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L'OMS lance une alerte dans le monde quant à une grippe aviaire H7N9

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L'Organisation mondiale de la santé a pressé les autorités dans le monde de surveiller la propagation éventuelle d'un virus de grippe aviaire qui a fait 2 morts en Chine.

L'OMS a lancé une alerte au niveau mondial ce lundi à propos d'une souche détectée H7N9 de grippe aviaire.

Les premiers cas mortels ont été signalés à Shanghai dimanche. 2 hommes sont morts d'une pneumonie le mois dernier.


NHK 2/4/2013

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GENEVE - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a minimisé mardi le risque d'une vague de grippe aviaire après l'apparition de trois cas en Chine mais a souligné l'importance de trouver comment le virus concerné avait contaminé des humains.

C'est la première fois que le virus H7N9 est trouvé sur des humains, a indiqué une porte-parole de l'OMS, Mme Fadela Chaib.

Les trois cas recensés sont des infections par la souche H7N9, selon des résultats confirmés samedi par le Centre chinois de contrôle des maladies. Cette souche n'avait jamais été transmise à l'homme auparavant.

Cela nous préoccupe et nous allons suivre la question avec les autorités sanitaires chinoises pour en savoir plus. Mais pour le moment cela ne concerne que trois personnes et on n'a pas constaté de transmission entre humains, a précisé la porte-parole à Genève lors d'un point de presse.

Un homme de 87 ans de Shanghai est tombé malade le 19 février et est décédé le 4 mars. Un autre, de 27 ans, toujours de Shanghai, a présenté les symptômes de la maladie le 27 février et est mort le 10 mars, avait annoncé dimanche la Commission nationale de la santé et du planning familial. Une femme de 35 ans dans la province de l'Anhui (est) est tombée malade le 9 mars et est actuellement dans un état critique.

A ce stade de l'enquête aucun lien n'a été trouvé entre les trois cas, a ajouté Mme Chaib. Beaucoup d'inconnues demeurent, nous devons enquêter sur l'étendue de cette crise, la source de l'infection et le mode de transmission.

Les autorités sanitaires de Shanghai ont demandé aux hôpitaux de surveiller particulièrement les patients souffrant d'affections respiratoires, a indiqué le Shanghai Daily.

La Chine est l'un des pays les plus vulnérables à la grippe aviaire car elle possède sur son territoire le plus grand nombre de volailles au monde, et que dans de nombreux villages, les volatiles sont souvent en contact avec la population.

Début mars, l'OMS avait indiqué que la grippe aviaire avait fait plus de 360 morts dans le monde depuis 2003. Le virus H5N1 --le plus commun-- se transmet jusqu'à présent de l'animal à l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.


ROMANDIE 2/4/2013

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Six autres personnes ont été infectées par une nouvelle souche du virus de la grippe aviaire, selon les autorités chinoises de la santé.

Les premiers cas d'infection humaine par le virus H7N9 ont été identifiés le mois dernier. La maladie a fait trois morts. Les habitants de Shanghai, en Chine, s'inquiètent de plus en plus de l'émergence du nouveau virus. Certains commencent à éviter d'acheter des volailles.

Les autorités de la ville de Shanghai ont mis en place mardi une cellule de crise pour renforcer les activités de surveillance et prévenir la propagation du virus H7N9.

De la viande de poulet et de canard est en vente comme d'habitude sur un marché alimentaire du centre de la ville. Mais certains commerçants enregistrent une chute de leurs ventes. Un vendeur de poulets fait remarquer que ses ventes sont inférieures de moitié à la moyenne.

NHK FRENCH 3/4/2013

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Les CDC américains, ou Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, recueillent des informations supplémentaires et entament les préparatifs au développement d'un vaccin contre la souche H7N9 du virus de la grippe aviaire.

Dans un commentaire publié mardi, les CDC mettent l'accent sur la nécessité d'évaluer l'infectivité du nouveau virus. Ils annoncent aussi avoir commencé à prendre des mesures pour le développement d'un vaccin, en examinant notamment la séquence génétique du virus.

L'agence américaine ajoute qu'il s'agit de mesures préparatoires de routine prises chaque fois qu'un nouveau virus de la grippe est détecté chez des humains.

Les CDC expliquent que la situation continue à évoluer et qu'il est trop tôt pour spéculer sur l'importance du virus. Ils indiquent pourtant qu'ils fourniront des informations mises à jour, dès qu'elles seront disponibles.

NHK FRENCH 3/4/2013

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SHANGHAI - Deux nouvelles personnes ont été contaminées par le virus de la grippe aviaire H7N9 dans l'est de la Chine, dont l'une est décédée, ont rapporté mercredi les autorités sanitaires de la province du Zhejiang.

Le nouveau mort est un cuisinier de 38 ans, a précisé un communiqué officiel. La souche H7N9 de la grippe aviaire, qui ne s'était jusque-là pas transmise à l'homme, a infecté en tout neuf personnes dans l'est de la Chine, faisant trois morts au total. L'autre nouveau cas est un retraité âgé de 67 ans résidant à Hangzhou, la capitale du Zhejiang.

Le communiqué ne précise pas comment les deux malades ont contracté le virus, mais indique qu'aucune des personnes avec lesquelles ils étaient en contact étroit n'est pour l'instant tombée malade.

Mardi, la province voisine du Jiangsu avait rapporté quatre nouveaux cas de cette nouvelle forme de grippe aviaire chez l'homme, dont les deux premiers cas mortels sont apparus à Shanghai.

Mercredi, le Vietnam, l'un des pays d'Asie du Sud-Est les plus touchés par des cas humains de la grippe aviaire H5N1, a interdit l'importation de volaille en provenance de Chine.

Début mars, l'OMS avait indiqué que la grippe aviaire avait fait plus de 360 morts dans le monde depuis 2003. Le virus H5N1 -- le plus commun -- se transmet jusqu'à présent de l'animal à l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

ROMANDIE 3/4/2013

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'attend à ce que davantage de cas du virus H7N9 chez l'homme soient découverts en Chine. Neuf cas de grippe aviaire ont été confirmés jusqu'ici par les autorités chinoises, avec trois décès.

"Nous nous attendons à trouver davantage de cas, du seul fait que les investigations sont plus poussées, mais nous sommes très loin d'une pandémie", a dit mercredi à Genève un porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl.

Il a répété qu'aucune preuve de transmission d'homme à homme n'a été trouvée. Jusqu'ici, aucun lien n'a été identifié entre les malades de ce virus aviaire détecté pour la première fois chez l'homme. Les 160 contacts des sept premiers malades sont suivis par les autorités sanitaires chinoises. "Sans transmission interhumaine, le risque de pandémie est faible", a assuré Gregory Hartl. "Il est important de déterminer la source de l'infection, mais il n'y a pas de facteur commun parmi les malades", a noté le porte-parole. Selon l'OMS, certains patients ont été en contact avec des volailles, d'autres pas. Le mode de transmission reste à ce stade mystérieux.

L'hypothèse formulée par les chercheurs est que le virus H7N9, fréquent chez les oiseaux, ait légèrement muté, ce qui lui permet d'infecter plus facilement l'être humain. Des cas de ce type de mutation d'un virus grippal chez l'animal et d'infection chez l'homme ont été identifiés par le passé en Europe, pour le H7N2, a indiqué M. Hartl.

[...]Le Vietnam, l'un des pays d'Asie du Sud-Est les plus touchés par les cas humains de la grippe aviaire H5N1, a interdit mercredi l'importation de volaille en provenance de Chine.


3/4/2013

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Selon les experts, le virus H7N9 de la grippe aviaire proviendrait de trois souches précédemment identifiées pour n'avoir infecté que des oiseaux.

La revue scientifique britannique Nature a publié les résultats d'experts internationaux, notamment du Japon et de Hong Kong. Ces résultats sont basés sur une séquence génétique du virus, mise à disposition par les autorités sanitaires chinoises. Les chercheurs auraient ainsi appris que l'ensemble des huit segments de ces gènes avaient pour origine le virus de la grippe ayant infecté des oiseaux.

La souche serait totalement différente du virus de la grippe aviaire qui s'est répandu dans le monde il y a quatre ans. Ce dernier provenait de trois souches qui pouvaient infecter non seulement les oiseaux mais également les porcs et les humains.


NHK FRENCH 4/4/2013

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Selon l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, le virus H7N9 de la grippe aviaire pourrait faire un plus grand nombre de victimes, dans un avenir proche.

Le porte-parole de l'OMS pour la grippe aviaire et d'autres maladies infectieuses, Gregory Hartl, s'est adressé mercredi à la presse au siège de l'organisation, à Genève, en Suisse. Il a révélé qu'une mutation du virus le rendrait désormais susceptible d'infecter les humains. Le gouvernement chinois redouble d'efforts pour contrôler la situation, a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs annoncé qu'avec des laboratoires du monde entier, l'organisation avait commencé à examiner l'efficacité des vaccins actuellement disponibles pour le traitement d'infections causées par ce dernier virus de la grippe aviaire. Un nouveau vaccin est en cours de préparation.

L'OMS maintient que la transmission humaine du virus, d'une personne à l'autre, n'est pas avérée à ce jour. L'organisation invite la communauté internationale au calme, le risque d'une pandémie planétaire étant peu probable.


NHK WORLD 4/4/2013

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Les autorités sanitaires chinoises ont annoncé un nouveau cas d'infection au virus de la grippe aviaire, dans la province de Zhejiang. Il s'agit du onzième cas d'infection au virus H7N9, dans le pays.

L'annonce de jeudi fait suite à des témoignages selon lesquels 10 personnes ont été touchées par le virus à Shanghai et dans les provinces d'Anhui, de Jiangsu et de Zhejiang. Quatre d'entre elles ont péri.

Le gouvernement chinois redouble d'efforts pour contrôler la propagation du virus, alors que trois journées de fêtes nationales ont débuté ce jeudi. La population et les autorités en charge de la santé sont appelées à prendre des mesures préventives.

La grippe aviaire fait la une des journaux à Shanghai, où trois personnes ont succombé au virus. Les autorités sanitaires locales appellent les habitants à éviter de sortir en cas de malaise et à se tenir éloignés des oiseaux.

A Hong Kong, les autorités sanitaires sont également sur le qui-vive, par crainte d'une propagation du virus depuis la Chine. Le gouvernement de Hong Kong a mobilisé une équipe d'experts à Shanghai pour y collecter des informations sur ce dernier virus de la grippe aviaire.

NHK WORLD 4/4/2013

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PEKIN, April 04 - Les autorités de Shanghai ont commencé à procéder à l'abattage de volailles après l'annonce jeudi de la mort due au virus de la grippe aviaire H7N9 de deux nouvelles personnes en Chine, a annoncé vendredi l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

Ce virus a été découvert dans des échantillons provenant de pigeons présents sur un marché de cette métropole, qui a en conséquence été fermé, selon la même source.

Le bilan des décès provoqués par cette nouvelle souche en Chine est désormais de cinq et quatorze personnes au total ont été contaminées, dont six habitants de Shanghaï, ont annoncé les médias officiels. Quatre décès ont eu lieu dans cette ville, la capitale économique de la Chine, tandis que le cinquième a été signalé dans la province voisine du Zhejiang.

Les autorités chinoises tentent de déterminer comment cette nouvelle variété de grippe aviaire peut contaminer les êtres humains, tout en affirmant qu'il n'y a pas de preuves d'une transmission d'humain à humain.

Les deux premiers décès étaient survenus en février, mais n'avaient pas été signalés avant fin mars aux autorités, selon lesquelles ce retard est dû au fait que cela a pris du temps pour déterminer l'origine de la maladie.

L'un des deux nouveaux décès est celui, mercredi, d'un homme de 48 ans, originaire de la province orientale du Jiangsu, qui transportait des poulets et des canards. L'identité du deuxième homme mort le même jour n'a pas été révélée.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a écarté mercredi le risque d'une pandémie en l'absence de transmission d'homme à homme, contrairement au précédent virus H5N1. Toutefois, des experts ont souligné l'importance d'établir non seulement la source de l'infection et mais aussi son mode de transmission à l'homme, pour réduire l'exposition des êtres humains à ce nouveau virus.

La grippe aviaire la plus commune, appelée H5N1, avait fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, d'après l'OMS.

L'agence Chine Nouvelle a, par ailleurs, fait état du décès d'un patient atteint d'une grippe de type H1N1 dans la province centrale du Hunan.

La grippe H1N1, aussi appelée grippe porcine, s'était propagée de façon pandémique en 2009 et 2010, faisant au début plusieurs dizaines de morts au Mexique. Mais cette souche s'était finalement révélée moins mortelle à l'échelle de la planète que la plupart des grippes saisonnières.

ROMANDIE 4/4/2013

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Des responsables de l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS, ont fait savoir jeudi que certains médicaments pourraient alléger les symptômes de la nouvelle souche du virus de la grippe aviaire qui se répand en Chine.

D'après ces responsables, les résultats provisoires des travaux d'un institut chinois de recherche montrent que les médicaments antiviraux Tamiflu et Relenza pourraient être efficaces contre la souche H7N9.

L'OMS travaille avec des centres de recherche du monde entier pour voir si des médicaments existants pourraient servir de vaccins contre ce virus. Un tel vaccin n'existe pas encore.

L'OMS précise qu'il n'y a pour l'instant aucune preuve d'une transmission entre humains.


NHK 5/4/2013

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PARIS - Entre 15.000 et 20.000 tonnes de poulets ou préparation à base de poulet en provenance de Chine sont écoulées chaque année sur le territoire européen, a-t-on appris auprès de la Confédération française de l'aviculture (CFA).

Le poulet chinois ne représente néanmoins qu'une très faible part des 900.000 tonnes de poulet importées en Europe, précise Christian Marinov, directeur de la CFA.

Et seuls les produits de volailles transformés, ayant subi un traitement thermique à coeur et originaires d'une seule région chinoise (le Shandong, situé entre Shanghai et Pékin) sont autorisés à l'importation dans l'UE, tient à préciser le ministère de l'Agriculture.

Le frais est sous embargo depuis 2004 pour cause de grippe aviaire, déjà, a ajouté un de ses responsables.

L'essentiel des importations de l'UE vient du Brésil (600.000 tonnes) ou de Thaïlande (250.000 tonnes), détaille la CFA. Les Allemands et Néerlandais en sont les principaux consommateurs, loin devant la France, ajoute M. Marinov.

En 2012, la France a importé seulement 465 tonnes de poulets et préparation à base de poulet de Chine, selon des chiffres du service statistiques du ministère de l'Agriculture (Agreste), transmis à l'AFP. Un chiffre en constante augmentation, puisque la France avait importé 254 t en 2011 et 181 t en 2010.

Néanmoins, l'émergence d'une nouvelle souche de grippe aviaire en Chine est prise au sérieux par la profession. On demande aux autorités européennes de s'assurer que toutes les mesures requises soient appliquées par les autorités chinoises, selon M. Marinov.

En cas de contamination d'un homme ou d'une volaille, il est prévu un périmètre de sécurité de 30 km de rayon et les autorités devront s'assurer qu'aucune volaille n'en sort, précise-t-il.

Le risque, estime la CFA, est pour la santé des élevages. Le consommateur, lui, n'a rien à craindre à partir du moment où il cuit sa viande à au moins 60 degrés pendant 12 minutes, rappelle-t-il.

Face à ce nouvel épisode, anxiogène pour le consommateur, qui intervient après le scandale de la viande de cheval, la CFA réitère sa demande d'exiger l'indication de l'origine de la viande, notamment sur les plats transformés, même si la volaille y est forcément cuite.

Pour les produits transformés à base de volailles, du type nuggets ou jambon de poulet, 95% est importé, tient à rappeler M. Marinov.

Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un sixième mort près de Shanghaï, où les autorités ont décidé de conjuguer abattage localisé et fermeture des marchés aux volailles pour circonscrire la souche infectieuse.


ROMANDIE 5/4/2013

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Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un sixième mort près de Shanghai. Les autorités de la cité ont décidé de conjuguer abattage localisé et fermeture de marchés aux volailles pour circonscrire la souche infectieuse qui jusque là ne s'était pas transmise à l'homme.

Le nouveau décès, celui d'un agriculteur de 64 ans de la province du Zhejiang, a été rapporté vendredi par l'agence officielle Chine nouvelle. C'est la deuxième personne de cette province orientale chinoise à mourir des complications respiratoires provoquées par le virus grippal H7N9. Quatre autres sont mortes à Shanghai.

Au total, seize personnes ont contracté cette forme de grippe, après le signalement de deux nouveaux cas vendredi chez des retraités de Nankin, également à l'est du pays.

A Shanghai, les autorités ont annoncé dans l'après-midi leur décision de fermer temporairement les marchés aux volailles vivantes. Quelques heures plus tôt, des agents municipaux ont procédé à l'abattage de plus de 20'000 volailles sur un marché nommé Huhai.

Vendredi matin, la zone du marché était inaccessible. De fait, quelques jours seulement après un vaste scandale causé par les déversements de milliers de cadavres de porcs dans le principal fleuve de la ville, les services sanitaires de Shanghai doivent répondre à de nouvelles inquiétudes liées au secteur de l'élevage.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a écarté mercredi le risque d'une pandémie en l'absence de transmission d'homme à homme de cette souche H7N9. Toutefois, les experts soulignent l'importance d'établir la source de l'infection et son mode de transmission à l'homme, pour réduire l'exposition des êtres humains à ce virus.


ROMANDIE 5/4/2013

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HONG KONG (Chine) - Une fillette de Hong Kong, de retour d'un séjour à Shanghai, présente des symptômes de la grippe aviaire et est actuellement testée pour le virus H7N9, premier cas suspect dans ce territoire du sud de la Chine, ont indiqué les autorités vendredi.

La fillette de sept ans était à Shanghai fin mars et a été en contact avec des volailles, a indiqué Dominic Tsang, responsable du contrôle des infections au sein de l'Autorité hospitalière. Elle a été placée en quarantaine, a-t-il ajouté.

Le département de la Santé de Hong Kong a indiqué qu'il allait renforcer ses contrôles de température des arrivants à la frontière avec la Chine, ainsi qu'aux terminaux des ferries et de l'aéroport. e même, les contrôles vont être renforcés au sein des élevages de volailles.

Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait six morts en Chine. Les autorités chinoises ont décidé de conjuguer abattage localisé et fermeture des marchés aux volailles pour circonscrire la souche infectieuse qui jusqu'à récemment ne s'était pas transmise à l'homme.

ROMANDIE 5/4/2013

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Genève (awp/ats) - Il n'y a pas de signe de transmission interhumaine entre les 14 personnes (sans compter les nouveaux cas déclarés) victimes en Chine du virus H7N9 de la grippe aviaire, a confirmé vendredi à Genève un porte-parole de l'OMS. Il est important de poursuivre les recherches auprès de quelque 400 contacts des malades.

"Nous avons 14 cas confirmés, dont six morts, dans une large zone géographique dans quatre provinces de l'est de la Chine sans lien apparent entre ces cas", a affirmé le porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Gregory Hartl.

Plus de 400 contacts identifiés des malades sont suivis par les autorités chinoises. Jusqu'ici seule une de ces personnes a eu de la fièvre, mais elle peut avoir également été infectée directement par le virus, a indiqué le porte-parole de l'OMS.

Les enquêtes doivent se poursuivre, mais jusqu'ici "il n'y a aucune preuve de transmission soutenue du virus d'homme à homme", a dit M. Hartl.

"Le plus important est de déterminer la source de l'infection", a-t-il souligné. "Il n'y a pas d'origine commune de l'infection parmi les cas identifiés et c'est seulement une pièce du puzzle", a affirmé le porte-parole. La pollution d'une rivière par des cadavres de porcs n'a pas de relation avec les malades, a-t-il indiqué.

L'hypothèse d'une mutation du virus H7N9, apparu pour la première fois chez l'homme, est retenue par les scientifiques pour expliquer cette soudaine flambée de grippe aviaire. En l'absence de transmission interhumaine, le risque d'une pandémie est toutefois écarté et l'OMS n'a pas prévu pour l'instant de revoir ses phases d'alerte.


ROMANDIE 5/4/2013

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PARIS - Le virus H7N9 de la grippe aviaire, qui a fait un sixième mort en Chine, suscite l'inquiétude des experts car il s'étend très largement et les animaux qui le véhiculent, sans doute poulets ou canards, ne montrent aucun signe apparent de la maladie. Je suis prudemment inquiet, dit à l'AFP le virologue John Oxford, de l'Université de Londres Queen Mary.

S'il s'agissait de quatre cas à Shanghai, je serais beaucoup moins inquiet, mais vu l'étendue géographique des cas, je pense que cela signifie quelque chose, ajoute-t-il.

Ce n'est pas un virus mortel pour les poulets, ce qui veut dire qu'il pourrait se répandre parmi eux sans que personne ne s'en aperçoive. Et je pense qu'il est probablement plus étendu que nous le pensons.

En passant de l'animal à l'homme, ce qui implique une suite de mutations génétiques, le virus H7N9 a maintenant été identifié dans quatre provinces chinoises: Jiangsu, Zhejiang, Anhui et la capitale économique Shanghai. Sur 14 cas confirmés, six personnes sont mortes depuis février, après avoir souffert d'une forte pneumonie, accompagnée de fièvre, toux et essoufflement.

La précédente épidémie de grippe aviaire, celle du virus H5N1 qui a touché 622 personnes depuis 2003, en tuant 371, avait au moins l'avantage d'être plus facilement repérable puisqu'elle était aussi mortelle pour les volatiles.

Pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'origine de cette nouvelle source d'infection, tout comme son mode de transmission, ne sont pas clairement établis. On n'en sait pas encore assez sur ces infections pour déterminer s'il existe un risque significatif qu'elles s'étendent dans la communauté humaine, explique l'agence de l'ONU dans son dernier point sur internet.

A ce jour, on a constaté aucun cas de transmission d'homme à homme ni aucun cas hors de Chine. Mais toute influenza qui passe de l'animal à l'homme est potentiellement pandémique, remarque dans un communiqué Alan Hampson, président de l'Australian Influenza Specialist Group.

Car si elle finit par pouvoir passer d'homme à homme, il est fort probable qu'elle créera une pandémie.

Pour l'instant, les autorités chinoises surveillent quelque 400 personnes ayant été en contact avec des malades, et aucune d'entre elles n'a montré de symptômes. C'est une bonne nouvelle, car le risque d'épidémie sera d'autant plus fort que l'espèce humaine n'a encore développé aucune immunité contre cette nouvelle souche, et qu'il n'existe aucun vaccin préventif.

Cependant, selon l'OMS, des tests préliminaires ont montré que ce virus réagissait à des antiviraux existants comme le Tamiflu.

Pour l'instant, l'OMS n'est pas favorable aux examens dans les aéroports, comme du temps du H1N1, ou même à des restrictions de déplacements en Chine. L'agence se contente de plaider pour une bonne hygiène, à commencer par le lavage régulier des mains. Elle recommande aussi de rester éloigné des animaux malades et de bien cuire les viandes.

Shanghai a quand même décidé vendredi de fermer temporairement ses marchés aux volailles vivantes.

L'OMS travaille aussi au développement d'un vaccin spécifique au H7N9, mais les experts estiment qu'il sera au point trop tard pour éviter une potentielle pandémie. Difficile de prévoir avec ce type de virus de l'influenza qui peuvent tout aussi bien s'éteindre d'eux-mêmes que se répandre à toute allure, soulignent les experts.

Les virus de la grippe mutent régulièrement, mais ce n'est qu'une fois tous les cinq ans qu'ils passent d'une espèce à l'autre et rarement avec un grand impact sur l'homme. On devrait savoir dans quelques semaines si quelque chose de sérieux risque d'arriver, estime John Oxford.

ROMANDIE 5/4/2013

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SHANGHAI - Les étals vendant des volailles vivantes étaient fermés samedi sur les marchés de la capitale économique chinoise pour éviter la propagation du virus H7N9, qui a provoqué récemment la mort de six personnes en Chine, dont quatre à Shanghai.

A Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang où ont eu lieu les deux autres décès, les autorités ont commencé à abattre des volailles sur un marché après avoir retrouvé le virus sur des cailles, a rapporté l'agence Chine nouvelle, précisant qu'une des victimes du H7N9 en avait acheté.

Au total, 16 cas de contamination par cette souche aviaire qui ne s'était pas jusque là transmise à l'homme ont été recensés dans l'est de la Chine.

La fermeture des marchés aux volailles avait été ordonnée par la municipalité de Shanghai vendredi alors que le virus H7N9 a été retrouvé dans des pigeons, conduisant à l'abattage de plus de 20.000 oiseaux sur un marché de banlieue.

Sur un marché du centre-ville visité samedi, un agent en uniforme aspergeait du désinfectant à partir d'une bonbonne accrochée dans son dos tandis que les cages de deux stands de marchands de volailles étaient vides. Son commerce est arrêté à cause de la grippe aviaire. Le vendeur est rentré chez lui parce qu'il n'a plus rien à faire, a déclaré un marchand de fruits de mer à propos de son voisin.

Mais les oeufs, y compris ceux de pigeons, restaient proposés à la clientèle ainsi que des volailles fraîches ou surgelées, que les autorités encouragent la population à bien faire cuire avant de les consommer pour éviter tout risque de contamination.

Les gens sont inquiets, a expliqué Yan Zhicheng, un directeur d'usine à la retraite qui comme la plupart des personnes âgées en Chine se rend au marché quotidiennement. [i]Les Shanghaiens mangent beaucoup de canard et de poulet. Maintenant nous ne pouvons plus les toucher, a-t-il déploré.[/i]

Les prix des légumes et des fruits de mer ont pour leur part fortement augmenté à Shanghai depuis l'annonce de la fermeture des marchés aux volailles, a rapporté la télévision locale.

Des compensations financières vont être accordées aux personnes travaillant avec des volailles, mais les montants n'ont pas encore été arrêtés, avait déclaré un porte-parole de la municipalité vendredi.

Aucune transmission d'homme à homme du virus H7N9 n'a pour l'instant été constatée, ont aussi assuré les autorités de Shanghai.

ROMANDIE 6/4/2013

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En Chine, la vente de volailles vivantes a été interdite à Shanghai. Les autorités s'efforcent de contenir la propagation d'une nouvelle souche du virus de la grippe aviaire.

La mesure est entrée en vigueur samedi suite à une série de cas d'infection au virus H7N9 de la grippe aviaire en Chine orientale.

Vendredi, les autorités chinoises ont confirmé la présence de deux cas supplémentaires dans la province du Jiangsu et le décès d'un homme dans la province du Zhejiang. 16 personnes ont au total été infectées, et six sont décédées.

Le ministère chinois de l'Agriculture a fait savoir vendredi que le virus avait été découvert dans 19 échantillons, notamment ceux prélevés dans trois marchés de gros à Shanghai sur des poulets et des pigeons.

Les autorités ont abattu plus de 20 mille têtes de volaille et accru la désinfection dans les élevages de poulets et du matériel de cuisine.


NHK 6/4/2013

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L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, la FAO, a appelé au renforcement des mesures de lutte contre la propagation de la souche H7N9 du virus de la grippe aviaire.

La FAO a publié un communiqué vendredi suite à la série de cas d'infection au virus H7N9 à Shanghai et dans les zones voisines en Chine. Dans le communiqué, l'organisation indique que contrairement au virus H5N1, qui avait causé la mort d'un grand nombre de poulets, le nouveau virus n'a pas les signes annonciateurs immédiats d'une infection.

Selon la FAO, des mesures de sécurité sanitaire appropriées sont encore plus cruciales pour réduire le risque de transmission à l'homme.

H5N1 - H7N9 décodage : H et N = le nom de code des grippes

Derrière ces deux lettres se cachent deux noms barbares : hémagglutinine et neuraminidase. Il s’agit de deux protéines présentes à la surface du virus.

- L’hémagglutinine intervient dans l’infection et permet au virus de pénétrer dans la cellule.
- La neuraminidase, elle, participe à la dissémination des particules virales qui se sont multipliées dans la cellule en leur permettant de se détacher de celle-ci.

Il existe 16 formes d’hémagglutinine (H1 à H16) et 9 formes de neuraminidase (N1 à N9) pour les virus dits de type A auxquels appartiennent H7N9, H5N1 ou H1N1.


NHK 6/4/2013 -SCIENCES ET AVENIR 5/4/2013

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SHANGHAI - Plusieurs villes de l'est de la Chine ont interdit le commerce des volailles vivantes ou ont abattu des oiseaux pour lutter contre le virus de la grippe aviaire H7N9, qui a fait six morts sur 18 personnes infectées.

Après Shanghai vendredi, c'est Nankin, la capitale de la province du Jiangsu, qui a annoncé samedi la fermeture de tous ses marchés aux volailles et la suspension provisoire du commerce des oiseaux vivants dans toute la municipalité, qui compte plus de 8 millions d'habitants, selon le site de la radio nationale CNR.

Cinq personnes ayant contracté le virus H7N9, qui jusque là n'avait pas infecté l'être humain, sont actuellement hospitalisées à Nankin, dont une venue de la province voisine de l'Anhui.

A Shanghai, où se sont produits quatre des six décès liés à cette nouvelle forme de grippe aviaire, les étals de volailles vivantes étaient vides samedi. Vendredi, le virus H7N9 y a été retrouvé sur des pigeons, conduisant à l'abattage de plus de 20.000 oiseaux sur un marché de banlieue. Samedi, de nouveaux abattages ont été ordonnés sur trois marchés de la capitale économique suite à des analyses de laboratoire qui y ont détecté la présence du virus.

[...]A Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang où ont eu lieu les deux autres des six décès, les autorités ont commencé à abattre des volailles sur un marché après avoir retrouvé le virus sur des cailles, a rapporté l'agence Chine nouvelle, précisant qu'une des victimes du H7N9 en avait acheté.

Enfin, la Commission nationale de la santé et du planning familial a affirmé que les cas de contamination étaient isolés et qu'aucune transmission d'homme à homme n'avait été constatée.

Le président chinois Xi Jinping et son Premier ministre Li Keqiang ont pour leur part ordonné la transparence des informations sur la grippe aviaire, a rapporté l'agence Nouvelles de Chine.

Cette crise sanitaire survient en effet exactement dix ans après celle du SRAS, une pneumonie atypique dont le gouvernement avait été accusé d'avoir dissimulé la présence à Pékin durant plusieurs semaines, aggravant la propagation de la maladie.


ROMANDIE 6/4/2013

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En Chine, les autorités interdisent le commerce des volailles vivantes dans l'est du pays, où le virus de la grippe aviaire a fait de nouvelles victimes. La contamination de 2 personnes au virus H7N9 de la grippe aviaire a été confirmée samedi à Shanghai.

Il s'agit d'un agriculteur de 74 ans et d'un homme sans emploi de 66 ans. Souffrant de fièvre et de pneumonie, ils subissent actuellement un traitement à l'hôpital. L'état du plus âgé des patients est jugé gravissime.

Ces nouveaux cas portent à 18 le nombre de personnes contaminées à ce jour, dans la ville de Shanghai et dans les provinces du Jiangsu, du Zhejiang et d'Anhui. Six d'entre elles ont péri. Les autorités sanitaires ont confirmé que la souche H7N9 avait été détectée sur des poulets et des cailles dans des marchés de Shanghai et de Hangzhou, dans la province du Zehjiang.

Les ventes de volailles vivantes sont donc interdites dans les marchés de Shanghai, de Nanjing et de Hangzhou. Les autorités s'efforcent de repérer les élevages où les volailles seraient massivement touchées afin d'identifier l'origine du H7N9.

Les institutions médicales sont appelées à mettre en oeuvre toutes les mesures de prévention qui s'imposent pour limiter la propagation du virus.


NHK 7/4/2013

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SHANGHAI - Trois nouveaux cas de grippe aviaire H7N9 ont été signalés dimanche dans l'est de la Chine, portant à six morts sur 21 personnes contaminées le bilan de cet épisode épidémique.

La ville de Shanghai, où deux des trois nouveaux cas ont été enregistrés, a interdit les courses de pigeons voyageurs et la vente d'oiseaux d'agrément.

La troisième personne nouvellement infectée est un homme âgé de 55 ans travaillant dans un élevage de poulets de la province de l'Anhui, a indiqué l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

Le ministère chinois de l'Education a par ailleurs appelé les établissements scolaires à protéger la santé des élèves en leur apprenant l'importance de se laver les mains et en assurant l'hygiène dans les cantines. La télévision a montré des opérations de désinfection des salles de classe à Shanghai avant le retour des écoliers ce dimanche après les congés associés à la fête des morts.

Dix des 18 personnes contaminées ont été déclarées à Shanghai, dont quatre sont décédées. Deux nouveaux cas avaient été annoncés samedi, puis deux à nouveau ce dimanche.

Après avoir fermé les marchés aux volailles et ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles alors que le virus H7N9 a été retrouvé dans des pigeons, les autorités ont annoncé sur le site Internet de la ville l'interdiction des courses de pigeons voyageurs et le confinement de deux millions d'entre eux. La vente d'oiseaux sauvages comme animaux d'agrément a également été interdite, et les volières du zoo de la ville ont été fermées, selon le quotidien Shanghai Daily.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a écarté mercredi le risque d'une pandémie en l'absence de transmission d'homme à homme, contrairement au précédent virus H5N1.

Dans un éditorial publié dimanche, le Global Times, qui reflète généralement les vues de Pékin, a fustigé l'agriculture intensive qui selon lui accroît le risque de pandémies et la transmission de virus de l'animal à l'homme. Dans les régions côtières du Sud et de l'Est de la Chine, l'agriculture, et en particulier l'élevage, est devenue plus intensive et les populations sont également plus nombreuses, selon l'édition anglophone du journal.

Nankin, la capitale de la province du Jiangsu, a annoncé samedi la fermeture de tous ses marchés aux volailles et la suspension provisoire du commerce des oiseaux vivants dans toute la municipalité, qui compte plus de 8 millions d'habitants. Cinq personnes ayant contracté le virus H7N9, qui jusque là n'avait pas infecté l'être humain, sont actuellement hospitalisées à Nankin.

A Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang où ont eu lieu les deux autres des six décès, les autorités ont ordonné des mesures similaires.

Taïwan a déclaré deux cas suspects de H7N9 après le retour de voyageurs malades de Chine populaire. Les autorités attendent les conclusions définitives des examens, a précisé le Centre taïwanais pour le contrôle épidémiologique.

La grippe aviaire la plus commune, appelée H5N1, avait fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, d'après l'OMS. La grippe H1N1, aussi appelée grippe porcine, s'était propagée de façon pandémique en 2009 et 2010, faisant au début plusieurs dizaines de morts au Mexique. Mais cette souche s'était finalement révélée moins mortelle à l'échelle de la planète que la plupart des grippes saisonnières.

ROMANDIE 7/4/2013

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Radio Japon, a demandé l'avis de Hitoshi Oshitani, professeur à l'école supérieure de médecine de l'université du Tohoku, à propos du virus de la grippe aviaire apparu en Chine.

Radio Japon : Quelle est votre analyse de la situation ?

Hitoshi Oshitani : Le nombre de cas d'infection va probablement augmenter mais pour le moment, la maladie ne se transmet pas de façon prévisible entre humains. Ce n'est donc pas encore une pandémie.

On sait que la grippe est un virus qui change facilement, qui est susceptible aux mutations. Les composantes génétiques de la maladie peuvent changer pour ensuite modifier en profondeur et facilement sa nature. Les chercheurs ont découvert que cette souche actuellement en Chine est un mélange de différents virus de la grippe aviaire. Donc le virus H7N9 pourrait changer encore davantage à l'avenir.

Radio Japon : Est-ce que cette maladie risque de se transmettre d'une personne à l'autre ?

Hitoshi Oshitani : Il y a quelques années, quand la grippe H5N1 s'est propagée partout dans le monde, elle a rapidement infecté les poulets. Le taux de mortalité était élevé parmi les oiseaux infectés. Mais la transmission du virus se faisait difficilement entre les oiseaux et la population humaine.

Les humains n'ont pratiquement pas d'immunité face à la souche H7, donc si elle commence à se transmettre d'une personne à l'autre, l'infection sera rapide et répandue. Une certaine partie des personnes atteintes risquent d'être gravement malades. Donc nous devons surveiller de près l'évolution de ce virus.

Radio Japon : Comment devrait-on se protéger ?

Hitoshi Oshitani : Il n'y a pas lieu de s'alarmer pour le moment. Mais il est important de ne pas être en contact avec de la volaille ou des porcs vivants dans des endroits tels que la Chine. Il faut aussi développer un vaccin pour se préparer à la possibilité que le virus se propage d'une personne à l'autre.

En 2009 lorsqu'est apparue une nouvelle souche de la grippe, il a fallu environ six mois, même au Japon, avant qu'un vaccin commence à être disponible. Je crois que dans ce cas-ci, il faudra attendre environ six mois également, donc il faut procéder rapidement pour développer un vaccin. C'est le genre de virus pour lequel il faut être bien protégé.

NHK 8/4/2013

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Selon les autorités chinoises responsables de la santé publique, rien n'indique que la grippe aviaire peut se transmettre d'une personne à l'autre. Les autorités ajoutent qu'elles travaillent activement pour contenir la maladie.

Elles ont commenté la situation lundi lors d'une conférence de presse tenue conjointement avec l'Organisation mondiale de la santé. Selon un haut responsable, les autorités médicales chinoises ont mis sur pied une équipe d'experts dont la mission est de contenir le virus H7N9 et d'identifier les canaux de transmission.

Ce responsable insiste pour dire que les autorités chinoises gardent l'OMS au courant et vont continuer d'informer le public. Il ajoute que les personnes atteintes de la grippe aviaire ont été examinées de même que 621 autres personnes avec lesquelles elles ont eu des contacts, et que rien n'indique que cette maladie est transmise entre humains.

Les autorités ont dénombré 24 cas de grippe aviaire à Shanghai et dans les provinces de Jiangsu, Zhejiang et Anhui. Sept patients sont décédés.


ROMANDIE 8/4/2013

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SHANGHAI - La filière avicole chinoise est durement touchée depuis qu'ont été annoncées les récentes infections humaines par le virus H7N9 de la grippe aviaire, ont annoncé mardi des représentants du secteur.

Les conséquences sont très graves. Il s'agit d'un coup très dur porté au marché des poulets d'élevage, a déclaré à l'AFP Qiu Baoqin, secrétaire général adjoint de l'Association nationale de l'industrie d'élevage des volailles. Les volailles représentent une part très importante dans l'alimentation des Chinois, même si le porc fournit la première source d'apport en viande.

M. Qiu n'a pas donné de statistiques sur les pertes subies par les éleveurs mais la presse officielle chinoise a rapporté une chute de la consommation de volailles dans certaines régions de Chine. Les ventes de poulets et de canards ont plongé ces derniers jours, a déclaré un marchand de volailles de Hangzhou (province du Zhejiang, est de la Chine), cité par l'agence Chine nouvelle. Même si les prix ont baissé de 20%, cela continue à mal se vendre.

La souche grippale H7N9, qui ne s'était jusqu'à récemment pas transmise à l'homme, n'a officiellement contaminé que des personnes dans l'est de la Chine. Le nombre de cas confirmés s'élève désormais à 24, dont sept décès.

Il n'existe aucune preuve d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9, a par ailleurs assuré lundi à Pékin l'Organisation mondiale de la santé.

ROMANDIE 9/4/2013

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GENEVE - Quelque 20 échantillons positifs de volailles touchées par le virus H7N9 de la grippe aviaire ont été relevés dans des marchés de volaille en Chine, a déclaré mardi à Genève un porte-parole de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), une agence de l'ONU.

Des échantillons positifs ont également été trouvés dans des marchés vendant des pigeons. En revanche, le porte-parole a précisé qu'aucun échantillon positif n'a été trouvé dans des fermes ni sur des porcs.

Selon le dernier bilan donné de source chinoise, il y a eu 28 cas confirmés humains du virus, dont huit décès en Chine Les cas ont été répertoriés dans quatre provinces chinoises.

Nous ne sommes toujours pas sûrs à 100% de l'origine de la maladie et il n'y a aucune indication quant à une transmission humaine du virus, a ajouté le porte-parole, en rappelant les recommandations de précaution élémentaire, comme ne pas manger d'animaux malades ou morts, qui n'ont pas été cuits à au moins 70 degrés. A partir de cette température, le virus ne peut pas survivre.

Pour le porte-parole de l'OMS, il semble bien que la source de l'infection soit d'origine animale et il faut se concentrer sur les marchés de volailles. Le porte-parole a encore recommandé de suivre des règles d'hygiène élémentaires, comme se laver les mains fréquemment.

Des recherches sont en cours pour mettre au point un vaccin contre ce virus, a encore indiqué le porte-parole. Les recherches devraient être conclues prochainement, a-t-il dit, c'est une question de semaines, pas de mois. L'OMS ne prévoit pas à ce stade de réunion d'experts ou le lancement d'une alerte de pandémie.

La majorité des décès ont eu lieu à Shanghaï, capitale économique de la Chine. ]i]La ville a pris de nombreuses mesures pour lutter contre la propagation du virus, comme la fermeture des marchés aux volailles, l'abattage de dizaines de milliers de volatiles, et l'interdiction de courses de pigeons voyageurs et de la vente d'oiseaux d'agrément. Les volières du zoo ont aussi été fermées.[/i]


ROMANDIE 9/4/2013

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PARIS - Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a qualifié jeudi d'assez exceptionnelle la situation créée par le virus H7N9 de la grippe aviaire, qui a déjà fait dix mort en Chine, car sa détection est très difficile chez les volailles.

Selon l'information disponible aujourd'hui, nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle car nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées, a déclaré le Dr Bernard Vallat, cité dans un communiqué.


ROMANDIE 11/4/2013

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PEKIN (Chine) - L'inquiétante grippe aviaire H7N9 se propage en Chine, où les autorités sanitaires ont annoncé samedi qu'une fillette de 7 ans était porteuse du virus à Pékin, le premier cas officiellement enregistré dans la capitale. Cette enfant est la fille d'un couple de marchands de volailles et a donc vraisemblablement été en contact avec des oiseaux malades. Elle a été hospitalisée dans un état général stable, a indiqué le Bureau de la santé de Pékin.

Jeudi, elle avait présenté un syndrome grippal, avec de la fièvre, une migraine et des maux de gorge, et ses parents l'avaient conduite à l'hôpital, ainsi qu'il est d'usage en Chine où de nombreuses familles ne font pas confiance aux consultations des médecins de quartier.

Vendredi des analyses ont montré qu'elle avait été infectée par la souche H7N9 de l'influenza aviaire, qui n'avait jusque-là officiellement contaminé que 43 personnes dans l'est de la Chine, parmi lesquelles onze sont décédées. Le Centre national de lutte contre les maladies infectieuses a confirmé les résultats samedi.

Les parents de la fillette ont donc été placés en quarantaine, mais ne présentent pour l'heure aucun symptôme de la maladie, a précisé le Bureau de la santé de Pékin.

Depuis le début de la maladie à Shanghai, nous nous préparons, a déclaré à la télévision CCTV le Dr. Cheng Jun, directeur-adjoint de l'hôpital Ditan de Pékin, le plus réputé pour les pathologies infectieuses. C'est d'ailleurs là qu'a été admise la fillette malade.

La capitale chinoise est une mégalopole de plus de 20 millions d'habitants située au nord du pays, à plus d'un millier de kilomètres de Shanghai, autre métropole où ont été enregistrés les premiers cas humains d'infection au virus H7N9.

Les deux vastes conurbationsont pris des mesures pour tenter de circonscrire les contagions entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l'interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine.

Shanghai et d'autres grandes villes ont aussi ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles. La filière avicole chinoise est, par conséquent, durement touchée.

Sitôt le cas de la fillette connu samedi, des internautes ont confié leur inquiétude. C'est un mauvais signe, a jugé l'un d'eux dans un microblog, tandis qu'un autre conseillait de se reposer davantage et de moins sortir. Au moins une douzaine de personnes ont été arrêtées cette semaine, accusées d'avoir diffusé des rumeurs alarmistes sur la grippe aviaire.

Avant les cas récemment enregistrés en Chine, la souche H7N9 de la grippe aviaire ne s'était pas transmise à l'homme. Comme pour la souche H5N1, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

Le H5N1 a fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a répété ces derniers jours qu'il n'existait aucune preuve d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9.

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat, a de son côté qualifié jeudi d'assez exceptionnelle la situation créée par le virus H7N9 car sa détection est très difficile chez les volailles.

Nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle car nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées, a déclaré le Dr Vallat.

L'OIE, basée à Paris, a précisé que, selon les rapports officiels transmis par les autorités vétérinaires chinoises, les volailles testées comme positives à la présence du virus influenza A(H7N9), et suspectées d'être à l'origine des cas humains recensés, ne montrent pas de symptômes visibles. Cette situation rend la détection de ce virus très difficile chez les volailles, a ajouté l'OIE.

ROMANDIE 13/4/2013

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La souche H7N9 de la grippe aviaire se répand progressivement parmi les habitants de Chine orientale.

Vendredi, les autorités sanitaires locales ont reporté 5 nouveaux cas de gens infectés par ce virus. 2 hommes de Shanghai, ainsi que 2 hommes et une femme originaires de la province voisine du Zhejiang. A Shanghai, un homme de 74 ans est mort à l'hôpital. Samedi matin, les autorités sanitaires de Pékin ont fait état d'un nouveau cas d'infection. Il s'agit du premier cas confirmé touchant la capitale chinoise.

Le nombre de cas d'infection confirmés à Shanghai et dans les provinces de Jiangsu, Zhejiang, Anhui et de la capitale, Pékin, se monte désormais à 44, parmi lesquels 11 ayant entraîné le décès du patient.

Les autorités sanitaires chinoises disent ne pas avoir confirmé jusqu'à présent d'infection interhumaine.

NHK WORLD 13/4/2013

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Des responsables du ministère japonais de la Santé ont confirmé que les médicaments antiviraux comme le Tamiflu permettent de traiter le virus H7N9 de la grippe aviaire qui se répand en Chine.

Le ministère de la Santé a reçu des échantillons du virus de la grippe aviaire de Chine mercredi. Ils ont été remis à l'Institut national des maladies infectieuses où ils ont été soumis à des tests afin de vérifier si quatre types de médicaments antiviraux, notamment le Tamiflu et le Relenza, sont efficaces pour lutter contre le virus.

Selon le ministère, les résultats montrent que tous les traitements ont été efficaces pour ralentir la multiplication du virus.

Le nombre de personnes atteintes est passé à 47, le nombre de décès : 11 reste pour l'instant inchangé. Par ailleurs pour la fillete de 7 ans, habitant Pekin, il semblerait que ses parents travaillent dans le commerce de la volaille vivante...


NHK WORLD 13/4/2013 - NHK 13/4/2013

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Deux habitants du Henan, province du centre de la Chine, ont contracté la nouvelle variante de la grippe aviaire, H7N9. Il s'agit des premiers cas signalés dans cette région, rapporte dimanche l'agence Chine nouvelle.

Ces deux nouveaux malades portent à 51 le nombre de cas au plan national. L'un de ces deux malades, un habitant de Kaifeng âgé de 34 ans, est hospitalisé dans un état critique, tandis que l'autre, un agriculteur de 65 ans de Zhoukou, se trouve dans un état stationnaire.

Dix-neuf personnes, qui ont eu des contacts rapprochés avec les deux malades, ont été placées en observation mais elles ne présentent aucun symptôme de la variante H7N9 de la grippe aviaire.

Samedi, le Centre chinois de contrôle et de prévention des malades a confirmé qu'un enfant de sept ans avait attrapé la grippe aviaire à Pékin. Il s'agit du premier cas signalé en dehors de la Chine orientale, où la nouvelle souche est apparue en mars. Les parents de l'enfant travaillent dans le commerce des volailles.

ROMANDIE 14/4/2013

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PEKIN - Le virus de la grippe aviaire H7N9 s'est propagé à une nouvelle province dimanche, rapporte l'agence officielle chinoise, qui signale deux cas humains dans le Henan, situé à l'ouest du foyer central de la maladie.

Deux nouveaux cas ont été rapportés dimanche dans la province centrale chinoise du Henan, a indiqué l'agence Chine Nouvelle.

Jusqu'à samedi, la présence chez l'homme du virus H7N9 restait officiellement circonscrite à trois provinces de l'est du pays (Zhejiang, Jiangsu et Anhui) et à la municipalité de Shanghai, la métropole de l'est.

Mais samedi, le premier cas a été rapporté à Pékin, où les autorités ont annoncé qu'une fillette de sept ans, dont les parents sont marchands de volailles, était porteuse du virus et avait été hospitalisée. Son état s'est stabilisé.

Quatre nouveaux cas ont été signalés dimanche dans le Zhejiang, selon le site de microblogs Weibo d'un quotidien régional. Les quatre patients (une agricultrice de 64 ans et trois retraités de 62, 75 et 79 ans) sont tous dans un état grave, selon le Zhejiang Daily.

Au total, depuis l'annonce du premier cas H7N9 il y a quelque deux semaines, 55 personnes ont été déclarées contaminées, dont onze sont décédées.

Avant les cas récemment enregistrés en Chine, la souche H7N9 de la grippe aviaire ne s'était pas transmise à l'homme. Comme pour la souche H5N1, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a souligné cette semaine qu'il n'y avait aucune indication quant à une transmission homme à homme du virus.

Les 19 personnes en contact quotidien avec deux malades dans la province du Henan n'ont présenté aucun symptôme, a indiqué Chine Nouvelle. Les deux patients sont un cuisinier de 34 ans, actuellement dans un état critique, et un fermier de 65 ans, dont l'état s'est stabilisé.

Pékin est une mégalopole de plus de 20 millions d'habitants située dans le nord de la Chine, à plus de mille kilomètres de Shanghai.

Les deux vastes conurbations ont pris des mesures pour tenter de circonscrire la contagion entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l'interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine.

Les autorités ont procédé à l'abattage de plus de 500 volailles dans le quartier de la banlieue de Pékin où réside la famille de la fillette malade.

Shanghai et d'autres grandes villes ont ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles, des mesures qui, s'ajoutant à la psychose, portent de rudes coups à la filière avicole chinoise.

ROMANDIE 14/4/2013

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Deux habitants du Henan, province du centre de la Chine, ont contracté la nouvelle variante de la grippe aviaire, H7N9. Outre ces premiers cas signalés dans cette région, le nombre de décès dus à l'épidémie s'est alourdi à 13 après deux morts à Shanghai, a rapporté dimanche l'agence Chine nouvelle.

Sur le plan national, 60 cas d'infection ont au total été enregistrés dont les treize mortels. L'un des deux malades du Henan, un habitant âgé de 34 ans, est hospitalisé dans un état critique, tandis que l'autre, un agriculteur de 65 ans de Zhoukou, se trouve dans un état stationnaire.

Trois cas ont désormais été signalés en dehors des foyers initiaux de l'est de la Chine. Samedi, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a confirmé qu'un enfant de sept ans avait attrapé la grippe aviaire à Pékin.

Ce cas est le premier signalé en dehors de la Chine orientale, où la nouvelle souche est intervenue en mars. Les parents de l'enfant travaillent dans le commerce des volailles.

[i]"Rien ne permet de prévoir comment la maladie va se propager, mais il n'est pas surprenant que nous ayons de nouveaux cas dans des lieux différents, comme cela a été le cas à Pékin", a dit le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine, Michael O'Leary.[/i]


ROMANDIE 14/4/2013

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Les autorités chinoises de la santé ont confirmé le deuxième cas d'infection humaine par la souche H7N9 de la grippe aviaire à Pékin. Selon ces informations, il s'agit d'un enfant de 4 ans vivant dans la ville.

L'enfant a été admis à l'hôpital mais n'a pas encore présenté de symptômes associés au virus. Samedi, la ville avait confirmé son premier cas. Il s'agit d'une fille de sept ans, dont les parents vendent des poules vivantes.

L'infection du jeune garçon a été identifiée après l'examen de personnes ayant été en contact avec la fillette.

Au total, 61 personnes ont été infectées à ce jour en Chine. Treize sont mortes.

Des cas d'infection humaine ont été enregistrés à Shanghai et ses alentours avant l'apparition de cas à Pékin. Le gouvernement chinois est en état d'alerte car un nouveau cas a également été signalé dimanche dans la province intérieur du Henan.

NHK WORLD 15/4/2013

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PEKIN - Le virus de la grippe aviaire H7N9 a contaminé 63 personnes, dont 14 sont décédées, selon un nouveau bilan officiel après l'annonce de deux nouveaux cas confirmés lundi par le Bureau de la santé de la province du Jiangsu (est).

Dimanche, l'agence Chine nouvelle avait fait état de la propagation de la maladie à une nouvelle province du centre du pays, le Henan, suite à son apparition la veille à Pékin. Les deux nouveaux cas révélés lundi ont été confirmés dans le Henan. Tous les autres cas avaient auparavant été circonscrits à Shanghai et à trois provinces de l'est du pays.

Le cas détecté dans la capitale est celui d'une fillette de 7 ans, qui se remettait toutefois de la maladie, selon les autorités.

La filière avicole en Chine a perdu plus de 10 milliards de yuans (1,24 milliard d'euros) dans la semaine qui a suivi l'annonce de la contamination d'être humains par ce virus qui jusque là n'avait touché que des oiseaux, a rapporté le quotidien Global Times, qui a appelé les consommateurs à ne pas céder à la panique.

Le public devrait réprimer son angoisse afin d'éviter un désastre pour l'industrie de la volaille, selon un éditorial du quotidien qui appelle les Chinois à faire preuve d'esprit collectif et à dépasser l'individualisme.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné la semaine dernière qu'il n'y avait aucune indication d'une transmission d'homme à homme du virus. De plus l'OMS a rappelé que ce virus était désactivé à des températures de plus de 70°, et qu'il était donc sans danger de consommer du poulet bien cuit.Mais le fait que de nombreuses volailles porteuses du virus ne présentent pas de symptômes pathologiques complique la détection des voies de transmission de la maladie.

Les mégapoles de Pékin et de Shanghai, qui compte chacune plus de 20 millions d'habitants, ont pris des mesures pour tenter de circonscrire la contagion entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l'interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine.

Shanghai et d'autres grandes villes ont ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles, des mesures qui, s'ajoutant à la psychose, portent de rudes coups à la filière avicole chinoise.

ROMANDIE 15/4/2013

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Point de vue du PROFESSEUR DIDIER RAOULT

La nouvelle grippe aviaire (H7N9) apparue en Chine est en train de réamorcer la peur des grippes animales avec son risque d'épidémie médiatique. Rappelons-nous que la grippe aviaire causée par H5N1 a entraîné une folie mondiale, au coût considérable.

D'abord, parce que les premiers cas diagnostiqués étaient mortels, ce qui arrive souvent avec les nouvelles maladies, car seules les formes graves sont diagnostiquées. Ensuite, les experts de l'OMS consultés, spécialistes du domaine, avaient un conflit d'intérêts majeur, car l'intérêt de leur travail était d'exagérer le risque, alors même qu'aucun virus de type H5 n'a jamais entraîné d'infection interhumaine. Seuls H1, H2 et H3 l'ont fait à ce jour.

Profitant de la psychose, l'industrie du vaccin a réussi à faire acheter par des gouvernements terrifiés des vaccins contre une épidémie qui n'existait pas. Les livres alarmistes consacrés au sujet ont été des best-sellers, alors que les ouvrages tenants d'une ligne plus modérée ont été boudés. Cette excitation générale a engendré des surcoûts de recherche monstrueux, le thème des risques liés aux virus mutants transmissibles à l'homme, susceptibles de s'échapper des laboratoires, a généré de nouvelles réglementations.

Tout ce qui relevait de la mauvaise science-fiction plus que de la réalité a entraîné la mise en place dans de nombreux pays - dont la France - de plans de lutte ressemblant plus à une préparation à la guerre nucléaire qu'à la prévention de la grippe. Au final, la véritable épidémie de grippe que nous avons subie fut d'origine porcine, qui est le maillon le plus commun du passage d'un virus grippal de l'animal à l'homme. Ce fut la grippe de type H1N1, en 2009.

La grippe reste une maladie dangereuse, et les virus capables de passer de l'animal à l'homme sont imprévisibles, mais la probabilité qu'une épidémie aviaire devienne une épidémie humaine reste faible. Cela n'est encore jamais arrivé. Dans ces conditions, il est important de rester vigilant afin d'identifier les premiers cas confirmés de transmission interhumaine, mais évitons de retomber dans la surinformation, laquelle est parfois alimentée par les plus grands spécialistes du domaine afin de faire financer leur laboratoire.

D'autant que la psychose autour de la grippe aviaire a provoqué une inquiétante désaffection vis-à-vis du vaccin contre la grippe humaine saisonnière, qui continue, elle, à tuer chaque année...

LE POINT 15/4/2013

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Une mission d'experts de l'Organisation mondiale de la santé va se rendre en Chine dans les prochains jours pour faire le point sur la grippe aviaire, a annoncé mardi l'OMS. Sur les 63 cas répertoriés, 14 ont été mortels.

Les huit experts, dont quatre sont membres des effectifs de l'OMS, font le voyage à la demande des autorités sanitaires chinoises, a précisé un porte-parole de l'organisation. "Ils vont étudier la situation sur le terrain pour tenter de comprendre un peu mieux le comportement du virus et déterminer quel genre d'enquêtes doit être mené", a-t-il ajouté.

L'équipe, constituée d'Américains, d'Européens, d'Australiens et de Chinois, est attendue dans la semaine qui vient. Sa mission s'achèvera une semaine plus tard, a précisé l'OMS.

Le virus H7N9 a infecté 63 personnes depuis deux semaines en Chine. Les experts redoutent une mutation du virus en une forme transmissible entre les humains avec un risque potentiel d'épidémie.


----->Serions-nous dans le cas de figure du point de vue du PROFESSEUR DIDIER RAOULT (voir message précédent) ?


ROMANDIE 16/4/2013

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PEKIN - Le virus de la grippe aviaire H7N9 a au total fait 16 morts en Chine, avec deux nouveaux décès signalés mardi à Shanghai, a annoncé l'agence de presse d'Etat Chine nouvelle.

Les autorités ont confirmé que 77 personnes avaient été contaminées dans ce pays depuis qu'elles ont annoncé il y a deux semaines que le H7N9, qui jusque-là n'avait touché que des oiseaux, avait été détecté sur des êtres humains.

[...]L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné la semaine dernière qu'il n'y avait aucune indication d'une transmission d'homme à homme du virus.

Mais le fait que de nombreuses volailles porteuses du virus ne présentent pas de symptômes pathologiques complique la détection des voies de transmission de la maladie.

Les mégapoles de Pékin et de Shanghai, qui comptent chacune plus de 20 millions d'habitants, ont pris des mesures pour tenter de circonscrire la contagion entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l'interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine. Shanghai et d'autres grandes villes ont ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles.

Une mission d'experts de l'OMS se rendra en Chine dans les prochains jours pour faire le point sur la grippe aviaire, a annoncé mardi un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé.

ROMANDIE 16/4/2013

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PEKIN - Une fillette de sept ans qui avait été contaminée par le virus de la grippe aviaire H7N9, devenant le premier cas officiellement enregistré à Pékin, a été autorisée à quitter mercredi l'hôpital où elle était soignée, a indiqué l'établissement.

L'enfant, fille d'un couple de marchands de volailles, a vraisemblablement été en contact avec des oiseaux malades. Elle a été autorisée à rentrer chez elle mercredi, a précisé un porte-parole de l'hôpital Ditan de Pékin, qui n'a pas souhaité s'identifier.

Jeudi dernier, elle avait présenté un syndrome grippal, avec de la fièvre, une migraine et des maux de gorge, et ses parents l'avaient conduite à l'hôpital, où des analyses avaient montré qu'elle avait été contaminée par la grippe aviaire H7N9.

Ce virus H7N9 a fait 16 morts en Chine, où au total 77 cas de contamination humaine ont été recensés, majoritairement à Shanghai (est) et dans les régions autour, où ont été détectés les premiers cas.

Les parents de la fillette, qui avaient été placés en quarantaine, ont été autorisés également à regagner leur domicile, selon le Quotidien de Pékin. Leur fille ne présente plus les symptômes de la maladie, a précisé le journal.

Avant les cas récemment enregistrés en Chine, la souche H7N9 de la grippe aviaire ne s'était pas transmise à l'homme. Comme pour la souche H5N1, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale ne permette des contaminations entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

Plusieurs régions et métropoles chinoises ont pris des mesures pour tenter de circonscrire le virus H7N9 et juguler la contagion entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes. Mais la détection difficile du virus chez les volatiles complique les opérations.

Une mission d'experts de l'OMS est attendue en Chine dans les prochains jours pour faire le point sur la grippe aviaire, a annoncé mardi un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé.

ROMANDIE 17/4/2013

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En Chine, pour la première fois, on a découvert la souche H7N9 de la grippe aviaire dans un oiseau sauvage. Le ministère chinois de l'Agriculture dit que le virus se trouvait dans un pigeon sauvage attrapé à Nanjing, une ville de la province de Jiangsu.

Après analyse du virus, les autorités disent que sa séquence génétique est très proche du virus découvert dans des pigeons vendus à un marché de Shanghai. Cela signifie que les oiseaux sauvages propagent peut-être le virus auprès de la volaille, disent les autorités, qui vont approfondir leurs recherches pour identifier les sources d'infection et les façons qu'a le virus de se propager.

Par ailleurs, les autorités ont annoncé mardi la mort de deux patients à Shanghai parmi 14 nouveaux cas. Depuis le début, sur 78 cas enregistrés en Chine, 16 personnes sont décédées.


NHK 17/4/2013

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PARIS - Le Centre international en recherche agronomique pour le développement (Cirad), basé à Montpellier (sud de la France), envoie des experts en Chine à la demande de l'ONU pour essayer de comprendre le virus de la grippe aviaire H7N9 qui a déjà fait 16 morts.

Entre cinq et 10 experts vont partir en Asie dans les plus brefs délais, à la demande de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a précisé à l'AFP une porte-parole du Cirad.

Certains iront appuyer les travaux déjà menés par des laboratoires chinois et internationaux, d'autres sont sollicités pour des formations d'évaluation du risque ou d'épidémiologie de terrain (investigation sur foyers) comme au Vietnam.

A Montpellier, les chercheurs du Cirad travaillent également à la mise en place d'un vaccin pour les volailles.

Le virus H7N9 induit une situation paradoxale: les volailles examinées ne montrent pas de signes de maladie tout en provoquant une maladie humaine grave et fréquemment mortelle chez les personnes infectées, rappelle le Cirad.

Jusqu'à ce jour aucune contamination inter-humaine n'a cependant été mise en évidence, tient-il aussi à préciser. Il est donc nécessaire de comprendre les voies de transmission, de circulation du virus et des risques associés. Mardi, l'OMS avait déjà annoncé l'envoi de quatre experts de la grippe aviaire en Chine.

Le virus H7N9 a fait 16 morts en Chine, avec deux nouveaux décès signalés mardi à Shanghai, selon l'agence de presse d'Etat Chine nouvelle.

Les autorités ont confirmé que 77 personnes avaient été contaminées dans ce pays depuis qu'elles ont annoncé il y a deux semaines que le H7N9, qui jusque-là n'avait touché que des oiseaux, avait été détecté sur des êtres humains.

Dimanche, l'agence Chine nouvelle avait fait état de la propagation de la maladie à une nouvelle province du centre de la Chine, le Henan, à la suite de son apparition la veille à Pékin. Tous les autres cas n'avaient auparavant concerné que Shanghai et trois provinces de l'est.


----->N'empêche que cette situation suit de quelques jours la découverte de milliers de porcs morts jetés dans le fleuve de Shangaï, puis, quelques jours après...des canards dans la rivière Nanhe dans le Sichuan ... Et, dans le même temps, les autorités ont affirmé qu'il n'y avait pas de pollution de l'eau...?

ROMANDIE 17/4/2013

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En Chine, les autorités médicales disent qu'il est possible que la grippe aviaire soit transmise, de façon limitée, de personne à personne. Des cas d'infections multiples entre plusieurs membres de certaines familles ont été confirmés.

Selon les autorités, le fils aîné de la première personne diagnostiquée avec la souche H7N9 du virus a été infecté. Il souffre des symptômes de la pneumonie. La première victime était un homme de 87 ans de Shanghai.

Il s'agit du deuxième cas d'infections multiples dans une même famille. Pour le premier cas, il s'agissait d'un couple de Shanghai dans la cinquantaine.

Mais selon les autorités, on ne peut affirmer pour le moment que la grippe aviaire se transmet entre humains parce que de tels cas sont définis par des infections de masse.

Par ailleurs, l'agence de presse officielle Chine nouvelle rapporte que cinq nouveaux cas de grippe ont été confirmés à Shanghai et dans la province du Zhejiang dans l'est du pays mercredi. Jusqu'à présent, un total de 83 personnes ont été diagnostiquées avec la maladie.

NHK WORLD 18/4/2013

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Des chercheurs du Centre du contrôle des maladies et de prévention (CDC) de Pékin ont émis cette hypothèse après avoir constaté que la transmission dans certaines familles était «peu claire» et qu’ils étudiaient la possibilité d’une transmission interhumaine du virus de la grippe aviaire H7N9.

Cette hypothèse a été soulevée après que les chercheurs ont observé une transmission entre un père et son fils à Shanghaï. Tous deux sont décédés. Dans cette même famille, un autre fils a contracté une pneumonie et s’en est remis. Les analyses virologiques effectuées sur le père (âge de 87 ans) et le fils qui a survécu ont montré qu’ils étaient tous deux infectés par le virus aviaire H7N9. Le fils décédé n’avait pas été testé pour le virus. Dans un premier temps, les autorités avaient démenti que les deux fils de la «famille Li» étaient infectés par le H7N9, puis avaient reconnu que le fils survivant était effectivement infecté par ce virus.

Par ailleurs, un mari et sa femme ont été testés positifs pour le virus H7N9 à Shanghaï.

«Même s’il devait se produire un petit nombre d’infections intrafamiliales, cela ne signifierait pas que le virus ait déjà acquis la capacité de se transmettre efficacement d’homme à homme», tempère Feng Zijian, directeur du centre des urgences en santé publique des CDC, dans un communiqué publié sur le site du ministère de la santé chinois.

Cet officiel précise que «des analyses supplémentaires sont en cours pour déterminer si ces cas groupés familiaux impliquent une transmission interhumaine», ce qui ajoute-t-il est "possible en théorie".

Sur les 77 premiers cas recensés de grippe aviaire H7N9, seuls 40 % des patients avaient été en contact avec des poulets. À ce jour, le nombre de cas atteint 83 et le nombre de décès dus en Chine à la nouvelle variante de la grippe aviaire, H7N9, s'est alourdi à dix-sept, selon le dernier bilan établi par le ministère de la santé chinois en date du 17 avril.

En début de semaine, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soulignait qu'il n'y avait "aucune indication" d’une transmission d'homme à homme du virus H7N9. Elle estime aujourd’hui qu’il n’y a pas de preuve «fondée» de transmission entre individus.

Réunis sous son égide, des experts chinois et internationaux ont commencé une mission étude d’une semaine pour étudier le mode de contamination du virus.

SCIENCES ET AVENIR 18/4/2013

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Vincent Enouf est directeur adjoint du Centre national de référence des virus de la grippe à l’Institut Pasteur. Il fait le point pour Sciences et Avenir sur le virus de la grippe aviaire H7N9.

Sciences et Avenir : Que sait-on du H7N9 aujourd’hui ?

Vincent Enouf : On a la certitude que le virus H7N9 a bien une origine aviaire, il est vraisemblablement composé d’un mélange de souches aviaires dont le virus H9N2 déjà connu. On sait que chez les oiseaux il est asymptomatique c’est-à-dire qu’il ne provoque pas de maladie. Ce qui rend plus difficile sa surveillance. Il semble qu’il puisse se transmettre directement à l’homme, sans passer par un hôte intermédiaire, chez qui il provoque des pneumonies qui peuvent être mortelles.

Sciences et Avenir : Concernant l’origine de la contamination a-t-on des précisions ?

Vincent Enouf : Non. D’après les données que nous avons, une partie des personnes infectées n’a pas été en contact rapproché avec des animaux, on ne peut donc pas affirmer que les élevages de volailles sont à l’origine de l’épidémie. D’autres oiseaux comme les pigeons peuvent être impliqués mais pour l’instant il n’y a aucune certitude. Il faut continuer les investigations, c’est-à-dire faire des prélèvements réguliers dans les élevages et dans les lieux de forte densité animale et humaine.

Sciences et Avenir : Peut-on prédire l’évolution de cette nouvelle grippe ?

Vincent Enouf : C’est difficile. Pour le moment il n’y a pas de cas de transmission interhumaine avéré. Ce qui signifie que le virus n’a pas franchi la barrière d’espèce mais à chaque fois qu’il infecte un homme il peut muter et devenir plus contagieux. Il possède d’ailleurs déjà certaines mutations qui lui permettent de se multiplier à des températures moins élevées qu’habituellement. C’est pour cela qu’on le retrouve dans les parties hautes des voies respiratoires chez l’homme. C’est déjà un élément qui améliore son potentiel infectieux.

Sciences et Avenir : Comment travaillez-vous sur ce virus ?

Vincent Enouf : Nous travaillons pour le moment sur des séquences virales mises en lignes sur des sites spécialisés. Grâce à ces séquences on a construit des gènes synthétiques qui permettent de mimer le virus. Dans quelques jours, par l’intermédiaire du Centre Collaborateur de l’OMS de Londres, l’Institut Pasteur va recevoir les premiers échantillons de virus diffusés par les autorités chinoises. À partir de ces échantillons, il sera alors possible de fabriquer un test sérologique fiable pour détecter le H7N9 chez l’être humain.

Sciences et Avenir : Avez-vous accès à toutes les informations nécessaires ?

Vincent Enouf : Pas tout à fait, il nous manque certaines données sur l’état de santé des personnes décédées. Apparemment ce sont des personnes âgées de plus de soixante ans qui sont les principales victimes. Avaient-elles des "comorbidités" (NDLR: d'autres pathologies associées qui pourraient expliquer le décès) ? On ne le sait pas. De même sur les personnes de l’entourage des malades qui font l’objet d’une surveillance, on ne sait pas exactement comment elles sont suivies. Mais de mon point de vue les informations obtenues sont beaucoup plus claires aujourd’hui que lors de l’épisode de 2005 avec la grippe H5N1.




SCIENCES ET AVENIR 18/4/2013 (texte et image)

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PARIS - Les experts qui redoutent la dissémination du virus H7N9 de la grippe aviaire aux voisins de la Chine appellent à renforcer les mesures de surveillance face à un ennemi sournois, faiblement détectable.

Vincent Martin, expert de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) où il dirige le programme de prévention des crises de santé animale et fin connaisseur de la Chine, revient pour l'AFP sur les principaux risques de contamination.

Q: Pourquoi les virus comme le H5N1, le H7N9, apparaissent-ils systématiquement en Asie et particulièrement en Chine?

R: C'est une combinaison de facteurs, dont un développement rapide et massif des productions avicoles et porcines associé à de fortes densités de population, en grande partie encore rurale. Dans les élevages traditionnels, les contacts homme-animal sont fréquents et étroits. Or la Chine abrite la moitié de la population porcine mondiale ainsi qu'environ 5 milliards de volailles, dont 70% de la population mondiale de canard. Le sud héberge une grande partie des élevages de palmipèdes (canards et oies) en plein air, donc en contacts fréquents avec les oiseaux sauvages. Ils sont ensuite commercialisés, vivants, sur des marchés qui représentent un risque élevé de maintien, de concentration et de diffusion de l'infection.

Q: Mais cette promiscuité entre les volailles et les humains est vraie ailleurs aussi, en Afrique par exemple.

R: La différence avec l'Afrique ce sont les densités de populations animales et humaines, bien plus importantes en Asie, vivant au sein d'écosystèmes variés où l'on trouve de vastes zones humides, et où se côtoient faune sauvage et fortes concentrations en volailles domestiques.

Q: L'élevage industriel en batterie est-il également favorable à l'émergence des virus?

R: Concernant le H5N1, des études scientifiques ont clairement identifié les zones d'émergence et de persistance du virus au Vietnam, en Thailande et en Chine dans les zones d'élevages traditionnels de palmipèdes en plein air. L'élevage en batterie ne présente pas ces caractéristiques. Dans le cas du H7N9, l'écologie du virus n'est pas encore totalement élucidée et demandera des études scientifiques supplémentaires.

Q: Craignez-vous une extension du virus aux pays voisins?

R: Il y a en effet un risque de dissémination au sein de la Chine ou au-delà de ses frontières, notamment parce que ce virus est bassement pathogène, n'entraînant aucune mortalité ou baisse de production chez les volailles domestiques, et donc très difficile à détecter.

Il faut donc mettre en place des mesures de surveillance actives et ciblées, au niveau des marchés et des élevages: à savoir des campagnes de prélèvements testés ensuite en laboratoires. Les pays voisins doivent faire de même et renforcer leurs mesures de surveillance pour s'assurer que le virus n'est pas présent et pouvoir réagir rapidement si tel devait être le cas.

Q: Si le virus doit voyager, quel sera son principal vecteur?

R: Nous étudions la question en ce moment avec des spécialistes internationaux de l'épidémiologie. Si le commerce peut-être considéré comme le principal vecteur (pas seulement pour les virus influenza, mais d'une manière générale), le rôle de la faune sauvage dans l'épidémiologie du H7N9 reste à déterminer. En tout état de cause, si risque il y a, il ne devrait se matérialiser qu'à l'automne: le sens des migrations, plein nord en ce moment en Chine, ne semblerait pas favorable à une dissémination vers l'Europe où l'Afrique. Mais ce risque devra être revu lors des migrations d'automne. Nous avons donc quelques mois devant nous pour mieux comprendre le rôle de la faune sauvage dans ce cas précis.

Q: Peut-on craindre un cycle de transmission d'un homme à l'autre?

R: Le virus se transmet déjà à l'homme, mais à ce stade les mammifères représentent des cul-de-sacs épidémiologiques, c'est-à-dire que la transmission ne va pas plus loin. Il faut à présent maintenir la vigilance et effectuer des campagnes de surveillance d'autres espèces, comme le porc, et vérifier sa capacité à les infecter. Des études en ce sens sont en cours en ce moment même.

Q: Comparé au H5N1, le H7N9 vous paraît-il plus virulent, plus dangereux?

R: Pas nécessairement plus dangereux, mais plus sournois puisqu'il est difficile à détecter chez les volailles. Les hommes servant de sentinelles révélatrices de l'infection.

Mais les virus influenza font preuve d'une grande plasticité, ils peuvent évoluer rapidement, notamment pour revêtir une forme hautement pathogène. Une vigilance accrue et des programmes de surveillance intensifs doivent être mis en place dès à présent, en Chine et les pays de la région pour mieux comprendre l'écologie du virus.

Mais jusqu'à présent, la gestion de la crise en Chine a été spectaculaire, par sa réactivité et sa transparence. C'est important de le souligner.


ROMANDIE 19/4/2013

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Selon des responsables de l'Organisation mondiale de la santé, rien n'indique que la nouvelle souche de la grippe aviaire se transmet entre personnes. Ils disent toutefois qu'ils vont continuer de surveiller de près les mutations génétiques possibles du virus.

Jusqu'à présent en Chine, 88 personnes ont été infectées par le virus H7N9 de la grippe aviaire. 17 en sont mortes.

Le responsable du bureau de l'OMS en Chine, Michael O'Leary, a tenu une conférence de presse vendredi à Pékin. Il a déclaré que la transmission du virus entre membres d'une même famille ne peut être exclue, mais dit-il, il n'y a pas de preuve d'une contamination d'une personne à l'autre.

Il souligne cependant que plus de la moitié des patients n'ont pas été en contact avec des oiseaux et que des mutations pourraient permettre au virus de se transmettre facilement entre humains.

ROMANDIE 19/4/2013

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H7N9 contient des mutations suscitant l’inquiétude des chercheurs. Un groupe d’experts internationaux vient de se rendre en Chine pour déterminer si la transmission de ce virus grippal pourrait être interhumaine et tenter d’identifier la source de l’infection.

«Le virus aviaire H7N9 renferme plusieurs mutations qui sont déjà une source d’inquiétude. Il suffirait d’une mutation supplémentaire pour qu'il puisse se transmettre de façon efficace d’homme à homme, si l’on considère des travaux menés l’an dernier sur un modèle animal avec un autre virus aviaire, le H5N1», a indiqué à Sciences et Avenir le Dr Masato Tashiro qui dirige le centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de recherche sur la grippe à Tokyo (Institut national des maladies infectieuses).

Cette mutation, si elle survenait, devrait se produire dans le gène de l’hémagglutinine (le «H» de H7N9), protéine qui permet au virus de se fixer sur des récepteurs présents à la surface des cellules humaines.

Prélèvement de sang sur un poulet, à Hong Kong, le 11 avril 2013. Vincent Yu/AP/SIPA


L’équipe du Dr Tashiro a conduit une analyse génétique détaillée sur quatre virus H7N9 isolés chez quatre malades chinois, dont trois sont morts. Il ressort que ce virus aviaire a su d’adapter pour assurer sa réplication chez les mammifères, notamment chez l’homme, et « de façon bien plus efficace que le virus H5N1 », souligne le chercheur japonais.

Dans les quatre virus étudiés, une mutation (PB2 E6627K) a en effet été détectée, qui facilite la réplication du H7N9 en optimisant l’activité d’une enzyme (polymérase) à une température correspondant à celle qui règne dans l’appareil respiratoire humain.

De plus, cette même équipe vient de terminer d’analyser d’un cinquième virus H7N9 provenant d’un patient de la province de Zhejing. Ses résultats, non encore publiés, révèlent la présence d’une nouvelle mutation (PB2 D701N), toujours dans le gène de la polymérase, qui a le même effet que la précédente, comme nous l’a déclaré le Dr Tashiro le 19 avril. Elle n’avait pas été identifiée dans les précédentes analyses génétiques. Par ailleurs, une perte de matériel génétique (délétion) dans le gène de la neuraminidase (le «N» de H7N9), protéine située à la surface du virus, a également été retrouvée dans les virus H7N9 étudiés. Elle est associée à une virulence accrue.

De son côté, une équipe néerlandaise, dirigée par le Pr Marion Koopmans du département de virologie du Centre national de santé publique et l’environnement, a rapporté des résultats allant dans le même sens. «Ce virus aviaire est adapté à une réplication chez les mammifères, et donc chez l’homme», a-t-elle précisé à Sciences et Avenir. Publiés le 18 avril dans la revue en ligne Eurosurveillance, ces résultats montrent que le nouveau virus H7N9 diffère sensiblement des autres virus aviaires H7 (H7N7 en 2003 aux Pays-Bas et H7N1 en Italie).

Dans un élevage de canard en Chine. HAP/Quirky China News //REX/SIPA

Selon les données de l’analyse génétique comparative des chercheurs néerlandais, la mutation PB2 E6627K du virus H7N9 lui confère une grande capacité de réplication et, par conséquent, avec la multiplication des particules virales, une haute virulence. En 2003, lors de l’épidémie aux Pays-Bas imputable à un autre virus H7, le H7N7, qui avait touché 255 fermes et entraîné l’abattage de 30 millions de poulets, cette mutation n’avait été retrouvée qu’une seule fois sur les 61 virus H7N7 étudiés. Surtout, contrairement à l’actuel virus H7N9, le virus H7N7 n’avait provoqué que de légers symptômes chez l’homme - à l’exception d’un cas mortel chez un individu infecté par un virus qui renfermait justement la mutation PB2 E6627K.

Selon Marion Koopmans, au vu de l’évolution des symptômes lors de l’infection par le virus actuel H7N9, d’abord relativement légers mais qui s’aggravent en une semaine ou plus, «l’hypothèse la plus vraisemblable est que la mutation PB2 E627K surviendrait une fois que le virus aviaire H7N9 se réplique chez l’homme». Et de souligner que trois des quatre patients infectés par un virus H7N9 porteur de la mutation PB2 E627K sont décédés.

Une autre mutation retient l’attention des chercheurs néerlandais, comme d’ailleurs de chercheurs chinois
dans le New England Journal of Medicine du 11 avril. Baptisée Q226L, elle est présente dans le gène de l’hémagglutinine (H). Cinq des sept virus H7N9, isolés chez des patients, mais également chez des oiseaux (poulets, pigeons) et dans un échantillon prélevé dans des marchés chinois à proximité immédiate de deux volailles contaminées, étaient porteurs de cette mutation Q226L.

«Celle-ci, lorsqu’elle survient en présence d’une autre, a été associée à la capacité qu’avaient les virus responsables des pandémies de grippe de 1957 et 1968 à se fixer sur les récepteurs des cellules humaines», indique Marion Koopmans. Pour cette spécialiste, qui exerce également du Centre médical Erasmus de Rotterdam, le virus H7N9 qui sévit actuellement dans plusieurs provinces de Chine présente une plus grande «diversité génétique» que les souches virales aviaires H7 néerlandaises (virus H7N7) et italiennes (virus H7N1).

«Une telle diversité est préoccupante étant donné qu’elle s’accompagne déjà de mutations associées à un risque accru pour la santé publique», déclare-t-elle, ajoutant qu’il est de la «plus haute importance» de suivre étroitement les animaux qui pourraient servir de réservoirs à virus, en l’occurrence les volailles, mais aussi les oiseaux sauvages et les cochons.

Cette boutique ne vend plus de poulet: le caractère chinois pour "volaille" a été recouvert d'un drap rouge sur la devanture du magasin. AP/SIPA


Au total, il apparaît que le virus aviaire H7N9 héberge des mutations qui lui permettent de s’adapter à l’homme et de se répliquer efficacement. À cela s’ajoute, déclare le Dr Masato Tashito, «un consensus parmi les virologistes moléculaires pour considérer que, contrairement aux autres virus aviaires H7, l’actuel virus H7N9 a un haut pouvoir pathogène».

Autrement dit, une capacité à provoquer des dégâts cellulaires et des symptômes sévères pouvant entraîner la mort. De fait, depuis le 31 mars dernier, date de l’identification du premier cas d’infection humaine par le H7N9, 91 individus ont été infectés en Chine par ce virus aviaire, dont 17 sont décédés, indique samedi 20 avril le South China Morning Post.

La capacité de ce virus H7N9 de s’adapter aux cellules humaines, couplée à son pouvoir pathogène, fait craindre qu’il puisse avoir un «potentiel pandémique», autrement dit qu’il se joue des frontières et diffuse plus largement. C’est ce qu’écrivent depuis le 11 avril des chercheurs chinois, suédois, japonais et suédois, qui tous soulignent l’importance de mener des analyses génétiques pour suivre certains marqueurs en même temps que des études épidémiologiques sur le terrain pour suivre l’évolution et la diffusion du virus.

Pour Niklas Danielsson du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) de Stockholm, «il n’est pas possible pour le moment de savoir si l’Europe sera concernée» par le H7N9, la plupart des individus n’ayant pas été exposés auparavant à un virus aviaire de type H7, les épidémies aux Pays-Bas en 2003 et en Italie en 2009 ayant surtout concerné des oiseaux. «Par conséquent, ajoute-t-il, si et seulement si, une transmission d’homme à homme devait débuter, la population ne serait pas immunisée, ce qui constitue une donnée clé dans l’évaluation d’un possible risque pandémique ».

Selon Niklas Danielsson, il conviendrait donc d’évaluer «maintenant» le degré d’immunité de la population vis-à-vis du virus H7N9 en conduisant des études séro-épidémiologiques dans différentes tranches d’âge. Une mesure qu’il considère comme une «priorité».

Pour toutes ces raisons, et dans un contexte où le nombre d’infections croît de jour en jour en Chine, une équipe de 15 chercheurs a été mandatée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour mener sur le terrain, durant une semaine, une mission ayant pour objectif de déterminer si certains cas d’infections par le H7N9 pourraient dus à une transmission interhumaine. Jeudi, des chercheurs du CDC de Pékin avaient pour la première fois émis cette hypothèse après avoir constaté que la transmission dans certaines familles était «peu claire»

À Shanghaï, trois cas d’infections groupées à H7N9 touchant deux membres, voire trois, au sein d’une même famille, ont été rapportés. "Il est très difficile de déterminer si ces aggrégats de cas survenus au sein d'une même famille correspondent véritablement à une transmission intra-familiale ou si chacune de ces personnes a pu être infectée de façon indépendante par un animal contaminé", ajoute le chercheur. À ce jour, précise-t-il, plus de 50 % des patients infectés par le virus aviaire H7N9 à Pékin déclarent ne pas avoir été en contact avec des volailles, ce qui ne permet évidemment pas d’écarter avec certitude cette possibilité.

À Pékin, deux jeunes enfants, un garçon de 7 ans et une fille de 4 ans, ont contracté le virus. Voisins, ils jouaient souvent ensemble. Les parents de la fillette ont indiqué qu’elle aurait pu être en contact direct avec des volailles, mais les analyses effectuées sur les volailles se trouvant dans le périmètre où vit la fillette ont toutes été négatives. Une autre possibilité serait que ses parents lui auraient transmis le virus sans pour autant avoir présenté de symptômes, fait remarquer le Dr Masato Tashiro.

Le médecine souligne par ailleurs que l’infection du garçon n’a été détectée, alors qu’il ne présentait alors aucun symptôme, uniquement du fait de la mise en œuvre d’une surveillance active auprès de toutes les personnes en contact avec la fillette. Ce petit garçon présentait-il une forme atténuée de l’infection ou se trouvait-il en période d’incubation, dont les médecins ignorent aujourd’hui la durée ? Impossible à dire dans la mesure où il a été immédiatement traité.

Il s’agit également pour les experts internationaux dépêchés par l’OMS, assurément parmi les meilleurs au monde, d’identifier la source de l’infection ainsi que les réservoirs animaux du virus. Ce ne sera sans doute pas chose facile dans la mesure où le virus H7N9 ne provoque pas ou peu de symptômes chez les oiseaux et que sa diffusion silencieuse peut donc sans doute passer inaperçue.

Michael O'Leary, responsable de l'OMS en Chine, durant un point presse à Pékin le 19 avril. Pour l'Organisation mondiale de la santé, il n'y a "aucune indication" d'une transmission d'homme à homme du virus. Andy Wong/AP/SIPA.


Parmi 47.801 échantillons analysés provenant de plus de 1000 marchés de volailles vivantes, fermes et abattoirs, seuls 39 ont été testés positifs pour le virus H7N9, selon le ministère chinois de l’agriculture. Mais les chercheurs disposent-ils aujourd’hui de tests de détection rapide suffisamment fiables ? Parmi les 39 résultats positifs, 38 provenaient des marchés aux poulets des provinces de l’est de la Chine (Jiangsu et Zhejiang), du centre (Anhui), et de Shanghaï.

Par ailleurs, le virus H7N9 a été retrouvé chez un pigeon sauvage dans la province de Jiangsu, de même que chez un pigeon élevé pour la consommation alimentaire et provenant d’un marché de Shanghaï. «D’après mes informations que je tiens de sources chinoises, non encore rendues publiques, le pigeon sauvage héberge un virus quasiment identique à celui retrouvé sur les marchés à volailles de Shangaï, qu’il s’agisse de poulets ou de pigeons», confie le Dr Masato Tashiro qui considère que la source de l’infection, l’hôte originel, doit être une espèce d’oiseau ou de volaille.

La mission menée sous l’égide de l’OMS comprend, en plus d’experts chinois, Keiji Fukuda, sous-directeur général de l’Organisation en charge de la sécurité sanitaire et de l'environnement, Wenquing Zhang, chef d’équipe à l’OMS du programme Grippe (Global Influenza Programme), Nancy Cox, directrice de la Division Grippe du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) d’Atlanta (Etats-Unis), Anne Kelso, directrice du centre OMS de référence et de recherche de la grippe (VIDRL, Melbourne, Australie), Malik Peires du département de microbiologie de l’Université de Hong-Kong et Angul Nicoll du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC).

Ces chercheurs se sont rendus vendredi 19 avril dans des hôpitaux de Shanghaï et dans des marchés traditionnels de volailles vivantes où les vendeurs déplument souvent les poulets ébouillantés à les mettant dans des machines tournant à grande vitesse. Celles-ci seraient susceptibles de projeter des particules virales sous formes d’aérosols. Une hypothèse formulée par le Zijian Feng, directeur du bureau des réponses d’urgence au Centre chinois de contrôle et prévention des maladies (CDC).

Un enjeu crucial pour la communauté des chercheurs travaillant sur les virus grippaux sera de comprendre comment le virus H7N9, par ailleurs résultat d’une recombinaison de trois types de souches virales aviaires circulant en Asie, est parvenu à infecter l’homme et comment il pourrait évoluer dans le court terme du fait de la survenue de mutations à la faveur d’une réplication active chez l’homme.

Le CDC chinois a d’ores et déjà expédié les échantillons d’isolats viraux H7N9 à cinq laboratoires, en l’occurrence au Japon (Tokyo), en Australie (Melbourne), au Royaume-Uni (Londres) et aux Etats-Unis (Atlanta, Memphis).

Les virologistes moléculaires mèneront des expériences, similaires à celles menées l’an dernier sur le virus aviaire H5N1 par Ron Fouchier (Rotterdam, Pays-Bas) et Yoshihiro Kawaoka (Madison, Wisconsin, États-Unis), afin de déterminer quelles mutations peuvent conférer au virus H7N9 la capacité d’être aisément transmis d’homme à homme par l'intermédiaire d’aérosols, autrement dit de minuscules gouttelettes aériennes Selon les laboratoires, ces expériences doivent être menées chez des primates (macaques rhésus, singes verts d’Afrique) ou chez le furet, modèle animal de la grippe.

Pour le moment, les chercheurs ne disposent pas de preuve «fondée» d’une transmission interhumaine. De la réponse à cette question essentielle dépend aussi la détermination du risque de pandémie.



SCIENCES ET AVENIR 20/4/2013

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PEKIN (Chine) - Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un vingtième mort dans l'est de la Chine, où ont été enregistrées la plupart des contaminations, a annoncé dimanche l'agence Chine Nouvelle citant le dernier bilan fourni par la Commission nationale de la santé et de la famille.

Au total 102 personnes ont été infectées par le virus H7N9, essentiellement dans dans l'est du pays, causant la mort de vingt d'entre elles, a ajouté l'agence officielle. Trente-trois cas, dont onze mortels, ont été engistrés à Shanghai, la mégalopole de l'Est de la Chine.

Le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a précisé que 40 pour cent des patients contaminés par le H7N9 n'avaient eu aucun contact avec des volailles, suscitant des interrogations sur la façon dont le virus se propage. En outre le fait que le virus a atteint plusieurs membres d'une même famille a fait surgir des craintes sur la possibilité d'une contamination entre humains.

Une équipe de 15 spécialistes étrangers, sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est actuellement à pied d'oeuvre en Chine pour tenter de réunir des informations sur cette souche H7N9. L'OMS a annoncé vendredi à Pékin étudier le cas de foyers familiaux -- plusieurs contaminations dans une même famille -- tout en se voulant rassurante sur un risque de transmission interhumaine de ce virus.

Malgré les efforts des autorités, le H7N9 s'est propagé dans au moins quatre provinces et deux métropoles majeures, Pékin et Shanghai, du pays le plus peuplé du monde. Même si la progression est lente, de nouveaux cas sont annoncés chaque jour.

Le président chinois Xi Jinping a demandé vendredi aux autorités de prendre des mesures efficaces pour endiguer la propagation du H7N9.

Avant les cas récemment enregistrés en Chine, la souche H7N9 de la grippe aviaire ne s'était pas transmise à l'homme. Comme pour la souche H5N1, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale ne permette des contaminations entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

ROMANDIE 21/4/2013

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En Chine, les autorités sanitaires affirment que la grippe aviaire H7N9 s'est notamment propagée jusqu'à la province côtière de Shandong, dans le nord-est du pays.

Selon les autorités, un homme de 36 ans de la ville de Zaozhuang, dans le Shandong, est traité dans un hôpital pour la grippe. C'est le premier cas confirmé dans la province.

Elles affirment que la personne a commencé à souffrir de toux et de fièvre à la mi-avril, avant que les médecins diagnostiquent une pneumonie sévère dimanche. Son état est vraisemblablement critique.

D'autres infections ont été confirmées dans les villes de Shanghai et de Pékin, ainsi que dans les provinces de Anhui, de Henan, de Jiangsu et de Zhejiang.

109 personnes ont été infectées par la grippe aviaire H7N9 en Chine, et 22 en sont mortes.


NHK WORLD 23/4/2013

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PEKIN - Le virus H7N9 est l'un des virus de la grippe les plus mortels, a indiqué mercredi un membre d'une équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) venue en Chine enquêter sur cette maladie qui s'y est transmise pour la première fois à l'homme il y a quelques semaines.

Au total, 108 personnes ont été infectées par ce virus aviaire, dont 22 sont mortes, dont une forte proportion de personnes âgées.

"C'est certainement l'un des virus les plus mortels que nous ayons connus jusqu'ici", a déclaré ce responsable, Keiji Fukuda, lors d'une conférence de presse à Pékin.

[...]Nous pensons que ce virus (le H7N9) est plus facilement transmissible à l'homme que le H5N1, a ajouté M. Fukuda, qui a qualifié le H7N9 de virus inhabituellement dangereux.

Notre compréhension n'en est qu'à ses débuts, a-t-il ajouté, précisant que les volailles sont les sources probables d'infection.

Nancy Cox, une spécialiste de la grippe au Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américain et membre de l'équipe, a précisé que pour le moment, ni les oiseaux migrateurs ni leur habitat n'ont été testés positifs au H7N9.

Pour la première fois, un cas a été confirmé mercredi hors de Chine continentale, à Taïwan, chez un homme rentré de Suzhou en Chine où il travaillait. D'autres cas avaient déjà été signalés dans cette ville de la province du Jiangsu (est).

A l'heure actuelle, aucune forme durable de transmission d'homme à homme n'a été constatée, ont réitéré les chercheurs de l'OMS dans un communiqué. Ce qui reste incertain, c'est si le virus peut acquérir la capacité de se transmettre d'homme à homme, ont-ils ajouté alors que des cas d'infections au sein d'une même famille ont été signalés.

ROMANDIE 24/4/2013

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