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BelleMuezza

USA : L'ENFER des otaries du barrage de Bonneville (Oregon / Whasington)

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Le marquage au fer rouge n’est qu’un rite d’initiation à l’enfer pour toutes les otaries qui arrivent jusqu’au barrage de Bonneville.

Ce marquage jusqu’au sang semble encore douloureux, même 4 jours après. Photo: Sea Shepherd

Il est difficile d’imaginer un endroit au monde qui méprise autant la faune marine que Taiji, au Japon... A l’exception des états de l’Oregon et de Washington aux Etats-Unis, au Nord-Ouest du Pacifique.

C’est à Taiji, endroit tristement célèbre, que s’est déroulée notre campagne des Gardiens de la Baie (Cove Guardian), et à présent c’est sur le fleuve Columbia dans l’Oregon et l’état de Washington qu’a lieu notre campagne des Gardiens du barrage (Dam Guardian). Ces deux campagnes de "Gardiens" se déroulent toujours au sein de petites communautés de pêcheurs, loin des océans, lesquelles sont étrangement semblables dans leur manière de considérer les mammifères marins.

Ces trois dernières saisons, nos Gardiens de la Baie se sont rendus dans le petit village côtier isolé de Taiji afin de surveiller le massacre de dauphins dans une petite crique peu profonde, à l’abri des regards et au sein d’un parc national. De la même manière, nous entamons ici notre deuxième saison dans l’Oregon et dans l’état de Washington, et notre but est de surveiller l’abattage sélectif (et légal) des otaries, dont le crime est de simplement manger du saumon.

A Taiji, les pêcheurs qualifient les dauphins de "parasites". Et le long du fleuve Columbia, dans le port d’Astoria et au barrage de Bonneville, les pêcheries commerciales, de loisir ou autochtones traitent les otaries de la même manière. Et c’est le Service National de la Pêche Marine (National Marine Fisheries Service) qui autorise les états de l’Oregon et de Washington à tuer jusqu’à 92 otaries chaque année, jusqu’en juin 2016, parce qu’elles mangent du poisson.

Dans notre premier rapport des Gardiens du barrage, nous décrivions le marquage violent de plus de 30 otaries dans le port d’Astoria, durant le dimanche des rameaux. Les otaries sont marquées de manière à repérer celles qui mangent le plus de saumon.

Depuis, nous avons encore assisté à deux de ces épisodes agressifs. Vingt otaries ont été marquées le 27 mars. Le lendemain, un groupe de cinq otaries a également subi un marquage, le fer rouge enfoncé dans leur fourrure et leur chair sensible. Nos photos et vidéos montrent clairement des animaux se tordant de douleur au moment du marquage, et pour couronner le tout, l’employé se tient DEBOUT sur le dos de l’animal.

Le Département de Pêche et de la Faune de l’Oregon (ODFW) doit quant à lui suivre notre campagne de près car par la suite, une déclaration publique a rapidement été faite, expliquant que "la plupart des otaries réagissent peu au marquage". En réponse à ces allégations, nous suggérons aux employés de l’ODFW de s’auto-marquer au fer rouge afin d’en tester les effets.

Depuis le 1er avril, le quai est fermé au public. Nous sommes maintenant obligés de suivre le harcèlement et le marquage des otaries par l’ODFW à distance. Ils ont d’ailleurs sûrement demandé conseil aux pêcheurs de Taiji qui, durant les 3 dernières saisons, ont érigé des barricades pour cacher leurs agissements honteux des yeux et des jumelles attentives de nos gardiens.

Malgré tout, certaines choses ne peuvent être cachées, comme le silence qui remplit la crique après l’abattage d’un groupe de dauphins, ou la fumée qui flotte au-dessus d’une otarie fraîchement marquée. Il n’existe aucun parfum qui puisse cacher l’odeur nauséabonde qui flotte dans l’air à Taïji, ou dans le port d’Astoria après une session de marquage.

Malheureusement, nous savons bien que le marquage au fer rouge n’est qu’un rite d’initiation à l’enfer pour toutes les otaries qui arrivent jusqu’au barrage de Bonneville. Celles qui survivent au voyage risquent une injection létale si elles sont prises dans les dents du barrage.

Bien qu’il ait beaucoup plu ces derniers temps aux environs du barrage, les employés de l’ODFW sont présent en grand nombre pour lancer des bombes et tirer des balles en caoutchouc sur n’importe quelle otarie se trouvant dans leur champ de vision. Le 5 avril, nous avons même pu observer un des employés de la commission intertribale de pêche (Columbia River Inter-Tribal Fish Commission (CRITFC) en train de pointer de manière menaçante une arme à feu sur une des otaries que nous avions vues cette semaine.

Un employé de la CRITFC tirant dans l’eau à la moindre otarie en vue.

Malgré les vents forts et les averses de ces derniers jours, les Gardiens du Barrage sont toujours là, et surveillent et filment les attaques répétées envers la faune ici à Bonneville et dans le port d’Astoria. Nous tenons à remercier Frances, Nin, David, Luana, Be, Eric, Kimber, Mike, Leslie, Stephan, Andrew, Elora, Scott, Jake, Dieynaba, Aaron, Ethan, Airick, Rachel, Sammarye et Jeff pour leur vigilance, car ils agissent pour le compte de nos clients, dont le seul crime est d'avoir l'audace de manger pour survivre.


Les Faits:

• Les lions de mer consomment entre 0,4% et 4,2% des 80.000 à 300.000 saumons qui fraient dans la rivière Columbia, chaque année.

• Les barrages le long du fleuve Columbia sont responsables de la perte des saumons juvéniles à hauteur d'environ 60% et jusqu'à 17% des saumons adultes.

• l'activité de pêche de l'homme prend environ 17% des saumons adultes dans la rivière.

• Des espèces introduites (non natives de ces eaux) pour la pêche de loisirs ou sportive, consomment jusqu'à 3 millions de jeunes saumons par an.

• Les prises accessoires de saumons du fleuve Columbia dans les pêcheries océaniques contribuent également à la diminution du saumons dans le fleuve Columbia.


----->Cette situation me révulse à un point que personne ne peut imaginer... ! Car en réalité les otaries ne sont pas responsables de la diminution du saumon. Ce sont les barrages construits sur les divers fleuves qui en sont la cause première associée à la surpêche et la dégradation de la qualité de l'eau... Et tout ça n'a qu'une seule cause : nous les humains !

-> Je n'ai pas trouvé de vidéo... Si vous avez un lien à communiquer. MERCI !

Suivre Sea Shepherd sur Twitter (@DamGuardians) et sur Facebook Sea Shepherd USA . Pour rejoindre notre équipe de bénévoles dévoués, envoyez un mail à: damguardian@seashepherd.org.



SEA SHEPHERD 10/4/2013 - SEA SHEPHERD.ORG avril 2013

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