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Séisme, tsunami, répliques, informations globales

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France Info - 11:02 11/03/2011

Alerte au tsunami dans toute la zone Pacifique


Le séisme de magnitude 8,9 qui a frappé le Japon a provoqué un raz-de-marée sur la côte nord est de l’archipel. Une vague de 10 mètres de haut a déferlé sur la région de Sendai.

La violence de ce séisme va se répercuter dans toute la zone Pacifique : des alertes au tsunami sont lancées dans tous les pays de la région jusqu’en Australie et en Amérique du Sud. Des ordres d’évacuation ont également été pris pour certaines îles comme les îles Marcus, les Mariannes et la population du littoral sur le territoire français de Nouvelle-Calédonie.

Il était 14h46 au Japon lorsque la terre a tremblé. Un séisme de magnitude 8,9 suivi de cinq répliques en une heure, la plus violente mesurée à 7,1. Il s’est produit à 10km de profondeur, à 125km de la côte est, une zone située à 380km au nord-est de Tokyo. Mais les conséquences de l’onde de choc sont attendues toute la journée dans la zone Pacifique.

Plusieurs tsunamis, haut de 7 à 10 mètres, ont déjà touché les préfectures de Miyagi et Fukushima au nord-est du Japon. Des images de télévision montraient des vagues d’eaux boueuses se déversant sur les terres près de la ville de Sendai. "C’est un séisme d’une violence rare et le bilan des dégâts pourrait rapidement s’aggraver", a prévenu Junichi Sawada, un responsable de l’agence japonaise pour les incendies et la gestion des catastrophes.

Alerte au tsunami sur l’ensemble du bassin Pacifique
Les premiers pays à lancer l’alerte au tsunami ont été l’Indonésie, les Philippines, Taïwan et la Russie. L’Administration nationale océanique et atmosphérique des Etats-Unis (NOAA) a suivi le même chemin peu de temps après, diffusant une alerte sur les côtes Pacifique du Mexique et des pays d’Amérique centrale et du Sud.
L’alerte a été levée peu après, en Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie, à Taiwan puis aux Philippines.

Deux premières vagues, de faible intensité, ont atteint deux îles russes des Kouriles, où près de 11.000 personnes ont été évacuées.

Dans les îles Mariannes, toutes les populations présentes dans les zones situées au niveau de la mer sont évacuées.

A Hawaï, un séisme de magnitude 4,5 a frappé l’île sans faire aucun dégât ni victime. Les premières vagues du tsunami sont attendues dans la nuit vers 3h du matin (13h GMT vendredi), les responsables de la sécurité civile ont donné ordre d’évacuer les côtes.

En Nouvelle-Calédonie, l’ordre d’évacuer les populations du littoral a été donné à la mi-journée.

En Polynésie française, l’alerte au tsunami a été lancée dans l’après-midi. La première vague toucherait les côtes vers 18h (heure de Paris) aux îles Sous-le-Vent, puis une demi-heure plus tard Tahiti et Moorea. A ce stade, la hauteur estimée de la montée des eaux est de deux à trois mètres aux Marquises, 1,40 à 2,10m sur la côte nord de Tahiti, dans les baies de Moorea et dans la baie de Haamene (Huahine), et entre un et deux mètres aux Australes.


Source : France Info

En allant sur le site de .France Info, vous pourrez écouter des interwiews sur la situation.

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Ces événements font oublier que précédemment un autre cataclysme naturel survenu en janvier : l'éruption du Shinmoedake



Le volcan Shinmoedake fait partie du groupe de volcans du Mont Kirishima sur l’île de Kyushu dans le sud du Japon est entré éruption le 26 janvier. Il s’agirait de la plus grande éruption volcanique enregistrée ces 50.dernières années sur cette île.

Le volcan Shinmoedake s'est réveillé le 26 janvier dans le sud-ouest du Japon et continuait lundi (31 janvier) de cracher une épaisse colonne de fumée et de cendres à plusieurs milliers de mètres dans le ciel.

Dans la municipalité de Takaharu, située dans la préfecture de Miyazaki au sud de l'île de Kyushu, plusieurs centaines de résidents des quartiers les plus exposés au volcan en éruption ont été évacués et ont passé la nuit dans des centres d'accueil.

L'Agence météorologique japonaise a étendu de deux à trois kilomètres la zone à risques autour du volcan. L'Agence craint des écoulements pyroclastiques, constitués d'un mélange de gaz volcaniques à très haute température, de vapeur d'eau et de particules solides. Elle a également indiqué que le dôme de lave à l'intérieur du cratère était passé de quelques dizaines de mètres à près de 500 mètres de diamètre en l'espace de quelques jours.

Le trafic aérien et ferroviaire est très perturbé dans la région en raison de cette éruption. L'observatoire volcanique de Kagoshima a remonté à trois son échelle d'alerte, graduée de un à cinq, avec pour consigne de bloquer l'accès à l'ensemble de la montagne.

Le Shinmoedake appartient à la chaîne Kirishima, constituée d'une vingtaine de volcans.


Source : Ushuaia

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Séisme au Japon des scènes vues de l'intérieur



Ici dans un supermarché


Ici dans un autre grand magasin



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Séisme et tsunami au Japon, J+2 : le bilan pourrait dépasser 10.000 morts

Et le risque nucléaire est toujours très présent


Bilan humain Le dernier bilan officiel fait état de 1800 morts et disparus : 688 victimes ont d'ores et déjà été répertoriées. On comptabilise 1500 blessés.

Mais des nouvelles inquiétantes proviennent des différentes zones côtières touchées par le séisme puis le tsunami. A Minamisanriku, ville de 17.500 habitants (voir carte ci-dessous), la moitié de la population a disparu.

Google a mis en place un service de recherches sur Internet pour aider les familles et les victimes à communiquer.

100.000 sauveteurs s'activent dans les débris et autour des ruines des villes et bourgs côtiers que la boue a recouverts. Des renforts sont envoyés depuis l'étranger (Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis...). Des pompiers du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et d'Ile-de-France devaient quitter la France dimanche matin.

Bilan nucléaire Tous les regards sont tournés vers la centrale de Fukushima Daiichi (voir carte) où une explosion a eu lieu samedi après-midi (heure locale). Le bâtiment abritant le réacteur n°1 a été touché. L'accident nucléaire a été noté 4 sur une échelle des événements nucléaires et radiologiques allant jusqu'à 7 par l'agence de sûreté nucléaire. Un employé est mort dans l'explosion et une dizaine de personnes auraient pu être irradiées.

Le réacteur n°3 est dimanche sous haute surveillance. Les autorités n'écartent pas une nouvelle explosion. La compagnie qui exploite la centrale est en train d'injecter de l'eau de mer dans le réacteur pour le faire refroidir et éviter une nouvelle explosion, selon le gouvernement japonais.

215.000 habitants ont été évacués sur une zone de 20km autour de la centrale. Le taux de radioactivité dans la zone a dépassé le seuil légal d'exposition mais les autorités affirment qu'il ne représente "pas de menace immédiate".

Bilan matériel et économique L'arrêt des centrales nucléaires pourrait conduire à un black-out dans la partie nord du pays, selon le ministre japonais de l'industrie. Un programme de coupures est à l'étude : la compagnie Tepco pourrait cesser d'alimenter des zones successivement pendant des périodes de 3h. Les Japonais sont appelés à consommer le strict minimum nécessaire.

Sans grande surprise, le Japon s'attend à un impact économique "considérable" : les infrastructures du nord du pays ont été partiellement ou totalement détruites par le séisme et la vague de 10m de haut qui a suivi.

Le secteur énergétique est particulièrement concerné. 11 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt depuis vendredi. Et 2 menacent d'exploser, à la centrale de Fukushima.

La Banque centrale a débloqué environ 500 millions d'euros aux banques implantées dans la zone sinistrée.

L'industrie a également été touchée. Les constructeurs automobiles du pays ont suspendu leur production.

Sources : LeMonde.fr, Le Parisien, Le Figaro, New York Times, Wall Street Journal - bilan de la situation proposé par

Le Post du groupe Le Monde

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Risque de violente réplique sismique élevé au Japon


Les experts estiment à 70 % le risque de secousse "de magnitude 7 ou plus" dans les trois prochains jours.

Source AFP L'Agence météorologique japonaise a mis en garde dimanche contre le risque élevé de réplique de magnitude 7 ou plus jusqu'à mercredi matin. "Il existe un risque de 70 % que survienne une réplique de magnitude 7 ou plus" dans les trois jours, du 13 au 16 mars au matin, a déclaré le directeur de la prévision sismique de l'agence, Takashi Yokota, cité par les médias. La probabilité descend ensuite graduellement. Elle sera de 50 % du 16 au 18 mars. Les répliques, d'une magnitude allant de 2 à près de 7, ont été incessantes depuis vendredi, à la suite du plus important tremblement de terre survenu au large des côtes Nord-Est.

L'Institut de géophysique américain (USGS) a fixé la magnitude de cette secousse à 8,9. L'agence météo, dont les propres instruments de mesure l'avaient évaluée à 8,8 dans un premier temps, l'a élevée dimanche à 9,0. Même pour le Japon, qui subit régulièrement des secousses, y compris des séismes de magnitude 7 presque tous les ans, il s'agit d'un tremblement de terre d'une ampleur sans précédent, selon les experts.

L'archipel est situé sur la "ceinture de feu" du Pacifique, un alignement de volcans qui coïncide avec un ensemble de limites de plaques tectoniques et de failles. La faille a été fissurée sur quelque 500 km, selon l'agence de météo et des experts étrangers. Une telle rupture entraîne un glissement du plancher sous-marin allant jusqu'à 10 mètres, voire plus par endroits, déplaçant une quantité d'eau phénoménale qui a déclenché le tsunami survenu ensuite. Une vague de 10 mètres de haut a notamment déferlé sur la ville de Sendai.

Source : Le Point.fr

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Les Tokyoïtes se préparent à la prochaine catastrophe

La mégapole attend dans le calme une réplique de forte puissance pour les heures ou les jours à venir.

Tokyo retient son souffle. Sur les avenues du quartier chic de Ginza, quelques couples endimanchés font du lèche-vitrine comme si de rien n'était. Deux jours après le violent séisme qui a fait tanguer les immeubles de la mégalopole japonaise, la vie tente de reprendre timidement son cours, mais le coeur n'y est pas.

Une nouvelle catastrophe


Dans les supermarchés, les étalages sont dévalisés : les biscuits, le lait, l'eau, les soupes instantanées ont été raflés par les habitants. Car les Tokyoïtes se préparent avec flegme à une nouvelle catastrophe. Ikumi, employée dans une grande entreprise européenne, fait ses courses et s'apprête à reprendre le travail comme chaque lundi. "Mais j'ai préparé une valise d'urgence en cas d'évacuation", ajoute la jeune femme.

Après le tremblement de terre de 8,9 sur l'échelle de Richter qui l'a frappée vendredi, la mégapole attend dans le calme une réplique de forte puissance pour les heures ou les jours à venir. L'agence météorologique nationale a jeté un froid en affirmant qu'il y avait 70 % de chances qu'un séisme de niveau 7 frappe la mégalopole dans les trois prochains jours. "Séisme de niveau 7, c'est Haïti", prévient Pierre Mouroux, expert à l'Association française du génie parasismique. De quoi convaincre la France d'appeler ses ressortissants à quitter la capitale.

Traumatisés par le nucléaire


"Bien sûr, il y a la peur du big one. Mais ce qui m'inquiète vraiment, c'est une catastrophe nucléaire", explique Shogo Hagiwara, traducteur de 37 ans. Le big one, c'est le cataclysme que les experts prédisent à la capitale depuis des décennies, une répétition du terrible tremblement de terre du Kanto en 1923 qui avait fauché plus de 150 000 personnes.

Mais c'est l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima, à 200 kilomètres au nord de la capitale, qui plonge l'archipel dans l'inconnu. En cas d'explosion nucléaire, des vents défavorables pourraient répandre des particules radioactives sur la capitale en quelques heures.

Surtout, la population ne croit pas aux propos rassurants des autorités, soupçonnées de minimiser la gravité de la situation afin d'éviter un mouvement de panique. "Sur le nucléaire, le gouvernement ne dit pas la vérité", assène Makiko Wakai. Au lendemain du séisme, cette jeune trentenaire est rentrée en catastrophe dans l'archipel pour retrouver sa famille. "Si nous devons tomber, je préfère être avec les miens", conclut-elle en riant.

Source :



Le Point.fr - Sébastien Falletti, envoyé spécial à Tokyo

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France Soir.fr 13/03/2011 - 18h19

EN DIRECT: le Japon redoute une catastrophe nucléaire
et compte ses morts


Un conseil : pour lire l'ordre chronologique voulu par l'auteur, commencez la lecture par le bas de cet article

18H13 - Panne - Une pompe à eau pour le système de refroidissement de la centrale nucléaire de Tokai, dans le nord-est de Tokyo, est en panne. Mais celle de secours fonctionne et refroidit le réacteur.

18H05 - Mise au point - Le ministre français de l'Industrie et de l'Energie, Eric Besson, affirme qu'il n'est là "ni pour alarmer, ni pour rassurer". Selon lui, les autorités japonaises ont "visiblement des difficultés importantes avec le réacteur numéro trois" de la centrale nucléaire de Fukushima, qui est "un réacteur plus puissant et qui utilise un combustible, Mox, plus sensible".

17H58 - Nucléaire espagnol - Greenpeace appelle le gouvernement espagnol à mettre en oeuvre sa promesse de fermer les six centrales nucléaires du pays. Lors des élections législatives de 2004 et 2008, le premier ministre socialiste, Jose Luis Rodriguez Zapatero, s'était engagé à progressivement les fermer. Depuis, il a infléchi sa position.

17H40 - "G20 extraordinaire" - Le député PS du Gers Philippe Martin appelle Nicolas Sarkozy à convoquer un "G20 environnement-énergie extraordinaire". Le socialiste dénonce un manque d'information "vraiment indépendante et fiable".

17H35 - Sans nouvelles d'Allemands - L'Allemagne est sans nouvelles de quelque 50 de ses ressortissants établis au Japon dans la région dévastée par le séisme et le tsunami, selon son chef de la diplomatie. "Nous avons pu établir le contact avec environ la moitié" de la centaine d'Allemands recensée comme résidant dans cette région, déclare Guido Westerwelle. Mais "il n'est pas clair" si ceux manquant à l'appel se trouvaient ou non dans la région au moment du tremblement de terre.

17H30 - Mis en garde scandinave - Les gouvernements suédois, norvégien et danois mettent en garde leurs ressortissants contre les voyages dans le nord-est du Japon.

17H25 - 2 mètres 40 - Le séisme semble avoir déplacé l'île principale de l'archipel nippon de 2,4 mètres, selon l'Institut de géophysique américain (USGS). Le séisme est le résultat d'un "mouvement de cisaille" le long de la faille entre les plaques terrestres du Pacifique et d'Amérique du Nord, explique l'USGS.

16H33 - Accueil - Coutumier des déclarations insolites, Vladimir Jirinovski, chef du parti libéral-démocrate russe, suggère de proposer au Japon de déplacer sa population dans les vastes espaces inoccupés de la Russie en raison des risques sismologiques qu'il encourt.

16H12 - Injection de fonds - La banque centrale du Japon (BoJ) prévoit d'effectuer lundi une injection "massive" de fonds sur les marchés pour stabiliser les circuits financiers après le violent séisme et le tsunami, selon l'agence de presse Dow Jones Newswires.

16H05 - Rotation - La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), qui dessert la région Est du Japon, va planifier dès lundi des coupures régionales de courant par rotation, en raison de l'arrêt de certaines centrales.Ces mesures exceptionnelles dureront au moins jusqu'à la fin du mois d'avril. Mais seront épargnés les trois arrondissements considérés comme le centre de Tokyo.

15H55 - 590.000 personnes évacuées - "Environ 380.000 personnes ont été évacuées des zones touchées par le séisme et le tsunami", indique le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU."Les autorités ont également évacué 210.000 autres personnes vivant dans un rayon de 20 km autour de la centrale de Fukushima".

15H30 - 34 milliards - Le coût du séisme pour les assurances pourrait atteindre 34,6 milliards de dollars, selon une estimation initiale publiée par AIR Worldwide, spécialiste de l'évaluation du risque.

15H28 - Aide russe - La Russie envoie au Japon des équipes de secouristes spécialistes des séismes, et a proposé son assistance dans le domaine nucléaire, indiquent les autorités à Moscou.

Radiations

15H20 - Avion français - Un avion avec à son bord une soixantaine de sauveteurs et 12 tonnes de matériel a décollé de la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône) pour rejoindre Paris, puis le Japon, afin de participer aux opérations de secours, L'avion doit embarquer d'autres sauveteurs de la région parisienne, notamment une vingtaine de sapeurs-pompiers d'Ile-de-France, pour ensuite partir pour le Japon.

15H10 - Radiations à Onagawa - L'état d'urgence dans une deuxième centrale japonaise correspond au plus bas niveau d'alerte, précise l'AIEA. "Les autorités japonaises ont informé l'AIEA que le premier état d'urgence dans la centrale d'Onagawa a été signalé". "L'alerte a été déclarée à la suite de niveaux de radioactivité enregistrés dépassant les niveaux autorisés dans la zone près de la centrale" et "les autorités japonaises tentent de déterminer la source des radiations".

14H51 - UNE DEUXIEME CENTRALE - L'état d'urgence est décrété dans une deuxième centrale nucléaire au Japon, annonce l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

14H20 - Volcan - Un volcan situé dans le sud-ouest du Japon projette des pierres et des cendres dans les airs jusqu'à 4.000 mètres de hauteur, après deux semaines d'une relative accalmie, annoncent les autorités. Le Shinmoedake, qui s'élève à 1.420 mètres sur l'île de Kyushu, s'est réveillé en janvier pour la première fois depuis 52 ans (note : j'ai lu 57 ans sur d'autres sites).

14H10 - Deux scénarios - Selon l'ambassade de France à Tokyo, deux scénarios sont "possibles". Le premier, "actuellement privilégié", prévoit la mise sous contrôle des centrales défectueuses, ce qui présente "un risque négligeable pour l'agglomération de Tokyo". Le second envisage "l’explosion d’un réacteur avec dégagement d’un panache radioactif", qui "peut être sur Tokyo dans un délai de quelques heures, en fonction du sens et de la vitesse du vent".

13H57 - Pompiers français - 24 sapeurs-pompiers d'Ile-de-France doivent embarquer dans la soirée à destination du Japon dans le cadre d'une colonne de renfort pour une mission de secours aux sinistrés du séisme,.

13H55 - Techniciens évacués - Des techniciens allemands d'Areva, qui travaillaient sur la centrale de Fukushima lors du séisme, ont été rapidement évacués sans être blessés, indique une porte-parole du groupe nucléaire français.

13H50 - Risque de forte réplique - "Il existe un risque de 70% que survienne une réplique de magnitude 7 ou plus" dans les trois jours, jusqu'au 16 mars au matin, selon l'Agence météorologique japonaise. La probabilité d'une telle réplique du séisme de vendredi descend ensuite graduellement. Elle sera de 50% du 16 au 18 mars.

13H45 - Conseils français - L'ambassade de France recommande à ses ressortissants habitant la région de Tokyo de "s'éloigner pour quelques jours" s'ils n'ont "pas une raison particulière" d'y rester. Plus généralement, Paris déconseille à ses ressortissants de se rendre au Japon, selon le site internet du ministère français des Affaires étrangères.

13H05 - Rassurer les Bulgares - Les autorités bulgares jugent "peu probable" le risque d'un accident dans la centrale nucléaire de Kozlodoui, sur le Danube, semblable à celui de Fukushima N°1, selon un communiqué de la centrale diffusé dimanche.

13H00 - 12.000 personnes secourues - Le Premier ministre japonais annonce que plus de 12.000 personnes ont été secourues dans les zones sinistrées de la côte Pacifique.

12H25 - Rez de chaussée - Si l'on compare la situation dans la centrale avec un incendie, cela signifie que "le rez-de-chaussée est en feu, mais que les pompiers sont à l'oeuvre et qu'ils sont plutôt rassurants", explique l'ambassadeur de France, Philippe Faure, renseigné par des spécialistes.

12H10 - Situation grave à Fukushima - "La situation à la centrale nucléaire de Fukushima, qui vous cause des inquiétudes, continue d'être grave", reconnait Naoto Kan.

12H04 - PLUS GRAVE CRISE DEPUIS LA GUERRE - "Je considère que la situation actuelle avec le séisme, le tsunami et les centrales nucléaires comme étant d'une certaine manière la plus grave crise en 65 ans, depuis la Seconde guerre mondiale", souligne le Premier ministre nippon Naoto Kan.

11H58 - Coupures - Le Japon risque des coupures de courant à grande échelle, annonce le Premier ministre.

11H45 - Matériau dangereux - Le MOX, combustible utilisé dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, qui concentre toutes les inquiétudes, est un matériau"extrêmement dangereux qui entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques", souligne le Réseau Sortir du nucléaire (RSN), une organisation française.

11H20 - Appel à la Russie - Le Japon demande à la Russie de lui fournir davantage de gaz, l'archipel nippon faisant face à des problèmes énergétiques à la suite du séisme, annonce le gouvernement russe.


"Impact considérable"
10H46 - Mise en garde - Le Département d'Etat américain "demande à tout le personnel officiel non indispensable de différer ses déplacements au Japon et appellent aussi les citoyens américains à éviter les voyages de tourisme ou non indispensables au Japon à cette période".

10H35 - Miracle - Un Japonais de 60 ans est secouru à 15 km de la côte après être resté deux jours accroché à un morceau du toit de sa maison emportée par le tsunami, rapporte le ministère de la Défense. Hiromitsu Shinkawa, repéré par un destroyer de la marine, est en "bonne santé" mais a quand même été transporté dans un hôpital.

10H20 - Aide aux banques - Pour soutenir l'économie locale dans la métropole de Sendai, ravagée par le tsunami, la Banque du Japon verse 55 milliards de yen (480 millions d'euros) à treize banques implantées dans la région.

10H15 - "Emportés" - Quand le tsunami est arrivé vendredi, "l'eau nous a encerclés et contraints à trouver refuge au deuxième étage d'une maison dont je ne connaissais pas les habitants. Sous nos yeux, le propriétaire de la maison et sa femme ont été emportés. Nous n'avons absolument rien pu faire", raconte à l'AFP une femme âgée dans le bourg portuaire de Minamisanriku, qui a perdu plus de la moitié de ses 17.500 habitants.

10H00 - Ruptures d'approvisionnement - L'arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires risque d'entraîner un déficit dans l'approvisionnement électrique, prévient le ministre japonais de l'Industrie Banri Kaieda . "Il est important que les entreprises réduisent leur consommation électrique au strict minimum", ajoute-t-il.

9H50 - Besson rassurant - "Le risque majeur, celui que nous craignons tous c'est à dire une explosion du coeur du réacteur, - et là ce serait une catastrophe nucléaire- pour l'instant, ce risque n'existe pas ou plus exactement il est maîtrisé par les autorités japonaises et par l'opérateur japonais", déclare le ministre français de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson sur Europe 1.

9H38 - Choc économique - Le séisme devrait avoir un impact "considérable" sur l'économie du pays, prévient le porte-parole du gouvernement nippon, Yukio Edano.

9H32 - 10.000 MORTS - Plus de 10.000 personnes pourraient avoir été tuées lors du séisme et du tsunami dans la préfecture côtière de Miyagi, la plus proche de l'épicentre, annonce le chef de la police locale.

9H30 - Risque d'explosion - L'inquiétude grandit après l'annonce par le gouvernement qu'un nouvelle explosion était possible à la centrale nucléaire de Fukushima N° 1 en raison de l'accumulation d'hydrogène dans le réacteur 3.

EN DIRECT: La crainte d'une catastrophe nucléaire grandit ce matin au Japon, autour de la centrale nucléaire de Fukushima. Deux jours après le séisme et le tsunami, dont les victimes se comptent par milliers, les secours affluent vers la zone sinistrée pour rechercher les disparus, particulièrement dans la préfecture côtière de Miyagi, la plus proche de l'épicentre.

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Comme si cela ne suffisait pas le volcan entré en éruption le 19 janvier dernier refait à nouveau parler de lui : Shinmoedake, qui après une relative accalmie projète à nouveau dans les airs, jusqu'à 4.000m selon les autorités, projeète des pierres et des cendres.

Le Japon est situé dans une zone exposée aux pires catastrophes naturelles, tremblements de terre, tsunamis et aussi éruptions volcaniques. Comme celle qui a débuté le 19 janvier avec le réveil du mont Shinmoedake qui était endormi depuis environ 52 ans... Ce volcan est situé à 1400 m d'altitude au sud de l’archipel sur l’ile de Kyushu



Les secours japonais sont sur la brèche, les aides internationales arrivent ou se préparent à partir. Espérons pour tous (sauveteurs et habitants) qu'ils n'auront pas à affronter de nouveaux cataclysmes naturels !

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Nouvelles vidéos sur le tsunami qui a ravagé le Nord-Est du Japon le 10 mars 2011








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La terre continue de trembler au Japon alors que
les secours sont à pied d’œuvre


Un nouveau séisme a frappé le Japon, et plus particulièrement la région de Tokyo, ce lundi 14 mars 2011 au matin.


Une énième réplique après le tremblement de terre et le tsunami de vendredi qui auraient fait plus de 10 000 morts et disparus selon un bilan qui reste provisoire. Plus de 100 000 soldats et secouristes japonais sont déjà sur le terrain pour porter assistance aux victimes et des équipes internationales viennent leur prêter main forte.
Ce lundi encore, les Tokyoïtes ont pu ressentir un séisme d'une magnitude 5,9 sur l'échelle ouverte de Richter. C'est beaucoup moins fort que le séisme de vendredi, mais c'est suffisant tout de même pour fragiliser des structures déjà mises à mal. Dans la foulée, les autorités avaient lancé une alerte au tsunami qui a été levée quelques heures plus tard.

Plus de 100 000 soldats et secouristes japonais sont désormais mobilisés dans la région sinistrée du nord-est du pays, pour venir en aide aux populations et pour retrouver éventuellement encore des survivants. La situation sur place est pour le moins compliquée, du fait de l'absence d'électricité, d'essence, de nourriture et surtout d'eau potable.

Les secours étrangers s’organisent Les secours étrangers arrivent aussi dans le pays.

- France : Une équipe de sauveteurs de la Sécurité civile française est partie de l’aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle en direction de Tokyo. L’équipe, composée d’une centaine de personnes et de 14 tonnes de matériel, espère arriver à Tokyo ce lundi et commencer sa mission de secours dès le lendemain.

- Etats-Unis ont aussi dépêché une équipe d'assistance. Près de 140 secouristes américains sont arrivés dans le nord du pays tôt lundi matin.

- Australie, pour sa part, a envoyé des équipes de recherche, aidées de chiens, pour fouiller les décombres. Et le pays se dit prêt a envoyer des équipes médicales afin de monter des hôpitaux d’urgence dans la région touchée par la catastrophe.

- Pareil pour Taiwan, la Chine ainsi que de nombreux pays.

Le bilan s’alourdit d’heure en heure
Trois jours après le puissant séisme et le tsunami, près de 2 000 corps ont été découverts ce lundi sur deux rivages de la préfecture de Miyagi dans le nord-est du Japon.

Le bilan en perte humaine devrait encore, malheureusement s'alourdir considérablement. On est en effet toujours sans nouvelles de 10 000 personnes dans la région de Miyagi.

RFI 14/03/2011

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La terre tremble encore au Japon


Moins de trois jours après le séisme, suivi d'un tsunami, qui a ravagé les côtes nord-est du Japon, une réplique de magnitude 5,8 a secoué la région de Tokyo. Une vague a été signalée en mer, une alerte au tsunami a été lancée ; mais il n'y a pas eu de nouveau raz-de-marée.

Depuis le séisme de la fin de la semaine dernière, les sismologues japonais redoutent la survenue d'une forte réplique, qui pourrait aller jusqu'à 7 sur l'échelle de Richter, et serait potentiellement catastrophique pour les éventuels survivants bloqués dans des décombres et pour les équipes de secours. Les experts estiment qu'il y a 70% de risques qu'une réplique d'une telle magnitude se produise dans les trois prochains jours dans la même région. Tôt lundi matin, ce qu'ils redoutaient s'est produit : la terre a tremblé de nouveau.

Mais cette secousse a été moins violente : elle a atteint une magnitude de 5,8, selon l'Institut de géophysique américain. Elle s'est produite à 10 heures locales ; l'épicentre de ce nouveau séisme, fortement ressenti à Tokyo, était situé en mer à 150 km au nord-est de la capitale au large de la préfecture d'Ibaraki.

Ordre d'évacuation pour le port de Hachinoe


Sitôt après la secousse, tous les yeux se sont braqués au large. Et en fin de matinée, bien après cette réplique, un hélicoptère des pompiers a signalé une vague, dont la hauteur était évaluée à trois mètres, au large de la préfecture de Fukushima, où se trouvent plusieurs centrales nucléaires.

Pour l'Agence météorologique japonaise, chargée de suivre les séismes et les tsunamis, cette vague était repérée bien trop tard pour avoir pu être causée par le tremblement de terre de 10 heures du matin, et aucune autre réplique n'avait été enregistrée depuis lors ; mais après le traumatisme de la semaine passée, une alerte au tsunami n'en a pas moins été lancée. Avec d'autant plus de rapidité que cette même Agence avait reconnu dans le même temps que ses installations avaient pu être endommagées par le précédent séisme, et ne plus être fiables ; et que les médias japonais avaient fait état d'une baisse du niveau de la mer près de la côte, possible signe annonciateur d'un tsunami.

Les autorités des préfectures bordant la façade Pacifique ont invité les riverains à se mettre à l'abri. Celles du port de Hachinoe, dans la préfecture d'Aomori, ont même envoyé un ordre d'évacuation concernant les 13.000 habitants de la ville. Mais le raz-de-marée redouté n'est pas venu. "Il n'y a plus de crainte d'un tsunami pour le moment, mais nous continuons à demander aux résidents de rester vigilants", a simplement commenté un responsable de la préfecture de Fukushima. Le risque d'une réplique de magnitude 7, voire au-delà, n'est toujours pas écarté pour les prochaines heures.



TF1 NEWS 14/03/2011 - 7H07

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Le Japon continue de trembler


Trois jours après le séisme, le pays compte ses morts et craint une catastrophe nucléaire.

«La situation actuelle, avec le séisme, le tsunami et les centrales nucléaires, est d’une certaine manière, la plus grave crise en soixante-cinq ans, depuis la Seconde Guerre mondiale.» Hier, le Premier ministre japonais était à l’image du pays : sous le choc.

Déjà, le séisme, d’une magnitude revue à la hausse de 9 sur l’échelle de Richter, a été d’une telle violence qu’il a déplacé l’île principale de 2,40 mètres.

Ensuite, le tsunami qui a suivi a rayé de la carte des villes et des villages du nord-est, laissant des paysages de dévastation et de chaos absolus.

Et un bilan humain affolant : de quelques dizaines vendredi, le nombre de victimes pourrait bondir à «plus de 10 000», selon la chaîne japonaise NHK ; notamment dans la ville portuaire de Minami Sanriku, engloutie par un raz-de-marée. Plus que le séisme de Kobé, en 1995.

Surtout, le Japon reste sous la menace d’une catastrophe nucléaire majeure. Une déflagration dans la centrale de Fukushima Daichi est venue le rappeler et réveiller le spectre de Tchernobyl en 1986 ou de Three Mile Island en 1979. Deux de ses centrales, situées à 250 km de Tokyo, tentaient toujours hier soir de refroidir leur réacteur et d’éviter sa fusion. Par précaution, des distributions de médicaments sont en cours.

Alors que les répliques continuent, 215 000 personnes ont été évacuées autour des centrales. Trois fois ce chiffre dans tout le pays, dit l’ONU. De formidables moyens sont mobilisés pour rechercher les disparus, secourir les rescapés : 100 000 soldats japonais, un porte-avions américain, des secouristes chinois, américains ou français.

L’essentiel manque. De l’eau, de la nourriture. Les routes sont coupées, l’essence fait défaut. La peur pousse les Tokyoïtes à fuir la capitale.

La France est le premier pays à avoir conseillé à ses ressortissants de s’éloigner de la mégalopole. Alors que des usines suspendent leur production (comme Toyota) et que le gouvernement tente d’organiser la pénurie d’électricité, une certitude : la catastrophe aura un «impact considérable» sur la troisième économie de la planète, reconnaît le gouvernement. Coût des dégâts : 26 milliards d’euros, élucubrent des experts. L’urgence est, pour l’instant, ailleurs.

Source : Libération.fr 14/03/2011 - 7h32

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Des informations sur les répliques du séisme survenu au Japon le 10 mars 2011.


Depuis 0h22 à 0725 UTC, 16 tremblements de terre ont été enregistrés allant de 5 à 6,1 de magnitude... Tous concernent la côte est de honshu au Japon. Toutes les précisions ICI



J'ai bien peur que cet épisode dure encore plusieurs jours, en espérant que les forces de la nature en présence diminueront d'intensité au fil des jours... Les japonnais ont besoin de répit pour secourir les leurs et panser les blessures infligées par dame nature à leur pays ; même si, au vu des dégâts, probablement que plusieurs années seront nécessaires.

Ils ont surtout besoin de répit, outre le secours aux personnes, pour juguler la menace d'un accident nucléaire qui pourrait soit être comparable à celui survenu à Tchernobyl, soit se révéler bien pire en raison des problèmes qui s'accumulent... Restons optimiste, puisque, a priori, le temps joue en faveur des sauveteurs et de la population... tant que les réacteurs peuvent être refroidis... et tant que le pire n'est pas arrivé.... Il n'arrivera pas !

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Japon, jour 4 : le fil des évènements



Alors que le Japon s’inquiétait des conséquences de l’explosion dans le réacteur 1 de la centrale de Fukushima, les incidents se multiplient depuis ce matin dans cette même centrale.

4 jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le nord est du Japon, situation d'urgence à Mito situé à 120 km de Tokyo. Ecoutez le reportage de Philippe Reltien ICI.

Le bilan, pendant ce temps-là, s’alourdit dans le nord-est dévasté par le tsunami. Remontez ci-dessous les évènements de la matinée, heure par heure.

11h55 : suite de la panne du circuit de refroidissement dans le réacteur n°2, les barres de combustible nucléaire sont entièrement à l’air libre, ce qui aggrave le risque d’échauffement et donc de fusion nucléaire.

11h00 (19h00 heure nippone) : c’est un lundi au ralenti qui se termine. Les chaînes de production des firmes Toyota, Honda et Nissan sont restées fermées. Sony aussi a gardé clos sept de ses sites de production. Le trafic ferroviaire, inopérant dans le nord-est, est resté très perturbé dans la région de Tokyo. Quelques villes ont été privées de courant pour réduire la consommation d’électricité et éviter la coupure généralisée.

10h30 : "Les images du Japon [...] nous montrent que le pire n’est pas inimaginable" en Europe, déclare le commissaire européen chargé de l’Énergie, Gunther Oettinger.

9h30 : l’agence de sûreté nucléaire exclut un accident de type Tchernobyl.

9h18 : la Fédération internationale de patinage annonce l’annulation des Championnats du monde de patinage artistique prévus à Tokyo du 21 au 27 mars.

9h00 : "une catastrophe ne peut être écartée", selon le ministre français de l’Industrie Eric Besson.

7h27 : une explosion signalée dans un réservoir de carburant d’une centrale thermique de la préfecture de Fukushima.

7h17 : L’agence de presse Jiji annonce une panne dans le circuit de refroidissement du réacteur 2 de la centrale de Fukushima.

5h00 : L’alerte au tsunami est officiellement levée, après plusieurs heures de grande confusion. La vague annoncée à 3 mètres de haut aurait été aperçue au large par des pompiers, mais l’agence météorologique n’a jamais confirmé.

4h00 : l’agence de presse Kyodo rapporte que près de 2.000 corps ont été découverts sur la côte de la préfecture Miyagi.

3h26 : l’opérateur Tokyo Electric Power Co confirme une double explosion au niveau du réacteur 3 de la centrale. Neuf personnes sont blessées.


Nouvelle explosion d'hydrogène du réacteur N°3


3h15 : une colonne de fumée s’élève au dessus du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Fukushima. C’est dans cette même centrale qu’un e explosion a eu lieu samedi aux abords du réacteur n°1.

3h00 : une alerte au tsunami est lancée. On annonce dans les minutes qui viennent une vague de trois mètres sur les côtes nord-est. On demande aux 12.859 habitants du port de Hachinohe d’évacuer la ville.

2h00 du matin (10h00 heure japonaise) : nouvelle forte secousse ressentie à Tokyo, une réplique de 6,2 sur l’échelle de Richter, selon l’agence météorologique japonaise.

Source : France Info 14 mars

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Japon: un lundi au ralenti


L'actualité vue par La tribune de Genève

SÉISME ET TSUNAMI | L’activité économique a tourné au ralenti lundi au Japon, trois jours après le terrible séisme. Après un nouveau séisme cette nuit, deux explosions se sont produites sur le réacteur No2 de la centrale atomique de Fukushima.


Production suspendue dans nombre d’usines, transports perturbés, limitation de la consommation d’énergie pour éviter le black-out: l’activité économique a tourné au ralenti lundi au Japon, trois jours après un terrible séisme. La compagnie d’électricité de Tokyo tentait d’assurer une distribution suffisante dans des conditions difficiles, les entreprises de chemin de fer tentaient d’améliorer les dessertes et la Banque du Japon a débloqué l’équivalent de 130 milliards d’euros (170 milliards de francs) pour détendre les marchés financiers.

Pas une voiture n’est sortie des chaînes de production des grands constructeurs d’automobiles japonais, Toyota, Honda et Nissan. L’interruption pourrait durer quelques jours.

Pour ne pas aggraver la situation dans les gares bondées, le gouvernement a conseillé à la population de limiter ses déplacements au minimum, tandis que de nombreuses firmes demandaient à leurs employés de ne pas venir travailler.

Une deuxième explosion d’hydrogène en trois jours s’est produite lundi dans la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, dégageant une importante colonne de fumée. Onze employés ont été blessés mais on ignore si une fuite radioactive s’est produite, les responsables de la centrale assurant que le niveau de radiation du réacteur était toujours dans les limites légales.

Mais l’enceinte de sécurité du réacteur 3 de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima numéro un, où se sont produites deux explosions lundi, est intacte, a indiqué peu après l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le fil de l'info

12h44. Les prix du pétrole chutaient lundi en cours d’échanges européens, alors que le marché s’inquiétait des conséquences du séisme survenu vendredi au Japon sur la demande pétrolière du pays. Le Japon est, après les Etats-Unis et la Chine, le troisième consommateur de pétrole dans le monde, avec une consommation moyenne de 4,25 millions de barils par jour en 2011, selon l’Agence internationale de l’Energie (AIE).

12h43. Une fusion du coeur du réacteur no2 de la centrale atomique de Fukushima n’est pas à exclure, écrit lundi l’agence de presse japonaise Jiji, qui cite le propriétaire de la centrale, Tepco. Il ne reste pratiquement plus d’eau à l’intérieur du circuit de refroidissement, qui est tombé en panne. Le circuit de refroidissement de ce réacteur-là a cessé de fonctionner, et le niveau de l’eau a tellement baissé de ce fait que les cartouches de combustible nucléaire sont désormais totalement à l’air libre. Tepco injecte de l’eau de mer dans ce réacteur dans l’espoir de le refroidir. Le niveau de radioactivité sur le site a dépassé les normes admissibles, selon les données rendues publiques, mais le porte-parole du gouvernement nippon, Yukio Edano, a jugé faible la possibilité d’une importante fuite radioactive dangereuse pour les riverains.

12h35. Le conglomérat américain General Electric, qui a fourni des réacteurs à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima 1 victime de plusieurs explosions, a déclaré lundi qu’il offrait son assistance technique aux autorités japonaises. "Nous offrons nos services techniques au gouvernement japonais qui tente de rétablir la situation. Nous ferons tout ce que nous pourrons pour venir en aide à leurs besoins énergétiques", a déclaré à la presse le directeur de General Electric (GE), Jeff Immelt

11h40. Plusieurs pays européens ont exprimé lundi des inquiétudes au sujet des conséquences sur l’économie mondiale du net ralentissement de l’activité au Japon consécutif au terrible séisme, alors que la planète se remet tout juste d’une grave récession.

11h15. Doris Leuthard a décidé lundi matin de suspendre les procédures en cours concernant les demandes d’autorisation générale pour la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suisse. Après le séisme au Japon, elle a demandé un réexamen de la sécurité des centrales existantes.

10h46. L’équipage du porte-avions américain Ronald Reagan arrivé dimanche au large des cotes nord-est du Japon, a été exposé à des radiations émanant d’une centrale nucléaire endommagée et le navire a été repositionné, a annoncé lundi la VIIè flotte américaine.

10h44. Après les explosions de mardi à la centrale nucléaire de Fukushima, il n’y a pas d’augmentation de radiations en Europe et en Suisse, a indiqué la Centrale nationale d’alarme (CENAL). Celle- ci a mandaté MétéoSuisse d’analyser la dispersion du vent en provenance du Japon.

10h28. Le séisme semble avoir déplacé l’île principale de l’archipel nippon de 2,4 mètres, selon Paul Earle, sismologue à l’Institut de géophysique américain (USGS).

10 heures. Le tremblement de terre et le tsunami survenus vendredi au Japon pourraient occasionner des dégâts compris entre 170 et 180 milliards de dollars (jusqu’à 170 milliards de francs). Un montant qui représente environ 3,5% du produit intérieur brut (PIB) nippon.

Cette première estimation émane d’une note émise lundi par le chef économiste du Credit Suisse au Japon, Hiromichi Shirakawa. Ces 170 à 180 milliards de dollars constituent près de 40% de ce qu’avait coûté en 1995 à l’économie japonaise le tremblement de terre ayant affecté la ville de Kobe.

9h45. L’enceinte de sécurité du réacteur 3 de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima numéro un, où se sont produites deux explosions lundi, est intacte, a indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) lundi.

9h43. L’Agence de sûreté nucléaire japonaise a exclu lundi un accident de type Tchernobyl dans la centrale de Fukushima (nord-est).

9h35. Le tremblement de terre et le tsunami survenus vendredi au Japon et les conséquences de la catastrophe ont continué de peser sur les marchés lundi. A l’image d’autres places européennes, la Bourse suisse a entamé la séance en net repli. Swiss Re a continué de plonger.

9h19. La Fédération internationale de patinage (ISU) annonce l’annulation des Championnats du monde de patinage artistique prévus à Tokyo du 21 au 27 mars en raison des conséquences du séisme au Japon.

9h11. Quelque 2.000 corps ont été découverts par les secours sur les côtes de la province de Miyagi, dévastées par le séisme et le tsunami de vendredi

5h37. Les Bourses de la région Asie-Pacifique, en premier lieu Tokyo qui a terminé en baisse de 6,18%, étaient ébranlées lundi

7h48. La banque centrale du Japon (BoJ) a décidé lundi d’augmenter de 5.000 milliards de yens (44 milliards d’euros) ses achats d’actifs et de maintenir son taux directeur dans la fourchette 0,0% à 0,1%, pour faciliter les financements et stabiliser les marchés après le séisme.

7h38. Le système de refroidissement du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fukushima 1 est "en panne". D'autre part l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé lundi sa première séance depuis le séisme dévastateur sur un plongeon de 6,18%, les investisseurs redoutant les conséquences de cette catastrophe qui aura des répercussions internationales.

5h37. Les Bourses de la région Asie-Pacifique, en premier lieu Tokyo qui a terminé en baisse de 6,18%, étaient ébranlées lundi

5h. L’alerte au tsunami sur les côtes nord-est du Japon a été levée lundi, vers 13 heures (4 heures en Suisse), par les autorités des préfectures bordant la façade Pacifique.

3h21. Deux explosions se sont produites au niveau du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima N°1, accidenté à la suite du séisme et du tsunami de vendredi dans le nord-est du Japon, a rapporté l’opérateur Tokyo Electric Power Co. (Tepco).

2h08. Une nouvelle forte secousse sismique a été ressentie lundi peu après 10 heures (2 heures en Suisse) à Tokyo, d’une magnitude de 6,2 selon l’agence de météorologie japonaise, moins de trois jours après le plus fort séisme de l’histoire du Japon (magnitude de 8,9).


Source :ATS / AFP / AP | 14.03.2011 | 06:39
Dernière mise à jour: 14.03.2011 | 12:51

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Séisme au Japon : les transports fonctionnent au ralenti


Lundi 14 mars, le Japon tentait de retrouver un semblant de vie normale alors que nombre d'habitants reprenaient le chemin du travail, trois jours après le séisme qui a dévasté le nord-est du pays. La situation restait toutefois très délicate, tant les transports s'avéraient perturbés.

•Les trains
Le trafic ferroviaire, totalement paralysé dans le nord-est, restait aussi très perturbé dans la mégapole de Tokyo, cœur économique du pays, forte de 35 millions d'habitants et de milliers de sièges sociaux, usines et commerces.

La compagnie East Japan Railways, qui exploite de nombreuses lignes empruntées par les banlieusards, n'a été en mesure d'assurer que 20 % du trafic de ses trains rapides Shinkansen. Pour ne pas aggraver la situation dans les gares bondées, le gouvernement a conseillé à la population de limiter au minimum ses déplacements, tandis que de nombreuses entreprises demandaient à leurs employés de ne pas se rendre à leur travail.

Cette chute du trafic, habituellement intense aux heures de pointe, a toutefois quelque peu allégé la pression sur l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), qui peine à fournir le courant nécessaire en raison de l'arrêt de onze réacteurs nucléaires de la préfecture de Fukushima.

•Le métro
Le principal opérateur du métro tokyoïte, Tokyo Metro Co, subit d'importantes perturbations. Aucune compagnie ne se risque à prévoir combien de temps il faudra pour permettre un retour à la normale du trafic. Nombre de Japonais se rabattent alors sur le vélo, comme le raconte le Time.

•L'avion
Tous les aéroports avaient rouvert, lundi. Seul restait fermé celui de Sendai, dévasté par le séisme de vendredi. Le bureau de l'aviation civile japonaise espère le rouvrir d'ici un ou deux jours. "Les équipes doivent tout d'abord déblayer la boue des pistes, avant de connaître l'étendue des dégâts et de savoir si le tremblement de terre a beaucoup déformé les pistes", tempère un fonctionnaire.

•Les bateaux
Si Tokyo et tous les ports situés au sud de la capitale fonctionnaient normalement, après avoir brièvement interrompu leurs opérations en raison du séisme, les ports au nord de Tokyo étaient encore à l'arrêt, lundi, faisant toujours l'objet d'inspections.

Sur la côte nord-est, à Hachinohe, Sendai, Ishinomaki ou Onahama, des ports majoritairement spécialisés dans le transport de conteneurs, les dégâts sont considérables et la durée de reconstruction se compte en mois, voire en années. Kashima, le neuvième port pour conteneurs du Japon, et le port plus petit de Hitachinaka ont subi des dommages moindres et devraient pouvoir fonctionner à nouveau d'ici quelques semaines. Le tsunami a également détruit des dizaines de navires. La catastrophe devrait retarder les livraisons de pétrole brut et provoquer des encombrements portuaires.

Source : Le Monde.fr 14/03/2011 - 14h03

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Le Japon demande de l'aide à l'AIEA


Après le séisme de magnitude 8,9 (ramené à 9), qui a frappé vendredi 10 mars le notre-est du pays, le Japon lutte pour éviter une catastrophe nucléaire après une série d'incidents de réacteurs dans plusieurs centrales.

Le point sur la situation au Japon, lundi 14 mars, après le plus violent séisme jamais enregistré et qui a frappé vendredi le nord-est de l'archipel.

Le séisme, les répliques, le tsunami. Une secousse sismique, d'une magnitude de 5,8 selon l'institut de géophysique américaine (USGS), a de nouveau secoué lundi matin la région de Tokyo. Une éventuelle réplique de magnitude 7 pourrait survenir d'ici à mercredi dans le nord-est. L'alerte au tsunami sur les côtes nord-est du Japon a été levée vers 13 heures locales (4 heures GMT, 5 heures françaises). Une vague de trois mètres de haut a été toutefois localisée au large du pays par un hélicoptère des pompiers, déclenchant une alerte au tsunami sur les côtes nord-est, mais l'Agence météorologique n'était pas en mesure de confirmer cette information.

Le plus violent séisme jamais enregistré au Japon a frappé, vendredi, le nord-est de l'archipel. La secousse, d'une magnitude de 8,9 selon l'Institut de géophysique américain (USGS) qui l'avait auparavant estimée à 7,9, puis 8,8, s'est produite à 24,4 km de profondeur à 14h46 (5h46 GMT) et à une centaine de km au large de la préfecture de Miyagi.

Des vagues de dix mètres se sont abattues sur les côtes de la préfecture de Sendai. D'autres points de la côte du Pacifique ont également été touchés par des vagues de plusieurs mètres de haut.

De fortes répliques s'enchaînent depuis dans la même zone et un séisme de magnitude 6,7 selon les dernières évaluations de l'agence japonaise (6,2 selon l'USGS) s'est produit samedi vers 04H00 du matin (vendredi 19 heures GMT) dans la préfecture de Niigata, au nord-ouest, sur la façade opposée à la côté Pacifique déjà dévastée, provoquant des glissements de terrain et avalanches.

Les victimes, les dégâts matériels, les secours. Si le bilan officiel de la police parle de 1.597 morts autour de Sendai, lundi matin, selon la télévision publique NHK, plus de 10.000 personnes pourraient avoir été tuées lors du tsunami. L'agence de presse Kyodo a rapporté que 2.000 corps avaient été découverts lundi sur les rivages de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du pays. Quelque 590.000 personnes ont été d'autre part évacuées, selon un décompte des Nations unies.

Le Japon a mobilisé 100.000 soldats, soit 40% des effectifs de son armée, tandis que de nombreuses équipes de sauveteurs étrangers continuaient à arriver sur les lieux.

Les centrales nucléaires. Les autorités japonaises luttent pour éviter une catastrophe nucléaire. Les incidents se multiplient, notamment dans la centrale de Fukushima Daiichi, située à 240 km de Tokyo. Le Japon a officiellement demandé à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) l'envoi d'une équipe d'experts et de l'aide aux Etats-Unis pour refroidir ses réacteurs. L'Agence de sûreté nucléaire japonaise a toutefois exclu un accident de type Tchernobyl. "Les niveaux de radioactivité mesurés dans quatre sites autour du périmètre de la centrale sur une période de 16 heures le 13 mars étaient normaux", a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Deux explosions liées à l'accumulation d'hydrogène se sont produites lundi au niveau du réacteur n°3 de la centrale. Elles font suite à une première explosion dans le réacteur n°1 de la centrale samedi.

Selon le propriétaire de la centrale nucléaire, Tokyo Electric Power (Tepco), cité par l'agence de presse Jiji, l'explosion de lundi n'a pas endommagé le caisson renfermant le coeur du réacteur n°3.

Le système de refroidissement du réacteur 2 de la centrale est "en panne", a-t-il toutefois annoncé dans la matinée. Une grosse explosion a été jugée improbable lundi par le gouvernement concernant ce réacteur. Le niveau d'eau a toutefois de nouveau fortement baissé, ce qui empêche le refroidissement des barres de combustible.

Sur le réacteur 1, le système de refroidissement a été en partie rétabli et "les travaux sont en cours pour parvenir à un arrêt total du réacteur".

"Les équipes des réacteurs 2 et 4 travaillent à restaurer les systèmes de refroidissement de chaleur résiduelle.

Le réacteur 3 a été complètement arrêté", a précisé l'AIEA.

Le Premier ministre Naoto Kan a ordonné l'évacuation des habitants dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale. Les réacteurs sont construits pour résister aux chocs sismiques et s'arrêter automatiquement en cas de puissant séisme. Onze des réacteurs situés dans les zones les plus touchées s'étaient automatiquement arrêtés vendredi. Le nucléaire produit environ un tiers de l'électricité de l'archipel.

Communications, transports, entreprises. La catastrophe a drastiquement réduit l'approvisionnement électrique dans la région de Tokyo, peuplée de 35 millions d'habitants, où des entreprises ont suspendu partiellement leur production pour réguler la demande.

Toyota, premier constructeur automobile nippon, a annoncé lundi son intention de suspendre l'ensemble de sa production au Japon au moins jusqu'au 16 mars. L'entreprise avait indiqué samedi que l'activité de ses 12 usines japonaises allait être suspendue pour vérifier leur état et garantir la sécurité du personnel.

La région de Sendai est un centre industriel important non seulement pour l'électronique, mais aussi les télécommunications et les machines-outils. Sony a gelé l'activité de sept sites, la plupart dans le nord-est, où l'une de ses usines de disques Blue-Ray a été inondée.

Le trafic ferroviaire, inopérant dans le nord-est, restait très perturbé à Tokyo. La compagnie East Japan Railways, qui exploite de nombreuses lignes empruntées par les habitants des banlieues, n'a été en mesure que d'assurer 20% du trafic.

Le gouvernement a conseillé à la population de limiter ses déplacements au minimum, tandis que de nombreuses firmes demandaient à leurs employés de ne pas venir travailler. Air France a mis en place des "tarifs spéciaux" sur ses vols Tokyo-Paris en aller siple pour faire face à la demande croissante, en attendant que les autorités françaises décident peut-être d'un rapatriement.

Aides. Près de 70 pays ont proposé leur aide au Japon et une dizaine de nations ont déjà dépêché des équipes de secouristes. Le Japon a demandé l'aide des forces armées américaines basées dans l'archipel. Les navires de guerre et les avions américains, participant aux efforts de secours, ont quitté temporairement la côte Pacifique du Japon par mesure de précaution en raison d'un faible niveau de radiation en provenance de la centrale nucléaire, a annoncé l'US Navy lundi.

Une équipe de 144 secouristes américains est arrivée dans le nord du Japon, pour participer à des opérations de secours et recherches de survivants.

Plusieurs pays, comme la France ou l'Allemagne, ont encouragé leurs ressortissants habitant la région de Tokyo à partir si leur présence n'est pas nécessaire.

La Russie est prête à rediriger environ 6.000 mégawatts d'électricité vers le Japon, pour combler les manques liés à l'arrêt des centrales nucléaires.

Les finances et marchés. Le coût du puissant séisme pourrait s'élever à 14.000 ou 15.000 milliards de yens, indique Crédit Suisse dans une note de recherche. Le séisme pourrait coûter 34,6 milliards de dollars aux assurances, selon une estimation d'AIR Worldwide, spécialiste de l'évaluation du risque.

La Banque du Japon (BOJ) a injecté 7.000 milliards de yens sur le marché lundi, la plus forte injection de liquidités de son histoire, pour tenter de rassurer les marchés.

Moody's a averti lundi que les assureurs et réassureurs allaient subir de "lourdes pertes" après le séisme, ce qui pèsera sur leurs notes. Si trois compagnies nippones se partagent 90% du marché de l'assurance dommage et responsabilité, les étrangers (Munich Re, Scor, Sxiss Re...) sont très présents sur celui de la réassurance dans l'archipel.

Le Japon et les séismes. Le Japon, situé au confluent de quatre plaques tectoniques, subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur Terre.

Le Comité de recherches sismiques du gouvernement a averti qu'un grand tremblement de terre de magnitude 8 avait 70% de chances de se produire d'ici à trente ans dans les plaines du Kanto, où est située la mégalopole de Tokyo, peuplée de quelque 30 millions d'habitants.

En 1923, la capitale avait été dévastée par un séisme majeur, qui avait fait 140.000 victimes, pour la plupart dans des incendies. Plus récemment, en 1995, le séisme de Kobe (ouest) avait tué plus de 6.400 personnes.


Challenges.fr 14/03/2011 18h05

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Le bilan du séisme au Japon s'alourdit d'heure en heure


Les autorités japonaise ont fait état d'un bilan officiel de 2800 morts, mais estiment qu'au moins 10 000 personnes pourraient avoir perdu la vie à la suite du séisme et du tsunami de vendredi dernier.

L'ampleur inédite du désastre pourrait en fait se traduire par un bilan encore plus lourd.

Selon le journaliste de Radio-Canada dépêché au Japon, Maxence Bilodeau, dans la seule ville de Otsuchi, au moins 12 000 des 15 000 habitants de l'agglomération sont portés disparus. Lundi, environ 2 000 corps ont été découverts par des secouristes sur les côtes de la seule province de Miyagi.

Pendant ce temps, des milliers de secouristes et de soldats continuent de fouiller les amas gigantesques de débris répandus sur des kilomètres par les flots déchaînés. Les Nations unies ne prévoient pas pour l'instant organiser une opération plus vaste, à moins que les autorités japonaises en fassent la demande.

Bien peu de survivants sont retrouvés par les secouristes. La majorité des victimes se sont noyées lors du tsunami.

Beaucoup d'efforts sont aussi consacrés au déblaiement des routes principales et des voies d'accès pour porter secours aux populations coincées, depuis maintenant trois jours, dans les zones sinistrées.

L'eau et les vivres commencent à manquer

Dans les secteurs les plus touchés, la pénurie d'eau potable, de nourriture, de soins médicaux et d'abris complique la vie des sinistrés.

Le tremblement de terre et le tsunami ont chassé plus de 450 000 personnes de leur foyer, tandis que près de 80 000 personnes habitant près de centrales nucléaires endommagées par le séisme de vendredi ont été évacuées d'urgence.

Dans l'attente d'un autre séisme

Bien que la situation se soit calmée depuis les dizaines de répliques qui ont suivi le séisme d'une magnitude de 8,9, d'autres importantes secousses sismiques seraient à prévoir, selon les experts.

L'Agence japonaise de météorologie estime en effet qu'il existe un risque d'environ 70 % qu'une nouvelle secousse d'une magnitude supérieure à 7 se produise dans la région de Tokyo au cours des trois prochains jours.



Radio Canada avec AFP,Associated Press et Reuters - 14/03/2011

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Bilan provisoire du séisme et des tsunamis dans le nord-est de l'Archipel


Le dernier bilan du séisme et des tsunamis de vendredi avoisine désormais les 2 500 morts et le sort d'au moins 17 000 personnes reste inconnu.

Dans la préfecture de Miyagi, les morts de 1 254 personnes ont été confirmées.

Dans la ville côtière d'Onagawa, qui comptait environ 10 000 habitants, plus de 5 000 personnes ont trouvé refuge dans 16 centres d'évacuation. Selon les autorités locales en charge des catastrophes naturelles, 5 000 sinistrés sont encore portés disparues.

Dans la ville de Minamisanriku, la plupart des bâtiments qui n'avaient pas été construits en béton ont été emportés par les flots. Selon les autorités préfectorales, un millier de corps ont été retrouvés mais plus de la moitié de la population est portée disparue.

La police prévoit un bilan de plus de 10 000 morts dans la préfecture de Miyagi.

675 décès ont été confirmés dans la préfecture d'Iwate et 492 dans celle de Fukushima.

Au total, le bilan provisoire s'élève à 2 476 morts et le sort d'au moins 17 000 personnes demeure inconnu.


Source : NHK World 15 /03/2011

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Bilan provisoire du séisme et des tsunamis dans le nord-est de l'Archipel



Le dernier bilan du séisme et des tsunamis de vendredi avoisine désormais les 3 300 morts et le sort d'au moins 10 000 personnes reste inconnu.



Source : NHK 15/03/2011 15h00

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Le point sur la situation au Japon, mardi 15 mars, après le plus violent séisme jamais enregistré et qui a frappé vendredi le nord-est de l'archipel.

Japon : Bruxelles parle d'"apocalypse" nucléaire


Un séisme de magnitude 6 s'est produit mardi soir à 120 km environ au sud-ouest de Tokyo, où les immeubles ont tremblé.



Le séisme, les répliques, le tsunami. Un fort séisme de magnitude 6 s'est produit mardi soir au sud-ouest de Tokyo, où les immeubles ont tremblé.

L'épicentre était situé à Shizuoka, à 120 km environ au sud-ouest de la capitale, a indiqué la télévision publique NHK. Il survient après une secousse sismique, d'une magnitude de 5,8 selon l'institut de géophysique américaine (USGS), qui a de nouveau secoué lundi matin la région de Tokyo. Une éventuelle réplique de magnitude 7 pourrait survenir d'ici à mercredi dans le nord-est.

Le plus violent séisme jamais enregistré au Japon a frappé, vendredi, le nord-est de l'archipel. La secousse, d'une magnitude de 9 selon l'Institut de géophysique américain (USGS) qui l'avait auparavant estimée à 7,9, puis 8,8 puis 8,9, s'est produite à 24,4 km de profondeur à 14h46 (5h46 GMT) et à une centaine de km au large de la préfecture de Miyagi.

Des vagues de dix mètres se sont abattues sur les côtes de la préfecture de Sendai. D'autres points de la côte du Pacifique ont également été touchés par des vagues de plusieurs mètres de haut. De fortes répliques s'enchaînent depuis dans la même zone et un séisme de magnitude 6,7 selon les dernières évaluations de l'agence japonaise (6,2 selon l'USGS) s'est produit samedi vers 04H00 du matin (vendredi 19 heures GMT) dans la préfecture de Niigata, au nord-ouest, sur la façade opposée à la côté Pacifique déjà dévastée, provoquant des glissements de terrain et avalanches.

Les victimes, les dégâts matériels, les secours. Si le bilan officiel de la police parle de 3.373 morts, 6.746 disparus et 1.897 blessés, mardi, plus de 10.000 personnes pourraient avoir été tuées lors du tsunami. L'agence de presse Kyodo a rapporté que 2.000 corps avaient été découverts lundi sur les rivages de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du pays. Quelque 590.000 personnes ont été d'autre part évacuées, selon un décompte des Nations unies.
Le Japon a mobilisé 100.000 soldats, soit 40% des effectifs de son armée, tandis que de nombreuses équipes de sauveteurs étrangers continuaient à arriver sur les lieux.

Les centrales nucléaires. Les autorités japonaises luttent pour éviter une catastrophe nucléaire. Les incidents se multiplient, notamment dans la centrale de Fukushima Daiichi, située à 240 km de Tokyo, où quatre réacteurs sont endommagés.

La crise nucléaire s'est aggravée mardi après une nouvelle explosion et un incendie à la centrale. L'agence de sûreté nucléaire japonaise n'a pas relevé le classement de l'accident de la centrale au niveau 6 sur 7 de l'échelle internationale, comme l'a fait l'Autorité française de sûreté nucléaire.

L'enceinte de confinement du réacteur numéro 2 "n'est plus étanche", a déclaré à la presse le président de l'ASN, André-Claude Lacoste. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué que cette enceinte avait été "peut-être affectée".

"On parle d'apocalypse et je crois que le mot est particulièrement bien choisi. Pratiquement tout est hors de contrôle", a déclaré le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger, qui n'exclut pas "le pire" dans les heures à jours à venir.

"Le niveau de radioactivité a considérablement augmenté" sur le site de la centrale, a indiqué le Premier ministre japonais, Naoto Kan, à la télévision, avant de baisser de nouveau. Une légère hausse de température a été également mesurée dans les réacteurs 5 et 6 de la centrale.

Le Premier ministre a appelé les personnes habitant dans un rayon de 30 kilomètres à rester calfeutrées "à la maison ou au bureau".[/b] [b]Le niveau de radioactivité a augmenté mardi à Tokyo, où il était dix fois supérieur à la normale, mais il n'y a pas pour autant de danger pour la santé de la population, a affirmé la mairie de la capitale japonaise.

Les autorités n'ont jusqu'à présent pas appelé les 35 millions d'habitants de la plus importante agglomération du monde à prendre des mesures de précaution particulières. Le niveau de radioactivité dans la ville de Maebashi, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale, était mardi jusqu'à dix fois supérieur à la normale, rapporte l'agence de presse japonaise Kyodo, qui cite la municipalité.

Ces rejets radioactifs sont consécutifs à l'explosion d'hydrogène qui s'est produite à l'aube dans le bâtiment qui abrite le réacteur 2. Une autre explosion d'hydrogène a ensuite déclenché un incendie dans le réacteur 4, qui était à l'arrêt pour maintenance lorsque le séisme s'est produit. L'incendie qui a touché un bassin de stockage de combustible nucléaire usagé a été éteint, a fait savoir l'exploitant de la centrale, Tepco.
Ces explosions sont la conséquence des opérations d'urgence lancées après la panne des systèmes de refroidissement des réacteurs provoquée par le tsunami ayant suivi le séisme de magnitude 9, le plus fort jamais enregistré au Japon.

Le Japon a officiellement demandé lundi à l'AIEA l'envoi d'une équipe d'experts et de l'aide aux Etats-Unis pour refroidir ses réacteurs.

Deux explosions liées à l'accumulation d'hydrogène se sont produites lundi au niveau du réacteur n°3 de la centrale. Elles font suite à une première explosion dans le réacteur n°1 de la centrale samedi. Les réacteurs sont construits pour résister aux chocs sismiques et s'arrêter automatiquement en cas de puissant séisme. Onze des réacteurs situés dans les zones les plus touchées s'étaient automatiquement arrêtés vendredi. Le nucléaire produit environ un tiers de l'électricité de l'archipel.

Communications, transports, entreprises. La catastrophe a drastiquement réduit l'approvisionnement électrique dans la région de Tokyo, peuplée de 35 millions d'habitants, où des entreprises ont suspendu partiellement leur production pour réguler la demande. Toyota, premier constructeur automobile nippon, a annoncé lundi son intention de suspendre l'ensemble de sa production au Japon au moins jusqu'au 16 mars. L'entreprise avait indiqué samedi que l'activité de ses 12 usines japonaises allait être suspendue pour vérifier leur état et garantir la sécurité du personnel.

La région de Sendai est un centre industriel important non seulement pour l'électronique, mais aussi les télécommunications et les machines-outils. Sony a gelé l'activité de sept sites, la plupart dans le nord-est, où l'une de ses usines de disques Blue-Ray a été inondée.

Au moins six des 27 raffineries japonaises ont été arrêtées à la suite du séisme, paralysant 31% des capacités de raffinage de l'archipel nippon, cinquième plus grand raffineur au monde, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Parallèlement, la consommation de pétrole du Japon pourrait augmenter de 200.000 barils par jour si la production d'électricité des 11 réacteurs nucléaires arrêtés dans l'archipel était remplacée par des centrales fonctionnant au pétrole.

Le trafic ferroviaire, inopérant dans le nord-est, restait très perturbé à Tokyo. La compagnie East Japan Railways, qui exploite de nombreuses lignes empruntées par les habitants des banlieues, n'a été en mesure que d'assurer 20% du trafic.

Le gouvernement a conseillé à la population de limiter ses déplacements au minimum, tandis que de nombreuses firmes demandaient à leurs employés de ne pas venir travailler. Air France a mis en place des "tarifs spéciaux" sur ses vols Tokyo-Paris en aller smiple pour faire face à la demande croissante, en attendant que les autorités françaises décident peut-être d'un rapatriement. Les voyagistes français ont décidé mardi de suspendre jusqu'au 31 mars inclus les départs vers le Japon.Deux compagnies aériennes asiatiques, la chinoise Air China et la taïwanaise EVA Airways, ont annoncé qu'elles avaient annulé des vols vers le Japon pour des questions de sécurité.

Radio France a décidé de rapatrier la quasi-totalité de ses envoyés spéciaux un seul journaliste restant à Sapporo (nord).

Aides. Près de 70 pays ont proposé leur aide au Japon et une dizaine de nations ont déjà dépêché des équipes de secouristes. Le G20 s'est dit prêt à venir en aide au Japon face au risque croissant de catastrophe nucléaire. Le Japon a demandé l'aide des forces armées américaines basées dans l'archipel. Les navires de guerre et les avions américains, participant aux efforts de secours, ont quitté temporairement la côte Pacifique du Japon par mesure de précaution en raison d'un faible niveau de radiation en provenance de la centrale nucléaire, a annoncé l'US Navy lundi.

Une équipe de 144 secouristes américains est arrivée dans le nord du Japon, pour participer à des opérations de secours et recherches de survivants. Plusieurs pays, comme la France ou l'Allemagne, ont encouragé leurs ressortissants habitant la région de Tokyo à partir si leur présence n'est pas nécessaire. La Russie est prête à rediriger environ 6.000 mégawatts d'électricité vers le Japon, pour combler les manques liés à l'arrêt des centrales nucléaires.

Les finances et marchés. La Banque du Japon (BoJ) a annoncé avoir encore injecté 3.000 milliards de yens (26 milliards d'euros) sur le marché monétaire pour soutenir l'économie après le séisme, en plus des 5.000 et 15.000 milliards de yens déjà injectés respectivement dans la matinée et lundi. Ce nouvel apport de fond porte à 23.000 milliards de yens (202 milliards d'euros) la somme totale fournie par la BoJ au marché interbancaire depuis lundi.

Les estimations concernant le coût total de la catastrophe commence à être publiées. Le séisme et le tsunami pourraient coûter 100 milliards de dollars à l'économie nippone, selon le groupe bancaire de Singapour DBS Group. Crédit Suisse l'estime entre 14.000 et 15.000 milliards de yens (130 milliards d'euros). Le séisme pourrait coûter 34,6 milliards de dollars aux assurances, selon une estimation d'AIR Worldwide, spécialiste de l'évaluation du risque.

Moody's a averti lundi que les assureurs et réassureurs allaient subir de "lourdes pertes" après le séisme, ce qui pèsera sur leurs notes. Si trois compagnies nippones se partagent 90% du marché de l'assurance dommage et responsabilité, les étrangers (Munich Re, Scor, Sxiss Re...) sont très présents sur celui de la réassurance dans l'archipel.

Notation. Standard & Poor's a indiqué mardi qu'il était encore "trop tôt" pour mesurer l'impact de la catastrophe sur la note souveraine du Japon. S&P note le Japon "AA-", ce qui classe le pays parmi les émetteurs de dette de bonne qualité. Cette note bénéficie d'une perspective "stable", ce qui implique qu'elle est peu susceptible d'être modifiée à court terme. Trois critères vont déterminer l'évolution de cette note: l'impact macroéconomique du tremblement de terre, ses conséquences sur le déficit public, le rythme et la durée de la reconstruction du pays, troisième puissance économique mondiale.

Le Japon et les séismes. Le Japon, situé au confluent de quatre plaques tectoniques, subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur Terre. Le Comité de recherches sismiques du gouvernement a averti qu'un grand tremblement de terre de magnitude 8 avait 70% de chances de se produire d'ici à trente ans dans les plaines du Kanto, où est située la mégalopole de Tokyo, peuplée de quelque 30 millions d'habitants. En 1923, la capitale avait été dévastée par un séisme majeur, qui avait fait 140.000 victimes, pour la plupart dans des incendies. Plus récemment, en 1995, le séisme de Kobe (ouest) avait tué plus de 6.400 personnes.

Source : Challenges.fr 15/03/2011

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Le nombre des morts et des personnes portées disparues dépasse 10 000




Le nombre de morts et de personnes portées disparues à la suite du violent tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé vendredi le nord-est du Japon dépasse les 10 000. C'est la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale que le Japon déplore autant de victimes dans une catastrophe.

Selon la police, ce sont pour l'instant 3 676 décès qui ont été confirmés alors que 7 843 personnes sont portées disparues. Plus de 440 000 personnes ont trouvé refuge dans les 2 400 centres d'évacuation des préfectures du nord-est et du centre du pays. Certains lieux de rassemblement attendent toujours d'être ravitaillés en nourriture, eau et autres produits de base.

Les secours sont entravés par la pénurie d'essence pour les camions et les ambulances.

Source : NHK World 16/03/2011

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Un nouveau séisme (ou réplique) a frappé



Un séisme de magnitude 6 s'est produit mardi soir à 120 km environ au sud-ouest de Tokyo, où les immeubles ont tremblé

Un fort séisme s'est produit mercredi à la mi-journée à l'est de Tokyo, où les immeubles ont longuement tremblé. L'épicentre était situé au large de la préfecture de Chiba, à l'est de la capitale, a indiqué l'Agence de météorologie japonaise.

Sa profondeur était de seulement 10 kilomètres, a précisé l'organisme. Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée.


.... La gravité de la crise nucléaire fait passer au second plan la situation très difficile dans laquelle se trouvent les quelque 500.000 sinistrés ayant trouvé refuge dans 2.600 écoles ou salles municipales.

Dans un froid mordant et parfois la neige, 80.000 soldats et policiers japonais, épaulés par de nombreux secouristes étrangers, tentent de les approvisionner en eau potable, en vivres et en couvertures, et de remettre en état de marche les infrastructures au plus vite.




Source : Challenges.fr 16/03/2011 9h18

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Un enchaînement qui semble sans fin



La Terre a encore tremblé ce mercredi 16 mars 2011 à l’est de l'archipel nippon et notamment à Tokyo, avec une réplique de magnitude 6. Selon l'agence de presse Kyodo, un taux de radioactivité 300 fois supérieur à la normale a été mesuré dans la préfecture d'Ibaraki, voisine de la préfecture où se trouve la centrale de Fukuchima Daiichi. Les autorités japonaises semblent naviguer à vue face au désastre.

Frédéric Charles correspondant RFI à Tokyo :
Aujourd’hui encore, un séisme a frappé Tokyo et sa région immédiate et a fait tanguer une fois de plus les gratte-ciel de la capitale. Cette nuit déjà, une autre réplique de force 6 sur l’échelle de Richter avait frappé la même région, ce qui tend à démontrer que l’agence de météorologie japonaise avait partiellement raison il y a trois jours, en avertissant qu’un séisme de force 7 très dévastateur pouvait à tout moment frapper Tokyo avec une probabilité de 70%


Il faut espérer que ce nouveau séisme n'a pas fragilisé les centrales nucléaires. Un ordre d’évacuation a été donné dans la centrale de Fukushima avant d’être annulé. Cet ordre avait été donné car le taux de radioactivité à l’intérieur de la centrale avait fortement augmenté. Entre temps, ce taux a baissé.

Ces répliques à répétition constituent néanmoins un problème car la centrale, construite il y a quarante ans, n’avait pas été construite pour absorber un choc de 9 sur l’échelle de Richter, mais pour un choc de 7. Le choc initial qui a frappé le nord-est du Japon a en effet été suivi de dizaines voire de centaines de répliques, dont certaines de très forte puissance, fragilisant encore plus les installations des onze centrales nucléaires à l’arrêt dans la région.


Source : RFI 16/03/2011

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Plus de 4 000 décès confirmés


Le nombre de morts à la suite du violent tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé vendredi le nord-est du Japon s'établit maintenant à 4 340. Au moins 9 000 autres personnes sont portées disparues.

Dans la préfecture de Miyagi, le décès de 2 207 personnes a été confirmé et 2 362 autres sont portées disparues.

La préfecture d'Iwate recense 1 545 décès et 3 814 disparitions.

A Fukushima, le bilan est de 533 morts confirmées et de 2 919 disparus.

Dans la région du Kanto, des dizaines de personnes ont péri dans la catastrophe, dont 19 à Ibaraki et 7 à Tokyo.

Plus de 344 mille sinistrés se sont réfugiés dans environ 2 400 centres d'évacuation.


Source : NHK World 16/03/2011

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Un bébé de 4 mois, retrouvé vivant 3 jours après
.

C'est une petite fille. Elle a été retrouvée, seule, par un groupe de sauveteurs dans une maison.

Je n'ai pas encore toutes les informations, je ferai les recherches nécessaires dans la matinée.

Avoir retrouvé ce bébé... C'est un miracle ! C'est pourquoi je tenais à donner cette information sans tarder ! Comme j'aimerai que d'autres miracles comme celui-ci se reproduisent...

La photo du BB de 4 mois

photo : j'ignore sa source, reçue par mail... sans précision


Lundi 15 mars, c'est un nourrisson de quatre mois qui a été retrouvé dans les décombres d'une maison, trois jours après le tremblement de terre qui a secoué le Japon, indique le quotidien britannique Daily Telegraph. Le bébé a été retrouvé en bonne santé dans les ruines de la ville d'Ishinomaki située au nord-est du pays. Ce sont les parents qui ont donné l'alerte et indiqué aux sauveteurs où fouiller.

Un autre nouveau-né, âgé seulement de dix jours, a survécu au tsunami. Baptisé depuis "Lucky" (chanceux, ndlr), il a été sauvé par son père Shimizu Yasuhiro alors que leur ville, Nobiru, était sur la trajectoire de la vague géante. L'homme est également parvenu à mettre ses deux chiens, des Pékinois, à l'abri.

Source : Métro 16/03/2011

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Bilan du séisme et des tsunamis ce jeudi 17/03/2011



Le bilan du séisme dévastateur et des tsunamis qu'il a déclenchés dans le nord-est de l'Archipel se situe actuellement à 5 198 décès confirmés. Le nombre des disparus s'élève maintenant à 9 429. Plus de 336 mille personnes sont contraintes de vivre dans quelque 2 400 abris.


Source : NHK World

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Elle a sauvé sa mère et sa grand-mère



A Sendaï, une des villes les plus fortement atteinte par le tsunami, un miracle a été suivi d'un drame. Une jeune femme prénommée Takami, 25 ans, était parvenue à sauver sa mère et sa grand-mère âgée de 80 ans en les aidant à monter au point le plus haut de leur maison. Hélas, elle a été elle-même emportée par la vague alors qu'elle tentait de récupérer son bébé âgé de deux mois resté en bas. Ils n'ont pas été retrouvés.

- (ajout) C'est triste et désolant, pour cette jeune mère et son bébé. Sachez qu'au Japon, les jeunes générations vouent un grand respect à leurs aïeuls et cette triste histoire en est le reflet. D'ailleurs, les japonais ne comprennent pas que dans la plupart des pays occidentaux, les aînés soient délaissés voire abandonnés à leur triste sort ! Pour eux, c'est une chose impensable et inimaginable !


Source : Métro 15/03/2011

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Barack Obama assure Naoto Kan du plein soutien de la Maison Blanche


Le président américain Barack Obama a promis le plein soutien des Etats-Unis à la reconstruction du Japon dans les zones dévastées par le séisme de vendredi et par les tsunamis qui ont suivi.

Pour la deuxième fois depuis le début du tremblement de terre, M. Obama s'est entretenu par téléphone avec Naoto Kan.

Il a déclaré que le gouvernement américain proposerait une aide, à moyen et long terme, en faveur des rescapés du séisme.


Source : [b]NHK World[/b] 17/03/2011

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Plus de 5 500 décès ont été confirmés dans le nord-est du Japon



La police japonaise a confirmé jusqu'ici le décès de 5 692 personnes à la suite du tremblement de terre du 11 mars et des tsunamis qui ont frappé les côtes du nord-est de l'Archipel nippon. 9 506 personnes sont encore portées disparues.

Toutefois, le nombre actuel des disparus ne reflète encore que le nombre des personnes enregistrées par les services de police et le bilan total, craint-on, pourrait se chiffrer en dizaines de milliers.

Dans la préfecture de Miyagi, le décès de 3 158 personnes a été confirmé et 2 157 sont manquantes. La préfecture d'Iwate a confirmé la mort de 1 905 personnes. Elle ajoute que 3 853 personnes ne sont pas encore localisées.

Quant à la préfecture de Fukushima, elle compte 574 morts et plus de 3 491 disparus. Enfin dans la région du Kanto, plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie dans le désastre, dont 19 à Ibaraki et 7 à Tokyo.

A l'heure actuelle, plus de 315 mille personnes ont été contraintes de trouver refuge dans quelque 2 300 abris.


Source : NHK French 17/03/2011

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Militaires et civils américains apportent conjointement leur aide au Japon



Militaires et civils américains apportent conjointement leur aide au Japon

Département d'Etat des Etats Unis d'Amérique - 17/03/2011 18:45:28

Washington - Des forces militaires et civiles des États-Unis participent avec leurs homologues japonais à la fourniture de secours humanitaires à la suite des séismes et du tsunami dévastateurs qui ont frappé l'archipel le 11 mars, déclare le général Burton Field, commandant des forces américaines dans ce pays.

« L'armée américaine est en contact étroit avec notre ambassadeur, notre ambassade et nos autres organismes des États-Unis pour appuyer au maximum le peuple et le gouvernement du Japon », a-t-il dit le 14 mars à Tokyo à l'occasion d'une conférence de presse tenue conjointement avec l'ambassadeur John Roos.

Les quatre corps d'armée des États-Unis (terre, mer, air et « Marines ») participent aux opérations de secours, a déclaré le général, qui a qualifié la coordination des activités d'« impressionnante au plus haut point » et félicité le personnel militaire de la rapidité, de l'efficacité et de « l'incroyable sollicitude » de ses missions envers les survivants.

L'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) se charge de coordonner les interventions du gouvernement américain. Agissant en liaison avec l'ambassade des États-Unis à Tokyo, son bureau d'assistance en cas de catastrophe à l'étranger a immédiatement débloqué 100.000 dollars au titre des secours d'urgence et a par la suite alloué plus de 640.000 dollars à ses équipes d'intervention d'urgence sur le terrain.

L'USAID a déployé deux équipes de recherche et sauvetage en milieu urbain, lesquelles se composent d'environ 150 personnes et de 12 chiens capables de détecter la présence de survivants sous les décombres. Ces équipes sont arrivées le 13 mars sur la base aérienne de Misawa, dans le nord du Japon.

Les ministères américains de l'énergie, de la défense et de la santé et des affaires sociales ainsi que le département d'État et la Commission de la réglementation nucléaire (NRC) travaillent en synergie pour mieux épauler leurs homologues japonais, indique un communiqué de la Maison-Blanche diffusé le 13 mars.

« Nous avons offert à nos amis japonais toute aide dont ils pourraient avoir besoin, et l'Amérique se tiendra aux côtés du Japon pendant sa phase de redressement et de reconstruction », ajoute le communiqué du secrétaire de presse.

Le général Field a évoqué la « dévastation épouvantable » qui est visible le long d'une bonne partie du littoral japonais, où le séisme, ses répliques et le tsunami ont laissé la marque de leur passage.

Mais même dans les régions les plus touchées, a-t-il dit, les Japonais « ont déjà retroussé les manches » et ils sont « bien partis pour déterminer comment ils vont s'en sortir et aller de l'avant ».

Le 13 mars, le ministère de la défense a fait savoir que ses soldats étaient prêts à fournir une vaste gamme d'équipements ainsi qu'une capacité aérienne, navale et terrestre.


Source : Newpress.fr 17/03/2011

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Séisme et tsunamis au Japon : le dernier bilan fait état de 6 911 morts



Au Japon, la police a confirmé la mort de 6 911 personnes suite au séisme et aux tsunamis qui ont frappé le nord-est du Japon la semaine dernière, soit un bilan plus lourd qu'à l'issue du tremblement de terre du Hanshin à Kobe, en 1995.

10 316 personnes sont portées disparues. La liste est vraisemblablement incomplète car des familles entières ont été victimes de la catastrophe.

Le séisme du 11 mars est le plus important désastre survenu au Japon depuis la période d'après-guerre, devant le tremblement de terre du Hanshin qui a fait 6 434 morts en 1995.

Dans la préfecture de Miyagi, 4 030 personnes ont péri et 2 214 sont portées disparues. 2 223 décès ont été confirmés dans le préfecture d'Iwate et le sort de 4 253 victimes y est encore inconnu.

La préfecture de Fukushima recense 602 morts et 3 844 disparus.

Les morts de 3 personnes sont confirmées dans la préfecture d'Aomori et les préfectures de Yamagata et Hokkaido enregistrent chacune un décès.

Dans la région du Kanto, le bilan fait état de 19 morts à Ibaraki, 16 à Chiba et 7 à Tokyo.


Source NHK 18/03/2011 MAF 22h05 (local)

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Recherche difficile des disparus dans le nord de l'Archipel




Plus de 10 000 personnes sont encore portées disparues dans le nord-est de l'Archipel et les recherches s'avèrent de plus en plus difficiles.

Le puissant tremblement de terre et les tsunamis qui ont suivi ont provoqué de vastes dégâts dans de nombreuses régions de l'Archipel, ce qui compromet les chances de retrouver les disparus.

Selon les autorités, le bilan pourrait encore s'alourdir et les secouristes déblaient les gravats à la main pour mener leurs recherches. Rappelons que des familles entières ont disparu, ce qui rend difficile le décompte des victimes.

A ce jour, selon la police, 6 500 corps environ ont été retrouvés, mais 2 820 seulement étaient identifiés vendredi matin.


SOURCE : NHK 18/03/2011

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L'inquiétude monte pour des centaines d'étrangers portés disparus



Le ministère japonais des Affaires étrangères a reçu des demandes urgentes concernant le sort de quelque 500 ressortissants étrangers toujours portés disparus depuis le séisme et le tsunami survenus il y a exactement une semaine.

Andy et Jean Anderson, de Richmond, dans l'Etat américain de Virginie, recherchent tout indice pouvant les aider à retrouver leur fille de 24 ans, Taylor.

Taylor enseignait l'anglais depuis trois ans dans des écoles primaires et des collèges d'Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, une des plus durement touchées dans le nord-est du Japon.

Après avoir entendu des nouvelles de la catastrophe à la télévision le 11 mars, les Anderson ont essayé à plusieurs reprises de joindre leur fille au téléphone, mais sans succès.

Ils n'ont pas cessé depuis de faire des efforts pour localiser leur fille, en envoyant des demandes au gouvernement américain et en contactant des amis au Japon.

Andy Anderson explique qu'elle souhaite se rendre au Japon, mais qu'elle s'abstient pour ne pas gêner les opérations de secours.



Source : NHK World 18/03/2011

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Bilan des victimes du séisme et du tsunami


La police japonaise a, à ce jour, confirmé les morts de 7 197 personnes dans le séisme et le tsunami dévastateurs qui ont frappé le nord-est du Japon. Plus de 10 mille personnes sont toujours portées disparues mais ce chiffre ne reflète que celui des disparus actuellement enregistrés par la police.

Dans la préfecture de Miyagi, le nombre des victimes confirmées atteint 4 289 et celui des disparus 2 252.

Le bilan dressé par la préfecture d'Iwate est de 2 233 décès confirmés et 4 253 disparus.

A Fukushima le nombre de décès confirmés atteint 619 et 4 395 personnes sont portées disparues.


Source : NHK World 19/03/2011

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Séisme au Japon : les médias invités à éviter les photos heurtant les proches



AFP - L'Ambassade du Japon en France a appelé samedi à "prendre en considération la détresse des sinistrés", en évitant les clichés montrant les corps de victimes du séisme ou du tsunami, ce qui peut "heurter la sensibilité de leurs proches", explique-t-elle dans un communiqué.

"Par respect pour les victimes et leurs familles", le directeur du service culturel et d'information de l'ambassade, Fumio Shimizu, demande aux médias de "veiller au choix des photos et des images qui seront diffusées".

Le nombre de morts confirmés atteignait samedi 7.653 et celui des personnes portées disparues 11.746, soit un total de 19.399, après la catastrophe du 11 mars dans le nord-est du Japon.

La situation humanitaire demeure précaire pour les quelque 400.000 sinistrés, confrontés aux risques sanitaires ainsi qu'aux pénuries d'eau courante et d'électricité dans certains centres d'hébergement.


Source : France 24 - 19/03/2011 21h13

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Au Japon, le bilan de la catastrophe atteint actuellement les 8 133 morts



La police japonaise confirme à ce jour un bilan de 8 133 morts au Japon, suite au séisme et au tsunami qui ont dévasté le nord-est du pays le 11 mars dernier.

Au total, 12 272 personnes restent portées disparues, mais ce bilan ne reflète que le décompte provisoire de la police.

Dans la préfecture de Miyagi, 4 449 morts ont été confirmées et 2 985 personnes sont portées disparues.

La préfecture d'Iwate fait état de 2 525 morts et 4 253 disparus.

La préfecture de Fukushima a confirmé 670 décès et le sort de 4 408 victimes reste inconnu.


Source : NHK World 20/03/2011

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2 survivants retrouvés à Ishinomaki




La police a retrouvé 2 personnes dans les débris à Ishinomaki le dimanche, 9 jours après le tremblement de terre et le tsunami le 11 mars. Cette ville est dans la préfecture de Miyagi. Elles ont été retrouvées à environ 1km en amont de l'embouchure d'une rivière... Alors que dans la région tout a été dévasté par le tsunami !

Les deux personnes sont une femme de 80 ans et un jeune garçon de 16 ans. Les secouristes ont indiqué que la température corporelle du jeune garçon est basse mais qu'il était conscient au moment de leur découverte ! Selon les premières informations, la vieille dame et le jeune homme sont de la même famille : la grand-mère et son petit-fils !


Une capture d'écran de la vidéo


Une vidéo de NHK montre deux personnes étant évacuées par un hélicoptère de la police. Elles ont été dirigées vers un hôpital de la Croix Rouge à Ishinomaki. (Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien de la source. Pour l'instant la vidéo n'est pas encore sur Youtube ou Dailymotion, donc je ne peux l'insérer dans l'article).


Source : NHK World 20/03/2011 (version anglaise) 09h35

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Plus de 20 mille morts et disparus dans le séisme et le tsunami du 11 mars



Le nombre des morts et disparus, victimes du tremblement de terre et du séisme du 11 mars, a maintenant dépassé les 20 mille.

La police a confirmé les décès de 8 277 personnes et la disparition de 12 722 autres dans la catastrophe qui a frappé le nord-est du Japon.

Dans la seule préfecture de Miyagi, le bilan dressé par la police était de 4 947 morts confirmées, dimanche à midi.

La préfecture d'Iwate fait état de 2 583 décès confirmés, et celle de Fukushima de 691 décès confirmés.


Source : NHK 20/03/2011

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Bilan des victimes ce lundi à midi 21/09/2011



Le bilan des morts et disparus, suite au séisme et au tsunami qui ont dévasté le nord-est du pays le 11 mars dernier a dépassé les 21 mille.

L'Agence de la police nationale a confirmé lundi à midi, le décès de plus de 8 600 personnes et la disparition de près de 13 mille autres.

Dans la préfecture de Miyagi, 5 244 morts ont été confirmées et 3 413 personnes sont portées disparues. De nombreuses zones côtières de la préfecture ont été dévastées par le séisme et le tsunami. La police locale a annoncé que des centaines de corps avaient été découverts sur les plages de la péninsule d'Oshika.

La préfecture d'Iwate fait état de 2 650 morts et 5 023 disparus.

La préfecture de Fukushima a confirmé 699 décès et 4 436 disparitions.

Des dizaines de morts ont été confirmées dans d'autres préfectures, dont 19 à Ibaraki, 16 à Chiba et 7 à Tokyo.


Source : NHK 21/03/2011

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Le gouvernement japonais prévoit un fonds d'urgence
pour la reconstruction des zones sinistrées


Le gouvernement japonais et le Parti démocrate au pouvoir prévoient une rallonge budgétaire d'urgence pour la reconstruction du nord-est de l'Archipel, dévasté par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Cette enveloppe budgétaire sera prioritairement destinée aux projets de reconstructions les plus urgents, dès le début de l'année fiscale 2011.

Le gouvernement a d'ores et déjà prélevé près de 430 millions de dollars sur des fonds de réserve de l'année fiscale en cours, qui prendra fin le 31 mars. Cet argent a permis de fournir des produits de première nécessité aux rescapés du séisme.

Un autre fonds d'urgence est toutefois nécessaire pour le déblayage des zones sinistrées, la restauration des axes routiers et des insfrastructures d'eau potable et d'assainissement. Une aide financière est également prévue pour la relance des petites et moyennes entreprises.

Ce budget additionnel devrait dépasser les 37 milliards de dollars qui ont financé les projets de reconstruction lors du tremblement de terre de Kobe, en 1995.


Source : NHK 21/03/2011

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Bilan provisoire du séisme et du tsunami du 11 mars


Selon le dernier bilan de la police, le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars ont fait plus de 21 000 morts et disparus.

Sur les 8 649 décès confirmés, près de 4 800 corps ont été identifiés. Ce mardi, à midi, 13 262 personnes étaient encore portées disparues...

Source :
NHK WORLD 21/03/2011

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Témoignage de l'adolescent secouru sous les décombres de sa maison



Un adolescent de 16 ans, rescapé du tremblement de terre et du tsunami, s'est exprimé sur l'épreuve qu'il a subie.

Le jeune homme a été secouru ce dimanche avec sa grand-mère de 80 ans. Ils étaient bloqués sous les décombres de leur maison, dans la ville d'Ishinomaki.

En état d'hypothermie, l'adolescent est actuellement hospitalisé.

"Je suis heureux d'avoir été secouru avec ma grand-mère. Je ne me souviens pas de tout, mais je sais que nous avons beaucoup parlé", a-t-il déclaré.

Il a précisé qu'il n'avait aucune idée de l'ampleur du tsunami, car il se trouvait à l'intérieur lorsque la vague a déferlé.

Pouvant à peine ramper dans l'espace exigu où il se trouvait piégé, il pouvait entendre les voix des secouristes mais ne parvenait pas à attirer leur attention.

"Je me sens mieux maintenant mais je dois penser à ce que je ferai lorsque je serai tout à fait rétabli", a-t-il indiqué.


Source : NHK WORLD 21/03/2011

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Le bilan officiel des victimes est toujours difficile à dresser



Les officiels s'efforcent de dresser un bilan précis des morts et des disparus, plus de dix jours après le séisme et le tsunami.

Selon la police, le décès de 9 079 personnes a été confirmé et 12 645 autres étaient toujours portées disparues hier lundi. Mais le nombre des morts et disparus, qui dépasse les 21 mille, risque d'augmenter.

Les rapports concernant des disparus continuent à affluer. Dans certains cas, ce sont des familles entières qui ont été englouties par le tsunami qui a suivi le tremblement de terre.

Les débris et les routes détruites rendent difficiles les recherches. Là où l'utilisation d'équipements lourds est impossible, les Forces japonaises d'autodéfense et la police déblaient les décombres à la main.


Source : NHK 22/03/2011

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Bilan des victimes


La police a déclaré avoir retrouvé d'autres victimes portant le bilan des décès à 9.199 et a confirmé que près de 14.000 mille personnes étaient toujours manquantes après le 11 mars, jour du tremblement de terre et du tsunami qui a frappé le nord-est di Japon.

5.607 morts dans la préfecture de Miyagi.
Plus de 4.200 personnes sont portées disparues dans la région.

2.773 personnes sont confirmées morts et plus de 5.000 sont manquantes dans la préfecture d'Iwate.

Dans la préfecture de Fukushima 762 personnes sont mortes et près de 4.500 sont manquantes.

C'est la pire catastrophe naturelle au Japon depuis 1923 quand un séisme a frappé le grand Kanto séisme qui a fait plus de 100.000 victimes.

Source : NHK 22/03/2011 (en anglais)

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Selon les responsables de l'agence de météorologie, risques de répliques puissantes


Agence météorologique du Japon exhorte toutes les personnes de continuer à être vigilantes contre les puissantes répliques après le puissant tremblement de terre du 11 mars. Pour rappel, le séisme initial avait une magnitude de 9,0 (le plus élevé du pays).

L'Agence dit qu'elle observe plus de 60 répliques dans une vaste région de l'est du Japon qui inscrit 4 ou plus sur l'échelle sismique japonais, de 0 à 7. Samedi, une réplique a secoué la préfecture d'Ibaraki, au nord-est de Tokyo.

Les responsables de l'Agence, lors d'une conférence de presse mardi ont précisé que répliques deviennent moins fréquentes, mais que des répliques avec des magnitudes de 7 ou plus pouvaient encore se produire. Les fonctionnaires ont averti que des répliques sévères pourraient faire s'effondrer des bâtiments déjà endommagés (ou fragilisés) par le tremblement de terre et le tsunami, ou de causer un autre énorme tsunami.

Mardi, l'agence, a relevé l'ampleur de la réplique qui a eu lieu au large de la préfecture d'Ibaraki, immédiatement après le 11 mars de 7,4 à 7,7, ce qui en fait le plus grand aftershock (réplique) à ce jour.

Pluie et la neige sont prévues pour certaines zones touchées par le tremblement de terre et le tsunami, avec la nuit des dépressions, passant de 2 degrés Celsius de mardi matin.

Les fonctionnaires appellent les personnes qui ont souffert du tremblement de terre de faire attention à leur état de santé déjà affaibli.


Source : NHK 22/03/2011 (en anglais)

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Le Nord-Est du Japon touché par de fortes répliques



De fortes répliques ont secoué ce mercredi matin la côte Pacifique dans le Nord-Est du Japon.

L'Agence météorologique a émis des alertes dans la région, mettant en garde la population contre de possibles secousses de forte intensité après le séisme du 11 mars, des répliques susceptibles de déclencher de nouveaux tsunamis.

Un tremblement de terre de magnitude 6 a frappé la préfecture de Fukushima à 7h12 du matin. Il a été suivi 20 minutes après d'une réplique de magnitude 5,8.

C'étaient les premiers séismes depuis samedi d'une intensité égale ou supérieure à 5 plus sur l'échelle sismique japonaise de 0 à 7.

L'agence a également recensé environ 70 répliques d'une intensité égale ou supérieure à 4 dans de larges zones de la région du Tohoku, ainsi que dans plusieurs zones aux alentours de Tokyo.

Elle précise que si la fréquence des répliques diminue, il est toujours possible que des secousses de magnitude 7 ou plus se produisent.


Source : nhk 23/03/2011

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Bilan provisoire du séisme et du tsunami



La police a confirmé un bilan de 9 408 morts et d'environ 15 000 disparus, suite au séisme et au tsunami qui ont frappé le nord-est du Japon, le 11 mars dernier.

Il s'agit de la pire des catastrophes naturelles survenues au Japon depuis le grand tremblement de terre du Kanto, qui avait fait plus de 100 000 morts en 1923.


Source : NHK 23/03/2011

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Le bilan des morts et disparus dépasse les 24 000



Le bilan des décès confirmés et des disparus après le séisme et le tsunami qui ont frappé le nord-est du Japon le 11 mars s'élève à 24 mille personnes.

L'Agence de la police nationale a confirmé la mort de 9 452 personnes et la disparition de 14 715 autres.

Sur l'ensemble des victimes, 5 714 ont péri dans la préfecture de Miyagi, où 5 196 autres ont également été portées disparues.

La préfecture d'Iwate rapporte 2 904 décès confirmés et la disparition de 5 028 personnes.

Dans la préfecture de Fukushima, 776 personnes ont péri et 4 487 autres sont portées disparues.

Le nombre des morts et disparus devrait augmenter car des familles entières ont été englouties par le tsunami.

C'est la plus grande catastrophe naturelle qu'ait connue le Japon depuis le Grand Tremblement de terre du Kanto qui avait fait plus de 100 mille victimes.


Source : NHK 23/03/2011

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