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La CFDT mène campagne sur la qualité de l'air dans le métro

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PARIS - La CFDT Transports a mené campagne mercredi auprès des usagers du métro dans différentes villes pour les sensibiliser sur la qualité de l'air dans les réseaux ferroviaires souterrains qui, selon elle, ne respecte pas les seuils fixés par décret.

A Paris, Lyon, Marseille Toulouse ou Rouen, des militants CFDT ont distribué des tracts pour expliquer qu'usagers et salariés des réseaux souterrains sont quotidiennement très exposés à une qualité de l'air ne respectant pas les différents seuils de concentration de particules fixés par un décret d'octobre 2010.

Poussières de ballast, particules émises pour les systèmes de freinage des trains, poussières liées à des travaux : l'air du métro contient des particules et des poussières différentes du milieu ouvert. Aucune donnée spécifique n'est pour l'instant disponible sur les conséquences pour la santé des salariés et passagers de ces particules, regrette la CFDT.

Le Code du travail établit que dans les locaux à pollution spécifique, les concentrations moyennes en poussières totales et alvéolaires de l'atmosphère inhalée par un travailleur, évaluées sur une période de huit heures, ne doivent pas dépasser respectivement 10 et 5 milligrammes par mètre cube d'air. Il est donc légalement autorisé que les salariés des transports ferroviaires souterrains puissent respirer un air 100 fois plus pollué qu'un simple usager, dénonce la CFDT transports.

Les mesures effectuées en 2010 dans les réseaux ferroviaires souterrains avec des conducteurs étaient 58 mug/m3 minimum à Lyon à 680 mug/m3 maximum sur Paris, moyenne journalière pour la concentration de particules fines. Lorsque l'on sait que la norme à ne pas dépasser fixée par le décret est une moyenne journalière de 50mug/m3 à ne pas dépasser plus de 35 fois par an, il y a urgence!, dit la CFDT.

La CFDT a déclenché la semaine dernière une alerte sociale à la RATP, invoquant l'obligation de sécurité et le principe de précaution pour évaluer l'exposition de chaque salarié. Une rencontre avec la direction a eu lieu vendredi dernier. Le constat d'accord ou de désaccord n'a pas encore été notifié.

La RATP réalise en continu dans trois stations des mesures qui portent notamment sur le renouvellement d'air (dioxyde de carbone) et la qualité de l'air (oxydes dazote, particules). Les stations de référence sont équipées pour la mesure à la fois des paramètres gazeux et particulaires. On suit notamment les oxydes d'azotes, qui nous viennent des trafics automobiles et des particules qui pénètrent dans nos enceintes et en source interne (on surveille) le freinage de notre matériel roulant, explique Sophie Mazoué, responsable études environnement à la RATP.


ROMANDIE 13/3/2013

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