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Appel à la Société Générale pour ne pas financer de centrale nucléaire en Russie

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Paris - Plus de 90 ONG réparties dans 22 pays ont appelé vendredi la Société Générale à ne pas financer la construction d'une centrale nucléaire à Kaliningrad en Russie, mettant en avant, le jour anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, le mauvais bilan en matière de sécurité de l'industrie nucléaire russe.

Dans une lettre ouverte, ces organisations demandent au PDG de la banque française Frédéric Oudéa de retirer son offre de financement de la centrale nucléaire de la Baltique.

Ce projet comporte de nombreux problèmes non résolus comme la viabilité économique de la centrale, les risques liés à sa sureté, des procédures non-démocratiques et une opinion publique qui n'y est pas favorable, poursuivent les Amis de la Terre, Greenpeace France, Sortir du Nucléaire et Attac en France, mais aussi de nombreuses organisations en Russie, Finlande, Allemagne, Ukraine ou encore aux Etats-Unis.

Le mauvais bilan de l'industrie nucléaire russe est bien connu, ajoutent-elles, 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine.

Selon les Amis de la Terre, Rosatom, l'entreprise russe qui mène le projet, est actuellement en recherche d'un investisseur pour 49% du projet de financement pour cette centrale qui serait située dans l'enclave russe entre la Pologne et la Lituanie.

Après BNP Paribas en décembre dernier, la banque allemande HypoVereinsbank, filiale du groupe italien UniCredit, vient d'annoncer qu'elle ne participerait pas au financement du projet, affirme l'ONG qui appelle la Société Générale et Coface, l'assureur-crédit, à suivre leur exemple.


ROMANDIE 26/4/2013

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