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Bilan 1 semaine après la catastrophe : séisme, tsunamis Japon 2011

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Commentaire : une semaine après le séisme




Une semaine s'est écoulée depuis le séisme et le tsunami dévastateurs qui ont frappé le nord-est du Japon. Dans notre commentaire d'aujourd'hui, Jitsuro Terashima, président de l'Institut japonais de recherche, examinera avec nous les leçons que le Japon pourrait tirer de cette expérience et ce que la nation pourrait faire pour assurer son avenir.

Jitsuro Terashima De nombreux Japonais, même ceux résidant à Tokyo, sont maintenant confrontés au spectre d'une propagation étendue des radiations émises par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Mais nous devons rester calmes. La situation actuelle à la centrale ne correspond pas à l'accident de criticité survenu à la centrale de Tchernobyl. Il est important de savoir qu'il n'y a pas actuellement de danger qu'une explosion importante disperse des matières radioactives comme des rayonnements neutroniques sur de vastes étendues.

Nous ne devons pas nous laisser décontenancer par des scénarios catastrophes ou des rumeurs.

Je préfère souligner l'importance d'une vision tournée vers l'avenir. Les gens seraient déconcertés si le Japon ne réussissait pas à rapidement ranimer ses espérances, à se tourner vers des projets porteurs d'espoir, des projets matériels sur lesquels la population puisse se concentrer, comme par exemple des projets de reconstruction.

Il va sans dire que le Japon doit revoir en profondeur sa politique énergétique, et notamment sa politique en matière d'approvisionnement énergétique.

Les directives énergétiques de base du Japon ont été réexaminées en juin dernier par l'administration du Parti démocrate, qui avait pris le pouvoir l'année précédente, en détrônant le Parti libéral démocrate. Les directives stipulent que le Japon doit mettre plus l'accent sur la production d'énergie nucléaire, considérée comme moins nuisible à l'environnement et comme émettant moins de dioxyde de carbone. Tokyo doit maintenant réviser cette politique en donnant à la sécurité la priorité absolue. C'est un des défis auxquels se trouve maintenant confronté le Japon.

Autre point, le séisme ne force pas seulement le Japon à revoir sa politique énergétique mais aussi sa structure sociale toute entière. Une révolution conceptuelle est nécessaire.

Le Grand Tremblement de terre du Kanto, en 1923, était de magnitude 7,9. Mais le séisme de la semaine dernière était bien plus puissant avec une magnitude 9.

100 mille personnes ont péri dans le Grand Tremblement de terre du Kanto. Très vite, la population s'est mise à rebâtir Tokyo en s'inspirant du premier plan d'urbanisme moderne au Japon. Le séisme de la semaine dernière a dévasté de grandes villes de la côte Pacifique. Le moment est venu pour le Japon de revoir ses directives de base pour les industries locales et la prévention des catastrophes.

Le tremblement de terre et les tsunamis qui ont suivi nous ont offert l'opportunité de réexaminer notre système social dans son ensemble, c'est-à-dire, de redéfinir quel type de système, et quelles fonctions dans ce système, devraient être adoptés pour répondre aux conséquences d'une catastrophe naturelle.

Source : NHK 18/03/2011

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