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BelleMuezza

USA: des singes pour étudier le nouveau coronavirus très mortel pour l'homme

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WASHINGTON - Des chercheurs américains utilisent des singes comme modèle de recherche pour le nouveau coronavirus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) qui a tué à ce jour 11 des 17 personnes infectées, ont indiqué mercredi les Instituts nationaux de la santé (NIH).

Les Instituts nationaux de la santé ont développé un modèle de l'infection dans des Macaques rhésus qui va aider les scientifiques du monde entier à mieux comprendre comment est apparu ce coronavirus (nCov), pour la première fois identifié en septembre 2012, et comment il affecte les personnes infectées, précisent les NIH dans une correspondance publiée dans le New England Journal of Medicine daté du 4 avril.

Ce modèle animal développé en décembre 2012 devrait permettre de faire des recherches sur un vaccin et des antiviraux potentiels, estiment les NIH. Le modèle animal montre que les signes cliniques de l'infection avec ce coronavirus apparaissent moins de 24 heures après l'infection. Ces symptômes sont surtout une perte de l'appétit, une température élevée, une accélération de la respiration, la toux, la chair de poule et une posture voûtée. Chez les singes comme chez les humains, l'infection affecte les poumons en profondeur, provoquant une pneumonie. Les chercheurs essayent aussi de déterminer si le fait que ce virus infecte la partie basse des voies respiratoires l'empêche de se propager efficacement.

Les NIH ont obtenu des échantillons du coronavirus auprès de chercheurs au Centre médical Erasmus aux Pays-Bas.

La dernière personne à avoir été infectée était un homme de 73 ans, originaire d'Arabie saoudite, qui est décédé à Munich le 26 mars, avait indiqué l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Le patient, transféré d'Abou Dhabi à Munich le 19 mars, avait voyagé au Pakistan et en Arabie saoudite avant de tomber malade.

L'OMS ne dispose toujours pas de suffisamment d'informations concernant le mode et la source de transmission du coronavirus. Le nouveau coronavirus a été identifié pour la première fois à la mi-2012. Les cas d'infection ont été détectés en Arabie saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni et en Allemagne.



----->Ces mêmes NIH avaient eux-mêmes convenus que les singes ne seraient plus utilisés pour la recherche, sauf exception... et que la majorité de ces animaux de laboratoires allaient retrouver la liberté dans des sanctuaires...!!!


ROMANDIE 3/4/2013

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Alors que l’OMS annonce de nouveaux cas d’infection par le nouveau coronavirus, un groupe d’expert préconise de changer le nom de ce virus qui, s’il est nouveau aujourd’hui, ne le sera plus dans quelque temps. Il ne faut donc plus l’appeler NCoV, mais MERS-CoV.


Dans son dernier bilan épidémiologique publié mercredi 18 mai en soirée, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 41 malades infectés par le coronavirus dans le monde, dont trois nouveaux Saoudiens. Au total, 20 ont déjà succombé à ce virus proche de celui à l’origine du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère).


Le premier signalement de ce nouveau coronavirus a été effectué le 23 septembre 2012. Ces 41 cas ont été notifiés dans 6 pays : Arabie Saoudite (32 cas), Jordanie (2), Qatar (2), Royaume-Uni (2), Émirats arabes unis (1) et France (2).


Les coronavirus, comme ceux à l'image, forment un genre de virus surmonté d'une sorte de couronne, qui leur vaut leur nom. NCoV est le dernier né de cette famille, mais ne le sera plus un jour prochain. Le « N » de son nom, pour « nouveau », deviendra donc obsolète. Ainsi, il change de nom pour devenir MERS-CoV. ©️ Fred Murphy, Sylvia Whitfield, CDC, DP

L’OMS conseille «au personnel soignant de faire preuve de vigilance à l’égard des voyageurs qui se sont rendus récemment dans des zones touchées par le virus et chez lesquels apparaît une infection respiratoire aiguë sévère. Il est rappelé aux cliniciens qu’une infection au NCoV doit être envisagée, même en présence de signes et de symptômes atypiques, chez les personnes dont l’immunité est notablement diminuée».


Pour l’heure, la prise en charge des patients s’effectue dans des services de réanimation et consiste à les isoler. Si la question de la vaccination semble prématurée, quelques études font état de difficultés en la matière. «La mise au point de vaccins contre les coronavirus apparaît difficile», explique Gregory Hartl, directeur du département médias de l’OMS, sur son compte Twitter.


Il s’appuie notamment sur un travail publié jeudi dernier dans la revue Plos One. Les auteurs ont travaillé sur quatre candidats-vaccins contre le coronavirus du Sras. Résultat, ils ont observé chez la souris des effets secondaires aussi inattendus que graves, de type hypersensibilité pulmonaire.


Leurs constats sont-ils extrapolables au NCoV ? «Pas forcément», nous précise Bruno Lina, virologue et directeur du Centre national de référence (CNR) des virus influenzae, au CHU de Lyon. «Il convient effectivement d’être prudent avec ces vaccins».


Un dernier point : un débat entre experts internationaux est engagé pour donner un nom à ce « nouveau coronavirus. Comme le souligne à juste titre Bruno Lina, «il est en effet nouveau, jusqu’au prochain…».


Le coronavirus MERS-CoV (en jaune) a pour le moment un taux de mortalité de 50 %, ce qui est énorme. Il n'est pas très contagieux mais les cas de transmission d'Homme à Homme sont désormais avérés. ©️ NIAID, RML, DP


Dans un article publié mercredi 15 mai dans la revue Virology, des experts du Comité international de taxonomie des virus recommandent désormais l’appellation MERS-CoV. L’emploi de celle-ci est aussi vivement appuyé par l’OMS. En anglais, l’acronyme MERS signifie Middle East Respiratory Syndrome. En français, l’on pourrait traduire par «coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient», ou peut-être tout simplement par «syndrome respiratoire du Moyen-Orient (SRMO)».




FUTURA SCIENCES 10/5/2013

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