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Belgique: incendie dans un train transportant des produits chimiques

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BRUXELLES (AFP) - Les autorités belges ont fait évacuer près de 300 personnes samedi matin pour combattre un important incendie provoqué par le déraillement de plusieurs wagons citernes contenant des produits chimiques toxiques près du port maritime de Gand, en Belgique.

Aucune victime n'a été signalée, a précisé Infrabel, la société gestionnaire du réseau ferroviaire. Mais cinq personnes ont été hospitalisées à la suite de malaises.

L'accident s'est produit vers 02H00 locales entre les localités de Schellebelle et Wetteren, a précisé Infrabel. Six des treize wagons ont déraillé et deux se sont couchés. Les causes de l'accident n'ont pas encore été déterminées. Les wagons ont déraillé pendant un changement de voies après le passage d'une zone de travaux et l'hypothèse de la vitesse a été avancée.

Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, une substance toxique. Les autorités ont pour cette raison fait évacuer les riverains dans un rayon de 500 mètres autour de l'accident. Les pompiers ont décidé de laisser brûler les wagons de manière contrôlée, car l'eau pourrait provoquer un dégagement de vapeurs toxiques.

Les autorités belges ont fait évacuer près de 300 personnes samedi matin pour combattre un important incendie provoqué par le déraillement de plusieurs wagons citernes contenant des produits chimiques toxiques près du port maritime de Gand, en Belgique. (c) Afp


Le train venait des Pays-Bas et se rendait à Gent-Zeehaven, le port maritime de Gand. Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Schellebelle et Wetteren et des perturbations sont attendues durant deux jours. La SNCB a prévu un système de navettes de bus pour les passagers ainsi que des déviations de trains.

Deux accidents similaires impliquant des trains de marchandises avec des citernes de produits toxiques se sont produits en Belgique en mai 2012.


SCIENCES ET AVENIR 4/5/2013

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BRUXELLES - Une personne a trouvé la mort et dix-sept ont été hospitalisées samedi près de Gand, en Belgique, après le déraillement et l'explosion de plusieurs wagons-citernes contenant un produit chimique liquide inflammable et très toxique car dégageant un gaz proche du cyanure.

Un premier bilan communiqué dans le courant de l'après-midi par le gouverneur de la province de Flandres orientales, Jan Briers, faisait état de deux décès et de quatorze personnes hospitalisées. Il a été corrigé en fin de journée par ses services dans un communiqué.

Dix-sept personnes ont été hospitalisées pour des malaises provoqués par des émanations toxiques. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la mort de la dix-huitième victime.

Toutes sont des personnes habitant dans un périmètre éloigné du lieu de l'accident et la ministre de l'Intérieur Joelle Milquet, venue sur place, a incriminé des émanations toxiques provoquées par une réaction entre l'eau et le produit chimique au moment de son infiltration dans les égouts.

L'accident s'est produit dans la nuit vers 02H00 locales entre les localités de Schellebelle et Wetteren. Six des treize wagons du train ont déraillé et deux se sont couchés. Le choc a provoqué une explosion, puis une lame de flammes s'est propagée sur plusieurs centaines de mètres. Les images tournées dans la nuit par un riverain et diffusées par les journaux télévisés sont spectaculaires.

Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, un produit chimique liquide inflammable utilisé pour les matières plastiques. Le gaz dégagé est proche du cyanure, ont indiqué les experts. Un plan catastrophe a été immédiatement déclenché. Un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du lieu de l'accident a été établi et près de 300 personnes ont été évacuées. Mais les émanations toxiques ont eu des effets bien au-delà, via les égouts[/b], a expliqué Mme Milquet.

Une partie du produit chimique s'est introduite dans les égouts et a provoqué une sorte de réaction chimique avec des gaz qui sont toxiques et qui sont sortis dans certaines rues au-delà du périmètre déjà évacué à cause du feu, a-t-elle précisé. [b]On a dû évacuer plusieurs dizaines d'autres personnes de différentes rues à cause de ces émanations toxiques provenant des égouts
, a-t-elle indiqué.

L'incendie a été éteint en fin de journée. Les pompiers ont décidé de laisser brûler les wagons de manière contrôlée pour éviter que l'eau ne provoque un dégagement de vapeurs toxiques. Mais les riverains évacués ne pourront pas réintégrer leurs domiciles samedi soir et passeront la nuit dans des centres d'hébergement.

Les causes de l'accident n'ont pas encore été déterminées. Les wagons ont déraillé sur un aiguillage pendant un changement de voies après le passage d'une zone de travaux et l'hypothèse de la vitesse a été avancée. Le train venait des Pays-Bas et se rendait à Gent-Zeehaven, le port maritime de Gand.

Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Schellebelle et Wetteren, et des perturbations sont attendues pendant deux jours. La SNCB a prévu un système de navettes d'autocars pour les passagers ainsi que des déviations de trains.

Deux accidents similaires impliquant des trains de marchandises avec des citernes de produits toxiques se sont produits en Belgique en mai 2012. Mais ils n'ont fait aucune victime. Une collision entre deux trains a en revanche fait 19 morts et plus de 160 blessés en février 2010.

ROMANDIE 4/5/2013

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BRUXELLES - L'accident de train transportant des produits toxiques, qui aurait pu se transformer en catastrophe au lourd bilan samedi en Belgique, relance la question de la sécurité du rail en Europe.

Une personne a trouvé la mort et 33 ont été hospitalisées samedi près de Gand (nord) après le déraillement et l'explosion de plusieurs wagons-citernes contenant un produit chimique liquide inflammable et très toxique, selon le dernier bilan publié dimanche par les autorités.

Le conducteur a reconnu qu'il roulait plus vite que la limite imposée lorsqu'il a engagé son train dans un aiguillage après une zone de travaux.

L'accident s'est produit dans la nuit vers 02H00 locales entre les localités de Schellebelle et Wetteren. L'Escaut coule à proximité. Six des treize wagons du train ont déraillé et deux se sont couchés.

Le choc a provoqué une explosion, puis une lame de flammes s'est propagée sur plusieurs centaines de mètres. Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, utilisé pour les matières plastiques. Le gaz dégagé est proche du cyanure, ont indiqué les experts. L'acrylonitrile est classé produit dangereux dont il faut impérativement éviter l'infiltration dans les cours d'eau et les égoûts.

L'alerte a été immédiatement donnée par le conducteur et un plan catastrophe a été déclenché. Un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du lieu de l'accident a été établi et quelque 500 riverains ont été évacués.

Les autorités ont rapidement annoncé maîtriser la situation. Mais lorsque le gouverneur de la province a annoncé samedi après-midi qu'il y avait deux morts et 14 blessés, il a jeté un froid et semé le doute sur l'ampleur de la catastrophe. Le bilan a été ensuite révisé à un mort et 33 personnes hospitalisées.

L'acrylonitrile s'est en effet introduit dans les égoûts, et des gaz toxiques dégagés en réaction chimique ont atteint des zones situées à un kilomètre de l'accident qui n'avaient pas été évacuées, a expliqué la ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet.

Des doutes subsistent donc quand les autorités assurent que tout danger est désormais écarté, que l'Escaut n'a pas été pollué et que les mesures pour contrôler la qualité de l'air donnent de bon résultats.

Une question commence à se poser: que se serait-il passé si l'accident s'était produit non pas dans une zone peu habitée, mais un peu plus loin, à la périphérie de la grande ville Gand, destination du train? L'accident de Schellebelle est le troisième à impliquer des trains transportant des produits toxiques depuis mai 2012 en Belgique.

La sécurité du rail fait débat dans l'Union européenne depuis l'ouverture du transport du frêt à la concurrence. Le Commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, qui tente de forcer la libéralisation complète du transport ferroviaire, ne manquera pas d'être interrogé sur les questions posées par cet accident.

Le rail assure le transport de 20% des produits chimiques, et 80 à 90% d'entre eux sont dangereux en raison de leur inflammabilité, de leur toxicité et de leur réactivité, souligne l'Union des industries chimiques (UIC). De véritables bombes toxiques circulent ainsi sur les voies ferrées de l'UE, le plus souvent la nuit pour des raisons de sécurité.

L'accident le plus meurtrier s'est produit en 2009 à Viareggio, en Italie. Un train transportant des citernes de gaz liquide avait déraillé à son passage en gare vers minuit. Comme à Schellebelle, plusieurs wagons s'étaient renversés et avaient explosé, faisant 32 morts et 32 blessés graves.

ROMANDIE 5/5/2013

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BRUXELLES - Une personne est décédée et 49 ont été hospitalisées après avoir été intoxiquées samedi par les émanations dégagées par l'incendie de plusieurs wagons-citernes contenant un produit chimique après le déraillement d'un train près de Gand en Belgique, selon un dernier bilan officiel publié dimanche.

Deux des personnes hospitalisées ont été placées en unités de soin intensifs, ont précisé les autorités de la province de Flandre orientale.

Un homme âgé de 64 ans est décédé. L'autopsie a montré qu'il avait été étouffé par les émanations toxiques, a indiqué dimanche le gouverneur de la province, Jan Briers.

Deux pollutions ont été combattues: un nuage de fumées toxiques provoqué par l'incendie des wagons-citernes et une infiltration de produits chimiques dans les égouts où la substance a provoqué une réaction avec un dégagement de gaz toxiques.

Le nombre des personnes hospitalisées pour des malaises n'a cessé d'augmenter depuis samedi. Parmi elles figurent six membres des services de secours.

[...]Un plan catastrophe a été immédiatement déclenché. Un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du lieu de l'accident a été établi et 300 personnes ont été évacuées. Leur nombre est passé à 500 après la découverte des infiltrations dans les égouts. Il a été maintenu dimanche soir car la zone de l'accident est toujours polluée, ont annoncé les autorités aux habitants contraints de passer une deuxième nuit hors de chez eux. 80 riverains qui n'ont pas trouvé d'hébergement ont été pris en charge par la Croix Rouge.

Les incendies ont été maîtrisés dès samedi soir. Mais les pompiers ont recouvert les citernes de mousse pour les refroidir. Les opérations de dégagement de la voie ferrée pourront ensuite être engagées.

Les pompiers continuent par ailleurs à effectuer des mesures de l'air, car les relevés montrent la présence de substances toxiques. L'eau des lances d'incendie contaminée par des substances toxiques est collectée dans une station d'épuration. Elle sera pompée pour être ensuite emmenée par bateau aux Pays-Bas, où elle sera traitée.

Mais en raison de la saturation de la station d'épuration, il a été décidé de rejeter dans l'Escaut une partie des eaux utilisées pour éteindre l'incendie. Le fleuve, qui coule à proximité, a été pollué par les rejets. La pêche et toutes les activités nautiques y ont été interdites jusqu'à nouvel ordre.

La province recommande aussi aux habitants de ne pas utiliser l'eau de leurs puits.


ROMANDIE 5/5/2013

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BRUXELLES - Les riverains habitant à proximité immédiate du lieu de l'explosion de wagons contenant des produits chimiques dangereux samedi près de Gand, en Belgique, ne pourront pas réintégrer leur domicile avant plusieurs semaines, ont annoncé mardi les autorités locales.

Les habitants des maisons situées dans un périmètres de 250 mètres autour du lieu de l'accident ne pourront pas réintégrer leur domicile avant plusieurs semaines, a indiqué dans un communiqué la province de Flandre orientale, qui coordonne les délicates opérations de sécurisation des lieux depuis l'accident, qui a fait un mort et une centaine de blessés par intoxication.

L'accident s'est produit samedi vers 02H00 (00H00 GMT) entre les localités de Bescherelle et Wetteren, dans le nord de la Belgique. Six des treize wagons du train ont déraillé et deux se sont couchés. Le choc a provoqué une explosion, puis une lame de flammes s'est propagée sur plusieurs centaines de mètres. Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, un produit chimique liquide inflammable et toxique.

Mal mesuré au début par les pompiers, le principal danger s'est révélé être la dispersion de ce produit dans les égouts, où le contact avec l'eau a provoqué un dégagement de gaz toxiques.

Lundi, quelque 300 riverains ont pu réintégrer leur domicile, situé à quelques centaines de mètres du lieu de l'accident, mais environ 150 d'entre eux ont à nouveau été évacués mardi matin après que des concentration importantes de produits toxiques ont été mesurés dans des canalisations, selon le communiqué de la province, qui n'exclut pas d'autres évacuation à l'avenir.

Par ailleurs, la thèse d'une vitesse excessive semblait se confirmer. Le conducteur néerlandais du train a reconnu, dans le message d'urgence qu'il a adressé aux services de secours juste après l'accident, avoir pris trop vite un aiguillage, après avoir probablement raté le signal, situé 1,5 km plus tôt, lui enjoignant de réduire sa vitesse à 40 km/h, selon le compte-rendu de cette conversation publié mardi par le journal De Morgen. Le quotidien flamand estime, en citant des sources proches de l'enquête, que le train roulait à 80 km/h.

Ce n'est qu'en apercevant un nouveau panneau, situé à 100 m de l'aiguillage, que le conducteur a brusquement freiné, selon le journal. Cette manoeuvre a propulsé par inertie le contenu des wagons vers l'avant. En franchissant l'aiguillage, le train a subi un mouvement latéral. La combinaison de ses deux forces aurait provoqué le déraillement du train, conclut De Morgen.


ROMANDIE 7/5/2013

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