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BelleMuezza

Centrale nucléaire en Turquie: interrogations sur le risque sismique

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Paris - Des voix s'élevaient vendredi en France, du côté des écologistes, pour alerter sur les risques de la construction d'une nouvelle centrale nucléaire en Turquie, pays à forte activité sismique, dont le contrat vient d'être remporté par un consortium franco-japonais.

De nombreux séismes (Izmit, Duzce, Cerkes, Bingol, Karakoçan) sont intervenus au cours de la dernière décennie sur la faille nord anatolienne à proximité de laquelle est prévue la construction des réacteurs, a écrit le vice-président de l'Assemblée nationale, l'écologiste Denis Baupin, dans une question écrite à la ministre de l'Ecologie et de l'énergie, Delphine Batho.

Ainsi le séisme du 6 juin 2000 de Cerkes s'est déroulé à moins de 250 km du site futur de Sinop, ajoute-t-il. M. Baupin demande notamment à Mme Batho quel contrôle va être exercé par l'Autorité de Sûreté nucléaire française pour le projet et dans quelles conditions l'Etat actionnaire a été associé au projet Areva.

De son côté, le réseau Sortir du Nucléaire a interpellé Areva qui fournira, avec Mitsubishi Heavy Industries (MHI), les quatre réacteurs de moyenne puissance qui équiperont la centrale.

Après avoir vendu le combustible Mox qui a fondu dans le réacteur n°3 de Fukushima et fortement contribué à la contamination au plutonium au Japon, l'entreprise française souhaite-t-elle être complice d'un nouveau désastre si un fort séisme survient en Turquie?, demande le réseau dans un communiqué.

Cela ne semble pas inquiéter Areva, qui projette aussi de construire des réacteurs EPR en zone sismique en Inde, poursuit Sortir du Nucléaire.

La Turquie vient d'attribuer à un consortium incluant le japonais Mitsubishi et le français GDF Suez la construction de sa deuxième centrale nucléaire, un contrat de plus de 15 milliards d'euros qui marque la relance du marché nucléaire civil, gelé depuis la catastrophe de Fukushima il y a deux ans.

Le calendrier du projet prévoit le début des travaux de construction sur le site de Sinop, au bord de la mer Noire, en 2017, pour une mise en service des quatre tranches étalée entre 2023/2024 et 2028.

ROMANDIE 3/5/2013

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ISTANBUL - Le Parlement turc doit formellement approuver en juin le projet de construction d'une centrale nucléaire, à Sinop sur les bords de la mer Noire, confiée à un consortium franco-japonais, a annoncé vendredi le ministre turc de l'Energie.

La Turquie devrait posséder entre 35 et 49% des actions sur la centrale nucléaire, a précisé Taner Yildiz dans un communiqué.

En mai, les Premiers ministres turc et japonais, Recep Tayyip Erdogan et Shinzo Abe, avaient signé l'accord intergouvernemental pour la construction de la deuxième centrale nucléaire du pays pour un montant de 22 milliards de dollars (plus de 16 milliards d'euros).

Le chef du gouvernement turc avait apporté sa confiance au Japon en dépit de l'accident de Fukushima en 2011.

Le groupement industriel vainqueur réunit Mitsubishi Heavy Industries (MHI), son compatriote Itochu et l'énergéticien français GDF-Suez, qui sera chargé de l'exploitation du site, auxquels devrait se joindre ultérieurement une entreprise turque.

Areva fournira pour sa part avec MHI les quatre réacteurs de moyenne puissance (1.100 mégawatts) Atmea-1 qui équiperont la centrale, développés par leur coentreprise.

Le calendrier retenu prévoit le début des travaux de construction en 2017, pour une mise en service des quatre tranches étalée entre 2023/2024 et 2028.

Ce projet de centrale figure au menu des entretiens que M. Erdogan doit avoir avec le président français François Hollande, annoncé les 27 et 28 janvier pour sa première visite officielle en Turquie.


romandie 3/1/2014

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Paris - L'énergéticien français GDF Suez a annoncé jeudi que le Parlement turc avait donné son feu vert à la construction de la deuxième centrale nucléaire du pays.

La construction de cette centrale a été attribuée en mai 2013 à un consortium mené par les Japonais Mitsubishi et Itochu, comprenant GDF Suez - qui en sera l'exploitant - et le turc EUAS.

Située à Sinop, sur la côte nord du pays, cette centrale d'une puissance totale de 4.400 mégawatts comprendra quatre réacteurs Atmea-1, un modèle conçu en collaboration par Mitsubishi Heavy Industries et Areva, dont c'est le premier succès commercial.

Le consortium va maintenant réaliser une étude de faisabilité, comprenant notamment des études géologiques, des analyses d'impact environnemental et de risques sismiques afin d'évaluer l'adéquation du site de construction proposé. Le consortium procédera également à la préparation et à l'analyse du cadre financier et contractuel du projet, explique GDF Suez dans un communiqué.

La Turquie, qui importe l'essentiel de son énergie de Russie et d'Iran, prévoit de construire trois centrales nucléaires pour une capacité cumulée de 5.000 mégawatts, qui devraient fournir 8% de ses besoins électriques en 2020 et 20% en 2030.

La Turquie ira de l'avant avec son chantier nucléaire, a affirmé mardi le président Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d'une panne d'électricité géante qui a paralysé le pays.


Romandie 2/4/2015

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