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BelleMuezza

Analyse sur la pollution en Asie du Sud

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Les particules fines PM2,5 sont à l'origine d'une pollution atmosphérique. Ne dépassant pas les 2,5 millièmes de millimètres de diamètre, elles entrent profondément dans les poumons de celui qui les inhale. Elles provoqueraient des problèmes de santé, notamment des cancers des poumons.

Récemment, une forte densité de ces particules a été observée en Chine. L'information a fait le tour du monde. Ce problème a été décelé alors que l'an dernier, l'Indice 2012 de performance environnementale mesuré par les universités américaines de Yale et de Columbia révélait que la pollution de l'air était pire qu'en Chine dans quatre pays d'Asie du Sud, le Pakistan, le Népal, le Bangladesh et l'Inde.

Pour commenter ces résultats, Radio Japon a demandé à Ahsan Uddin Ahmed, directeur exécutif de Global Change, une ONG environnementale basée au Bangladesh, de nous en dire plus sur cette pollution en Asie du Sud. Ce responsable est également membre de la Commission intergouvernementale sur le changement climatique.

Ahsan Uddin Ahmed : L'étude de Yale et de Columbia se penche sur la pollution atmosphérique causant des problèmes de santé. Elle se fonde sur les caractéristiques de la densité des particules PM2,5 et sur la quantité de combustibles solides utilisés pour cuisiner. L'indice obtenu montre que la situation est pire qu'en Chine dans quatre pays d'Asie du Sud. Dans cette région, aucune ville de plus de 5 millions d'habitants ne respecte la norme internationale de concentration de ces particules.

A l'origine des PM2,5, il y a notamment les gaz d'échappement des voitures et la fumée des centrales thermiques. Le polluant est, de fait, une conséquence du développement économique. Comme en Chine, le nombre de voitures et les activités de production augmentent, en raison des avancées économiques de ces dernières années.

Radio-Japon : Comment les pays d'Asie du Sud font-ils face au problème ?

Ahsan Uddin Ahmed : Malheureusement, l'intérêt des dirigeants de ces nations reste très limité pour ces questions. Cela n'empêche pas certaines initiatives d'être prises dans ces pays.

Dans des grandes villes indiennes comme Delhi, Kolkata et Mumbai, les réseaux ferrés tels que le métro apparaissent efficaces comme mesure de lutte contre la pollution.

Le Bangladesh fait également de grands efforts dans ce domaine. Depuis 2002, les petits taxis à trois roues doivent utiliser du gaz naturel liquéfié comme carburant à la place du pétrole léger. Le GNL produit des particules moins polluantes.

Vers 2000, la pollution dans la capitale Dacca était, avec celle de Mexico, la pire dans le monde. L'adoption de différentes mesures a permis d'améliorer quelque peu une situation que certains comparaient avec les chambres à gaz. Le gouvernement veut réduire le nombre de véhicules en développant les transports urbains de masse. Avec l'aide du Japon, la construction d'un métro aérien est en cours.


NHK WORLD 3/5/2013

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