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La survie des rhinocéros en Afrique menacée par les braconniers

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GENEVE - Les braconniers ont tué près de 2.400 rhinocéros en Afrique depuis 2006, menaçant à terme la survie de l'espèce sur le continent si le massacre s'y poursuit au rythme actuel, a dénoncé mardi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Le braconnage des rhinocéros a augmenté de 43% entre 2011 et 2012, précise dans un communiqué l'organisation basée à Gland, en Suisse.

Selon les experts, si le braconnage continue à progresser à ce rythme, les populations de rhinocéros pourraient commencer à décliner d'ici moins de deux ans, ajoute le texte.

Des groupes criminels bien organisés et disposant de moyens financiers importants continuent à fournir le marché noir en corne de rhinocéros, a déclaré Mike Knight, président du groupe consacré à cette espèce au sein de l'UICN, cité dans le communiqué.

Durant les dernières années, la consommation de la corne de rhinocéros est passée de la médecine chinoise traditionnelle à un symbole de statut social, a ajouté M. Knight, qui stigmatise les niveaux élevés de consommation au Vietnam.

Selon les chiffres de l'UICN, il y a actuellement une population de 5.055 rhinocéros noirs et 20.405 rhinocéros blancs en Afrique.

En 2012, 745 rhinocéros ont été tués par braconnage en Afrique, soit le nombre les plus élevé depuis 20 ans. Dans la seule Afrique du Sud, 668 rhinocéros ont été tués en 2012, un record.

Depuis le début 2013, un rhinocéros est tué toutes les 11 heures en Afrique, soit un rythme encore plus soutenu qu'en 2012.

La corne de rhinocéros est transportés illégalement vers la Chine et le Vietnam. Le Mozambique a été identifié comme une plaque tournante de ce trafic, avec des braconniers qui font des raids express dans le parc national sud-africain du Kruger, où vit la plus large population au monde de rhinocéros.

La survie du rhinocéros est inscrite à l'ordre du jour de la 16ème réunion de la Conférence internationale sur les espèces en danger (CITES) qui se tiendra du 3 au 14 mars à Bangkok.


ROMANDIE 26/2/2013

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LE CAP - L'Afrique du Sud réfléchit à la possibilité de rétablir le commerce légal de cornes de rhinocéros, a indiqué jeudi la ministre de l'Environnement Edna Molewa, qui juge que le moratoire en vigueur ne protège pas ces mammifères du braconnage. Nous étudions la question, a déclaré à l'AFP Mme Molewa.

En 2012, un nombre record de 668 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud, pays qui abrite environ 80% de la population mondiale.

La réalité est que les rhinocéros sont braconnés actuellement en Afrique du Sud pour leur corne (...) il y a un moratoire sur le commerce en Afrique du Sud, mais les cornes continuent de sortir d'Afrique du Sud, a ajouté la ministre lors d'un point presse. La vente de cornes de rhinocéros est frappée d'un moratoire depuis février 2009 en Afrique du Sud.

Mme Molewa a reçu en janvier --avec six mois de retard-- un rapport complet sur la conservation des rhinocéros, non divulgué à l'opinion mais dont la ministre a distillé une partie jeudi.

Le rapport recommande ainsi la création d'un Fonds national pour le rhinocéros. En revanche, le décornage systématique des rhinocéros est présenté comme une option uniquement viable pour de petits cheptels déjà protégés par ailleurs par d'autres mesures de sécurité.

Concernant l'élevage commercial en réponse à la forte demande de cornes en Asie, où on lui prête des vertus curatives non démontrées, il semble urgent d'attendre ou de préparer les esprits.

Les recommandations du rapport sur (...) l'élevage commercial du rhinocéros seront débattues plus en détail (...) en raison de ses implications vastes et complexes, notamment les soucis de gestion génétique et l'impact d'une expansion à grande échelle, a précisé le ministère de l'Environnement dans son communiqué.

Concernant le commerce international de cornes, il ne pourrait reprendre sans un accord à la Convention internationale sur le commerce des espèces menacées d'extinction (CITES). Pour l'heure, lors de la prochaine réunion de la CITES à Bangkok en mars, l'Afrique du Sud n'entend pas proposer la levée du moratoire sur la corne. Elle a toutefois engagé des discussions avec des partenaires commerciaux potentiels, parmi lesquels le Vietnam ou la Chine, sur la viabilité d'un tel commerce.

D'importants propriétaires de réserves animalières sud-africaines ont fait des stocks de cornes et spéculent sur le jour où le moratoire sera levé.

Actuellement vendue au marché noir, la corne de rhinocéros peut atteindre 60.000 dollars (46.000 euros) le kilo, presque deux fois plus que le prix de l'animal lui-même dans les transactions entre parcs

Jusqu'à présent le taux de mortalité n'a pas dépassé le taux de gestation ou le taux de natalité (des rhinocéros) mais nous surveillons ça, a également précisé jeudi un haut fonctionnaire du ministère sud-africain de l'Environnement Fundisile Mketani.


ROMANDIE 28/2/2013

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WASHINGTON - Trois scientifiques ont lancé jeudi une initiative de la dernière chance pour sauver les rhinocéros de l'extinction, proposant de réglementer le commerce --interdit depuis 1975-- de leur corne pour décourager le braconnage industriel qui les décime en Afrique.

L'interdiction mondiale du commerce de la corne du rhinocéros a échoué en encourageant la chasse illégale, affirment ces trois éminents environnementalistes,
dont Duan Biggs du Centre of Excellence for Environmental Decisions (CEED) et de
l'Université de Queensland en Australie.

Selon lui, la 16e conférence la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) organisée à Bangkok du 3 au 14 mars est une bonne occasion de commencer de sérieuses discussions sur la mise en place d'un commerce légal de la corne de rhinocéros.

Le taux de mortalité dans la population restante des rhinocéros noirs et blancs explose à cause du braconnage destiné à satisfaire la demande pour sa corne, surtout en Chine, soulignent ces experts dans la revue américaine Science datée du 1er mars.

Les stratégies actuelles pour préserver ces animaux magnifiques ont clairement échoué et le temps est venu d'une réglementation très serrée du commerce de sa corne, insiste Duan Biggs.

Les deux autres co-signataires sont Hugh Possingham, professeur de Biologie à l'Université de Queensland et Frank Courchamp, directeur de recherche au Centre national français de la recherche scientifique (CNRS). En tant qu'environne-mentalistes engagés nous n'aimons pas l'idée d'un commerce légal (...), mais nous voyons bien qu'il faut faire quelque chose de radicalement différent pour préserver les rhinocéros en Afrique, expliquent-ils.

Ces scientifiques rappellent que le rhinocéros noir occidental a été déclaré éteint en 2011. Il ne reste plus que 5.000 rhinocéros noirs et 20.000 rhinocéros blancs dont la vaste majorité se trouvent en Afrique du Sud et en Namibie.

Le braconnage en Afrique du Sud a en moyenne plus que doublé chaque année depuis cinq ans, alors que le prix de détail de la corne de rhinocéros s'est envolé, passant d'environ 4.700 dollars le kilo en 1993 à 65.000 dollars en 2012 (...), soit plus que l'or, selon les auteurs de cette initiative. Cette explosion des prix est surtout attribuée à la demande croissante de riches consommateurs asiatiques pour fabriquer des médicaments traditionnels.

Son commerce est interdit depuis 1975 mais en réduisant l'offre, cette interdiction a fait grimper les prix et encouragé le développement d'une industrie du braconnage recourant à des technologies sophistiquées, dont la chasse avec des hélicoptères, soulignent-ils. Des tentatives pour éduquer les consommateurs de médecines chinoises pour les convaincre de cesser d'utiliser ces remèdes n'ont pas eu d'effet non plus, précisent-ils.

Selon ces scientifiques, la demande mondiale pour la corne de rhinocéros pourrait être entièrement satisfaite en les retirant de l'animal vivant sans aucun traumatisme. La corne du rhinocéros pousse d'environ 900 grammes chaque année. Ces cornes peuvent aussi être prélevées sur des animaux morts de cause naturelle.

Le commerce légal des peaux de crocodile d'élevage est un exemple de la légalisation d'un marché qui a sauvé ces espèces de l'extinction, avancent aussi ces nvironnementalistes. En outre, si des rhinocéros sont élevés légalement pour leur corne, plus d'espace leur seront octroyés dans la savane, contribuant en même temps à la préservation d'autres espèces animales menacées.

Ils préconisent aussi la création d'une centrale d'achat pour superviser mondialement la récolte et la vente des cornes, permettant aussi d'en vérifier l'origine et de mieux combattre le commerce illégal.





ROMANDIE 1/03/2013

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La population de rhinocéros d'Afrique du Sud commencera à décliner vers 2016 si le rythme actuel du braconnage se poursuit. Ces mammifères sont chassés pour leur corne, parée de toutes les vertus médicinales en Asie.

"Le nombre de rhinocéros braconnés en Afrique du Sud depuis le début de l'année atteint 146", a déclaré la ministre de l'Environnement Edna Molewa, en marge d'une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (CITES) à Bangkok. Elle a précisé qu'une cinquantaine de braconniers présumés avaient été arrêtés dans la même période.

Les rhinocéros sont l'une des stars de cette conférence avec les éléphants, eux aussi victimes ces dernières années d'un braconnage sans précédent.

Un total de 668 rhinocéros ont été abattus en Afrique du Sud en 2012. Un record qui pourrait être dépassé cette année si la tendance des deux derniers mois se poursuit, ce qui ne tarderait pas à poser de véritables questions quant à la survie de l'espèce.

Les taux de natalité de l'espèce sont pour l'instant supérieurs aux taux de mortalité, a convenu un haut responsable du département de l'Environnement. Mais "avec cette tendance, d'ici à 2016, si nous ne l'arrêtons pas, alors nous assisterons à un déclin" de la population , a-t-il ajouté. "Nous serons alors en crise".

Les rhinocéros sont inscrits depuis 1977 à l'annexe I de la CITES, qui interdit le commerce. Mais les cornes-trophées des rhinocéros blancs d'Afrique du Sud et du Swaziland font partie des exceptions à l'embargo. Le Kenya avait déposé une proposition pour un moratoire sur ce commerce, mais il l'a retirée jeudi.

Plusieurs ONG jugent que la chasse aux trophées, source de revenus, a en réalité participé au salut de l'espèce en encourageant les réserves à maintenir une forte population.

La population de rhinocéros blancs en Afrique du Sud est estimée à un peu plus de 18'000 animaux.



ROMANDIE 8/3/2013

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