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SUISSE : Centrales nucléaires: trois jours pour réagir avant l'explosion

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La menace d'une explosion d'hydrogène dans les centrales atomiques suisses en cas de séisme d'intensité majeure ne devient concrète qu'après trois jours. D'après les analyses mandatées par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), ce délai permet d'éviter la catastrophe.

Durant trois jours au minimum, la centrale concernée reste sûre sans l'aide de moyens de secours externes, a indiqué mardi l'IFSN sur son site Internet. Pour l'évaluation du déroulement de l'accident, l'autorité fédérale de surveillance a supposé un séisme de grande intensité, comme il en survient un tous les 10'000 ans.

Une explosion d'hydrogène peut survenir si les piscines d'assemblages combustibles d'une centrale ne sont plus recouvertes d'eau. Les quantités de ce gaz sont trop faibles durant les trois premiers jours suivant un séisme d'intensité majeure pour produire un mélange inflammable dans l'atmosphère du bassin.

Durant ce laps de temps, des mesures de gestion d'accident doivent être entreprises. Elles sont censées remettre en fonction le refroidissement des piscines pour empêcher une possible explosion.

Cependant, "des mesures préventives efficaces sont aussi réalisables avec un effort proportionné" au niveau des piscines, rappelle Ralph Schulz, chef du domaine spécialisé "analyses de sécurité" de l'IFSN. L'autorité de surveillance a déjà ordonné des rééquipements pour améliorer l'alimentation et l'instrumentation des bassins. Après la catastrophe de Fukushima, elle a contraint les exploitants de centrales à évaluer la protection contre une combustion et une explosion rapide d'hydrogène dans le secteur des piscines d'assemblages combustibles.

Les Ministères publics argoviens et soleurois ont par ailleurs ouvert des enquêtes pénales en lien avec les soupçons de surévaluation des bilans 2011 des centrales nucléaires de Leibstadt (AG) et Gösgen (SO).

Greenpeace et l'Association trinationale de protection nucléaire accusent les deux centrales d'avoir surévalué leur bilan en 2011, pour éviter un redressement financier.


ROMANDIE 26/2/2013

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