Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

LES TIGRES : tout savoir ou presque

Messages recommandés

Tigre



Le tigre est un mammifère carnivore classé dans l'ordre des félidés, du genre Panthera. Il ressemble au chat et, comme lui, il est agile. Il peut faire des bonds de 7 mètres de haut. Il court vite et sait très bien nager... mais monte très peu dans les arbres ! Un tigre marchant au pas fait des foulées de 55 à 80 cm de long. La trace de patte mesure 10 à 14 cm de large et 16 cm de long. C'est un excellent nageur. Il traverse facilement les cours d'eau larges de 6 à 8 km et le record est détenu par un tigre de Sumatra ayant traversé un bras de mer de 29 km de large. Le tigre peut courir à la vitesse maximale de 50 km/h, mais sur de très courtes distances, de l'ordre de vingt mètres.

Le poids d'un tigre est de l'ordre de 360 kg pour le plus gros : le tigre de Sibérie. Il peut mesurer jusqu'à 3 mètres (+1 mètre pour la queue). Son habitat (lieu de vie) : Asie.

Ses proies (animaux chassés pour être mangés) : sangliers, cerfs, chevreuils, ours, chèvres... mais aussi parfois des poissons.

La durée de vie moyenne : 18 ans.

Le tigre est un chasseur (un prédateur). Il part à la chasse au crépuscule (moment de la journée où le soleil se couche). Il se cache dans les herbes pour approcher sa proie sans se faire voir. Sa robe (fourrure) rayée lui sert en quelque sorte de camouflage. Quand il est suffisamment proche de la proie convoitée, il bondit sur elle sans lui laisser le temps de s'enfuir.

On le reconnaît aisément à sa fourrure rousse rayée de noir, il est le plus grand félin sauvage du monde. L'espèce est divisée en neuf sous-espèces possédant des différences mineures en termes de taille ou de comportement. Superprédateur, il chasse principalement les cerfs et les sangliers, bien qu'il puisse s'attaquer à des proies de taille plus importante comme les buffles. Jusqu'au XIXe siècle, le tigre était réputé mangeur d'homme. La structure sociale des tigres en fait un animal solitaire ; le mâle possède un territoire qui englobe les domaines de plusieurs femelles et ne participe quasiment pas à l'éducation des petits.


Source : Petit Quotidien (journal dès 6 ans), Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Morphologie


Comme on l'a déjà vu, le tigre est le plus grand félin sauvage, c'est également le plus gros prédateur sur la terre ferme derrière l'ours kodiak et l'ours polaire. Ce félin a un corps plus long que celui du lion, ce qui le fait paraître beaucoup plus massif. Les mensurations du tigre varient fortement d'une sous-espèce à l'autre : un tigre de Sumatra mâle ne pèsera pas plus de 140 kg pour 2,3 mètres de longueur totale tandis qu'un tigre de Sibérie peut atteindre les 300 kg pour 3,3 mètres de long. La hauteur au garrot du tigre peut ainsi varier de 0,85 à un mètre, sa longueur totale avec la queue de 2 à 3,7 mètres et son poids de 65 à 300 kg. Le record de poids est détenu par un tigre de Sibérie abattu en 1950 : il pesait 384 kg.

Les oreilles du tigre sont arrondies, leur face externe est noire avec une large tache blanche au milieu. Les pupilles sont rondes, l'iris est de couleur dorée à verte, parfois bleue. Le nez est rose avec quelquefois des taches noires, les vibrisses sont abondantes sur un museau court. Le front est bombé. Le cou est recouvert d'une fourrure beaucoup plus dense et épaisse formant une collerette, surtout chez le mâle. Les canines du tigre sont les plus longues de tous les félins actuels : elles peuvent atteindre une longueur de neuf centimètres. Comme tous les membres du genre Panthera, l’os hyoïde est partiellement ossifié, ce qui lui permet de rugir.


On distingue le squelette du tigre de celui du lion par ses membres plus court, et de celui du léopard par sa taille plus importante

Robes


Le tigre a une fourrure de couleur jaune clair à orange foncé rayée de noir. Le pelage est blanc crème sur la face interne des membres, la poitrine, la gorge ainsi que sur les joues, la mâchoire inférieure et le dessus des yeux. Les rayures de couleur noire sont plus ou moins abondantes selon les sous-espèces, parfois doubles sur les flancs. Elles sont différentes d'un individu à l'autre et même d'un flanc à l'autre et forment une véritable « carte d'identité » ou « code barre » pour le tigre. Les tigres vivant dans les forêts sont en général plus sombres et ont un nombre de rayures plus important. En hiver, le poil s'éclaircit et devient plus dense pour le tigre de Sibérie et le tigre de la Caspienne. La queue est d'abord rayée puis devient annelée à son extrémité.

Le tigre blanc, parfois présenté dans les zoos voire les cirques, n'est pas une sous-espèce ni une race géographique du tigre. Quelques spécimens sauvages furent observés en Inde, mais c'est un individu capturé en 1951, Mohan, qui est devenu l'ancêtre de la plupart des tigres blancs captifs. La plupart des tigres blancs ont des rayures noires à brun clair sur un pelage blanc cassé ; les yeux sont bleus. On considère qu'il s'agit d'une mutation autosomale récessive nommée chinchilla, rencontrée chez d'autres mammifères, notamment le chat domestique et le lapin. Il n'existe pas de cas d'albinisme reconnus. De nombreux cas de tigres entièrement blancs, sans aucune rayure, ont été reportés, mais il s'agissait de tigres dont la coloration était très pâle, et non pas inexistante.

Le tigre doré, ou golden tiger, a un pelage blanc avec des traces rousses formant des sortes de rayures.

Des tigres noirs ont été signalés de temps en temps, mais la seule preuve de leur existence est une peau confisquée par la police en octobre 1992. La robe présente un élargissement anormal des rayures qui se rejoignent totalement sur le dos et la tête, provoquant l'illusion d'un tigre noir. Cette robe particulière pourrait être due à l'expression d'un gène agouti et ne constitue pas un cas de mélanisme.

tigre blanc tigre doré


Source Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Evolution de l'espèce


La lignée des panthères, les Pantherinae, a divergé il y a 10,8 millions d'années de l'ancêtre commun des Felidae, puis il y a 6,4 millions d'années, la lignée des panthères nébuleuses Neofelis et celle des Panthera. Le plus vieil ancêtre commun aux Panthera dont on possède des fossiles est Panthera palaeosinensis, qui vivait de la fin du Pliocène au début du Pléistocène. Le tigre est apparu bien avant le jaguar, le léopard et la panthère et est étroitement apparenté à la panthère des neiges : tigre et panthère des neiges auraient divergé il y a deux millions d'années. Selon l'avis général, le berceau de l’espèce est localisé dans l'Est et le Nord-Est de l'Asie. Le territoire du tigre se serait ensuite étendu sur les îles de la Sonde puis vers l'Inde. Des preuves fossiles de sa présence au Japon et sur l'île de Bornéo ont également été retrouvées. Il y a 73 000 ans, le tigre frôla l'extinction en raison des éruptions du volcan Toba à Sumatra, ce qui peut expliquer la faible diversité génétique de l’espèce actuelle.

La première description du tigre a été effectuée par Linné en 1758 dans son livre Systema Naturae. L'espèce Panthera tigris comprenait traditionnellement huit sous-espèces différentes ; toutefois, en 2004, une étude menée sur trois marqueurs génétiques différents de 130 tigres a révélé une nouvelle sous-espèce, le tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni). La classification à neuf sous-espèces a été adoptée par l'UICN en 2008 puis par des fondations de protection du tigre comme Save the tiger fund ou 21st Century Tiger.

De plus, on constate que l'UICN a effectué un changement d'auteur pour l'espèce (de Linné à Mazák). La base de donnée NCBI ne reconnaît quant à elle que les six sous-espèces encore vivantes et celle du SITI est restée au modèle à huit sous-espèce. Les recherches sur les sous-espèces de tigres se poursuivent afin d'établir des plans de sauvegarde les plus adaptés possible.

Les neufs sous-espèces présentées ici sont celles reconnues par l'UICN, parmi elles on compte trois sous-espèces éteintes :

- le tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica) est le plus grand des tigres. Sa robe est pâle avec des rayures plus brunes que noires. Les mâles ont souvent un épais collier de poils blancs autour du cou. Ses populations s'étendent sur la Mandchourie, le Nord-Est de la Chine, la Russie et peut-être la Corée du Nord ;
tigre de Sibérie


- le tigre de Chine méridionale (Panthera tigris amoyensis) est de taille assez compacte, ses rayures sont très espacées, courtes et larges. Sous-espèce en danger critique d'extinction, on trouve les derniers tigres chinois dans une réserve du sud de la Chine. Il fut déclaré « nuisible » par Mao Zedong ce qui précipita son déclin. Le gouvernement chinois tente maintenant de sauver les derniers spécimens ;
tigre Chine méridionale


- le tigre de Bali (Panthera tigris balica), ressemblant au tigre de Sumatra, était très méconnu au moment de sa disparition, au début des années 1930. On ne le trouvait que sur l'île de Bali ;
tigre de Bali disparu


- le tigre d'Indochine (Panthera tigris corbetti) est assez petit, sa robe est de couleur foncée, avec des rayures plus fines et plus nombreuses que le tigre du Bengale. Les marques blanches sont plus prononcées. Son aire de répartition couvre la Thaïlande mais aussi le sud de la Chine, le Cambodge, le Myanmar, le Laos, le Viêt Nam ;
tigre d'Indochine


- le tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni) est une sous-espèce décrite en 2004, elle ressemble au tigre d'Indochine et vit en Malaisie ;
tigre de Malaisie


- le tigre de Java (Panthera tigris sondaica) est une sous-espèce éteinte ; le dernier tigre de Java a été aperçu en 1972 et il a probablement disparu dans les années 1980, suite à la destruction de son habitat liée à l'exploitation intensive du bois de teck[23]. Il ressemblait au tigre de Sumatra et ne se rencontrait que sur l'île de Java ;
tigre de Java disparu


- le tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) est la plus petite sous-espèce de tigres encore vivante. La robe est très foncée, le blanc de l'abdomen est moins étendu, et les rayures sont doubles, fines et très serrées. Les mâles ont la particularité de posséder un col de fourrure épaisse autour du cou. Il n'est présent que sur l'île de Sumatra ;
tigre de Sumatra


- le tigre du Bengale (Panthera tigris tigris) a des rayures assez espacées sur fond brun orangé. On le trouve principalement en Inde, mais aussi au Bangladesh, au Bhoutan, au Népal, à l'Ouest du Myanmar et dans le Sud de la Chine. C'est la sous-espèce la plus répandue ;
tigre du Bengale


- le tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) est une sous-espèce éteinte dans les années 1970. Ce tigre était d'assez grande taille, avec un ventre blanc et sa tête possédait une longue collerette. Les territoires des tigres de la Caspienne s'étendaient sur l'Afghanistan, l'Iran, la Turquie, la Mongolie, et le centre de la Russie.
tigre de la Caspienne disparu

Hybrides


Des croisements en captivité ont eu lieu entre tigre et lion. Le ligre est le fruit du croisement entre un lion et une tigresse, le tigron celui d'un tigre et d'une lionne. Le ligre est en général plus grand que ses deux parents tandis que le tigron est plus petit. Ils possèdent des caractères physiques à mi-chemin entre ceux de leur père et ceux de leur mère et sont capables autant de rugir que de feuler. Selon le site Messybeast, la différence de taille entre le ligre et le tigron est due à un gène soumis à empreinte, c'est-à-dire d'un gène qui s'exprime différemment selon le sexe. Les ligres et tigrons femelles sont parfois fertiles avec l’une des espèces dont ils sont issus. Ces croisements ne peuvent se produire qu’en captivité car tigres et lions ne se rencontrent que très peu dans la nature. Souvent issus de croisements forcés pour obtenir un félin « hors norme », ces hybrides, sans utilité pour la conservation des espèces, souffrent souvent de problèmes de santé physique et mentale.

Le dogla serait le croisement entre un léopard mâle et une tigresse et le tigard le croisement entre un tigre et un léopard femelle.

Source : Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Tigre et territoire


Solitaire, le tigre n'aime pas partager son territoire, surtout entre mâles. Le tigre mâle possède un territoire qui englobe deux à trois domaines réservés aux femelles, le record étant de sept femelles sur le territoire d'un mâle. Les mâles parcourent leur territoire régulièrement, ce qui peut prendre plusieurs semaines.

Tous les tigres, mâles ou femelles, marquent leur territoire avec leur urine ou leurs excréments. Afin d'éviter les intrus, ils peuvent également signaler leur présence en griffant l'écorce des arbres. En dehors des périodes de reproduction, ou lorsque la femelle élève sa progéniture, les rencontres sont évitées : Kailash Sankhala a observé qu'un couple de tigres dans un même enclos du zoo de Delhi n'empruntaient jamais les mêmes chemins et avaient des zones séparées dans leur espace pourtant réduit en dehors du cycle œstral de la femelle.

On rapporte quelques exceptions à la solitude des tigres : ce sont souvent des mâles qui restent près des femelles, et qui parfois acceptent de partager une proie. De jeunes tigres issus d'une même fratrie s'allient parfois pour capturer de plus grosses proies. Toutefois, ces comportements ne sont pas fréquents, et les rencontres entre tigres se réduisent souvent à la période de reproduction.

Le tigre possède souvent plusieurs tanières sur son territoire, et il utilise la mieux adaptée à ses besoins du moment. Le territoire d'un tigre varie énormément selon la disponibilité des proies. Par exemple, dans certaines régions d'Inde ou du Népal, où les proies sont abondantes, le territoire des mâles couvre entre 30 et 72 km2 et celui des femelles peut être inférieur à 20 km2. Mais en Sibérie, où les proies sont rares, il faut 800 à 1 000 km2 de territoire pour un mâle et jusqu'à 400 km2 pour une femelle

Source : Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Reproduction


La période de reproduction peut avoir lieu à n'importe quel moment de l'année, mais il y a un pic d'occurrence qui varie selon la zone géographique. Durant l'œstrus qui dure plus de neuf jours, la femelle signale sa présence par des gémissements et des rugissements répétés accompagnés d'un marquage olfactif plus fréquent. Lors de la cour, les contacts sont fréquents : les tigres se mordillent la gueule, se frottent l'un contre l'autre. Lorsque la femelle est prête, elle adopte la position typique des félins : elle s'assied, les pattes avant allongées devant elle et les pattes arrière à demi-pliées, le mâle la pénètre et la saisit par la peau du cou lors de l'éjaculation. Enfin, la tigresse se dégage violemment et se retourne fréquemment contre le mâle, avant d'entamer une période de repos. L'accouplement est bref mais peut se répéter plusieurs fois par jour.

La femelle met au monde dans un endroit isolé deux ou trois petits en moyenne (sept au maximum) après 93 à 114 jours (soit entre 3 et 4 mois environ) de gestation. L'intervalle entre deux naissances est en général de 10 à 20 minutes. Entre chaque mise bas, la tigresse mange le cordon ombilical, l'amnios et le placenta. Les jeunes tigres restent aveugles jusqu'à six à quatorze jours ; ils pèsent à la naissance de 750 à 1 600 g. C'est la femelle qui s'occupe de l'éducation des petits ; le tigre ne participe pas à leur éducation. La tigresse n'hésite pas à les déplacer fréquemment d'une tanière à l'autre pour les protéger d'éventuels prédateurs. Ils commencent à jouer dès un mois ; la tigresse ne laisse pas sa portée toucher à de la viande avant quarante jours et le sevrage a lieu à deux mois.

Les jeunes restent avec leur mère pour apprendre à chasser. Contrairement aux lions, les jeunes tigres mangent en premier et ce n'est que lorsqu'ils sont rassasiés que la tigresse entame son repas. La tigresse se montre également très protectrice et éliminera ou évitera tout danger (tigres mâles, y compris le père, hommes, etc.) Vers un an, les jeunes sont capables de chasser seuls. Les conflits autour des proies se multiplient vers dix-huit à vingt-et-un mois et les mâles sont les premiers à quitter le cercle familial, suivis par les femelles.

Dans la nature, les tigres atteignent leur maturité sexuelle à l'âge de trois ou six ans pour les mâles et aux alentours de trois ans pour la femelle. Le tigre ne peut plus se reproduire à partir de quatorze ans. La mère retourne en cycle œstral dix-huit à vingt mois après la naissance des jeunes tigres. Une étude faite au parc national du Chitwan, au Népal, a révélé une mortalité infantile de 34 % pour les jeunes de moins d'un an et de 29 % pour la deuxième année. Pour la première année, 73 % des décès étaient dus à la perte de la portée entière pour cause d'inondation, d'incendie ou d'infanticide. Cette dernière raison est d'ailleurs la cause principale de mortalité des tigres de moins d'un an ; les jeunes tigres sont parfois tués par les autres mâles qui viennent s'emparer du territoire de leur père. Pour la deuxième année, la perte d'une portée entière est beaucoup plus rare : elle atteint 29 % des décès. La durée de vie d'un tigre est estimée à 26 ans en captivité et à 15 ans en liberté.

Source Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Prédateurs du tigre


En-dehors de l'homme, le tigre a peu d'ennemis naturels. Toutefois, les meutes de dholes peuvent attaquer et tuer un tigre. Il arrive aussi que des ours ou des tigres mâles tuent les jeunes tigres.

dhole : Le dhole s'apparente au loup ou au lycaon. Sa robe est d'une couleur brun-roux. Il vit principalement en Asie centrale et orientale mais s'adapte facilement à de nouveaux environnements. Le mâle est beaucoup plus grand que la femelle. Il mesure de 75 cm à 1 m de long, et pèse entre 15 et 20 kg. Sa queue mesure environ 40 cm de long et son extrémité est noire.

Les dholes vivent en groupes pouvant atteindre 40 individus. Autrefois de plus de 100 individus, les troupes aussi nombreuses ont disparu lorsque les grands herbivores ont commencé à se raréfier.

Comme chez les loups, seul le mâle et la femelle alpha se reproduisent, ce qui explique peut-être les menaces de disparition qui pèsent sur cette espèce. Ils élèvent leurs petits dans un terrier, comme les lycaons. Il ne reste aujourd'hui que quelques milliers de dholes sur la planète.

un dhole



Source Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Protection : son statut


Statut légal
L'ensemble des sous-espèces de tigre est classé en annexe I de la CITES depuis 1975, excepté le tigre de Sibérie qui appartenait à l'annexe II de la CITES jusqu'en 1987, ce qui signifie que son commerce est interdit sauf autorisation exceptionnelle.

L'espèce est également considérée comme En danger (EN) par l'UICN depuis 1986. Les sous-espèces peuvent avoir un statut différent : le tigre de Sibérie fut considéré comme En danger critique d'extinction (CE) de 1996 à 2008 avant de retrouver son statut d'En danger, le tigre de Chine et le tigre de Sumatra sont considérés comme En danger critique d'extinction depuis 1996, et les tigres de la Caspienne, de Bali et de Java sont considérés comme Éteints (EX).

Le tigre est protégé par la législation nationale de l'ensemble des pays où il est présent à l'état sauvage.

Actuellement, il y a en Inde 23 réserves naturelles spécialement créées pour la préservation du tigre. Au Népal, 3 réserves peuvent prétendre à héberger des tigres : il s'agit du parc national royal de Chitwan et des réserves royales de faune de Bardia et de Shukla Phanta. Le tigre est présent dans 19 réserves en Thaïlande, 14 aires protégées du Viêt Nam, 5 réserves à Sumatra, 3 réserves en Russie et 1 en Chine.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Cris et sons émis par le tigre

Comme le chat en particulier, et aussi bien d'autres espèces, le tigre a un grand répertoire de vocalises différentes selon leur utilisation : indication de présence, appel d'une femelle, cri d'attaque... Les rugissements peuvent s'entendre à trois kilomètres de distance, ils sont généralement utilisés pour signaler leur présence aux femelles et aux tigres de passage, mais peuvent parfois indiquer que la chasse a été couronnée de succès.

Une des vocalises du tigre reste encore « inexplicable » : il s'agit d'une sorte de « pook », qui ressemble au cri du sambar. Sa fonction est encore inconnue.

Le tigre pousse aussi un « ouff » nasal, une sorte de renâclement : ce cri amical porte le nom allemand de prusten. Dans la nature, il est émis lorsque deux tigres se rencontrent sur un territoire neutre. Ce son n'est émis que par deux autres félins : la panthère des neiges et le jaguar.

Les tigres ne ronronnent que lors de l'expiration, alors que les félinés ronronnent également à l'inspiration.

sambar : est un mammifère herbivore de la famille des cervidés (classé comme espèce vulnérable). Il a la remarquable particularité d'être le seul cervidé dont les faons ne sont pas tachetés de blanc. Il vit dans le sud de l'Asie, de l'Inde à la Chine.


sambar adulte faon de sambar

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Alimentation


Une tigresse du Bengale seule consomme six kg de viande par jour, ce qui, selon la taille des proies, représente 40 à 70 prises par an. Un tigre a en moyenne besoin de chasser une grosse proie tous les sept à dix jours. Un tigre peut ingurgiter de 14 à 40 kg de viande en une seule fois. Il commence en général par dévorer l'arrière-train de sa victime.

Le tigre se nourrit uniquement de viande, c'est un animal carnivore. Les principales proies du tigre sont de poids moyen (de cinquante à deux cents kilos), il s'attaque principalement aux sangliers et aux cerfs. Le régime alimentaire du tigre varie selon les sous-espèces et selon son habitat ; il inclut le gaur, le sambar, le buffle, cerf axis, le singe, etc. Il s'attaque parfois aux animaux épineux porcs-épics, mais aussi à des proies plus grosses comme des ours, des léopards, de petits rhinocéros et des éléphants ou des crocodiles.

Grâce à ses pattes postérieures plus longues que les antérieures, le tigre possède un don pour le saut. De plus, il dispose de puissantes épaules musclées. Ce prédateur possède un physique adapté pour de grosses proies, tout comme d’autres imposants félins.

Prédateur opportuniste, le tigre ne refusera pas de s'attaquer au bétail, ni à une charogne. Si nécessaire, il peut aussi se montrer cannibale (de sa propre espèce).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Qu'en est-il de sa réputation de mangeur d'hommes ?


Le tigre est le félin ayant la plus forte réputation de mangeur d'hommes, notamment en Inde. Cela ne signifie pas que l'être humain fait partie intégrante de son régime alimentaire, mais il arrive que certains individus s'attaquent à l'homme, surtout en Inde.

Les cas célèbres de tigres mangeurs d'homme ne manquent pas. La tigresse surnommée « la mangeuse d'homme de Champawat » qui fut abattue par le chasseur Jim Corbett en 1907 avait tué pas moins de 438 personnes en huit ans. Depuis le début du XXe siècle, les victimes sont beaucoup moins nombreuses, mais dans les années 1950, on compte près de 5 000 morts par an.

Les principaux accidents mortels se produisent lors d'une mise en contact fortuite entre l'homme et l'animal, ce qui a poussé le tigre surpris à attaquer. Néanmoins, la perte des canines, essentielles lors de la mise à mort, est un facteur déterminant : le tigre, incapable de se nourrir de grosses proies, se rabat sur des proies plus faibles, et notamment l'homme. Ce fait, noté par Jim Corbett, est corroboré par un témoignage de Pierre Pfeffer : un tigre blessé à la mâchoire par un coup de crosse revint par la suite se nourrir de chair humaine. Les tigresses peuvent transmettre le goût de la chair humaine à leurs petits et perpétuer ainsi une lignée de mangeurs d'homme.

Les Sundarbans, essentiellement composées de forêts de mangroves situées à l'embouchure du Brahmapoutre, abritent les derniers tigres mangeurs d'homme : de 1948 à 1986, plus de 800 personnes ont été tuées, et on compte chaque année une cinquantaine de victimes. Le comportement de ces tigres reste inexpliqué. Plusieurs méthodes dissuasives ont été testées afin de préserver les habitants de la région. Le port d'un masque à l'arrière du crâne semble être efficace car les tigres ont l'habitude d'attaquer dans le dos.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bâtis pour la chasse. La force musculaire du tigre et son régime carnivore sont littéralement inscrits dans leurs gènes, affirme une étude publiée mardi 17 septembre, la première à avoir décodé le génome d'un tigre.

Le tigre (Panthera tigris) est le plus grand des félins et, toutes régions confondues, on estime qu'il ne reste que 3.200 spécimens vivant encore à l'état sauvage. Sur les neuf sous-espèces recensées, trois à quatre se sont déjà éteintes durant le 20e siècle. D'où l'urgence à mieux étudier les rares survivants, tous menacés de disparition.


 Des tigres de Sibérie dans une zone préservée chinoise. WANG JIANWEI/CHINE NOUVELLE/SIPA


Une équipe internationale composée en majorité de chercheurs asiatiques et dirigée par le généticien sud-coréen Jong Bhak, a pour la première fois décrypté le génome d'un tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica), le plus grand de tous. Il l'a ensuite comparé à celui du chat domestique et à certaines séquences génétiques d'autres grands félins, comme le tigre du Bengale (Panthera tigris tigris), le léopard des neiges (Panthera uncia) des montagnes d'Asie centrale et le lion (Panthera leo).

Sans surprise, le tigre de Sibérie présente une très grande ressemblance génétique avec le chat (95,6%) dont il a divergé voici quelque 10,8 millions d'années. À titre de comparaison, l'être humain et le gorille ont divergé deux millions d'années plus tard et leurs génomes sont identiques à 94,8%.

Le tigre partage avec le chat et les autres félins un grand nombre de gènes liés à l'odorat et aux perceptions sensorielles en général. En revanche, les chercheurs ont identifié plus de 3.600 gènes propres aux grands félins, dont près de 1.400 sont associés à l'assimilation des protéines et des acides gras, typiques des régimes strictement carnivores.

Plus spécifiquement, le génome du tigre de Sibérie brosse le portrait-robot d'un fauve redoutable: les gènes liés à la force musculaire, à l'utilisation de l'énergie et à la transmission sensorielle (perception, réflexes) y sont tous "sur-représentés".

Publiée dans la revue Nature Communications, l'étude identifie également un gène qui jouerait un rôle crucial dans l'adaptation du léopard des neiges à la vie en haute altitude et lui permettrait de s'accommoder d'une teneur en oxygène réduite. Elle met également en évidence un gène mutant responsable de la couleur blanche de certains lions africains.

Ces données sur le tigre de Sibérie et les autres grands félins "pourraient être utilisées à des fins de préservation" et de repeuplement des espèces. Elles permettraient de mieux tenir compte "des fondements génétiques de leur adaptation à un milieu donné" et d'améliorer d'éventuels croisements entre spécimens sauvages et individus maintenus en captivité, conclut l'étude.

SCIENCES ET AVENIR 18/9/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...