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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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Retombées : pas de risque "sanitaire" en France

Nathalie Kosciusko-Morizet



Sauve-qui-peut cette nuit à la centrale nucléaire de Fukushima, où les techniciens ont été évacués à la suite d'un fort dégagement de fumée blanche - de la vapeur semble-t-il - et de la forte hausse de la radioactivité. Une enceinte de confinement est endommagée. Ce matin, alors qu'on apprenait qu'une forte réplique avait été ressentie à Tokyo, les techniciens ont entrepris d'arroser le réacteur. Sans succès. A Paris, le pire est désormais évoqué.

19 H 50 : Paris met 2 avions à disposition des Français du Japon Les autorités françaises mettent deux avions gouvernementaux à disposition des Français souhaitant quitter le Japon, frappé par un séisme et un tsunami et confronté à un risque de catastrophe nucléaire, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères sur son site internet.

18 H 40 : il n'y aura pas de "problème sanitaire" en France, selon NKM
Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué que, "si on va au bout du scénario catastrophe", l'accident nucléaire de Fukushima pourrait entraîner des retombées radioactives en France métropolitaine mais à des niveaux ne posant pas de "problème sanitaire".

18 H 20 : "situation extrêmement préoccupante" selon Sarkozy
Nicolas Sarkozy a estimé mercredi soir que la situation provoquée par les accidents à répétition de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima était "extrêmement préoccupante, très grave", et que les heures à venir étaient "essentielles" pour son issue.

17 H 50 : Areva évoque une situation "d'urgence absolue"
"Nous sommes dans l'urgence absolue" à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a prévenu mercredi Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire français Areva, en soulignant qu'il fallait "trouver tous les moyens" pour refroidir la centrale.

17 H 40 : l'UE conseille des contrôles de radioactivité des aliments importésL'Union européenne a recommandé aux Etats de procéder à des contrôles de radioactivité sur les aliments importés du Japon. "Ces contrôles concernent toutefois des quantités minimes" de produits, a précisé l'UE, soulignant que l'UE avait importé 9.000 tonnes de fruits et légumes en provenance du Japon en 2010.


Source : Le télégramme.fr 16/06/2011

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Les Allemands manifestent contre le nucléaire


En Allemagne, près de 250 000 personnes ont participé à des manifestations appelant à la fermeture immédiate de toutes les centrales nucléaires du pays.

Les rassemblements étaient organisés à l'appel de neuf mouvements de protection de l'environnement et de lutte contre le nucléaire dans quatre grandes villes du pays, notamment dans la capitale Berlin et à Munich. Les appels à manifester ont été lancés en réaction à l'accident nucléaire de la centrale japonaise de Fukushima Dai-ichi.

A Berlin, 120 000 personnes ont défilé sur 3 km. Elles ont fait part de leur inquiétude sur ce qui se passe à Fukushima. La crise au Japon a renforcé leur détermination anti-nucléaire.

Après l'accident de Fukushima, la chancelière Angela Merkel a suspendu un projet de prolongation de l'utilisation des 17 réacteurs existants. Le gouvernement a provisoirement arrêté 7 de ces réacteurs, qui étaient en service avant 1980.


Source : NHK 27/03/2011

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Manifestation antinucléaire à Tokyo



Des militants antinucléaires ont manifesté devant les bureaux de Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, pour réclamer la fermeture de toutes les centrales de l'Archipel.

Selon l'organisateur, près de 1 200 personnes ont pris part à la manifestation ce dimanche.

Les protestataires ont défilé sur un parcours de plus de 2 km autour du siège de Tepco, brandissant des banderoles et appelant à la fermeture des centrales nippones.

Les manifestants réclament un changement de politique énergétique, au profit des énergies alternatives. Ils exhortent également le gouvernement et l'exploitant de la centrale à communiquer davantage d'informations et à mieux assumer leurs responsabilités.


source :nhk 27/03/2011

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Percée des antinucléaires en Allemagne



En Allemagne, dans le sud-ouest du pays, les écologistes antinucléaires ont recueilli une majorité de suffrages à l'issue d'un scrutin régional.

Les Verts ont doublé leur score dans le Land du Baden-Wuerttemberg, où de nombreuses centrales nucléaires sont en activité.


Source : nhk 28/03/2011

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Promotion du nucléaire en Russie : la population est de plus en plus réticente


Un sondage d'opinion effectué en Russie révèle que l'énergie nucléaire préoccupe la plupart des habitants du pays, depuis le déclenchement de la crise qui touche la centrale Fukushima Dai-ichi.

Hier lundi, l'institut russe de sondage Levada Center a publié les résultats de son enquête portant sur un échantillon de 1 600 personnes.

40 pour cent des sondés ont déclaré que la Russie devrait changer sa politique de promotion du nucléaire ou fermer ses centrales.

La réponse négative à l'énergie nucléaire est en hausse de 26 pour cent par rapport à l'année dernière.

Au total, 54 pour cent des personnes interrogées estiment que le gouvernement doit promouvoir plus activement l'énergie nucléaire, ou maintenir en place sa politique actuelle.

En Russie, plus de 30 réacteurs nucléaires sont actuellement en service et 9 autres sont en construction.


Source : NHK 29/03/2011

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Commentaire : Fukushima et l'énergie nucléaire dans le monde


Le commentaire d'aujourd'hui est consacré à la centrale de Fukushima et aux centrales nucléaires dans le monde.

Voici l'heure de notre perspective sur l'actualité. Aujourd'hui, nous allons évoquer avec notre commentateur Atsuyuki Suzuta la centrale de Fukushima et ses implications pour les autres centrales nucléaires à travers le monde.

Radio Japon : Depuis que la série d'accidents a commencé à la centrale de Fukushima, nous entendons parler d'annulations et de reports dans les centrales nucléaires du monde entier.

M. Suzuta : Oui, les exemples sont nombreux. En Allemagne, d'abord, la chancelière Angela Merkel a ordonné l'arrêt temporaire de l'exploitation de sept centrales nucléaires. La Suisse a suspendu jusqu'à nouvel ordre la construction de nouveaux réacteurs. Aux Etats-Unis, le programme d'implantations en cours va vraisemblablement se poursuivre mais des voix commencent à demander le réexamen des questions de sécurité. La France, la Russie et d'autres pays ont également entamé une révision de leurs normes.

L'onde de choc la plus forte se fait sentir dans les nouveaux pays industrialisés.

Le 24 mars, le premier ministre thailandais Abhisit Vejjajiva a donné pour consigne à la suite de l'accident de Fukushima d'envisager une alternative qui ne passerait pas par l'énergie nucléaire pour répondre aux besoins d'électricité du pays. Des positions réservées se font aussi entendre dans des pays tels que la Malaisie et l'Indonésie.

Radio Japon : Et le Japon, n'avait-il pas prévu de nouvelles centrales ?

M. Suzuta : C'est exact. Dans le nouveau plan directeur sur l'énergie, élaboré en juin 2010, il a été prévu d'augmenter la part de l'énergie nucléaire, la faisant passer de 26% aujourd'hui à 50% dans le mix énergétique d'ici 2030. Il est évident que cet objectif devra être réexaminé.

Radio Japon : C'était notre perspective sur l'actualité.


Source : NHK 30/03/2011

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[center]Barack Obama soutient le nucléaire malgré l'accident de Fukushima[/center


Le président américain Barack Obama a renouvelé son soutien au développement de l'énergie nucléaire, malgré l'inquiétude croissante du public liée à la crise nucléaire à la centrale de Fukushima.

S'exprimant hier mercredi à Washington, M. Obama a salué la persévérance de la population japonaise dans sa lutte pour surmonter les effets du séisme du 11 mars et reprendre le contrôle de la centrale.

Il a expliqué avoir ordonné que la sécurité de toutes les centrales nucléaires aux Etats-Unis soit réexaminée à la lumière des leçons de l'accident de Fukushima avant de construire de nouvelles installations.

M. Obama a fait remarquer que l'énergie nucléaire était à l'origine d'un cinquième de l'électricité disponible aux Etats-Unis et que son potentiel comme source d'énergie propre était énorme.



Source NHK 31/03/2011

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Révision probable de la politique nucléaire du gouvernement nippon



Par ailleurs, Naoto Kan aurait évoqué une éventuelle révision en profondeur de la politique nucléaire du gouvernement japonais.

Ce jeudi, le leader du Parti communiste Kazuo Shii s'est entretenu avec M. Kan de la situation qui prévaut à la centrale Fukushima Dai-ichi.

A l'issue de la rencontre, le chef du parti de l'opposition a déclaré à la presse que le premier ministre ne souhaitait pas encore se prononcer sur l'avenir de la centrale.

En 2010, le gouvernement a évoqué un projet de construction d'au moins 14 centrales nucléaires d'ici une vingtaine d'années.

Toujours selon Kazuo Shii, M. Kan placerait désormais la sécurité au centre des préoccupations, concernant notamment les barres de combustible irradié.


sOURCE : NHK 31/03/2011

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Explosion d'un colis piégé en Suisse



Un colis piégé a explosé jeudi à Olten, dans le nord de la Suisse, au siège d'une organisation réunissant des acteurs de la production d'électricité d'origine nucléaire. Deux employés ont été blessés.

L'explosion a eu lieu quand le personnel a ouvert le colis. L'attaque n'a pas été revendiquée, mais la police soupçonne une action des militants de la lutte contre le nucléaire.

Les opposants à cette source d'énergie sont de plus en plus actifs en Suisse depuis le début de la crise nucléaire à la centrale de Fukushima Dai-ichi au Japon.

La Suisse abrite cinq centrales. Après le début des problèmes au Japon, le gouvernement a suspendu son projet de travaux de rénovation de trois centrales en mauvais état.


Source : NHK 01/04/2011

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En Allemagne, création d'un comité d'éthique sur la politique nucléaire



L'Allemagne a créé un comité d'éthique chargé d'évaluer les risques à long terme de l'utilisation de l'énergie nucléaire et son impact psychologique sur les Allemands.

Cette initiative fait suite à l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi.

Ce comité, composé de 17 membres d'horizons variés, industriels, philosophiques ou religieux, a tenu sa première réunion lundi.

Créé parallèlement à une commission technique, par la chancelière allemande Angela Merkel, il a pour mission d'examiner la sûreté des centrales nucléaires du pays. Mme Merkel a gelé pour les trois prochains mois un plan prévoyant de prolonger les plus vieux réacteurs allemands.

Berlin souhaite élaborer une nouvelle politique énergétique fondée sur les conclusions des spécialistes. Celle-ci sera annoncé mi-juin.


Source : NHK 05/04/2011

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Ajournement de la révision de la politique nucléaire du Japon


Le gouvernement japonais a décidé de suspendre ses délibérations sur la révision de la politique nationale en matière d'énergie nucléaire jusqu'après la crise de la centrale Fukushima Dai-ichi.

La Commission de l'énergie atomique, dépendant du bureau du gouvernement, s'est réunie ce mardi pour la première fois depuis le séisme et le tsunami dévastateurs qui ont endommagé les installations de la centrale sur la côte de Fukushima.

La Commission dit prendre en compte l'accident avec la plus grave considération, car il a détruit la confiance fondamentale de la nation à l'égard de la production d'électricité à partir de l'atome.

En décembre dernier, la Commission avait entamé des discussions en vue d'une révision des principes nationaux, relatifs à l'emploi de l'énergie nucléaire. Les principes actuels avaient été définis en 2005. Ils précisaient la politique de base sur l'utilisation, la recherche, le développement et la promotion de l'énergie atomique.

A présent, la Commission indique qu'elle décidera les prochaines étapes en fonction des développements futurs à Fukushima et après un débat national sur l'évolution de la politique énergétique de l'Archipel.


Source : NHK 05/04/2011

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Vladimir Poutine inquiet de la situation à Fukushima



Le premier ministre russe Vladimir Poutine demande à son gouvernement de procéder au contrôle régulier des niveaux de radiation dans les zones situées au nord du Japon, estimant que la situation ne s'améliore pas au niveau de la centrale de Fukushima.

M. Poutine s'est exprimé mardi, lors d'une réunion de crise en présence de responsables du ministère des Situations d'urgence et d'experts en météorologie.

"Nous devons être absolument sûrs de la fiabilité des informations relatives aux territoires russes car la situation de la centrale de Fukushima ne semble pas s'améliorer", a-t-il déclaré.

Des contrôles de la radioactivité sont effectués dans 630 zones de la Russie extrême-orientale. Autour de l'Archipel, l'atmosphère et l'eau de la mer sont contrôlées par avions et par bateaux. Selon Moscou, les niveaux détectés ne sont pas, à ce jour, supérieurs à la normale.


Source : nhk 06/04/2011

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Les députés européens divisés sur le dossier du nucléaire



Le groupe des Verts au Parlement européen, la veille du rejet du texte sur la sécurité des centrales nucléaires en Europe. Reuters/Vincent Kessler


Moins d’un mois après la catastrophe de Fukushima, les députés européens, réunis ce jeudi 7 avril 2011 à Strasbourg, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un texte commun dont le but était de renforcer la sécurité dans les centrales européennes. Le texte a finalement été rejeté par 300 voix contre, 264 voix pour et 61 abstentions.

Faut-il ou non sortir progressivement du nucléaire ? Faut-il rendre obligatoire les tests de résistance sur les centrales nucléaires européennes ? Qui doit être chargé de réaliser ces contrôles ? Autant de questions sur lesquelles les parlementaires européens n’ont pas pu se mettre d’accord.

Yannick Jadot , eurodéputé du groupe Europe Écologie-Les Verts est très critique : « C’est dramatique parce que le Parlement européen avait l’occasion d’envoyer un double signal. Nous pouvons minimiser le risque nucléaire en renforçant sérieusement les tests de résistance. Et on pouvait envoyer un deuxième message qui était l’élimination du risque nucléaire en engageant un processus de sortie progressive du nucléaire. Le Parlement européen aujourd’hui est tout aussi hypocrite que l’industrie nucléaire ».

A l’inverse, selon Alain Lamassoure, eurodéputé français de droite, il est encore trop tôt pour prendre position : « Tant que nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé au Japon, est-ce que c’est un défaut du système nucléaire proprement dit ? Est-ce que c’est l’effet du tsunami ? Il est évident que, selon la réponse à ces questions, les conséquences à en tirer seront extrêmement différentes. Il faut attendre ce que les militaires appellent le retour d’expérience ».


Les députés français et polonais du groupe PPE (droite) ont majoritairement rejeté le texte en raison de leur opposition au « moratoire », ont expliqué des sources au Parlement européen.

La droite, les libéraux, les socialistes, les Verts et l'extrême gauche s'étaient mis d'accord sur un projet de résolution affirmant notamment le rôle de l'Union dans la supervision des « tests de sécurité » auxquels doivent être soumis les réacteurs nucléaires européens cette année, et invitant à un moratoire sur la construction de nouveaux réacteurs « du moins pendant la période » de réalisation et d'évaluation de ces tests.


Source : RFI 07/04/2011

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Congrès américain : réacteur nucléaire non sécurisé en Pennsylvannie


Une sous-commission du Congrès américain estime qu'une centrale nucléaire de Pennsylvanie pourrait connaître les même problèmes que Fukushima Dai-ichi dans le pire des scénarios.

La sous-commission de l'agence du commerce et de l'énergie a publié une étude effectuée par la commission de régulation nucléaire à propos de la centrale de Peach Bottom en Pennsylvanie.

Il en ressort qu'une coupure de courant prolongée pourrait engendrer la destruction des barres de combustible dans le réacteur, avec pour conséquence des émission de substances radioactives dans les deux jours.

Ce réacteur est du même modèle que les réacteurs 1 et 2 de Fukushima Dai-ichi.

Le rapport précise que des équipements de sécurité installés après l'attaque du 11 septembre 2001 pourrait empêcher la destruction des barres de combustibles.

Mais la sous-commission du congrès américain n'est pas convaincue de la validité de ces équipements de sécurité.


Source : NHK 08/04/2011

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Manifestation antinucléaire à Tokyo



Ce dimanche, à Tokyo, des manifestants ont défilé dans la rue pour appeler à la fermeture de toutes les centrales nucléaires du Japon.

La manifestation était organisée par 8 groupes antinucléaires, en réaction aux problèmes survenus dans la centrale de Fukushima.

Selon les organisateurs, 2 000 personnes ont pris part au mouvement.

Devant le ministère de l'Industrie et le siège de la Compagnie d'électricité de Tokyo, les protestataires ont exhorté le gouvernement et l'opérateur de la centrale à mieux assumer la situation.

Ils ont par ailleurs demandé à la Compagnie d'électricité de Chubu de fermer la centrale de Hamaoka, située en zone littorale dans la préfecture de Shizuoka, assurant qu'elle était également exposée à d'éventuels tsunamis.



Source : NHK 10/04/2011

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Manifestation contre l'énergie nucléaire en France


Des milliers de manifestants se sont rassemblés près de la plus vieille centrale nucléaire française.

Le rassemblement antinucléaire s'est tenu dimanche dans la ville française de Fessenheim, près des frontières allemande et suisse. La ville abrite la plus vieille centrale nucléaire de l'Hexagone, qui est entrée en opération en 1977.

Les protestataires ont déployé des banderoles et des pancartes avertissant les gens des dangers liés à la production d'énergie nucléaire. L'événement a également attiré des activistes d'Allemagne et de Suisse.

Environ 80 pour cent de l'électricité consommée en France provient de l'énergie nucléaire. La France possède aussi le deuxième parc mondial de centrales après les Etats-Unis.

Un sondage d'opinion effectué en France au début du mois a révélé que pour plus de 80 pour cent des Français, la dépendance au nucléaire devrait être réduite.


Source : NHK 11/04/2011

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La Chine cherche à rassurer le public au sujet du nucléaire



Les dirigeants chinois s'efforcent d'atténuer les craintes du public à propos de la sûreté des installations nucléaires dans le contexte des problèmes causés par la centrale de Fukushima.

Mardi, le gouvernement de la région autonome de Guanxi Zhuang a organisé une rencontre à Fangchenggang, la principale ville de la région, afin de souligner la sécurité des installations atomiques. A noter qu'une centrale qui comptera six réacteurs est en cours de construction dans cette ville, située sur la côte.

Un haut responsable du gouvernement a fait remarquer que diverses rumeurs s'étaient répandues en Chine depuis l'accident à la centrale de Fukushima. Mais il a souligné le besoin de fournir au public des informations scientifiquement fondées à ce sujet.

Des panneaux d'affichage ont été disposés pour expliquer que, du fait de son emplacement, la future centrale chinoise ne risque pas d'être frappée par un séisme ou un tsunami.

En ce moment, 13 centrales atomiques sont en opération en Chine et 28 sont en cours de construction afin de répondre à la demande croissance en électricité. Le gouvernement chinois a affirmé qu'il continuera de promouvoir la production d'électricité à partir de l'atome.


Source : NHK 13/04/2011

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L'Allemagne va sortir du nucléaire



La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé que son pays allait mettre fin à sa dépendance au nucléaire le plus vite possible, en développant l'usage de la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables.

Mme Merkel a annoncé son projet à la presse vendredi, après une rencontre sur le thème de l'énergie avec ses ministres et les gouverneurs des 16 Länder. Après le début de la crise à la centrale nucléaire de Fukushima, elle avait déjà suspendu un projet de prolonger la durée de vie des centrales allemandes.

Mme Merkel a déclaré que les efforts porteront sur le développement des réseaux électriques intelligents et des technologies utilisant les énergies renouvelables, notamment l'éolien et le solaire.

La décision d'Angela Merkel contredit celle annoncée en 2010. A l'époque, elle avait choisi de revenir sur le projet de son prédécesseur de fermer toutes les centrales nucléaires d'ici 2022.

Source : NHK 16/04/2011

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Naoto Kan se prononce pour une réforme en profondeur de la politique nucléaire du Japon
Le premier ministre japonais Naoto Kan promet de réformer en profondeur la politique nucléaire du gouvernement, suite à la crise survenue à la centrale Fukushima Dai-ichi.

Ce lundi, en commission parlementaire, M. Kan a déclaré que les causes de l'accident nucléaire de Fukushima devaient être examinées dans le détail.

Le premier ministre japonais était préalablement favorable à l'énergie nucléaire, estimant que les centrales étaient parfaitement sécurisées. Mais il considère désormais que ces considérations n'ont plus à intervenir car une réforme de la politique nucléaire est devenue inévitable.

Durant la même réunion, M. Kan a précisé que le Japon devait envisager un site de stockage des déchets radioactifs.

Source : NHK 18/04/2011

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Un opérateur américain renonce à construire des réacteurs nucléaires


Une société d'électricité américaine a annoncé qu'elle renonçait à son projet de construire des réacteurs nucléaires au Texas à la suite de l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, au Japon.

NRG Energy, l'opérateur de la centrale nucléaire South Texas Project, devait mettre en place deux réacteurs, en coopération avec le japonais Toshiba Corporation.

Mais la firme a annoncé mardi qu'elle annulait son investissement, devant les immenses défis auxquels se trouve confronté le développement du nucléaire aux Etats-Unis, au regard des circonstances actuelles.

Elle a également indiqué que toute participation financière à un projet de cette nature serait désormais impossible à justifier auprès des actionnaires.

C'est la première fois, depuis la crise de Fukushima, qu'un opérateur renonce à un projet de développement nucléaire aux Etats-Unis.

NRG Energy va enregistrer pour son premier trimestre d'activité de cette année une perte exceptionnelle de 481 millions de dollars avant impôts.


Source : NHK 20/04/2011

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Les Français de moins en moins favorables au nucléaire


n sondage BVA/Win-Gallip International réalisé pour France 2 révèle que les Français sont de moins en moins favorables à l'énergie nucléaire.

Depuis l'accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, les mentalités semblent évoluer. En effet, les Français, s'ils se classent au sixième rang des pays les plus favorables au nucléaire, sont aujourd'hui de moins en moins nombreux à partager cette opinion. En tête des pays les plus favorables, on retrouve les Chinois (70% d'opinions favorables), les Sud-Coréens (64%), les Nigérians (63%) les Bulgares et les Tchèques (61%). L'étude a porté sur 47 pays.

Aujourd'hui les Français sont à 58% pour le nucléaire, contre 66% avant l'accident au Japon. L'étude réalisée note toutefois que, partout dans le monde, la côte de popularité du nucléaire a chuté de huit points en moyenne après les évènements du 11 mars. Au Japon, les sondages font passer de 62 à 39% le nombre de personnes favorables au nucléaire.

En revanche, les opposants à l'atome sont les plus nombreux en Autriche (90%), en Grèce (89%) et en Géorgie (80%), bien avant l(Italie (75%) et même l'Allemagne (73%) respectivement aux dixième et onzième rang. Les Etats-Unis se montrent favorables à 47% et les Russes à 52%.


Source : MaxiSciences 21/04/2011

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Nucléaire : Greenpeace accroche une banderole chez EDF


Des militants de Greenpeace ont escaladé l’immeuble du siège d’EDF aujourd’hui à Paris pour accrocher une banderole dont le slogan est "Le nucléaire sûr n’existe pas".

EDF tenait à la mi-journée sa première conférence de presse depuis l’accident nucléaire de Fukushima au Japon. Un rendez-vous auquel Greenpeace s’est invité. Son opération spectaculaire visait à réclamer une nouvelle fois la sortie de la France du nucléaire.
"La situation japonaise nous rappelle douloureusement que l'énergie nucléaire est extrêmement dangereuse", a souligné auprès de l’AFP Sophia Majnoni, en charge de la campagne nucléaire pour Greenpeace.

Lire la suite ICI

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Ban Ki-Moon : à Tchernobyl, il appelle à une révision des normes de sécurité nucléaire


Mercredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, s'est rendu sur le site de la centrale de Tchernobyl avec le président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Dans son discours, il a rendu hommage aux victimes de la catastrophe nucléaire, puis a appelé à une révision de toute la sécurité dans les centrales nucléaires du monde.

Vingt-cinq ans après la catastrophe de Tchernobyl, Ban Ki-Moon s'est rendu sur le site de la centrale, où il a prôné une révision globale des normes de sécurité nucléaire, rapporte le site Euronews. Mais Ban Ki-Moon a avant tout tenu à rendre hommage aux victimes de la catastrophe. "Entendre parler de Tchernobyl et lire des choses à propos de ce désastre est une chose, mais le voir, c'est une expérience totalement différente", a déclaré le secrétaire général de l'ONU avant d'évoquer le sacrifice de ceux "qui ont perdu leur vie, littéralement, en sauvant le monde". Ban Ki-Moon s'est dit extrêmement ému par sa visite du site de Tchernobyl, et alors que la menace nucléaire pèse aujourd'hui sur le Japon, il a appelé à "renforcer les normes de sécurité dans les centrales nucléaires du monde entier".

Cité par Actualités News Environnement, le secrétaire général de l'ONU a insisté sur la nécessité d'une telle révision. "Les accidents nucléaires ne respectent aucune frontière. Nous nous devons à nos citoyens et au monde de pratiquer les standards les plus élevés de degré de préparation et de réponse aux situations d’urgence, depuis la conception de nouvelles installations jusqu’à la construction et le fonctionnement de leur éventuel démantèlement", a-t-il déclaré.

La conférence de Tchernobyl, qui s'achève ce jeudi à Kiev, quelques jours avant le 25e anniversaire de la catastrophe, a permis de récolter 575 millions de dollars pour financer la construction du sarcophage qui doit être mis en place autour de la centrale accidentée. Le chantier, dont le coût total s'élève à 1,5 milliard d’euros, ne devrait pas être achevé avant 2015.


Source : MaxiSciences 21/04/2011

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Koichiro Gemba préconise une révision de la politique nucléaire du Japon




Le ministre japonais délégué à la Stratégie nationale, Koichiro Gemba, préconise une révision du projet de construction de plus de 14 nouveaux réacteurs nucléaires à l'horizon 2030.

Ce samedi, devant la presse, M. Gemba a déclaré qu'il était impossible de mettre en oeuvre ce projet, prévu dans le cadre de la politique énergétique du gouvernement, suite aux problèmes survenus à la centrale Fukushima Dai-ichi.

"Les sources d'énergies renouvelables, notamment solaires et éoliennes, vont désormais jouer un rôle plus important pour la reconstruction de la préfecture de Fukushima ", a précisé le ministre, ajoutant que la région méritait d'être au centre des expérimentations en matière d'énergies parallèles.



Source : NHK 22/04/2011

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Plusieurs milliers de personnes manifestent contre le nucléaire à Tokyo





Environ 4 500 personnes ont manifesté à Tokyo pour l'arrêt des centrales nucléaires.

Les participants se sont rassemblés à Shiba Koen, dans le centre de Tokyo, et ont adopté une résolution demandant l'arrêt de toutes les centrales nucléaires du pays et la création d'une société sans nucléaire.

Ils ont ensuite défilé dans les rues du centre de la capitale, brandissant des banderoles et des panneaux.

Les protestataires ont crié "Protégez les enfants de Fukushima des radiations" en passant devant le siège de la Compagnie d'électricité de Tokyo.


Le mouvement de citoyens qui a organisé la manifestation a expliqué que seule une centaine de personnes avaient participé à cet évènement l'an dernier, mais qu'environ 4 500 personnes avaient répondu à l'appel des organisateurs cette année, un record depuis la première de ces manifestations annuelles.


Source : NHK 24/04/2011

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Excuses d'un grand quotidien pour un dessin sur Blanche Neige


Le quotidien International Herald Tribune a présenté des excuses pour avoir publié un dessin humoristique représentant Blanche Neige qui dit d'un air sceptique à une vieille femme lui proposant une pomme : "Venez-vous du Japon ?".

Dans son édition de lundi, le journal reconnaît que ce dessin, publié le 21 avril, est offensant pour les Japonais et que sa publication résulte d'une erreur de jugement regrettable.

Le consulat général du Japon à New York a protesté après avoir vu la caricature qui montre Blanche Neige tenant à la main un journal avec pour titre "La radioactivité au Japon".

Il a souligné que le gouvernement japonais vérifiait scrupuleusement les produits alimentaires et interdisait la distribution de toute denrée ne répondant pas à des normes de sécurité strictes.

Le consulat a exprimé sa satisfaction pour la réaction rapide du Herald Tribune à la suite de sa plainte.


Source : NHK 25/04/2011

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Ban Ki-moon souligne l'importance de la sûreté nucléaire


Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a souligné l'importance de la sécurité nucléaire à une rencontre spéciale, organisée mardi au siège de New York pour commémorer le 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

A cette occasion, Ban Ki-moon a déclaré devant l'Assemblée générale que Tchernobyl a été un défi partagé par l'humanité et que les récents événements à la centrale Fukushima Dai-ichi nous rappellent à nouveau les dangers des accidents nucléaires.

De l'avis du secrétaire général de l'ONU, l'électricité à partir de l'atome restera vraisemblablement une ressource importante pour de nombreux pays, car elle est nécessaire dans nos efforts pour minimiser les changements climatiques.

M. Ban Ki-moon a appelé le monde à traiter la sécurité des centrales nucléaires avec le même sérieux que les armes atomiques.

Source : NHK 27/04/2011

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Dmitri Medvedev préconise de nouvelles normes de sécurité pour le nucléaire civil



Le président russe Dmitri Medvedev a souhaité la mise en place de nouvelles normes internationales, destinées à accroître les protections dans le secteur de la production d'électricité à partir de l'atome.

Sur le site web du bureau de la présidence russe, M. Medvedev a annoncé une série de propositions mardi, jour anniversaire de l'accident de Tchernobyl, il y a un quart de siècle.

Tenant compte de l'accident de Fukushima, les propositions comprennent un renforcement des réglementations relatives à la construction de centrales atomiques dans des zones sismiques et dans des régions où les risques de catastrophes naturelles sont élevés.

Le document recommande aussi que des pouvoirs renforcés soient accordés à l'AIEA, de sorte que la communauté internationale puisse immédiatement avoir accès à un maximum d'informations en cas d'accident nucléaire.

M. Medvedev a également exprimé l'espoir que ses propositions forment une base de discussions lors du sommet du G8, prévu en France le mois prochain.


Source : NHK 27/04/2011

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L'Inde va créer un organisme indépendant chargé de la sûreté nucléaire



Dans le climat d'inquiétude parmi la population après l'accident nucléaire du mois dernier à Fukushima, le gouvernement indien a décidé de mettre sur pied un organisme indépendant, chargé de la sûreté nucléaire.

C'est ce que le premier ministre indien Manmohan Singh a déclaré mardi à une réunion des responsables du secteur nucléaire.

Après la rencontre, le ministre de l'Environnement, Jairam Ramesh, a précisé à la presse que le gouvernement va soumettre un projet de loi au Parlement. Il concernera la création d'un nouvel organisme qui effectuera les études d'évaluation en matière de sécurité et choisira en définitive les sites de construction des centrales.

M. Ramesh a demandé à Akitaka Saiki, l'ambassadeur du Japon en Inde, de lui indiquer quelles mesures doivent être prises pour prévenir les dégâts écologiques en cas d'accident nucléaire.

Rappelons que l'Inde projette de construire une vingtaine de centrales nucléaires au cours des 10 prochaines années afin de répondre à sa demande croissante en électricité.


Source : NHK 27/04/2011

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Commentaire : Projet de construction de centrales atomiques au Vietnam



Le gouvernement vietnamien a programmé la mise en service de centrales nucléaires en 2020. Il est prévu de construire dans le sud et le centre du pays 4 centrales, destinées à fournir le courant électrique indispensable à l'urbanisation et à l'industrialisation rapides que connaît actuellement le Vietnam.

Pour notre commentaire, nous avons demandé à Vuong Huu Tau, le directeur de l'Institut vietnamien de l'énergie atomique, de nous parler de l'avenir de ce programme. Le site prévu pour la construction de la première centrale se trouve à Ninh Than, dans le sud de la partie centrale du pays, face à la mer de Chine méridionale.

Ayant appris que des vagues du tsunami du 11 mars avaient atteint 14 mètres de hauteur à la centrale de Fukushima, les responsables vietnamiens étudient maintenant des plans de construction d'une digue de 15 mètres sur le site comme mesure de prévention en cas de tsunami. On écoute les explications de Vuong Huu Tau.

Vuong Huu Tau :
Bien évidemment, certaines personnes expriment leurs inquiétudes au sujet de la sûreté des centrales atomiques. Mais nous, les spécialistes ainsi que le gouvernement vietnamien, nous pensons que la production d'électricité à partir de l'atome est la voie inévitable non seulement pour notre pays, mais pour les autres économies qui ne disposent pas d'assez de courant électrique.

Après l'accident de Fukushima, notre gouvernement a décidé d'examiner la présence éventuelle de failles et d'analyser les séismes du passé. Nous allons donc entreprendre de nouvelles investigations sur les possibilités d'un tsunami en coopération avec la Russie et le Japon qui vont construire nos réacteurs. De nouvelles normes de sûreté, concernant les séismes et les tsunamis, seront définies à partir des résultats de ces recherches.

Comme le Vietnam manque d'expérience dans la prise de mesures antisismiques et contre les tsunamis, nous allons définir des normes spécifiques en coopérant avec nos partenaires. Nous devrons aussi élaborer des plans d'évacuation des résidents dans les régions voisines des centrales. Nous voulons savoir comment prévenir des accidents et quelles mesures doivent être prises si une catastrophe devait se produire.

Source : NHK 27/04/2011

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L'AIEA et l'Union européenne pour un renforcement des réglementations internationales relatives à la sûreté nucléaire



Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Yukiya Amano, est tombé d'accord avec le président français Nicolas Sarkozy sur la nécessité de rédiger dans les meilleurs délais des normes internationales de sûreté pour les centrales nucléaires.

M. Amano a rencontré hier jeudi à Paris le président Sarkozy pour évoquer la crise à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Il a confié à la presse à l'issue de son entretien qu'au vu de la crise provoquée par la centrale Fukushima Dai-ichi, il était de toute première urgence de définir des normes internationales de sûreté pour les centrales nucléaires.

L'Union européenne a d'ores et déjà rédigé un projet de réglementation selon lequel des mesures devront être prises pour éviter que les barres de combustible subissent des dégâts en cas de panne du circuit de refroidissement d'un réacteur. Les membres de l'Union européenne étudient actuellement les détails de cette proposition.

Rappelons que la France préside actuellement le G8 et le G20.

La crise de la centrale japonaise de Fukushima sera un des principaux thèmes abordés lors du sommet du G8 prévu fin mai et lors de la rencontre ministérielle de l'AIEA qui aura elle lieu au mois de juin.

source : NHK 29/04/2011

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Rejet des demandes de construction de 4 réacteurs nucléaires en Inde



Suite à la catastrophe nucléaire survenue au Japon, une commission au sein du ministère indien de l'Environnement a refusé d'accorder le permis de construire quatre réacteurs nucléaires, estimant nécessaire de reconsidérer les mesures de sécurité d'urgence.

La centrale nucléaire de Kudankulam, dans le sud de l'Inde, est située en zone côtière dans l'Etat de Tamil Nadu. Deux nouveaux réacteurs sont actuellement en cours de construction et quatre autres étaient planifiés.

Une commission dépendant du ministère de l'Environnement a été chargée d'évaluer les effets potentiels d'un accident nucléaire sur les installations prévues. Le 5 avril, la commission a donc décidé de ne pas accorder l'autorisation de construire ces quatre nouveaux réacteurs à proximité des côtes.

Le ministère devrait maintenant demander à l'opérateur indien de faire le bilan des mesures actuelles de sécurité tout en prenant en compte la situation de crise à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

En Inde, l'accident de Fukushima a provoqué une prise de conscience accrue quant à la nécessité de garantir la sécurité des centrales nucléaires du pays.


source : NHK 29/04/2011

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Analyse de la décision allemande de sortir du nucléaire


Dans notre commentaire d'aujourd'hui, nous évoquons avec l'analyste e]]Atsuyuki Suzuta[/b] la décision prise par l'Allemagne de sortir du nucléaire. C'est la deuxième fois que les autorités berlinoises s'engagent dans cette voie. Cette fois, il semble que l'accident de la centrale de Fukushima a joué un rôle décisif dans leur décision.

Atsuyuki Suzuta
"Absolument. Le grave accident de la centrale Fukushima Dai-ichi a porté un rude coup à la politique nucléaire dans le monde. L'Allemagne est particulièrement sensible à cette question et elle a décidé de revenir à la décision prise de sortir du nucléaire.
Trois jours après l'accident, la chancelière Angela Merkel a annoncé le gel et la révision du projet de prolonger l'utilisation des réacteurs en service.

Le lendemain, soit le 15 mars, elle a demandé l'arrêt temporaire de la production d'électricité aux sept réacteurs entrés en service avant 1980. Son projet est maintenant d'obtenir en juin une résolution du gouvernement pour supprimer la production d'électricité d'origine nucléaire et un agenda pour le dépôt du texte au parlement fédéral.

Gerhard Schroeder, prédécesseur de Mme Merkel et ancien dirigeant du Parti social-démocrate, le SPD, avait fait adopter une loi prévoyant l'abandon du nucléaire en 2022. La décision avait été prise après la conclusion d'une alliance en 2000 avec plusieurs partis, dont les Verts. C'était également une réponse aux importants dégâts causés par Tchernobyl.
En 2005, les élections ont été remportées par l'Union chrétienne-démocrate, la CDU et l'Union chrétienne sociale, la CSU. Angela Merkel a alors forgé une alliance avec le SPD. La politique antinucléaire a d'abord été maintenue, jusqu'à ce que la chancelière inscrive l'Allemagne dans la tendance mondiale, à la faveur d'un remaniement de la coalition en 2009. Le gouvernement a alors décidé de promouvoir le nucléaire.

La décision de Mme Merkel reflétait l'impression que le nucléaire était assez efficace économiquement et qu'il présentait un intérêt pour lutter contre le réchauffement climatique. Le nucléaire est bon marché et stable tant qu'il n'y a pas de problème.

La décision de Mme Merkel a soulevé une forte vague d'opposition. Des manifestations ont été organisées dans tout le pays. Il y a eu des procès. Et puis l'accident de Fukushima est arrivé."

source :
NHK 29/04/2011

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Nicolas Sarkozy jure de promouvoir l'énergie nucléaire



Le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé son appui à la promotion de l'énergie atomique au cours d'une visite dans la plus grande centrale nucléaire du pays.

M. Sarkozy s'est rendu en visite mardi à la centrale de Gravelines dans le nord de la France, où il a reçu des explications sur les mesures de sûreté de la part des responsables de l'installation. C'était sa première visite dans une centrale atomique française depuis l'accident de Fukushima.

Au cours d'une session questions-réponses, Nicolas Sarkozy a juré que la France n'abolirait pas ses centrales nucléaires parce qu'elle veut garantir son indépendance énergétique. Il devait ajouter qu'elle accorderait toujours la priorité à la sécurité.

Rappelons que la France dépend de l'atome à 80 pour cent environ pour sa production d'électricité.

Un sondage effectué en France après l'accident de Fukushima révèle que près de 60 pour cent des personnes interrogées sont fortement ou modérément opposées à l'énergie nucléaire.



Source : NHK 04/05/2011

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Areva préconise un effort de transparence en matière de nucléaire



La présidente d'Areva, leader mondial de l'énergie nucléaire, appelle à la transparence des opérations effectuées dans les centrales du monde entier.

Dans une conférence qu'elle donnait ce mercredi à New York, Anne Lauvergeon a déclaré que les opérateurs de centrales nucléaires devaient appliquer toutes les consignes de sécurité mais également se conformer au devoir de transparence.

Evoquant la situation à laquelle Tepco se trouve actuellement confrontée, Mme Lauvergeon a salué le calme et le courage des Japonais.

Elle a déclaré que son entreprise accordait la priorité à la centrale de Fukushima en proposant son expertise technique pour le traitement de l'eau contaminée.

Concernant les projets de construction de centrales dans les pays émergents, la présidente d'Areva a souligné l'importance de vérifier au préalable les normes de sécurité.


Source : NHK 04/04/2011

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Risque sismique: le Japon exige l'arrêt d'une centrale nucléaire


TOKYO — Le Premier ministre japonais Naoto Kan a exigé vendredi la fermeture d'une centrale atomique dans le centre de l'archipel, région soumise à un fort risque sismique, deux mois après l'accident nucléaire de Fukushima (nord-est) provoqué par un séisme et un tsunami gigantesques.

"J'ai ordonné (...) que Chubu Electric Power arrête les opérations de tous les réacteurs à la centrale nucléaire de Hamaoka", a déclaré M. Kan au cours d'une conférence de presse à Tokyo.

"Cette décision a été prise pour la sécurité des habitants", a-t-il précisé. "Nous avons également pris en compte l'énorme impact qu'un accident grave à la centrale de Hamaoka pourrait avoir sur la société japonaise dans son ensemble", a-t-il ajouté.

Cette centrale est située à moins de 200 km au sud-ouest de Tokyo et à une centaine de kilomètres de Nagoya, métropole au coeur d'une région industrielle.

Cette décision revient à fermer les réacteurs 4 et 5 et à ne pas relancer le réacteur 3, actuellement arrêté pour vérifications. Les unités 1 et 2 de cette centrale à cinq réacteurs avaient déjà été définitivement stoppées.

M. Kan a prévenu que cette décision risquait d'entraîner une pénurie d'électricité dans la région dans un premier temps.

"Il est nécessaire de mettre en place des mesures sur le moyen et long termes, en particulier la construction de murs de protection face à la mer, qui pourraient résister" à un tsunami géant, a-t-il poursuivi, sans donner de précisions sur le calendrier.

Selon l'agence Kyodo, Chubu Electric a donné son accord pour suspendre les opérations.
Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit les séismes parmi les plus forts recensés sur Terre. Le 11 mars, une secousse de magnitude 9 suivie d'un tsunami géant ont dévasté le nord-est de l'archipel et fait plus de 25.000 morts et disparus et, en 1995, un tremblement de terre à Kobe (centre-ouest) a fait plus de 6.400 morts.

Les militants anti-nucléaires japonais se sont réjouis.

"Greenpeace salue la décision du Premier ministre de fermer Hamaoka, l'une des centrales nucléaires les plus dangereuses du Japon", a indiqué Junichi Sato, directeur exécutif de Greenpeace Japan.

"C'est la première fois qu'un Premier ministre a directement demandé qu'une centrale nucléaire soit fermée au Japon. Cependant, cela ne peut être la dernière", a-t-il ajouté.

"Fukushima constitue un rappel sévère des conséquences de l'énergie nucléaire, et il y encore de nombreux autres réacteurs dangereux en service", a-t-il conclu.

Le Japon est confronté depuis deux mois au plus grave accident nucléaire de son histoire après l'arrêt des circuits de refroidissement de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), provoqué par la catastrophe du 11 mars.

Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de cette centrale située à 250 km au nord-est de Tokyo, estime pouvoir parvenir au refroidissement des réacteurs d'ici à janvier 2012 au plus tard.

Le Japon comptait une cinquantaine de réacteurs nucléaires en activité avant le séisme. L'énergie atomique fournit un peu moins de 30% de l'électricité consommée dans le pays.


De Jérôme CARTILLIER (AFP) 06/05/2011

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Le président Sarkozy plébiscite le nucléraire


En matière de nucléaire, Nicolas Sarkozy peut au moins se prévaloir d’une incontestable constance : nucléocrate il était, nucléocrate il reste. Et ce n’est pas la catastrophe japonaise de Fukushima qui y change quoi que se soit. Hier, à l’occasion d’une visite au pas de charge (comme il se doit) à la centrale de Gravelines (Nord), le Président, accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie, et d’Eric Besson, le ministre de l’Industrie, est venu «manifester la confiance des Français et de la France dans la filière nucléaire […] face au manque de sang-froid de tant d’observateurs».


Sous un ciel bleu impeccable, ils sont plusieurs centaines d’agents d’EDF et de sous-traitants, rassemblés devant la porte de la plus grande centrale nucléaire d’Europe (six réacteurs qui font travailler jusqu’à 5 000 personnes pendant les périodes de maintenance), à écouter ce qu’ils voulaient entendre. «Moi je suis là, pour entendre le Président nous dire que le nucléaire ça marche, car c’est notre gagne-pain», confie juste un salarié de GDF-Suez, sous-traitant de la centrale. Cinq minutes plus tard la parole présidentielle est au rendez-vous : «On continuera à investir dans le nucléaire. Décider d’un moratoire est une position incompréhensible, c’est attendre que le ciel nous tombe sur la tête, c’est un choix moyennâgeux.»


Lire toute l'article sur Libération.fr 4/05/2011

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Les pays de l'Asean souhaitent construire des centrales nucléaires sécurisées




Les nations du sud-est asiatique comptent appliquer les normes internationales pour sécuriser au maximum leurs futures centrales nucléaires. C'est ce qui apparaît dans le communiqué final du dernier sommet de l'Asean.

Les pays membres ont exprimé leur sympathie et leur solidarité au Japon. Ils ont toutefois précisé qu'ils souhaitaient évaluer, dans le détail, l'impact de la catastrophe sur l'ensemble du sud-est asiatique.

L'Asean s'engage à promouvoir la construction de centrales nucléaires dans la région, en vue de soutenir un développement économique durable, en se conformant toutefois aux normes optimales de sécurité.

Le Vietnam, la Thaïlande et l'Indonésie souhaitent se doter de l'énergie nucléaire pour répondre à une forte demande énergétique, en raison du rythme soutenu de leur croissance.


Source : NHK 08/05/2011

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Le niveau de sûreté des centrales nucléaires américaines sous surveillance



L'Autorité américaine de régulation nucléaire, l'ARN, a demandé aux opérateurs de fournir des informations sur leur niveau de préparation en cas de catastrophe.

Cette requête a été faite dans le cadre de la nouvelle réglementation émise après les attaques du 11 septembre 2001.

Selon cette dernière, les exploitants des centrales nucléaires doivent mettre en place des équipements et assurer une formation du personnel en cas d'incendies, d'explosions, de coupures d'électricité prolongées et d'autres situations d'urgence.

Depuis l'accident de Fukushima, l'ARN vérifie la sûreté des centrales nucléaires américaines.

Elle a pris cette initiative après qu'un organisme nucléaire américain autonome a émis des doutes sur la fiabilité de plusieurs d'entre elles.


Source : NHK 12/05/2011

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Transferts de technologies nucléaires entre la Corée du Nord et l'Iran




Selon un rapport de l'ONU, il semblerait que la Corée du Nord et l'Iran aient échangé des technologies nucléaires en violation des sanctions onusiennes.

Un panel d'experts des Nations unis vient de finaliser un rapport sur la Corée du Nord et l'Iran.

Ce panel est chargé de surveiller la mise en oeuvre des sanctions décidées par le Conseil de sécurité de l'ONU au sujet des programmes nucléaires nord-coréens et iraniens.

Selon plusieurs sources diplomatiques proches du Conseil de sécurité, la Corée du Nord a transmis des technnologies nucléaires via un pays tiers, qui pourrait être la Chine.

Le rapport, qui n'a pas été publié, annonce des discussions mardi à ce sujet au sein du Conseil.

Source : NHK 15/05/2011

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Un sommet de 3 nations en vue pour la coopération nucléaire



Une rencontre entre les dirigeants du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud va avoir lieu à Tokyo ce week-end pour lancer un appel à la coopération en matière de sûreté nucléaire, à la suite de l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Des entretiens seront organisés entre le premier ministre japonais Naoto Kan, son homologue chinois Wen Jiaobao et le président sud-coréen Lee Myung-bak samedi et dimanche.

La gestion des catastrophes et la sûreté nucléaire occuperont une place importante dans l'ordre du jour, après la double catastrophe du 11 mars et l'accident nucléaire de Fukushima.

La NHK a eu connaissance d'une déclaration provisoire selon laquelle les dirigeants de ces pays souhaitent renforcer leurs liens étant donné leur proximité géographique et l'amitié entre leurs peuples.

Les dirigeants chinois et sud-coréen vont également rendre hommage à l'effort fourni par le Japon pour surmonter ses difficultés actuelles.

NHK 19/05/2011

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Commentaires de l'ambassadeur de France sur la sécurité nucléaire et le prochain sommet du G8



L'ambassadeur de France au Japon souhaite que les leaders du G8 préconisent l'application de normes internationales de sécurité pour les centrales nucléaires du monde entier, lors du sommet qui se déroulera prochainement en France.

En prélude au sommet du G8 prévu à Deauville, l'ambassadeur Philippe Faure a accordé mercredi un entretien à la NHK.

Il a annoncé que le président Nicolas Sarkozy avait demandé au premier ministre japonais Naoto Kan de prendre la parole dès le début du sommet, qui s'étalera sur 2 jours.

Selon M. Faure, le président français souhaite que Naoto Kan s'adresse à la communauté internationale en tant que représentant d'un pays confronté à une crise nucléaire.

"L'accident de Fukushima doit constituer un avertissement pour tous les pays de la planète possédant des centrales nucléaires", a déclaré l'ambassadeur français.

Il a ajouté que la France continuerait à utiliser ses centrales mais que des pays tels que l'Allemagne s'apprêtaient à reconsidérer leur politique énergétique.

Enfin, M. Faure a déclaré que les pays du G8 encourageraient le renforcement des normes de sécurité et que ces recommandations devraient figurer dans la déclaration commune, à l'issue du sommet de Deauville.


nhk 19/05/2011

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Séoul veut que le nucléaire nord-coréen soit discuté à l'ONU



Le président sud-coréen Lee Myung-bak souhaite que le programme nord-coréen d'enrichissement d'uranium fasse l'objet d'une discussion au Conseil de sécurité de l'ONU, avant une éventuelle reprise des discussions à six.

M. Lee a fait cette remarque lors du sommet trilatéral avec le premier ministre chinois Wen Jiabao et le chef du gouvernement japonais Naoto Kan, ce dimanche à Tokyo.

Selon M. Lee, la Corée du Nord semble avoir enfreint une résolution onusienne. Il estime que la communauté internationale n'adresse pas le bon message à Pyongyang en omettant de contrôler ses activités.

La Chine souhaite de son côté discuter du programme nord-coréen dans le cadre des pourparlers à six et non au Conseil de sécurité. Selon le gouvernement sud-coréen, M. Wen aurait affirmé que la Chine considérait la question comme importante. Mais il aurait refusé de commenter la proposition sud-coréenne.


Source : NHK 22/05/2011

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Réaction des maires de Nagasaki et Hiroshima aux essais nucléaires effectués récemment par les Etats-Unis



Les maires des deux villes japonaises frappées par la bombe atomique en 1945 ont commenté l'annonce selon laquelle les Etats-Unis ont effectué des essais nucléaires en novembre et en mars derniers.

Ce dimanche, le maire d'Hiroshima Kazumi Matsui a déclaré à la presse que les habitants de sa ville étaient choqués par l'annonce tardive des tests américains.

M. Matsui a rappelé que le président Barack Obama s'était prononcé pour la dénucléarisation de la planète et que les Etats-Unis ne devraient pas ignorer les sentiments éprouvés par les Japonais oeuvrant en faveur de l'abolation des armements nucléaires.

"Si les Américains ont pour objectif de fabriquer de nouvelles armes, ces essais nucléaires sont intolérables", a déclaré le maire de Nagasaki, Tomihisa Taue.


Source : NHK 22/05/2011

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Protestations en Suisse contre l'énergie nucléaire




En Suisse, environ 20 mille personnes sont descendues dans les rues pour protester contre l'énergie nucléaire.

La manifestation a eu lieu dimanche autour d'une centrale nucléaire, dans la municipalité de Beznau, près de la frontière allemande.

Des gens venus d'Allemagne, de France et de plusieurs autres pays se sont joints aux protestations.

L'installation de Beznau, entrée en opération il y a 42 ans, est la plus vieille centrale nucléaire de Suisse.

La Suisse a adopté la production d'énergie nucléaire à la fin des années 1960. Cinq réacteurs sont actuellement en fonctionnement, produisant environ 40 pour cent de l'électricité du pays.


NHK 23/05/2011

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Naoto Kan va parler de la sûreté nucléaire au sommet du G8



Le premier ministre japonais Naoto Kan va partir ce mardi pour la France et le sommet du G8, où il devrait aborder le dossier de la sûreté nucléaire.

La rencontre aura lieu à Deauville, en Normandie les 26 et 27 mai.

Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Tetsuro Fukuyama, a déclaré à la NHK que le premier ministre soulignerait la volonté de son pays de dévoiler les informations sur la situation à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

M. Fukuyama a également fait savoir que le premier ministre expliquerait la nouvelle politique énergétique nationale, qui met l'accent sur les énergies renouvelables et les économies d'énergie.

M. Kan envisage de rencontrer le président français Nicolas Sarkozy et le président américain Barack Obama en marge de sa visite de six jours en Europe.


NHK 23/05/2011

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La Suisse souhaite se désengager du nucléaire



La Suisse a décidé de désactiver tous ses réacteurs nucléaires existants. Cela représente un tournant majeur dans sa politique énergétique.

Le gouvernement suisse s'est prononcé mercredi pour l'arrêt de ses 5 réacteurs d'ici 2034 lorsque la durée de vie de chacun sera écoulée.

Le nucléaire fournit 40 pour cent de l'électricité suisse.

Le gouvernement a indiqué que cette industrie allait devenir coûteuse si les mesures de sécurité appropriées sont mises en place.

Il a déclaré qu'il allait désormais concentrer ses efforts sur le développement des énergies renouvelables, solaire ou éolienne, par exemple.

Cette nouvelle politique sera débattue au Parlement le mois prochain.

Le sentiment anti-nucléaire s'est accru dans le pays depuis l'accident de la centrale de Fukushima.

Dimanche dernier, environ 20 000 personnes ont manifesté contre cette forme d'énergie.



Source : NHK 26/05/2011

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Divergences au G8 sur la politique nucléaire



Le G8 annuel a débuté dans la ville balnéaire de Deauville en France ce jeudi, et devrait se concentrer sur la création de normes internationales en matière de sécurité nucléaire.

Le sommet restera marqué par l'accident de la centrale de Fukushima au Japon toujours pas maîtrisé. Les politiques en matière de nucléaire civil divergent beaucoup d'un pays du G8 à l'autre, ce qui risque de compliquer les discussions.

Ainsi la France, les Etats-Unis et la Russie misent activement sur le nucléaire. 80 pour cent de la production électrique française provient du nucléaire. Les Etats-Unis possèdent le plus grand parc de centrales, et la Russie fait activement la promotion de sa technologie auprès des pays émergeants.

Par contre l'Italie et l'Allemagne ont une position inverse. L'Allemagne devrait annoncer le mois prochain qu'elle aura arrêté toutes ses centrales d'ici 10 ans, en réaction à l'inquiétude de sa population suite à l'accident de Fukushima.

Un envoyé de la NHK à Deauville s'attend à ce que les participants du G8 tombent d'accord pour dire qu'il faut renforcer la sécurité des centrales nucléaires, mais selon lui ils auront plus de mal à se mettre d'accord sur des mesures concrètes.


NHK 26/05/2011

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Naoto Kan propose d'organiser un sommet consacré à la sûreté nucléaire en 2012


Le premier ministre Naoto Kan a proposé d'organiser au Japon au cours du second semestre de 2012 une conférence internationale, consacrée à la sécurité nucléaire.

M. Kan a formulé cette proposition jeudi au cours des entretiens au sommet du G8. La sûreté du nucléaire civil a été ajoutée à l'ordre du jour des discussions, en raison de l'accident survenu à la centrale de Fukushima.

Le premier ministre japonais a exprimé la gratitude de la nation pour le soutien fourni par la plupart des pays du monde et pour la solidarité témoignée à l'égard du peuple japonais. Il a ajouté que son gouvernement renforcerait les normes de sûreté nucléaire, notamment pour se prémunir contre d'éventuels séismes et tsunamis.

Le premier ministre a affirmé que le Japon mènera une enquête détaillée sur l'accident et qu'il en dévoilera sans tarder tous les résultats à la communauté internationale.

Enfin, Naoto Kan a promis de soutenir pleinement les efforts de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, pour définir des normes de sécurité. Le Japon s'engage à promouvoir les discussions internationales afin de renforcer les pouvoirs de la Convention sur la sûreté nucléaire, a conclu M. Kan.


Source : NHK 27/05/2011

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Nouveau pas vers la sortie du nucléaire en Allemagne



Le ministre allemand de l'Environnement et ses homologues des Länder ont décidé vendredi que les sept plus anciens réacteurs nucléaires du pays devaient être définitivement arrêtés.

Les réacteurs sont en cours d'inspection depuis le mois de mars et l'accident de la centrale nucléaire japonaise Fukushima Dai-ichi.

Début mai, la Commission allemande de sûreté nucléaire a classé ces réacteurs au niveau de sécurité le plus bas. L'organisme a précisé qu'aucun d'eux n'est protégé contre la chute d'un avion de grande taille. Certains pourraient même ne pas résister au choc d'un petit avion.



NHK 28/05/2011

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