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Protégez vos chiens et chats contre les chenilles processionnaires !

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Chaque année, dès la fin de l'hiver, le même danger revient, surtout dans les régions du Sud de la France : les chenilles processionnaires, leurs poils urticants, et leurs conséquences qui peuvent être très graves pour les chiens et les chats...

Les chenilles processionnaires, ainsi baptisées car elles se déplacent les unes derrière les autres, tissent leur nid de soie dans les conifères essentiellement, mais elles s'installent parfois sur d’autres arbres, comme les feuillus.

Fin mars, début avril, lorsque les températures s'adoucissent, ces insectes descendent de leur nid pour ramper à terre, et devenir alors l'un des plus grands dangers du printemps pour nos très curieux et joueurs compagnons à 4 pattes.

Leurs poils urticants sont en effet reliés à une glande de venin. En cas de contact avec la peau ou les yeux, ou pire encore, en cas d'ingestion, il n'existe qu'une seule solution : se précipiter chez le vétérinaire. Inflammations, vomissements, salivation excessive, respiration difficile sont autant de symptômes qui doivent alerter les propriétaires de chiens et de chats.

En cas de contact avec la langue de l'animal, celle-ci enflera et se tuméfiera. Il est alors nécessaire d'agir au plus vite, car votre compagnon pourrait perdre sa langue. Vous pouvez rincer à l'eau la zone touchée, sans la frotter. Mais ne perdez pas de temps pour emmener votre chien ou votre chat chez le vétérinaire.

[b]Antibiotiques, anti-inflammatoires, antihistaminiques, pansements gastriques, et parfois même chirurgie : selon la gravité de la situation, plusieurs traitements sont possibles selon la situation.[/b]

Pour éviter d'en arriver là, il est possible d'agir préventivement, en se débarrassant de ces vilaines chenilles. Il est vivement recommandé de s'y attaquer avant qu'elles n'aient fait leur nid. Mais s'il est trop tard, il faudra détruire les nids en les brûlant. Une opération à réaliser avec beaucoup de précaution, en se protégeant la peau et les yeux.

N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie. Certaines proposent leur aide aux particuliers pour se débarrasser des chenilles processionnaires.

WAMIZ 3/4/2013

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La chenille processionnaire (ou "chenille processionnaire du pin") est un insecte des la famille des lépidoptères. La chenille est la larve du papillon processionnaire  qui est un papillon de nuit.  Elle se nourrit des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres.

 Chenilles processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) en «procession». Photo Jürgen Appel  / domaine public

Jusqu'à il y a peu, ces chenilles avaient colonisé essentiellement le sud de la France … mais ça c’était avant ! Il en a été vu dans la forêt d’Halatte dans l’Oise. La méfiance s'impose donc aux propriétaires d'animaux (chiens et chats)... Non seulement elle remonte vers le nord, mais aussi en altitude.

Si vous trouvez de ces chenilles dans votre jardin (elles se regroupent et forment des nids dans les arbres), appelez rapidement votre mairie pour vous en débarrasser car elles font des dégâts considérables ! Et de plus, elles sont excessivement dangereuses pour nos animaux mais aussi pour nous et particulièrement les jeunes enfants !

 Nid de chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa). Photo F. Lamiot. CC-BY-SA-1.0


Lors du redoux de printemps (c’est à dire maintenant avec les températures positives), ces bestioles quittent leurs nids à la queue leu-leu (d’où leur nom!), pour aller à la découverte des alentours,  histoire de trouver un endroit pour se poser et se transformer en papillon.

 Ligne de chenilles processionnaires. Photo réalisée à proximité de la mer, à Auray (Bretagne, France) Lamiot CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0

 La chenille devenue papillon. Ici deux mâles. Photo ©️ entomart ( http://www.entomart.be/listetotale.html) 

Le problème pour vos animaux c'est que ces chenilles sont recouvertes de poils urticants... Et qun chat ou un chien pourrait être tenté de renifler ces étranges bestioles, voire d'y goûter. Et c'est là qu'il y a danger...

Après avoir léchouillé, mâchouillé une ou plusieurs chenilles, le chien ou le chat va généralement se mettre à baver, puis arrêtera de boire et de s’alimenter (à cause de la douleur provoquée).

 Photo empruntée à Julien Renart, vétérinaire à Béziers. Vous pouvez consulter d'autres photos ICI.

Si vous deviez observer cette situation, ouvrez la bouche de votre animal, vous verrez alors toute une zone de la langue rouge, enflée ou – déjà – nécrosée (l’aspect sera alors un aspect de langue sèche, très irritée et de couleur grisâtre). C'est une urgence vétérinaire. D'autres symptômes observés : gonflement du museau, des babines, irritation des yeux... Et même si l'animal n'a pas tenté de savourer une de ces chenilles, il peut avoir été contaminé par des poils urticants et c'est en se lêchant pour soulager la douleur que la langue pourra être atteinte (y compris oesophage, l'estomac... si vous tardez à réagir). Un choc allergique, avec les complications que cela suppose, peut également survenir.

Dans un premier temps, votre vétérinaire pourra d'abord nettoyer la cavité buccale (histoire d'enlever les poils urticants présents). Puis, selon l’étendue des lésions, prescrira des antibiotiques, anti-inflammatoires, antalgiques (anti-douleurs), … ou alors aura directement recours à la chirurgie pour éviter que la nécrose ne s’étende. En général ce sont des corticoïdes à action rapide qui sont les plus utilisés. 

Un conseil : vous devez réagir très vite pour emmener votre animal chez votre vétérinaire... Car plus on attend, plus la nécrose s'étend et votre petit protégé pourrait bien perdre sa langue !


"Telle une armée en campagne, la chenille processionnaire avance vers le nord de la France à la recherche de pins ou de cèdres à effeuiller. Conséquence palpable du réchauffement climatique, c’est à présent presque tout le territoire qui est favorable à son développement." (Source : INRA)

Expansion de la processionnaire du pin dans le sud du Bassin parisien. (Source : INRA)


Les chercheurs de l’Inra ont mené de nombreuses expériences afin de connaître les températures qui contraignent sa survie :-16°C : au-dessous de ce seuil, c’est toute la colonie qui meurt.0°C : température nocturne minimale de l’air pour que les chenilles, qui ne se nourrissent que la nuit, sortent de leur nid.+9°C : température diurne minimale dans le nid pour que les chenilles puissent en sortir la nuit suivante. Ce seuil est appelé température d’activation.+32°C : température estivale au-dessus de laquelle les colonies peuvent être durement affectées.

Il y a aussi danger pour nous, et surtout pour les jeunes enfants : ces chenilles projettent dans l'air de minuscules poils très urticants à partir du 3e stade larvaire. Leur fort caractère urticant peut provoquer d'importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes (au niveau des mains, du cou, du visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires (asthme). Les atteintes de l'œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.

 Ecopiège à chenille processionnaire. Photo DC  CC-BY-SA-3.0. Le piège à base de phéromone de synthèse (odeur que libère le papillon femelle), suspendu dans les pins, attire de fin juin à mi-septembre les papillons mâles. Le piégeage de masse est efficace sous certaines conditions : nombre de pièges, surface où sont disposés les pièges, type de piège non saturable et avec un bon potentiel de capture. Nécessite un piège par arbre, et la suppression (incinération) des insectes capturés une fois l'an.


Plus d'informations : CLIQUEZ ICI. et LA. ICI aussi (très bonnes explications)




Vet and the City - Wikipedia - INRA -

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À cette époque, les chenilles processionnaires devraient rester au chaud dans leurs nids. Et pourtant, Didier Guinard « échenilleur profes sionnel », trouve beaucoup de chenilles en balade. « Le cycle des processions a déjà commencé et c'est effarant ».

Mardi dernier, environ soixante-dix nids de chenilles processionnaires ont été récupérés et détruits dans le secteur de Pouldohan. Et à peu près autant hier. Sans compter encore les dernières semaines, ou c'était un peu la même chose, chaque jour. Bref, « c'est par centaines qu'il faut compter les nids que j'ai détruits depuis quelques semaines », calculait rapidement hier, Didier Guinard. Autant dire que « l'échenilleur » concarnois, ne chôme pas en ce moment.


AngelEvil Québec 15nov.2013


Mais ce qui interroge surtout ce spécialiste de l'éradication du lépidoptère est « que ces chenilles du pin, larves du papillon de nuit thaumetopoea pityocampa, ont déjà commencé leurs processions. Et là, c'est beaucoup plus tôt que d'habitude ». Normalement, et selon leur cycle biologique, les chenilles descendent des pins et partent en procession à la queue leu-leu pour aller se mettre à l'abri dans la terre, « en mars ou avril quand les températures sont plus douces ». Alors, que la chenille parte en promenade en décembre et janvier, « c'est vraiment nouveau ». Pour le spécialiste, « c'est la douceur de l'hiver qui explique cette sortie prématurée des chenilles et ce démarrage des processions ».

Autre phénomène également observé par cet « échenilleur » qui arpente les jardins et les terrains publics du secteur : « Les chenilles que je trouve dans les nids sont beaucoup plus grosses que d'habitude. En général, à cette époque, elle devrait faire environ 1 cm de long alors que j'en trouve qui font de trois à quatre centimètres de long ». Des chenilles qui se préparent déjà à devenir des papillons. Chaque papillon va pondre « environ 200 larves » qui vont se nourrir d'aiguilles de pins et faire un nid au bout d'une branche pour passer l'hiver au chaud.

Pour ce spécialiste, « ce début des processions correspond sans doute à un décyclage des chenilles dû a des conditions météorologiques particulièrement clémentes ». De même, « elles prolifèrent dans le secteur. Les chenilles processionnaires que l'on trouvait surtout dans le Sud de la France remontent vers le nord. L'Inra d'Orléans a noté que, depuis 2000, la progression vers le nord est d'environ 4 km par an alors qu'elle n'était que de 2,7 km auparavant ».

Ce spécialiste de la chenille intervient de deux manières. « En attrapant le nid dans l'arbre et en le faisant brûler ou alors en faisant du piégeage avec une sorte de gouttière qui entoure l'arbre et conduit à un sac rempli de terreau. Quand les chenilles descendent le long du tronc, elles arrivent dans le sac que je récupère ensuite et que je brûle aussi ».

Important de récupérer les chenilles avant qu'elles ne se cachent dans le sol ? « Oui, car une fois qu'elles sont enterrées et dès que les conditions seront favorables, elles deviendront des papillons qui vont pondre de nouvelles larves. Et la progression de la population peut aller très vite »... En tout cas, l'échenilleur souligne que « les chenilles processionnaires sont très urticantes » et qu'« il ne faut surtout pas s'en approcher ». Et surtout, rincer sous l'eau la partie touchée par les mini-harpons de ces chenilles et consulter un médecin si nécessaire, conseille-t-il.

Besoin d'infos ? Contactez Didier Guinard au 06.32.00.05.04


Le Télégramme 8Janv.2015

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Le parc national des Calanques installe en ce moment un soixantaine de pièges écologiques contre les chenilles processionnaires du pin. Ces chenilles sont très urticantes. Les pièges sont posés dans les zones les plus fréquentées du parc. 


 ©️PNCal Les pièges sont installés sur les pins du parc national des Calanques.

C'est la saison des chenilles processionnaires en février et mars. Ces chenilles sont nécessaires à l'écosystème mais sont très désagréables pour les promeneurs. Le parc national des calanques a donc décidé de "traiter" les zones les plus fréquentées du parc pour cette saison 2015. Il a mandaté des agents de l'Office national des forêts pour poser une soixantaine d'éco-pièges sur Port-Pin, Sormiou et Morgiou.

Au cours de son développement, la chenille processionnaire se dote de poils très légers et fragiles qui se détachent facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée. Emportés par le vent, ils peuvent se déposer sur la peau. À son contact, le poil se brise et dégage une protéine urticante et allergisante qui se libère dans l’organisme provoquant des irritations.

Les animaux domestiques (chiens, chats) sont les premières victimes de cette contamination. Au contact des chenilles, mortes ou vivantes, les conséquences peuvent aller de l’inflammation jusqu’à des nécroses sur toute la région buccale. Les conséquences sur l’homme sont généralement moins graves. Une exposition aux poils urticants se traduit la plupart du temps par des démangeaisons accompagnée de boutons qui disparaissent au bout de deux ou trois jours.


 ©️ XAVIER LEOTY / AFP Une chenille processionnaire.


C'est un sac placé autour du tronc des pins qui permet de capturer les chenilles processionnaires lorsqu'elles descendent du cocon pour aller s'enterrer. L'éco-piège est basé sur la biologie de ces chenilles. Il intercepte exclusivement la chenille processionnaire pour respecter l'écosystème.

Le parc installera ensuite des nichoirs pour les mésanges, car la mésange est un prédateur naturel de la chenille processionnaire. Cela limitera naturellement le nombre de chenilles.


©️PNCal Un agent du parc national des Calanques avec un éco-piège.



Les bons réflexes à adopter quand vous vous promenez dans le parc :

- Évitez les lieux où les nids sont abondants (en particulier les calanques en cette saison).

- Tenez vos chiens en laisse. 

- Rendez-vous au plus vite chez le vétérinaire en cas d’inflammation de votre animal.

- Ne vous risquez pas dans les bois infestés par jour de vent. Les poils urticants peuvent être emportés dans l’air ambiant.

- N’écrasez pas les chenilles mortes qui libèrent leurs poils dans tous les cas.

- Ne cherchez pas à détruire vous-même, ni à manipuler les branches porteuses de nids. Les risques de brûlures graves sont importants.

- Munissez-vous d’une bouteille d’eau et d’un tissu (gant, serviette …) pour vous rincer ou rincer la bouche de votre animal en cas de brûlures et surtout ne pas boire pour éviter l’ingestion des poils.

Voir ICI les recommandations du Parc des Calanques.


FR3 Provence-Alpes 27/2/2015

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