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JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive

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TOKYO (AFP) - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a fait état dans la nuit de vendredi à samedi d'un possible écoulement d'eau contaminée dans le sol depuis un réservoir de stockage souterrain.

Des éléments radioactifs ont été décelés dans de l'eau accumulée entre le sol autour de la cuve et la couche externe d'un revêtement imperméable recouvrant le fond du réservoir, a expliqué un porte-parole de Tepco lors d'une conférence de presse nocturne.

La cuve enterrée est recouverte de trois couches censées empêcher l'eau de s'infiltrer dans le sol.

Les incidents se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Vendredi, Tepco avait rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.

Un rat avait alors fait jonction entre deux connecteurs électriques et causé un court circuit dans les distributeurs de courant qui alimentent plusieurs systèmes de refroidissement.

Cette semaine, plusieurs autres incidents se sont produits, à cause notamment d'erreurs de manipulation d'équipements.

Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire lors de la phase aiguë de la crise sont encore en service et sont de fait très vulnérables.



SCIENCES ET AVENIR 5/4/2013

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La Compagnie d'électricité de Tokyo s'efforce de transvaser l'eau contaminée provenant d'un réservoir de stockage, dans la centrale Fukushima Dai-ichi.

Entre mercredi et vendredi, de l'eau radioactive s'est écoulée d'un vaste réservoir de stockage souterrain. L'opérateur de la centrale évalue à 120 tonnes, pour l'heure, le volume d'eau contaminée qui aurait fui. L'écoulement pourrait se poursuivre. C'est donc la plus grave des fuites survenues depuis que le gouvernement a annoncé l'arrêt à froid de la centrale, en décembre 2011.

A l'aide de 4 pompes, les techniciens ont commencé samedi matin à transférer l'eau radioactive dans un autre réservoir. Selon Tepco, ces travaux devraient prendre plus de 3 jours.

L'opérateur évalue par ailleurs à 710 milliards de becquerels la quantité de strontium radioactif ayant fui, soit près de 3 fois plus que la limite annuelle autorisée dans le complexe.

Tepco précise que l'eau contaminée ne s'est pas écoulée dans l'océan mais que la fuite pourrait se poursuivre jusqu'à la fin des opérations de transfert.

NHK 7/4/2013

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L'opérateur Tepco a annoncé que des fuites d'eaux radioactives ont eu lieu hier et aujourd'hui sur le site de la centrale de Fukushima. Ce sont 120 tonnes d'eau qui se sont répandues samedi. Tepco tente de transférer l'eau des réservoirs poreux vers de nouvelles installations plus sûres.

Comme quoi, après les incidents nucléaires, la situation n’est jamais totalement sous contrôle… Tokyo Electric Power Co, l’opérateur de la centrale de Fukushima, a annoncé dimanche matin qu’une nouvelle fuite d’eau radioactive avait eu lieu sur un de ses réservoirs. 120 tonnes d’eau contaminée s’étaient déjà écoulées samedi.

Relayée par Libération, la nouvelle montre que Tepco, deux ans après l’accident de Fukushima, peine toujours à maitriser la centrale. Des pannes à répétition menacent le système de refroidissement alors que d’effroyables quantités de matériaux radioactifs sont encore présentes sur les lieux.

Si Tepco a annoncé que la fuite de dimanche était de faible ampleur, l’entreprise a dû avouer que la fuite de samedi avait une activité estimée à 710 milliards de becquerels et qu’elle était bien passée dans le sous-sol. Depuis décembre 2011, "c’est la plus grande quantité de substances radioactives relâchée" a expliqué à Libération Masayuki Ono, porte-parole de l’opérateur.

Depuis vendredi, et ce jusqu’à mardi soir, Tepco s’échine à transférer 14.000 tonnes d’eau contaminée vers de nouveaux réservoirs étanches. Mais cela ne suffira pas et, de l’aveu même de l’opérateur, 47 tonnes d’eau irradiée pourraient encore fuir. Un chiffre inquiétant quand on sait que l’océan Pacifique n’est situé qu’à 800 mètres de la centrale et que le taux de césium y est toujours anormalement élevé. Signe s’il en est que la centrale continue de contaminer l’environnement.

Les eaux souterraines continuent de s’infiltrer dans les débris de la centrale et sont contaminées par les objets radioactifs qui s‘y trouvent. Tepco stocke déjà 370.000 tonnes de cette eau mais va devoir porter cette capacité à 700.000 tonnes en 2015. Pour remédier à cette tâche colossale, Tepco a entamé des tests pour traiter et décontaminer l’eau. Cela lui permettrait de rejeter dans l’océan des flots propres. Mais pour l’instant la société civile et les pécheurs sont encore loin de faire confiance à une entreprise qui leur a déjà menti et caché de nombreuses informations.

MAXISCIENCES 7/4/2013

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L'organisme japonais de régulation du nucléaire exhorte l'opérateur de la centrale sinistrée Fukushima Dai-ichi à trouver rapidement la cause des fuites d'eau radioactive survenues à des réservoirs souterrains.

TEPCO, l'opérateur de la centrale, a annoncé une importante fuite de plus de 120 tonnes d'eau contaminée à un réservoir souterrain la semaine dernière. On a appris dimanche qu'il y a eu une autre fuite, plus petite, ne dépassant pas trois litres, à un autre réservoir.

Toyoshi Fuketa, membre de l'ARN, l'Autorité de régulation du nucléaire, a convoqué lundi Zengo Aizawa, un vice-président de la compagnie TEPCO. M. Fuketa l'a exhorté à trouver rapidement la cause de ces fuites et à identifier leur impact environnemental. Il souhaite aussi que TEPCO révise son système d'entreposage de l'eau contaminée.

Selon M. Fuketa, l'ARN prend ces fuites très au sérieux. Il estime que TEPCO doit se servir des réservoirs déjà existants pour le moment, en raison du manque d'installations d'entreposage disponibles. Il conseille vivement à TEPCO de se doter d'un plan plus sécuritaire pour entreposer l'eau contaminée.


NHK WORLD 8/4/2013

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TOKYO - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, a indiqué mardi qu'une troisième fuite toujours inexpliquée d'eau très radioactive avait été constatée autour d'un réservoir souterrain qui, à l'instar de deux autres, pourrait souffrir d'un vice de conception.

Un écoulement de liquide contaminé a été repéré autour du réservoir numéro 1, après un constat similaire près des réservoirs 2 et 3.

Nous sommes pour le moment dans l'incapacité de dire c'est ceci ou cela, a déclaré un porte-parole, Masayuki Ono, lors d'une conférence de presse, indiquant que plusieurs causes potentielles existent et que des examens sont actuellement en cours. Le PDG, Naomi Hirose, et le vice-président Zengo Aizawa vont se rendre dans la journée à la centrale pour constater sur place et décider de mesures à prendre.

Tepco avait fait état dans la nuit de vendredi à samedi d'un écoulement d'eau contaminée dans le sol depuis un premier réservoir de stockage souterrain. L'opérateur a évalué à 120 tonnes environ la quantité de liquide qui aurait fui.

Un problème similaire a ensuite été constaté sur un autre réservoir du même type (de 60 mètres sur 53 m et d'une profondeur de 6 m), sur un total de sept qui servent à stocker de l'eau hautement radioactive issue du refroidissement des réacteurs saccagés.

Pour remédier à cette situation, Tepco était en train de transvaser à l'aide de pompes les milliers de tonnes d'eau des réservoirs 2 et 3 défectueux vers d'autres, mais l'un de ces réservoirs d'accueil, le numéro 1, est désormais aussi soupçonné de laisser passer l'eau. Du coup, Tepco a décidé de mettre l'eau dans d'autres types de réservoirs. Toutefois, les quantités d'eau sont supérieures aux capacités disponibles.

Compte tenu de la distance séparant les réservoirs souterrains de l'océan, Tepco juge cependant peu probable que l'eau radioactive puisse s'y écouler.

Les problèmes se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, ce qui a conduit la compagnie à mettre en place une cellule de crise et les autorités à ordonner d'agir vite pour calmer la situation.

Vendredi, Tepco avait notamment rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.

ROMANDIE 9/4/2013

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A la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, un autre réservoir contenant de l'eau contaminée a commencé à faire défaut. C'est le troisième réservoir de la centrale qui a une fuite.

La Compagnie d'électricité de Tokyo déplaçait de l'eau contaminée dans le réservoir depuis un autre réservoir souterrain, dont on venait de s'apercevoir qu'il avait perdu 120 tonnes d'eau la semaine dernière.

Dans ce troisième réservoir, à un point de contrôle situé entre une triple couche de revêtement isolant, le niveau de chlore indiquait ce mardi 910 parties par million. Le niveau était seulement à 4 ppm la veille, ce qui indique une fuite d'eau. La compagnie TEPCO affirme qu'elle a interrompu le transfert de l'eau à 12 heures 47 de l'après-midi ce mardi. Elle a confirmé plus tard que le niveau de chlore était 200 fois supérieur à celui de lundi et qu'elle avait découvert une concentration de substances radioactives.

TEPCO est en sérieuse difficulté, devant trouver une solution pour des quantités énormes d'eau contaminée et de nouvelles zones de stockage qui s'avèrent insuffisantes.

NHK WORLD 9/4/2013

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Le ministre japonais de l'Industrie va demander à l'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi de cesser d'utiliser des réservoirs creusés dans le sol. Ils présentent en effet des fuites importantes d'eau contaminée.

Toshimitsu Motegi a déclaré que l'eau contaminée dans les réservoirs défectueux devra être rapidement pompée vers des citernes métalliques, disposées sur le sol.

M. Motegi a indiqué qu'il avait donné des instructions à Tepco pour accélérer la construction de citernes d'entreposage supplémentaires au-dessus du sol et pour terminer ces travaux d'ici la fin mai. Les nouvelles citernes doivent contenir l'eau contaminée, provenant des réservoirs creusés dans le sol.


NHK 10/4/2013

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Afin de faire le point sur la situation de l'eau contaminée à la centrale nucléaire de Fukushima, Radio Japon s'est entretenu avec Noriyuki Mizuno, commentateur de la NHK,

Radio Japon : ourquoi la centrale a-t-elle subi une série de fuites ?

Noriyuki Mizuno : Le fait que Tepco dépend d'un matériel de fortune et ne cesse d'adopter des palliatifs est à l'origine de ces incidents.

L'eau contaminée est habituellement stockée et déplacée à l'aide de réservoirs et de conduites en acier inoxydable pour prévenir les fuites. Mais la nécessité de refroidir rapidement les réacteurs a forcé les ingénieurs à la centrale à utiliser des tuyaux d'incendie pour transférer l'eau vers les réservoirs de stockage. Lorsque les fuites sont survenues dans un ou plusieurs des réservoirs, les travailleurs de Tepco se sont contentés de réparer les endroits où les fuites s'étaient produites.

La piscine de stockage en question avait été cette fois-ci installée à la hâte en sous-sol car le personnel ne pouvait pas mettre en place un réservoir à l'air libre à cause des risques liés à la présence de câbles électriques. Des experts ont fait remarquer que la fuite récente s'était produite après une déformation affectant les trois épaisseurs de plaques d'isolation du réservoir. Ils ont expliqué que les plaques n'étaient pas suffisamment robustes pour résister à la pression de l'eau.

Radio Japon : Pourriez-vous nous parler un peu plus de l'eau contaminée qui se trouve sur le site ?

Noriyuki Mizuno : Le volume d'eau radioactive augmente de 400 tonnes par jour. Les difficultés à s'occuper de cette eau contaminée sont le principal obstacle au déclassement des réacteurs de la centrale.

Cette augmentation est due à l'eau souterraine autour des bâtiments des réacteurs. L'accident de mars 2011 a rendu impossible le pompage de l'eau souterraine. Par conséquent, l'eau s'est infiltrée à travers les murs des bâtiments des réacteurs et s'est mélangée à l'eau radioactive à l'intérieur. Tepco a préparé des réservoirs d'une capacité totale de 320 mille tonnes dans le complexe pour stocker l'eau contaminée, mais ils sont déjà remplis à plus de 80%.

On craint que si tous les réservoirs sont pleins, il n'y aura plus de place pour stocker l'eau radioactive.

Radio Japon : Quelles mesures Tepco prend-elle actuellement ?

Noriyuki Mizuno : La compagnie est en train de réaliser un plan visant à creuser des puits sur le côté montagneux de la centrale pour pomper de l'eau souterraine en amont. Mais les experts font remarquer que cette mesure ne fera que limiter de moitié le volume d'eau s'écoulant dans la centrale. Tepco envisage aussi d'augmenter la capacité de stockage des équipements de la centrale à 700 mille tonnes, le maximum pour le site, d'ici deux ans.

Ceci dit, les réservoirs de stockage seront pleins dans quelques années. Tepco pense par conséquent déverser de l'eau contaminée dans la mer après avoir réduit son taux de radiation à l'aide d'équipements avancés. Néanmoins, le projet suscite de vives critiques de la part des pêcheurs locaux, qui soutiennent que ces mesures les empêcheront de reprendre leurs activités de pêche. Par conséquent, dans les circonstances actuelles, Tepco ne peut pas laisser de l'eau contaminée se déverser dans la mer.

Aux dires de certains, il faudra 40 ans pour déclasser la centrale de Fukushima. La compagnie d'électricité doit tout d'abord cesser de s'appuyer sur des équipements de fortune et utiliser le plus vite possible des réservoirs à toute épreuve. Le gouvernement doit ordonner à Tepco de prendre les mesures nécessaires sans tenir compte des coûts. Il devrait aussi exhorter Tepco à réexaminer conjointement son plan à long terme pour gérer l'eau contaminée.

NHK WORLD 10/4/2013

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TOKYO - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a fait état jeudi d'une nouvelle fuite d'eau très radioactive, cette fois lors des opérations de pompage destinées à vider un réservoir souterrain défectueux qui laissait fuir le liquide contaminé.

Environ 22 litres ont fui et se sont répandus dans la terre, a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un communiqué.

Tepco avait reconnu mercredi la gravité des fuites d'eau contaminée constatées dernièrement et promis d'agir au plus vite pour vider les réservoirs défectueux.

C'est lors de ces opérations de transfert de l'eau du réservoir 3 non-étanche au N°6, qui n'a jusqu'à présent pas posé de problème, qu'une fuite s'est produite au niveau d'une jonction du dispositif de pompage employé. [b]La pompe en question, qui avait été installée en fin d'année dernière, était utilisée pour la première fois. Elle a été stoppée quand la fuite a été constatée mais une bonne vingtaine de litres d'eau étaient déjà répandus sur et dans le sol, sur une surface de 2 mètres sur 3. Tepco est en train d'essayer de récupérer le liquide en enlevant aussi la portion de terre affectée.[/b]

On ne peut pas dire que ce n'est pas de notre faute, car avons la responsabilité des opérations et devons faire en sorte que cela n'arrive pas, mais la conception du dispositif est telle qu'elle ne nous permet pas d'effectuer des tests avec de l'eau claire pour s'assurer au préalable que cela ne fuit pas, a expliqué un porte-parole de Tepco, Masayuki Ono, lors d'une conférence de presse exceptionnelle.

Tepco avait fait état en fin de semaine dernière d'un premier écoulement d'eau en provenance d'un réservoir creusé dans le sol et muni d'un revêtement censé empêcher l'eau de s'infiltrer dans la terre. Deux autres fuites du même type ont été constatées ensuite, portant à trois le nombre des réservoirs souterrains affectés sur les sept existants. La cause de ces écoulement demeure inconnue.

L'eau radioactive en question provient du refroidissement des réacteurs ravagés. Elle est partiellement décontaminée et recyclée pour continuer à refroidir le combustible, mais il existe un excédent encore très radioactif qui doit être stocké avant de passer dans un deuxième dispositif de filtrage, actuellement en cours de test.

Tepco a décidé de ne plus utiliser les réservoirs souterrains et de stocker toute l'eau dans des cuves spéciales (comme c'est déjà le cas pour plus de 200.000 tonnes de liquide contaminé), mais pour ce faire il doit en installer de nouvelles.

Il faudra attendre début juin avant que tous les réservoirs souterrains soient vidés.

Les problèmes se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, ce qui a conduit la compagnie à mettre en place une cellule de crise et les autorités à ordonner d'agir vite pour calmer la situation.

La semaine passée, Tepco avait notamment rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3, une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.

ROMANDIE 11/4/2013

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TOKYO - L'opérateur de la centrale de Fukushima a présenté mercredi un ensemble de mesures pour éviter que les incidents récents ne se reproduisent dans le complexe atomique ravagé.

Il veut éliminer les risques, empêcher les animaux de s'infiltrer dans les équipements et a commencé à transvaser vers des cuves sûres l'eau de réservoirs souterrains défectueux.

Nous avons senti la nécessité d'agir pour éviter que ne se reproduisent des incidents. Bien sûr nous aurions mieux fait de le faire plus tôt, et nous devons accélérer les procédés pour résoudre les lacunes et retards sur place, a déclaré le patron de Tokyo Electric Power (Tepco), Naomi Hirose, lors d'une conférence de presse.

Tepco a lancé une campagne de recherche de faiblesses dans les équipements électriques pour le refroidissement des réacteurs et du combustible usé stocké dans des piscines de désactivation. Parmi ces failles, figurent notamment les câbles vitaux passant sous des matériels susceptibles de s'effondrer en cas de séisme, des câbles en pelote risquant de chauffer ou encore des trous par lesquels peuvent s'infiltrer des rats, souris ou autres petits animaux.

Mi-mars, un rat avait causé un court-circuit et entraîné une panne de distributeurs d'électricité qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé.

Cet incident, sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit d'arrêt à froid mi-décembre 2011, a révélé la précarité des dispositifs actuellement en service dans ce complexe atomique mis en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Tepco avait en outre fait état il y a une dizaine de jours d'un premier écoulement d'eau radioactive en provenance d'un réservoir creusé dans le sol pourtant recouvert de revêtements censés empêcher le liquide issu des réacteurs de s'infiltrer dans la terre. D'autres fuites ont été constatées ensuite, portant à trois le nombre des bassins souterrains affectés sur les sept existants. Si bien que le groupe a décidé la semaine dernière d'abandonner l'utilisation de ces réservoirs et de stocker l'eau dans des grosses cuves fixées au sol.

Cette opération de transvasement a débuté mardi et devrait s'achever fin mai/début juin. Pas moins de 23.000 tonnes d'eau hautement radioactive doivent être transvasées, et des réservoirs d'accueil être construits spécialement.

ROMANDIE 17/4/2013

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TOKYO - L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a averti lundi qu'il fallait absolument renforcer la fiabilité des équipements vitaux de la centrale saccagée de Fukushima, après une série d'incidents qui pourraient, selon elle, être probablement suivis d'autres.

Une mission de l'organisme onusien s'est rendue en milieu et fin de semaine dernière à Fukushima Daiichi alors que les pépins s'enchaînent dans ce complexe atomique mis en péril par le violent séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon.

La compagnie exploitante, Tokyo Electric Power (Tepco), doit poursuivre ses efforts pour améliorer la fiabilité des systèmes essentiels, pour évaluer l'intégrité des installations et pour élever la protection vis-à-vis des risques extérieurs, a souligné dans un communiqué l'AIEA, à l'issue de cette inspection réalisée à la demande du gouvernement japonais.

Les 13 experts ont passé en revue les méthodes et plans de Tepco, fait le point sur l'état actuel des réacteurs et des piscines de combustible, évalué la situation des rejets radioactifs et pris la mesure des difficultés de gestion de l'énorme quantité d'eau radioactive stockée sur place.

L'eau accumulée sur le site est le plus gros problème a souligné lors d'une conférence de presse à Tokyo Juan Carlos Lentijo, qui conduisait la mission de l'AIEA sur place.

La compagnie d'électricité doit stocker plus de 250.000 tonnes d'eau radioactive, mais elle est confrontée à des fuites sur trois de ses sept réservoirs souterrains, au point qu'elle vient de décider d'abandonner l'utilisation de ces bassins et de stocker l'eau dans des grosses cuves en surface, déjà très nombreuses mais encore insuffisantes.

Tepco a en outre rencontré ces derniers temps d'autres problèmes dans la centrale, dont un nouveau lundi avec deux rats morts dans un transformateur électrique, une découverte macabre qui a forcé à stopper temporairement le système de refroidissement d'une piscine de désactivation de combustible usé.

Mi-mars, une panne de distributeurs d'électricité avait paralysé durant près de 30 heures une partie des moyens de refroidissement des piscines, déjà à cause d'un court-circuit provoqué par un rat.

Cet incident, sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit d'arrêt à froid mi-décembre 2011, avait révélé la précarité des dispositifs actuellement en service, installés en urgence au moment aigu de la crise.

M. Lentijo a prévenu: il est prévisible que dans un site aussi complexe des incidents additionnels vont se produire, comme c'est le cas en exploitation normale. Ce qui est important, c'est d'avoir une forte capacité à identifier le plus vite possible les défauts et à y répondre, a-t-il ajouté, précisant que l'AIEA était à la disposition de Tepco pour des conseils et aides.

Le Japon a abordé le démantèlement de l'usine en temps opportun avec des plans logiques et rationnels pour la tâche la plus complexe: extraire le combustible des réacteurs endommagés, estime l'AIEA, mais le grand public ne partage pas nécessairement cette opinion optimiste.

L'AIEA, qui assure avoir pu conduire des discussions franches, ouvertes et professionnelles avec les responsables de la compagnie nippone, le reconnaît d'ailleurs: Tepco s'inquiète d'avoir perdu de la crédibilité auprès du public.

Ils doivent absolument mettre en place des dispositions supplémentaires pour regagner la confiance de la société, a insisté M. Lentijo.

ROMANDIE 22/4/2013

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L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée n'a pas réussi à convaincre les pêcheurs locaux du bien-fondé d'un plan visant à rejeter des eaux souterraines dans la mer avant qu'elles ne s'infiltrent dans les bâtiments des réacteurs.

TEPCO, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a informé lundi les pêcheurs de son projet de creuser 12 puits dans l'enceinte du complexe. Les eaux souterraines seraient pompées dans les puits puis rejetées dans la mer proche.

TEPCO explique que le volume d'eau contaminée des réacteurs endommagés a augmenté de 400 tonnes par jour et que pour le réduire, la compagnie doit également réduire le volume des eaux souterraines qui s'infiltrent dans les bâtiments des réacteurs.

La compagnie estime que le plan permettrait de réduire de 100 tonnes le volume quotidien d'eau contaminée. Elle précise que les niveaux de radiation des eaux souterraines sont maintenant aussi bas que ceux de l'eau des rivières proches.

Mais les pêcheurs déclarent que certains d'entre eux sont inquiets car ils ne peuvent pas connaître la différence entre les eaux souterraines et l'eau contaminée.

TEPCO a indiqué que le plan serait réévalué le mois prochain ou à une date ultérieure.

NHK 13/5/2013

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TOKYO - Le gestionnaire de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé mercredi avoir découvert une fuite d'eau radioactive dans l'une des citernes en acier nouvellement installées et utilisées à la place de réservoirs de stockage d'eau souterrains qui ne sont pas assez étanches.

Le volume d'eau écoulé est évalué à environ un litre, et un porte-parole de la compagnie, Tokyo Electric Power (Tepco), a affirmé au cours d'une conférence de presse qu'il n'y avait pas lieu de craindre un impact sur l'environnement. Selon Tepco, les ouvriers ont trouvé mercredi à la mi-journée de l'eau radioactive s'écoulant de la surface d'une cuve en acier, au rythme d'une goutte en plusieurs secondes. Les raisons de cette nouvelle fuite sont à l'étude.

La citerne défectueuse, des pans d'acier assemblés, avait été mise en place fin mai, pour stocker une partie des plus de 20.000 tonnes d'eau contaminée qui devaient initialement être contenues dans des réservoirs creusés dans le sol mais qui se sont avérés inutilisables, laissant passer le liquide radioactif pour une cause indéterminée.

La nouvelle fuite a été observée au niveau des jonctions des plaques, mais Tepco n'a pas réussi à la stopper en serrant davantage les boulons, ce qui a conduit les techniciens à retirer une partie de l'eau pour que son niveau soit inférieur à celui du point de fuite.

En raison de ce nouvel incident et des précédents, la compagnie est forcée de revoir sa gestion de l'eau radioactive qui s'accumule sur le site du fait des injections destinées au refroidissement des réacteurs ravagés par le tsunami du 11 mars 2011, de la pluie et de divers autres facteurs.

Trois fuites similaires impliquant le même type de citernes d'acier auraient également été constatées en 2012, avant celles relevées en avril sur les réservoirs souterrains.

ROMANDIE 5/6/2013

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Selon l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée, la corrosion chimique était probablement à l'origine d'une fuite dans le nouveau système de filtrage.

Des techniciens de la Compagnie d'électricité de Tokyo ont découvert la fuite le mois dernier au niveau d'une soudure dans un réservoir. La citerne contient de l'eau contaminée et fait partie d'un système conçu pour éliminer les substances radioactives.

Des travailleurs ont vidé le réservoir et trouvé plus d'une dizaine de bosses. Des responsables de la compagnie ont précisé que chaque bosse faisait entre 2 et 5 millimètres de diamètre.

Un produit chimique utilisé pour éliminer les impuretés a probablement réagi avec le réservoir en acier inoxydable, ont-ils ajouté. Les officiels disent envisager d'appliquer une résine anticorrosion à l'acier.




NHK 3/7/2013

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TOKYO (Province de Tokyo) - L'opérateur Tepco a reconnu lundi pour la première fois que des eaux souterraines radioactives accumulées au pied de la centrale accidentée de Fukushima avaient fui dans l'océan Pacifique voisin. 

Cet aveu intervient au lendemain d'élections sénatoriales qui ont vu la victoire du Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite) du Premier ministre Shinzo Abe, largement pro-nucléaire.

Tokyo Electric Power (Tepco) qui gère la centrale accidentée Fukushima Daiichi avait annoncé au début juillet que de fortes doses d'éléments radioactifs toxiques avaient été détectées dans ces eaux souterraines.

Elle avait notamment fait état d'une multiplication par 110 du niveau de césium 134 mesuré dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer.

Ces substances radioactives s'étaient échappées des réacteurs de la centrale ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel, avant de polluer les eaux souterraines.

Tepco avait néanmoins soutenu que ces eaux polluées avaient été largement contenues par les bases en béton et armatures en acier des fondations de la centrale, semblant écarter une diffusion massive dans la mer.

Maintenant nous pensons que de l'eau contaminée a fui dans la mer, a déclaré lundi à l'AFP un porte-parole de la compagnie d'électricité chargée d'alimenter en courant la mégapole de Tokyo. Il a affirmé toutefois que l'impact de cette fuite radioactive dans l'océan serait limitée. Les données sur l'eau de mer ne montrent pas d'augmentation anormale des taux de radioactivité, a assuré ce porte-parole.

Des experts en environnement préviennent que les fuites radioactives de ce type pourraient affecter la santé des animaux marins puis celle des hommes qui les consommeraient.

La centrale Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été ravagée par la catastrophe naturelle 11 mars 2011: du combustible a fondu dans trois des six réacteurs du site, d'où la présence de nombreux éléments radioactifs alentour.




ROMANDIE 22/7/2013

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TOKYO (Japon) - Une telle communication est très mauvaise. Cela montre que vous ne savez pas ce que vous faites, a lancé vendredi à Tepco un expert américain de l'énergie atomique, membre d'un comité de la compagnie d'électricité qui s'intéresse notamment à l'accident de Fukushima.

Dale Klein, ancien président de la Commission de régulation nucléaire des Etats-Unis, a vertement critiqué les responsables de Tokyo Electric Power (Tepco) pour avoir mis des semaines avant de reconnaître que de l'eau hautement radioactive s'écoulait dans l'océan Pacifique, qui borde la centrale de Fukushima ravagée par le tsunami du 11 mars 2011.

Cette façon de faire (concernant la gestion de l'eau contaminée) démontre des lacunes de prise de décision, a tancé ce spécialiste qui préside le comité mis en place par Tepco pour l'aider à gérer la crise. Il semble aussi que vous n'ayez pas tenu les Japonais informés, s'est-il agacé, répétant lors d'une conférence de presse les propos tenus plus tôt vendredi matin devant la direction de Tepco.

La compagnie a fini lundi dernier par avouer que de l'eau souterraine pleine de tritium, strontium, césium et autres éléments radioactifs ne stagnait pas sous terre, comme prétendu pendant des semaines, mais descendait jusqu'à l'océan.

Tout en s'excusant une énième fois pour l'accident de Fukushima qui a causé des soucis et dommages à la population, le patron de Tepco, Naomi Hirose, a reconnu qu'il y avait eu plusieurs occasions auparavant de soupçonner une fuite de l'eau contaminée dans la mer, mais que la décision d'annoncer cette possibilité n'a été prise qu'une fois de nombreuses données accumulées et analysées. Je pense honteusement qu'on aurait pu le dire plus tôt, a-t-il dit.

Il a toutefois affirmé que le fait que l'aveu ait eu lieu au lendemain d'élections sénatoriales remportées par le parti pro-nucléaire du Premier ministre Shinzo Abe n'était qu'un fâcheux concours de circonstances. Nous n'avons pas eu la volonté de reporter l'annonce après le scrutin, contrairement à ce que pensent certains, a assuré M. Hirose.

Les autres membres du comité ont également sévèrement mis en cause la façon d'agir de Tepco en laquelle le public n'a nullement confiance.

La communication sur l'eau contaminée a été mauvaise et lente, mais Tepco doit à l'avenir être vigilante sur sa façon de tenir la population informée, car il est à prévoir que d'autres problèmes techniques auront lieu, le démantèlement étant une tâche très complexe qui prendra du temps, a déclaré Barbara Judge, présidente émérite de l'autorité nucléaire britannique. Et d'ajouter: une communication améliorée est indispensable pour recouvrer la confiance.

Pour Masafumi Sakurai, un membre japonais du comité de suivi, la tactique, erronée de Tepco a toujours été tant qu'on n'a pas complètement vérifié on ne peut pas annoncer. Mais tout en sachant (que l'eau fuyait probablement en mer) cela n'a pas été annoncé assez tôt.




ROMANDIE 26/7/2013

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Tokyo (AFP) - L'autorité de régulation du secteur nucléaire du Japon va enquêter sur les causes de fuites d'eau contaminée dans les sous-sols de la centrale ravagée de Fukushima, en raison d'une situation plus grave qu'estimée initialement, a expliqué mardi un responsable de l'institution.


L'instance devrait prendre mercredi la décision formelle de mettre en place une équipe de travail pour recueillir et analyser des données concernant les eaux souterraines radioactives qui s'échappent du complexe saccagé par le tsunami du 11 mars 2011 et se déversent dans l'océan Pacifique voisin, selon cette même source.


L'autorité devrait également constituer un groupe de surveillance de la contamination du milieu halieutique, en particulier celle des poissons qui pourraient être pêchés et consommés.

"Nous ne savons toujours pas la cause précise de ces fuites, qui sont plus compliquées que nous ne le pensions", a reconnu le responsable.
La compagnie Tokyo Electric Power (TEPCO) avait fini la semaine passée par avouer que de l'eau souterraine pleine de tritium, strontium, césium et autres éléments radioactifs ne stagnait pas sous terre, comme prétendu pendant des semaines, mais descendait jusqu'à l'océan.

Tout en s'excusant une énième fois "pour l'accident de Fukushima qui a causé des soucis et dommages à la population", le patron de Tepco, Naomi Hirose, a reconnu avoir attendu d'accumuler et analyser de nombreuses données avant de faire cet aveu, tandis que les soupçons se renforçaient.


Des prélèvements effectués en sous-sol à quelques mètres de l'océan montraient des niveaux infernaux de substances radioactives, mais Tepco se bornaient à dire que cette contamination n'allait pas jusqu'à l'océan.


La compagnie fait l'objet de critiques récurrentes pour sa façon jugée malhonnête d'informer le public.


Les pépins sont quotidiens à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. Pour autant, quelque 3.000 techniciens et ouvriers s'escriment sur le site pour préparer son démantèlement mais sont en permanence confrontés à la survenue de nombreuses avaries dans des lieux inaccessibles à cause de la radioactivité.


SCIENCES ET AVENIR 30/7/2013

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L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a présenté des projets qui permettront de stopper la fuite de déchets liquides radioactifs dans la mer.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, les a présentés vendredi à un groupe de travail de l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN. Il s'agissait de la première réunion de ce groupe chargé de mettre un terme aux fuites.

Durant cette réunion, Tepco a admis que l'eau souterraine contaminée pouvait s'être déplacée au-dessus du niveau du sol le long des digues qui avaient été solidifiées pour stopper les fuites.

Les propositions de Tepco comprennent notamment la construction d'une nouvelle installation qui collectera l'eau souterraine qui se déverse vers la façade maritime de la centrale. L'eau pourra être pompée fin août.

Des experts de ce groupe ont demandé à Tepco de mettre en place ces mesures avant la date prévue, soulignant le caractère sérieux de ce problème.

Tepco a estimé qu'entre 20 et 40 mille milliards de becquerels de tritium radioactif s'étaient écoulés dans la mer entre mai 2011 et le mois dernier. Selon l'opérateur, une telle quantité est équivalente aux rejets annuels réglementaires autorisés.

 
NHK 3/8/2013

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De l'eau hautement radioactive s'écoule au large de la centrale. L'opérateur Tepco, qui a longtemps caché cette fuite, n'arrive pas à la maîtriser.

La "situation d'urgence" a été décrétée mardi par l'Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) à la centrale de Fukushima, dont de l'eau hautement radioactive s'échappe toujours vers l'océan Pacifique. Dimanche, l'opérateur de la centrale nucléaire japonaise Tepco avait communiqué la première estimation publique des fuites radioactives dans l'océan Pacifique depuis la catastrophe du 11 mars 2011, a indiqué dimanche un porte-parole de la centrale accidentée.

Entre 20 000 et 40 000 milliards de becquerels ont fui dans les eaux de l'océan de mai 2011, soit deux mois après la catastrophe, à juillet 2013, estime Tokyo Electric Power Co (TEPCO). ©️ NOBORU HASHIMOTO / AFP

Entre 20.000 et 40.000 milliards de becquerels ont fui dans les eaux de l'océan de mai 2011, soit deux mois après la catastrophe, à juillet 2013, estime Tokyo Electric Power Co (TEPCO). C'est la première fois que Tepco publie ses estimations depuis le séisme du 11 mars 2011, qui avait provoqué un gigantesque tsunami, cause d'une panne géante au sein de la centrale de Fukushima, accident nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl 25 ans auparavant. L'opérateur nippon n'est toujours pas en mesure de contenir ces fuites dans l'océan, dont les conséquences sur la faune maritime mais aussi l'homme sont difficiles à évaluer.

La compagnie Tokyo Electric Power (TEPCO) a avoué fin juillet que de l'eau souterraine pleine de tritium, strontium, césium et autres éléments radioactifs ne stagnait pas sous terre, comme prétendu pendant des semaines, mais allait jusqu'à l'océan. Tepco fait l'objet de critiques récurrentes pour sa façon jugée malhonnête d'informer le public. Les ennuis sont quotidiens à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. Quelque 3.000 techniciens et ouvriers s'escriment sur le site pour préparer son démantèlement mais sont en permanence confrontés à de nombreuses avaries dans des lieux inaccessibles à cause de la radioactivité.


LE POINT 6/8/2013

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Le chiffre a été communiqué ce mercredi 7 aout par le gouvernement japonais. Ces fuites pourraient durer depuis deux ans.

Le gouvernement japonais a fait savoir mercredi 7 août qu'environ 300 tonnes d'eau contaminée se déversaient chaque jour dans la mer à partir de la centrale de Fukushima. Le Premier ministre Shinzo Abe s'est engagé à accentuer les efforts du gouvernement pour limiter les fuites et a ordonné au ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie d'agir en urgence.

Gonflée par les eaux pluviales, la nappe phréatique ne cesse de monter à Fukushima au point de submerger une partie des cuves des réacteurs situés au dessus. Le réseau d'évacuation d'eau qui souffre de problèmes d'étanchéité arrive à saturation. Et le système de pompage sur place ne semble pas dimensionné pour faire face à cette montée des eaux souterraines. De ce fait, ces eaux pluviales se mélangent alors à celles utilisées pour le refroidissement des réacteurs dévastés par le tsunami de 2011.


Le gouvernement japonais a fait savoir mercredi qu'environ 300 tonnes d'eau contaminée se déversaient chaque jour dans la mer à partir de la centrale de Fukushima. POOL FOR YOMIURI / YOMIURI / THE YOMIURI SHIMBUN



Le chef du gouvernement a renouvelé sa volonté que Tokyo Electric Power (Tepco), l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima prenne "les mesures nécessaires" pour accélérer le nettoyage du site, qui devrait prendre une quarantaine d'années et coûter plus de huit milliards d'euros.

Selon l'agence Reuters, un responsable du ministère de l'Industrie a dit que les autorités prévoyaient de limiter les fuites à 60 tonnes par jour à partir de décembre. Il a ajouté que le gouvernement était persuadé que les fuites d'eau contaminée se produisaient depuis deux ans. C'est à dire, depuis le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui ont bloqué les systèmes de refroidissement de la centrale et provoqué la fusion du combustible dans trois des six réacteurs du site, entraînant une vaste contamination radioactive alentour.

Tepco a décidé de prendre diverses mesures pour empêcher les eaux souterraines irradiées de se déverser dans l'océan Pacifique. Parmi elles, un nouveau système de dérivation pour dérouter les eaux de la nappe phréatique vers d’autres sites de stockage et/ou de décontamination. De plus, l'opérateur tente depuis quelques mois de solidifier les sols avec des produits chimiques. Et ce afin de pouvoir ériger à terme une digue, destinée à contenir les eaux souterraines et les eaux de surface, et les empêcher de se déverser directement dans la mer. Mais selon le quotidien japonais Asahi, ce produit n'est efficace qu'à plus de 1,8 mètre de profondeur, alors que les nappes phréatiques montent jusqu'à un mètre sous terre.

Il est également possible que cette opération d'imperméabilisation des sols, en diminuant la quantité d'eau absorbée par les terres, ait favorisé la montée des eaux des nappes phréatiques…Ni Tepco, ni la NRA n’ont toutefois encore communiqué sur ce sujet.

Samedi dernier, le journal Asahi rapportait que les nappes phréatiques situées sous la centrale montaient ET avaient d'ailleurs dépassé le niveau de la barrière actuellement mise en place pour les contenir. Asahi, qui citait une réunion des autorités japonaise de régulation sur le nucléaire, expliquait que les eaux souterraines contaminées pourraient remonter à la surface d'ici trois semaines.

Après des mois de dénégations, ce n'est que fin juillet que Tepco a reconnu pour la première fois que des eaux souterraines radioactives s'étaient écoulées dans l'océan Pacifique. Fukushima est la plus grave catastrophe nucléaire civile depuis Tchernobyl en avril 1986.


SCIENCES ET AVENIR 7/8/2013

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Sciences et avenir a interrogé des scientifiques afin d'évaluer les conséquences environnementales de l'accident survenu en 2011 à Fukushima. Verdict : l’océan aurait le dos large !

Une centrale accidentée en bord de mer, rejetant massivement de l’eau fortement radioactive : c’est un scénario sans précédent qui se déroule à Fukushima. Pourtant, ses répercussions sur l’océan inquiètent peu les scientifiques.

Masse mouvante couvrant 70% de la surface de la terre, l’océan absorbe en effet la radioactivité créée par l'homme (radioactivité anthropique) depuis une soixantaine d’années «sans détriment évident à l’environnement, ce qui est contraire à la perception du public», selon le radioécologiste Terry Hamilton, du laboratoire national Lawrence de Livermore (USA).

Il a essuyé les essais atmosphériques des armes nucléaires, entre 1945 et 1980, probablement la source la plus forte de contamination, et les rejets atmosphériques de Tchernobyl. On observe encore un pic de césium 137 consécutif à cette catastrophe dans les sédiments déposés à l’époque. Il absorbe les rejets liquides des usines de Sellafield (Grande Bretagne) et de la Hague (France) et a aussi englouti des futs radiotoxiques (légalement jusqu’en 1980), des sous marins nucléaires …

Or, sa radioactivité anthropique serait faible à l’échelle globale, cent fois inférieure à sa radioactivité naturelle, en terme de dose. A Fukushima, la catastrophe en cours ne devrait pas bouleverser l’équilibre global de l’environnement marin, mais aura des répercussions sur le littoral proche où toute pêche (lire alimentation) pourrait être longtemps interdite.

S’il n’existe pas de réseau mondial dédié, de nombreux observatoires (France, Allemagne, Etats-Unis, Japon…) suivent depuis des décennies le devenir en mer des particules radioactives, y compris à des taux très faibles. «Certains radionucléides solubles (tritium- 3H, technétium – 99Tc, antimoine 125 Sb) sont transportés par les courants marins et se dispersent dans les masses océaniques sur des distances très importantes. D’autres (cobalt – 60Co, ruthénium - 106Ru, plutonium) ont tendance à se fixer sur les particules solides en suspension dans l’eau, et contaminent les sédiments après dépôts sur les fonds océaniques» explique Dominique Boust, chef du Laboratoire de radioécologie de Cherbourg-Octeville (IRSN).

A Fukushima, la pollution a plusieurs origines : les rejets radioactifs liquides en provenance du site accidenté, les retombées atmosphériques sur la surface de la mer et le transport de pollution par lessivage des terrains contaminés. Elle pourrait durer des mois - à des niveaux décroissants au fil du temps-, et s’aggraver si le corium, ce mélange d’acier de la cuve et de combustibles en fusion, venait à traverser le socle de béton des réacteurs 2 et 3.

Mais il est exclu qu’il coule comme de la lave vers la mer. «Il serait vraisemblablement stoppé par la roche terrestre et refroidirait en piégeant de nombreux éléments radioactifs, explique Thierry Charles, de l’IRSN. Toutefois, il pourrait alors être balayé par les eaux de ruissellements qui entraineraient ensuite des radioélements, dont du plutonium, vers l’océan».

Pour le moment, les Japonais n’ont pas vérifié s’il y avait du plutonium-peu soluble, mais radiotoxique- plus difficile à mesurer, extraire, purifier etc dans l’eau de mer. Mais ils ont trouvé de l’iode 131, du ruthénium 106, du césium 134 et surtout 137 (persistant 30 ans dans l’environnement), en forte quantité.

Un membre de l’équipe monégasque de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rejoint le navire de recherche océanographique Hakuho-maru pour participer aux mesures. Selon les modèles de l’équipe Sirocco (CNRS et Université de Toulouse), une grande partie des radionucléides est entrainée vers le sud et l’est par le courant Kuroshio. A hauteur de Tokyo, ils sont emportés vers le centre du Pacifique. Ils mettraient 15 ans pour atteindre la zone équatoriale et 40 ans pour gagner le sud de l’océan Atlantique


Leur comportement au nord suscite encore des questions. Takuya Kobayashi, de l’Agence japonaise de l’énergie atomique (JAEA), a étudié la région de l’usine de Rokkasyo-Mura, tout au nord du pays, et a travaillé à un modèle couplant océan et atmosphère pour prédire la dispersion des contaminants. Il vérifie «si ce modèle peut-être utile pour suivre la dispersion des contaminants de Fukushima».

Quid des effets à long terme sur les écosystèmes ? Il est trop tôt pour le dire, selon Dominique Boust. L’effet de faibles doses de radioactivité sur le cycle de vie des organismes marins (croissance, nutrition, reproduction etc) commence en effet à peine à être étudié. De premiers résultats, obtenus à Cherbourg, suggèrent qu’elles pourraient perturber la croissance des larves d’huîtres. A suivre.


SCIENCES ET AVENIR 6/8/2013

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L'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi va commencer à extraire de l'eau souterraine contaminée afin d'empêcher son écoulement dans l'océan.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé que les travaux débuteraient vendredi.

Tepco solidifie la digue pour empêcher les infiltrations d'eau souterraine contaminée dans la mer. Il est toutefois à craindre que ces infiltrations aient déjà commencé. La compagnie précise qu'elle compte forer un puits de faible profondeur près de la digue pour extraire l'eau contaminée afin d'en abaisser le niveau.

Une trentaine de tuyaux de 5 mètres de long vont être introduits dans le sol, le long de la digue, pour des travaux d'extraction qui débuteront la semaine prochaine. 100 tonnes d'eau par jour pourraient ainsi être drainées.

Le ministère de l'Industrie a déclaré mercredi que 300 tonnes d'eau contaminée s'écouleraient quotidiennement dans la mer.

 NHK WORLD 8/8/2013

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Le gouvernement japonais veut réduire la quantité d'eau contaminée à la centrale nucléaire endommagée de Fukushima. Jeudi, le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Toshimitsu Motegi a demandé à une commission d'experts de formuler d'ici la fin septembre des mesures concrètes dans ce sens.

L'initiative suit les annonces récentes d'écoulement d'eau contaminée dans l'océan. Elle se déverse depuis presque 29 mois après le début de la catastrophe nucléaire commencée le 11 mars 2011.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, tente de stopper les fuites en solidifiant une digue sur le site. Mais des mesures plus importantes sont nécessaires pour faire face à l'afflux dans la centrale des eaux des rivières coulant des montagnes avoisinantes.

Lors de la réunion de la commission, M. Motegi a appelé à étudier le moyen de pomper l'eau des sous-sols avant qu'elle n'entre dans les bâtiments des réacteurs, où la radioactivité est très élevée. Le ministre a également proposé la construction d'un mur souterrain pour empêcher l'eau contaminée d'atteindre l'océan.


NHK WORLD 9/8/2013

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Tokyo (AFP) - La compagnie exploitante de la centrale de Fukushima a commencé à pomper vendredi de l'eau souterraine radioactive pour tenter de réduire les rejets dans l'océan Pacifique voisin.


La compagnie exploitante de la centrale de Fukushima a commencé à pomper vendredi de l'eau souterraine radioactive pour tenter de réduire les rejets dans l'océan Pacifique voisin (c) Afp


Tokyo Electric Power (TEPCO) a précisé avoir creusé un puits et pompé 13 tonnes d'eau entre 14H00 (OH500 GMT) et 20H00 locales.

"C'est une tâche urgente pour nous de pomper cette eau souterraine le plus vite possible", a déclaré vendredi un porte-parole de Tepco.

Selon l'expert français Jérôme Joly, directeur général adjoint de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l'impact environnemental de ces fuites d'eau contaminée resterait toutefois marginal par rapport à la radioactivité totale émise en 2011 au moment de l'accident.


SCIENCES ET AVENIR 10/8/2013

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Au Japon, l'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi confirme qu'un mur souterrain ne suffit pas à empêcher l'infiltration d'eau contaminée dans l'océan.

Selon le ministère de l'Industrie, 300 tonnes d'eau souterraine traversent quotidiennement une zone contaminée avant de s'écouler dans l'océan Pacifique. Les ingénieurs de la Compagnie d'électricité de Tokyo ont consolidé le sol, le long de la côte, pour créer un mur souterrain de 100 mètres de long. [b style="font-size: 13px;"]Ils ont ensuite injecté des produits chimiques dans le sol à 16 mètres de profondeur, mais la consolidation s'avère difficile à 1,8 mètre de la surface.[/b]

Les techniciens ont récemment creusé un puits pour calculer l'élévation de l'eau souterraine, suite à la construction du mur. Dans le puits, le niveau de l'eau dépasse de 60 cm le sommet du mur.

Tepco a entamé vendredi des travaux provisoires de pompage.


 NHK WORLD 11/8/2013

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Tokyo (AFP) - Des flaques contenant de l'eau extrêmement radioactive ont été découvertes près de réservoirs d'eau à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a annoncé lundi la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), selon l'agence de presse Kyodo.

Des flaques contenant de l'eau extrêmement radioactive ont été découvertes près de réservoirs d'eau à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a annoncé lundi la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), selon l'agence de presse Kyodo. (c) Afp


Le niveau de la radioactivité, mesuré à environ 50 cm au-dessus de ces flaques, était d'environ 100 millisieverts par heure, ont précisé les mêmes sources. Un ouvrier qui serait exposé à ce niveau accumulerait en une heure la dose maximale autorisée en cinq années actuellement au Japon pour les travailleurs du secteur nucléaire, a expliqué le porte-parole de la compagnie. Norme établie par Commission internationale de protection radiologique. Quelque 120 litres d'eau pourraient s'être échappés d'un réservoir d'eau, ont ajouté ces sources.

Tepco, la compagnie qui exploitait la centrale, a affirmé que l'eau contaminée ne s'était pas écoulée dans l'Océan Pacifique tout proche, mais l'Autorité de régulation nous a demandé à ce que soit étudiée l'éventualité contraire en raison de la présence de canalisations à proximité.

Une barrière peu élevée mise en place autour des réservoirs d'eau est censée arrêter l'eau en cas de fuite, mais les valves des canalisations pourraient avoir été laissées ouvertes, permettant ainsi à l'eau radioactive de s'écouler à l'extérieur de cet espace confiné, selon Kyodo.

Un employé de Tepco a ainsi découvert que de l'eau fuyait d'un valve vers 09H50 (00H50 GMT) lundi et une des flaques qui se sont formées au-delà de la barrière mesurait trois mètres carrés pour un centimètre de profondeur.

Tepco a commencé à pomper vendredi de l'eau souterraine radioactive pour tenter de réduire les fuites vers l'océan Pacifique.

Selon l'expert français Jérôme Joly, directeur général adjoint de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l'impact environnemental de ces fuites d'eau contaminée resterait toutefois marginal par rapport à la radioactivité totale émise en 2011 au moment de l'accident.

SCIENCES ET AVENIR 19/8/2013

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Un réservoir a laissé s'échapper 300 tonnes d'eau radioactive qui s'est répandue en flaques et dans le sol à la centrale nucléaire japonaise accidentée de Fukushima, a indiqué la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco). L'exploitant du site tente de pomper ce liquide pour éviter une extension de la contamination du site.


La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus de ces flaques était d'environ 100 millisieverts par heure, a-t-elle précisé. Un ouvrier qui serait exposé à ce niveau accumulerait en une heure la dose maximale autorisée en cinq années actuellement au Japon pour les travailleurs du secteur nucléaire, a expliqué le porte-parole de la compagnie.

L'eau provient d'un des nombreux réservoirs de stockage installés sur le site pour contenir de l'eau, dont certains éléments radioactifs ont été partiellement éliminés, mais qui reste néanmoins contaminée.
Tepco est parvenu mardi à localiser précisément le réservoir qui laissait s'échapper l'eau et a évalué à 300 tonnes la quantité qui avait déjà fui. Il resterait environ 670 tonnes dans ce réservoir.

Un muret peu élevé a été mis en place aux abords de ces citernes afin de contenir le liquide en cas de fuite. Toutefois, des valves pourraient avoir été laissées ouvertes, laissant ainsi l'eau radioactive s'écouler au-delà, d'où la détection de nappes d'eau à l'extérieur de cet espace fermé.

Le liquide ne s'est pour l'heure pas écoulé dans l'Océan Pacifique, a affirmé Tepco. Toutefois, avec le temps, cette eau se mêlant à l'eau souterraine accumulée en plus de deux ans pourrait aussi aller jusqu'à la mer, a reconnu le porte-parole.


L'Autorité de régulation nucléaire a situé ce dernier incident en date au niveau un de l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines, de 0 à 7), ce qui correspond à une "anomalie". "Le plus important à l'heure actuelle est de récupérer cette eau et de transférer l'eau du réservoir qui fuit dans un autre", a résumé Tepco.


La compagnie niponne se débat depuis mars 2011 pour faire face aux conséquences de l'accident survenu à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), à la suite d'un séisme suivi d'un raz de marée

ROMANDIE 20/8/2013

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Ce problème avait été classé comme "anomalie"; il est désormais considéré comme un incident grave.

L'autorité de régulation nucléaire japonaise a annoncé mercredi 21 août 2013 qu'elle allait relever de 1 à 3 sur l'échelle internationale de classement des événements nucléaires, qui en compte 7, la gravité de la dernière fuite d'eau radioactive signalée à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

 Une photo aérienne de la centrale de Fukushima faite le 9 juillet 2013, avant que soit constaté le dégagement de vapeur sur le réacteur 3. AP/ SIPA

La fuite de quelque 300 tonnes d'eau hautement contaminée de l'un des réservoirs de stockage de la centrale est désormais considérée comme un "incident grave" sur l'échelle Ines.

L'accident de Fukushima, survenu le 11 mars 2011 après un séisme et un tsunami, avait été classé au niveau maximal de 7, soit "accident majeur".

C'est la première fois depuis cette catastrophe, la plus grave de l'histoire du nucléaire civil après celle de Tchernobyl en 1986, que l'autorité de sûreté nucléaire nippone diffuse une alerte Ines.


Tepco, la société qui gère la centrale, a annoncé mardi 20 août que l'eau, qui continue de s'échapper du réservoir, est contaminée à un point tel qu'une personne se tenant à 50 centimètres recevrait en une heure une radiation cinq fois supérieure au niveau annuel maximum toléré au Japon pour les employés du secteur nucléaire.

Une telle radioactivité rendrait une personne malade après seulement 10 heures, avec des nausées et une chute du nombre des globules blancs.


La fuite avait dans un premier temps été classée en niveau 1 ("anomalie"), mais l'autorité de régulation nucléaire japonaise considère désormais qu'elle relève du niveau 3, peut-on lire sur son site internet.


"Compte tenu de la quantité et de la densité des radiations dans l'eau qui s'est échappé, un classement en niveau 3 est approprié", explique-t-elle dans son communiqué.


Selon une note technique de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chaque augmentation d'un cran sur l'échelle Ines représente une multiplication par dix de la gravité de l'incident.


ROMANDIE 21/8/2013

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Chacun contient 1.000 tonnes d'eau hautement radioactive. L'un d'eux a déjà laissé échapper 300 t. de liquide contaminé.

L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué jeudi 22 août 2013 qu'il vérifiait l'étanchéité de quelque 300 réservoirs d'eau contaminée, après que l'un d'entre eux ait laissé s'échapper 300 tonnes de liquide radioactif.

"Nous nous dépêchons de contrôler les réservoirs du même type", a expliqué un porte-parole de Tepco. Quelque 300 réservoirs identiques à l'exemplaire incriminé contiennent chacun près de 1.000 tonnes d'eau hautement radioactive, et une cinquantaine, du même type également, de l'eau en partie décontaminée.


 L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué jeudi qu'il vérifiait l'étanchéité de quelque 300 réservoirs d'eau contaminée, après que l'un d'entre eux a laissé s'échapper 300 tonnes de liquide radioactif. (c) Afp


"Est-ce un cas isolé ou le même problème ne risque-t-il pas de se produire sur les 350 autres réservoirs ?", s'était inquiété mercredi le président de l'Autorité de régulation nucléaire, Shunichi Tanaka.

Dans le passé, quatre fuites de moindre ampleur que celle de ces derniers jours avaient déjà été constatées sur ces réservoirs cylindriques de 11 mètres de haut et 12 mètres de diamètre assemblés par rangées à quelques centaines de mètres des réacteurs.

Mercredi 21 août, Tepco avait reconnu la possibilité que l'eau ayant fui du réservoir défectueux soit partiellement descendue jusqu'à la mer en empruntant un étroit ruisseau qui court jusqu'à l'océan.

Des patrouilles sont censées vérifier régulièrement qu'il n'y a pas d'anomalie, mais jusqu'à lundi elles n'avaient pas remarqué cette fuite qui, selon toute vraisemblance, durait depuis plusieurs semaines, l'eau s'étant écoulée plutôt lentement, selon les données publiées par Tepco.

Au total, Tepco a installé non loin des réacteurs de Fukushima-Daiichi un millier de réservoirs de différents types pour stocker les millions de litres d'eau radioactive issue des systèmes de refroidissement des réacteurs, mêlée à la pluie et à de l'eau souterraine.

Compte-tenu du rythme infernal d'augmentation des quantités à stocker (400 tonnes de plus quotidiennement), la compagnie doit monter ces réservoirs à la hâte (un de plus est nécessaire tous les deux jours et demi), mais leur résistance fait douter les experts.

"Nous allons renforcer les moyens affectés au traitement de l'eau contaminée, un problème de première importance", a expliqué mercredi un vice-PDG de Tepco, Zengo Aizawa, reconnaissant que cette eau est "un facteur de risque et de danger".

Le problème de l'eau contaminée est très large: il concerne également les importantes quantités qui ont engorgé le sous-sol de la centrale et s'écoulent aussi dans l'océan Pacifique voisin, comme l'a récemment avoué Tepco.


[url=L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué jeudi qu'il vérifiait l'étanchéité de quelque 300 réservoirs d'eau contaminée, après que l'un d'entre eux a laissé s'échapper 300 tonnes de liquide radioactif. (c) Afp]SCIENCES ET AVENIR 22/8/2013[/url]

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Une délégation de représentants de l'Autorité de régulation du secteur nucléaire et d'experts devait se rendre vendredi 23 août 2013 au matin à la centrale accidentée de Fukushima pour constater de visu les problèmes de fuites d'eau radioactive, a indiqué un porte-parole de l'instance.

Un groupe de 15 personnes (un haut-membre de l'autorité, Toyoshi Fuketa, neuf de ses collaborateurs et cinq spécialistes externes des radiations et des courants d'eau) devait arriver à 11H00 locales (02H00 GMT) sur le site et y rester environ une heure et demie.

 Tepco a mesuré un taux d'émission de radioactivité de l'eau très supérieur à celui admis, à 3.000 Bq par litre TEPCO / JIJI PRESS / AFP

Cette visite a pour but de voir les flaques radioactives et autres anomalies découlant d'une fuite de 300 tonnes d'eau hautement contaminée depuis un énorme réservoir de 1.000 tonnes qui a laissé s'échapper le tiers du liquide qu'il contenait avant que des ouvriers s'en rendent compte lundi dernier.

Cette eau s'est répandue sur et dans le sol et aurait même partiellement coulé jusqu'à l'océan Pacifique distant de plus de 500 mètres.

Cet incident a été qualifié de "grave" par l'autorité de régulation qui a décidé mercredi de prendre conseil auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour le classer au niveau 3 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines). Le rang 3 correspond à l'émission d'importantes quantités de substances radioactives sur le site.

Tepco dit avoir effectué un contrôle des quelque 300 autres réservoirs du même type contenant de l'eau très contaminée mais ne pas avoir relevé d'autre fuite. Toutefois, deux points de très forte radioactivité, qui peuvent résulter de fuites antérieures, ont été détectés à proximité de deux réservoirs.

La délégation de l'autorité devrait aussi s'enquérir d'un autre problème, celui d'une importante quantité d'eau qui engorge depuis plus de deux ans le sous-sol entre les bâtiments des réacteurs et la mer, liquide qui s'écoule aussi en mer depuis des mois, ce que Tepco a fini par reconnaître récemment. Cette eau est en train d'être pompée, non sans difficultés techniques.

Vendredi matin l'ensemble des 28 puits d'extraction de cette eau à l'aide de pompes étaient en place. Cette eau sera filtrée et réutilisée pour le refroidissement de combustible atomique fondu dans trois des six réacteurs de la centrale.

Même si nombre d'experts jugent que les dernières fuites ont probablement des effets marginaux sur la pollution marine par rapport aux émissions radioactives enregistrées au moment de l'accident provoqué par le tsunami du 11 mars 2011, les craintes parmi la population ont redoublé.


sciences et avenir 23/8/2013

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Tokyo (AFP) - L'énorme réservoir qui a laissé filer 300 tonnes d'eau contaminée à la centrale accidentée de Fukushima avait d'abord été installé à un autre emplacement mais a été déplacé à cause d'un affaissement de dalle, à l'instar de deux autres qui, du coup, seront vidés par précaution, a expliqué samedi la compagnie Tepco.

Même si le lien de cause à effet entre le changement de place et la fuite n'est pas totalement établi, Tokyo Electric Power (Tepco) dit vouloir limiter les risques de nouvelles fuites en transvasant l'eau contenue dans les deux réservoirs concernés.


 L'énorme réservoir qui a laissé filer 300 tonnes d'eau contaminée à la centrale accidentée de Fukushima avait d'abord été installé à un autre emplacement mais a été déplacé à cause d'un affaissement de dalle, à l'instar de deux autres qui, du coup, seront vidés par précaution, a expliqué samedi la compagnie Tepco. (c) Afp


Le réservoir cylindrique de 11 mètres de haut qui a fui avait été monté en juin 2011 à un autre emplacement de la centrale. Mais en juillet suivant (il y a donc deux ans), la dalle de béton s'étant affaissée de plusieurs millimètres, Tepco a décidé de déplacer ce réservoir ainsi que les deux autres qui se trouvaient à côté, opération qui a été effectuée en septembre 2011. Les deux autres réservoirs en question et leur nouvel emplacement sont précisément identifiés.

"Afin de minimiser les risques de fuite, nous allons dès demain effectuer les préparatifs pour transvaser l'eau qu'ils contiennent dans d'autres réservoirs", a indiqué la compagnie.

La fuite de 300 tonnes d'eau hautement contaminée d'un premier réservoir avait été découverte lundi, mais elle durait vraisemblablement depuis plusieurs semaines ou mois. Cette eau s'est répandue sur le sol et à l'intérieur du sol et aurait même partiellement coulé jusqu'à l'océan Pacifique distant de plus de 500 mètres.

Cet incident a été qualifié de "grave" par l'autorité de régulation qui a décidé mercredi de prendre conseil auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour le classer au niveau 3 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines). Le rang 3 correspond à l'émission d'importantes quantités de substances radioactives sur le site.

Tepco dit avoir effectué un contrôle des quelque 300 autres réservoirs du même type contenant de l'eau très contaminée mais ne pas avoir relevé d'autre fuite. Toutefois, deux points de très forte radioactivité ont été détectés. Ils restent inexpliqués.


SCIENCES ET AVENIR 24/8/2013

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Le PDG de la compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima, au Japon, a promis lundi des "mesures d'urgence radicales" pour venir à bout du grave problème d'eau contaminée contenue dans des réservoirs dont la fiabilité a été remise en cause par une fuite.

"Nous allons revoir de fond en comble la façon dont cette eau est gérée", a déclaré Naomi Hirose en annonçant la création d'une cellule spéciale qu'il présidera pour traiter ce problème, ainsi que le renforcement des équipes sur le terrain.

Un des 300 réservoirs cylindriques d'eau hautement radioactive assemblés sur le site a laissé filer 300 tonnes de liquide avant que des techniciens ne s'en rendent compte il y a une semaine. Au total, un millier de cuves de divers types et capacités sont installées sur le site pour contenir des millions de litres d'eau souillée dont la quantité augmente chaque jour. "Nous considérons ce problème comme l'un des plus importants et des plus urgents à résoudre au niveau de la direction", a assuré M. Hirose.

Plusieurs équipes spéciales vont être mises en place sur le terrain pour contrôler, entretenir, et gérer les réservoirs de façon plus sévère, "car il est clair qu'il y a eu des manquements", a reconnu M. Hirose en présentant des excuses pour la énième fois. "Nous allons affecter 50 personnes supplémentaires pour les patrouilles" qui effectuent normalement deux rondes de contrôle visuel par jour, a notamment expliqué le PDG.

Tepco prévoit aussi de se doter d'un système de caméra thermographique pour quantifier le niveau d'eau à l'intérieur des réservoirs. Les mesures de radioactivité alentour seront en outre multipliées. "Toutes ces dispositions d'urgence seront prises rapidement", a encore insisté M. Hirose.

Le groupe va aussi étudier des solutions plus pérennes pour minimiser les risques, dont le remplacement des réservoirs du même type que celui qui a failli. Il s'agit de modèles cylindriques de onze mètres de haut sur douze de diamètre, constitués de plaques d'acier.

Tepco s'engage aussi à tenir compte des avis d'experts et ingénieurs d'entreprises et groupes de travail externes créés au niveau du gouvernement japonais et de l'autorité de régulation nucléaire pour s'attaquer à ce grave problème.

Lundi, le porte-parole du gouvernement a lui aussi promis que les pouvoirs publics allaient employer "au plus vite les moyens maximum, y compris financiers, pour que ce problème soit résolu de façon radicale".

Par ailleurs, l'Ukraine et le Japon ont annoncé lundi s'être mis d'accord pour lancer un projet commun visant à surveiller depuis l'espace leurs centrales nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima.

Le projet prévoit la mise en orbite de huit satellites en miniature d'ici à 2014 pour recueillir des informations sur les effets de la fuite radioactive sur les zones voisines de ces deux centrales accidentées.


ROMANDIE 26/8/2013

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TOKYO - Comment et pour quelle raison un des réservoirs d'eau hautement radioactive de la centrale de Fukushima a-t-il laissé filer 300 tonnes d'eau ? Nul n'en sait rien, pas même la compagnie gérante du complexe atomique qui rechigne à s'étendre sur ces cuves déployées par centaines.

Lundi 19 août, Tepco annonçait avoir découvert des flaques d'eau radioactive près de réservoirs, avant de préciser plus tard que la quantité échappée était de 300 tonnes. Le réservoir défectueux a été identifié, mais pas encore le point précis de la fuite qui durait assurément depuis des semaines, sans avoir été détectée. Des vérifications visuelles ont lieu deux fois par jour, les techniciens regardent si de l'eau s'est artificiellement accumulée au sol et si tel est le cas ils en mesurent la radioactivité, a pourtant assuré Tepco. Reconnaissant que le processus a cette fois failli, la compagnie a dit étudier d'autres modalités de contrôle.

Plus d'un millier de réservoirs de divers types émanant de plusieurs fabricants sont assemblés dans des zones déblayées autour de la centrale, dont 350 du même modèle que celui qui a fui. Ces derniers sont fournis par la petite entreprise Tokyo Kizai Kogyo, a fini par confirmer à l'AFP un porte-parole de Tepco. Interrogée auparavant par l'agence, Tokyo Kizai Kogyo, dont le nom n'est officiellement pas cité, avait pour sa part refusé de répondre, invoquant des clauses de confidentialité avec Tepco et les sociétés parties-prenantes.

La commande a été passée par une coentreprise créée par Tepco et la firme de travaux publics Taisei Construction, s'est contenté d'expliquer un vice-PDG de Tepco, Zengo Aizawa, ajoutant que chaque réservoir coûte plusieurs dizaines de millions de yens (d'une centaine à plusieurs centaines de milliers d'euros). Ces énormes pièces, de 11 mètres de haut sur 12 mètres de large, peuvent chacune stocker 1.000 tonnes d'eau (le tiers d'une piscine olympique). Constitués de plaques d'acier, ces réservoirs sont assemblés et scellés sur place, avec des joints de caoutchouc expansé. Ces modèles ont été choisis parce qu'ils pouvaient être livrés et montés rapidement, a avoué Tepco. 

La cause de la fuite existe probablement sur d'autres réservoirs, a reconnu M. Aizawa lors d'un entretien télévisé, ce avant que Tepco n'annonce samedi que le réservoir qui a fui avait d'abord été installé à un autre emplacement. Il avait été déplacé à cause d'un affaissement de dalle de béton, à l'instar de deux autres qui, du coup, devaient rapidement être vidés par précaution, sans pour autant que soit établi avec certitude le lien de cause à effet entre le démontage/remontage du réservoir et la fuite.

Dans le passé, quatre autres fuites avaient déjà été constatées. Elles étaient de moindre ampleur mais vraisemblablement liées à des soucis aux jointures. Interrogé sur la résistance des matériaux aux éléments radioactifs contenus dans l'eau, un porte-parole de Tepco s'est borné à indiquer: ces réservoirs ne sont pas seulement prévus pour stocker de l'eau propre, mais aussi de l'eau souillée.

L'eau contaminée est en partie issue d'eau de mer et contient donc du sel. Or l'acier utilisé rouille facilement et il existe des risques de trous de corrosion, a pour sa part prévenu le professeur Akio Hata, spécialiste des questions de pollution.

L'autorité de régulation nucléaire a qualifié de grave l'incident et l'a situé au niveau 3 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines). Cette décision a été prise avant que Tepco n'annonce que l'eau en question avait peut-être emprunté un petit ruisseau qui court jusqu'à l'océan Pacifique voisin, déjà pollué par les énormes quantités d'eau radioactive venant des sous-sol de la centrale et les retombées de pluie contaminée les jours suivant l'accident survenu en mars 2011 après un tsunami et séisme au large du nord-est.

Mais ce pourrait être pire encore: si un autre raz-de-marée ou tremblement de terre se produisait, ces réservoirs fuiraient de façon massive, a déjà averti à maintes reprises le professeur Hiroshi Miyano, expert de la conception de centrales.



ROMANDIE 26/8/2013

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Le niveau de radioactivité relevé dans un réservoir contenant de l'eau contaminée à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, est 18 fois supérieur à celui mesuré voici encore dix jours. Une telle dose est suffisante pour tuer une personne en quatre heures.

Une radioactivité de l'ordre de 1800 millisieverts par heure a été enregistrée samedi près du fond d'un réservoir d'eau, a annoncé dimanche l'opérateur de la centrale Tokyo Electric Power (Tepco).

Le 22 août, la radioactivité mesurée dans le même réservoir était de 100 millisieverts par heure. D'après la loi japonaise, le seuil annuel de sécurité, en matière d'exposition aux radiations, est de 50 millisieverts pour les employés de centrales nucléaires en temps normal.

La forte hausse constatée serait due en partie à l'utilisation par les inspecteurs d'un instrument conçu pour mesurer des niveaux de radioactivité bien plus élevés. Les appareils employés précédemment ne pouvaient qu'enregistrer une radioactivité maximale de 100 millisieverts. Les nouveaux instruments peuvent monter jusqu'à 10'000.

Une nouvelle fuite a également été décelée au niveau d'une canalisation reliant deux autres réservoirs, selon un porte-parole de Tepco. La radioactivité mesurée à cet endroit-là s'élève à 230 millisieverts.

Tepco a récemment renforcé la surveillance de quelque 300 réservoirs identiques à un exemplaire qui a laissé filer 300 tonnes d'eau hautement radioactive dont une partie se serait écoulée jusqu'à la mer.

Dans le passé, quatre fuites de moindre ampleur avaient déjà été constatées sur ces réservoirs assemblés à la hâte à quelques centaines de mètres des réacteurs.




romandie 1/9/2013

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L'eau utilisée pour refroidir les réacteurs, et qui s'accumule dans des réservoirs, pourrait être rejetée en mer, "une fois décontaminée".

Le 11 mars 2011, un tsunami ravageait la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon. Depuis, les ouvriers sur place tentent désespérément de maintenir la situation sous contrôle avec les moyens du bord. Afin d'éviter qu'ils ne surchauffent et ne libèrent dans l'air des éléments radioactifs volatils susceptibles de se disséminer très loin, les réacteurs sont refroidis en permanence avec de l'eau de mer.

Cette eau, chargée en radioéléments, est alors stockée sur le site dans des milliers de réservoirs, pas toujours étanches. Une partie file aussi directement dans la mer, faute de moyens pour la bloquer pour le moment. Et chaque jour, le volume d'eau radioactive stockée s'accroît. Tokyo Electric Power (Tepco), la compagnie qui gérait l'exploitation de la centrale fait déjà face à quelque 400.000 tonnes d'eau polluée. Et ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes.

"Il sera à un moment inévitable de mettre cette eau quelque part, dans l'océan ou ailleurs",a déclaré Shunichi Tanaka, le président de l'autorité japonaise de régulation nucléaire, lors d'une conférence de presse. "Nous pourrions envisager de rejeter de l'eau dans l'océan à condition que le niveau de contamination radioactive soit ramené sous la limite légale, a précisé Shunichi Tanaka, patron de l'instance indépendante mise en place en septembre 2012. J'insiste sur le fait que cela ne peut concerner que l'eau très faiblement radioactive, qui aura été assainie".

"Le seuil de contamination appliqué sera celui qui est admis au niveau international pour les eaux habituellement rejetées par les installations nucléaires en fonctionnement normal. Nous ne chercherons pas à bénéficier d'une dérogation pour nous affranchir de ces limites admissibles", a promis Shunichi Tanaka.

"Des explications seront nécessaires pour obtenir la compréhension de la communauté internationale", a-t-il admis. "Si nous décidons de rejeter de l'eau en mer, nous ferons tous les efforts pour descendre les niveaux le plus possible sous la limite admissible en utilisant le dispositif de décontamination appelé ALPS", a-t-il détaillé.

Mais ledit ALPS (conçu par le groupe nippon Toshiba) est en panne depuis plusieurs mois. Et si cet équipement complexe peut a priori filtrer 60 produits radioactifs, il ne permet pas de retirer le tritium. "D'autres moyens supplémentaires seront donc nécessaires", a reconnu Shunichi Tanaka.

Récemment, un réservoir a en outre perdu 300 tonnes de liquide hautement radioactif, dont une partie a rejoint l'océan, et plusieurs points de forte contamination du sol ont été relevés ailleurs, montrant les très grandes difficultés auxquelles est confrontée la compagnie Tepco, et avec elle l'autorité et le gouvernement.

"Un groupe de travail a été mis en place pour étudier concrètement quelles mesures prendre et nous allons commencer des contrôles réguliers des effets de l'eau contaminée sur l'environnement", a expliqué lundi Shunichi Tanaka. "Nous voulons pouvoir donner rapidement des informations justes et précises", a-t-il assuré.


romandie 2 /9/2013

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Tokyo (AFP) - Des experts nucléaires américains, engagés comme consultants par la compagnie Tepco, ont affirmé vendredi que si l'eau était correctement décontaminée elle pouvait être rejetée dans l'océan en toute sécurité.

Toutefois, l'entreprise doit informer davantage le public sur ses plans afin d'atténuer les craintes concernant la santé et l'environnement, a déclaré Lake Barrett, ancien responsable qui a travaillé sur le nettoyage de la centrale nucléaire américaine accidentée de Three Miles Island entre 1974 à 1985.

"L'eau hautement contaminée doit être traitée et ensuite le Japon devra décider ce qu'il fait, (...) mais de mon point de vue, elle sera probablement rejetée (en mer)", a expliqué M. Barrett lors d'une conférence de presse.

 Des experts nucléaires américains, engagés comme consultants par la compagnie Tepco, ont affirmé vendredi que si l'eau était correctement décontaminée elle pouvait être rejetée dans l'océan en toute sécurité. (c) Afp



Dale Klein, ancien président de la Commission de régulation nucléaire américaine, a abondé, soulignant que l'eau ne pouvait pas rester éternellement dans les réservoirs de stockage, des propos déjà tenus par le patron de l'autorité japonaise.

D'importantes quantités d'eau contaminée sont stockées dans des réservoirs à la fiabilité douteuse ou ont engorgé les sous-sols de la centrale Fukushima Daiichi mise en péril le 11 mars 2011 par un terrible tsunami. Mais la présentation médiatique des risques de santé publique a selon eux été "hors de proportions" et a contribué à générer des inquiétudes infondées.

Certaines installations comme les réacteurs à eau lourde dégagent systématiquement certaines matières radioactives dans l'environnement sans poser des risques importants pour la santé, a-t-il affirmé.

"L'eau est une question d'intérêt public extrêmement sensible. Les personnes s'en préoccupent à juste titre. Maintenant, les niveaux sont si bas qu'elles ne devraient pas être aussi inquiètes", a souligné M. Barrett. "La perception du problème de l'eau dépasse de loin ce qu'il représente vraiment d'un point de vue technique et scientifique", a-t-il poursuivi.

MM. Klein et Barrett ont tout de même reproché à Tepco d'avoir tardé à informer le public des mesures qu'il prenait à Fukushima.

"Je pense que culturellement, Tepco, comme probablement d'autres sociétés au Japon, veut tout savoir avant de dire quoi que ce soit. J'ai essayé d'encourager Tepco à plus d'ouverture, plus de rapidité", a confié M. Klein.

Les propos de ces experts viennent appuyer ceux tenus par le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, samedi dernier qui a affirmé que la situation était "sous contrôle" devant le Comité international olympique (CIO), avant que Tokyo ne soit choisie pour accueillir les jeux Olympiques de 2020.

En réponse à une question d'un membre du CIO sur les récentes fuites d'eau radioactive à Fukushima, M. Abe a ajouté : "ne regardez pas les titres des journaux, regardez la réalité: les conséquences sont bloquées dans la zone de 0,3 km2 du port" du complexe atomique et "il n'y a pas eu, il n'y a pas, il n'y aura pas de soucis sur la santé".

Toutefois, vendredi, un responsable de Tepco indiquait devant des membres d'un parti d'opposition "que le problème de l'eau contaminée dépassait toutes les prévisions de Tepco et n'était pas sous contrôle", infirmant les propos de M. Abe.

Le porte-parole du gouvernement, Yoshihige Suga, et la compagnie Tepco ont immédiatement réagi pour renier les dires de ce responsable, mots qui risquent de rajouter à la confusion.


SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013

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Fukushima (Japon) (AFP) - Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est rendu jeudi à la centrale de Fukushima où il a sommé la compagnie Tepco de lui fournir un calendrier de règlement des fuites d'eau radioactive, un problème qui suscite l'inquiétude dans le monde entier.

Il s'agit de sa deuxième visite dans ce complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011 depuis sa prise de fonction le 26 décembre dernier. Auréolé de la victoire écrasante de son Parti libéral démocrate (PLD, droite) sur ses adversaires de centre-gauche, il s'était rendu à la centrale trois jours seulement après son arrivée au pouvoir.

Mais cette fois, c'est un Shinzo Abe davantage sous pression qui est revenu sur les lieux de la pire catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986. Du coup, M. Abe a profité de ce déplacement très médiatisée pour ordonner à l'exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), de régler une fois pour toutes "le problème de fuites d'eau" contaminée et de "fixer un calendrier".

Car son gouvernement, comme d'ailleurs Tepco qui a très longtemps tardé à reconnaître la gravité de la situation et des rejets massifs d'eau contaminée dans l'océan Pacifique, sont sous le feu des critiques depuis des semaines pour leur gestion de cette crise.

Face à la persistance inquiétante du problème des fuites d'eau contaminée qui se déverse massivement dans l'océan Pacifique voisin, des medias ont encore récemment épinglé le Premier ministre, notamment pour avoir affirmé devant le Comité international olympique (CIO) le 7 septembre que la situation était "sous contrôle".

Venu à Buenos Aires défendre avec succès la candidature de Tokyo pour l'organisation des JO 2020, il avait même assuré que les effets des fuites étaient "bloqués dans les 0,3 km2 du port de la centrale". Ses déclarations, visiblement faites pour enlever la décision du CIO, avaient choqué nombre de Japonais. Mais pour le Nikkei, premier quotidien économique du pays, les actions entreprises ne sont pas à la hauteur de l'urgence de la situation.

"Le Premier ministre a affirmé devant le CIO que le problème de l'eau à Fukushima était sous contrôle, mais ce n'est pas des mots d'apparence, ce sont des mesures concrètes qui sont nécessaires", écrivait ce journal il y a quelques jours.

Malgré cela, le Premier ministre a persisté et signé jeudi: "Je suis convaincu que les fuites ont été bloquées dans une zone de 0,3 km2 dans l'anse de la centrale, comme je l'ai déclaré à Buenos Aires". "Et je vais m'employer à contrer les rumeurs qui mettent en doute la sûreté de la centrale de Fukushima", a-t-il martelé.

Deux semaines après la décision de son gouvernement de s'impliquer plus dans cette crise de l'eau contaminée, le Premier ministre a donc décidé de se montrer "au front": en compagnie du patron de Tepco, Naomi Hirose, et revêtu d'une combinaison de protection blanche à son nom, il a passé environ deux heures sur le site où il a notamment rencontré des ouvriers chargés de surveiller les centaines de réservoirs d'eau radioactive disséminés sur le complexe.

"L'avenir du Japon repose sur vous. Le gouvernement va avancer et prendre des mesures concrètes", a-t-il déclaré à une douzaine de travailleurs. Il s'est également fait présenter un système de décontamination appelé ALPS, dispositif pas encore totalement opérationnel mais censé filtrer la plupart des éléments radioactifs de l'eau (hormis le césium qui en est extrait en amont par un autre engin et le tritium).

De son côté, l'autorité indépendante de régulation nucléaire a débuté mercredi une étude sur la teneur en césium des fonds marins dans une zone de 1.000 kilomètres carrés au large de la centrale, sur une bande côtière de 20 kilomètres de large et 50 kilomètres du nord au sud le long de la centrale.


SCIENCES ET AVENIR 19/8/2013

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Tokyo (AFP) - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé lundi avoir remis en service une unité de décontamination d'eau radioactive qui avait été bloquée par un morceau de caoutchouc après seulement quelques heures de fonctionnement.

"L'unité C du système ALPS a été remise en service à 02H38 (dimanche 17H38 GMT)", a indiqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un courriel à la presse. "Les patrouilles de surveillance n'ont constaté aucune anomalie", a poursuivi la compagnie.

Ce "système avancé de traitement de liquide" (ALPS) avait initialement été mis en test à chaud en mars, mais il n'a pas fonctionné correctement et a été arrêté plusieurs mois.

 La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé lundi avoir remis en service une unité de décontamination d'eau radioactive qui avait été bloquée par un morceau de caoutchouc après seulement quelques heures de fonctionnement. (c) Afp

Une unité avait été relancée vendredi, mais après avoir tourné moins d'une journée elle a de nouveau dû être stoppée. Un morceau de caoutchouc avait été oublié dans un réservoir et bloquait une pompe, a expliqué ensuite Tepco.

ALPS, conçu avec le groupe japonais Toshiba, est censé enlever une soixantaine d'éléments radioactifs de l'eau déjà débarrassée de césium 134/137 et actuellement stockée dans des centaines de réservoirs disséminés sur le site de la centrale ravagée par le tsunami du 11 mars 2011.

Une seule des trois unités existantes a été remise en exploitation, les autres devraient l'être dans quelques semaines.

ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d'eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. L'un d'eux a fui récemment et a jeté le doute sur les 300 autres du même type.

Le problème de l'eau radioactive a dégénéré en crise et Tepco est sous la pression du gouvernement japonais et de la communauté internationale pour en venir à bout, une partie de cette eau souillée s'écoulant aussi dans l'océan Pacifique voisin depuis les sous-sols inondés du complexe atomique ravagé par le tsunami de mars 2011.

Le patron de Tepco, Naomi Hirose, a déclaré vouloir "purifier l'eau contenue dans les réservoirs d'ici à fin mars 2015 (terme de la prochaine année comptable)". Le gouvernement a pour sa part déjà décidé d'allouer des fonds pour des moyens supplémentaires de décontamination car ALPS ne saurait de toute façon suffire.

Dans une interview distincte publiée dimanche, M. Hirose a par ailleurs a souligné qu'il voulait relancer rapidement quatre réacteurs d'un autre de ses complexes atomiques au Japon.

Tepco a déposé vendredi un dossier auprès de l'autorité de régulation nucléaire pour faire vérifier la sûreté des tranches 6 et 7 du site de Kashiwazaki-Kariwa (ouest) dans le but de les redémarrer, mais voudrait en faire autant pour deux autres unités (1 et 5) de la même centrale qui compte sept réacteurs. "Le cas des numéros 6 et 7 va donner l'exemple", a déclaré Naomi Hirose à l'agence de presse Kyodo.

M. Hirose juge que ces deux réacteurs pourraient être relancés dans le courant de l'année comptable allant d'avril 2014 à mars 2015, tout en espérant que d'autres suivront, le tout dans le but de faire des économies par rapport aux coûts de carburant pour les centrales thermiques et d'assainir les comptes d'exploitation du groupe.

SCIENCES ET AVENIR 30/9/2013

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TOKYO - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué mardi que 4 tonnes d'eau radioactive s'étaient accidentellement répandues sur le sol du site lors d'opérations de nettoyage.

L'incident s'est produit alors que des travailleurs pompaient de l'eau de pluie dans un caniveau en béton pour la transvaser dans un réservoir de 12 tonnes vide, selon Tokyo Electric Power (Tepco).

Cette tâche a commencé autour de 10H38 (01H38 GMT), mais un peu plus d'une heure plus tard, à 11H50, les ouvriers se sont rendu compte que l'eau débordait de la bouche au-dessus du réservoir, a expliqué à l'AFP un porte-parole.

Tepco a estimé à environ 4 tonnes (4 mètres cubes) la quantité d'eau ainsi échappée, sans pouvoir en préciser le niveau de contamination. L'eau en question était originellement de l'eau de pluie, mais comme elle se trouvait dans l'enceinte de la centrale, elle pourrait contenir des matières radioactives, s'est-il borné à indiquerL'eau qui a fui s'est répandue au sol dans lequel elle a en partie pénétré.

La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour, une partie s'écoulant dans l'océan Pacifique voisin.

Récemment, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région, ce qui a en plus provoqué une accumulation d'eau de pluie sur le site, que le groupe s'escrime à pomper pour éviter qu'elle ne soit trop contaminée et ne file aussi en mer.


ROMANDIE 1/10/2013

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Tokyo (AFP) - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué mercredi que 23 tonnes d'eau de pluie un peu contaminée avaient débordé des zones de réservoirs de stockage de liquide radioactif, et signalé la découverte par ailleurs d'un petit écoulement de la partie supérieure d'une citerne.

Un typhon a frôlé mercredi le Japon et provoqué de fortes pluies dans l'est mercredi, averses auxquelles n'a pas échappé le complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011.

Cette eau de pluie s'est accumulée dans les zones où sont installés des réservoirs, lesquelles sont couvertes d'une dalle de béton et entourées d'un muret d'une trentaine de centimètres. La quantité d'eau était telle qu'elle a franchi cette petite barrière et a pénétré dans le sol alentour, selon Tokyo Electric Power (Tepco).

Des mesures effectuées sur l'eau restante ont montré un niveau de rayonnements bêta relativement faible de 15 becquerels par litre. Le total de césium radioactif y atteint pour sa part 33 becquerels par litre, soit trois fois plus que la limite fixée pour l'eau potable.

Tepco a en outre indiqué soupçonner un deuxième débordement, non quantifié, dans une autre zone de réservoir. Le niveau de radioactivité mesuré à cet endroit est un peu inférieur, selon la compagnie.

Par ailleurs, lors d'opérations de récupération d'eau de pluie, des gouttes ont été remarquées par un ouvrier sur la partie supérieure d'un réservoir de stockage d'une autre zone. Des examens sont en cours a indiqué Tepco dans un courriel.

Mardi déjà, 4 tonnes d'eau de pluie radioactive s'étaient accidentellement répandues au sol alors que des travailleurs la pompaient pour la transvaser dans un réservoir de 12 tonnes vide.

La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour, une partie s'écoulant dans l'océan Pacifique voisin.

Récemment, des pluies torrentielles ont provoqué une accumulation d'eau de pluie sur le site, que le groupe s'escrime à pomper pour éviter qu'elle ne soit trop contaminée et ne pollue davantage encore le sol et les nappes phréatiques.

ROMANDIE 2/10/2013

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La série noire continue à Fukushima où Tepco semble incapable d'enrayer fuites et incidents sur la centrale accidentée.

Fuite d'un réservoir de liquide radioactif, débordements d'eau de pluie contaminée, les pépins s'enchaînent à la centrale accidentée de Fukushima dont la situation est pourtant soi-disant "sous contrôle" selon le Premier ministre japonais.

Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère le site ravagé par le tsunami du 11 mars 2011, a annoncé avoir découvert mercredi 2 octobre en toute fin de journée des gouttes sur la partie supérieure d'un réservoir de 450 m3, de 8 mètres de haut.

"Nous sommes désolés de devoir annoncer une nouvelle fuite", a expliqué lors d'une conférence de presse un porte-parole de la compagnie, Masayuki Ono, indiquant "on ne peut pas écarter l'hypothèse d'un écoulement au-delà de la zone des réservoirs (entourée d'un muret) vers l'océan Pacifique" distant de 200 mètres environ.

Les mesures effectuées sur une partie de l'eau qui a fui ont montré un niveau de 200.000 becquerels de rayonnements bêta, tandis que celle à l'intérieur du réservoir affiche un niveau de 580.000 becquerels par litre.

Selon les explications du groupe, le réservoir incriminé, relié à quatre autres en ligne sur un terrain légèrement en pente, aurait débordé parce qu'il a été rempli à ras bord. "On peut dire que c'est une erreur", a fini par reconnaître M. Ono. L'eau en trop s'est écoulée au sol et a pu emprunter une rigole conduisant jusqu'à la mer.

Une fuite de 300 m3 d'eau très radioactive était déjà survenue en août d'un gros réservoir de même conception mais plus important, de 1.000 m3, mal assemblé.

L'incident, qualifié de "grave", avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler les quelque 300 citernes similaires disséminées sur le site et dont la fiabilité laisse à désirer. Montées à la hâte, ces cuves en acier de 11 mètres de haut sur 12 de diamètre pour les plus importantes ne sont manifestement pas adaptées à la tâche qui leur est assignée.

Débutée juste avant le vote final pour l'attribution des jeux Olympiques de 2020, cette série noire avait conduit le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, à s'impliquer pour garantir que "la situation était sous contrôle" et "les effets (des fuites d'eau) bloqués dans les 0,3 km2 du port de la centrale".

Depuis pourtant, et malgré l'engagement de l’État à tout faire pour venir à bout de cette débâcle, il ne se passe pas un jour sans que soit annoncé tantôt une fuite, tantôt un écoulement d'eau, ou bien l'arrêt soudain d'un équipement.

Ces problèmes sont dus soit à des erreurs humaines, soit à la vulnérabilité des équipements dans un lieu qui ressemble encore "à un hôpital de champ de bataille", dixit un vice-président de Tepco.

Mercredi encore, 23 tonnes d'eau de pluie contaminée avaient débordé après s'être accumulées dans les zones où sont installés des réservoirs posés sur une dalle de béton et entourés d'un muret d'une trentaine de centimètres.

Mardi, 4 tonnes d'eau de pluie radioactive s'étaient accidentellement répandues au sol alors que des travailleurs la pompaient pour la transvaser dans une cuve vide.

La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs de divers types ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour.


Un système de décontamination est bien installé pour traiter cette eau et en extraire 62 des 63 éléments radioactifs restants (après le retrait des césium 134/137), mais il ne cesse de tomber en panne. Il ne fonctionne à nouveau partiellement que depuis lundi. Un autre, plus performant, doit être développé par Toshiba et Hitachi avec des fonds publics, mais il n'entrera en service au mieux que l'année prochaine.

Outre les problèmes d'eau, différents soucis plus ou moins graves ne cessent de perturber les opérations qui doivent conduire au démantèlement du site durant les quatre décennies à venir.


sciences et avenir 3/10/2013

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TOKYO - Le système de décontamination de liquide radioactif remis en service en début de semaine est de nouveau stoppé, a annoncé vendredi l'exploitant de la centrale accidentée de Fukushima, auquel l'Autorité de régulation nucléaire a ordonné de présenter vite des remèdes aux incessants problèmes d'eau.

Selon un courriel de Tokyo Electric Power (Tepco), la seule unité opérationnelle des trois que compte ce dispositif appelé ALPS a été arrêtée après la détection d'une anomalie, non encore précisée.

L'unité C d'ALPS avait été relancée vendredi dernier après plusieurs mois d'interruption. Elle n'avait tourné que quelques heures avant de retomber en panne à cause d'un morceau de caoutchouc oublié dans un réservoir après les opérations de maintenance.

Remise en marche lundi (heure du Japon), elle avait apparemment tourné normalement jusqu'à ce vendredi matin à 06H43 (jeudi 21H43 GMT). Nous sommes en train d'examiner quelle est la cause de cet incident, a indiqué Tepco, ajoutant ne pas avoir décelé de fuite.

ALPS, conçu avec le groupe japonais Toshiba, est un dispositif censé enlever 62 des 63 éléments radioactifs de l'eau déjà débarrassée des césium 134/137 et actuellement stockée dans un millier de réservoirs disséminés sur le site de la centrale ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Ce système avancé de traitement de liquide (ALPS) avait initialement été mis en test à chaud en mars, mais il n'a pas fonctionné correctement et a été arrêté plusieurs mois.

ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d'eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. Deux d'entre eux ont fui récemment et ont jeté le doute sur les 300 autres du même type.

Face à cette série d'incidents, l'instance indépendante a convoqué vendredi la direction de Tepco pour lui enjoindre de mettre fin à la série d'avaries impliquant les quantités massives d'eau radioactive stockée dans les citernes ou accumulée dans les sous-sols des bâtiments.

Les problèmes ont été causés par le manque de vérifications basiques, a déclaré le secrétaire général de l'autorité, Katsuhiko Ikeda, au patron de Tepco, Naomi Hirose. On ne peut pas s'empêcher de considérer que le niveau de gestion de la centrale est extrêmement bas, a ajouté M. Ikeda, au nom de l'autorité, en demandant une mobilisation de personnel supplémentaire à partir des autres centrales du groupe, également toutes stoppées.

M. Hirose a présenté ses excuses à M. Ikeda et s'est engagé à faire face aux difficultés actuelles en employant tout ce qui pourra l'être en termes de personnes, de matériel et d'argent.

M. Ikeda a donné une semaine à Tepco pour présenter des mesures nouvelles afin de venir à bout de cette crise que le Premier ministre japonais Shinzo Abe considère sous contrôle mais qui dans les faits n'en finit pas.

M. Abe a d'ailleurs reconnu vendredi que le problème de l'eau radioactive sera un des thèmes majeurs de la prochaine session parlementaire cet automne.

romandie 4/10/2013

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Six ouvriers de la centrale accidentée de Fukushima, au Japon, ont été exposés à une fuite d'eau radioactive, a annoncé l'opérateur du complexe atomique Tokyo Electric Power (Tepco). Il impute l'incident à une erreur de l'un de ces techniciens.

Ils ont été aspergés, mais pas sur le visage, par de l'eau contaminée lorsqu'ils ont accidentellement déboîté une canalisation d'un système de désalinisation, a précisé Tepco.

La canalisation a été rapidement remise en place et la fuite arrêtée en moins d'une heure, a affirmé une porte-parole de la compagnie selon laquelle "il y a peu de probabilité qu'ils aient avalé de cette eau". "Plusieurs tonnes" d'eau ont fui, mais sont restées dans l'enceinte de la centrale, a précisé le porte-parole.

Cet incident est le dernier d'une longue série de problèmes de fuites d'eau radioactive sur le site dévasté en mars 2011 par un tsunami.

Incidents en cascade :

- Une pompe du système de refroidissement d'un réacteur de Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), a été arrêtée temporairement lundi à cause d'une erreur de manipulation électrique.

- En août dernier, une fuite de 300 m3 d'eau très radioactive s'était produite dans un réservoir de 1000 m3 mal assemblé. L'incident, qualifié de "grave", avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler quelque 300 citernes du même type.

- Le site regorge d'eau radioactive, en partie stockée dans un millier de réservoirs de divers types ou accumulée dans les sous-sols du site. Depuis plus de deux ans, Tepco se débat avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour, et essuie de nombreuses critiques.

Une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est précisément attendue au Japon le 14 octobre pour une semaine d'inspection des travaux d'assainissement autour du site ravagé.


ROMANDIE 9/10/2013

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Tokyo (AFP) - Presque tous les jours, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) annonce des incidents à la centrale atomique sinistrée de Fukushima, dont une grande partie est liée à l'accumulation d'eau radioactive. Des responsables de Tepco expliquent la situation à l'AFP.

"Les problèmes se divisent en gros en deux catégories: l'eau souterraine contaminée et l'eau stockée dans des réservoirs", détaille Yoshimi Hitosugi, un directeur de la communication de Tepco.


 Presque tous les jours, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) annonce des incidents à la centrale atomique sinistrée de Fukushima, dont une grande partie est liée à l'accumulation d'eau radioactive. Des responsables de Tepco expliquent la situation à l'AFP. (c) Afp


De grandes quantités d'eau sont toujours dans des canalisations souterraines depuis avril et mai 2011. Cette eau est très radioactive car elle s'est mélangée avec celle ayant servi à refroidir le combustible fondu dans les réacteurs. "Nous avons stoppé l'écoulement de cette eau en mer et nous en pompons", mais il en reste, explique le directeur de la gestion des équipements nucléaires, Teruaki Kobayashi.

En outre, de l'eau souterraine qui ruisselle en permanence de la montagne voisine devient radioactive en s'infiltrant sous les réacteurs.

Pour stopper cet écoulement, Tepco prévoit de bâtir un mur de glace souterrain, avec l'aide de l'Etat, et de pomper l'eau en amont, avant qu'elle n'arrive sous les réacteurs. "Si cette eau, une fois analysée, est jugée saine, elle sera déversée en mer", indique M. Kobayashi. "Les installations sont prêtes mais il nous faut encore obtenir la compréhension des pêcheurs et autres personnes concernées", précise M. Hitosugi.

Par ailleurs, Tepco a commencé d'ériger en mai 2012 une barrière sous-marine pour isoler le bord de mer le long de la centrale et l'océan Pacifique. Cette construction sera achevée en septembre 2014. Pour le moment, Tepco assure que l'eau de l'océan Pacifique n'est pas atteinte, ou peu.

"Nous mesurons tous les jours l'eau de mer dans plusieurs endroits, et nous pouvons dire qu'au-delà de la zone du port, il n'y a pas de contamination significative. Nous faisons des contrôles à 3km, 15 km, et là, les niveaux sont inférieurs aux limites légales ou bien non détectables", insiste M. Hitosugi.

Le problème de l'eau contaminée n'est pas nouveau mais a dégénéré lorsque Tepco a reconnu cet été qu'une partie s'écoulait en mer et qu'en août 300 tonnes d'eau se sont échappées d'un réservoir, fuite dont une partie a peut-être fini dans l'océan Pacifique. "Nous avons démonté le réservoir et vu que des boulons étaient lâches, mais nous ne savons pas si c'est l'origine de la fuite", a reconnu M. Hitsosugi à propos de cet incident qualifié de grave par l'autorité nucléaire. M. Kobayashi reconnaît la fiabilité douteuse des réservoirs, "parce que la compagnie a dû prendre les modèles disponibles et rapides à monter". "Nous avons renforcé les patrouilles, avec 90 personnes, et installons des caméras thermiques pour mesurer le niveau d'eau dans chaque réservoir", détaille-t-il.

Selon Tepco, la quantité d'eau plus ou moins radioactive à stocker passera de 350.000 tonnes à présent à 800.000 en 2016. Les emplacements sont déjà prévus pour quelque 450 réservoirs supplémentaires. "A raison de 400 tonnes de plus par jour, il faut assembler un nouveau réservoir de 1.000 tonnes tous les deux jours et demi au moins", souligne M. Kobayashi.

Le problème ne serait pas si grave si l'eau stockée était à peu près propre, mais ce n'est pas le cas. Car le système de décontamination existant, prévu pour traiter 500 tonnes d'eau par jour, n'est pas encore pleinement fonctionnel. Un dispositif qui sert à retirer les césium 134/137 a l'air de tourner correctement mais l'autre, appelé ALPS (système avancé de traitement de liquide), pour filtrer 62 des 63 éléments radioactifs restants, pose problème. Une seule des trois unités fonctionne, avec des hoquets. Un autre dispositif est prévu mais ne sera pas près avant 2014.

Quand on évoque les accusations récurrentes selon lesquelles Tepco tarde à rendre public ou masque des problèmes sur le site, M. Hitosugi se défend: "nous communiquons une fois que nous avons pu dans une certaine mesure vérifier ce qui s'était passé et cela peut prendre du temps". "Si nous annoncions un problème 5 minutes après l'avoir détecté, nous serions incapables de donner la moindre explication", renchérit M. Kobayashi. "En revanche, nous ne tardons pas à avertir les autorités", assure-t-il.


SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013

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La contribution de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la surveillance de l'eau de mer aux abords de la centrale de Fukushima pourrait dissiper les inquiétudes de la communauté internationale.

C'est ce qu'a déclaré Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA, dans un entretien accordé vendredi à la NHK, au Japon. Selon lui, le gouvernement nippon doit prouver qu'il contrôle la radioactivité de l'océan en tenant compte des normes internationales.

M. Amano a ajouté que Tokyo pouvait dissiper les inquiétudes internationales par une plus grande transparence, en acceptant les experts de l'AIEA et une surveillance conjointe de l'eau de mer.

La Corée du Sud a récemment interdit les importations de produits de la mer en provenance de l'Archipel, notamment de Fukushima.

nhk world 12/10/2013

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De l'eau radioactive a coulé dans un fossé menant à la mer, a indiqué tôt jeudi matin l'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima (Tepco). Il semblerait que cela soit la conséquence des pluies provoquées par le typhon "Wipha".

Des niveaux de 1400 à 2300 becquerels ont été décelés dans de l'eau de ce fossé. Celui-ci se situe à proximité d'une zone où sont installés des réservoirs d'eau radioactive à l'océan Pacifique.

Le niveau de 1400 becquerels/litre a été détecté à 150 mètres environ de la mer. Les teneurs de 2000 et 2300 becquerels/litre ont été observées en amont. Il s'agit des chiffres les plus hauts jusqu'à présent mesurés en ces points où des contrôles sont effectués tous les jours.

"Nous pensons qu'à cause du typhon, la pluie a entraîné avec elle de la terre alentour souillée dans le fossé", ce qui a fait monter la radioactivité, a expliqué Tepco dans un courriel. "Nous allons procéder au nettoyage", a ajouté la compagnie qui doit aussi vérifier les effets éventuels sur l'eau de mer.

Tepco avait assuré mercredi soir que les précautions adéquates avaient été prises face au passage du typhon "Wipha" qui a balayé le sud et l'est du Japon mardi soir et mercredi, y compris à proximité de la centrale. La compagnie avait déclaré n'avoir constaté aucun sérieux ennui ni de changements à l'intérieur et autour de la centrale.

De nombreuses avaries ont eu lieu récemment à la centrale de Fukushima sinistrée par le tsunami du 11 mars 2011. Ce qui a forcé Tepco à augmenter les moyens affectés à la gestion de l'eau radioactive. Le gouvernement s'est aussi impliqué davantage pour rassurer la communauté internationale.


romandie 17/10/2013

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Tokyo (AFP) - Les niveaux de radioactivité des eaux souterraines sont montés en flèche à la centrale endommagée de Fukushima près du réservoir duquel ont fui 300 tonnes d'eau radioactive en août, a annoncé la compagnie japonaise Tepco.

Tepco a indiqué que les prélèvements effectués jeudi à partir d'un puits contenaient 400.000 becquerels par litre de substances émettant des rayons bêta, le niveau le plus haut relevé depuis l'accident nucléaire provoqué par le tsunami de mars 2011.

 Fukushima : chronique d'un désastre ladresde / Youtube 9/3/2013


Les prélevements effectués les jours précédents donnaient des niveaux nettement moins élevés allant de 60 à 90 becquerels par litre.

Les relevés concernant du tritium radioactif ont également atteint un record de 790.000 becquerels, a précisé Tepco.

Le réservoir qui fuyait avait été découvert en août. Tepco a précisé que depuis un certain nombre de mesures ont été prises dont le déplacement de l'eau radioactive et l'enlèvement de la terre souillée.

"Les autres réservoirs ne montrent pas un tel niveau. Nous devons prendre d'autres mesures pour les zones se situant aux alentours de ce puits", a déclaré le porte-parole de Tepco Masyuki Ono vendredi soir au cours d'une conférence de presse. Tepco a enlevé la plus grande partie des terres contaminées en août, mais paraît avoir échoué à avoir récupéré toutes les substances radioactives, a reconnu Ono.


 Le monde après Fukushima susan langlen· / Youtube 3/6/2013

Les pluies abondantes des dernières semaines ont pu charrier des matières contaminées vers le réservoir, a-t-il ajouté, affirmant que Tepco ferait en sorte d'enlever les sols contaminés et les eaux du sous-sol.

De son côté le Premier ministre japonais Shinzo Abe a visité samedi un port de pêche à Matsukawaura, situé à 40 kms de la centrale de Fukushima, et a mangé du poisson local pour montrer qu'il était sain. Après avoir promis aux pêcheurs de donner des informations précises à la population, il a déclaré: "J'espère que les Japonais viendront ici pour savoir que c'est bon et sain".

Des dizaines de milliers d'habitants ont été évacués de la région de Fukushima depuis la catastrophe et ne peuvent toujours pas retourner chez eux.

De l'eau radioactive a été stockée dans environ 1.000 réservoirs par Tepco mais la compagnie a reconnu que du liquide contaminé est parti en mer.


sciences et avenir 19/10/2013

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De l'eau hautement radioactive a débordé des réservoirs de stockage de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima-Daiichi, a annoncé lundi son opérateur. Celui-ci admet avoir sous-estimé l'importance des pluies de dimanche et ne pas avoir pompé l'excédent assez rapidement.

L'opérateur japonais Tepco dit avoir été pris de court par les fortes averses. Elles ont déjà déversé 100 mm d'eau alors que Tepco s'attendait seulement de 30 à 40 mm.

"Nos pompes n'ont pas pu tenir le rythme. Par conséquent, l'eau de pluie a inondé des zones de stockage", a déclaré un porte-parole de la Tokyo Electric Power (Tepco). Cette inondation a entraîné le débordement d'eau contaminée au Strontium-90, un élément hautement radioactif.

Tepco a expliqué qu'elle avait l'intention d'analyser l'eau de pluie recueillie dans des réservoirs vides pour pouvoir la rejeter dans la mer si celle-ci ne s'avérait pas contaminée. L'opérateur a annoncé qu'elle va équiper le site de 30 pompes supplémentaires pour éviter qu'un tel incident ne se produise à nouveau.


romandie 21/10/2013

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Les réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima sont dans un état stable, mais la contamination de l'eau demeure le plus grand défi, a indiqué mardi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). 

Les réacteurs abimés sont dans un état stable, a indiqué Yukiya Amano lors d'une visite à Bratislava soulignant qu'il fallait cependant prendre en compte des risques extérieurs. La priorité la plus urgente est la gestion de l'eau contaminée, a déclaré M. Amano après que de fortes pluies ont provoqué des fuites d'eau radioactive qui s'est peut-être écoulée dans l'océan Pacifique. Il est également important de répondre à la question de la décontamination de la zone proche du site, afin que des dizaines de milliers de personnes évacuées puissent rentrer chez elles, a encore ajouté le responsable de l'AIEA.

L'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) a expliqué lundi que de l'eau de pluie avait débordé des zones où sont installés des réservoirs de stockage de liquide radioactif à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo) et que l'eau a affiché un niveau de strontium 90 dépassant largement les normes prévues.

La centrale de Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs de divers types ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans et demi avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour.

Des experts de l'AIEA ont par ailleurs bouclé lundi une mission d'une semaine, consacrée à la décontamination et aux mesures de protection des habitants de la région qu'environ 160.000 personnes ont dû fuir.


ROMANDIE 22/10/2013

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L'Autorité de régulation du nucléaire au Japon a autorisé Tepco, l'opérateur de la centrale accidentée Fukushima Dai-ichi, à simplifier sa procédure d'écoulement de l'eau contenue dans les enceintes qui entourent les réservoirs d'eau contaminée par la radioactivité.

Cette décision a été prise hier jeudi par l'ARN, qui jusqu'à présent réclamait que la Compagnie d'électricité de Tokyo n'évacue l'eau de pluie amassée dans les enceintes qu'après s'être assurée que les niveaux de contamination de l'eau étaient bien inférieurs aux normes fixées par l'Autorité de régulation. Pour cela, il fallait transvaser temporairement cette eau de pluie dans d'autres réservoirs prévus à cet effet.

Mais depuis le mois dernier, TEPCO n'a pas pu maintenir le rythme imposé par cette procédure car le volume de l'eau de pluie qui s'est accumulé dans les enceintes a fortement augmenté suite aux récentes intempéries. Cela a provoqué le débordement hors des enceintes de quantités d'eau contaminée au-delà des normes acceptées.

Cette situation a contraint l'ARN à approuver la proposition de Tepco, qui suggérait de supprimer la procédure de transvasement temporaire de l'eau de pluie des enceintes vers d'autres réservoirs.


NHK WORLD 25/10/2013

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