Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Japon : Suites séisme, tsunami, radioactivé conséquences économiques, humaines....

Messages recommandés

c'est flippant ce qui vient de se passer au Japon... Heureusement que ce pays possède des constructions permettant une meilleure résistance à ce phénomène naturel et que la population est bien informée de la conduite à tenir dans pareille situation... Mais là, franchement, avec 8,9 sur l'échelle de Richter c'est l'un des séismes les plus importants qu'ait subi ce pays... Heureusement que la hauteur des vagues du tsunami a été relativement modérée car je pense, quand même, qu'il y aurait pu avoir une catastrophe humanitaire d'une bien plus grande ampleur. Tsunamis, tsunamis Earthquake, comment, pourquoi ?

Les dégâts, d'après les images qui nous ont été montrées semblent conséquents. Les principales villes sont bloquées par l'arrêt des transports en commun, le trafic aérien bloqué, pas de restaurant dans nombre d'entre-elles, épiceries prises d'assaut, difficultés dans les communications, etc... mais les gens, du moins en apparence, ne montrent pas leur inquiétude.

Ce qui m'inquiète beaucoup ce sont les conséquences des dégâts sur la centrale nucléraire en feu. OK, ce n'est pas la fusion qui brûle mais des parties annexes au noyau principal de la centrale... Mais tout de même, n'y a-t-il pas un risque de propagation dans l'air... ? Les habitations proches ont été évacuées par mesure de précaution... De même celles proche d'une raffinerie en flammes ?

Même si on est loin d'images apocalyptiques que l'on a pu voir à l'occasion de phénomènes naturels de même ampleur, ça fiche la trouille... Et je pars pour le Japon le 29 mars...! Je n'ai pas vraiment le choix, c'est pour le boulot et tout est réservé...

Les pertes humaines en pareilles situations sont malheureusement inévitables en pareilles circonstances, en dépit des précautions prises, aussi mes pensées vont vers ces familles qui ont perdu un des leurs...


Informations activité sismique au Japon

11/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris recommande à ses ressortissants de s'éloigner de Tokyo


L'ambassade de France justifie cet avis par le risque de répliques annoncé par l'Agence météorologique japonaise.

Source AFP La France a conseillé dimanche à ses ressortissants habitant la région de Tokyo de "s'éloigner pour quelques jours" s'ils n'ont "pas une raison particulière" d'y rester, en raison des risques liés au séisme de vendredi et aux problèmes d'une centrale nucléaire. Dans un communiqué de l'ambassade à Tokyo, les autorités françaises déconseillent aussi "fortement" aux Français "de se rendre au Japon" et leur demandent "de reporter tout voyage prévu" après le séisme de magnitude 8,9, suivi d'un tsunami, qui a frappé vendredi le nord-est du pays.

Elles justifient cet avis par une mise en garde de l'Agence météorologique japonaise, qui a fait état de la probabilité d'une réplique de magnitude 7 d'ici mercredi matin. "Cette probabilité est de 70 % dans un délai de trois jours et de 50 % dans les jours suivants", précise l'ambassade. À ce risque s'ajoute "l'incertitude sur la question nucléaire" liée aux problèmes des centrales de Fukushima, où une explosion s'est produite samedi dans un bâtiment abritant un réacteur.

Scénarios possibles


Selon l'ambassade, deux scénarios sont "possibles". Le premier, "actuellement privilégié", prévoit la mise sous contrôle des centrales défectueuses, ce qui présente "un risque négligeable pour l'agglomération de Tokyo". Le scénario le plus grave envisage "l'explosion d'un réacteur avec dégagement d'un panache radioactif". "Ce panache peut être sur Tokyo dans un délai de quelques heures, en fonction du sens et de la vitesse du vent. Le risque est celui d'une contamination", précise l'ambassade. Face à ce risque, "il paraît raisonnable de conseiller à ceux qui n'ont pas une raison particulière de rester sur la région de Tokyo de s'éloigner pour quelques jours", selon elle.

Par ailleurs, le lycée français de Tokyo sera fermé de lundi à mercredi inclus "pour permettre une inspection des locaux suite au tremblement de terre". Le gouvernement américain a diffusé dimanche une mise en garde à ses ressortissants pour qu'ils évitent "en ce moment" tout voyage au Japon.

Source : Le Point.fr

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un sexagénaire secouru après deux jours en pleine mer accroché à son toit


C'est le premier miraculé du violent tremblement de terre qui a frappé le Japon vendredi dernier. Un Japonais de 60 ans a été secouru dimanche à 15 kilomètres de la côte nord-est de l'archipel après être resté deux jours accroché à un morceau du toit de sa maison emportée par le tsunami, a rapporté le ministère de la Défense. Hiromitsu Shinkawa a été repéré par un destroyer de la marine au large de la région de Fukushima vers 12 h 40 locales (4 h 40 à Paris), selon le ministère de la Défense. L'homme est en "bonne santé". Mais il a quand même été transporté dans un hôpital, par hélicoptère, ont précisé les autorités.

Selon l'agence Jiji, cet habitant de la ville de Minamisoma a indiqué à ses sauveteurs qu'il s'était "mis à courir en apprenant que le tsunami arrivait". "Mais j'ai fait demi-tour pour récupérer quelque chose chez moi et j'ai été emporté. Je me suis accroché à un morceau de toit de ma maison et c'est ce qui m'a sauvé", a-t-il ajouté.

Risque de répliques

Le dernier bilan officiel du tremblement de terre de magnitude 8,9 et du tsunami subséquent établi par la police nationale faisait état dimanche de 688 morts, 642 disparus et 1 570 blessés. Le chef de la police de la préfecture de Miyagi s'attend toutefois à ce que le bilan dépasse 10 000 morts dans cette seule région.

Source :
Le Point.fr le 13/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Quand on suit l'actualité, on est effaré par l'ampleur des dégâts ! Mais plus encore quand on sait la menace qui pèse sur ce pays du Soleil levant : une catastrophe naturelle d'une importance supérieur à celle qui vient de se produire. Elle est souvent appelée le Big One... qui, selon les dires pourrait faire plus de 150.000 victimes.

Comme si cela ne suffisait pas, il y a la menace du nucléaire. Le Japon est, en effet, l'un des pays les plus nucléarisés au monde ! Dire qu'il aurait fallu procéder à des révisions et des évaluations de constructions anciennes, ce qui a probablement été fait...? Les japonnais sont des gens rigoureux et je pense, pour ne pas dire je suis certaine, que toutes les éventualités ont été étudiées... mais a-t-il été imaginé un séisme de cette ampleur ?

On voit aujourd'hui qu'en dépit de la maîtrise humaine de la fission nucléaire, il faut aussi compter sur les catastrophes naturelles qui défient le pouvoir de l'homme sur la nature. La nature est indomptable quand il s'agit de séisme, de ras-de-marée, d'ourgan, de cyclone, d'inondation... Elle reprend ses droits comme pour rappeler que nous sommes, nous aussi, de frêles créatures et les créations humaines des fêtus de paille.

Il doit bien exister des moyens d'obtenir et d'utiliser une énergie propre, non polluante, surtout dans les zones à risques comme le Japon et d'autres pays traversés par des failles ou plaques tectoniques... Il serait urgent de se pencher sur des solutions de remplacement... pour ne pas avoir à léguer aux générations qui suivent des cadeaux empoisonnés !

Quand je vois l'apparent flegme des japonnais, je me demande si c'est une façade ou l'expression d'un fatalisme... puisque chacun connaît les risques des caprices naturels auxquels est exposé le pays ?

Quoi qu'il en soit, j'admire ce peuble qui fait face à l'une des plus dramatiques événements de son existence. On le voit marcher, uni, solidaire pour un même but : aider les leurs et reconstruire leur nation durement touchée.

Source : moi-même

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Union presse.fr 13/03/2011 - 19h25


19H05 - LA FRANCE ANNONCE QU'ELLE VEUT "TIRER LES ENSEIGNEMENTS UTILES DES EVENEMENTS AU JAPON". La déclaration est faite par Matignon à l'issue d'une réunion interministérielle autour du Premier ministre François Fillon.

19H24 - Voyages reportés - Les voyagistes français décident le report de leurs départs pour le Japon jusqu'au lundi 21 mars inclus Environ 120.000 Français se rendent au Japon chaque année pour différents motifs.

Note :
Pour obtenir des nouvelles des ressortissants français au Japon, il est possible de contacter le ministère français des Affaires étrangères au 01-43-17-56-46. Environ 9.000 Français vivent actuellement au Japon. Ces ressortissants peuvent appeler la cellule de crise de l'Ambassade de France au (03)-5798-6000 ou écrire un mail à urgence.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Arrivée et début des activités de secouristes étrangers



Le ministère des Affaires étrangères annonce que des équipes de secours venues de 13 pays et régions sont arrivées au Japon.

Les équipes des Etats-Unis, de l'Angleterre, de Corée du Sud et de Chine ont entamé leurs opérations de sauvetage dans les régions gravement affectées par le séisme et les tsunamis. A noter qu'un groupe de 130 Français est sur place dans la région sinistrée de Sendai.


Source : NHK 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
À Sendaï, les sinistrés gardent le sens de la discipline


Ils ont perdu leur maison et parfois leurs proches mais les sinistrés de Sendaï gardent le sens de la discipline et du civisme dans l'attente des vivres et de l'eau qui font cruellement défaut.

Un jerrican ou un seau à la main, une dizaine de personnes patientent en ligne pour quelques litres d'essence. Pas un mot plus haut que l'autre. L'atmosphère est étrangement zen, ordonnée, dans ce quartier de la grande ville du nord-est partiellement dévastée par le tsunami qui a suivi le tremblement de terre. Les vagues géantes ont dévasté les alentours, plus proches de la mer. Le toit d'une maison repose dans la boue. Un peu plus loin, cinq voitures sont encastrées les unes dans les autres. Incongrus, un réfrigérateur et un divan trônent au milieu de la montagne de débris.

«Certaines personnes n'ont plus rien»

Dans ce quartier, «certaines personnes ont perdu toute leur famille, elles n'ont plus rien», témoigne Miki Otomo, une professeur d'anglais. Sa maison détruite, elle vit depuis trois jours avec un millier de rescapés dans son école, désignée comme centre d'accueil par la municipalité avant la catastrophe.

La première nuit, ils n'avaient que quelques biscuits à se partager, raconte-t-elle. Depuis, le sens de l'organisation et de la solidarité typique du Japon a permis d'améliorer le quotidien, même si l'approvisionnement en eau potable et en électricité a été coupé. Une pompe à eau et des toilettes portables ont été installées sur le parking par des volontaires. Dans le gymnase, une centaine de personnes dorment sur des futons avec des couvertures données par des particuliers.

Distribution équitable


Dans un supermarché qui a rouvert hier, une distribution équitable est organisée par les employés : deux pamplemousses, deux oranges, du chocolat, des sandwichs et deux boîtes de thon par client. «La situation reste très difficile. Mais nous faisons le maximum pour aider les victimes», déclare le maire, Emiko Okuyama.

L'aide aux rescapés est désormais sa priorité car «l'espoir de retrouver des survivants s'est quasiment évanoui», selon lui. «Les dégâts sont colossaux mais la réponse des autorités japonaise est énorme aussi», a estimé le directeur de Médecins Sans Frontière Japon, Éric Ouannes. D'autant que s'y ajoutent de nombreuses équipes de spécialistes étrangers.

Dans un centre d'accueil de la ville voisine de Natori, sept étudiantes étrangères ont été surprises par la catastrophe alors qu'elles voyageaient en train. «Nous n'avons eu que des contacts limités avec le monde extérieur mais nous sommes nourries et nous avons pu nous laver», témoigne Alice Caffyn, une Britannique de 21 ans. Elle ne sait pas quand elles pourront retourner à Tokyo.

Source : Le télégramme.com 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les Européens s'en vont plus facilement que les Américains


Face au risque de contamination nucléaire, plusieurs ambassades et entreprises européennes ont recommandé à leurs employés de quitter la région de Tokyo, tandis que les Américains restent et se contentent de suivre les recommandations des autorités locales. Dimanche, la France a conseillé à ses ressortissants habitant la région de Tokyo de «s'éloigner pour quelques jours» s'ils n'ont «pas une raison particulière» d'y rester. Les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Autriche, le Hongrie, la Finlande et le Luxembourg ont pris des mesures similaires. «C'était une décision difficile à prendre», raconte Marissa, une femme ayant la double nationalité italienne et australienne qui vit à Tokyo depuis dix ans mais a gagné Hong Kong dimanche avec son mari et son fils de 3 ans. «Nous avons pensé qu'il valait mieux partir maintenant», notamment parce que «sur la question nucléaire, la situation ne paraît pas vraiment sous contrôle».

«Suivre les instructions»
Tout comme les Britanniques, les Américains ne tirent pas la sonnette d'alarme. Leur ambassadeur au Japon, John Roos, s'est contenté, hier, de demander de suivre «les instructions de la défense civile japonaise». Les entreprises veulent pour la plupart continuer leur activité, même si dans certains cas elles tournent au ralenti.


Source : Le télégramme.com 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un Breton à Tokyo : «Les gens sont très calmes»


Contrairement à la plupart des Français, Jean-Michel Audren n'a pas quitté la capitale nippone. Comme la grande majorité des Tokyoïtes, ce Breton originaire de Brest, ne veut pas céder à la panique.

Jean-Philippe Audren n'est pas allé travailler hier. Son entreprise, une société d'informatique, a suspendu ses activités. Depuis vendredi, Tokyo vit au ralenti. Pour économiser l'électricité, le trafic du métro et des trains a été réduit. «Il y a beaucoup moins de gens que d'habitude dans les rues», raconte ce Breton que nous avions déjà joint vendredi, le jour du séisme. Marié à une Japonaise, Jean-Philippe Audren a décidé de rester à Tokyo et d'ignorer pour l'instant les conseils de l'ambassade de France qui a recommandé aux Français de s'éloigner pendant quelques jours de la région du Tanko.

Aucune pagaille


«Partir oui mais le nuage, s'il y en a un, ne va pas s'arrêter à Tokyo», observe le Breton. Pour l'heure, Jean-Philippe Audren ne constate aucun exode des Tokyoïtes. Seuls les étrangers ont fui la capitale. «Les gens sont malgré tout extrêmement calmes, il n'y a vraiment aucune pagaille ni de manifestation de tension». La vie quotidienne, même si elle est perturbée, reste tout à fait acceptable. Les coupures de courant annoncées n'ont pas touché le quartier où réside le Breton. Et si les rayons de certains supermarchés sont vides, on ne peut pas parler de pénurie.

Ce calme impressionnant ne veut toutefois pas dire que les habitants ne sont pas inquiets. Même si les autorités se veulent rassurantes, ils sont évidemment préoccupés par ce qui se passe dans les centrales nucléaires. «Pour nous, la difficulté c'est de faire la part des choses entre ce que disent le gouvernement et les médias japonais et ce que j'entends sur les médias étrangers. Ce n'est pas la même chose ni le même ton. Les médias ici ne parlent pas de possible fusion dans le réacteur numéro2 de la centrale de Fukushima.»

Difficile de trouver le sommeil

L'explosion d'un réacteur donnerait évidemment au drame que vit le Japon une autre dimension.
Dans ce cas, Jean-Philippe Audren n'exclut pas de quitter Tokyo pour se réfugier avec son épouse chez sa belle famille, à 250km vers le sud. Mais sans être convaincu que ce sera forcément la bonne solution. «Vaudra-t-il mieux alors rester calfeutré chez soi ou prendre le train ou sa voiture et ainsi s'exposer?»

S'ajoute à cette incertitude sur la menace nucléaire, celle d'un nouveau séisme. L'annonce d'un possible Big One dans les jours prochains a jeté un froid. Il faut aussi faire avec les répliques qui continuent. «C'est vraiment difficile de trouver le sommeil. Depuis vendredi, on ne dort pas.»

Yvon Corre
Source : Le télégramme.com 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'aide internationale à la rescousse.



... Le Japon a officiellement demandé hier à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) l'envoi d'une équipe d'experts. Les autorités ont également demandé l'aide de spécialistes américains. L'autorité de régulation nucléaire américaine (NRC) «étudie les réponses qu'il est possible de donner à cette demande, et qui comprennent la fourniture de conseils techniques», ont précisé les Japonais. La NRC a annoncé l'envoi de deux experts en réacteurs à eau bouillante (REB) avec une équipe de l'Agence fédérale américaine d'aide au développement international. L'agence américaine surveillait déjà en permanence l'évolution de la situation au Japon depuis son siège situé dans le Maryland (est), près de Washington.


Anne Lauvergeon confiante. «Je crois qu'on va éviter la catastrophe nucléaire. Nous sommes un petit peu entre les deux», a déclaré hier Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire français Areva. Elle a estimé que la situation à la centrale de Fukushima ne ressemblait «pas du tout» à celle de Tchernobyl avec un réacteur «qui fonctionne et qui explose».

Source : Le télégramme.com 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'économie au ralenti


Production suspendue dans nombre d'usines, transports perturbés, limitation de la consommation d'énergie pour éviter le black-out: l'activité économique a tourné au ralenti hier au Japon. La compagnie d'électricité de Tokyo tentait d'assurer une distribution suffisante, les entreprises de chemin de fer tentaient d'améliorer les dessertes et la Banque du Japon a débloqué l'équivalent de 130milliards d'euros pour détendre les marchés financiers. Mais en ce premier jour de la semaine habituellement chargé, les capacités de la troisième économie mondiale ont été loin de tourner à plein régime. Pas une voiture n'est sortie des chaînes de production des grands constructeurs Toyota, Honda et Nissan. Certaines de leurs usines se trouvent dans les zones du nord-est dévastées. Mais les sites du Kanto (région de Tokyo et alentour), touchés moins violemment, tout comme ceux de l'ouest et du sud du Japon, épargné, n'ont pas ouvert non plus. Fonctionnant à flux tendu, la production de ces firmes est bloquée par manque d'approvisionnement.

Sony gèle l'activité de sept sites

L'autre secteur stratégique pour les exportations, l'électronique, était aussi largement atteint, le géant Sony gelant par exemple l'activité de sept sites. La région de Sendaï est un centre industriel important non seulement pour l'électronique, mais aussi les télécommunications et les machines-outils. Les transports aussi étaient très perturbés. La situation japonaise accroît les incertitudes sur la reprise mondiale, déjà fragilisée par l'envolée des prix du pétrole ou la crise de la dette européenne.

Source : Le télégramme.com 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Toujours sans nouvelles de vingt Français.


Une cinquantaine de ressortissants français vivent dans la région de Sendaï particulièrement frappée par le tsunami de vendredi. L'ambassade française qui a mis en place une cellule de crise de 60 personnes répondant aux appels 24 heures sur 24 depuis le début de la catastrophe, a réussi à entrer en contact avec la plupart des Français, «à l'exception d'une petite vingtaine dont nous n'avons pas encore de nouvelles à Sendaï».

Source : Le télégramme.com 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Deux survivants découverts au Japon


Deux personnes ont été retrouvées vivantes mardi par les sauveteurs dans le nord-est du Japon

Ils sont une raison d’espérer. Une femme de 70 ans et un homme dont on ignore l’âge, ont été retrouvés vivants sous des décombres. Quatre jours après le séisme et le tsunami qui a secoué le nord est du Japon, ces miraculés ont été secourus par les sauveteurs, a annoncé la télévision publique NHK.

La septuagénaire a été dégagée dans la ville d'Otsuchi, dans la préfecture d'Iwate. Elle souffrait d'hypothermie. Elle a été hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger. L’ homme, lui, a été secouru mardi dans la ville d'Ishimaki, dans la préfecture de Miyagi, la plus proche de l'épicentre de vendredi.

D'autres miraculés
Dimanche, un homme de soixante ans, avait été repêché alors qu’il dérivait sur un morceau du toit de sa maison emportée par le tsunami. D’autres miraculés ont été recueillis sur le toit d’une école ainsi que 81 naufragés d’un navire emporté par la vague géante.

Le bilan officiel de la catastrophe s'élevait mardi à 2.414 décès selon les chiffres fournis par la police japonaise. Mais le nombre réel de victimes pourrait dépasser les 10.000 morts.

Source : Europe 1
15/03/2011 - 12h46

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le gouvernement relève le niveau admissible des radiations



Le gouvernement japonais a révisé à la hausse le niveau admissible de l'exposition aux radiations pour les travailleurs à la centrale atomique de Fukushima I.

Le ministère de la Santé précise qu'il a relevé la limite d'un facteur de 2,5 soit à 250 millisieverts, en cas d'urgence. Cette mesure a été adoptée pour donner assez de temps aux travailleurs de la centrale, pour effectuer certaines opérations comme le refroidissement des réacteurs.

Des radiations supérieures à 250 millisieverts peuvent entraîner des problèmes de santé, tels qu'une réduction temporaire du nombre des globules blancs.

Selon le ministère de la Santé, cette décision a été prise après consultation avec des experts afin d'évaluer les effets possibles sur les travailleurs. Rappelons que la limite internationale des radiations est fixée à 500 millisieverts.



Source : NHK World 15/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le G8 promet son assistance au Japon



Les pays du G8 vont continuer à apporter un soutien maximal au Japon, au lendemain des catastrophes provoquées par le séisme.

Les ministres des Affaires étrangères du G8 ont exprimé ce soutien dans une déclaration publiée mardi à l'issue de leur réunion de deux jours à Paris.

Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères qui présidait la rencontre, a affirmé que les nations du G8 ont confiance dans la capacité du Japon de surmonter le désastre.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeaki Matsumoto, a exposé à ses homologues les dégâts causés par le séisme et l'évolution de la situation à la centrale de Fukushima I. Le représentant japonais a exprimé ses remerciements aux nations du G8.

Au cours d'un entretien séparé, MM. Matsumoto et Juppé ont convenu que leurs pays continueront leurs consultations sur l'assistance de la France au Japon. Rappelons que la France se classe à la deuxième place dans le monde par le nombre de centrales atomiques.


Source : NHK World 16/03/2008

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Changement d'itinéraire par certaines compagnies aériennes d'Europe



Certaines compagnies aériennes européennes modifient l'itinéraire de leurs vols vers l'aéroport de Narita près de Tokyo, apparemment en raison des préoccupations au sujet des fuites de radioactivité provenant de la centrale endommagée dans la préfecture de Fukushima.

Mardi, la Lufthansa a commencé à rediriger ses vols au départ de Frankfort, les faisant atterrir à l'aéroport Central Japan près de Nagoya. Elle a aussi changé ses vols de Munich, les dirigeant vers l'aéroport du Kansai dans l'ouest du Japon.

Air France a ajouté une escale à l'aéroport d'Incheon en Corée du Sud pour ses deux vols directs entre Paris et Narita, qualifiant cette décision de mesure de sécurité. La compagnie française change aussi ses équipages à Incheon, apparemment pour éviter de les faire rester à Narita.

Par ailleurs, André Claude Lacoste, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire, a indiqué que les accidents à la centrale japonaise pourraient être classés au niveau 6, le second plus élevé sur l'échelle internationale qui va de 1 à 7.

Ce niveau serait supérieur à celui de l'accident de la centrale Three Mile Island aux Etats-Unis en 1979.


Source NHK World 16/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les conséquences à l'étranger, les réactions



Les vents sont scrutés avec une extrême attention par les voisins du Japon, en Chine, en Russie et jusqu'en Californie, au-delà du Pacifique.

En Chine, des messages catastrophistes ont été relayés sur internet et par SMS mais les autorités ont assuré qu'aucun niveau anormal de radioactivité n'avait été détecté dans le pays.

La peur est palpable jusqu'en Europe occidentale, pourtant située à près de 10.000 km. Des pharmaciens en Allemagne et en France ont fait état d'une hausse des achats de pastilles d'iode, utilisées pour bloquer l'accumulation d'iode radioactive dans le corps.

Dans ces pays, certains responsables politiques font preuve d'un pessimisme extrême, bien supérieur à celui des autorités japonaises. Le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, a ainsi parlé d'"apocalypse" en estimant que "pratiquement tout" était "hors de contrôle" à Fukushima.

Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé la suspension du programme de construction de centrale nucléaire dans son pays.

Le président américain Barack Obama s'est déclaré "profondément inquiet" pour les Japonais. "Il existe un risque que les radiations puissent affecter le voisinage immédiat des centrales nucléaires et planent au-dessus d'autres régions que le Japon", a-t-il déclaré.

L'autorité de régulation nucléaire américaine a pour sa part estimé que les autorités japonaises avaient pris les "décisions adaptées" depuis le début de la crise.


Source : Challenges.fr16/03/2011 - 9h18

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'heure est grave, l'empereur du Japon s'adresse à son peuple



Séisme, tsunami, désastre nucléaire en cours, le Japon subit catastrophe sur catastrophe. A tel point que 5 jours après le tremblement de terre, l'empereur Akihito est sorti de son silence pour faire une déclaration exceptionnelle. L'empereur est en effet considéré par beaucoup comme un dieu vivant. Une première allocution dans une situation de crise depuis son accession au trône il y a 22 ans. Et dans son discours il n'a pas caché ses craintes...

C'est un signe de la gravité de la situation. Les discours de l'empereur sont rares. Mais Akihito a tenu à exprimer sa profonde préoccupation aux Japonais qu'il a incités à s'entraider dans l'épreuve. Tout en ne cherchant pas à diminuer la portée de la crise puisqu'il a parlé d'une « ampleur sans précédent et d'événements imprévisibles ». On se souvient qu'avec l'impératrice il s'était rendu en 1995 auprès des survivants du terrible tremblement de terre de Kobé.

A la centrale nucléaire de Fukushima, la situation reste toujours préoccupante. Surtout parce qu'une colonne de fumée s'échappe des enceintes confinées. Apparemment un nuage de vapeur s'échappe en provenance de la piscine du réacteur numéro 3 d'après ce qu'indique Tepco, l'opérateur de la centrale. L'armée japonaise se préparait ce mercredi à intervenir, concrètement à arroser d'eau ce réacteur depuis un hélicoptère pour refroidir les barres de combustibles, mais elle vient d'indiquer qu'il est pour l'instant impossible de larguer de l'eau.

Poussées de radioactivité
Aujourd'hui également, de brusques poussées des niveaux de radioactivité ont été enregistrées à l'entrée de la centrale, avec des pics, suivis de baisses, de grandes variations donc. Des doses nocives pour la santé selon les autorités, mais qui sont tout de même dans l'ensemble bien inférieures à ce qui avait été relevé hier, mardi, près des réacteurs 3 et 4. D'ailleurs le personnel de la centrale qu'on avait temporairement évacué a été autorisé à revenir sur le site.

Autres nouvelles un peu plus positives : un incendie qui s'était déclaré hier soir au réacteur 4, celui qui subit la plus forte pression, s'est éteint une demi-heure après s'être déclaré. Ce qui n'empêche pas Tepco de mettre en place une route d'accès au site pour les pompiers. D'autre part, toujours d'après des informations de Tepco, la pression a baissé dans le coeur du réacteur 2, où la température s'est stabilisée.

Pas de stabilisation en vue en revanche sur le plan tellurique puisqu'une nouvelle réplique de magnitude 6 s'est produite tout à l'heure à l'est de Tokyo, c'était la mi-journée au Japon. Une secousse fortement ressentie à Tokyo même, des immeubles ont tremblé, mais elle s'ajoute aux nombreuses autres répliques perçues dans la capitale depuis le séisme de vendredi.


Source : RFI 16/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les départs vers le Japon suspendus par les voyagistes


Les voyagistes français ont décidé le report de leurs départs pour le Japon jusqu'à la fin du mois en raison de la situation dans le pays après le séisme, a annoncé le président de l'Association des tour-opérateurs (Ceto) René-Marc Chikli.

«On va reporter tous les départs jusqu'au 31 mars inclus et on fera des propositions de report sans frais» aux voyageurs, «selon la politique de chaque tour-opérateur», a annoncé René-Marc Chikli.

«On rentrait dans la très haute saison», qui se situe en majorité de fin mars à fin avril, avec «en prévision de départ, dans les trois à quatre semaines qui vont suivre, de 300 à 400 clients», a indiqué le président du Ceto.

Le président du Ceto a ajouté que le transport aérien «fonctionne» et que les voyageurs «rentrent tout à fait normalement». Au total, quelque 140.000 Français se rendent au Japon chaque année pour différents motifs, selon le Ceto.

Le ministère français des Affaires étrangères déconseillait toujours hier ses ressortissants de se rendre au Japon «sauf raison impérative» et recommandait de reporter les voyages, quatre jours après le violent séisme et le tsunami qui ont touché l'archipel.

Source : Le télégramme.fr

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le yen continue de s'envoler à Tokyo



Continuant sa hausse, le yen a enregistré un niveau jamais atteint face au dollar. Sur le marché des changes à New-York durant la nuit, les spéculateurs ont acheté du yen en anticipation d'une forte demande des entreprises japonaises. La tendance s'est confirmée à Tokyo et la devise japonaise s'échange actuellement autour de 79 yens pour un dollar.

La réaction des investisseurs s'explique par des ventes massives de titres américians à Wall Street ainsi que par l'inquiétude qui monte au sujet de la centrale nucléaire Fukushima Dai-Ichi.



Source : NHK wORLD 17/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Hausse du yen : quand les spéculateurs exploitent la crise japonaise



Le gouvernement japonais a accusé, jeudi 17 mars 2011, les spéculateurs de provoquer une flambée historique du yen, cela risque d'aggraver les difficultés des firmes exportatrices nippones déjà affectés par les conséquences du séisme. Le yen a atteint son plus haut niveau face au dollar depuis la Seconde Guerre mondiale, dopé par des achats très importants mercredi en fin de journée à New York puis jeudi matin en Asie. Le dollar a chuté jusqu'à 76,52 yens, avant de d'évoluer autour des 79 yens ce jeudi matin.
La Banque du Japon essaye, en vain, de faire de baisser le yen face au dollar. En trois jours, elle a injecté sur le marché 33 000 milliards de yens.

La raison principale de cette envolée, c’est l’anticipation des investisseurs. Ils parient sur un rapatriement massif vers le Japon des fonds détenus par les compagnies d’assurances japonaises à l’étranger pour financer les indemnités des sinistrés.

Ces compagnies détiennent surtout beaucoup d’obligations américaines. Et cela incite les investisseurs à acheter des yens en grandes quantités, en espérant les revendre plus chers ultérieurement. Car si les compagnies d'assurance convertissent d'importants capitaux étrangers en yens, la monnaie nationale nippone risque de s'apprécier encore davantage.

Mais la hausse du yen est très mauvaise pour l’économie de l’archipel. Car elle pénalise les entreprises japonaises traditionnellement tournées vers l’exportation. Le secteur le plus exposé est l’automobile car selon les marques, entre 22 et 38 % des véhicules sont encore produits dans le pays.

La hausse du yen pourrait inciter les entreprises exportatrices à délocaliser leur production dans d’autres pays d’Asie au détriment de l'investissement local.




Source : RFI 17/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le G7 va intervenir de manière coordonnée sur les marchés monétaires


En réponse au séisme et aux tsunamis dévastateurs qui ont frappé le Japon, les grands argentiers du G7 se sont accordés sur une intervention concertée sur les marchés des changes.

Les autorités monétaires japonaises ont immédiatement pris des mesures pour enrayer l'appréciation du yen. Vendredi, à 9 heures du matin, heure locale, elles ont commencé à vendre des yens et acheter des dollars.

Lors d'une téléconférence organisée d'urgence, plus tôt dans la journée, d'autres membres du G7 ont également décidé d'entreprendre des efforts similaires en intervenant sur leurs marchés respectifs. Ils estiment qu'une hausse rapide du yen pourrait avoir un impact négatif sur l'économie mondiale.

Dans une déclaration conjointe publiée après la téléconférence, les nations du G7 ont annoncé qu'elles répondraient à la requête de Tokyo et agiraient de manière coordonnée pour stabiliser les marchés des changes.

C'est la première intervention coordonnée décidée par les nations industrialisées pour réguler la valeur des devises, depuis 2000, l'année où elles avaient fait front commun devant le déclin de l'euro.

Le ministre japonais des Finances Yoshihiko Noda a souligné que des fluctuations excessives des taux de change ont des effets négatifs sur l'économie mondiale et les marchés financiers, et que le G7 poursuivra sa coopération.



Source : NHK 18/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le yen se déprécie, le prix des actions augmente, après la déclaration du G7



A Tokyo, le yen a fortement reculé face au dollar et les prix des actions ont rebondi vendredi après la décision commune par les pays du G7 de coordonner leur intervention pour stabiliser la devise nippone.

Ce vendredi à 17 heures, heure locale, le dollar s'échangeait entre 81,69 et 71 yens, soit une hausse de 2,48 yens par rapport à jeudi.

L'indice Nikkei a clôturé la journée à 9 206 yens, soit 244 yens ou 2,72 pour cent de plus qu'à la clôture de jeudi.


Source : nhk 18/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un autre témoignage d'un français expatrié Jacques Payet témoigne (maître d'Aïkido au Japon et aux Etats-Unis)

Installé à Kyoto depuis de nombreuses années, le Réunionnais Jacques Payet témoigne du sang froid des Japonais face aux événements en série qui touchent l’archipel : tremblement de terre, tsunami, fuites nucléaires... Pour lui, "les étrangers ne pensent qu’à quitter le pays et soupçonnent le gouvernement japonais de ne pas dire toute la vérité pour éviter la panique".

Comment avez vous vécu personnellement les événements de ces derniers jours ?

Jacques Payet : Personnellement, j’ai été très peu affecté. A Kyoto et dans la région du Kansai, la vie a continué comme d’habitude et rien ne manque dans les commerces. Bien sur, nous avons ressenti légèrement le premier tremblement de terre et quelques secousses qui ont suivies, mais aucun objet n’est tombé et cela n’avait rien d’exceptionnel ici. Nous avons suivi les infos en continu, assisté avec effroi aux événements et partagé l’inquiétude de nos amis japonais.

Comment les événements sont-ils vécus autour de vous (amis, collègues, proches) ?

Je suis resté en contact permanent avec ma famille, mes amis ou élèves à Tokyo où la situation était et est toujours assez difficile : manque de produits de base dans les supermarchés, coupures d’eau et d’électricité, trains et métros à service réduit... Nous envoyons régulièrement de la nourriture, du papier toilette, des piles et autres produits de nécessité à Tokyo. Surtout, j’ai essayé de calmer mes amis français qui étaient pris de panique et confus par les informations contradictoires des médias. D’un côté les Japonais de Kyoto et Osaka gardent le moral et font comme si de rien n’était, ceux de Tokyo commencent à être fatigués, mais la réaction la plus fréquemment rencontrée est "ce qu’on subit ici n’est rien comparé à ce qui arrive à nos compatriotes dans le nord". Donc nous réalisons que nous avons beaucoup de chance de nous en tirer juste avec des petits inconvénients. Les étrangers ne pensent qu’à quitter la ville et soupçonnent le gouvernement japonais de ne pas dire toute la vérité pour éviter la panique.

Selon vous, les Japonais étaient-ils préparés à ce type de catastrophe ?

Certainement. Ils sont préparés depuis l’enfance à faire face à des catastrophes naturelles. Ils sont disciplinés, très organisés et savent exactement ce qu’ils doivent faire. C’est ce qui explique le nombre relativement faible de victimes.

Qu’est ce qui explique l’ampleur des dégâts ?

C’est la première fois depuis 140 ans qu’un séisme d’une telle ampleur survient, suivi d’un Tsunami d’une force incroyable, suivi d’une crise nucléaire... Aucun être humain ne peut être préparé pour autant de malheurs a la suite.

Que pensez-vous de la réaction du gouvernement japonais ?

A mon humble avis aucun gouvernement n’aurait pu faire mieux que le gouvernement japonais. Avec le recul, on pourra surement trouver des lacunes mais pour moi ils ont fait tout ce qui était possible. Il y a une limite à ce que l’homme peut faire en face d’une telle calamité. Pour comparaison, un pays aussi riche que les USA n’ont pas du tout été à la hauteur des événements lors du cyclone Catherina (je vivais aux USA à ce moment là et peut donc témoigner en ce sens) en rien comparable au désastre actuel au Japon. Nous pouvons douter que la France ou aucun pays européen aurait été à la hauteur. Donc c’est vraiment la fatalité.


Source : Réunionnais du monde 03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Autre témoignage d'un français expatrié : Dominique Corby, chef au Japon

Redoutant le nuage radioactif, beaucoup de Tokyoïtes quittent la capitale pour se réfugier dans le sud de l'île de Honshu. À Osaka, Dominique Corby, Icaunais d'adoption, témoigne.


Depuis Osaka, à 500 km au sud-ouest de Tokyo, Dominique Corby, l'ami du chef sénonais Patrick Gauthier et cofondateur à Sens du Miyabi, confiait hier qu'il n'entendait pas quitter le Japon. L'homme a même envisagé rouvrir son restaurant de Tokyo, fermé depuis le séisme de vendredi.

« Nous y avons finalement renoncé, a-t-il convenu. La psychose a saisi Tokyo. Même si les Japonais ne veulent pas le montrer, tout fonctionne au ralenti. Beaucoup d'Occidentaux sont partis. J'ai eu des nouvelles de plusieurs chefs français. Certains sont rentrés en France comme le chef de la Tour d'Argent qui m'a dit qu'il ne reviendrait jamais au Japon. Le communiqué de l'ambassade qui conseillait dimanche aux Français de quitter Tokyo a été un électrochoc. Un grand nombre a du coup pris une semaine de vacances et s'est installé dans le sud, Kyoto, Kobé ou Osaka. Les Shinkansen [TGV japonais, ndlr} Tokyo-Osaka sont bondés. Beaucoup d'étrangers, ceux des boîtes françaises notamment (Vuitton, Valrhona), continuent de travailler depuis Osaka. Moi-même, comme je suis coincé ici, je fais un peu de business. Mon directeur et mon chef de Tokyo, tous deux japonais, m'ont dit au téléphone qu'ils ne partiraient jamais. Où iraient-ils ? Leur famille, leur vie est ici. »

Mais quelle vie ? Menace nucléaire, menace sismique.

« Mardi soir, j'étais au 21e étage d'un immeuble d'Osaka lorsque j'ai ressenti le séisme qui s'est produit à Shizuoka, dans le sud du Japon. Tout s'est mis à trembler. Depuis dix-sept ans que je vis ici, je sens venir les secousses. Les premiers signes sont les maux de tête. On se sent fatigué, comme un peu saoul. Et puis tout de suite après, on a la nausée [...] Ce matin, poursuit Dominique Corby, je suis allé faire des courses : il n'y a plus de riz sur les étals. Les bouteilles d'eau commencent à manquer. Dans les magasins, les rayons de conserves sont vides. Les Japonais ont acheté des produits pour les expédier à leurs familles, qui vivent dans les zones sinistrées. »

Véronique Sellès

l'Yonne.fr 17/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Interview d'un étudiant marocain, bénévole à Sendai



Amine Almoutakil, un Marocain doctorant à l'université du Tohoku, spécialisé dans l'ingénierie électrique et les technologies de l'information, travaille maintenant comme bénévole dans des centres d'hébergement à Sendai, dans le nord-est du Japon.

Hakima Inoue, notre collègue de Radio Japon, s'est entretenue avec lui, par téléphone.

Radio Japon : Est-ce que vous pouvez nous décrire un peu comment les Japonais, dans ces centres de refuge, dirigent-ils la situation, la crise, maintenant ?

Amine Almoutawakil : Bien sûr, on n'a jamais ... on ne s'est jamais attendu à un séisme d'une telle magnitude, donc, il y avait quand même, un certain choc au départ, donc au centre, juste après le séisme, les responsables ne savaient pas quoi faire : est-ce qu'ils doivent ouvrir les centres pour accueillir les gens, ou pas ? Mais quand même, ils ont fait des efforts, ils ont accueilli des gens, ils ont essayé de bien organiser les choses, de bien assigner les chambres à tout le monde, donc, et bien sûr, assurer des ressources d'eau potable, de la nourriture pour les gens qui se sont réfugiés chez eux.

Radio Japon : Si vous avez un message pour nos auditeurs qui nous écoutent maintenant, et qui ont peut-être peur de la radioactivité, avec tous ces problèmes qu'ils voient à la télé, tout ça, est-ce que vous pouvez leur passer un message ?

Amine Almoutawakil : Les médias, ils ont leur propre agenda, je suis sûr qu'ils ont leur propre agenda. Ils essaient de rendre l'image beaucoup plus horrible, beaucoup plus choquante que la réalité. Ceux qui mesurent les radiations, c'est pas les médias. Ceux qui mesurent les radiations, ce sont les Japonais, et les services de l'armée américaine qui sont toujours ici, soit à Tokyo, soit à Sendai. A savoir leurs représentants, les représentants de l'ambassade des Etats-Unis, ils se présentent chaque jour dans le centre international de Sendai. Donc, si nous ... si on n'a pas des informations crédibles de ces parties-là, donc, je ne pense pas qu'on va croire, des gens qui ne font que spéculer sur l'affaire.

Radio Japon : C'était une interview téléphonique d'Amine Almoutakil, un étudiant marocain qui se trouve à Sendai.


Source : NHK World 21/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La tragédie risque de coûter très cher au Japon



Le séisme et le tsunami du 11 mars pourraient coûter à l'économie japonaise quelque 235 milliards de dollars, selon une estimation de la Banque mondiale qui note toutefois que la reconstruction devrait permettre au pays de rebondir rapidement.

Jusqu'à 4% du produit intérieur brut japonais pourraient disparaître dans les décombres ! Les catastrophes en série qui frappent l’archipel depuis le 11 mars dernier vont porter un coup rude à la troisième économie de la planète qui se remettait à peine de dix ans d’incertitudes. Dans son dernier rapport sur l’économie de l’Asie de l’Est et du Pacifique, la Banque mondiale (BM) évalue ainsi entre 122 et 235 milliards de dollars le coût du séisme et du tsunami qui ont balayé le nord-est du Japon. L’institution financière prévoit également que le pays va plonger dans la récession. « Si l’on se base sur l’expérience passée, la croissance réelle du PIB sera affectée négativement à la mi-2011 », note ainsi le rapport de la BM.

Plus problématique pour l’institution de Washington, l’impact de ces catastrophes en série sur le reste de l’Asie, même s’il est encore trop tôt pour en mesurer précisément le coût. Pour Vikram Nehru, économiste à la Banque mondiale, « dans l’avenir immédiat, l’impact le plus important sera en terme de commerce et de finances ». Il rappelle notamment que le séisme de Kobe en 1995 avait provoqué un ralentissement du commerce japonais pendant plusieurs trimestres. Ce n’est qu’un an après que les importations étaient revenues à la normale alors que les exportations n’avaient, elles, atteint que 85% de leur niveau d’avant le tremblement de terre. Vikram Nehru estime toutefois que dans le cas présent, « la destruction des réseaux de production, notamment dans les industries automobile et électronique, est aujourd’hui telle, que les perturbations pourraient continuer à poser problème au-delà d’un an ».

Une relance par la reconstruction
Mais si la tragédie du 11 mars va peser dans les prochains mois sur la croissance nippone, la reconstruction, qui pourrait durer cinq années selon la Banque mondiale, devrait très vite redonner un coup de fouet à l'économie du pays. La reprise pourrait même être au rendez-vous dès le second semestre. « La croissance devrait s'accélérer dans les trimestres suivants au fur et à mesure de l'accélération des mesures de reconstruction », précise notamment l’institution financière.

Alors que ses finances publiques sont pourtant dans un piteux état –avec une dette colossale estimée à 5 000 milliards de dollars qui représente le double de son PIB–, le Japon ne devrait avoir aucun mal à rebondir. L’agence de notation Moody’s estime ainsi que le gouvernement dispose des moyens financier pour maîtriser les conséquences de la catastrophe du 11 mars. L’agence, qui n’a pas dégradé la note du Japon, estime même que les emprunts d’Etat de ce pays conserveront la confiance des investisseurs.


Source rfi 21/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Toyota retarde la reprise de sa production



Toyota Motor a retardé d'une nouvelle journée la reprise de sa production au Japon arrêtée par le grand tremblement de terre du Tohoku-Kanto.

Le constructeur automobile prévoyait la réouverture de ses usines mercredi mais il n'a pu se procurer suffisamment de pièces détachées.

Les fabricants de pièces détachées ont été durement touchés par le séisme.


Source : NHK 22/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La pénurie d'encre pourrait affecter les journaux



Les fabricants d'encre à imprimer ont demandé aux journaux de réduire leur nombre de pages, notamment en couleur, dans leurs éditions afin de pallier à la pénurie d'encre causée par le séisme.



Source : NHK 23/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Intervention du G7 face à la hausse du yen



Un haut responsable du Fonds monétaire international juge appropriée l'intervention coordonnée du G7 pour infléchir la hausse du yen.

Mahmood Pradhan, qui dirige la mission japonaise du FMI, s'est exprimé jeudi à l'occasion d'une conférence de presse qu'il donnait à Washington.

Selon lui, l'intervention coordonnée décidée la semaine dernière face à la hausse du yen, suite au séisme et au tsunami du 11 mars, a permis d'éviter la volatilité de la monnaie japonaise et une grande confusion sur le marché des changes.

M. Pradhan faisait allusion aux rumeurs, très largement répandues, selon lesquelles les entreprises japonaises s'apprêtaient à acheter des yens en vendant des biens étrangers pour stimuler la reconstruction de l'Archipel.

Interrogé sur les inquiétudes suscitées par l'économie japonaise, M. Pradhan a évoqué les coupures de courant liées aux problèmes de la centrale de Fukushima et la perspective d'une baisse de la consommation.
NHK 25/03/2011

Le Japon demandera la coopération du G7 en cas de besoin


Le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, indique que le Japon demandera à ses partenaires du G7 d'envisager une nouvelle intervention sur les marchés des devises si le yen s'aprrécie fortement.

M. Noda a fait cette remarque devant une commission de la Chambre haute, ce vendredi.

Il a rappelé que la semaine dernière, les membres du G7 avaient uni leurs forces et qu'ils avaient proposé de discuter des termes d'une future coopération si nécessaire. Le Japon va continuer à consulter ses partenaires en toute honnêteté et répondra de manière appropriée aux développements, a déclaré Yoshihiko Noda.

Du côté des marchés, certaines voix expriment leur inquiétude concernant une nouvelle intervention du G7.


NHK25/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Plus de 30% des entreprises cotées en Bourse
ont subi des dommages liés au séisme



Un tiers des entreprises japonaises cotées en Bourse ont souffert des conséquences du séisme du 11 mars, estime un institut de recherche.

L'institut Tokyo Shoko Research indique que 1 135 entreprises cotées, soit plus de 30 pour cent du total, ont rapporté avoir subi des dommages dans les cinq jours suivant le séisme.

D'après l'institut, environ la moitié des entreprises touchées sont dans l'incapacité de poursuivre leur activité.

Les dommages les plus fréquents sont d'ordre matériel : 529 entreprises ont rapporté des dégâts dans leurs installations. 208 ont évoqué des dommages d'infrastructure, notamment concernant l'approvisionnement en eau, électricité ou gaz et 194 ont signalé des dommages sur leurs lignes de fabrication.

D'après l'institut de recherche, leur nombre devrait augmenter, à mesure que les dégâts seront signalés.

Avant le séisme, plus de 30 000 entreprises travaillaient dans les localités du littoral du nord-est du Japon.



Source : NHK 25/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les entreprises étrangères touchées par la rupture d'approvisionnement en pièces fabriquées au Japon
Le puissant séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon affectent fortement l'activité des constructeurs automobile et des fabricants d'électronique étrangers.

De nombreuses entreprises étrangères ont dû réduire leur production en raison de problèmes d'approvisionnement en semi-conducteurs et autres composants de haute technologie fabriqués dans les régions japonaises ravagées par la catastrophe.

Le constructeur américain General Motors annonce que son usine d'assemblage de Louisiane a cessé ses opérations depuis lundi à cause d'un manque de pièces en provenance du Japon. GM espère reprendre les opérations le plus rapidement possible.

Opel, qui fait partie du groupe GM, indique avoir temporairement suspendu la fabrication dans ses usines d'Allemagne et d'Espagne.


Source : NHK 25/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ralentissement de la production automobile


Le constructeur automobile japonais Mazda Motor a cessé d'accepter des commandes en provenance des Etats-Unis en raison d'une pénurie de pièces détachées, un des effets du séisme et du tsunami du 11 mars.

Le retard pris dans la fourniture des pièces détachées par les fabricants dans les zones sinistrées rend difficile les opérations sur les lignes d'assemblage de Mazda.

Le constructeur a annoncé vendredi la suspension provisoire des commandes de ses concessionnaires américains, expliquant que la production au Japon serait limitée.

La suspension implique la plupart des modèles que le constructeur assemble au Japon et expédie aux Etats-Unis, y compris les modèles de SUV CX-7 et CX-9, ainsi que la berline Mazda3.

La pénurie de pièces affecte également la production à l'étranger des constructeurs nippons. Toyota ainsi a arrêté ses opérations le samedi et supprimé les heures supplémentaires, dans ses usines des Etats-Unis et du Canada.


Source : NHK 26/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Japon : la détresse des pêcheurs de Yamada


L'inquiétude persiste au Japon où dans la matinée de ce 27 mars, une très forte radioactivité a été mesurée dans la centrale de Fukushima. Le niveau de radioactivité au réacteur n°2 est 10 millions de fois supérieur à la normale, et au large de la centrale installée sur le littoral, le niveau de radioactivité relevé dans l'eau de mer est lui aussi en augmentation. Dans le village portuaire de Yamada détruit par le tsunami et le séisme le 11 mars, Ies pêcheurs réalisent concrètement que leur archipel est aussi vulnérable à l’énergie nucléaire.

Le village de Yamada a été détruit par le tsunami et le séisme le 11 mars. Il est situé à 60 km a l'est de Morioka sur la côte du Pacifique. Son port et ses bateaux ont été détruits par le tsunami. Aujourd’hui ces pêcheurs apprennent que leur archipel est aussi vulnérable à l’énergie nucléaire

Yamada est un village de pêcheurs à soixante kilomètres de Morioka, dans le nord-est du Japon. Célèbre pour sa baie du même nom, ses fruits de mer, en particulier ses cultures d'huîtres très recherchées des gourmets japonais et étrangers, le village portuaire a été balayé par une vague de quinze mètres de hauteur. Maintenant, ces pêcheurs apprennent que leur archipel n’est pas seulement vulnérable au séisme, mais aussi à l’énergie nucléaire.

Les rares pêcheurs de Yamada, encore présents dans le village, ont trouvé refuge sur une colline qui domine la baie. Ils se méfient des médias si prompts à leurs yeux à en rajouter dans le catastrophisme nucléaire ambiant. Katsuhiko Sasaki est l’un des rares à accepter de nous parler :

« Les courants marins risquent de rendre notre baie radioactive. Je redoute aussi que les vents n'apportent vers notre baie un nuage radioactif. Il y a une telle peur aujourd'hui, c'est à se demander si cela vaut la peine de reconstruire notre village. Personne ne voudra acheter nos poissons et nos fruits de mer s'il y a un risque de contamination alimentaire. Dans ce village, deux cents de nos pêcheurs cultivent aussi des huîtres dans des fermes. »

Il faudra entre cinq et dix ans pour rendre à la baie de Yamada, à son village, toute sa beauté et à ses pêcheurs les produits de sa mer si les techniciens de la centrale de Fukushima parviennent à éviter le pire.

Source : Avec notre envoyé spécial à Yamada, Frédéric Charles RFI 27/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La radioactivité risque de chasser de Sendai les Français rescapés du séisme
Par Karyn POUPEE

SENDAI (Japon), 26 mars 2011 (AFP) - Deux semaines après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du Japon, une quinzaine de Français résident toujours à Sendai, mais ils se demandent désormais si la radioactivité n’aura pas raison de leur fidélité à cette vaste cité de la préfecture de Miyagi.

"J’étais allée conduire mon mari au port d’Ishinomaki pour un rendez-vous. Le tremblement de terre nous a surpris à peine arrivés. Avant même les alertes officielles, un des ouvriers, qui avait vu la mer se retirer, a tout de suite hurlé à tout le monde de se sauver, prévoyant l’arrivée d’un raz de marée", raconte Virginie Mens, une des rescapées du tsunami du 11 mars.

"Nous nous sommes échappés dans la montagne en voiture, et la déferlante est arrivée. Nous avons passé la nuit dehors, devant des feux de bois", poursuit-elle.

Florence Otsuki, Française installée à Sendai depuis 27 ans, affirme quant à elle avoir dormi dix nuits dans la voiture, car sa maison est marquée d’une étiquette jaune, "ce qui signifie qu’on peut éventuellement l’habiter mais qu’elle est dangereuse. Certaines fenêtres ne ferment plus, il y fait très froid", précise-t-elle.

"Même si on n’a pas d’essence et que les gens sont obligés de faire la queue des heures à la pompe, la vie reprend à peu près son cours et la région se remettra du séisme", enchaîne David Devilliers, 35 ans, dont onze passés au Japon.

Aujourd’hui, pour Virginie, Isabelle, David et les autres Français de Sendai qui n’ont pas fui après la catastrophe, la vie quotidienne reste angoissante.

Leurs tourments ne viennent pas tant de la hantise des répliques que des incertitudes concernant les radiations émanant de la centrale nucléaire de Fukushima dont les réacteurs endommagés menacent la région.

"J’ai la chance d’avoir un travail, mais comme j’ai des enfants en bas âge, s’il y a un réel danger à cause de la radioactivité, il est peut-être plus sage de quitter la région", confie M. Devilliers.

Sendai est à 80 kilomètres des installations nucléaires saccagées par une série d’explosions et d’accidents consécutifs au séisme.

"Cette zone est potentiellement contaminée, il faudra la contrôler. En attendant, il est nécessaire de prendre un certain nombre de précautions, comme eviter la pluie, nettoyer avec des éponges humides des objets que l’on manipule", explique Olivier Isnard, expert français de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN).

"Je ne sais pas ce que nous ferons. J’enseigne le français et l’anglais par cours particuliers, mais aujourd’hui je n’ai plus de travail, alors si la situation empire du côté de la centrale, je pense que nous devrons partir", renchérit Benoist Lanoë.

Shinano Miyazawa, née de mère française et de père nippon, qui ne parle que japonais, n’a "pas non plus trop peur des séismes ni des tsunamis puisque le plus violent semble passé" et qu’elle est "toujours en vie."

Mais plus encore que les adultes, et à juste raison, cette fillette s’inquiète de l’accumulation de radiations à son âge, alors qu’elle est censée avoir encore de nombreuses années devant elle.

"J’ai 11 ans, mon objectif est de vivre jusqu’à 123 ans pour battre un record. Alors si l’on me dit que je risque d’avoir un cancer dans 30 ans à cause de la radioactivité, eh bien mon but ne pourra pas être atteint", explique la fillette.

"Les enfants sont les êtres les plus radio-sensibles, en d’autres termes, les doses qu’ils reçoivent maintenant auront un effet sur l’ensemble de leur vie", confirme M. Isnard.

Source :
Ambassade de France au Japon - 26/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Centrale de Fukushima : les fuites s’amplifient, qu’en est-il des risques ?


Par Karyn POUPEE


SENDAI (Japon), 26 mars 2011 (AFP) - L’état des réacteurs de la centrale accidentée de Fukushima continue d’inquiéter, d’autant que de nouvelles mesures indiquent des niveaux élevés de radioactivité, particulièrement en mer. Explications d’Olivier Isnard, expert de l’Institut français de la radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN) en mission au Japon.

Q : La compagnie d’électricité Tokyo Electric Power (Tepco) reconnaît que la cuve du réacteur 3 peut être endommagée, quels nouveaux risques pose une telle éventualité ?

R : On ne sait pas encore où est située la fuite, dans la cuve elle-même ou au niveau d’une vanne. Quoi qu’il en soit, de l’eau hautement radioactive s’écoule dans les bâtiments puis retourne en mer, ce qui est préoccupant pour les poissons et végétaux marins. Une hypothèse avancée est que la cuve soit percée et que du corium (mélange de combustible et d’acier fondus) très radioactif s’écoule dans le bâtiment du réacteur puis ultérieurement au-delà.

Q : Est-ce que dans ces circonstances, les rayons d’évacuation (20 km) et de mise à l’abri (confinement) des populations (de 20 km à 30 km) autour de la centrale sont suffisants ?

R : Plus les rejets continuent, plus les distances de protection des populations sont censées être revues à la hausse, en fonction de l’évolution des interventions sur le site et de l’analyse des causes réelles des fuites, ainsi que des conditions météorologiques. Une surveillance environnementale régulière, notamment sur les légumes frais, est indispensable. Néanmoins, la consommation de produits contaminés sur une courte période ne représente pas un danger pour la santé.

Q : Quelle est la nature de la menace sur la conurbation de Tokyo, distante de 200 à 250 km du site de Fukushima ?

R : Pour cette zone et à ce stade, il s’agit principalement de la contamination de l’environnement, notamment liée aux précipitations. Un moyen simple de s’en prémunir est de se protéger des pluies et si possible de ne pas sortir lors d’une averse. S’agissant de l’eau du robinet, il faut suivre les recommandations des autorités nippones, sachant que les normes appliquées au Japon (300 becquerels par litre pour les adultes) sont les plus strictes au monde. En Europe, la limite est fixée à 500 becquerels par litre.

Source : Ambassade de France au Japon - 26/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Japon ne souhaite pas subir d'embargo déloyal sur ses produits agricoles


Le Japon demande à ses partenaires commerciaux de ne pas lui imposer un embargo déloyal sur ses produits agricoles, en raison des craintes liées aux éventuelles contaminations radioactives.

L'appel a été lancé par les délégués nippons présents à une réunion informelle d'une commission spéciale de l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce, ce mardi à Genève.

Les Japonais ont assuré aux pays membres que leur gouvernement prenait toutes les mesures qui s'imposent, concernant notamment le contrôle des produits agricoles et laitiers dont le niveau de radioactivité serait supérieur à la norme.

Ils ont insisté pour que les pays importateurs n'imposent pas de restrictions déloyales et scientifiquement injustifiées sur les produits nippons, s'engageant à communiquer toutes les informations utiles dans les meilleurs délais.


Source : NHK 30/03/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le G7 va discuter des réponses à apporter à la catastrophe du 11 mars au Japon



Les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 vont discuter des efforts de reconstruction du Japon. Ils doivent se rencontrer le 14 avril à Washington à l'occasion de la première réunion des représentants du G7 depuis la catastrophe du 11 mars.

Le 18 mars, les responsables des finances avaient convenu en urgence lors d'une conférence téléphonique de mener une intervention coordonnée sur le marché des changes pour enrayer la hausse du yen.

Dans le même temps, la catastrophe commence à avoir un impact sur l'économie mondiale. Des usines sont obligées de suspendre leurs activités dans différents pays, aux Etats-Unis notamment, en raison d'une pénurie de pièces détachées produites dans les zones dévastées.

La persistance des problèmes à la centrale de Fukushima et les problèmes d'alimentation en électricité soulèvent également des inquiétudes sur la croissance japonaise. Les difficultés rencontrées pourraient avoir des conséquences sur l'économie mondiale.


Source : NHK 03/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Indice Tankan
OU le moral des industriels japonais

La Banque du Japon annonce que le moral des grandes entreprises manufacturières du pays interrogées après le séisme du 11 mars est en baisse par rapport à celles interrogées avant.

La banque du Japon a publié vendredi son indice trimestriel, l'indice Tankan, qui mesure la confiance des industriels japonais. Mais elle a choisi cette fois-ci de comparer les réponses de 7 998 entreprises interrogées avant la catastrophe avec 2 618 autres qui ont répondu au sondage après la catastrophe.

Le détail de ces sondages montre que l'indice Tankan se situe à plus 7 points dans les grandes entreprises interrogées avant le séisme, mais à plus 6 seulement chez celles interrogées plus tard.

Tous sondages confondus sur les 3 premiers mois de l'année, l'indice est de plus 3 avant le 11 mars, mais de plus 2 seulement ensuite, reflétant l'impact du séisme suivit d'un tsunami sur le moral des industriels japonais.

Source : NHK 04/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Fed sur le qui-vive quant aux effets du séisme sur l'économie américaine


Le compte-rendu d'une réunion de la Réserve fédérale américaine laisse entendre que les décideurs de la Fed examineront attentivement les effets du séisme japonais sur l'économie américaine.

La Fed a publié mardi le compte-rendu de sa réunion de politique monétaire du 15 mars.

Le document mentionne qu'à court terme, la reprise de l'économie américaine, bien que plus lente que prévu, poursuit sa course de manière stable.

Concernant les risques possibles, le compte-rendu fait remarquer que les effets économiques du séisme et du tsunami sur les chaînes mondiales d'approvisionnement ne sont pas encore très clairs.


sOURCE nhk 06/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Première assemblée générale d'une organisation intergouvernementale

chargée de la promotion des énergies renouvelables



De nombreux membres de l'IRENA, l'Agence internationale de l'énergie renouvelable, estiment que la crise nucléaire japonaise conduira à une promotion accrue des sources d'énergie alternatives.

L'IRENA, établie pour promouvoir la production d'énergie solaire et éolienne, s'est réunie pour la première fois en assemblée générale, lundi et mardi, à Abou-Dhabi, dans les Emirats arabes unis. Huit-cents personnes de 150 pays y participaient.

Lors de la rencontre inaugurale, les participants ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes du séisme et du tsunami du 11 mars.

Un délégué de Mauritanie a déclaré que cet accident malheureux ferait prendre conscience au monde de la nécessité de promouvoir les sources d'énergie de la prochaine génération.


Source : NHK 06/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Naoto Kan s'engage à relancer l'industrie de la pêche dans le Tohoku



Le premier ministre japonais Naoto Kan s'est engagé à tout mettre en oeuvre pour redresser l'industrie de la pêche dans le nord-est du Japon, dévasté par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Ce dimanche, M. Kan s'est rendu à Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi.

S'adressant à la presse, il a déclaré que son gouvernement devait faire le maximum pour relancer une industrie qui fait vivre la population locale depuis plusieurs siècles.

A la demande du gouverneur de la préfecture et du maire de la ville, le premier ministre a également promis de faire construire, dans les meilleurs délais, 70 000 logements provisoires pour les personnes qui ont perdu leur domicile.

Source : NHK 10/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le G20 va se pencher sur les conséquences du séisme et de la crise nucléaire


Les grands argentiers du G20 devraient discuter au cours de leur prochaine rencontre des efforts du Japon pour surmonter la catastrophe du 11 mars et répondre à la crise nucléaire.

La rencontre se tiendra jeudi et vendredi à Washington. Le ministre japonais des Finances Yoshihiko Noda et le gouverneur de la Banque du Japon Masaaki Shirakawa y participeront.

Alors qu'un nombre important d'usines japonaises sont toujours fermées, les nations du G20 s'inquiètent de plus en plus de l'impact possible à l'étranger des pénuries de pièces détachées fabriquées au Japon. La crise nucléaire qui se prolonge à la centrale Fukushima Dai-ichi est aussi au centre des préoccupations.

Certains observateurs s'attendent à ce que les participants discutent de la façon dont Tokyo pourrait répondre aux conséquences de la catastrophe. Le Japon devrait pour sa part expliquer les mesures prises, notamment sous la forme de budgets supplémentaires.


Source : nhk 11/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Certains produits laitiers de Fukushima sont rétablis sur le marché



Certains produits laitiers en provenance de la préfecture de Fukushima sont à nouveau commercialisés. Leur livraison avait été suspendue car ils présentaient des taux de radiation supérieurs aux normes gouvernementales.

Il s'agit des premières livraisons rétablies depuis que les autorités ont levé un embargo sur le lait, dans 7 villes de la préfecture.

Des restrictions avaient été imposées le mois dernier par le ministère de la Santé, en raison de la radioactivité du lait produit dans les environs de la centrale de Fukushima.

Un éleveur qui possède une centaine de vaches a pu ainsi livrer 1,5 tonne de lait ce lundi. "Je suis très heureux car ce gaspillage ne pouvait plus durer", a-t-il affirmé.

Les autorités préfectorales ont décidé de mesurer chaque semaine les taux de radioactivité des produits à livrer.


Source : [url=Certains produits laitiers de Fukushima sont rétablis sur le marché]NHK 11/04/2011[/url]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Agence japonaise de sûreté nucléaire admet des erreurs dans sa gestion de la crise



L'Agence nationale de sûreté nucléaire et industrielle a reconnu des erreurs de gestion des problèmes survenus dans la centrale de Fukushima.

Un haut responsable de l'agence, Hidehiko Nishiyama, s'est adressé ce lundi à la presse, un mois après le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon.

M. Nishiyama a déclaré que l'agence n'était pas parvenue à résoudre tous les problèmes, en raison de l'enchaînement des circonstances.

Il a toutefois précisé qu'un bilan du travail accompli sera bientôt effectué en vue de rétablir les systèmes de refroidissement des réacteurs, et de garantir la sécurité de la population.


Source : NHK 11/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Reprise des ventes de poissons d'Ibaraki



Des poissons pêchés au large de la préfecture d'Ibaraki ont été acheminés au marché tokyoïte de Tsukiji, pour la première fois en deux semaines.

La pêche dans la zone était suspendue depuis la découverte de substances radioactives à des niveaux supérieurs aux normes légales dans certains poissons. Les niveaux élevés de matières radioactives avaient été trouvés le 4 avril dans des petits poissons appelés lançons.

Samedi, quatre sortes de poissons ont été envoyées au marché de Tsukiji, dans 40 caisses. Une note était fixée à chacune des caisses, signalant l'absence de substances radioactives à des niveaux supérieurs à la normale.

Le gouvernement préfectoral de Tokyo a fait savoir que le poisson a été vendu au prix habituel. Vendredi, les pêcheurs ont recommencé à travailler. Ils ont pris des poissons dont le niveau de contamination ne dépasse pas la normale.


Source : NHK 16/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Japon a demandé au Brésil d'alléger les restrictions aux exportations alimentaires



Le Japon a demandé au Brésil d'alléger les restrictions sur les exportations alimentaires provenant du Japon imposées depuis l'accident nucléaire survenu à la centrale de Fukushima.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeaki Matsumoto, a rencontré son homologue brésilien Antonio Patriota ce samedi à Tokyo.

Le chef de la diplomatie japonaise a remercié son visiteur pour l'aide fournie par le Brésil à la suite du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars.

Suite à la crise nucléaire provoquée par la situation à la centrale de Fukushima, le Brésil a demandé au Japon de fournir pour certaines de ses exportations alimentaires des certificats montrant qu'elles sont inoffensives selon les normes internationales de radioactivité.

Evoquant cette demande, M. Matsumoto a expliqué à M. Patriota les mesures prises au Japon, et notamment l'interdiction de vendre et transporter certains aliments. Il a souligné que les exportations alimentaires japonaises étaient sans danger, demandant au Brésil d'envisager sereinement la situation.

De son côté, M. Patriota a expliqué que le Brésil avait imposé des restrictions conformes aux directives des organisations internationales. Il a précisé que son pays envisagerait de modifier ou de supprimer les restrictions en fonction de l'évolution de la situation.


Source : NHK 16/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au Japon, la pollution nucléaire n'épargnera pas la chaîne alimentaire


Le niveau 7, degré maximal sur l’échelle des événements nucléaires, signifie un rejet majeur de matières radioactives avec d’importants effets sur la santé et l’environnement. Ainsi, les experts de l’IRSN s’intéressent à l’impact de la catastrophe nucléaire sur la chaîne alimentaire au Japon.

Ecoutez des infos sur RFI en cliquant sur le lien source.


POINT AVEC LA COMMISSION DE RECHERCHE ET D'INFORMATION INDÉPENDANTES SUR LA RADIOACTIVITÉ

Marion Wagner fait le point sur la radioactivité trouvée dans la chaîne alimentaire

Interview à écouter via le lien source.

Si ces interviews vous intéressent, ne tardez pas, ils sont disponibles sur un espace temps limité.


RFI 14/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le FMI reste attentif à la situation de l'économie japonaise




L'organe de direction du Fonds monétaire international, le FMI, appelle à suivre avec attention l'évolution de l'économie japonaise, alors que les prix des matières premières augmentent et que les marchés émergents sont en situation de surchauffe.

Samedi à Washington, les ministres des Finances et banquiers centraux des principaux membres du FMI ont participé à la réunion du Comité monétaire et financier international, instance dirigeante de l'organisation.

Selon le communiqué commun émis après la rencontre, la reprise mondiale se consolide. Il mentionne cependant certains risques, notamment la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires, ainsi que la surchauffe dans les marchés émergents.

Outre les inquiétudes sur l'économie japonaise, le document évoque la situation dans certains pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Le communiqué signale par ailleurs des craintes liées au chômage, qui reste élevé dans plusieurs pays malgré la reprise continue.

Les participants ont convenu de travailler ensemble pour améliorer la situation.


Source : NHK 17/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...