pas guérir malheureusement) la progression de la maladie : des compléments alimentaires existent et/ou sont incorporés dans des croquettes spéciales... La médecine vétérinaire naturelle peut aussi aider votre chat à moins souffrir.. Il existe toute une panoplie : phythothérapie, homéopathie... qui peut contribuer à soulager votre petit félin de salon et lui permettre de conserver une certaine activité physique dans de bonnes conditions. L'huile de Krill que l'on trouve en aromathérapie pour les humains est une bonne piste (je l'utilise moi-même)...

A savoir aussi : l''harpagophytum anti inflammatoire naturel qui peut être utilisé si votre chat ne supporte pas les traitements habituels. On trouve ce produit soit en homéopathie (granulés ou liquide) soit dans le rayon aromathérapie (gélules). Pour le dosage, bien que je le connaisse, je vous conseille d'interroger votre vétérinaire (le mieux étant un vétérinaire homéopathe...).

Les effets sur la douleur de la thérapie par le froid, par la chaleur, les massages, la physiothérapie, l’hydrothérapie, ne sont pas scientifiquement connus, mais on peut recommander ces thérapies car elles améliorent grandement le confort global de vie de l’animal et permettent parfois de réduire les doses de médicaments nécessaires...


Source : inspiré par le livre Un chat pour les Nuls et TéléAnimaux.com février 2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un jeune chaton est une petite boule de poils vive et intrépide et son tempérament de "feu" ne se calme que passé un certain âge, entre trois et 5 ans, voire plus, selon ses origines (même si l'hyperactivité qu'il manifeste diminue petit à petit, sauf à souffrir d'une pathologie). Et oui, il y a des races reconnues comme plus actives que d'autres (définies généralement comme bon chasseurs ou aimant exprimer ses qualités de chasseurs)... C'est pourquoi un chat plus âgé et en bonne santé est apprécié pour son calme, celui-ci cherchant davantage le confort d'un bon coussin moelleux, voire de vos genoux (si c'est un chat très affectueux)... qu'une séance de grimpette aux rideaux (par exemple)

Le temps de sommeil chez les chats vieillissants augmente progressivement et, de fait, passe inaperçu la plupart du temps... Soyez attentif(ve) toutefois si vous remarquez chez votre chat une sorte de détachement ou d'indifférence à ce qui l'entoure car cela peut être le signe d'une maladie... Tout comme il convient d'être attentif(ve) aux changements de son appétit et de son besoin de boire... Même si l'on sait que les chats en vieillissant ont besoin de moins de calories et ont besoin de boire davantage, un changement radical est toujours un signal d'alerte et motive une consultation en urgence chez votre vétérinaire.

Par ailleurs, les changements de comportements chez un chat âgé résultent souvent (pour ne pas dire toujours) d'un problème de santé. Dès que vous remarquez des changements, vous devez impérativement consulter un vétérinaire qui reste le meilleur allié de votre petit compagnon et seul à même de poser un diagnostic et de mettre en place le traitement le mieux approprié...

Les changements peuvent être subtils comme frappants : il saute, mais moins haut...; de sociable, il a tendance à s'isoler ; un chat affectueux qui devient subitement agressif, réagit certainement à des douleurs chroniques ; un chat qui "boude" sa litière peut souffrir d'une insuffisance rénale ou même d'un diabète ; un chat qui a du mal à manger ou refuse la nourriture (c'est grave) a peut-être un problème dentaire ou ses gencives le font souffrir... ou peut, aussi, être constipé (gare à l'occlusion intestinale...).

Quelle que soit l'origine du changement de comportement vous devez consulter votre vétérinaire si vous voulez que votre petit compagnon vous accompagne le plus longtemps possible dans de bonnes conditions de santé... En effet, un chat ne peut s'exprimer par la parole, en conséquence c'est au propriétaire de l'animal, grâce à sa surveillance attentive et la bonne connaissance qu'il a de son chat d'être à l'écoute "de son corps" (du chat) et d'agir rapidement.



Source : inspiré du livre Les chats pour les nuls...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bien que ce ne soit pas une maladie, parlons d'abord des dents... des soins dentaires.

Nous n'avons pas trop l'habitude de nous préoccuper des dents de minou... Il faut dire qu'il n'y a pas si longtemps, les vétérinaires n'avaient pas non plus cette habitude... J'ai expliqué pourquoi au début de ce sujet. Pourtant, la vieillesse venant, ce serait une bonne chose que de faire vérifier l'état des dents et des gencives. Si vous consultez régulièrement votre vétérinaire, c'est un geste que celui-ci fait systématiquement (du moins les miens). En effet, il est plus facile et moins coûteux d'anticiper certains problèmes qui peuvent être à l'origine de bien des tracas...

La première chose à faire est de vérifier l'avancement de la plaque dentaire, laquelle génère à la lognue une inflammation des gencives rendant la mastication douloureuse. En général, la plaque dentaire est éliminée en grande partie par un détartrage qui se fait sous anesthésie. Vous pouvez vous-même vérifier si votre chat a du tartre sur ses dents... Quand il est calme, près de vous, soulevez délicatement une de ses lèvres pour examiner sa dentition.... Vous verrez très certainement une plaque jaunâtre recouvrant des dents usées par l'âge... Une autre indication est une haleine fétide (laquelle peut aussi être due à un problème digestif ou signaler une maladie rénale). Vérifiez aussi la coloration des gencives qui doit être rose pâle. Des taches de couleur plus foncée autour des dents ou à la base de la gencive témoignent de leur inflammation... Prenez rendez-vous chez votre vétérinaire rapidement....

Pourquoi faire détartrer les dents de votre chat ? pour lui éviter une inflammation des gencives (genre gingivite), des difficultés à mastiquer générant des difficultés de mastication et donc d'alimentation à cause de la douleur occasionnée. Mais ce n'est pas tout. Il faut savoir que la plaque dentaire abrite des bactéries qui peuvent, selon certains auteurs, migrer dans le sang pouvant toucher certains organes tels que les reins... Or les reins, chez un chat vieillissant, sont déjà l'un des organes les plus souvent touchés par une diminution de leur fonctionnement. Il vaut mieux donc éviter des complications supplémentaires...

Un chat peut aussi avoir des caries (et oui...) ou du moins quelque chose qui y ressemble. Une blessure occasionnée par une bagarre ou un objet trop dur peut aussi abîmer les dents et les gencives... N'oubliez pas qu'avec l'âge les dents s'usent, les muscles sont moins vaillants, y compris ceux de la mâchoire... Une dent abîmée et non soignée (comme une inflammation des gencives) est la porte d'entrée de bactéries qui peuvent provoquer une infection locale (abcès) ou générale si elles se répandent dans le sang et gagnent d'autres organes...

Si au cours de votre examen vous constatez l'absence de dents, c'est probablement la plaque dentaire qui en est responsable... Votre chat en souffre, n'attendez pas plus longtemps pour prendre rendez-vous avec votre vétérinaire qui le soulagera par un détartrage... Il se peut même qu'il soit obligé d'enlever d'autres dents si elles sont trop touchées ou en mauvais état... C'est normal.

Vous avez certainement compris qu'il vaut mieux intervenir en amont des problèmes avant que ceux-ci s'installent ou génèrent des problèmes plus conséquents. Des douleurs dentaires ou gingivales occasionnent presque à coup sûr une sorte d'anorexie (manque d'appétit), de pytalisme (accumulation de salive sans déglutition), et même de l'agressivité liée à la douleur...

Pour limiter le recours à ces soins (qui se font en général plusieurs fois au cours de la vie de nos minous), somme toute assez coûteux, il est conseillé de maintenir une bonne hygiène dentaire par un brossage des dents réguliers (une à deux fois par semaine).... C'est conseillé, certes, mais y parvenir n'est pas une chose facile... Sauf si on les habitue alors qu'ils sont tout petits. Arrivés à un certain âge c'est quasiment mission impossible !

Que faire pour retarder l'apparition de la plaque dentaire ? Outre le brossage à l'aide d'une pâte et d'une brosse souple ou d'un doigtier (à faire verticalement), il existe des produits adaptés à l'hygième bucco-dentaire. Le fait déjà de donner des croquettes à son chat joue un rôle par leur côté abrasif, idem pour certaines friandises. Il existe aussi des compléments alimentaires, cliquez ICI pour voir d'autres produits adaptés aux soins dentaires préventifs. Il existe plusieurs marques et fournisseurs différents. Si vous ne savez pas quel produit choisir, votre vétérinaire peut vous conseiller...

Quelques autres liens à consulter : Direct Vet, Polytrans, Morin France,, Wanimo... et bien d'autres, selon le pays où l'on se trouve....

A lire également : La dentition du chat, sujet présent sur le forum et qui reprend les principaux troubles dentaires dont peuvent souffrir les chats.

Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Cliquez ICI pour tout savoir ou presque sur le diabète félin

A noter : Il existe deux formes de diabète.

- Celui occasionné par une augmentation du taux de sucre (glucose) dans le sang qui, normalement, est régulé par la production d'insuline par le pancréas. Quand il y a dérèglement à ce niveau, l'injection d'insuline est nécessaire pour réguler le taux de sucre dans le sang.

- Celui qui se déclare quand le corps ne répond plus correctement à l'insuline produite par le pancréas...

Le diabète a tendance à se déclarer surtout chez les gros chats (dits "gras")... D'où l'importance de veiller à une bonne hygiène alimentaire.

On peut noter chez les chats diabétiques une perte de poids en dépit du fait qu'ils mangent beaucoup... Ils ont aussi tendance à boire et donc à uriner plus fréquemment et dans de grandes proportions. A surveiller de près si vous voyez que votre chat boit davantage. On peut avoir l'occasion de constater que l'urine d'un chat atteint de diabète est "collante", comme de l'eau sucrée... en raison d'un taux de sucre trop important. Un chat ne mange pas en principe de produit sucré... Mais son corps transforme une partie de son alimentation en glucose et on en trouve dans les produits contenant des céréales (blé, riz... "sucres lents").

En phase terminale, le diabète provoque parfois anorexie, vomissements et coma. Tout chat dépressif doit être considéré comme potentiellement très malade et conduit immédiatement chez le vétérinaire.

Si le vétérinaire (le meilleur ami de votre chat) constate après analyse de sang et d'urine un diabète, il prescrira un nouveau régime diététique: hyperprotéique, hypoglucidique... Mais cela ne suffit pas toujours et une ou deux injections d'insuline peuvent s'avérer nécessaires.

A savoir : Une autre maladie peut rendre l'organisme de votre chat résistant à l'insuline et seul diagnostic précoce favorisera son retour en meilleure santé. Il y a aussi des chats diabétiques qui guérissent spontanément, d'autres temporairement, d'autres qui auront besoin de soin leur vie durant...


Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
CLIQUEZ ICI pour savoir tout ou presque sur l'hyperthyroïdie féline

Qu'arrive-t-il à mon chat ? La question que vous risquez de vous poser en constatant que votre minou devient plus énergique au fil des années ou s'il perd du poids tout en mangeant plus !

Bien que l'on pourrait être satisfait de voir son chat vieillissant déborder d'énergie, il convient de garder en mémoire qu'un chat vieillissant montrant des signes d'hyperactivité souffre très probablement d'une maladie... Qui, si elle n'est pas soignée se révèlera mortelle à terme !

L'hyperthyroïdie fait partie des maladies les plus courantes chez les matous vieillissants ou âgés (95% des cas d'hyperthyroïdie touchent nos vieux compagnons).

Elle se manifeste de différentes façons : hyperactivité et amaigrissement pouvant aller jusqu'à l'extrême alors que le chat mange constamment. Votre chat peut aussi montrer des changements dans son comportement et devenir irritable, voire agressif.

En effet, lorsqu'un chat est atteint par cette maladie, la glande thyroïde produit trop d'hormones thyroïdiennes et son métabolisme est gravement affecté au point de "brûler" un tiers de son poids. S'il n'est pas soigné, il risque de développer d'autres affections touchant les reins, le coeur ou le foie, quelquefois fatales !

A savoir : Ces symptômes ne sont pas toujours clairs, voire absents, et que même un chat obèse ou limite obèse peut être atteint d'hyperthyroïdie.

Pour les traitements préconisés, vous reporter au lien indiqué en haut de la page de ce message.

J'ajoute cependant une chose concernant le traitement par radiothérapie (traitement à base d'iode qui détruit la tumeur (quelle soit maligne ou bénigne). Il ne se fait pas partout, du moins en France. Cette contrainte vient alourdir les frais vétérinaires à cause du transport nécessaire pour vous rendre à l'un des lieux autorisés à effectuer ce traitement (pour le moment ils sont limités aux écoles vétérinaires).

Et pour terminer... De récentes études ont démontré qu'un faible pourcentage de chats soignés contre l'hyperthyroïdie développait des complications rénales après traitement. Toutefois, cela ne doit pas vous dissuader de soigner le vôtre. La meilleur conseil qui puisse vous être donné est de discuter avec votre vétérinaire afin de prendre la meilleure décision possible. N'oubliez pas que votre vétérinaire est le meilleur ami de votre chat !

Source : inspiré par le live Un chat pour les nuls.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'obstruction (ou occlusion intestinale ou que certain(e)s confondent, à tort, avec constipation), est l'incapacité totale des intestins à évacuer la matière fécale. Elle provoque de vives de douleurs et fait partie des urgences vétérinaires absolues. Un chat atteint par cette pathologie peut émettre des miaulements rauques et sonores lorsqu'il tente désespérement de faire ses besoins.

Il convient d'être attentif(ve) aux habitudes de votre chat quant à l'utilisation de sa litière (pour les chats vivant en intérieur), notamment s'il vous semble qu'il a du mal à déféquer ou si vous notez l'absence de selles dans sa litière (en règle générale, il émet des matières fécales une à deux fois par jour). Ces observations sont plus difficiles pour les chats ayant accès à l'extérieur s'ils ont l'habitude de s'y soulager...

Bizarrement, une diarrhée peut précéder l'épisode du blocage : le corps de l'animal, tellement irrité par les selles retenues dans les intestins, compense alors en générant une forte quantité de liquide ou de mucus qui, une fois évacué, a l'apparence de selles molles.

Ne perdez jamais de vue que tout changement dans les habitudes de votre chat, y compris celui de ses habitudes de "litière" est un signe potentiel de maladie. Celle-ci doit être diagnostiquée au plus vite pour que votre vétérinaire soit en mesure d'identifier les problèmes tant qu'ils peuvent être encore traités !


Autres symptômes qui doivent nous alerter (associés ou distincts) : vomissements, un ventre balloné et gonflé, douloureux à la palpation et dur. Un appétit réduit, dès les premières bouchées il cesse de manger bien qu'il ait faim (ce qui n'arrange pas la situation). Il montre moins d'entrain, à tendance à s'isoler et dormir davantage, ainsi qu'avoir de la fièvre.

Pour voir l'état des intestins de votre chat, une radiographie est nécessaire afin de déterminer l'origine exacte du dysfonctionnement et son emplacement. Des médicaments, un lavement, ou une intervention chirurgicale seront très certainement nécessaires et par la suite, tout aussi certainement des modifications seront à apporter à son alimentation...

Sur le long terme, l'adjonction de lait, de foie et éventuellement d'huile de paraffine (ou de l'huile d'olive, bien que dans les cas graves la paraffine soit plus efficace) sera sans doute nécessaire... pour ramollir les selles. Pas tout à la fois, ce sera selon ce que vous conseillera votre vétérinaire et comment réagira votre chat...

A ne pas perdre de vue que des brossages réguliers (si vous le faites déjà, et bien en faire encore davantage) limiteront l'ingestion de poils morts, laquelle peut être source de constipation et d'obstruction.

Quant à l'ablation du côlon, c'est une solution extrême et qui peut conduire à des problèmes de diarrhée... Toutefois, pour certains chats, cette intervention s'avère bénéfique.

Cette pathologie est une urgence vétérinaire. Si vous attendez trop longtemps ou que vous tentiez de résoudre par vous-même la situation avec les moyens du bord ou des remèdes glânés ici ou là par vos lectures ou conseils sur internet... Votre chat sera en danger de mort.

Une dernière précision : un chat atteint de constipation a du mal à déféquer. Un chat atteint d'obstruction n'y arrive plus du tout... d'où risque d'éclatement de la paroi intestinale causée par l'amoncellement de la matière fécale.


Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls.
.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La première chose que vous devez faire c'est garder à l'esprit que le but de l'intervention envisagée sous anesthésie générale est soit de sauver votre chat, soit d'améliorer sa qualité de vie. Cette réalité devrait être la plus forte afin de prendre la meilleure décision qui s'impose.

Beaucoup de personnes, y compris moi-même, ont des idées quelque peu erronées concernant les risques anesthésiques en général, et plus particulièrement quand il s'agit d'un chat âgé... Pour autant la vieillesse n'est pas une maladie, tout au plus elle fragilise l'organisme mais les techniques ont beaucoup évolué.

Pour décider d'un protocole anesthésique approprié, le vétérinaire tient compte des particularités physiologiques du chat agé et des eventuelles affections (cardiaque, digestive, rénale...). En outre, il s'efforce de réduire le plus possible le temps de l'intervention et surveille le réveil.

Toutefois, il est certain que les anesthésies ne sont pas toujours sans risque (je pense que nous en sommes tou(te)s conscient(e)s. Toutefois ces dangers sont aujourd'hui grandement minimisés grâce au progrès technique, notamment dans la prévention.

Parmi les gestes préventifs médicaux : votre vétérinaire procèdera à des analyses de sang et d'urine, une radiographie des poumons et, éventuellement, un électro-cardiogramme afin de détecter une éventuellement anomalie. Tous les éléments sont pris en compte pour utiliser la meilleure technique, le meilleur protocole et le dosage du produit anesthésiant ainsi que des analgésiques qui tiennent par ailleurs compte du poids de l'animal. Durant l'opération, votre vétérinaire peut avoir recours, selon le type d'intervention et sa complexité, à des intraveineuses, des injections sous-cutanées... et dans le cas de soins dentaires, prescrire la prise d'antibiotiques avant et après l'opération...

En terme de gestes préventifs de votre ressort : il vous appartient de respecter à la lettre les instructions de votre vétérinaire.

- S'il vous dit que votre animal doit être à jeûn avant l'opération (la majorité des cas), vous devez veiller à ce que votre chat ait l'estomac vide. Supprimez toute alimentation 8h à 12h avant l'intervention mais laissez-lui sa gamelle d'eau jusqu'à 4h avant l'intervention et si votre chat a l'habitude de sortir, veillez à ce qu'il ne sorte pas la veille de son opération.

Suivre ces simples instructions c'est l'une des conditions les plus élémentaires et les plus simples pour réduire les risques de complications. En effet, pendant l'anesthésie, le contenu d'un estomac plein peut être régurgité et aller dans les poumons (fausse route) et même provoquer l'étouffement.

- La convalescence : Certains vétérinaires rendent l'animal alors qu'il est encore sous l'effet de l'anesthésie. Si cela devait être le cas, éviter de le mettre dans un endroit surchauffé ou trop froid et éviter, comme il se doit, les courants d'air. Evitez aussi de le mettre dans une pièce trop éclairée et bruyante.

. Si vous ne vous sentez pas capable de prendre soin de votre chat encore sous l'effet de l'anesthésie, voyez avec votre vétérinaire pour qu'il le garde un peu plus longtemps. Si votre vétérinaire ne peut pas garder un animal plus de 24h (c'est souvent le cas des vétérinaires qui travaillent seuls dans un cabinet), demandez-lui ou relevez l'adresse et le téléphone d'une clinique vétérinaire voisine pour parer une éventuelle complication liée à l'anesthésie.

- Enfin, n'hésitez pas à poser des questions de manière à bien comprendre le déroulement des opérations et leurs conséquences éventuelles.

A savoir : Après une anesthésie, il est fréquent qu'un animal se mette à tousser, par exemple à cause de l'irritation causée par le tube servant à insuffler le gaz anesthésiant. Cette réaction est normale mais si la toux persiste au-delà de deux jours, appelez le vétérinaire...

Quel que soit l'âge de l'animal (hormis pour les très jeunes chatons qui présentent plus de risques anesthésiques), il y a de fortes chances pour que l'anesthésie ne présente aucun danger si vous-même et le vétérinaire prenez toutes les précautions pour minimiser les risques.

Pour les personnes qui hésitent non pas uniquement pour la peur des risques liés à l'anesthésie, mais pour des questions financières (les analyses et examens pré-opératoires ayant un coût)... parlez-en à votre vétérinaire, hormis certains qui refusent, il vous proposera un arrangement ou proposez-lui, vous-même, un échéancier après son accord.

Cliquez ICI pour lire une formation sur la maîtrise des risques anesthésiques (partie 1) et ICI partie 2.


Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls.
.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Avec l’allongement de l’espérance de vie des chats, l’apparition des maladies chroniques devient une réalité douloureuse pour de plus en plus de chats et de leurs propriétaires. Parmi les pathologies les plus répandues, la maladie rénale chronique (MRC). Un traitement adapté, mis en place sur prescription vétérinaire, est à même de ralentir la progression de la maladie et améliorer la santé et la qualité de vie du chat.

Cette maladie touche environ 10% des chats de plus de 10 ans et 30% des chats de plus de 15 ans, selon Olzin, D.renal issues in the generic cat.NAVC-2066 ;684-687

Pour que le chat d’un âge mature préserve toute sa vitalité, surveiller sa santé et ses habitudes est indispensable, comme on a pu le voir dans les messages précédents. Mais pour ceux touchés par la MRC, encore plus.

La maladie rénale chronique (MRC) du chat désigne l’incapacité des reins à éliminer les déchets du sang, et non leur incapacité à produire de l’urine. Le chat continue donc à boire et à uriner, mais plus qu’il en a l’habitude car il souffre de déshydratation. A noter aussi, plus un chat avance en âge, plus il a tendance à uriner davantage. Il faut donc aussi tenir compte de ce paramètre pour les changements de litière qui seront plus fréquents.

Cette maladie, somme toute très répandue reste toutefois relativement méconnue de nombreux propriétaires de chat (moi la première, j'ai découvert cette maladie quand ma petite reine Océane a été diagnostiquée d'une insuffisance rénale). Cette maladie dégénérative est irréversible et la seule prévention repose sur notre vigilance car il convient de repérer les premiers signes de la maladie... Difficile de le faire quand on ne connaît pas !

Les signes qui doivent nous alerter : Mauvaise haleine, perte d’appétit et/ou amaigrissement, détérioration du pelage, fatigue, déshydratation, vomissements et diarrhées sont les symptômes les plus courants de la MRC.

Une fois le diagnostic confirmé par une analyse d'urine et de sang (c'est ce qui a été fait à Océane, par la suite les contrôles étaient faits uniquement via une prise de sang), il convient de mettre en place une prise en charge adaptée.

S’il s’avère que votre chat souffre de MRC, il n’est en rien condamné. Le propriétaire doit prendre conscience de l’importance de son rôle pour accompagner son chat au quotidien et l’entourer de la meilleure manière. D’ailleurs, toute la famille devra être informée sur la mise en place du nouveau traitement et du programme alimentaire. L’objectif, prolonger la durée de vie du chat et améliorer son confort de vie.

Que veut dire l'expression " insuffisance rénale chronique" ? : Comme dit plus haut, désigne l’incapacité des reins à éliminer les déchets du sang, et non leur incapacité à produire de l’urine. Cette définition peut parfois prêter à confusion car certains peuvent associer l'insuffisance rénale avec l'incapacité à produire l'urine. L'insuffisance rénale n'est PAS une incapacité à produire de l'urine. Curieusement, la plupart des chats souffrant d'insuffisance rénale produisent plus d'urine, mais les déchets ne sont pas suffisamment éliminés.

Quand cela est-il susceptible d'arriver à mon chat ? La forme typique de l'insuffisance rénale est le résultat du vieillissement[/b] ; c'est simplement un processus "d'usure". L'âge auquel la maladie débutera dépend de la taille du chat. Chez la plupart des chats les premiers signes apparaissent entre 10 et 14 ans. [b]Cependant, les chats de grande race ont une durée de vie plus courte et, de ce fait, peuvent être sujet à la maladie dès l'âge de 7 ans.

Quels sont les changements qui risquent de se produire chez mon chat ? Les reins ne sont rien d'autre que des filtres. Quand, à la suite du vieillissement, la fonction de filtration faiblit, le débit sanguin augmente pour accroître la filtration. Ce qui se traduit par une augmentation de l'urine. Afin de ne pas se déshydrater, à cause de la perte de liquide dans l'urine, le chat verra sa soif augmenter donc il tentera de boire plus.

Par conséquent, les premiers signes cliniques de l'insuffisance rénale sont une augmentation de la consommation d'eau et une augmentation de la production d'urine. Les signes cliniques de l'insuffisance rénale à un stade plus avancé se traduisent par : perte d'appétit, dépression, vomissements, diarrhée et une très mauvaise haleine. On peut, parfois noter des ulcères dans la bouche. Quand l'insuffisance rénale chronique s'accompagne de ces signes cliniques, on appelle cela une urémie.

Comment diagnostique-t-on l'insuffisance rénale chronique ? Nous posons le diagnostic de l'insuffisance rénale chronique après avoir déterminé le niveau de deux déchets organiques : l'azote uréique du sang (BUN pour blood urea nitrogen) et la créatinine endogène. L'analyse d'urine, d'autre part, est nécessaire pour compléter l'étude de la fonction rénale.

Bien que les taux de BUN et de créatinine révèlent une insuffisance rénale chronique, ils ne la prédisent pas. Un chat ayant une fonction rénale défaillante peut très bien montrer une analyse de sang normale. Si ce chat subissait un stress à la suite d'une maladie ou d'une chirurgie, le fonctionnement des reins pourrait faiblir et les valeurs de l'analyse de sang augmenteraient rapidement.

Comme à la base il y a un problème d'usure du rein, existe-t-il un autre moyen de soigner que la transplantation d'un rein ? Dans certains cas, les reins sont usés et ne peuvent pas être remis en fonction. Toutefois, avec un traitement agressif plusieurs chats continueront à vivre pendant des mois et même des années.

Le traitement s'effectue en deux phases. La première consiste à faire "repartir" les reins. Pour ce faire, on injecte de grandes quantités de liquides intraveineux pour "laver" les reins. Ce procédé de lavage appelé dialyse, aide à stimuler de nouveau la fonction rénale. S'il reste assez de cellules rénales fonctionnelles, elles pourraient suffire à remplir leur fonction de filtration des déchets organiques. La fluidothérapie contribue à remplacer divers électrolytes, spécialement le potassium. Un autre aspect du traitement initial consiste à redéfinir la nutrition et administrer des médicaments pour contrôler les vomissements et la diarrhée. (A ma connaissance, ce type de traitement n'est pas utilisé en France ou, du moins, les deux vétérinaires qui ont suivi Océane ne m'en ont jamais parlé...).

Que peut-on attendre de cette phase du traitement ?
La première phase du traitement peut donner lieu à trois issues possibles :

- Les reins se remettent à fonctionner pendant quelques semaines ou quelques années ;
- Les reins recommencent à fonctionner pendant le traitement et défaillent à l'arrêt du traitement ;
- La fonction rénale ne se rétablit pas. Il n'existe malheureusement pas de test fiable pour pouvoir prédire l'issue.

Si la première phase du traitement réussit, qu'adviendra-t-il par la suite ?
La deuxième phase du traitement consiste à maintenir les reins fonctionnels le plus longtemps possible. Ceci se fait par un ou plusieurs des moyens suivants, en fonction de la situation :

Une diète faible en protéines. On peut aider, en adoptant une telle diète, à garder les analyses de sang aussi près de la normale que possible, ce qui, d'habitude, aide le chat à se sentir mieux. De plus, quand l'affection rénale est avancée, la diminution de protéines dans la diète diminue la charge de travail des reins. Il peut vous être recommandé par votre vétérinaire une nourriture commerciale qui contient la qualité et la quantité de protéines dont votre chat a besoin.

Un liant des phosphates. Le phosphore est éliminé du corps par filtration au niveau des reins. Quand le processus de filtration est altéré, le phosphore s'accumule dans le sang. Ceci contribue à provoquer de la léthargie et à diminuer l'appétit. Certains médicaments vont se lier aux phosphates en excès dans l'intestin et empêcher leur absorption, provoquant ainsi une diminution des taux de phosphore dans le sang.

Des fluides administrés à la maison. Une fois la situation de votre chat stabilisée, on peut lui administrer des fluides sous la peau (en sous-cutané). Cela contribue à "faire repartir" la fonction rénale en permanence lorsqu'elle a tendance à défaillir de nouveau. C'est une opération qui peut être ou quotidienne ou hebdomadaire, selon l'importance de l'insuffisance rénale. Bien que cela puisse vous paraître hors de vos possibilités, la facilité de cette technique vous surprendra car le chat tolère très bien cette perfusion. (J'ignore également si cette technique est pratiquée en France).

Un médicament pour régulariser la glande parathyroïde et les taux de calcium. Le calcium et le phosphore doivent être maintenus dans la proportion de 2 pour 1 dans le sang. L'augmentation du taux de phosphore, tel que mentionné plus haut, stimule la glande parathyroïde à accroître le taux de calcium en le prélevant dans les os. Si l'on considère le ratio calcium/phosphore ce prélèvement peut être salutaire, mais il peut fragiliser les os et les rendre friables. Il est possible d'utiliser le Calcitriol pour freiner la fonction de la glande parathyroïde et accroître l'absorption du calcium dans l'intestin. Ce traitement est recommandé s'il y a évidence d'un dysfonctionnement de la glande parathyroïde... (Ce médicament est certainement défini par un autre nom selon la marque et le pays....)

Un médicament pour stimuler la moelle osseuse à produire de nouveaux globules rouges. Les reins produisent de l'érythropoïétine, une hormone qui stimule la moelle osseuse à produire des globules rouges. Par conséquent, beaucoup de chats en insuffisance rénale chronique ont un faible comptage de globules rouges, une anémie. L'Epogen ou le Procrit des formes synthétiques d'érythropoïétine, pourra corriger l'anémie chez la plupart des chats. Malheureusement pour certains chats, ce médicament ne peut pas être utilisé très longtemps parce que le système immunitaire reconnaît ce médicament comme un "corps étranger" et produit des anticorps (des protéines de l'immunité) contre lui. Ce traitement est recommandé si l'animal présente une anémie persistante.

Pendant combien de temps pourrais-je encore espérer avoir mon chat en vie ?
Le pronostic est très variable et dépend de la réponse au traitement effectué pendant la phase initiale ; il dépend aussi de votre capacité à effectuer le suivi des soins. Toutefois, nous encourageons à traiter dans la plupart des cas parce que beaucoup de chats répondront bien au traitement et leur vie pourrait être prolongée jusqu'à 4 ans de plus, en très bonne condition.

Je m'interroge sur le traitement dont a bénéficié Océane qui était uniquement sous Fortékor 2,5. Au début c'était un demi comprimé pour passer à un entier vers la fin, associé à un régime basse protéine. Cela dit, vers la fin de sa vie je l'ai laissée manger tout ce qu'elle aimait, y compris viande hâchée crue ou cuite, poisson, crevettes... Son vétérinaire référent était d'accord avec moi car, selon lui, ses jours étaient comptés... Elle m'a quittée le 17 novembre dernier à l'aube de ses 18 ans !

Un traitement à vie sans difficulté Raffiné et capricieux, le chat peut se montrer difficile quand il s’agit de lui donner un médicament. Dans le cas de la MRC, le choix du médicament dépend du stade de la maladie. Parmi les différentes options disponibles, la prise d’un comprimé quotidien est souvent un passage obligé, un vrai challenge pour le propriétaire. Et je peux même ajouter que j'ai dû ruser pour lui faire prendre son comprimé, sinon elle était capable de se cacher et d'attendre des heures avant de réapparaître...

Donc, on ne peut qu'être satisfait(e) de la mise sur le marché d'un comprimé aromatisé pour faciliter la prise du médicament chaque jour et à vie. Il existe aujourd’hui un traitement à base de bénazépril ayant été récompensé en 2010... Un traitement récompensé par un label... Un traitement récompensé par un label. Le label FAB Easy to give est décerné chaque année par le Feline Advisory Bureau. Il reconnaît l’engagement pris par les entreprises pharmaceutiques ayant développé des médicaments facilitant leur prise par les chats.

Les gagnants de ce prix annuel sont désignés par un panel d'experts vétérinaires. Ce label est particulièrement intéressant pour les médicaments félins, les chats se montrant difficiles à soigner. L’appétence reste donc, au dire des propriétaires, un atout majeur pour assurer la prise du traitement.... Ce qui est vrai pour la majorité des chats, ne l'est pas forcément pour le vôtre. A diverses occasions j'ai dû soigner mes chats ou ceux que j'ai en accueil... ET bien beaucoup ont refusé des médications dites appétentes... !

Pour le chat souffrant d’insuffisance rénale chronique, il est impératif, je le répète, de modifier son régime alimentaire avec ce qu’on appelle des aliments thérapeutiques. Préférez la nourriture mouillée (humide) pour assurer une meilleure hydratation, tout en laissant toujours à sa portée une gamelle d’eau fraîche. Ne pas oublier que l’alimentation vient compléter le traitement.

Et dans tous les cas, ne pas interrompre le traitement même si les symptômes semblent s’améliorer, seul le vétérinaire peut prendre une telle décision.



Hôpital vétérinaire de Pierrefonds (Québec) - SANTE-VET février 2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Lorsque le moment est venu de prendre la décision d'euthanasier notre compagnon, on peut, sans se tromper, dire que c'est sans doute la plus grave décision qui s'impose à nous. Et, ce quel que soit le nombre de fois que l'on ait dû l'affronter...

Pour vous aider, votre vétérinaire est bien placé pour vous conseiller et vos amis pour vous soutenir... Mais personne ne peut et ne prendra cette décision à votre place !

Lorsqu'on vit avec un animal âgé ou en phase terminale de sa maladie, chaque jour, chaque instant qui passe, vous le regardez en vous disant : "EST-CE LE MOMENT ?"... Personne n'est mieux placé que vous pour répondre à cette question difficile, peut-être la plus difficile... Vous seul(e) savez, connaissant bien votre petit protégé, quand "c'est le moment". Bien sûr, on vous donnera des conseils... Mais au bout du compte vous seul(e) avez la responsabilité de prendre la décision finale...

- Certaines personnes n'attendent pas que l'inconfort de son animal se transforme en douleurs et optent pour l'euthanasie assez rapidement (c'est le cas de ma mère).

- D'autres se fondent sur son appétit (c'est un des critères souvent donné par le vétérinaire) : si un animal âgé ou malade ne souhaite plus s'alimenter, ils se disent qu'il n'a plus goût à la vie...

- D'autres, encore, attendent jusqu'à ce qu'ils soient certains que la fin est proche (cela a été mon cas pour Océane). Tant qu'elle jouait, mangeait et buvait normalement la pensée de l'euthanasie ne m'a jamais effleurée. Toutefois, son état s'est dégradé d'un seul coup en à peine plus de 48h. Et le jour où j'ai pris la décision, j'ai vu dans son regard qu'elle était au bout du rouleau... Emotionellement, je n'étais pas apte à faire la démarche seule, aussi ma fille et mon petit-fils m'ont accompagnée. Ensemble nous l'avons emmenée pour une dernière fois chez son vétérinaire préféré... Ce fut dur, très dur et son absence me pèse toujours... Mais je sais que j'ai fait ce qu'il fallait : elle est partie entourée d'amour après une vie bien remplie et j'espère avoir été la hauteur durant toutes ces années de bonheur qu'elle m'a données.

Cela dit, chacune des lignes de conduite décrites est valable pour un chat et un maître à un moment donné (l'instant "T"). Il appartient à chacun d'entre-nous de faire pour "le mieux", et laisser le temps adoucir notre peine...

Paradoxalement, les incroyables progrès de la médecine vétérinaire ces derniers années, notamment dans celle des chats qui ont été longtemps les "parents" pauvres dans ce domaine, tend à rendre encore plus difficile de prendre la décision "finale". En effet, il y a quelques années seulement, tout ce que l'on pouvait faire pour un animal gravement malade était d'assurer son confort jusqu'à ce que la vie lui devienne impossible. Aujourd'hui, pratiquement toutes les techniques de la médecine humaine -de la chimiothérapie aux spacemakers- sont disponibles pour nos animaux.

Si les moyens financiers sont au rendez-vous (car cela coûte somme toute très cher dans certains cas) et si l'on a conscience que ces progrès vont améliorer -et non pas uniquement prolonger- la vie de son compagnon, alors pas d'hésitations. Toutefois, il ne faut pas se laisser influencer par un sentiment de culpabilité et s'efforcer de rester réaliste... Ce qui est bien difficile quand même surtout quand un fort lien d'amitié et de tendresse nous lient à ce petit être...

Dans la circonstance, il ne faut pas non plus pousser la thérapie au-delà du supportable pour son compagnon de toujours. Trop de personnes, influencées par le progrès ou un vétérinaire peu scrupuleux (plus intéressé par la manne financière que l'intérêt de l'animal -c'est rare mais j'ai lu quelques histoires horribles à ce propos), tentent l'impossible pour prolonger la vie de l'animal au détriment de son bien-être. En croyant bien faire, en voulant tenter l'impossible en dépit d'une fin inévitable, votre ami de toujours souffrira en silence (un chat est discret par nature) peut-être durant des jours, des semaines, des mois... Mais il souffrira inutilement. Parfois je me demande si, en pareil cas, nous n'agissons pas par pur égoïsme, la peur de perdre un être cher au détriment de son confort à lui. J'avoue que cette idée de tenter une dernière chance, une opportunité m'ayant été présentée, pour "prolonger" la vie d'Océane m'a un instant attirée... Mais à quoi bon lui prolonger la vie, si elle devait souffrir quand même... La raison et la grande affection (une tendresse réciproque) que j'avais pour elle l'ont heureusement emporté !

L'euthanasie constitue un acte de bienveillance envers un être qui nous est cher et qui constitue une décision qui nous coûte énormément. C'est un ultime acte d'amour, ni plus ni moins ! On le sait, nous le savons... Mais c'est une décision déchirante pour beaucoup d'entre-nous.

Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une fois que l'on a pris la décision d'abréger les souffrance de son animal de compagnie (quel qu'il soit), se bousculent alors dans nos têtes une multitude de questions...

Comme : dois-je rester auprès de mon chat (ou chien ou...) jusqu'à la fin ?, Que faire de sa dépouille ? Là encore les réponses à ces questions n'ont rien d'absolu...

- Pratiquée par un vétérinaire*, l'euthanasie est un procédé rapide et indolore. L'animal est inconscient en quelques secondes et meurt en moins d'une minute. Les maîtres qui restent jusqu'à son dernier souffle s'en vont rassurés car leur chat n'a aucune ni la peur ni la douleur... Certaines personnes pensent qu'un tel accompagnement est un geste d'amour ultime.

Quelle que soit notre décision concernant ce difficile moment, elle ne changera jamais l'affection que vous avez partagée avec votre chat pendant toutes ces années... Si vous souhaitez être présent(e), restez. Mais ne pas assister votre chat jusqu'au bout ne dénotera pas un manque d'amour ni d'humanité.

Pour faciliter cet instant, il vaut mieux prendre rendez-vous à l'avance et indiquer à la secrétaire l'objet de votre venue. Dans la mesure du possible, vous ne transiterez pas (ou peu) par la salle d'attente et le vétérinaire fera de son mieux pour répondre à vos questions et vous mettre à l'aise avant de passer à l'acte.

Il commencera par administrer un sédatif à votre chat et, éventuellement, tondre l'une de ces pattes antérieures afin de faciliter l'accès à la veine pour injecter le produit qui mettra un terme à ses souffrances.

Fondre en larmes (ce qui m'est arrivée et j'ai cru bon de laisser ma fille et mon petit-fils seuls après avoir fait plein de câlins à Océane et lui avoir demandé de me pardonner) est naturel et votre vétérinaire comprendra et certainement que votre animal aussi...

Après la piqûre, vous souhaiterez peut-être passer quelques instants avec votre chat... Votre vétérinaire comprendra cela aussi. Il vous accordera tout le temps nécessaire pour faire face à la perte "cruelle" qui est la vôtre.

Si votre animal meurt en cours de traitement (ou opération) chez le vétérinaire, vous voudrez peut-être voir son corps pour vous rapprocher de lui une dernière fois et laisser aller votre peine... (Cela peut être dur pour certaines personnes mais c'est un bon moyen de faire "son deuil"). N'hésitez pas à en parler à votre vétérinaire.

Si vous pensez qu'il sera moins difficile de faire pratiquer l'euthanasie à votre domicile, parlez-en, encore, avec votre vétérinaire. S'il peut se déplacer, il le fera, surtout si vous êtes un client de longue date. Toutefois, tous ne le peuvent pas, surtout quand ils sont des vétérinaires travaillant seuls en cabinet...

Que faire de la dépouille ? Plusieurs possibilités, mais la décision sera d'autant plus facile prendre que vous y aurez réfléchi à l'avance.

- Enterrer son animal soi-même est possible. En France, on a le droit de le faire dans une propriété privée, à condition que ce soit au moins à 35 mètres d'une habitation ou d'un puits. Le trou doit être assez profond et le corps recouvert de chaux vive.

- Vous pouvez choisir de faire enlever le corps par la fourrière municipale, ou par l'organisme avec lequel votre vétérinaire est en relation, et le faire incinérer(individuellement ou collectivement). Individuellement, vous pouvez demander à récupérer ses cendres qui vous seront remises alors dans une urne.

- Vous pouvez aussi choisir de le faire enterrer dans uncimetière animalier.

Là encore la décision vous appartient. Vous ferez ce qui vous semble le mieux approprié et répondra le mieux à votre souhait...


* Informations relatives à la pratique des vétérinaires français. Selon les pays, les pratiques peuvent être différentes et pas toujours respectueuses de l'animal.... Par ailleurs, dans certains pays, les animaux peuvent être gazés, notamment dans les refuges, ce qui est un recours lent, douloureux et cruel...


Source : Un chat pour les nuls

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Nombreuses sont les personnes submergées par l'émotion intense qu'elles ressentent au décès d'un animal de compagnie au point d'être parfois, pour ne pas dire souvent gênées de leur chagrin... A vrai dire, beaucoup de gens autour de nous, trouvent incongru que l'on pleure la perte d'un animal...

Penser que nos compagnons ont eu un sens dans notre vie, au-delà de l'affection que nous leur avons apportée, peut nous aider à surmonter notre peine. Le plus difficile, après, c'est de gérer l'absence... et seul le temps apaisera notre peine ! et viendront alors les souvenirs heureux que l'on pourra évoquer sans trop de tristesse...

Tout à notre chagrin, on ne se rend pas toujours compte que l'on ne pleure pas seulement l'animal que nous aimions... Mais aussi ces moments privilégiés partagés qu'il nous offrait. Et aussi certains liens avec d'autres personnes de notre vie ou qui ont partagé notre vie. Par exemple, la mort d'un chat offert tout bébé par un ami ou un membre de la famille aujourd'hui disparu, peut ranimer des souvenirs douloureux...

Dans ces moments difficiles, il est important de ne pas se laisser alller. Certaines personnes ne comprendront pas notre chagrin et pourront ironiser en disant : (par exemple) ce n'était qu'un chat ! Laissez-les à leur ignorance. Parlez avec des personnes qui vous prêteront une oreille attentive, des amis, des membres de votre famille, des gens aimant les chats... qui eux, sauront vous aider. Il est essentiel de parler de votre peine pour mieux l'évacuer.

Un dernier conseil : si vous n'avez personne autour de vous susceptible de vous aider, de vous écouter... N'hésitez pas à en parler avec un thérapeute. Il vous aidera à faire votre deuil. Il vous écoutera sans vous juger...

Ces moments-là sont difficiles pour tous ceux qui sont passés ou passent par là ! Mais, petit à petit, ce sont les souvenirs heureux qui resurgiront et vous arriverez à en parler avec légèreté, même si un petit pincement au coeur se manifeste de temps à autre... Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais cela arrivera.

Voilà, j'ai fini de parler de ce sujet qui a été difficile pour moi car je ne suis pas remise complètement du décès de ma petite reine Océane.


Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls. C'est en lisant cette partie du livre que j'ai eu l'idée d'écrire un sujet sur les chats et les aléas de la vieillesse...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Sujet rarement abordé parce que nous n'y pensons pas vraiment...

Il faut cependant savoir qu'à l'heure actuelle, en France, il est interdit de léguer ses biens à un animal car, au regard de la loi, un animal de compagnie est lui-même un bien...

En revanche, rien n'empêche de rédiger un testament en faveur d'une personne, d'une fondation ou d'une association, en stipulant que celle-ci devra prendre soin de l'animal désigné (ou animaux désignés) jusqu'à sa (leur) mort.

Bien entendu, il est important d'en parler avec "son" notaire (le cas échéant), mais il est plus important encore d'en parler avec sa famille et ses amis pour trouver la personne en qui on peut faire entièrement confiance et qui veillera au bien-être de son (ses) animal (animaux) après notre mort.

Ainsi, vous devez léguer votre (vos) "propriété(s)" féline(s) (quand il s'agit d'un ou plusieurs chats) à cette personne ainsi que suffisamment d'argent pour l'aider à s'en occuper comme vous l'auriez fait... Malheureusement, il n'y a aucun moyen de savoir si cette personne respectera "son contrat". C'est la raison pour laquelle il est important de choisir une personne en qui nous avons entière confiance et espérer, pour le bien-être de notre (nos) animal (animaux), que tout ira pour le mieux.

Je suppose qu'un acte notarié peut permettre d'anticiper un défaut de non respect, si l'on mentionne que le legs sera retiré à l'intéressé(e) si les engagements ne sont pas respectés, au profit d'une association ou fondation sérieuse plus à même de s'occuper de nos chers compagnons....

Je reviendrai probablement là-dessus un peu plus tard... notamment dans la perspective de l'obtention de la révision du statut de l'animal qui est demandée depuis de nombreuses années !



Source : Un chat pour les nuls...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bonsoir ou bonjour, je vais vous montrer un vieux chat comme le disait bien ma mamie http://fr.animagora.org/files/2012/12/images.jpg voila un chat qui ce repose tranquilement.

Oups problème avec l'ordi de mon papy je peux pas faire grande chose avec les photos. Quand j'irai chez ma mamie je mettrai des images de vieux chats, histoire que tout le monde se rend compte que même les chats ils peuvent souffrir en vieillissant.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J’ai parlé des atteintes de la vieillesse sur le comportement des chats, mais j’aimerais revenir sur deux ou trois points….

Je ne vais pas inlassablement répéter que les chats d’intérieur correctement nourris vivent plus vieux. Cependant, cela n’empêche, malheureusement pas les atteintes de la vieillesse au niveau du cerveau principalement.

Près de 40% des chats âgés de plus de 16 ans montrent des changements importants dans leur comportement. Les plus courants sont malpropreté (le chat ne fait plus ses besoins dans sa litière), des miaulements excessifs et bruyants, en particulier la nuit, des changements dans le cycle veille-sommeil (le chat dort toute la journée et reste éveillé et agité la nuit), une désorientation (le chat semble ne plus reconnaître ni les lieux, ni les personnes et erre sans but). Il s’agit des manifestations cliniques du vieillissement cérébral

Il n’y a pas d’explication simple pour comprendre ce syndrome. Les études réalisées au niveau du cerveau des chats atteints montrent des changements semblables à ceux des chiens souffrant d’un dysfonctionnement cognitif et des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Un type de protéines (plaques d’amyloïde) se dépose en quantité excessive dans le cerveau, ce qui nuit à son bon fonctionnement. Le cerveau de ces chats est atrophié et le nombre de neurones est diminué. Il y a aussi des modifications neurochimiques avec des altérations dans les taux de dopamine et de sérotonine, deux substances qui affectent l'humeur et le comportement. Les radicaux libres présents de manière chronique finissent par provoquer des dommages importants.

Les principaux signes :

. Désorientation (le chat semble perdu, ne reconnaît pas les personnes familières ou les autres animaux de la maison).
. Diminution des interactions avec les humains : sollicite moins d’attention, moins tolérant aux caresses.
. Changement dans les cycles veille-sommeil.
. Manifestations vocales anormales.
. Malpropreté : n’utilise plus correctement la litière.
. Diminution du toilettage, de l’appétit.

Il n'existe actuellement aucun test de diagnostic du dysfonctionnement cognitif chez les animaux. Le diagnostic est fait en excluant toutes les autres causes potentielles de démence.

Les options de traitement pour les chats sont limitées. Il n’y a actuellement aucun médicament autorisé spécifiquement pour les troubles cognitifs chez les chats, cependant, les médicaments qui aident à normaliser les niveaux de neurotransmetteurs, comme la dopamine et la sérotonine, ainsi que des médicaments qui augmentent le flux sanguin au cerveau, sont intéressants.

Chez le chien, la sélégiline, la propentophylline et la nicergoline sont par exemple utilisées. A l’avenir, l’adrafanil pourrait être donné en raison de ses bons résultats chez l’homme (amélioration de la vigilance, de l’attention et de la mémoire). En prévention, Donner une alimentation enrichie en antioxydants (vitamine E, bêta-carotène) et en acides gras essentiels pour réduire les dommages oxydatifs est conseillée.

L’environnement de l’animal doit être confortable et rassurant, c’est-à-dire le plus prévisible possible, sans changer les habitudes. La routine est réconfortante. La litière doit être facilement accessible, avec des rebords suffisamment bas. Des phéromones félines d’apaisement synthétiques peuvent également être utilisées pour réduire l’anxiété. L’évolution de cette affection est malheureusement toujours défavorable.

Lorsque son chat souffre de cette mélancolie d’involution sénile, il est possible de l’aider. Pour cela, on peut commencer par l’inciter au jeu, de différentes manières. Le but de l’activité va être de maintenir en alerte son comportement de prédateur. On peut donc le faire jouer avec des souris mécaniques, par exemple, ou bien cacher des petites friandises dans la maison, qu’il cherchera grâce à son instinct. Il faut l’empêcher de s’isoler, en l’impliquant dans la plupart des activités familiales, tout simplement en l’appelant lorsque l’on est sur le canapé à regarder un film, ou en le faisant sauter sur la chaise voisine lorsque l’on travaille, assis à un bureau.

Lorsque le chat adopte des comportements anormaux, il faut abolir les punitions, qu’elles soient physiques ou vocales, car il ne comprend pas. Cela ne fait que le rendre plus dépressif encore.

Quelques pistes médicamenteuses :

- Clomicalm un antidépresseur en général prescrit pour mélancolie, les problèmes liés à la séparation. La fiche générique du médicament dit que ce traitement doit être systématiquement accompagné par un suivi éducatif... Lire le rapport européen d'évaluation du Clomicalm


- Candilat : Traitement de la sénescence chez les chiens et les chats. Association synergique vincamine-papavérine, vasodilatateurs cérébraux qui agissent en augmentant le flux sanguin et l'oxygénation du tissu nerveux central
Permet, entre autres, une action métabolique cérébrale avec meilleure utilisation de l'oxygène et protection du tissu nerveux contre l'anoxie. ]La fiche générique de Candilat.

Il semble que ce médicament fasse des miracles si l'on en croit les propriétaires d'animaux. Toutefois j'ai davantage lu qu'il était donné en médication en cas d'AVC... Et dans ce cas, il ne doit être prescrit qu'en cas de présence d'un caillot... et ne devrait jamais être utilisé chez un animal faisant une hémorragie cérébrale car, là, au lieu de soigner il empire les choses... Voir plus de détails ici.

ARNICA MONTANA : Utilisation vétérinaire

L’arnica est aussi utilisé localement en traumatologie mais attention au léchage notamment chez les carnivores et donc le risque d’intoxication !
Dans le milieu équin de compétition (sauts d’obstacle, cross…) les cavaliers massent leurs chevaux notamment le dos avec l’huile de massage à l’arnica (laboratoire Weleda) ce qui permet à l’animal de récupérer plus vite.

Son usage homéopathique est très important notamment :

. En traumatologie (trauma articulaires, hématomes…).
. En pré opératoire pour éviter la douleur post opératoire notamment musculaire et les hématomes (associé avec China 5 CH en post opératoire)..
. Quand un animal n’a pas mal au niveau de la plaie opératoire, il touche rarement à son pansement.
En pratique, je faisais donner la veille de l’opération une dose d’Arnica 9CH (ou 10 granules ) et une heure avant 5 granules, éventuellement associé à Bellis perennis.
. Lors de mise bas, l’arnica est aussi conseillé associé à d’autres spécialités comme Conium maculatum.
. En cas « d’accident vasculaire cérébral » une dose de 30 CH est à donner rapidement relayée par des granules toutes les heures. Le résultat est comparable à la cortisone et sans effets secondaires.... Beaucoup de gens l'ignorent, mais l'AVC touchent aussi les chats de tous âges, avec une propension pour les vieux chats... D'autres infos ICI (site d'un vétérinaire)

J'ai lu aussi quelques commentaires à propos du Zylkène : Pour celles et ceux qui connaissent le zylkène, son usage est quelque peu différent… Prescrit essentiellement en cas de stress. Même si l’on retrouve les problèmes du stress lié à la séparation (en général il convient d’être accompagné(e) par un éducateur canin pour le résoudre. Consultez la fiche générique du médicament.

Ne jamais pratiquer l’automédication de son animal avec des médicaments tels que ceux décrits (hors arnica montana (et encore attention au dosage) et la plupart des prises homéopathiques. Les indications données sur les fiches des médicaments sont d’ordre général. Or chaque animal est particulier… Bref, comme nous les humains, il y a ceux qui réagissent correctement, ceux à qui cela ne fera au mieux rien du tout ou, au contraire, peuvent aggraver la situation. Seul votre vétérinaire en présence de votre petit protégé est à même de poser un diagnostic et mettre en place le traitement approprié.


Une fois n’est pas coutume… J’ai donné des noms de médicaments… Le but est de faire savoir que l’on peut aider nos amis à 4 pattes atteints de sénélité… et leur offrir de meilleures conditions de fin de vie….


Un amour de chat et les autres sites que vous retrouverez en cliquant sur les liens.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Réfléchir sur ce que sera notre vie sans son (ses) chat(s), n'est pas quelque chose que l'on aime faire. Il (ils) nous apporte(nt) tellement de joie et d'affection, qu'il est difficile de penser qu'un jour, trop vieux (ou malade), il (ils) ne sera (seront) plus là pour nous accueillir ou nous faire rire de l'une de leurs facéties...

Cependant, en tant qu'amis des animaux, nous savons que la maladie et même la mort, l'âge venu, est tout aussi inévitable pour nos amis félins (comme pour les autres animaux) que pour nous humains ! A nous de rendre leur fin de vie aussi confortable que possiblle et, souvent, un traitement médical sera nécessaire. A nous alors de faire preuve de compassion à l'égard de ce compagnon qui a partagé de nombreuses années de vie commune, voire pendant toute la durée de sa vie.

Bien sûr, si vous avez un jeune chat, vous n'avez probablement pas besoin de vous préparer si tôt à sa fin de vie... Si les chats vieillissent plus vite quand ils sont jeunes, l'horloge biologique ralentit au fur et à mesure qu'ils avancent en âge, comparativement à l'âge humain. De plus, lorsque les chats vivent exclusivement en intérieur, il est fréquent qu'ils atteignent l'âge respectable de 18 ou 19 ans, voire même beaucoup plus... De nos jours, grâce à une meilleure connaissance sur les chats et l'avancée technologique en matière de soins et d'alimentation, il n'est pas rare que nos petites boules de poils dépassent même l'âge de 25 ans ! Donc si votre (vos) chat(s) est (sont) jeune(s), il (ils) deviendra(dront)  probablement un jour un félin âgé et savoir que faire ou comment faire le moment venu peut apaiser vos craintes...  

Pour commencer, soyez attentif(s - ve(s)) aux signes. Les chats n'ont pas la capacité de nous dire quand ils se sentent mal ou malades. C'est donc à nous de faire attention aux changements de comportements comme : perte d'appétit, perte de poids rapide, léthargie, mode d'interaction anormal. Ils peuvent aussi rechercher davantage de chaleur ou se soustraire à notre vue, ils s'isolent... Ils peuvent aussi montrer des signes d'inconfort évident comme : miauler, grogner ou feuler quand on les touche, devenir subitement incontinent urinaire et / ou fécal, avoir des difficultés respiratoires... L'ensemble de ces signes ne se rencontre généralement pas tous à la fois (heureusement), mais chacun d'entre-eux doit nous alerter que quelque chose cloche et qu'une visite chez le vétérinaire est indispensable pour faire le point.

Les médicaments contre la douleur. Si la maladie ne peut être traitée, nous devons faire en sorte, autant que possible, de veiller à son confort. Dans de nombreux cas, cela signifie l'administration de médicaments contre la douleur, lesquels peuvent dans bien des cas apporter un soulagement et même prolonger la vie d'un chat (un sursis de quelques semaines ou quelques mois... mais un sursis). Toutefois, si vous n'avez pas les moyens d'acheter les médicaments appropriés ou que ceux-ci n'ont pas d'effet, l'euthanasie doit alors être envisagée.... Après tout l'amour que votre chat vous a donné, pourquoi prolonger sa vie s'il souffre ? Car s'il souffre, il est nécessairement stressé du fait qu'il a perdu son autonomie et vis-à-vis de nous (là encore comme les humains)... Abréger humainement ses souffrances, est le dernier geste d'amour que nous pouvons lui offrir... Je sais, c'est un chemin difficile, mais c'est le seul pour que notre compagnon quitte ce monde avec dignité et sans souffrance inutile.

Veiller à son hydratation et à son alimentation. Un chat en fin de vie peut se montrer réticent pour s'alimenter et s'hydrater. Dans ce cas de figure, aidez-le à accomplir ses besoins basiques et vitaux. Par exemple, ajoutez de l'eau à la nourriture (sèche comme humide), pour rendre la tâche plus facile. Vous pouvez aussi utiliser un compte-gouttes ou une pipette pour le faire boire s'il ne boit plus dans sa gamelle. Pour cela instillez quelques gouttes dans le coin des lèvres plusieurs fois par jour (il faut arriver à le faire boire l'équivalent d'un demi-verre d'eau au moins pour préserver autant que possible ses reins).

Préserver le calme. Quand nous-mêmes ne nous sentons pas bien, le bruit, la lumière, le chaos... ne font qu'empirer les choses. Et bien c'est la même chose pour votre (vos) chat(s). Réduire les va-et-vient autour de lui, le préserver du bruit quitte à changer ou repositionner son "nid préféré" dans un coin tranquille de la maison lui évitera d'être constamment dérangé par les autres animaux, les enfants, ou les aller et venues des habitants... Pensez quand même qu'il aura probablement besoin de vous voir... histoire de se sentir rassuré et continuer à observer son environnement (question de sentiment sécuritaire). Ce faisant, n'oubliez pas les accessoires habituels : une litière basse qui lui évitera des efforts, et bols d'eau et d'alimentation. Evitez aussi d'installer votre chat en hauteur (il pourrait se faire mal en tombant).

La température ambiante. Un chat malade mais aussi souvent les chats âgés ont du mal à réguler leur température corporelle (chaud ou froid). Assurez-vous que votre chat bénéficie non seulement d'un abri confortable et douillet pour se reposer, mais aussi qu'il est à l'abri des courants d'air et loin des fenêtres si celles-ci reçoivent beaucoup de soleil... Il pourra être utile, selon la saison, de prévoir de chauffer la pièce. En cas de chaleur excessive, en revanche, mieux vaut éviter les ventilateurs... Dans ce cas, pensez à lui donner accès à la pièce la plus fraîche qui peut être, par exemple, la salle de bains, ou une pièce dont vous aurez fermé les volets tout en laissant passer de l'air...  

Les soins quotidiens. Un vieux matou a du mal à faire sa toilette. Vous pouvez l'aider en passant tous les jours sur son pelage un gant humide et en le brossant délicatement avec une brosse pour cheveux de bébé humain. Ces simples gestes l'aideront à se sentir "propre" et lui procureront beaucoup de plaisir. Pensez-aussi à nettoyer les yeux avec un coton doux humide si vous constatez des dépôts au coin de l'oeil. Pour les chats qui ont des problèmes d'élimination, nettoyez tout aussi délicatement les parties souillées et changez fréquemment le linge de son lit (des serviettes éponges sont bien indiquées). Il existe également des couches mais peu, vraiment peu, de chats les supportent (Je sais que cela existe mais j'ignore si on trouve des couches pour chats en France). A défaut de couches spécifiques pour les chats, la première taille de celles disponibles pour petits-chiens pourra faire l'affaire après ajustement. Il n'y a pas longtemps, j'ai également lu que des couches pour poupées avaient été astucieusement bricolées.

Encore un conseil pour un chat ayant des problèmes éliminatoires : si l'urine devait être en contact avec le bidon (ce qui se passe en général) : tondre les poils jusqu'à mi-ventre, surtout ne pas raser pour éviter les inflammations... (ça coule de source !) Pour limiter les irritations ou les prévenir : mettre un peu de vaseline.  Utilisez un shampoing doux SPECIAL CHATS, pour nettoyer et les parties génitales et le petit bidou, le mieux deux fois par jour, au moins une fois... Si vous avez recours à la vaseline, bien sécher avant. Et, en cas d'irritations, l'utilisation de Dermaflon(ou produit similaire) pourra être utile durant quelques jours .

Lui dire au revoir. Les chats apprécient quand nous leur parlons et les appelons par leur nom... Surtout si votre chat est un "ami" de longue date... Le moment venu, parlez-lui sur un ton rassurant, de cette voix que vous utilisez pour le rassurer, le cajôler... Rappelez-vous que les chats comprennent peut-être mieux que les mots, l'humeur ou les émotions transmises par la voix, la hauteur de la voix, le timbre de la voix... Donc, même si vous avez le coeur gros, parlez-lui calmement, dites son nom... Et surtout, rappelez-lui tout l'amour que vous avez pour lui...

C'est avec les larmes dans les yeux que j'ai terminé ce message. Car il n'y a pas si longtemps, ma petite reine Océane m'a quittée... après avoir dû me résoudre à faire abréger ses souffrances. Grâce à son traitement, elle a vécu presque trois années de plus dans de bonnes conditions... Mais là, elle était arrivée au bout du rouleau, perdait ses poils par poignées entières, refusait de s'alimenter... Elle allait avoir 18 ans.

. Article inspiré par la lecture de conseils pour accompagner son animal en fin de vie dans des magazines et sur internet.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...