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Déchets : traitement des déchets

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Poubelles de riches, poubelles de pauvres




Leurs photos « poubelles de stars » ont fait le tour du monde. Habitués à fouiller la vie intime des célébrités, les paparazzis Bruno Mouron et Pascal Rostain avaient fait fort en « shootant » les détritus de Sharon Stone, Mel Gibson, Michael Jackson ou Tom Cruise. Leur expo, baptisée « Trash », s'est depuis étoffée de photos de déchets prises dans les quartiers les plus riches et les plus pauvres de Moscou, Kuala Lumpur ou Pékin.

A la demande de l'Observatoire régional des déchets d'Ile-de-France, qui planchera la semaine prochaine sur l'avenir des déchets à la Villette, les photographes exposeront d'un côté les déchets de SDF vivant dans les bungalows du Village de l'espoir d'Ivry-sur-Seine, de l'autre, celles d'un hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine. Des photos chocs, dévoilées aujourd'hui et qui seront exposées les 23 et 24 janvier à la Villette. Deux photos qui peuvent paraître caricaturales. Mais pour l'agent des paparazzis, Loïc Malle, les poubelles sont le « meilleur miroir de certaines réalités sociales ».

Poubelles ... des riches
« LE CONTENU de la poubelle collectée dans l'hôtel particulier de Neuilly est extrêmement caricatural, constate le photographe Bruno Mouron. Dans cette famille, on ne boit pas d'eau du robinetmais plutôt de l'eau en bouteille, on déguste des plats achetés chez le traiteur, on achète la nourriture du chien chez le vétérinaire et on fume des cigares en lisant la presse française et internationale. » Lorsque les photographes se sont rendus à Moscou, ils ont constaté la différence de niveau social « énorme » qui sépare les très riches des très pauvres et Bruno Mouron craint que ce grand écart « n'arrive en France ». «A Moscou, dans les poubelles des nouveaux riches russes, on trouve descatalogues de yachts et de voitures de luxe », a constaté le photographe. « Le contenu des poubelles nous instruit sur le mode de vie et de consommation des gens, estime-t-il. C'est presque une étude sociologique, car en photographiant leurs déchets, c'est comme si on faisait leur portrait. Imaginez la chance qu'aurait un archéologue s'il tombait sur une poubelle d'homme préhistorique. »



Poubelles ..... des pauvres
DU TABAC à rouler, des saucisses en sachet, de la galette des Rois industrielle, des paquets de chips, des canettes de bière, de la nourriture pour chien en boîte... la plupart des biens de consommation collectés dans une poubelle de SDF du Village de l'espoir d'Ivry-sur-Seine sont des produits à bas prix provenant de supermarchés hard discount. Cette photo n'a-t-elle pas un caractère stigmatisant à l'encontre des plus déshérités ? « Quand tu vas au Village de l'espoir où vivent d'anciens sans-domicile-fixe, tu sais très bien que tu ne vas pas tomber sur des boîtes de caviar dans les poubelles, répond Bruno Mouron. Nous voulions montrer la différence entre les modes de vie et de consommation d'un Francilien riche et d'un Francilien pauvre. Photographier le contenu des poubelles d'une personne de classe moyenne ne nous aurait rien appris. Il fallait donc s'intéresser d'un côté aux déchets des plus déshérités et de l'autre à ceux des plus aisés. »



« Une image brute et sans commentaire, non enrobée d'un discours est forcément violente mais c'est la meilleure captation du réel, souligne Loïc Malle. Le fait est que les plus pauvres consomment malheureusement des produits de masse. »

Ailleurs, dans le monde : le Malawi, un pays d'Afrique très pauvre... Il n'y avait presque rien dans les poubelles, à part des déchets végétaux, comme des retes d'épis de maïs. Tout est recyclé. La bouteille de coca, par exemple sert ensuite à écraser des aliments pour cuisiner.

Sources : Mon quotidien (journal des 10/14 ans), le Parisien

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**** Une idée comme une autre :

Actuellement tous les produits sont suremballés ! Alors plutôt que de jeter les emballages chez vous, enlevez tous les emballages que vous pouvez et jetez les dans la poubelle du supermarché.Vous économiserez donc des sachets poubelles (:)mais surtout si tout le monde le faisait, les revendeurs prendraient conscience que tous ces emballages ne sont pas nécessaires. Il y aurait donc moins de déchets et donc du mieux pour la nature !

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C'est sûr que nos sociétés occidentales sont championnes du gaspillage, pendant que dans d'autres pays, les gens manquent souvent de l'indispensable ! Quelque part, ce constat me donne honte.

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Europe : un quart des déchets sont recyclés



Le recyclage a représenté un quart de la quantité totale de déchets municipaux traités en 2009, selon les dernières statistiques publiées hier par l'organisme Eurostat.

513 kg de déchets générés par personne Dans l’Union européenne (27 pays), 513 kg de déchets municipaux ont été générés par personne en 2009.

La quantité générée par personne variait de 316 kg en République tchèque et en Pologne à 833 kg au Danemark.

L'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, la France et le Royaume-Uni ont généré à peu près la même quantité de déchets municipaux par personne, entre 500 et 600 kg.


La mise en décharge reste encore majoritaire : En moyenne dans l'UE27, 504 kg de déchets municipaux ont été traités par personne en 2009.

Ces déchets municipaux ont été traités selon différentes méthodes : 38% ont été mis en décharge, 20% incinérés, 24% recyclés et 18% compostés.

Les méthodes de traitement diffèrent sensiblement selon les États membres.


En 2009, les États membres présentant les parts les plus importantes de déchets municipaux mis en décharge ont été la Bulgarie (100% des déchets traités), la Roumanie (99%), Malte (96%), la Lituanie (95%) et la Lettonie (92%).

Les pourcentages les plus élevés de déchets municipaux incinérés ont été observés en Suède (49% des déchets traités), au Danemark (48%), aux Pays-Bas (39%), au Luxembourg (36%), en Belgique (35%) ainsi qu'en Allemagne et en France (34%).

Dans dix États membres, le pourcentage de déchets incinérés était égal ou inférieur à 1%.


L'Allemagne, championne du recyclage : Le recyclage des déchets municipaux était le plus fréquent en Allemagne (48% des déchets traités), en Belgique et en Suède (36% chacun), en Slovénie et au Danemark (34% chacun), en Irlande et aux Pays-Bas (32% chacun).

Les États membres ayant les taux de compostage de déchets municipaux les plus élevés étaient l'Autriche (40%), l'Italie (32%), les Pays-Bas (28%), l'Espagne et la Belgique (24% chacun) et le Luxembourg (20%).

Le recyclage et le compostage des déchets municipaux représentaient ensemble 50% ou plus des déchets traités en Autriche (70%), en Allemagne (66%), aux Pays-Bas (61%), en Belgique (60%) ainsi qu'en Suède (50%).

Dans sept États membres, moins de 10% des déchets étaient recyclés ou compostés.



Source : Les infos vertes 9/03/2011

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Ben il faudrait avoir moins de déchets. Déjà dans plein de produits qu'on achète, il y des emballages qui servent à rien. Maman m'a expliqué que c'est souvent l'emballage qui attire les gens qui achètent des produits. C'est bizarre quand même.

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Que deviennent nos bennes de déchets ?



Aujourd'hui, rien qu'en France, chaque habitant génère plus d'un kilo de déchets par jour, soit environ 420 kg par an. Deux fois plus qu'en 1960. Pour enrayer ce processus et changer les habitudes de vie en douceur, le tri est entré maintenant dans presque tous les foyers.

L'objectif à atteindre, fixé au plan national par la circulaire du 28 avril 1998, est de 50 % du poids des déchets collectés en vue de leur réutilisation, de leur recyclage, de leur traitement biologique ou de l'épandage agricole. Individuellement le pari semble gagné mais qu’en est-il des sociétés ?

Tout d’abord il faut peut-être rappeler ce qu’est un déchet à proprement dit. La réglementation estime qu’il s’agit de tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon (Code de l'environnement).

Les entreprises font généralement appel à des sociétés extérieures pour leur mettre à disposition des bennes pour leurs déchets. Ces bennes peuvent être munies de compacteur, être destinées à des tris sélectifs ou accepter le tout venant. Nous avons tous déjà vus de ces bennes, mais que deviennent-elles quand elles sont pleines ? Peut-on s’improviser collecteur de déchets ou existe-t-il une réglementation applicable ?

Exigences réglementaires : Pour pouvoir réaliser leur activité, les sociétés de collecte, transport et valorisation de déchets doivent être conformes à la réglementation en vigueur et en particulier répondre à la législation des ICPE.

Le Code de l'Environnement (art 511-1) par la loi du 19 juillet 1976 définit comme Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE), les usines, ateliers, dépôts, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité du voisinage, la santé, la sécurité, la protection de la Nature et de l’Environnement. Les activités relevant de la réglementation des ICPE sont définies par une nomenclature qui les classe sous le régime de la déclaration ou de l'autorisation en fonction de la gravité des dangers ou inconvénients qu’elles peuvent engendrer :

 (D) Installations soumises à déclaration,
 (DC) Installations soumises à déclaration avec contrôle périodique,
 (E) Installations soumises à enregistrement,
 Installations soumises à autorisation,
 (AS) Installations soumises à autorisation et servitudes d'utilité publique.


 Déclaration : Les ICPE sont soumises à déclaration pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses, dans ce cas une simple déclaration en préfecture est nécessaire.

 Autorisation : Les ICPE sont soumises à autorisation pour les activités présentant les risques ou pollutions les plus importants. L’exploitant doit soumettre un dossier de demande d’autorisation d'exploiter avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le Préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement de l'ICPE. Le contenu du dossier de demande d'autorisation d'exploiter est fixé par le décret du 21 septembre 1977 et doit notamment comporter : une lettre de demande et renseignements administratifs, une étude d'impact, une étude des dangers, une notice Hygiène et Sécurité, et des cartes et plans à échelle déterminée. En l’occurrence, CPR, la société qui nous a accueillis pour la réalisation de ce dossier, est soumise aux rubriques suivantes :

 329 (rubrique où a société est soumise à Autorisation) stockage de vieux papiers-volume maximal stocké-350 tonnes,

 322-A (A) : transit et broyage de papiers usés ou souillés, de cartons, …de 30 000 tonnes/an,

 322-B1 (A) : transit et broyage de papiers usés ou souillés, de cartons, …de 30 000 tonnes/an,

 167-A (A) : transit et tri au sol de déchets industriels provenant d’ICPE-30 000 tonnes/an,

 286 (A) : tri au sol et transit de métaux, surface de stockage maximale-100 m²,

 1530-2 (Déclaration) dépôt de bois, papier, carton ou matériaux combustibles analogues-stock maximal-1 400 m3.

Aménagements obligatoires à effectuer :

Le classement ICPE a impliqué un certains nombres d’aménagements/respects de règles afin de pallier aux risques inhérents à l’activité :

- mise sur rétention de l’ensemble du bâtiment pour éviter des écoulements dans les sols,
- mise en place d’un arrêt coup de poing pour couper l’électricité en cas d’incendie,
- installation d’un détecteur incendie dans les locaux,
- interdiction de fumer dans l’enceinte des locaux et de la cour,
- simulations incendies annuelles avec la participation des pompiers (selon leurs disponibilités),
- dératisation régulière car même si la société ne traite pas de DAOM, déchets assimilés à des ordures ménagères, les rats peuvent être attirés par ce genre de structures,
- installation d’un débourbeur-déshuileur pour capter les éventuelles fuites d’hydrocarbures liées aux passages des camions dans la cour de la société,
- mises sur rétention de l’ensemble des futs (huile, lave-glace,…) contenant des produits dits dangereux,
- tenue d’un registre des déchets entrants et sortants de la société,
- création de blocs séparatifs entre les différents tris de déchets pour limiter ou réduire le risque de propagation d’un incendie,
- obligation d’entretiens des extincteurs, lances incendies, trappes de désenfumage,
- formation des sauveteurs-secouristes,

Devenir des déchets des bennes


Les différentes étapes sont les suivantes :

 Le camion benne effectue sa tournée, réalise les enlèvements des déchets voir procède à des échanges un pour un : une benne pleine contre une benne vide. Les tournées sont calculées au mieux afin de limiter les déplacements inutiles.

 Le camion revient avec ses déchets au centre de retraitement, où il va passer sur le pont bascule qui effectue une pesée automatique pour déterminer la quantité de déchets à traiter et à facturer au client.

 Le chauffeur doit fournir aux bureaux son bon de livraison et sera renseigné sur le lieu de vidage de son camion/benne.

 Le camion est vidé en zone appropriée selon la nature du déchet transporté. Cette opération de vidage est surveillée par des agents de tri qui veillent à ce que les déchets déclarés correspondent bien à ceux déposés.

A ce moment précis, le camion a terminé sa tâche, il revient aux pelles mécaniques d’optimiser le tri sélectif.

Les déchets sont triés par catégories : papier-cartons, plastiques, vrac, … Ces catégories seront ensuite envoyées à la presse. Grâce à sa capacité de compression, le compacteur ou presse à déchets permet la création de balles plus faciles à stocker et à manipuler.

Il existe différents types de compacteurs ou système de presse : presse à balle verticale ou horizontale. La presse à balle horizontale offre une grande capacité de compression et une mise en balle efficace. Moins volumineuse que les compacteurs à déchets, elle n'en est pas moins d'une efficacité redoutable. Encore plus compacte, les presses à balle
verticale garantissent une force de compaction allant de 4 à 80 tonnes.

 Ces ballots sont regroupés, empilés et quand ils sont en quantité suffisante, un transporteur est alors appelé pour les amener jusqu’à une usine de retraitement.

Ainsi la réintégration de ces emballages et papiers dans le processus de fabrication industrielle permettra la création d'autres produits, tout en ayant économisé de l'énergie et des ressources naturelles.

Rappelez-vous qu'un déchet jeté dans la nature peut mettre très longtemps avant de disparaître complètement,

Voici quelques rappels :

 3 mois pour du papier,
 3 à 6 mois pour une peau de banane,
 6 mois pour une allumette,
 1 à 2 ans pour un chewing-gum,
 10 ans pour une canette en aluminium,
 80 à 1000 ans pour du plastique,
 4000 ans pour une bouteille en verre,
 Et plus de 50 ans pour une pile…


Les remerciements ont été adressés à la société CPR, CENTRE PARISIEN DE RECYCLAGE, située à Morangis (91), qui a accepté de nous expliquer cette filière de valorisation des déchets. Pour plus d'informations voir le site internet de l'entreprise.


Source : Planète info auteur Gaelle Naze

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France : encore des progrès à faire dans la gestion des déchets


La Cour des comptes a rendu hier un rapport qui révèle qu’une amélioration significative a eu lieu depuis 2002, en France, concernant la gestion des déchets ménagers. Pourtant, de nombreux progrès restent encore à réaliser.

La gestion des déchets ménagers n'est pas encore tout à fait au point en France, si l'on en croit un rapport rendu public hier par la Cour des comptes. Bilan de l'étude : B+, peut mieux faire. En effet, les résultats environnementaux progressent mais reste en deçà de ceux des autres pays européens. Dans l’hexagone, 35% des déchets finissent en décharge, alors que cela n’est plus le cas chez nos voisins européens. Et si en France, on recycle ou on composte 33% des déchets, ce sont 70% en Autriche, 66% en Allemagne, 60% en Belgique ou aux Pays-Bas qui le sont.

Toutefois, depuis la précédente étude réalisée en 2002, la Cour indique que plus de 4.000 décharges ont été fermées. Par ailleurs, les 128 incinérateurs en fonctionnement sur le territoire respectent désormais les normes européennes concernant la pollution de l’air tandis que 98,5% des communes disposent d’un tri sélectif.

La population est également plus respectueuse de l’environnement puisqu’on totalisait 374 kilos de déchets par habitant en 2009 contre 391 kilos deux ans plus tôt. "La gestion des déchets ménagers a beaucoup évolué depuis 2002" et "le service public s'est largement amélioré", a indiqué Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes. Les nouvelles normes mises en place et l’apparition de nouvelles techniques de traitement, comme la méthanisation a favorisé cette progression, explique Le Monde.

Des coûts de gestion trop élevés

Côté finances, la Cour des comptes indique qu’une augmentation des coûts de 6% par an a été constatée. Celle-ci s’expliquerait par l'évolution des normes, des charges de personnel et de l'amélioration du service rendu. Ainsi, en 2009, huit milliards d’euros ont été dévolus à la gestion des déchets ménagers et assimilés, soit 124 euros par habitant ou 298 euros par ménage en moyenne.

Pour la Cour, les coûts de gestion sont "mal maîtrisés", avec des équipements parfois en surcapacité, et surtout mal mesurés. Elle préconise qu’un budget annexe déchets devienne obligatoire et qu’une présentation "plus uniforme" soit établie. Dernier point, le système de financement "n'est plus adapté à la réalisation des nouveaux objectifs environnementaux". Deux systèmes existent : la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), que les communes urbaines privilégient, et la redevance (REOM), "plus juste" selon Didier Migaud, dans la mesure où elle couvre la totalité des dépenses.

Maxisciences 14/09/2011

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La société Suez Environnement va mettre en place des dispositifs de collecte pneumatique des déchets à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Le système sera opérationnel avant fin 2013 et pourrait s'étendre à d'autres quartiers franciliens.

Ce n'est pas une nouveauté dans le monde mais en France, ce système reste très balbutiant. Cette semaine, la société Suez Environnement a annoncé qu'elle venait d'obtenir un contrat pour installer un nouveau système de collecte de déchets dans quatre quartiers de la ville de Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne. Mais ce futur dispositif n'est pas comme les autres, il s'agit d'une collecte pneumatique, autrement dit les déchets seront réunis par aspiration souterraine avant de rejoindre une centrale unique où ils seront traités.

Déjà opérationnel à l'étranger, notamment à Barcelone et en Chine, ce système n'était jusqu'ici pas arrivé en France, bien que plusieurs projets de ce type soient à l'étude en Île-de-France : à Romainville, dans le quartier des Batignolles à Paris, à Issy-les-Moulineaux ou encore à Saint-Ouen. Mais c'est donc Vitry-sur-Seine qui aura en premier l'honneur de tester ce nouveau procédé.

Pour cela, 10 kilomètres de tuyaux souterrains et 390 bornes de collecte seront installés avant la fin de l'année 2013 dans la ville. Le service concernera ainsi un millier d'habitations pour une population de quelque "30.000 équivalent habitants". Selon Sita, la filière de Suez Environnement en charge du projet, les travaux sont estimés à 25 millions d'euros.

Maxisciences 25/09/211

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Les éboueurs ne passent plus dans certains quartiers de Romainville, en banlieue parisienne: les déchets des habitants sont aspirés sous terre à partir de samedi, un procédé nouveau en France mais déjà bien implanté dans d'autres pays européens.

Alors qu'ont disparu les containers, 123 bornes grises ont fait leur apparition dans plusieurs quartiers, dont les cités Cachin et Gagarine, qui ont bénéficié de la rénovation urbaine. Les bornes fonctionnent par paires: l'une pour les ordures ménagères, l'autre pour les déchets recyclables.

La maire Corinne Valls (DVG) ne cache pas sa fierté, sa ville étant "précurseur" en France. A la fin de l'année, 2.600 logements utiliseront ce procédé. La ville voisine des Lilas va également s'y mettre.

"Ca va améliorer l'environnement de ce quartier" d'habitat social, se félicite l'élue, dans la cité Marcel Cachin. Les odeurs nauséabondes, les poubelles dans les rues et les nuisances sonores dues aux camions poubelles sont de l'histoire ancienne, estime-t-elle. "Ca va aussi permettre aux habitants de faire 6 à 10 euros d'économie par mois en terme de charges et nous n'avons pas augmenté les impôts", affirme Mme Valls.

Le coût total de l'opération est de 10,8 millions d'euros, dont 2,8 à la charge de la commune, qui bénéficie de subventions, comme celle de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Ce système de "collecte des déchets par aspiration pneumatique" est développé par Veolia environnement et le groupe suédois Envac, partenaire de Veolia en France.

Les habitants déposent leurs déchets dans les bornes, où ils sont stockés 12 heures au maximum, avant d'être aspirés dans des tuyaux placés à environ 2 mètres sous terre, sur 4,1 km, puis envoyés au terminal de collecte à une vitesse de 70 km/heure.

Dans ce terminal, situé à quelques centaines de mètres des bornes, les déchets tombent dans un compacteur, qui les comprime dans un conteneur. Une fois par jour, un camion vient vider le conteneur, pour transporter les déchets sur les lieux classiques de valorisation et traitement des déchets.

"Mieux pour l'hygiène"

Les habitants rencontrés sont enthousiastes, à l'image de Michèle Lori: "ça sera plus joli et la facture va diminuer!". Six jeunes ont été embauchés par la mairie, comme "ambassadeurs de l'environnement", pour expliquer le fonctionnement aux habitants.

"Ce qui fait polémique, c'est le diamètre de la porte", selon Yannick Gueugnon, directeur d'Envac France. Seuls des sacs de 30 litres peuvent passer cette porte. "C'est pour limiter ce que les gens mettent dedans", explique-t-il. "Les bornes ne sont pas faites pour jeter des micro-ondes!", dit-il.

"Il faut changer de philosophie: on ne stocke plus de gros sacs chez nous, ce qui provoquait des mauvaises odeurs et attirait les blattes, mais on prend des plus petits sacs qu'on jette tous les jours, et c'est mieux pour l'hygiène", lance M. Gueugnon.

"Bien sûr, il y aura 2 ou 3% d'irréductibles qui feront le mauvais geste, mais on ne peut rien y faire", estime-t-il, avant de déplorer: "On gère les déchets dans les rues comme il y a un siècle".

Le système tombe rarement en panne, selon Veolia et Envac. Il a "déjà fait ses preuves": il est implanté à Stockholm depuis 1971, à Barcelone depuis 1982, à Wembley au Royaume-Uni depuis 2008 etc.

D'autres communes envisagent de se lancer: Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Vitry (Val-de-Marne) et aussi le quartier des Batignolles à Paris.

Sciences et Avenir 15/10/2011

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Si les nouveaux systèmes de collecte sont mieux question hygiène, je me pose des questions sur leur impact en matière d'emplois... Cela dit, ils suppriment des risques et inconvénients liés aux grèves ... du moins dans la première partie de la chaîne des traitements des déchets et autres ordures ménagères...

Ces dispositifs sont réalisables à des coûts rapidement amortis en milieu urbain... En revanche, en milieu rural de telles réalisations demanderaient des investissements énormes et une réorganisation de tout le système de collecte et de traitement...

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Depuis quinze ans, les habitudes des ménages français en matière de gestion des déchets ont légèrement évolué. Le tri sélectif est entré dans les mœurs et on observe une petite baisse de la quantité. Mais des progrès importants sont encore réalisables, selon l'Ademe.

En 2007, les Français ont produit 391 kg de déchets par personne, contre 395 kg deux ans plus tôt, selon les résultats de la campagne Modecom, réalisée à la demande du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire dans le cadre du plan national de prévention des déchets, et présentée par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Le tri des déchets s'améliore aussi : 33,5% vs 31%.

Au total 37,77 millions de tonnes de déchets ont été collectées par les collectivités en 2007. Au sein de cette quantité, 24,82 millions de tonnes, soit 391 kilos par habitant contre 396 kg en 2005, proviennent des ordures ménagères résiduelles et des collectes sélectives. 10,82 millions de tonnes ont été apportées en déchetterie, soit 170 kilos par habitant contre 151 en 2005.
Le recyclage et le tri se sont inscrits dans les habitudes des Français. « Sur ces 37,77 millions de tonnes, 33,5% sont orientées vers du recyclage matière ou organique contre 31% en 2005 », note l'étude, ajoutant que « la collecte sélective des journaux, magazines, revues et emballages a permis de capter 50% de ce type de déchets ».

Toutefois, des progrès pourraient encore être réalisés. L'Ademe souligne qu'environ 150 kilos par habitant et par an pourraient faire l'objet de gestes de prévention, tels que le compostage domestique, l'évitement du gaspillage de produits alimentaires, la limitation des impressions bureautiques et des photocopies. Les habitants pourraient par ailleurs donner à recycler jusqu'à 20 kg de verre par an en le déposant dans des collectes sélectives.

A l'avenir, favoriser le compostage

Depuis 1993, date de la dernière campagne, la composition des poubelles des Français a peu changé. Les déchets biodégradables (32,2%), les papiers et les cartons (21,5%), le verre (12,7%), les plastiques (11,2%), les textiles (10,6%, dont les textiles sanitaires), les métaux (3%) et divers matériaux composites ou non classés (8,9%) se retrouvent majoritairement dans les ordures des Français.

Un effort a été fait pour les emballages dont la part est passée de 39% en 1993 à 32% en 2007. Dans le même temps, les ordures de type textile sanitaire (couches, lingettes...) progressent de 9%, soit 34 kg produits par an et par habitant.

Si les Français ont amélioré leur réflexe de « recyclage », l'Ademe préconise des solutions pour atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement, à savoir 35% de déchets recyclés en 2012 puis 45% en 2015.

Il s'agit notamment de limiter le gaspillage des ressources en effectuant des gestes de prévention, ce qui permettrait une économie de 150 kg par an et par habitant, dont 7 kg d'aliments non consommés et encore emballés.

L'agence de l'environnement incite aussi à favoriser le compostage. Elle rappelle que les déchets organiques représentent « jusqu'à 52% des ordures ménagères résiduelles, soit 164 kilos par habitant par an », soit autant de déchets valorisables.

Ces résultats ont été obtenus grâce à une étude menée auprès de cent communes tirées au sort et représentatives de la population française.

Futura Sciences 2009

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Jeudi, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir a déploré le coût en France de la gestion des ordures ménagères. Le montant de cette taxe a quadruplé en moins de vingt ans, selon l'association.

Les Français paient encore trop cher la gestion de leurs ordures ménagères. C'est ce qu'a dénoncé jeudi, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir qui a étudié les services fournis dans ce domaine et leurs disparités dans pas moins de 150 communes.

Alain Bazot, le président de l'association UFC-Que Choisir a ainsi expliqué lors d'une conférence de presse que la taxe d'élimination des ordures ménagères (TEOM) prélevée dans 24.600 communes avait augmenté de 7,1% en 2009 à 5,4 milliards d'euros. Une augmentation totalement injustifiée d'après leur enquête. "Le montant de cette taxe a quadruplé en moins de vingt ans, sans augmentation exponentielle des déchets à éliminer dans le même temps", a t-il souligné ajoutant également "les coûts qui peuvent justifier une certaine augmentation, comme des mesures d'évacuation plus drastiques des fumées lors du traitement, n'expliquent pas tout."

Par ailleurs, Jean-Yves Hervez, administrateur national de l'association en charge du dossier, a regretté le manque de transparence au sujet de ces services. Sur les 150 communes étudiés, l'association n'a ainsi pu obtenir les rapports sur le prix et la qualité de gestion des déchets que dans 92 collectivités. "Certains rapports se sont revélés très lacunaires. Près de la moitié ne mentionnaient même pas le coût de la collecte à la tonne ni celui du traitement. Les collectivités pilotent sans tableau de bord", a déploré l'UFC.

Malgré ce manque d'informations, l'association est néanmoins parvenue à établir que le coût d'enlèvement variait grandement entre les communes, passant de 70 euros la tonne à Lyon à 149 euros à Marseille. Mais selon les calculs de l'UFC, dans les 92 collectivités qui ont communiqué leurs rapports, le coût réel du service s'élèverait en fait à 99 euros par habitant.

Maxisciences 21/10/2011

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Depuis dimanche dernier, des militants anti-incinération de déchets marchent depuis Clermont-Ferrand jusqu’à Paris, qu’ils rallieront demain. Cette "marche-vélo-caravane" a fait étape dans plusieurs communes "touchées directement par une usine d'incinération".

En septembre, un rapport remis par la Cour des comptes avait estimé que la France mettait encore trop de déchets à la décharge plutôt que de les utiliser comme compost ou de les recycler. Ainsi, des militants anti-incinération des déchets dénoncent "la mainmise des entreprises privées sur ces technologies coûteuses et polluantes".

Pour le Cniid, association spécialisée, "la France n'a pas été en mesure de s'engager dans une politique nouvelle de gestion des déchets, plus respectueuse de l'environnement et moins coûteuse pour les citoyens", en raison des pressions exercées par ces industriels.

Les militants, partis de Clermont-Ferrand dimanche dernier au cours d’une "marche-vélo-caravane", sont passés par Bayet (Allier), Fourchambault (Nièvre), Gien (Loiret) et Nemours (Seine-et-Marne), rapporte TV5monde. "Toutes ces villes situées sur le parcours ont en commun d'être touchées directement par une usine d'incinération, en construction pour la première et en fonctionnement pour les quatre autres", a précisé le Cniid.

Le cortège doit arriver à Paris samedi matin, à la porte d'Orléans. Les manifestants se joindront aux opposants à la construction d'un nouvel aéroport près de Nantes pour "porter un message commun jusque devant le Sénat : stop à l'emprise des lobbies industriels sur les décisions publiques".

Maxisciences 11/11/2011

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A partir de demain 21 mars : le lapin Duracell en tournée pour encourager le recyclage des piles



Dès le 21 mars, le fabricant Duracell lancera une campagne de sensibilisation nationale pour encourager les Français à recycler leurs piles. La tournée passera par quatre grandes villes de France : Lille, Paris, Lyon, Marseille.

Sur le milliard de piles vendues chaque année en France, seules 36% d'entre elles sont recyclées quand les autres finissent à la poubelle.

Pourtant, le recyclage permet de réutiliser environ 50% d’une pile et de lui donner une seconde vie. Elle se voit alors transformée en toits, en gouttières (moyennant 350 piles pour une gouttière en zinc), en robinets (125 piles), en couverts (1 fourchette pour 10 piles) voire en casseroles (75 piles). Mais elles peuvent aussi servir à fabriquer des matériaux de construction de route ou plots de circulation.

Pour cela, encore faut-il déposer les piles dans les collecteurs prévus à cet effet qui leur assureront un voyage direct vers le centre de recyclage.

Un geste qui se fait encore trop rare selon le fabricant Duracell qui a donc décidé de lancer une vaste campagne nationale de sensibilisation sur le sujet avec sa célébrissime icône : le lapin Duracell.

Du 21 au 31 mars, le fabricant invite ainsi le grand public à rapporter ses piles et petites batteries rechargeables usagées sur son stand et à s’informer sur le recyclage d’une pile. Au total, la tournée fera quatre haltes : le 21 mars à Lille, place Richebé; le 24 mars à Paris, au Parc de la Villette ; le 28 mars à Lyon, place Antoine Jutard et le 31 mars à Marseille, au Centre Commercial La Valentine.

En plus de rapporter les piles usagées, le public pourra aussi participer en famille à des ateliers pédagogiques et des animations originales, en présence du lapin Duracell. Ceux-ci permettront de comprendre tout en s’amusant le parcours de recyclage d’une pile grâce à des jeux de mémoire, quiz et concours. Ajouté à cela, "dans chaque ville, une famille aura la possibilité de gagner, après un tirage au sort, un week-end 'nature' pour 4 personnes. Pour participer à ce concours, il suffit de venir déposer ses piles usagées dans le bus Duracell, spécialement conçu pour l’opération et de s’enregistrer sur une borne digitale", explique Duracell dans un communiqué.

Par ailleurs, afin de créer une véritable mobilisation autour du recyclage des piles, Duracell, soutiendra financièrement, dans le cadre du programme Environnement de la Fondation de France, le projet d’une association locale engagée dans des actions éco-citoyennes dans la région de la ville qui aura récolté le plus de piles.


Maxisciences 14/03/2012

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Qui ne s’est pas posé la question devant un conteneur de recyclage de savoir quoi faire de ses barquettes plastiques ? Pour éviter de se poser la question, une expérimentation a lieu à travers 51 communes de France. Elle incite le public à mettre tous les emballages en plastique dans les poubelles de recyclage.


Depuis le 1er mars, dans 51 collectivités, les poubelles de recyclage (couvercle jaune) acceptent tous les emballages en plastique : pots de yaourt, de rillettes ou de crème fraîche, barquettes, films ou sachets vides... Un pas en avant alors que ces poubelles n'acceptaient normalement jusqu'ici que les bouteilles en plastique, canettes, boîtes de conserve, papier et carton. Cette mesure fait partie d'une nouvelle expérimentation destinée à encourager le recyclage des déchets plastiques qui reste encore insuffisant.


En effet, selon Eco-Emballages, un million de tonnes d'emballages plastique sont mises sur le marché mais seulement 230.000 tonnes (bouteilles et les flacon) sont recyclées. Avec tous les emballages plastique, Eco-emballage espère à l'avenir passer à 350 ou 400.000 tonnes recyclées.

Aujourd'hui, le recyclage se met néanmoins peu à peu en place et des filiales ont déjà vu le jour afin de transformer ces déchets en polaires, en couettes et même en tuyaux. En Ile de France, 10 communes de Seine-Saint-Denis, autour de Sevran, sont concernées par l'opération, ainsi que le IIIème arrondissement de Paris. Pour sensibiliser les riverains, 17 ambassadeurs passent dans les immeubles et répondent également aux questions des habitants une fois par semaine.


Dans un immeuble proche de la République, la dame du 4ème, une Américaine, est complètement pour le recyclage mais voudrait que ce soit encore plus clair. Elle demande ainsi : et pourquoi pas les gobelets en plastique ? Eric Brac de la Perrière, directeur général d'Eco-emballages qui pilote le tri et le recyclage en France explique que les gobelets plastiques ne sont toujours pas admis dans le poubelles jaunes car ils sont faits d’un plastique différent, qui n'a pas une bonne recyclabilité. L'expérimentation permettra de voir ce que l'on doit mettre derrière, explique M. Brac de la Perrière : combien de bacs, combien de camions, la réorganisation des centres de tri... Et surtout d'estimer quelle quantité sera recyclée, rapporte l'AFP.


Mais si l'intérêt environnemental (moins de déchets à enfouir ou brûler) est évident, le tri de ces emballages représente également une économie pour les collectivités locales. Chaque tonne de déchets non recyclables coûte 179 euros tandis que la tonne de déchets recyclables 30 à 50 euros. Le retentissement sur la taxe d'ordures ménagères est donc probable. L'expérimentation durera jusqu'en décembre 2013. Si elle est probante, le tri des emballages en plastique sera étendu à toute la France début 2014.


Maxisciences 23/03/2012

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Selon mon propre avis, je pense que la France, mais aussi d'autres pays européens, sont en retard aussi bien dans le tri des déchets que leur recyclage...

Ma dernière expérience au Japon m'a montré que l'on pouvait affiner le tri des déchets...

Dans la ville où j'ai séjourné, dans chaque local poubelle il y a une affiche mentionnant ce que chaque poubelle peut contenir... Beaucoup de magasins également mettent à disposition des clients de petits containers pour jeter des emballages ou déposer des bouteilles en verre vides. Les poubelles dans la rue sont scindées en deux, voire en trois pour jeter ce qui est recyclable ou non. Dans les restaurants : pareil... Il y a même un tri pour les bouchons... Et tout le monde joue le jeu... Il est très mal vu de ne pas respecter les consignes de tri...

Alors pourquoi en France nous perdons tant de temps à discussions et études... Pourquoi ne pas s'inspirer des bonnes choses qui se font ailleurs... ?

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Préparer une "sortie" de l'incinération des déchets: 450 associations de tous les coins de France viennent de constituer une coordination nationale pour réclamer la fin de cette technique qu'elles jugent coûteuse et préjudiciable à la santé et à l'environnement.

"La France a un des taux de recyclage les plus bas d'Europe et le plus grand parc d'incinérateurs" où sont brûlés près de la moitié des déchets ménagers, a expliqué Roger Anglaret, présentant la coordination à la presse.

Avec 130 incinérateurs, la France occupe le premier rang en Europe. 30% de ce qui est brûlé se retrouve sous forme de mâchefers, mis en décharge ou utilisés pour la construction de routes, selon Greenpeace.

La coordination nationale affirme dans un manifeste que l'incinérateur "brûle ce qui pourrait être recyclé", alors que les coûts des matières premières s'envolent, et produit des rejets "hautement toxiques", tels que métaux lourds, dioxines, furanes ou refiom (résidus d'épuration des fumées).

"L'incinérateur est une fabrique de poisons", estime le Dr Alain Laffont, porte-parole d'un collectif de 534 médecins. Une étude de l'Institut de veille sanitaire publiée en 2008 montrait une augmentation des cas de plusieurs cancers chez des personnes vivant à proximité d'incinérateurs.
Les normes, depuis, ont évolué vers plus de sévérité, mais "rien ne permet de garantir l'innocuité des fumées sur la santé humaine", estime le Dr Laffont.

Nocif pour l'environnement, l'incinérateur produit des molécules toxiques, du CO2 et aussi des mâchefers "qui polluent le sol et l'eau, une fois mis en sous-couche routière", ont souligné les anti-incinérateurs.

La solution est en outre onéreuse avec des coûts d'investissement qui grimpent et des coûts d'exploitation grevés notamment par le traitement des fumées: filtration des poussières chargées en molécules toxiques, neutralisation des fumées acides...

Ils ont relevé que des alternatives étaient possibles: produire moins de déchets, avec des produits qui durent plus longtemps et à emballages réduits, améliorer le tri, composter ou méthaniser les déchets organiques...

"Si la France connaissait le taux de recyclage de l'Allemagne, on pourrait fermer la moitié des incinérateurs et des décharges", a relevé Sébastien Lapeyre, directeur du Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid). En outre le recyclage crée dix fois plus d'emplois que l'incinération, assure-t-il.

Un questionnaire a été envoyé aux candidats à la présidentielle, dont cinq sur 10, "tous de gauche", ont répondu.

Les réponse ont été notées: 10/10 pour Eva Joly pour des réponses "claires et précises", 9/10 pour Philippe Poutou (NPA) pour qui il faut "favoriser une société sobre en énergie et en biens consommés", 7/10 pour Jean-Luc Mélenchon qui suggère "un moratoire sur la construction de nouveaux incinérateurs", "à peine 5/10" pour François Hollande, "hors sujet", et "en-dessous de la moyenne" pour Nathalie Arthaud (LO) qui se refuse à "mettre en cause une technique particulière".



Sciences et Avenir 06/04/2012

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A l'ère du consumérisme à tout crin où tout se jette (ou presque), nous ne pensons pas suffisamment que beaucoup des objets ainsi jetés pourraient être utiles à quelqu'un d'autre.

J'ai connu une époque où l'on pouvait faire réparer des petites choses, comme une serrure. Maintenant, vous devez la jeter pour en acheter une nouvelle... C'est plus simple, rapide et moins cher que de faire réparer l'ancienne. La faute : la disparition des petits métiers. Et la serrure, c'est juste un exemple.

Dernièrement j'ai dû changer de réfrigérateur / congélateur, celui que j'avais depuis une vingtaine d'année montrait des défaillances et le joint de la porte était, en plus, à changer. Pourtant d'une marque réputée... Il n'existait plus de joint en pièce détachée pour mon modèle. Le faire faire "sur mesure" m'aurait coûté beaucoup plus cher que l'achat d'un nouveau réfrigérateur (je me suis renseignée). J'ai opté pour un renouvellement en choisissant un produit de classe "A" énergétique et qui ne produit pas de glace.... En disant au vendeur que j'espérais qu'il me durerait au moins, si ce n'est plus, que mon ancien appareil, sa réponse a été sans appel : Oh, non n'y comptez pas. Maintenant les nouveaux appareils ne sont pas faits durer... aussi longtemps !!!

A mon sens, nous pourrions faire de réelles économies et mieux préserver la nature et notre environnement, si une ribambelle de petits métiers pouvaient faire leur réapparition... Petits métiers qui ont disparu au profit de la consommation... Une des rares professions qui subsiste : cordonnier, celui qui répare les chaussures... Mais ils ne sont pas bien nombreux et dans beaucoup d'échopes, le travail réalisé n'est pas aussi soigné que celui des "anciens" de la profession. Et, comme les gens oublient souvent que l'on peut faire réparer des chaussures, des baskets... Il y a un réel manque à gagner pour les coordonniers qui, de ce fait, adjoignent d'autres activités, telles que la serrurerie, quand ce n'est pas laverie / pressing... Ceci est un exemple... Il y en a beaucoup d'autres !

Zoom sur le stand du Recyclodrome, lors 24ème Festival Science Frontières, qui nous donne la preuve que les objets que l’on destinait à la déchetterie peuvent avoir une seconde vie. La durée de la vidéo est de 2 minutes 20". Cliquez sur l'image pour y accéder.





Sciences et Vie avril 2012

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Le quotidien 20 minutes révèle quelques projets insolites d'emballages comestibles en cours de recherche et destinés à lutter contre les problèmes de déchets.

Se débarrasser des déchets devient de plus en plus compliqué ? Qu'à cela ne tienne ! Des chercheurs du monde entier travaillent actuellement à confectionner des emballages non plus biodégradables mais comestibles !

Une idée pour le moins insolite qui pourrait devenir d'ici peu une réalité. Dans un de ses articles, 20 minutes dresse un rapide aperçu de ces curieuses inventions.

David Edward, professeur à l'Université Harvard est allé jusqu'au bout du concept et est parvenu à concevoir des emballages créés à partir d'éléments du contenant. Sa boite à soupe de tomate est ainsi conçue à partir de la peau du légume et sa bouteille de vin se compose de membranes de raisin. Les chercheurs de l'Université de Bourgogne restent, quant à eux, sur une ligne plus neutre avec des produits créés à base de protéines, d'amidon ou de gluten.

Les emballages à l'apparence proche de celle du plastique sont garantis pour pouvoir être mangés. Grâce à ces nouveaux concepts, les produits contenus sont protégés de l'oxygène responsable de la putréfaction tout en assurant un recyclage optimal des emballages.


Maxisciences 30/04/2012

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Le procès du groupe de traitement de déchets industriels Chimirec, accusé de fraude sur l'élimination d'huiles polluées aux PCB, a été renvoyé dès son ouverture lundi, le tribunal ayant jugé recevable une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par la défense.

Le PDG du groupe, Jean Fixot, et six de ses cadres ou ex-cadres devaient être jugés pour avoir éliminé de façon irrégulière ces huiles chargées en polychlorobiphényles (également appelés pyralène) dans trois usines, à Domjevin (Meurthe-et-Moselle), Dugny (Seine-Saint-Denis) et Grez-en-Bouère (Mayenne), entre 2000 et 2006. Il leur est reproché de les avoir diluées plutôt que décontaminées.

A l'ouverture de l'audience devant la 31e chambre du tribunal correctionnel, les avocats du groupe ont fait valoir que la législation en vigueur à l'époque des faits manquait de clarté et n'était donc pas conforme à la Constitution.

Ils ont par conséquent demandé au tribunal de transmettre à la Cour de cassation leur QPC, moyen par lequel tout citoyen peut contester indirectement devant le Conseil constitutionnel une loi déjà en vigueur.

Après en avoir délibéré, le tribunal a accédé à leur demande, à laquelle s'étaient opposés le parquet et les parties civiles.

La Cour de cassation a maintenant trois mois pour décider de transmettre ou non la QPC au Conseil constitutionnel. Le tribunal refera le point de la situation lors d'une audience technique fixée au 19 septembre.



Sciences et Avenir 14/05/2012

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Filmés à une centaine de mètres au large de la Croisette, quatre clips vidéos avec pour thème "Les dessous de Cannes" sont diffusés par le collectif de l'Expédition Méditerranée en Danger (MED), en marge du festival, pour alerter sur les déchets en mer.

"Les projecteurs étant tournés vers le festival, il nous a semblé opportun de faire découvrir, pour information, un exemple sur l'origine des déchets qui se déversent régulièrement par tonnes en mer et qui préfigure la catastrophe environnementale qui se déroule actuellement en Méditerranée", explique Bruno Dumontet, le responsable du projet.

L'an dernier pendant la quinzaine du festival, le triplement de la population de Cannes a généré 1.200 tonnes de déchets supplémentaires, selon la mairie.

Chaque clip d'environ deux minutes a été filmé sous l'eau à proximité des grands hôtels où se déroulera à partir de mercredi la 65e édition du prestigieux évènement cinématographique.

Dans "Cannes sous les marches du Festival", on plonge dans une farandole de bouteilles et récipients en plastique ondulant sur les fonds marins sur une musique empruntée au thriller "Les dents de la mer".

Sur l'air, de Serge Gainsbourg, de "Dieu est un fumeur de Havanes", "Cannes à bout de souffle" invite à découvrir les milliers de mégots et paquets de cigarettes jetés qui finissent entre les algues. "Cannes, décors naturels" met en scène les milliers de canettes de boissons abandonnées qui finissent sur le sable au large des plages.

Enfin, "Dégâts salés" alerte sur le sort du million d'oiseaux de mer et des 100.000 mammifères marins qui meurent chaque année des milliards de déchets présents dans les océans.

Ces quatre clips sont diffusés sur YouTube et le site www.expeditionmed.eu de ce collectif d'écologistes, scientifiques, artistes et enseignants qui luttent contre les déchets en mer et pour la protection de la biodiversité marine en Méditerranée.

Selon leurs estimations, basées sur des données recueillies lors des deux campagnes scientifiques en 2010 et 2011, il y aurait près de 290 milliards de microplastiques flottants sur 10 à 15 cm d'eau en dérive en Méditerranée.






Sciences et Avenir 14/05/2012

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Les déchets projetés sur la Croisette: deux documentaires du réalisateur germano-turc Fatih Akin et de l'acteur britannique Jeremy Irons disent l'urgence de changer les habitudes face à la menace environnementale et sanitaire de nos ordures qui s'accumulent.

Dans "Trashed" ("Saccagée"), réalisé par la Britannique Candida Brady, Jeremy Irons se fait pédagogue sur le terrain, chapeau de paille ou bonnet de laine sur le crâne suivant les saisons et les lieux visités.

Au Liban, "la montagne de Saïda", gigantesque dépotoir à ciel ouvert, se jette dans la Méditerranée à quelques mètres de l'antique Sidon, en Chine, en Indonésie, au Royaume uni, en France: partout, des problématiques vertigineuses, les limites et les dangers des décharges et des incinérateurs pour la terre, la mer et l'air.


"J'avais envie de faire quelque chose de plus utile que simplement des films pour distraire les gens", a expliqué Jeremy Irons, qui s'est fait connaître avec "La maîtresse du lieutenant français" en 1981 avant d'exploser dans "Faux semblants" de David Cronenberg (1988).

L'acteur va chercher des solutions à San Fransicsco, où une ambitieuse politique "zéro déchet" a été mise en place il y a plusieurs années. Et réclame, à l'issue de la projection, de simplifier la jungle de labels qui rendent souvent le tri si compliqué: "C'est absolument incompréhensible! Nous avons besoin d'instructions simples, identiques à travers le monde entier!".

Autre tonalité, "Polluting paradise", du cinéaste Fatih Akin ("Head on", "De l'autre côté", "Soul kitchen") qui a posé sa caméra à Camburnu, village de ses grands-parents dans le nord-est de la Turquie, à quelques kilomètres de la mer noire.

Dans cette région qui vit de la pêche et de la culture du thé, un projet de décharge est mené sans concertation et dans la précipitation en dépit de la vive opposition de la population et du maire qui multiplie, en vain, les recours devant la justice.

La caméra s'attarde, lentement, sur le désarroi des habitants face à l'arrivée des premiers déchets dans des conditions ahurissantes: "On pensait qu'il y avait un cadavre quelque part...".

Fatih Akin, qui vit à Hambourg, a commencé à faire quelques images en pensant que la "menace" d'un film suffirait à faire reculer les promoteurs du projet. Le tournage s'est finalement étalé sur près de cinq ans, entre 2007 et 2012.

"Ils continuaient à construire, je devais continuer à filmer", explique le réalisateur à l'AFP. "C'est un peu comme dans un combat de rue, une fois que vous avez commencé, vous ne pouvez pas dire +Stop, j'arrête, je rentre à la maison". "La colère est un cadeau, particulièrement pour le cinéma", ajoute-t-il.

Le Festival de Cannes, son tapis rouge et ses soirées de luxe pour happy few, un lieu idéal pour parler poubelles, méthanisation et tri sélectif ?

Oui, répondent à l'unisson, les deux hommes.

"Ce qui est formidable avec Cannes c'est que les Brangelina (Brad Pitt et Angelina Jolie) viennent ici, attirent la lumière, mais ils sont comme le cheval de Troie à l'intérieur duquel il y a plein d'autres petits films intéressants qui bénéficient aussi de cette extraordinaire exposition", explique Fatih Akin, qui fut membre du jury ici en 2005.

"Cela donne aussi un peu un peu plus de relief à Cannes", juge en écho Jeremy Irons. "Pourquoi ne pas passer quelques instants pour parler de cela plutôt que de savoir si Brad Pitt devrait opter pour une nouvelle coupe de cheveux ?".



Sciences et Avenir 22/05/2012

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Le recyclage des ordures a gagné une nouvelle notoriété samedi grâce à une installation de l'artiste plasticien brésilien Vik Muniz, près du Musée d'art moderne (MAM) de Rio, en marge de la conférence de l'ONU sur le développement durable Rio+20 .

Il faut monter sur une passerelle à dix mètres du sol pour voir la baie de Rio recomposée en matériel recyclé : bouteilles, verres et sacs en plastique, cannettes de bière ou de coca, boîtes de lait en carton et capsules.

Cette installation de 30 mètres x 40 mètres a commencé vendredi et se poursuivra jusqu'à la fin du sommet qui réunira plus de cent chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier, du 20 au 22.

C'est le public du sommet des peuples, organisé par la société civile sur le parc du Flamengo où se trouve le MAM, qui apporte les déchets.

"Il peut se contenter d'observer l'oeuvre ou y participer en plaçant lui-même son matériel dedans, sous l'orientation de moniteurs de mon équipe", a déclaré samedi Vik Muniz, 50 ans, à l'AFP, en français.

"C'est une construction esthétique collective à partir de trucs moches et le but est d'inviter le public à la création de cette image", a ajouté l'artiste qui vit entre New York et Rio.

"Je ne vais pas changer le monde avec ça mais c'est un espace de méditation sur la ville, l'occasion de s'interroger sur ce qu'on peut faire de ces matériaux auxquels on ne donne aucune importance", affirme celui qui a fait découvrir au monde les trieurs de détritus de Gramacho, l'immense décharge à ciel ouvert de Rio, à travers un documentaire "Waste Land". Nommé aux Oscars, il a été projeté lors d'une grande exposition consacrée à l'artiste brésilien à la collection Lambert, à Avignon (sud-est de la France).

"J'ai fait quelque chose de semblable à Avignon: du haut d'une passerelle installée dans l'église des Célestins, on pouvait découvrir un paysage de branchages, fleurs séchées et aromates, sur le modèle du Semeur de Van Gogh. Cela sentait très bon, la Provence", dit-il.




Sciences et Avenir 16/06/2012

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Quelque sept tonnes de déchets abandonnés sur les pistes cet hiver par les skieurs ont été ramassées ce week-end sur six domaines skiables des Pyrénées, a-t-on appris lundi auprès de l'association regroupant ces stations, N'Py, organisateur de l'opération "Montagne Propre".

Mégots, emballages en tout genre, bâtons de ski, gants, lunettes... ont été récupérés par 1.600 bénévoles sur les pentes des domaines de Peyragudes, Piau, Grand Tourmalet (Barèges - La Mongie), Luz-Ardiden, Gourette et La Pierre Saint-Martin.

Le tonnage est en augmentation par rapport à 2010 et 2011 (5,5 tonnes), mais cela peut être dû au nombre de bénévoles exceptionnel cette année (1.600 contre 900), a souligné un porte-parole de N'Py.

L'association, qui cherche ainsi à "sensibiliser le grand public à la protection de l'environnement", a dû refuser des bénévoles et s'est félicitée de l'engouement du public pour cette opération de protection de l'environnement.



Sciences et Avenir 18/06/2012

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Plus d'un Français sur deux déclare avoir réduit ses déchets ménagers ces dernières années et une très large majorité (89%) affirme s'astreindre au tri, dans un sondage BVA publié mardi par l'Observatoire régional des déchets d'Ile-de-France (Ordif) et le journal 20 minutes.

Dans cette enquête, réalisée à l'occasion des Assises nationales de la prévention et gestion territoriale des déchets, mardi et mercredi à Paris, les sondés sont 58% à avoir "tout à fait" ou "plutôt" le sentiment d'avoir réduit leurs déchets ménagers. Les plus de 50 ans (62%) sont plus nombreux dans ce cas que les 15-34 ans (53%).

Interrogés sur leur pratique du tri, 71% d'entre eux soulignent trier "à chaque fois" et 18% "la plupart du temps". Avec un geste plus systématique pour le verre (84% des sondés le trient à chaque fois), le carton (81%) ou le plastique (74%) que pour les végétaux (60%).

Cette enquête traduit par ailleurs une certaine méconnaissance des Français sur la façon dont est calculée la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères.

Idéalement, les personnes interrogées préféreraient que cette taxe soit variable en fonction "du volume et de la quantité de déchets" (44%) plutôt qu'en fonction "du nombre de personnes dans le foyer" (19%) ou des "services rendus (par exemple selon la fréquence du ramassage des ordures)" (13%).

Pour Eric Chevaillier, président de l'Ordif, "ce qu'on remarque, c'est l'intérêt marqué des gens pour le sujet du recyclage".

"Mais on voit que les citoyens n'ont pas toujours bien compris ce qu'ils payaient et ce que cela payait. Ou le fait qu'il n'y ait pas toujours d'harmonisation des consignes de tri entre chez soi et son bureau, par exemple", ou par rapport à une autre ville, a-t-il indiqué à l'AFP.

L'une des propositions lors de ces Assises nationales sera la création d'une "sorte de Haute autorité des déchets" qui encourage une telle harmonisation et permette un "vrai contrôle des filières de recyclage", a-t-il expliqué.

Sondage réalisé par téléphone et en ligne du 15 au 17 juin auprès d'un échantillon de 1.332 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas).



Sciences et Avenir 03/07/2012

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Une Image vaut parfois mieux qu'une longue explication...



La variabilité de certains déchets tient compte des différents matériaux qui les composent. S'ils contiennent des matières organiques, ils mettront moins de temps à se résorber. Et plus ils en contiennent, plus ils seront rapidement éliminés. Cela dit, certains déchets, comme les pelures de fruits ne sont pas nocifs à la terre. Une fois décomposées, elles apporteront des nutriments...



Facebook 07/08/2012

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La gestion des déchets pose toujours problème dans l'Union européenne, car les Etats continuent de les mettre en décharge, a déploré mardi le commissaire en charge de l'Environnement Janez Potocnik.

La lanterne rouge est la Grèce, avec 3 points d'un classement établi sur 18 critères. Le premier de la classe est l'Autriche avec une note totale de 39 points.


"Le tableau qui se dégage de cette étude confirme mes craintes. De nombreux États membres continuent de mettre en décharge d'énormes quantités de déchets municipaux, ce qui est la pire des solutions de gestion des déchets, alors qu'il existe d'autres possibilités qui sont préférables et qui peuvent être financées par les Fonds structurels", a commenté le commissaire.

"De précieuses ressources sont ensevelies, des avantages économiques potentiels sont perdus, des emplois ne sont pas créés dans le secteur de la gestion des déchets, et la santé humaine et l'environnement sont menacés", a-t-il déploré. "C'est là une politique difficile à défendre dans notre situation économique actuelle", a-t-il conclu.

La Commission estime que la mise en oeuvre intégrale de la législation de l'UE relative aux déchets permettrait d'économiser 72 milliards d'euros par an, d'augmenter le chiffre d'affaires annuel du secteur de la gestion et du recyclage des déchets de l'UE de 42 milliards d'euros et de créer plus de 400.000 emplois d'ici à 2020.

La Bulgarie, Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Grèce, l'Italie, la Lituanie, la Lettonie, Malte, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie affichent les plus mauvais scores dans la mise en oeuvre de la législation relative aux déchets.

Le recours massif à la mise en décharge entraîne la sous-exploitation systématique des solutions préférables de gestion des déchets telles que la réutilisation et le recyclage.

L'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Suède se sont en revanche dotés de systèmes élaborés de collecte, et mettent en décharge moins de 5% de leurs déchets.

Toutefois, même les États les plus performants ont un certain nombre de défis à relever, notamment renforcer la prévention des déchets et résoudre le problème de surcapacité dans le secteur de l'incinération, lequel peut entraver le recyclage et nécessite des importations de déchets pour alimenter les incinérateurs.

Les services du M. Potochnik vont établir des feuilles de route pour les dix États membres les moins performants. Elles seront examinées avec les autorités nationales dans le cadre de séminaires bilatéraux dont le premier s'ouvrira à Prague, le 19 septembre.



Sciences et Avenir 07/08/2012

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BESANCON - L'agglomération du Grand Besançon a mis en place depuis le 1er septembre une redevance incitative pour la facturation du ramassage des ordures ménagères, calculée notamment en fonction du poids pour encourager les ménages à réduire leurs déchets.

Les 180.000 habitants paient désormais leur facture de ramassage des poubelles en fonction du poids de leur bac à ordures et du nombre de fois où il est vidé, a indiqué l'agglomération du Grand Besançon (Cagb), la première de plus de 100.000 habitants a mettre en place un tel dispositif.


Plus les poubelles sont petites, légères et peu ramassées, moins la facture est élevée et vice-versa.

Pour la collectivité, l'objectif est d'encourager les bonnes pratiques de tri et de réduction des déchets. Pour réduire leurs déchets, les habitants sont invités à trier les déchets recyclables, composter les déchets organiques et favoriser les produits sans emballage ou l'eau du robinet.

Grâce à un équipement spécifique, les camions-bennes pèsent les bacs à poubelles à chaque passage et enregistrent les données permettant de calculer la facturation comme la date, le poids du bac et le nombre de levées. Les bacs à déchets résiduels possèdent une puce électronique permettant d'identifier le titulaire du contrat d'enlèvement des ordures (propriétaire, locataire, entreprise ou artisan), qui décide de la fréquence du ramassage.

La facture est basée sur une part fixe calculée en fonction du volume du bac et du niveau de service et d'une part variable établie en fonction du poids du contenu du bac et du nombre de levées.




ROMANDIE.COM 04/09/2012

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PARIS - L'organisme en charge de la collecte et du traitement des déchets électriques et électroniques (ERP, European recycling platform) organise samedi à Paris une soirée de concerts à la Cigale dont les entrées sont offertes en échange d'un appareil usagé.

Contre un vieux baladeur, caméscope, appareil-photo, robot-ménager, sèche-cheveux, aspirateur, etc, il est possible d'aller écouter gracieusement Camélia Jordana, Jill is Lucky, les Fills Monkey ou l'humoriste Thomas VDB à partir de 18H30 dans la célèbre salle parisienne.

Les places peuvent être obtenues sur le site BilletReduc.com pour une réservation à faire valoir samedi soir à l'entrée de la Cigale, avec en main un appareil usagé. Un dispositif de collecte dans des Monoprix a aussi été mis en place entre les 13 et 15 septembre.

C'est la 4e Recycling party organisée par ERP pour sensibiliser les jeunes à la collecte et au tri des équipements électriques et électroniques, en vue d'un recyclage des composants (métaux, verre, plastiques notamment).

En 2011, la collecte de DEEE (déchets équipements électriques et électroniques) s'est élevée en France à 6,9 kg par habitant contre 6,5 kg en 2010. L'objectif est de parvenir à 8 kg en 2012 et 10 kg en 2014, via quelque 17.000 points de collecte.

ERP rappelle que les consommateurs ont trois options pour restituer leurs équipements électriques ou électroniques usagés : dépôt en magasin lors d'un achat de matériel neuf, dépôt en déchetterie, ou don à une association (type Emmaüs ou Envie).





ROMANDIE.COM 28/09/2012

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67% des emballages ménagers ont été recyclés chez nous en 2011: un taux en progression de 3 points par rapport à l'année précédente.


PLUS DES DEUX-TIERS des emballages ménagers (67%) ont été recyclés en 2011 en France, un taux en amélioration par rapport à l'année précédente (64%), pour un objectif de 75% acté lors du Grenelle de l'environnement que Eco-Emballages compte atteindre en 2016.

En 2011, plus de 3 millions de tonnes d'emballages en verre, plastique (bouteilles et flacons), carton, acier et aluminium ont été recyclés sur les quelque 4,6 millions de tonnes mises sur le marché, a annoncé mercredi 3 octobre Éco-Emballages, chargé de financer la collecte, le tri et le recyclage.

De 13% en 1992, le taux de recyclage atteint aujourd'hui 67%, marquant une "relance" après plusieurs années de quasi-stabilité, a précisé à la presse Eric Brac de la Perrière, directeur général d'Eco-Emballages.

POUR LE VERRE, premier matériau collecté en tonnage, le taux de recyclage a atteint 84% (+ 2 points par rapport à 2010). Il est de 67% (+ 10) pour les papiers et cartons mais seulement 46% (+ 1) pour les bouteilles et flacons en plastique.

----->Même si les taux de recyclage peuvent largement être améliorés, ces chiffres démontrent que nous trions de mieux en mieux nos déchets et donc, avons pris conscience des enjeux de la protection environnementale et surtout agir pour le climat.... Toutefois, sur le plan du tri... il y a encore du boulot à faire que ce soit auprès des entreprises, des particuliers et des associations... D'autres matières pourraient être recyclées, comme les litières usagées pour chats, lapins...


SCIENCES ET AVENIR 03/10/2012

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BESANCON - L'agglomération de Besançon est depuis septembre plus grande collectivité française à appliquer une redevance incitative pour le tri des ordures: plus un habitant produit de déchets, plus il paie.

Une part fixe liée au volume du bac (50%), le poids des ordures (40%) et leur fréquence de ramassage (10%) déterminent depuis le 1er septembre la nouvelle facture d'enlèvement des déchets ménagers des 181.000 habitants des 59 communes de l'agglomération du Grand Besançon (CAGB).

Notre objectif est de diminuer de 35% le volume des déchets en habitat pavillonnaire et de 20% en habitat collectif d'ici 2014, explique Jean-Pierre Taillard, vice-président de la CAGB chargé de la gestion des déchets ménagers.

L'agglomération veut ainsi éviter la construction d'un nouveau four d'incinération, qui coûterait 30 millions d'euros, soit 6 euros de surcoût par habitant pendant 20 ans, contre 1,5 euro avec l'installation de cette redevance.

Les camions-bennes ont été équipés d'un système de pesage dynamique qui détermine le poids des déchets et d'un système de reconnaissance électronique des quelque 40.000 bacs à ordures, permettant d'identifier le titulaire du contrat d'enlèvement des poubelles. S'il y a une anomalie -bac sans puce ou volé-, le camion bloque automatiquement la levée du bac, explique Patrick Chiron, chargé de projet pour Plastic Omnium, l'entreprise qui assure la précollecte.

L'investissement global est de 7,7 millions d'euros, dont une aide de 2,6 millions d'euros de l'Ademe qui a retenu l'expérience bisontine comme pilote dans ce domaine. Le coût annuel de fonctionnement sera de 250.000 euros.

L'accent mis sur le poids des déchets vise à inciter les particuliers à trier sur le long terme le papier, le verre et les matières organiques.

En pavillon, il est facile d'éliminer les fermentescibles en installant un bac à compost dans son jardin, alors qu'au centre-ville c'est la cerise sur le gâteau, estime Jean-Pierre Taillard.

La redevance incitative dans l'habitat collectif, qui représente 50% des logements de la CAGB, pose des problèmes inédits et spécifiques. On vise surtout un meilleur tri du verre, deux fois moins collecté qu'en milieu pavillonnaire, ajoute-t-il.

Des systèmes de compostage ont cependant été mis en place au pied d'un nombre limité d'immeubles.

Dans ces ensembles, où le coût du ramassage est réparti entre les locataires, certains habitants craignent de payer pour le voisin qui ne trie pas ses déchets ou pour le non-résident qui se débarrasse de ses poubelles.

Des difficultés vont apparaître et nous devrons y répondre, mais pour l'instant la mise en place de la redevance incitative se passe bien, rassure Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et président de la CAGB.

Pendant la phase test du dispositif, de janvier à juin, le tonnage des déchets a diminué de 6%, alors que le tri sélectif avait déjà permis de diminuer de 10% les déchets entre 2010 et 2011.

L'environnement est devenu une préoccupation de tous et même si c'est contraignant, les gens sont prêts à faire des efforts, constate M. Fousseret.


ROMANDIE.COM 20/10/2012

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BRUXELLES - La Commission européenne a demandé mercredi le renvoi de l'Italie devant la Cour européenne de justice (CEJ) pour le non-respect des règles européennes concernant la gestion des déchets et a demandé à la Justice d'infliger des amendes à l'Italie.

Des problèmes (dans la gestion des déchets) subsistent dans presque toutes les régions italiennes, et les mesures en vigueur ne sont pas suffisantes pour résoudre le problème à long terme, a estimé la Commission dans un communiqué.

C'est pourquoi, sur proposition du commissaire européen chargé de l'Environnement, Janez Potocnik, la Commission a décidé de renvoyer l'Italie devant la CEJ et demande de condamner l'Etat italien à une amende forfaitaire de 56 millions d'euros et à une astreinte journalière de près de 257.000 euros à compter de la date de l'arrêt de la Cour et jusqu'à la cessation de l'infraction.

Actuellement, 255 décharges --dont 16 contiennent des déchets dangereux-- doivent encore être assainies en Italie. Malgré les engagements pris par les autorités italiennes en 2007, seules 31 décharges problématiques devraient être assainies d'ici la fin de l'année 2012.

Un calendrier complet pour la réalisation des travaux n'a été fourni que pour 132 des 255 décharges, a déploré la Commission. En outre, s'insurge Bruxelles, la Commission n'a reçu aucune information prouvant que l'Italie a mis en place un système de surveillance adéquat pour empêcher l'apparition de nouvelles décharges illégales.

L'Italie a des résultats médiocres en matière de gestion des déchets: parmi les 27 États membres, elle occupe le 20e rang. Les manquements constatés sont notamment l'absence ou l'insuffisance des mesures de prévention des déchets, le manque d'incitations destinées à empêcher la mise en décharge des déchets et, par conséquent, la sous-exploitation des options de recyclage et de réutilisation et l'insuffisance de l'infrastructure de gestion des déchets.

Selon les estimations, l'Italie met en décharge 51% de ses déchets municipaux (par opposition à la moyenne de l'UE, qui s'élève à 38%) et n'en recycle que 21% (alors que la moyenne européenne est de 25%).


ROMANDIE.COM 24/10/2012

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MARSEILLE - Un habitant de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur recycle 34,5 kg d'emballages ménagers par an en moyenne, contre 48,9 kg à l'échelle nationale, mais la proportion d'emballages recyclés a connu une forte croissance en 2011, ont indiqué vendredi les responsables d'Eco-Emballages.

Dans une région aux taux de tri très hétérogènes, le département des Bouches-du-Rhône est le plus mauvais élève, avec seulement 24,2 kg recyclé par habitant. Malgré ces retards, la dynamique est positive, ont souligné vendredi les dirigeants d'Eco-Emballages, qui donnaient une conférence de presse à Marseille.

En 2011, le tri a en effet progressé de 9% dans les Bouches-du-Rhône, 7% dans la région. C'est un très bon chiffre, et même du jamais vu, s'est réjoui Eric Brac de La Perrière, directeur général d'Eco-Emballages.

Les collectivités commencent à comprendre que plus elles recyclent, plus elles touchent d'argent, a expliqué Richard Quemin, responsable sud-est d'Eco-emballages. En effet, l'organisme chargé du recyclage reverse des millions d'euros chaque année aux collectivités, proportionnellement à la quantité d'emballages valorisés.

Actuellement, on reverse presque deux fois moins à Paca qu'au Languedoc-Roussillon, a indiqué M. Quemin, qui a souligné que grâce aux sommes reversées, une collectivité pouvait amortir en quelques années les dispositifs de tri mis en place.

Dans la ville de Marseille, les marges d'amélioration sont considérables. Les poubelles pour plastiques et cartons et les conteneurs à verre sont souvent très éloignés des habitations. On ne compte aujourd'hui qu'un conteneur à verre pour 612 habitants dans la cité phocéenne, quand il en faudrait un pour 300 à 400 personnes, selon Eco-Emballages.

Au-delà de l'incitation des collectivités à investir, Eco-Emballages cherche à sensibiliser les citoyens aux bons gestes du tri, à travers des ambassadeurs du tri qui font du porte-à-porte.

Un travail de fourmi, cage d'escalier par cage d'escalier, qui doit permettre d'atteindre l'objectif, acté par le Grenelle de l'environnement, de 75% d'emballages ménagers recyclés à l'échelle nationale en 2016.


ROMANDIE.COM 26/10/2012

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PARIS - La mise en décharge en France de plus d'un million de tonnes de plastique par an, qui pourraient être transformées en énergie, est un gâchis phénoménal, selon les producteurs de plastique qui ont appelé jeudi à la mise en place d'une filière Combustibles solides de récupération.

En 2011 dans l'Hexagone, 19,2% des 3,3 millions de tonnes de déchets plastiques collectés ont été recyclés et 41,7% ont été incinérés pour produire de l'énergie. Les 39,1% restant ont été mis en décharge, indique l'association européenne des producteurs de matières plastiques (PlasticsEurope).

C'est un gâchis phénoménal. On enterre une ressource évidente. Même en fin de vie, le plastique a des qualités extraordinaires, a déclaré à la presse Michel Loubry, directeur général de PlasticsEurope.

La solution, selon PlasticsEurope, passe par la mise en place d'une filière Combustibles solides de récupération (CSR), fabriqués à partir d'ordures ménagères ou de déchets industriels non dangereux, et notamment de plastique dont le pouvoir calorifique est équivalent à celui du fioul, a précisé M. Loubry.

Ils permettent de produire de la chaleur, ou de la vapeur et/ou de l'électricité, et pourraient trouver un premier débouché dans les cimenteries très consommatrices d'énergie, d'après PlasticsEurope,.

En Allemagne, où la filière a émergé en 2005, 7 millions de tonnes de CSR sont produits par an contre quelques centaines de milliers en France, soit un gisement exploité à 72% dans le premier cas et à 1,1% dans le second, selon l'association.

Les producteurs de plastique appellent les pouvoirs publics français à apporter des soutiens financiers directs sous forme d'aide à l'investissement pour le développement d'usines d'incinérations dédiées et à interdire définitivement la mise en décharge de déchets valorisables en 2020.

L'association relève à cet égard que les neuf pays en Europe - dont la Suisse, l'Allemagne ou les pays scandinaves - qui frôlent les 100% de déchets valorisés, c'est-à-dire recyclés ou transformés en énergie, ont en commun d'avoir banni ou fortement taxé la mise en décharge des déchets.

Le gisement potentiel de CSR en France est de 8 millions de tonnes et rapidement de 3 millions, a estimé M. Loubry.


ROMANDIE 7/2/2013

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De la verdure à perte de vue. Ici, une prairie où quelques vaches paissent tranquillement, là les premiers arbres centenaires de la forêt domaniale. Partout, des chevaux. Sur la petite route qui mène au haras du Pin, on se faufile entre élevages et pistes d'entraînement, et l'on repère déjà les futurs champions de Vincennes. Car c'est ici, au coeur du bocage normand, que naissent et grandissent les plus grands cracks. "Profitez-en bien, ça ne devrait pas durer longtemps." Aliette Forien, l'héritière de la famille Guerlain, présidente de l'association Sauvegarde des terres d'élevage et propriétaire de deux grands haras, ne cache pas son inquiétude. D'ici quelques semaines, ce petit coin ornais pourrait vivre un véritable cauchemar.

Entendez par là l'installation, à quelques kilomètres seulement, d'un site d'enfouissement de déchets automobiles et industriels, orchestré par la société Guy Dauphin Environnement (GDE). Trois lettres qui font désormais frémir les habitants de Nonant-le-Pin, petit bourg de 538 habitants. Sur 55 hectares, soit l'équivalent de 20 stades de football, le centre de stockage devrait traiter près de 150 000 tonnes par an de déchets ultimes, soit 90 000 tonnes de broyage automobiles (RBA) et 60 000 tonnes de déchets industriels. Pour Claude Lesné, chercheur au CNRS et auteur d'un rapport sur le dispositif, "on risque de le payer très cher, et longtemps".

Il y a l'odeur nauséabonde, bien sûr (puisqu'une partie seulement du biogaz devrait être récupérée), qui pourrait importuner à quelques kilomètres à la ronde. "Mais la nuisance n'est pas qu'olfactive, souligne l'expert. Il y a aussi les effets à retardement sur la population, sur les cultures, les élevages." Sans parler des incendies qui pourraient se déclencher si les gaz émis (très inflammables) se trouvaient en contact avec les résidus de broyage automobile (excellent combustible). "C'est de la folie", finit-il par conclure. Pour Aliette Forien, ce sont plus de cent haras qui pourraient être impactés et les études économiques sur leur survie "sont affligeantes".

Des projets de traitement de déchets contestés par les riverains, il en existe des dizaines en France. Mais celui-ci suscite un écho particulier. Car parmi les amoureux de ce bocage figurent des célébrités. Thierry Ardisson, qui possède une propriété près d'Argentan, Luc Besson, qui a installé sa "Digital Factory" à une vingtaine de kilomètres, ou encore Jean-Vincent Placé, dont la mère est originaire de la région. Ensemble, ils ont mobilisé les troupes. France Galop, bien sûr, mais aussi Lorant Deutsch, Sylvain Tesson, Stéphane Bern, Bartabas ou encore Hervé Morin.

Ce week-end, un grand rassemblement est organisé à Argentan, sous le chapiteau de l'Université populaire du goût de la célébrité locale Michel Onfray, qui lui, a refusé de signer la pétition. Objectif : relayer urbi et orbi l'appel au classement des terres d'élevage autour du haras du Pin par l'Unesco. "Si l'Unesco ne classe pas ces terres, s'inquiète Thierry Ardisson qui animera la soirée, nous allons droit dans le mur. Vous imaginez une déchetterie à Saint-Émilion, vous ? Eh bien, ici, c'est pareil." En attendant, la GDE pourrait commencer à enfouir ses déchets dès le mois prochain.

L'emplacement

Cela n'a pourtant pas été simple pour le numéro deux du recyclage en France, puisque, après un avis négatif de la commission d'enquête publique, le préfet de l'Orne, en 2010, refuse d'autoriser l'exploitation. Les raisons invoquées ? "Le risque de pollution des eaux" et "l'impact négatif sur la filière équine". Mais la GDE n'en reste pas là et saisit le tribunal administratif de Caen. Contre toute attente, les juges cassent l'arrêté préfectoral et donnent le feu vert. Sur les terres du "Versailles du cheval", comme le surnommait l'écrivain Jean de La Varende, les travaux peuvent commencer. Depuis, c'est la course contre la montre.

L'inquiétude est aussi au rendez-vous. Car le passé du dirigeant de GDE ne fait qu'affoler davantage. Comme le rappelait Libération en août, Claude Dauphin avait été mis en cause, en 2006, dans l'affaire Probo Koala, le navire qui avait provoqué 17 morts en déversant des déchets toxiques en Côte d'Ivoire. Incarcéré cinq mois en Afrique, il avait fini par être libéré après un accord financier avec le gouvernement.

Dans son dossier, GDE prétend avoir choisi le site de Nonant-le-Pin "en raison de la nature des sols, dotés d'une couche argileuse d'une épaisseur exceptionnelle de plus de cent mètres". Contactée par Le Point.fr, l'entreprise ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet. "Il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts pour que cette décharge ne vienne pas ternir les Jeux mondiaux équestres de 2014 qui doivent avoir lieu ici", conclut Aliette Forien. Loin de toutes ces préoccupations environnementales, les chevaux, eux, se remettent à brouter. On espère pour longtemps.


LE POINT.FR 9/2/2013 (texte et image)

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Produire en limitant les impacts sur l'environnement et la santé

Pour les produits, l'éco-conception doit être favorisée, ainsi que la limitation des transports entre le lieu de production et le lieu de consommation. Sur les sites industriels, la réduction des rejets polluants et l'amélioration de la productivité des ressources (matière et énergie) doivent être recherchées. Enfin, le développement des activités de services, par nature, dématérialisées, permet de limiter les impacts des activités de l'homme.

Favoriser l'Eco-consommation L'éco-consommation se décline en trois types d'actions :

- La maîtrise de la consommation : adapter sa consommation à ses besoins.
- La consommation de produits plus respectueux de l'environnement : moins emballés, éco-labellisés ou qui offrent des alternatives moins dangereuses
- Le recours à des solutions alternatives, ce qui passe notamment par la dématérialisation, la réutilisation, la réparation, le compostage domestique.

Des rejets moins nombreux et moins polluants

L'objectif sera toujours de produire le moins possible de déchets en quantité et en toxicité. Ainsi, lorsque l'objet est en passe de devenir un déchet, la réutilisation est à préconiser. Le déchet étant là, on optimisera son traitement pour en récupérer le plus possible de matière et d'énergie par des traitements énergétiquement efficaces (mais uniquement dans certaines conditions, voir note incinération). Cependant nos déchets ne doivent pas être considérés comme des ressources, ce qui reviendrait à dire : " produisons-en le plus possible ". Les déchets ultimes devront être traités pour être stabilisés, confinés, stockés.

Nous produisons 868 millions de tonnes de déchets en France par an (Ademe 2008), dont 560 kg par personne et par an. Les secteurs les plus forts producteurs sont le BTP et l'agriculture qui représentent ensemble 84% des déchets produits en tonnage. L'évolution de la production des déchets a doublé ces 40 dernières années. Désormais la tendance est à la stagnation de leur production.

Le recyclage : 33.5% des déchets sont recyclés (valorisation matière et organiques), 31.5% sont incinérés et 35% enfouis (2007), ainsi nous avons 1/3 de recyclage pour 2/3 de déchets éliminés. Une étude ADEME (modecom 2007) a montré qu'il restait 100kg/hab/an de déchets recyclables dans notre poubelle de déchets résiduels.

On peut résumer les problématiques environnementales des déchets en 2 grands points :

- nous produisons trop de déchets, ce qui a un impact sur nos ressources (lors de la fabrication et du transport), mais également sur nos milieux car nous devons trouver les moyens de gérer tous ces déchets.

- nous ne recyclons pas assez de matière (1/3 seulement de nos déchets) et incinérons et enfouissons trop = pollution air/eau/sols = impact sur la biodiversité et sur notre santé.


Les actions

- Le réseau Déchets anime un réseau de 400 personnes, adhérents d'associations locales, afin d'échanger et de faire remonter les problématiques locales, de diffuser l’information sur l’actualité des déchets, etc.

. Le réseau Déchets participe à :

- Plus de 10 commissions officielles nationales ;

- Plus de 26 groupes de travail ;

afin de faire passer le point de vue et les objectifs des associations, aussi bien dans la mise en œuvre de la politique des déchets que dans la préparation de textes réglementaires (décrets, arrêtés) ou législatifs (loi Grenelle 1 et 2, loi de finance ...). Ce qui représente au minimum 300 heures de travail (salarié et bénévole). (Ex : actuellement FNE et des associations amies comme le CNIDD font un fort lobbying auprès des pouvoirs publics afin de reposer sur la table des discussions la gestion des mâchefers).

- Le réseau déchets réalise tout un travail d’expertise, lors des commissions et groupes de travail auxquels il participe, avec la réalisation de nombreuses notes, mais également avec la réalisation de rapports : Étude CLIS 2001 et 2006, expertise déchèterie et DMS (2002), étude sur les rapports annuels du maire, Étude sur les PREDD,

- Chaque année FNE participe et coordonne avec ses associations membres la semaine européenne de réduction des déchets (SERD) qui a lieu en novembre, et également la semaine internationale de la couche lavable (SICL).

- Le réseau Déchets joue son rôle de lanceur d’alerte : exemple Cristaline/JDP, nos CP, etc.

- le réseau Déchets a réalisé et met à jour régulièrement 2 sites internet FNE qui sont consacrés à la réduction des déchets : www.preventiondechets.fr / www.preventiondechets.fr/junior

- France Nature Environnement a lancé un dispositif d’accompagnement de ses associations membres et affiliées pour le développement de démarches concrètes de prévention des déchets.

Les campagnes : cliquez sur les images pour lire les dossiers correspondants...

Contre tous les gaspillages


Contre le gaspillage alimentaire

Gaspillage alimentaire : tout le monde peut mieux faire !




Réduction des déchets (campagne 2012)

La prévention des déchets, un second souffle


Cliquez pour voir tous les autres dossiers concernant l'actualité sur le traitement des déchets établis par France Nature Environnement

Du compost avec du plastique c'est pas du compost

Aide alimentaire et gaspillage

Cliquez ICI pour lire tous les communiqués de presse ou dossiers édités par France Nature Environnement dans le cadre des actions


France Nature Environnement 12/2/2013

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PARIS - Le tri et la collecte des vieux papiers a un coût nettement plus élevé pour les collectivités en France que chez ses voisins européens, selon une étude publiée jeudi par l'éco-organisme Ecofolio, qui plaide notamment pour la mise en place d'une collecte dédiée pour réduire les coûts.

Selon cette étude comparative portant sur la France, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, le Portugal, le Royaume Uni et la Suède, le coût de gestion des papiers est, pour les collectivités, beaucoup plus élevé dans l'Hexagone : il atteindrait 3,45 euros par habitant et par an en France contre entre 0,35 et 1,84 euro par habitant et par an dans les autres pays.

Selon Ecofolio, l'éco-organisme chargé d'organiser le financement de la collecte des papiers en France avec la contribution des émetteurs d'imprimés, cette différence s'explique principalement par une différence dans le mode de ramassage: les vieux papiers sont collectés en filière dédiée ou seulement avec les cartons dans la plupart des autres pays, et le plus souvent en même temps que d'autres matériaux recyclables (plastiques, verre, aluminium...) en France.

Plus vous mélangez à la source, plus vous ajoutez ensuite des opérations industrielles de tri qui sont coûteuses, et plus les matières collectées sont abîmées et engendrent donc des recettes moindres en bout de chaîne, explique Géraldine Poivert, directrice générale d'Ecofolio.

Selon l'étude, le coût global de la collecte et du tri des vieux papiers est d'environ 100 euros la tonne pour une collecte en apport volontaire des habitants via un flux dédié, mais de 500 euros pour une collecte en flux mélangé avec les emballages.

Ce coût plus élevée en France ne garantit pas de meilleures performances de recyclage, rappelle l'éco-organisme, avec un taux de 47% de papiers effectivement recyclés en France. Seul le Portugal (20%) affiche un moins bon résultat parmi les pays étudiés, les autres recyclant entre 59 et 75% de leurs vieux papiers.


----->Nous avons donc de sérieux efforts à faire au niveau du tri des papiers ! Ce serait de bon aloi de prévoir des containers exclusivement réservé aux papiers (à l'instar des emballages) aussi bien chez les particuliers (en regroupant des zones) ainsi que dans les immeubles... Actuellement il existe des containers collectifs excentrés ce qui fait qu'ils ne sont pas utilisés systématiquement. De plus, ils sont réservés davantage au collectage des magazines, revues, journaux et autres supports du genre... Un des remèdes serait de pouvoir y déposer des papiers de taille moindre, genre enveloppe, feuille...etc....


ROMANDIE 14/2/2013

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SARCELLES (Val-d'Oise) - Ici, on prend tous les emballages plastiques: flacons et bouteilles comme partout mais aussi pots de yaourts, barquettes alimentaires, films et sacs plastiques: depuis 10 mois, Sarcelles est l'un des 32 centres qui testent une consigne de tri élargie.

Cette expérimentation, lancée par Eco-Emballages auprès de 3,7 millions de personnes, vise à améliorer le taux de recyclage des emballages plastiques qui s'élève à seulement 22% en France, soit le 17e rang européen. Seuls les bouteilles et les flacons sont habituellement triés. Et encore! Une bouteille/flacon sur deux ne l'est pas.

L'enjeu est d'augmenter ce chiffre de 22% en recyclant d'autres plastiques, affirme Eric Brac de la Perrière, directeur d'Eco-Emballages, lors d'une visite au centre de tri de Sarcelles, en région parisienne.

Mais pas à n'importe quel prix, précise le responsable de cette entreprise de droit privé créée il y a 20 ans à l'initiative d'industriels de la grande consommation et qui collecte leurs contributions pour financer en partie le recyclage des collectivités. Il faudra tout prendre en compte: le gain environnemental mais aussi les coûts, qui seront fonction de la productivité dans les centres de tri, de la valeur sur le marché des plastiques recyclés, des tonnages, souligne-t-il.

Si l'expérimentation démontre que trier plus de plastiques nous coûte trop cher, nous ne le ferons pas, prévient Vincent Casper, directeur du centre de Sarcelles, l'un des plus modernes d'Ile-de-France, opéré par Veolia pour le compte du Sigidurs (syndicat mixte pour la gestion et l'incinération des déchets urbains de la région de Sarcelles), qui regroupe 42 communes.

Nous allons très certainement prolonger jusqu'à la fin de l'année l'expérimentation débutée en avril 2012, explique le fonctionnaire territorial. Avant de préciser: Nous avons constaté une très lente appropriation de la nouvelle consigne. Autrement dit, une fois que les gens ont pris le pli de ne jeter que certains emballages plastiques (flacons, bouteilles) en plus du papier, aluminium et carton dans les poubelles jaunes, changer cette habitude prend du temps. Et ce, même si le geste est plus facile, puisqu'on sélectionne moins.

Les débouchés pour les nouveaux plastiques recyclés sont dans le textile (sacs de couchage, moquettes, polaires), le bâtiment (sols, isolation), l'automobile (siège auto, etc.). Amorce, une association de collectivités, précise que les marchés sont en France, en Allemagne et en Espagne. Mais pour l'instant la productivité de ce tri étendu est moindre (et) on doit l'augmenter, dit Vincent Casper.

Le tri dans les foyers doit s'améliorer: la consigne élargie ayant parfois été comprise à tort comme un feu vert pour tous les plastiques (jouets, brosses à dents, sceaux, tuyaux etc.).

Quant au prix de revente des plastiques triés et compactés, il n'est pas encore bien fixé. La filière se contruit. Ce fut le cas pour l'eau il y a une quinzaine d'années: La tonne de bouteilles d'eau ne valait rien, aujourd'hui elle se vend 700 euros, indique M. Casper. Actuellement, le coût net du recyclage de ces nouvelles résines est bien supérieur à celui des flacons et bouteilles qui se situe autour de 600 euros la tonne.


ROMANDIE 15/2/2013

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MELUN - Les élus de la majorité de gauche du Conseil général de Seine-et-Marne vont lancer samedi une pétition pour dénoncer le manque de solidarité régionale dans la gestion des déchets, ont-il indiqué vendredi à l'AFP.

Il y a une suroccupation de la Seine-et-Marne. On représente 50% du territoire de l'Ile-de-France et on accueille 65% des déchets inertes (déchets minéraux principalement issus des chantiers des travaux publics), soit 5 millions de tonnes par an, a expliqué à l'AFP le socialiste Vincent Eblé, président du Conseil général et sénateur de Seine-et-Marne.

Ce que nous exigeons, c'est une répartition équilibrée. Pourquoi toujours l'est parisien et jamais l'ouest ?, s'est-il interrogé.

Des conseillers généraux PS, EELV et communistes du département présenteront une pétition samedi après-midi, sur le site de la décharge d'Annet-sur-Marne, dont la préfecture vient d'accepter l'extension de 100 hectares, ce qui en fait selon eux la plus grande du département.

Les dommages sanitaires et environnementaux subis par notre territoire sont irrémédiables : diminution des surfaces agricoles, dégradation du paysage et du cadre de vie, destruction de milieux naturels, impacts sur la qualité et le régime des eaux, pollution par les transports, soulignent-ils dans leur texte commun.

Sans plus attendre, nous demandons au préfet de région d'organiser une table ronde sur cette question, ajoutent-ils.

Le 17 février, un incendie d'origine indéterminée avait ravagé une importante quantité de déchets dangereux à Villeparisis (Seine-et-Marne), dans un site classé Seveso de l'entreprise Sita, une filiale de Suez Environnement spécialisée dans le traitement des déchets.


ROMANDIE 1/3/2013

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L'équivalent de cinq à sept mille piscines olympiques : c'est le volume de terres et déblais que les engins du futur chantier du Grand Paris Express, le supermétro francilien dont la construction a été confirmée par le gouvernement le 6 mars, devraient extraire des entrailles de l'Ile-de-France entre 2015 et 2030. Soit de 15 à 20 millions de mètres cubes de déchets inertes (qui ne subissent pas de modifications chimiques, physiques ou biologiques avec le temps) ou de terres polluées qui viendront s'ajouter à ceux que produit déjà le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP).

L'Ile-de-France risque de connaître une pénurie de solutions pour se débarrasser de ce type de déchets, qui peuvent être recyclés, réemployés ou enfouis dans des installations de stockage de déchets inertes (ISDI) ou dans des carrières disposant d'une autorisation pour cela. "Si on n'ouvre pas de nouvelles ISDI d'ici là, celles existant aujourd'hui seront remplies en 2020", rappelle Anne-Sophie de Kerangal, responsable de la gestion des déchets au conseil régional d'Ile-de-France.

Dans la région parisienne, le secteur du BTP produit 32 millions de tonnes de déchets par an. Les volumes extraits pour construire les 200 km de voies – majoritairement souterraines – et les 72 gares du Grand Paris Express d'ici à 2030 devraient peser de 30 à 40 millions de tonnes, selon la Société du Grand Paris (SGP). Un total sous-évalué, selon l'association Ile-de-France Environnement, qui le situe plutôt entre 50 et 60 millions de tonnes.

Réglementairement, la responsabilité de la gestion des déblais revient aux entreprises sous-traitantes du chantier. Mais, vu la dimension du projet, le maître d'ouvrage qu'est la SGP ne peut ignorer le sujet. Le chantier de l'A86, dans l'ouest de l'Ile-de-France, a constitué un fâcheux précédent : faute de planification satisfaisante, ses déblais ont fini sous forme de merlons (des levées de terres et de gravats) qui hérissent aujourd'hui la plaine de Versailles.

"On les appelle des merlons fourrés : des cochonneries à l'intérieur et de la bonne terre par-dessus, se désole Michel Riottot, le président d'Ile-de-France Environnement. D'après nos calculs, les déblais du Grand Paris Express représenteraient l'équivalent de 200 km de merlons."

Ce n'est pas l'option qu'a retenue la SGP. Son schéma directeur d'évacuation des déblais, en cours de finalisation, privilégie le traitement des terres polluées sur site, la valorisation et la réutilisation des déblais sur d'autres projets d'aménagement, ainsi que le transport par voie fluviale des déchets inertes vers des ISDI ou des carrières qui pourront éventuellement être situées hors d'Ile-de-France.

"Notre objectif est d'anticiper au maximum cette question souvent négligée afin de minimiser les nuisances pour les riverains et d'être en mesure de travailler en amont avec les élus sur les chemins d'évacuation, affirme Florence Castel, directrice de l'ingénierie environnementale à la SGP.

- Nous avons lancé dès 2010 un inventaire des installations de traitement et de stockage susceptibles d'accueillir nos déblais en Ile-de-France, mais aussi à ses frontières."

- Les 5 à 6 millions de mètres cubes de déblais que devrait produire à partir de 2015 la construction du tronçon du Grand Paris Express reliant les gares de Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) et de Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis) seront ainsi en partie évacués par deux plates-formes de transbordement fluvial situées sur la Seine, à Sèvres et à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

- Ces déblais pourraient prendre la direction de carrières situées dans les Yvelines et en Seine-Maritime, mais aussi servir de remblais dans le cadre de l'éventuelle réalisation d'un lac-réservoir destiné à protéger l'agglomération parisienne des crues, à La Bassée (Seine-et-Marne). De 700 000 à 800 000 m3 de remblais seraient nécessaires pour ce projet, qui pourrait être réalisé avant la fin de la décennie.

Selon Florence Castel, l'anticipation devrait permettre d'optimiser les coûts de gestion des déblais, mais aussi de répondre au souci de la région d'assurer un rééquilibrage territorial. La Seine-et-Marne absorbe en effet aujourd'hui 65 % des déchets du BTP en Ile-de-France et accueille la moitié des vingt ISDI de la région. Une situation qui a poussé une dizaine d'élus du département à dénoncer, début mars, le manque de solidarité des autres collectivités. "Le Grand Paris Expresss doit être un levier de ce rééquilibrage avec un traitement le plus local possible, tout comme il doit permettre de développer le recyclage des déchets du BTP dans la région", assure Geneviève Wortham, conseillère régionale (PS) de Seine-et-Marne.

L'Autorité environnementale rappelait en octobre 2012 que le traitement des déblais constituera "l'un des impacts majeurs" du Grand Paris Express.




Rail Le Grand Paris Express, qui découle du projet de transformation de l'agglomération parisienne baptisé Grand Paris, est un métro automatique en rocade destiné à faciliter les déplacements en grande et moyenne couronnes.

72 gares Quatre nouvelles lignes seront construites et les lignes 11 et 14 du métro seront prolongées ; 200 km de voies verront le jour et 72 gares seront créées ou aménagées. Le gouvernement a réévalué le budget à 24,5 milliards d'euros.

Calendrier Initialement prévu en 2025, l'achèvement des travaux - qui débuteront en 2015 - a été reporté à 2030. Le maître d'ouvrage est la Société du Grand Paris, où siègent représentants de l'Etat et collectivités territoriales.


Humanité et Biodiversité 25/3/2013 - Le Monde 22/3/2013

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PARIS - La quantité de déchets collectés en Ile-de-France est repartie à la hausse en 2011, passant de 475 à 483 kg par habitant, une augmentation essentiellement due à celle des dépôts dans les déchetteries, a indiqué jeudi l'Observatoire régional des déchets d'Ile-de-France (Ordif).

Au total, 783.000 tonnes de déchets ont été collectées dans les déchetteries franciliennes en 2011, soit une augmentation de plus de 10%.

Il y a un boom des dépôts en déchetterie avec 6 kg en plus par habitant par rapport à 2010, a indiqué Anaïs Bourbon, responsable de l'enquête annuelle. Les trois quarts des 167 déchetteries franciliennes sont situées dans la Grande Couronne, précise l'Ordif, et leur nombre devrait être porté à 300 d'ici à 2019.

Au-delà d'un nombre de déchetteries en hausse, l'Ordif avance l'utilisation détournée de ces lieux par des professionnels (gravats, tout-venant, déchets verts).

Les déchetteries pour les particuliers sont financées par les collectivités, qui n'ont pas à prendre en charge les déchets des professionnels, souligne Geneviève Wortham, présidente de l'Ordif.

Or, certains professionnels peuvent être tentés de les utiliser plutôt que de payer pour des dépôts qui leur sont réservés. L'augmentation du bricolage chez les particuliers et la non prise en charge chez leurs clients de certains déchets par des artisans sont aussi avancées par l'Ordif.

L'augmentation de l'activité des déchetteries est une tendance nationale.

Le volume global des déchets produits par les ménages va en Ile-de-France de 403 kg dans les Hauts-de-Seine, la plus faible quantité, et 558 kg en Seine-et-Marne, la plus importante. La moyenne nationale est d'environ 588 kg.

Les 483 kg de déchets produits en moyenne par un Francilien sont répartis entre les ordures ménagères (311 kg), les emballages et papiers (35 kg), le verre (21 kg), les encombrants (29 kg, hors déchetteries), les déchets verts (19 kg) et les rebuts de toutes sortes déposés en déchetteries (66 kg).

Globalement, le volume d'ordures ménagères est orienté à la baisse depuis plusieurs années du fait de la mise en place de filières de collecte sélective (appareils électriques et électroniques, textiles, ameublement, matières dangereuses) et la multiplication des déchetteries.

Les déchets sont majoritairement (57%) incinérés, le reste est enfoui (15%), dirigé en centre de tri ou chez des récupérateurs (15%), composté (7%) ou utilisé dans un centre de méthanisation (1%). Il y a environ 5% de déchets de construction.


ROMANDIE 28/3/2013

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ALGER - Près de 14 millions de tonnes de déchets sont générées chaque année en Algérie, moins de la moitié étant recyclée, a indiqué jeudi un responsable du ministère algérien de l'Environnement et de l'aménagement du territoire.

Chaque année, nous produisons 13 millions et demi de déchets, soit un kilogramme par jour et par personne dont 44% seulement sont recyclés, a estimé Mohamed Aissaoui, cité par l'agence APS lors d'un forum sur l'entreprenariat et l'employabilité des femmes dans l'économie verte.

Lotfia Harbi, membre du réseau algérien des femmes en économie verte, a affirmé qu'avec une bonne stratégie plus de 70% des déchets pourraient être recyclés et valorisés à l'horizon 2020.

L'opération de gestion, de recyclage et de valorisation des déchets a permis depuis son lancement de générer 220 milliards de dinars (2,2 milliards d'euros) dont 800 millions (8 millions d'euros) dans le traitement des eaux, a ajouté M. Aissaoui en rappelant que 247 entreprises travaillaient dans ce domaine.

Selon Mme Harbi, près de 589.000 emplois sont générés par l'économie verte dont 25.000 dans le recyclage des déchets et 1.500 dans les énergies renouvelables. Elle a cependant regretté le fait que les femmes ne représentent que 5% de la main d'oeuvre dans l'économie verte.


ROMANDIE 25/4/2013

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JOSSELIN (France / Morbihan) - Rien ou presque ne trahit leur présence : une épluchure de patate qui tangue doucement, une silhouette rose entre des restes de légumes. Pourtant, dans ce bac à compost, utilisable en intérieur, des centaines de lombrics engloutissent les déchets; auxiliaires précieux pour réduire le volume des poubelles et produire un fertilisant de qualité pour les plantes.

C'est inimaginable tout ce qu'ils mangent, ce qu'ils sont voraces! Avec tout ce que j'ai mis dedans depuis un an ..., s'exclame Patricia Dréano, encore incrédule devant l'appétit féroce des 400 lombrics Eisenia Foetida qui ont colonisé son lombricomposteur, installé au sous-sol de sa maison près de Josselin (Morbihan), sous la table où elle prépare ses soupes.

Importé d'Australie et des Etats-Unis, le lombricompostage permet de recycler naturellement jusqu'à 30% du contenu de nos poubelles, plus rapidement et facilement qu'avec un composteur classique au fond du jardin, assure Gwénola Picard, 42 ans. Elle a co-fondé avec son mari, éleveur de dindes, la ferme lombricole du Pays de Josselin, un élevage d'un million de lombrics, nourris aux fumiers de cheval, de vache, de volaille et aux déchets de cuisine récupérés dans les restaurants.

Appliqué aux particuliers, le principe est simple: chaque ver dévore quotidiennement entre la moitié et une fois son poids en résidus de cuisine (épluchures, marc de café..), matières carbonées (carton, journal) ... jusqu'aux poussières du balai. Au fur et à mesure que s'amenuise le volume des déchets, celui des déjections s'accumule dans le lombricomposteur, sorte de tour composée de plateaux encastrables et percés, pour permettre aux lombrics de se déplacer.

Ne reste plus qu'à récolter le lombricompost, un fertilisant de la consistance d'un terreau destiné à nourrir les sols et revigorer les plantes. Au bout de deux mois, pour dix kilos de déchets, on en récupère 5 kilos, affirme Gwénola Picard.

Le tout garanti sans odeurs, sans mouches et sans espoir pour les vers de s'échapper. Seule contrainte, selon Gwénola Picard : recueillir régulièrement le thé de ver, un engrais liquide issu de l'eau des matières en décomposition, pour éviter de noyer le cheptel.

Ouvrir le composteur chez moi, c'est déjà une épreuve!, reconnaît en souriant Patricia Ros-Chilias, directrice du centre de loisirs de Josselin. Ce qui ne l'empêche pas d'accueillir, enthousiaste, un lombricomposteur rose, flambant neuf, dans la salle de restauration des enfants. C'est très pratique car on n'est pas obligé d'aller à l'extérieur les jours de pluie ou de froid, on l'a sous les yeux, on sait qu'on doit nourrir nos vers, explique-t-elle. C'est un geste qui devient naturel : on a mangé donc, au lieu de jeter les restes, on se demande d'abord si on peut les reconvertir, poursuit-elle.

Si la méthode séduit M. et Mme Tout-le-Monde, on sent une demande qui explose de la part des collectivités, constate Frédéric Raveaud, de la société iséroise Collavet-Plastiques, et concepteur d'Eco-Worms, unique modèle de lombricomposteur 100% français, tout en rondeurs design et aux coloris pimpants. Il y a quatre ans, quand on a commencé, c'était un produit qui s'adressait à des convaincus, poursuit-il. Désormais, on en vend 3.000-3.500.

Dans la communauté de communes de Saint-Jean-Brévelay, près de Vannes, qui en propose à 40 euros pièce, une vingtaine de particuliers figurent d'ores et déjà sur la liste d'attente.

Les déchets organiques, qui devraient finir dans des composteurs, représentent 15 à 20 % du contenu des poubelles, explique Maxime Lohézic, du service environnement de cette collectivité. Le gisement est énorme, dans le cadre de la réduction des déchets ménagers demandée par le Grenelle de l'environnement, poursuit-il, bluffé par le succès de ces vers - plus petits et discrets que les vers de terre - et qu'il n'hésite pas à présenter, ironiquement, comme de nouveaux animaux de compagnie.


ROMANDIE 7/6/2013

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Bonne nouvelle, l'Ademe (Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie) note que la facture s'est réduite de 5% entre 2008 et 2010.

Les ordures ménagères résiduelles, c'est-à-dire la poubelle du tout-venant, représentent l'essentiel du fardeau: 51 euros en moyenne, soit 60% du total. Les déchets recyclables hors verre (cartons, bouteilles en plastique...) coûtent 10 euros, le verre 1,30 euro et les déchets de déchetterie 18 euros, selon l'Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie.




Le jeune homme a trouvé la mort lors du ramassage des ordures à Luxembourg le matin du 6 avril. (PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN/MAXPPP)




Mais les volumes collectés du tout-venant reculent, ce qui allège un peu la note des collectivités (communes, syndicats intercommunaux, etc.) qui, en France, assurent le service public de la gestion des déchets. C'est en effet la première fois que l'étude de l'Ademe montre un recul des coûts: les deux précédentes éditions du "référentiel national" de l'Ademe en 2009 et 2011 montraient une hausse de la facture globale, qui avait atteint 91 euros hors taxe il y a deux ans. [b style="font-size: 13px;"]Ce recul pourrait venir de l'impact favorable des politiques de prévention des collectivités[/b]. "On peut supposer que celles-ci commencent à porter leurs fruits et ont un effet positif sur le comportement des ménages en matière de déchets", souligne l'Ademe dans son étude.

Autre facteur positif: plus de déchets se retrouvent directement en déchetterie, où ils coûtent moins cher à traiter que dans le vrac de la poubelle, note l'agence environnementale.

Pour arriver aux 85 euros que doivent payer les collectivités, l'Ademe déduit 16 euros de produits touchés par les collectivités: 7 euros pour la vente de produits recyclables, 7 euros de soutien des éco-organismes, et enfin 2 euros d'aides publiques diverses.

Quant au contribuable, il paie en moyenne 94 euros (toujours hors taxe) par habitant, la marge permettant aux collectivités publiques de financer des investissements (nouveaux centres de tri, etc.) de long terme. "Les collectivités anticipent, pour ne pas tout d'un coup devoir augmenter la facture brutalement", a expliqué à l'AFP Pierre Galio, chef du service planification et observation des déchets à l'Ademe.

L'étude de l'Ademe est basée sur un échantillon représentatif de 180 collectivités regroupant 12 millions d'habitants


 Voir aussi : L'Ademe publie un guide pour lutter contre le "Greenwashing".






SCIENCES ET AVENIR 26/6/2013

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Partout dans le monde la crise des déchets fait rage. Les sociétés tentent de trouver des compromis afin d'alléger les paysages urbains et de limiter la taille des décharges. Ce n'est pourtant pas le problème de tout le monde.




En effet, Oslo, capitale de la Norvège est en manque de déchets et compte en importer d'autres pays. C'est une situation pour le moins étrange et ironique. A l'heure où le monde entier tente de se débarrasser de ses déchets, ou encore de trouver des solutions quant à l'installation de décharges publiques, il semblerait que ce ne soit pas pour la Norvège. Elle est aujourd'hui obligée d'importer des déchets de l'étranger car elle en manque cruellement.




Le pays a, depuis quelques années, développé un système de centrale de cogénération qui produit simultanément deux énergies différentes en utilisant des déchets. En l'occurrence, il s'agit pour le cas d'Oslo d'électricité et de chaleur. Mais la capitale n'a aujourd'hui plus assez de déchets pour faire fonctionner son système comme elle le voudrait. 




Devant cette absence de déchets, la capitale est aujourd'hui obligée d'en importer de l'étranger, à la grande joie de nombreux pays. En 2010, le gouvernement norvégien avait ainsi proposé à la ville de Naples dans le sud de l'Italie de la soulager d'une bonne partie de ses déchets. La crise des détritus s'était effectivement emparée de la ville qui enregistrait 1.400 tonnes de déchets à recycler par jour. Toutefois, l'affaire n'a jamais abouti, de peur que l'argent récolté par le gouvernement italien aille directement dans des poches mafieuses. Aussi, la Norvège importe de nos jours des ordures venant du Royaume-Uni (où elles auraient autrement fini dans des décharges à ciel ouvert) ou de la Suède. 




La situation est devenue ce qu'elle est grâce au comportement plus qu'écologique de la Norvège qui a récolté la palme du pays le plus soucieux de l'environnement, selon un indice annuel édité par le Centre pour le Développement Mondial à Washington (prenant notamment en compte les émissions de gaz). Les habitants d'Oslo (moins de 650.000 lorsque Paris en enregistre plus de 2 millions) sont habitués pour la plupart à recycler de manière régulière. 


Les structures de la villes sont chauffées et approvisionnées en électricité par cette méthode de combustion des déchets. Aussi, il y a un véritable enjeu financier dans la gestion des ordures. "Il y a une pression pour produire toujours plus de déchets" explique Lars Haltbrekken, président du plus ancien groupe de protection de l'environnement. Mais la Norvège ne produirait que 150 millions de tonnes de déchets par an ce qui est peu en regard de leur besoin en énergie. 




Le marché européen des déchets est donc en pleine expansion. Et pour le moment, seuls les pays nordiques tirent leur épingle du jeu lorsque d'autres pays se battent contre l'implantation de décharges publiques à ciel ouvert, dégageant du méthane et d'autres substances favorisant encore l'effet de serre. La Norvège elle, poursuit son chemin. Elle a ainsi développé cette année un processus de méthanisation (méthode naturelle de dégradation de matière organique sans oxygène) des ordures, qui produira du carburant Biogaz (neutre en CO2) et qui permettra ainsi de faire fonctionner 135 bus dans la ville d'Oslo.






MAXISCIENCES 8/7/2013

 

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Nice (AFP) - La région Provence-Alpes-Côte d'Azur continue à progresser en matière de recyclage des emballages ménagers, mais reste avant-dernière du classement français juste devant la Corse, avec une performance de 36,2 kilos par habitant et par an, a indiqué mardi l'organisme Eco-emballages.

Le nombre de tonnes d'emballages ménagers recyclés (plastique, acier, aluminium, briques, cartons, bouteilles en verre), 175.034 tonnes en 2012, a progressé de 4,75% sur un an en région PACA grâce aux efforts de 948 communes et de onze centres de tri de la région, selon des chiffres régionaux présentés à Nice devant la presse.

 La région Provence-Alpes-Côte d'Azur continue à progresser en matière de recyclage des emballages ménagers, mais reste avant-dernière du classement français juste devant la Corse, avec une performance de 36,2 kilos par habitant et par an, a indiqué mardi l'organisme Eco-emballages. (c) Afp

Mais cela reste nettement en dessous de la moyenne nationale de 50 kg recyclés chaque année par personne, ou de la performance d'autres régions particulièrement vertueuses comme la Franche-Comté (66 kg recyclés par habitant).

Les départements de la région PACA affichent des chiffres très variés : 26,4 kg recyclés par habitant dans les Bouches-du-Rhône par exemple, 42,9 kg dans les Alpes-Maritimes, mais davantage dans des endroits moins densément peuplés.

Le profil national du bon trieur est en effet plutôt "âgé, rural et propriétaire d'un pavillon", souligne Richard Quemin, directeur régional Eco-Emballages pour le Sud-Est. Il admet que le défi reste surtout à relever dans les villes où se concentrent les logements collectifs et chez les jeunes.

L'organisme tente constamment d'affiner la dotation en bacs de tri à l'extérieur ou l'intérieur des immeubles. Il déploie aussi sur le terrain des "ambassadeurs du tri", encore trop peu nombreux, qui vont voir les particuliers.

La région PACA est notamment nettement en dessous de la moyenne nationale pour le tri de verre recyclé par habitant en 2012 (20,8 kg contre 30,5 kg en France). Lorsqu'il est déposé dans un bac à ordures ménagères, le verre résiste plus de 4.000 ans avant d'être éliminé, insiste Eco-Emballages.

Le taux de recyclage des emballages a stagné à 67% en 2012 pour l'ensemble de la France et n'a progressé que d'un point par an en moyenne sur les dix dernières années, a rappelé Richard Quemin. L'objectif du Grenelle de l'environnement est d'atteindre 75% en France en 2016.

Eco-Emballages est une entreprise privée agréée par l'Etat, chargée depuis 1992 de financer la collecte, le tri et le recyclage des emballages ménagers. Le "point vert" sur les emballages constitue une garantie de l'engagement des entreprises pour limiter l'impact environnemental des emballages


SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013

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Paris (AFP) - Le film documentaire "Super trash" est le témoignage d'un jeune homme originaire de la Côte d'Azur qui découvre, à deux pas de la plage, la réalité d'une immense décharge à ciel ouvert, miroir d'une société débordée par ses ordures.

A Villeneuve-Loubet, petite ville du littoral, "La Glacière" était un vallon qui au fil du temps est devenu une colline, entièrement constituée de déchets: 7 millions de tonnes empilés.

 Le film documentaire "Super trash" est le témoignage d'un jeune homme originaire de la Côte d'Azur qui découvre, à deux pas de la plage, la réalité d'une immense décharge à ciel ouvert, miroir d'une société débordée par ses ordures. (c) Afp

"Même à Naples, ils n'ont pas réussi à faire ça", se désole Richard Camou, le maire de Villeneuve-Loubet, dans "Super trash" ("Super poubelle") qui sort mercredi sur les écrans.

Jusqu'en 2009 et la fermeture de la décharge sur décision préfectorale, pas mal de mairies du département, dont Cannes et Grasse, y ont déversé leurs ordures, faute d'une gestion alternative plus responsable.

Selon le Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid) et l'association Greenpride, à l'origine de la pétition invitant François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Ecologie Philippe Martin à voir le film, il existe en France 250 décharges, où sont enfouis 24 millions de déchets par an. Ces deux organisations veulent être reçues pour discuter de possibles solutions.


Martin Esposito, 26 ans, a débuté son tournage dans l'idée de réaliser un court-métrage sur cet endroit étrange, où de loin les hommes ressemblent à des fourmis au milieu de talus d'ordures, que des bulldozers s'échinent à étaler. Le jeune homme semble avoir été happé par ce lieu, au point d'y tourner pendant un an et demi.

Lui, qui devait partir pour un tour du monde se retrouve à 2 km de chez ses grands-parents à filmer "un drame écologique", explique-t-il dans un texte de présentation de son film. "Ma mission est de témoigner (...) on doit agir, se remettre en question, revoir notre chaîne de production et de consommation", avance-t-il.

Résultat: un cri d'alarme plutôt qu'un documentaire journalistique.

Sa propre mise en scène est souvent agaçante, les images de camions déversant leurs chargements hétéroclites et nauséabonds sont à la longue répétitives et son propos aurait gagné à être plus informatif: pour autant le travail de Martin Esposito est un témoignage exceptionnel sur un lieu, des pratiques et une politique de l'autruche.

Les produits, usagés mais aussi neufs, déversés à "La Glacière" forment un inventaire de nos consommations courantes: nourriture, plastiques, jouets, matériel électronique, meubles, etc.


 

Le tapis si rouge du Festival de Cannes fait l'objet de plusieurs séquences: après une seule montée des marches, les rouleaux de moquette se retrouvent dans cette décharge. Interpellée, la direction du Festival a assuré cette année que le tapis était désormais recyclé en Italie.

Le contenu d'autres camions est plus surprenant: bouteilles en verre, piles de magazines... autant de matériaux facilement recyclables; des médicaments, pas censés être jetés à la poubelle; et aussi des boues d'épuration, interdites dans la décharge... Plus glaçant encore, un employé dit sous le couvert de l'anonymat avoir déversé des dizaines de futs interdits car toxiques.

L'arrivée du dernier camion d'ordures est filmée en juillet 2009. Des engins recouvrent ensuite d'une couche de terre le sol insalubre, avant que le silence ne s'installe sur ce terrain maudit.

SCIENCES ET AVENIR 9/10/2013

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Après des tests réussis, l'organisme Eco-Systèmes va mettre en place une collecte sélective des DEEE dans l'habitat collectif. Ce service sera sous la responsabilité de la commune.

Plus question de jeter à la poubelle piles, batteries et appareils électriques, autrement dit les DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques). Afin de faciliter leur dépollution et leur recyclage, l’organisme Éco-Systèmes, agréé par les pouvoirs publics, met en place un service de collecte de proximité. Fini la corvée de stockage dans un placard des déchets électriques avant de les rapporter dans un point de collecte. Au moins pour les habitants d'immeubles.

 Trop souvent, les déchets électroniques jonchent les trottoirs, quand certains les ont confiés aux « encombrants » alors qu'ils ne sont plus ramassés. Une collecte au pied des immeubles sera sans doute un progrès. ©️ Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

Éco-Systèmes est en effet en train d’étendre à grande échelle l’installation de points de collecte des appareils électriques usagés au pied d’immeubles de l’habitat collectif, après plusieurs opérations tests réussies avec des bailleurs sociaux. Le tri sélectif va donc s'étendre aux DEEE.

Grâce à des locaux spécialement aménagés dans les immeubles pour recevoir ces déchets électriques dont la collecte est obligatoire depuis 2006, les personnes sans moyen de locomotion pourront se débarrasser de leur vieille télévision ou de leur réfrigérateur irréparable. Objectif de ce service de proximité : améliorer la propreté, limiter les dépôts sauvages, et réduire le volume des encombrants.

FUTURA SCIENCES 9/11/2013

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ROUEN - Si vous ne le faites pas pour la planète, faites le pour vous. Une nouvelle campagne de lutte contre les déchets, se voulant moins culpabilisante, a été lancée jeudi par le ministre de l'Ecologie Philippe Martin.

S'adressant à la fois aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités, cette campagne organisée par le ministère et par l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe), a été annoncée à l'occasion d'un déplacement de M. Martin dans l'agglomération de Rouen (Seine-Maritime).

Alors que chaque Français produit en moyenne 590 kg de déchets par an, cette campagne de spots télévisés, de publi-rédactionnels dans la presse et de bannières web, vise sur un ton décalé à faire prendre conscience que la prévention et la valorisation des déchets favorisée par le tri et par le réemploi ne sont pas seulement nécessaires pour la protection de l'environnement en général mais qu'elles peuvent rapporter à chacun, et notamment aux entreprises.

Le ton décalé est une bonne façon de toucher les gens, je pense qu'elle (la campagne, ndlr) atteindra son but, a déclaré le ministre dans un discours.

 ademe / Youtuebe 15/11/2013

Pour le grand public, avec le slogan Gâchis zéro dans le chariot, la campagne va chercher à faire baisser le gaspillage alimentaire qui est de 20 kg par habitant et par an, dont 7 kg de produits alimentaires jetés encore emballés.

Elle va aussi inciter au réemploi qui peut permettre, à l'échelle du pays, d'éviter 850.000 tonnes de déchets, en incitant à donner ou à vendre plutôt qu'à jeter (Les bons dons font les bons amis).

En termes économiques, le réemploi et la réutilisation ne sont pas à négliger. Le chiffre d'affaires qui en est retiré est déjà estimé à 1,25 milliard d'euros par an.

La campagne invite aussi à poursuivre l'effort du tri (Le bonheur est dans le tri).

Au niveau des entreprises, il s'agit de les sensibiliser aux gisements d'économies représentées par une meilleure gestion des déchets. Selon une enquête menée par l'Ademe en 2010, 90% des PME méconnaissaient le coût réel de leurs déchets.

Pour les collectivités, qui ont l'obligation de mettre en oeuvre des programmes locaux de prévention depuis début 2012, la campagne vise à encourager leur rôle d'exemplarité et de mobilisation de leurs administrés.

Cette campagne est lancée à la veille de la semaine européenne de la réduction des déchets, et à l'occasion de laquelle, la semaine prochaine, 2.692 actions seront menées partout en France.

Depuis 2004, la France s'est dotée d'un plan national d'actions de prévention des déchets visant à réduire de 7% la production de déchets par habitant, entre 2008 et 2013. Un nouveau plan est en cours de finalisation et sera publié en janvier.



romandie 15/11/2013

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PARIS - La France veut diviser par deux d'ici 2020 les millions de tonnes de déchets qu'elle enfouit chaque année dans ses décharges, un combat contre le gaspillage qui nécessite des investissements à la hauteur de l'objectif, s'accordent experts, industriels et écologistes.

Souvent poliment rebaptisées centres de stockage, les décharges sont encore plus de 240 en France et engloutissent chaque année quelque 24 millions de tonnes de détritus des ménages et des entreprises, l'équivalent chaque jour du poids de six Tours Eiffel.

Malgré des progrès, c'est donc encore près d'un quart des quelques 92 millions de tonnes de déchets non dangereux générés par an en France (hors BTP et agriculture) qui finissent dans un trou, souvent sans être passées par un centre de tri.

Le gouvernement veut réduire de moitié ce chiffre en 2020 (par rapport à 2010), soit un progrès deux fois plus rapide que ces dix dernières années.

Comment l'atteindre? A l'occasion de la semaine de réduction des déchets qui s'achève ce samedi, le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a reconnu que l'objectif était très ambitieux.

L'objectif est réaliste, en tout cas atteignable. D'ici 2020? Joker, esquive Marc Cheverry, chef du service prévention et gestion des déchets à l'Ademe.

Trier davantage les déchets des entreprises, moderniser les centres de tri, collecter séparément les déchets verts (tontes de pelouse, tailles de haie...) ou biodégradables (restes alimentaires), étendre le tri sélectif à tous les plastiques, sans oublier de fabriquer des produits qui génèrent moins de déchets: autant de chantiers qui permettraient selon lui d'atteindre le cap fixé.

Cela dépendra beaucoup des politiques publiques et de la capacité à accompagner les acteurs dans un effort d'investissement qui reste encore assez considérable, dit-il à l'AFP.

Aujourd'hui, les élus disent plutôt qu'ils ont déjà fait beaucoup d'efforts, que la gestion des déchets coûte de plus en plus cher aux ménages et qu'ils ne feront pas davantage sans nouvelles sources de financement, constate l'expert, alors que s'approchent les élections municipales.

Les industriels de la propreté se montrent eux aussi partagés sur l'objectif annoncé, selon eux sans concertation. Forts de leurs propres plans pour diminuer la mise en décharge, ils jugent que le gouvernement se berce d'illusions.

On pense qu'on peut faire 30%, mais pas 50%. A moins que le gouvernement nous dise: +on va construire 25 usines d'incinération+, estime Vincent Le Blan, le délégué général de la fédération du secteur, la Fnade.

Suède, Danemark, Allemagne ou plus récemment le Royaume-Uni ont fait le choix de développer fortement la production d'énergie à partir des déchets, notamment pour chauffer leurs villes. Mais l'incinérateur reste mal vu en France.

Des associations comme la Cniid combattent fermement tout nouveau projet. Dans la tête des gens, l'incinération reste l'incinération d'hier, source de scandales sanitaires majeurs, constate Matthieu Orphelin, de la Fondation Nicolas Hulot.

Aujourd'hui, le problème, c'est que mettre en décharge est ce qu'il y a de moins cher, avance le responsable d'ONG. Environ 85 euros la tonne en décharge, 100 euros en incinération et 130 euros en recyclage.

Certains, à l'Ademe ou chez les écologistes, proposent donc de taxer davantage la mise en décharge --voire sur l'incinération-- pour doper le recyclage. Un modèle qu'a notamment suivi le Royaume-Uni, qui a rapidement comblé ces dernières années son retard criant.

Mais les Britanniques ne se sont pas contentés d'un tour de vis fiscal, souligne Christophe Cros, le patron Europe de la division déchets du géant Suez Environnement: ils aussi ont lancé un programme d'investissement de plus de 30 milliards d'euros, via des partenariats public-privé subventionnés à hauteur de 20%.

Une alternative, appliquée en Allemagne, est d'interdire la mise en décharge de certains déchets (alimentaire, plastique, bois...)

Mais il faudra là aussi investir pour traiter les flux supplémentaires --et traduire l'interdiction en pratique.

La loi française dit déjà depuis 1992 que seuls peuvent aller en décharge les déchets dont on ne peut rien faire. Mais seulement aux conditions techniques et économiques du moment, ce qui a rendu le texte peu contraignant dans les faits.

romandie 22/11/2013
romandie 22/11/2013

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