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BelleMuezza

Action dauphins

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A l'occasion du séisme et des tsunamis qui ont frappé le Japon le 11 mars 2011, le massacre des dauphins au Japon est devenu tout aussi actuel que cet enchaînement de catastrophes... Certains allant même jusqu'à dire que c'était un juste retour des choses...

Les dauphins : Que se passe-t-il exactement au Japon ?


Je remercie notre nouveau membre : La Dolphin Connection, de m'autoriser à reprendre ici certains de ses textes à propos des dauphins au Japon, notamment dans la baie de Taiji.

Etant donné que de jeunes enfants, à commencer par mon petit-fils, se connectent sur le forum, je vais éviter de mettre des images choquantes. Si cela devait s'avérer nécessaire à la compréhension du sujet, les photos et vidéos seront mises sous spoiler, précédées de la mention : âmes sensibles s'abstenir.

Bien évidemment, je ne vais pas reprendre l'intégralité des articles publiés... Pour les personnes désireuses d'obtenir davantage d'informations, je vous conseille vivement d'aller directement sur le site Action pour les dauphins et de vous inscrire à la newsletter pour recevoir les actualités relatives aux cétacés et celles des dauphins en particulier... N'hésitez pas, Pierre, l'auteur de ce site se fera un plaisir de vous communiquer des précisions complémentaires si vous le souhaitez !

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Nous sommes nombreux à trouver les dauphins magnifiques, intelligents pouvant faire preuve d'empathie même à l'égard des hommes... A priori ils sont peu farouches et ont, pour leur malheur, la fâcheuse habitude de se rapprocher des bâteaux de pêche. Les premiers spécimens capturés, après avoir été étudiés, ont été placés dans des "aquariums géants" (à l'époque on n'appelait pas encore ces lieux des delphinariums). Toujours pour leur malheur, quelques individus se sont mis en tête d'apprendre des tours à ces animaux qui se sont révélés d'une extrême intelligence... "La mode" a été lancée...

A noter : ayant eu dans ma famille des marins au long cours, j'ai souvent entendu dire, lorsque j'étais enfant, que des dauphins nageaient au côté du bâteau, voire devant comme pour montrer le chemin... Une fois, même, une troupe s'est mise devant l'étrave comme pour empêcher le bâteau d'aller de l'avant... obligeant le bâteau à modifier quelque peu sa trajectoire... Bonne décision : des écueils ont été évités... et donc un accident qui aurait pu être gravissime. Une autrefois, c'est un plongeur (de la marine nationale servant sur le Jeanne d'Arc si mes souvenirs sont bons), qui s'est retrouvé en difficultés et qui a été secouru par deux ou trois dauphins...

Pour les moins jeunes, mais aussi les plus jeunes, nombreux sont ceux qui ont découvert les dauphins et leurs capacités à travers la série de Flipper le dauphin. Au passage, je vous dirai qu'il s'agissait d'une dauphine... en réalité ce sont 5 dauphines qui se partageait le rôle principal... Hélas, vous avez certainement, comme moi, appris il y a quelques temps que la dauphine "principale" (j'ai oublié son nom... pardonnez-moi), est morte.

Le succès de cette série, a déclenché l'engouement du public pour les dauphins... et de nombreux parcs d'attractions ont alors construit des delphinariums pour attirer les gens avides des pitreries que ces braves "bêtes" devaient faire pour les amuser... A l'époque, on ne connaissait pas les conditions de vie de ces animaux, enfermés souvent dans des bassins qui ne correspondaient pas à leurs besoins... On ne savait pas non plus qu'ils mourraient souvent à cause de ces conditions inappropriées et que le "cheptel" était souvent renouvelé pour ce motif.

Aujourd'hui, on sait... C'est à nous de faire en sorte qu'il n'y ait plus de delphinariums en n'allant plus à ces spectacles dignes d'une autre époque. A la base, si c'est l'offre qui suscite l'intérêt, c'est ensuite la demande qui suscite l'offre !

Source : BelleMuezza

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J'aurais préféré parler des dauphins pour vous présenter l'espèce, son mode de vie, etc... mais l'actualité la plus urgente est de parler du massacre dont ils sont victimes de par le monde, notamment au Japon.

Je vous demande, tout d'abord, de ne pas juger l'ensemble du peuple japonais pour ces actes de tueries... Seuls quelques individus, des pêcheurs et des industriels en sont responsables... La grande majorité est comme vous et moi, sensible à ce qui l'entoure et à la protection de la nature et de l'environnement.

Il convient toutefois d'en parler et de relayer les informations pour accentuer la pression sur les autorités japonaises pour que cessent des massacres INUTILES ! Il ne faut pas attendre que les espèces chassées soient menacées d'extinction pour agir... En méditerranée, certaines espèces de cétacés sont au bord de l'extinction...

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Le massacre des dauphins au Japon



Vous le savez peut-être, chaque année, des milliers de dauphins sont massacrés de part et d’autre du Japon… en tout, plus de 23 000… Et la petite baie de Taiji concentre à elle seule un dixième de ces victimes.

Ces massacres ne peuvent plus être passés sous silence, et il ne tient qu’à nous d’agir pour faire en sorte qu’ils cessent, le Blog sur les Dauphins et Réseau Cétacés s’associent pour une opération spéciale.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas la situation, voici quelques informations... Vous êtes invité(e)s à les partager avec un maximum de personnes, car le premier objectif est de faire en sorte que le secret de la “baie de la honte” soit définitivement connu de tous



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Pour quelles raisons ces êtres sensibles et intelligents se font-ils massacrer ?



La réponse tient en ces quelques mots : pour leur viande, et pour le spectacle.

Pour le spectacle...! Cela peut choquer, révolter, et pourtant… Si les pêcheurs de la baie de Taiji capturent chaque année des milliers de dauphins, c’est avant tout pour satisfaire la demande qui émane des delphinariums du monde entier.

Un dauphin destiné aux parcs aquatiques se revend jusqu’à 150 000$ ! Autant dire que c’est une manne pour les pêcheurs, une activité plus que lucrative, un véritable business entretenu par des parcs qui prétendent mener des spectacles “éducatifs”… et dont le but avoué serait de favoriser une meilleure connaissance et une protection plus effective des dauphins et des cétacés ! On croit rêver quand on lit ou entend ça !!!

Qu’y a-t-il d’éducatif à voir des dauphins contraints par la faim à effectuer pirouettes et pitreries ? Et surtout, comment peut-on se prétendre protecteur des dauphins sauvages quand on participe à une industrie de la captivité qui mène au massacre d’innombrables cétacés ?

Il faut déjà bien réfléchir à cela, car en allant assister à de tels spectacles, nous participons à la souffrance endurée par les dauphins... Nous sommes, indirectement... je dirai même directement... responsables de ce trafic honteux !

Sur tous les dauphins capturés dans la baie de Taiji, une toute petite partie est sélectionnée par les dresseurs des delphinariums. Ce sont seulement les plus beaux spécimens (des femelles Tursiops Truncatus, celles qui ressemblent à Flipper) qui sont épargnés pour être revendus à des prix exorbitants. Tous les autres sont ensuite rabattus dans la petite baie situés non loin.

C’est là, à l’abri des regards, qu’ils sont massacrés dans des conditions atroces, avant d’être dépecés, pesés et emballés pour finir sur les étals des marchés, dans les restaurants et même depuis peu, dans les cantines scolaires. (je reviendrai sur ce sujet, plus en détail avec un article de "Mon quotidien" journal pour les 10/14 ans) … Un dauphin mort rapporte ainsi 600$. C’est beaucoup moins qu’un dauphin captif, mais pourquoi se priver d’une source de revenus complémentaires ?

Le pire dans cette histoire, c’est que la grande majorité des Japonais n’est pas au courant de ces massacres. Jusqu’à la sortie du documentaire The Cove, les médias nippons pratiquaient un black-out médiatique complet sur cette activité.

Et la viande de dauphin elle-même est souvent vendue comme de la viande de baleine !


Difficile de fermer les yeux sur une telle situation. Les dauphins, animaux adulés dans la plupart des cultures et reconnus par les scientifiques comme les plus intelligents de la planète avec les hommes, sont nos “frères marins”, ou nos “cousins” pour reprendre le mot de Luc Besson.

Le peuple japonais en lui-même n’est pas l’ennemi des dauphins. C’est même avant tout par lui que doit passer le changement. Si vous avez vu The Cove, vous l’aurez bien compris : les Japonais eux-mêmes sont victimes des pratiques de quelques groupes de pêcheurs, qui leur distribuent une viande de dauphins hautement contaminée par le méthyle de mercure.

Les responsables sont ceux qui, récemment, ont réussi à annuler la projection de The Cove au Japon, ceux qui préfèrent que la boucherie se fassent en secret, ceux qui sont prêts à tout pour que le peuple du Japon ne soit jamais mis au courant !

C’est contre cette minorité que nous devons lutter. Et notre meilleur moyen d’action, c’est de faire un maximum de bruit et de permettre à ceux qui sont déjà sur place de continuer à agir, jour après jour, campagne après campagne… pour que le secret soit enfin et totalement dévoilé.

Source : Action pour les dauphins Vous trouverez d'autres informations sur ce site...

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Actions sur le terrain ceux qui agissent au Japon et à Taiji



L'un des acteurs de la protection et de la sauvegarde des dauphins :Ric O’Barry. Son nom ne dira peut-être pas grand chose à tout le monde... Pourtant c'était lui de dresseur intervenant dans la série de Flipper... Pendant 4 années, il a entraîné et vécu avec les 5 dauphines qui se partageaient le rôle principal de la série. C’est ainsi qu’il a appris à connaître et comprendre ces créatures hors du commun :

« Tous les vendredi soirs, à 19H30, je prenais la télé, avec une rallonge, et l’amenais jusqu’au bout du dock, pour que Flipper puisse regarder Flipper à la télévision. C’est là que j’ai compris que les dauphins étaient conscients d’eux-mêmes. Je pouvais dire lorsqu’ils se reconnaissaient. Par exemple, Cathy reconnaissait les plans dans lesquels elle jouait. Suzy reconnaissait les siens, etc. »

Au contact permanent des dauphins, Ric en vint à penser qu’ils n’avaient pas vraiment leur place en captivité. Mais il ne fit rien… Il poursuivit la série et contribua à l’essor de l’industrie aujourd’hui multimilliardaire des delphinariums. Avant Flipper, il existait très peu de parcs où l’on pouvait observer des dauphins en captivité. Ces derniers ne connaissaient pas l’adoration dont ils font aujourd’hui l’objet.

Ric O’Barry aurait pu poursuivre indéfiniment ses activités de dresseur, monter son propre parc, surfer sur la mode initiée par Flipper et exploiter les dauphins pour le profit… s’il ne s’était produit un événement qui changea définitivement le cours de sa vie... Le suicide conscient de Cathy, le 21 avril 1970.

Les dauphins, à la différence des humains, ne respirent pas automatiquement. Chaque inspiration est pour eux un effort conscient… Alors qu’il la tient dans ses bras, la dauphine le regarde dans les yeux, prend une inspiration, la retient… et se laisse couler au fond de l’eau. Elle ne refera jamais surface pour reprendre une bouffée d’air .

De ce jour, il décide de consacrer sa vie à lutter contre l’industrie des delphinariums. Dès le lendemain, il est arrêté et emprisonné à Bimini pour avoir essayé de libérer, pour la première fois, un dauphin captif.

Aujourd’hui, il est le plus fervent et le plus actif des militants anti-captivité. Il a participé à des dizaines de libération de dauphins, aux quatre coins de la planète. Il ne cesse d’agir, d’informer et de combattre. C’est lui qu’on appelle lorsqu’un dauphin est en danger quelque part dans le monde. Et s’il y a un endroit où les dauphins sont en danger, c’est bien à Taiji et sur les côtes du Japon…

Source et totalité du sujet :

Action pour les dauphins - blog les dauphins.com

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La médiatisation



C'est grâce à Ric O’Barryet à son action que le secret de cette petite ville est désormais connu. Cela fait environ 10 ans qu’il se bat pour faire connaître ces massacres. Chaque année, il est présent, tous les pêcheurs le connaissent et on ne peut pas dire qu’ils l’apprécient, bien au contraire !

C’est grâce à lui que le documentaire The Cove a vu le jour (relate l'histoire des dauphins à Taiji - oscar du meilleur documentaire en 2010). C’est lui qui va sur place, qui emmène les journalistes et les responsables associatifs pour qu’ils prennent connaissance des massacres. C’est lui qui, le premier, a joué les empêcheurs de tourner en rond pour les tueurs de dauphins. Enfin, c’est lui qui a créé l’association Save Japan’s Dolphins, dont le seul et unique but est de sauver les Dauphins du Japon !

The Cove est en quelque sorte le meilleur porte-paroles qui soit pour informer la planète de ce qui se passe réellement à Taiji. C'est une formidale "arme" d'information et de combat... Ce documentaire a en effet permis de connaître l'horreur de la situation à Taiji et le lien entre ce lieu de désolation et l'industrie des delphinariums... Sachant, de plus, que certains de ces bassins ne sont pas de taille suffisante (notamment pour les hôtels de luxe qui veulent offrir le spectacle d'un animal "en cage" à des clients fortunés qui ne chercheront même pas à s'informer du bien-être de l'animal... J'aimerai un jour entendre que l'un d'eux a demandé à ce qu'il soit relâché dans son élément...et que d'autres suivent... Ce serait une première victoire ! (bien sûr pas dans n'importe quelles conditions car il y a des précautions à prendre... dont un examen vétérinaire...)...

Un extrait du documentaire The Cove : il n'y a pas d'images sanglantes, mais certaines séquences peuvent heurter les plus jeunes ou les personnes sensibles. Cette vidéo n'est pas mise en spoiler, du fait de l'absence visible de violence, les séquences étant coupées à temps !



Personellement, j'ai visionné une partie du documentaire original, je n'ai pas pu le regarder jusqu'au bout !
Davantage d'informations sur The Cove : http://www.blog-les-dauphins.com/the-cove/

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Que s'est-il passé depuis la sortie du documentaire The Cove ?


The Cove est sorti le 30 juillet 2009 aux Etats-Unis. Très rapidement, il a entraîné des actions bénéfiques à la cause des Dauphins du Japon. Le premier en date est venu de Broome, en Australie, qui est la ville jumelle de Taiji. Suite à une pluie de courriels, de courriers, de fax, d’articles et de coups de téléphone, une réunion exceptionnelle du Conseil Municipal s’est tenue le 22 août. Au cours de cette dernière, la suspension des liens de jumelage avec Taiji a été adoptée, “tant que les massacres de dauphins n’auraient pas cessé”.

Cette première victoire a commencé à faire parler de Taiji au Japon ! Rapidement, nous avons même commencé à espérer que la bataille avait été remportée. En effet, le 1er septembre – date d’ouverture de la chasse aux dauphins – la petite baie de Taiji était déserte : ni pêcheurs, ni dauphins. Les massacres avaient-ils pris fin ?

Une mauvaise nouvelle nous est néanmoins parvenue de Taiji quelques jours plus tard : les pêcheurs avaient encerclés un groupe de petits cétacés dans la baie. Le lendemain, ils en avaient revendus une partie aux delphinariums… en avait relâché une autreet massacré une dernière. Les dauphins relâchés étaient des Tursiops truncatus – comme Flipper. Ceux qui étaient partie en direction de l’abattoir étaient des globicéphales –les mêmes que ceux qui meurent chaque année aux îles Féroé.

Voici donc que les pêcheurs jouaient sur les mots de la déclaration de Broome : pas de massacres pour les “dauphins” du type Flipper, mais aucune pitié pour les autres. Or, c’est évident : les globicéphales sont eux aussi des dauphins !

Autre mauvaise nouvelle : en octobre, Broome est revenue sur sa décision : suite à des actes racistes envers la population d’origine japonaise (1), la ville a décidé de renouer ses liens de jumelage avec Taiji… et a expliqué que sa décision avait été mal comprise ! Cette décision était de très mauvaise augure. Certes, aucun Tursiops n’avait été massacré depuis plus d’un mois. Mais combien de temps allait-il s’écouler avant que la boucherie ne reprennent pour tous les cétacés capturés à Taiji ?

A partir du mois de novembre, des reporters et célébrités impliquées dans la cause des Dauphins du Japon ont pu témoigner de la reprise des massacres… Bien sûr, les pêcheurs de Taiji appliquaient toujours la loi du secret, s’isolant dans la petite baie pour que rien, ou presque, ne filtre de leurs activités. Le constat était pourtant là : après une accalmie due à la pression internationale, les tueurs de dauphins avaient repris du service. Que faire aujourd’hui pour mettre un terme définitif à ces pratiques abjectes ?

(1 : Les propos racistes envers les Japonais, en plus d’être stupides et réducteurs, desservent clairement la cause des dauphins. L’exemple de ce qui s’est passé à Broome en est bien la preuve... C’est pourquoi, ils sont intolérables et ne devraient être acceptés sur aucun site, que les propos soient clairement dits ou masqués par des allusions. Comme la charte d'utilisation du forum le précise, aucun propos de racisme, même déguisé, n'est accepté sur Love Animalia Naturalis...).

Ce que vous ne savez peut-être pas : Après avoir reçu l'une des meilleures récompenses qui soit : l'oscar du meilleur documentaire, The Cove pouvait enfin trouver place dans les salles de projection au Japon... La société de distribution Unplugged a acquis les droits de diffusion au Japon ! On pouvait penser que l’essentiel était fait… Le film devait être projeté dans l’archipel à partir du 26 juin 2010. Mais c’était sans compter sur la hargne de ceux qui veulent à tout prix empêcher que le film soit connu des Japonais !

Des individus se sont ainsi mis à harceler, directement et très violemment, le distributeur japonais, ainsi que les propriétaire des salles de cinéma voulant projeter le film. Manifestations, coup de fils haineux, menaces et intimidations ont fini par avoir raison d’une, puis deux, puis trois salles de cinéma… Rapidement, on a appris que l’ouverture du film n’aurait finalement pas lieu : plus aucune salle sur la vingtaine prévue ne voulait prendre le risque de diffuser The Cove !

Une course contre la montre était engagée :
Dans un premier temps Ric O’Barry et l’équipe du film ont décidé de diffuser gratuitement The Cove sur leur site Internet.

Dans un second temps, ils ont continué leur action, sur place, pour tenter de convaincre les salles de cinéma de diffuser le documentaire malgré les menaces. Et ce travail a porté ses fruits : Save Japan’s Dolphins et le distributeur Unplugged ont réussi à convaincre plusieurs cinémas de prendre le risque de subir la vengeance des ennemis des dauphins. Résultats : le film devait être projeté dans au moins 6 salles à partir du 3 juillet 2010 . Mais les nationalistes sont loin d’avoir dit leur dernier mot, loin de là. Tout récemment, après avoir harcelé le propriétaire d’une salle de cinéma de Yokohama, ils s’en sont pris à la mère de ce dernier. Une dame âgée qui n’a absolument rien à voir avec la distribution du film ! Dans cette vidéo, vous pouvez la voir se faire harceler, jusque dans son domicile :


Compte tenu de la situation, Ric O’Barry pense que ces individus sont payés pour agir ainsi et qu'ils n'ont pas d'opinions personnelles sur le sujet, étant donné qu'ils refusent de le rencontrer pour en discuter ! Le seul but étant d'empêcher les gens, leurs compatriotes y compris, de connaître la vérité...

"Pour atteindre ce but, il est clair qu’ils – et ceux qui les financent – ne vont pas s’arrêter, et notre distributeur au Japon est petit et n’a qu’un budget très limité. L’association Earth Island nous aide en assurant une partie de la promotion et de la sécurité, mais nous aurons besoin de beaucoup plus si nous voulons étendre la projection du film au delà des 6 salles de cinémas prévues. Il y a 17 cinémas qui attendent en ce moment même de savoir ce que l’on peut faire.”

Tout connaître de la situation : Rendez-vous ICI, cliquez...

Des nouvelles du Japon et des dauphins (mars 2011) Réseau - Cétacés

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Message de Sea Shepherd 14/03/2011


Bien que ce message ne concerne pas directement le sujet qui nous préoccupe, je tenais à l'insérer dans ce dossier pour faire taire les langues empoisonnées de certains "bien-pensants" qui pensent, ont dit ou ont écrit, que la catastrophe survenue au Japon était un juste retour des choses pour "des tueurs dauphins" ! J'ai été offusquée de lire cela à plusieurs reprises... Nous pouvons ressentir de la colère pour le massacre de ces êtres intelligents et sensibles que sont les dauphins, cela ne nous empêche pas d'avoir de la compassion envers le peuple japonais...



Des larmes pour le pays du soleil levant


Toute l’équipe de Sea Shepherd Conservation Society, nos directeurs, nos conseillers, ainsi que nos volontaires à terre, notre personnel, nos équipages et nos officiers souhaitent tous sincèrement exprimer leur plus profonde amitié et sympathie à tous les Japonais qui souffrent actuellement dans la pire catastrophe naturelle qu’ait connu l’histoire de notre civilisation.

La nature ne fait pas de favoritisme. Il y a à peine quelques semaines la Nouvelle Zélande était touchée par un tremblement de terre. Il y a deux ans, c’est l’Australie qui était dévastée par les incendies. En 2004 l’Inde et la Thaïlande étaient ravagées par un tsunami. Le message est clair, nous partageons tous les mêmes risques à vivre sur notre bonne vieille planète terre.

Face aux forces de la nature nous sommes tous égaux.


J’ai entendu beaucoup de personnes dire que la tragédie du Japon pouvait être imputée au Karma. Ceux qui disent cela n’ont rien compris au concept de Karma. L’origine de ce séisme est uniquement due à la position géographique et géologique du Japon. C’est une catastrophe sans précédent qui vient de se produire, et la seule chose qui importe vraiment à l’heure actuelle c’est de pouvoir fournir tout le soutien nécessaire au Japon pour l’aider à traverser cette crise.

... Lorsque le séisme a frappé, je savais que de proches amis à moi étaient en danger. Scott West ainsi que des Gardiens de la Baie volontaires suivaient les chasseurs de marsouins sur les quais du port de la ville d’Otsuchi à ce moment-là. Or Otsuchi fait partie des villes qui ont été complètement détruites par le tsunami.

Pendant plus de 40 heures nous n’avons eu aucune nouvelle, nous ne savions pas s’ils étaient morts ou vivants. Que ce soit les membres de Sea Shepherd ou le citoyen Japonais lambda, ils étaient tous égaux devant cette tragédie. Le Japon ne méritait pas un tel désastre et personne ne devrait avoir de tels propos ou insinuer de telles choses.

Grâce à leur compréhension de la situation et à leur réaction rapide, les membres de Sea Shepherd on pu se mettre à l’abri sur les hauteurs avant l’arrivée du tsunami. Ils ont réussi, alors que seulement 8 minutes séparaient le séisme de l’arrivée des eaux. Réfugiés sur une colline, ils y ont passé une nuit glaciale et n’ont pas eu d’autre choix que d’être les témoins impuissants de l’anéantissement complet de la ville d’Otsuchi en dessous d’eux. Ils ont aperçu une femme crier à l’aide sans pouvoir lui porter assistance. Ils ont partagé leurs barres énergétiques et leur eau avec une jeune fille Japonaise coincée sur la colline avec eux. Au petit matin ils n’ont pu que constater l’étendue des dégâts, marchant à travers un paysage de désolation, de débris et de corps. C’est avec beaucoup de compassion qu’ils sont partis à la rencontre des rescapés qui avaient tout perdu. Ceux-ci leur ont offert de la nourriture et la chaleur d’un feu. Nos membres de Sea Shepherd leur ont laissé leurs couvertures.

Nos volontaires ne pourront jamais oublier ce qui s’est produit et ce qu’ils ont vu ce jour là. Unis par la douleur commune et l’expérience horrible de cette catastrophe, ils partagent désormais un lien émotionnel intense avec les personnes charitables qu’ils ont rencontrées, incompréhensible à ceux qui n’étaient pas sur place.

Les Gardiens de la Baie de Sea Shepherd étaient présents au Japon depuis septembre 2010 pour surveiller le massacre des dauphins. C’est par hasard qu’ils se sont retrouvés à Otsuchi le jour même du séisme. Ils étaient là pour enquêter sur le massacre des marsouins de Dall, sur le quai du port, au moment même où la terre a décidé de déchaîner toute sa puissance dévastatrice.

Sea Shepherd et les Gardiens de la Baie savent que les massacres des dauphins et des marsouins ne reflètent pas le comportement de tous les Japonais. Les Gardiens n’étaient pas là pour s’opposer aux Japonais, ils étaient là pour s’opposer au massacre des dauphins. Les personnes qui tuent les baleines et les dauphins ne sont pas les mêmes que ceux qu’ils ont trouvés blottis auprès d’un feu au milieu des débris et avec qui ils ont partagé leur souffrance et l’horreur de ce qui c’était passé ce jour-là.

Au même moment à Taiji, 24 dauphins se sont retrouvés projetés sur les rochers par le Tsunami. Les pêcheurs qui les avaient capturés n’ont fait aucun effort pour les libérer ou les soigner. Une fois le tsunami passé, ces pêcheurs sont restés indifférents, insensibles et sourds aux souffrances des dauphins. En aucune façon ils ne sont le reflet de la compassion et de l’innocence des gens que les Gardiens de la Baie ont rencontré durant leur épreuve dans le nord. Le Japon mérite et continuera de recevoir l’aide des gens de bonne volonté de par le monde pour traverser cette tragédie, qui a pris bon nombre de vies, et qui en a détruit un plus grand nombre encore.

Sea Shepherd Conservation Society s’oppose et continuera à combattre farouchement les tueurs de baleines et de dauphins Japonais, mais nous ne nous battons pas et ne nous battrons jamais contre les Japonais eux mêmes, tout comme nous combattons les baleiniers Norvégiens, ce qui ne nous a pas empêché de chercher pendant 3 jours les naufragés Norvégiens perdu en mer de Ross il y a à peine quelques semaines.

Parfois nos différences nous séparent, et parfois nous partageons des idéaux communs de respect et de compassion. La vie est pleine de complexité. Elle peut être tragique, mais elle est aussi extrêmement belle et ce sont des tragédies comme celles-ci qui illustrent bien qu’aucun de nous n’est une île en soi, et que lorsque la cloche sonne, elle retentit pour nous tous.

Les familles des victimes ont toute notre sympathie. Nous leur souhaitons toutes nos plus sincères condoléances. Nous somme reconnaissants que nos membres aient pu revenir, secoués, mais indemnes de cette catastrophe. Nous souhaitons sincèrement au Japon de se remettre rapidement des dégâts provoqués par le séisme, le tsunami, l’éruption volcanique et l’effondrement de trois de ses réacteurs nucléaires. Ce qui est arrivé aujourd’hui au Japon est arrivé à d’autres par le passé, et arrivera à d’autres dans le futur.

Face à ce désastre nous nous reconnaissons tous comme impuissants face aux dangers de notre planète. Nous sommes tous sur le même bateau, embarqués pour un voyage à travers l’espace sur ce diamant bleu et blanc qu’est la Terre. Nous partageons les peines, les souffrances, la tristesse mais aussi les joies et la récompense d’être en vie.

Nous pleurons les baleines et les dauphins tués par les mains de quelques personnes sans cœur, et nous pleurons également les milliers de personnes disparues, blessées physiquement et psychologiquement par ce désastre naturel sans précédent.

Au peuple Japonais, toutes nos pensées vous accompagnent. Nous espérons que la plupart de ceux qui sont portés disparus seront retrouvés, que vos maisons seront reconstruites, que les familles seront réunifiées, que tous pourront être nourris et logés, que les malades et les blessés seront pris en charge, et que le peuple Japonais se relèvera vaillamment de la boue, des débris, du désespoir et de la désolation engendrés par cette catastrophe.


Commentaire du Capitaine Paul Watson


Source : Sea Shepherd

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Une vidéo particulière sur les dauphins : no comment Ames sensibles et jeune public s'abstenir


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Vidéo : Opération sauver les dauphins en Allemagne


Certaines scènes peuvent heurter les personnes sensibles et le jeune public.


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2000 dauphins sauvés


«Pour la première fois depuis 450 ans, aucun dauphin n’a été tué aux îles Salomon l’année passée !» Cette bonne nouvelle est le résultat de l’action menée par Ric O’Barry et le Earth Island Institute (cf. le documentaire en trois partiesBlood Dolphins).

Sur l'ile de Malaita, 3 villages ont passé des accords. En échange de compensations, les villageois se sont engagés à stopper les massacres de dauphins... Cela se passait en avril 2010.

Mark Berman est récemment revenu dans les îles avec Lawrence pour voir comment les choses avançaient. Mark et Lawrence rapportent que les villageois ont respecté leur engagenement et qu’aucun dauphin n’a été tué. Lawrence a fait un excellent travail en coordonnant la communication avec ces villages.


La totalité de l'article : http://www.blog-les-dauphins.com/2000-dauphins-sauves-aux-iles-salomon-cette-anne/


Si vous voulez recevoir des News sur les actions entreprises pour sauver les dauphins, je vous conseille de vous inscrire à la Newsletter de Action pour les Dauphins, de Dolphin Connection membre du forum. Cliquez ICI

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Libérer 70 dauphins



The Cove, film documentaire réalisé avec l’ex-entraîneur des dauphins de la série Flipper, a très certainement contribué à l'éveil des consciences sur le sort des dauphins. Ric O'Barry (dresseur de Flipper) se déplace constamment aux quatre coins de la planète pour défendre et protéger les dauphins.

Aujourd’hui, il EST en train d’œuvrer à la libération de 70 dauphins captifs détenus dans des delphinariums – et même des cirques ambulants… – avec le soutien de deux associations avec lesquelles il travaille : le Jakarta Animal Aid Network (JAAN) et l’Earth Island Institute.

Un enclos de 90 mètres carré a été construit dans le parc national Karimun Jawa, qui s'est converti en bassin de réhabilitation de dauphins le plus grand au monde. Il est destiné à héberger temporairement les cétacés avant de les relâcher dans leur habitat naturel des eaux de la côte nord de Java.


Lire la suite sur le site RESEAU-CETACES

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Tourisme : whalewatching ou encore le birdwatching




Il y a le birdwatching, il y a aussi le whalewatching ! Il se trouve que l’engouement pour ces observations ne sont pas sans danger pour les cétacés, surtout à cause du bruit des moteurs de bateaux et des observateurs peu scrupuleux qui suivent les animaux de trop près. Je vous donne, à titre indicatif, le résumé d’une étude réalisée par le Ministère canadien de la pêche.

Impact du whalewatching



En France certaines agences proposent des croisières d’observations des cétacés, il ne faut pas perdre de vue que le tourisme est globalement une nuisance pour les animaux, même si ceci ne nous fait pas plaisir, il faut se rendre à l’évidence.



A titre indicatif de nouveau je vous donne une liste (légèrement modifiée) des mammifères marins observés dans le Golfe de Gascogne par une des agences qui propose ce type de croisière :



Mammifères marins Golfe de Gascogne




Le tourisme des baleines est estimé à neuf millions de personnes qui voyagent dans plus de 87 pays afin d’observer ces géants des océans. Depuis une dizaine d’années, l’observation des baleines connaît une croissance exponentielle. Une des croissances les plus spectaculaires est celle du Mexique qui a vu son tourisme baleinier croître de 800 % entre 1994 et 1998.



Alors que les impacts de ce tourisme commencent à susciter des inquiétudes dans la communauté internationale, différentes organisations ont développé des règlements et des lignes directrices concernant l’observation des baleines et la navigation à proximité de celles-ci. Ces règles sont adaptées en fonction de chaque espèce de baleine à observer et de chaque lieu d'observation. Elles ont pour but de réduire l’impact négatif sur les baleines et leur environnement, espérons seulement que ces règles soient respectées par les intervenants !



De nombreux endroits dans le monde vous offrent l'opportunité d'observer les baleines à partir d'un site terrestre : ceci ne les dérange pas ! Et vous avez le choix :



-- L’estuaire du St Laurent, au Québec
-- Les côtes de l’Australie de l’ouest et du sud
-- Les côtes de l’Afrique du sud
-- Certaines côtes européennes du nord ouest de l’Europe
-- Certaines îles du Pacifique

Voir à ce propos la carte de migration des baleines dans ce dossier.



1 - Les delphinariums et autres « cirques » Pour arrêter cette mascarade, une solution : ne plus ou ne jamais se rendre dans de tels lieux. Les animaux sont prisonniers et déprissent très vite. La plupart meurent jeune. Ils n'atteignent pour ainsi dire jamais l'âge qu'il pourrait atteindre en liberte... Même si l'on sait qu'il y a des dangers... à cause de l'homme... dans les océans, leur place est dans l'immensité bleue... pas délimitée par des murs en béton...!!!



Le concept de delphinarium est né aux USA en 1860, le cirque Barnum met en scène des bélougas, puis en tant que studio de cinéma en Floride en 1948. Le premier dauphin dressé, Flippy, l'a été par un dompteur du cirque Barnum. En 1966, les premiers shows sont exportés d’abord en Europe et aussi les capturés dans le Golfe du Mexique.



L'utilité du delphinarium en tant que laboratoire se termine en 1970. (Samy Samuel et Peter Tyack, 2000) Depuis les années 70, les chercheurs sérieux travaillent sur des animaux libres. Quant aux delphinariums, ils consacrent leurs recherches actuelles aux techniques de dressage, à la prévention des maladies dues à la captivité et au maintien en vie des petits nés captifs…rien qui soit bénéfique pour la nature ! Quant aux maladies infectieuses qui ravagent certaines populations de dauphins libres, les delphinariums sont incapables de les étudier.



2 - Les captures



Le 14 mars 1990, le Gouvernement fédéral américain a pris la décision de suspendre toute capture de Tursiops dans le Golfe du Mexique, du fait des menaces environnementales qui pèsent sur cette population (pollution, morbilivirus, essai soniques sous-marins). La population de la Mer Noire est en voie d'extinction : captures pour les delphinariums et pollution.



Transporté en brancard, sa peau se déshydrate rapidement, sa respiration devient difficile, des escarres apparaissent... La compagnie aérienne Lufthansa a décidé qu'elle ne transporterait plus de dauphins captifs, compte tenu des souffrances infligées à l'animal et des risques trop importants. (WDCS, 2000)





Tursiops Bottlenose dauphin avec ses petits © wikipedia







L'arrivée en bassin


-- réduction de son espace vital (confinement préalable d’un mois au moins !)


-- contact étroit et contraint avec l’homme


-- nourriture de cadavres.



53% des dauphins capturés meurent dans les jours qui suivent leur capture(Peta, 2001)



-- manque d'espace,


-- oisiveté forcée,


-- perte de contrôle sur ses activités, sa sexualité et son environnement,


-- vie sociale réduite à quelques individus, perturbation du groupe social


-- restriction de mouvements, sclérose de musculature,


-- stress constant, nervosité, agressivité


-- perte d'appétit par manque d'exercice


-- chlore dans l'eau, manque d'oligo-éléments, d'ensoleillement,


-- prise constante d'antibiotiques,


-- présence constante du goût de fèces en dilution ( même si l’eau est filtrée)
contribuent à dégrader son état de santé et à le rendre neurasthénique…on le serait à moins ! « 50% des dauphins nés captifs meurent avant l'âge d'un an, dont 23% lors du premier mois de leur vie aérienne ». Sweeney (1990).



Les documentaires, les voyages permettent d'assister au spectacle en pleine mer, une simple traversée pour aller sur une île en fournit l’occasion… Alors, à part l’argent, quelle est la raison d’existence des delphinariums ?





Tout faire pour que cessent ces spectacles affligeants et pour nous les humains, et pour eux... Ces majestueux animaux doués d'une intelligence énorme.... Suivez sur http://www.blog-les-dauphins.com/la-dolphin-connection-un-nouveau-depart/ l'actualité sur le site de la Dolphin Connection pour aider ces animaux autrefois appelés frères des hommes, parfois cousins...



3 - Causes de décès les plus fréquentes:



* Broncho-pneumonie.
* Entérite.
* Oedème pulmonaire.
* Trauma (écrasement du bébé contre la paroi par sa mère).
* Ptomaïne (petit mort-né dans l'utérus).
* Hépatite.
* Attaque mortelle par un mâle agressif.
* Nécrose du foie.
* Infection rénale chronique.
* Attaque mortelle d'une femelle agressive pour la garde d'un nouveau-né.



Ces causes avouées ne sont que la pointe visible d'un iceberg de désespoir… Ne pas oublier qu’en liberté il y a des dauphins malades, bien sûr, ils n’ont pas le temps de souffrir longtemps, les requins s’en occupent, et c’est la nature, ça, depuis bien avant l’homme !



Que ressent un dauphin enfermé dans une piscine en béton quand il utilise son sonar par exemple ? Est-il indispensable de présenter des dauphins vivants ? En quoi un numéro de cirque est-il éducatif ? Mystère… Et 60% des enfants interrogés considèrent que les dauphins enfermés comme ça doivent être malheureux, alors pour qui les delphinariums ? A voir les sites : http://www.eco-citoyen.org/Forum/ et http://www.blog-les-dauphins.com/une-association-100-dediee-a-la-cause-des-dauphins/ (cette dernière agit pour la liberté de tous les dauphins emprisonnés).





Source : Claire Konig pour Futura Sciences

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Les dauphins de Ras Samadaï



Ils ont été une attraction majeure pour des milliers de touristes, à 40 minutes de la côte égyptienne, jusqu’à ce que la situation devienne intenable : durant l'été 2003, des centaines de plongeurs déferlaient chaque jour sur Dolphin House, lieu de repos mais aussi de jeux amoureux et d’éducation des petits pour une centaine de Stenella longirostris ; la zone est aujourd’hui une réserve, et les dauphins ont reconquis leur territoire.


© Alexis Rosenfeld - Tous droits réservés
Mer Rouge - Region de Marsa Alam - Dauphin a long bec (Stenella longirostris) a Shaab Samaday. Ces dauphins peuvent mesurer deux mètres vingt et peser 75 kilos, ils sont caracterisés par leur long rostre et leur corps fin. Ils se nourrissent de petits poissons et de calmars. On les trouve dans toutes les mers tropicales et subtropicales, en troupeaux de 25 à plusieurs centaines d'individus.


La troupe des dauphins est impressionnante. Ils sont plus d’une centaine à évoluer sur le fond de sable clair. Depuis plus d’une heure ce ne sont que pirouettes, courses effrénées, qu’égrènent quelques moments de calme de courte durée. L’un d’entre eux, plus joueur encore que les autres, s’approche du photographe avec un sac en plastique accroché à la nageoire, oublié sans doute par un touriste inconscient du danger qu’il peut représenter pour les animaux. Un peu plus loin, d’autres se régalent à sauter hors de l’eau, à effectuer des vrilles vertigineuses que seule l’espèce pratique aussi bien, des sauts périlleux, en un véritable festival d’acrobaties. La colonie de Samadaï, petite baie abritée dans un récif en forme de croissant de lune, semble pratiquement sédentaire. Chaque jour ou presque, on y trouve des dizaines d’adultes, et presque autant de jeunes, qui semblent faire leur apprentissage sous l’oeil bienveillant de la troupe, les plus jeunes profitant encore du lait maternel.


© Alexis Rosenfeld - Tous droits réservés
Mer Rouge - Region de Marsa Alam - Dauphin à long bec (Stenella longirostris) à Shaab Samaday. Très rare photo d'allaitement : le jeune dauphin enfouit son rostre sous le ventre de la mère à la recherche du précieux liquide.



La tétée fait partie de ces moments magiques auxquels on assiste rarement. Mais à Samadaï, Alexis Rosenfeld va réussir une première mondiale : saisir sur pellicule le petit rostre enfoui sous le ventre de la mère, en train de se régaler du précieux liquide !!



1 - S’accoupler pour consolider les liens du groupe ?



Alexis Rosenfeld est ce matin là, encore une fois, un photographe heureux ! Dans son objectif, un accouplement ! On voit nettement le petit pénis triangulaire dressé, et la femelle qui vient s’installer sur le mâle. La scène est furtive, ne dure que quelques secondes, mais elle est dans la boite. Et s’il est difficile de photographier l’instant, la scène se répète quotidiennement des dizaines de fois. Les jeunes eux aussi s’essaient à la manoeuvre, se frottent, se frôlent.


© Alexis Rosenfeld - Tous droits réservés
Dauphin à long bec - Accouplement - On les trouve dans toutes les mers tropicales et subtropicales, en troupeaux de 25 a plusieurs centaines d'individus. Tres sociables et joueurs, les dauphins de Shaab Samaday laissent les baigneurs les approcher, et parfois les toucher. Les dauphins passent beaucoup de temps a se toucher et a s'accoupler, ce qui a pour but de consolider les liens au sein du groupe. Le male et la femelle se placent ventre a ventre, et se maintiennent a l'aide de leurs nageoires pectorales.


Apprentissage amoureux nécessaire à l’espèce, jeu ? La sexualité est en tout cas un élément particulièrement important de la vie des dauphins, et plus spécialement semble-t-il des dauphins à long bec. Ils s’accouplent tous les jours, avec des partenaires différents, sans que cela soit pour autant lié à la reproduction, puisque les femelles ne portent en fait un petit que tous les deux ou trois ans. Ces jeux sexuels permanents seraient simplement pour les dauphins une façon de “créer des liens”, d’augmenter la cohésion de la colonie, pour les adultes comme pour les jeunes.


©️ Alexis Rosenfeld - Tous droits réservés
Dauphins à long bec - Migration


Ces images illustrent le caractère facile des animaux, qui ne refusent pas le contact, et, pour certains d’entre eux, le recherchent. « C’était le cas de deux jeunes mâles, notamment, explique Zoheir Kheireldin, dit Zizo, propriétaire du centre de plongée local mais aussi membre actif de l’HEPCA, qui venaient systématiquement jouer avec les visiteurs ».



2 - Sous la surveillance des rangers



L’exemple de Ras Samadai doit aussi nous donner à réfléchir. Si nous prenons plaisir aux rencontres animalières, il faut trouver des solutions pour que la pression demeure acceptable, avec toute la difficulté d’évaluation que cela représente. Sous peine de nous voir interdire l’accès à des sites de plus en plus nombreux, mesure indispensable pour la sauvegarde des espèces.



Depuis fin 2003 l’accès au lagon est en effet interdit, et les rangers veillent. Une ligne de bouées marque la démarcation définitive, et seul un chenal a été maintenu, auquel on peut accéder en PMT mais impérativement équipé d’un gilet de sauvetage. Pour le reste, il faut rester à l’entrée du fameux récif en forme de fer à cheval. Et encore, l’accès n’est autorisé que quelques heures par jour, et en échange de 15 euros par plongeur, dont un tiers va à la gestion des réserves, et deux tiers au gouvernement. « il était devenu impossible de faire autrement, explique Zizo.



Certains jours de l’été 2003, poursuit-il, on a compté plus de 40 bateaux, soit 800 personnes dans l’eau avec les dauphins ». Certains partaient d’Hurghada tôt le matin, et après 4 heures de route arrivaient par bus entiers sur la plage. L’horreur, la limite insupportable des rencontres avec les animaux.





©️ Alexis Rosenfeld - Tous droits réservés
Mer Rouge - Region de Marsa Alam - Dauphin a long bec (Stenella longirostris) à Shaab Samaday. Ces dauphins peuvent mesurer deux mètres vingt et peser 75 kilos, ils sont caracterisés par leur long rostre et leur corps fin. Ils se nourrissent de petits poissons et de calmars. On les trouve dans toutes les mers tropicales et subtropicales, en troupeaux de 25 à plusieurs centaines d'individus. Trés sociables et joueurs, les dauphins de Shaab Samaday laissent les baigneurs les approcher, et parfois les toucher.





3 - Les dauphins commencaient à quiller les lieux


Les autorités ont tranché, la zone a été classée en réserve, et les dauphins ont retrouvé leur quiétude.



Si cette décision n’avait pas été prise, on peut imaginer que la colonie aurait fini par déserter les lieux, et abandonner un site de repos sans doute apprécié des longirostris depuis des milliers d’années.



Selon le Dr Mahmoud Hanafi, surveillant général des réserves de la mer Rouge, dépendant du Secteur de la Protection de la Nature (SPN), un organe de l'Agence Egyptienne des Affaires de l'environnement, les dauphins sortent pour chercher la nourriture pendant la nuit, mais consacrent la journée aux activités sociales, et c’est là qu’ils ont besoin de quiétude «Au début, il n’y'avait pas de problème, car les centres de plongée organisaient des visites assez chères, entre 60 et 80 dollars par personne», raconte le Dr Hanafi. Mais, après quelques temps, des centres de plongée moins qualifiés ont commencé à organiser des visites moins chères et ce sont des centaines de visiteurs qui affluaient tous les jours.



Selon lui, cette présence massive des touristes a poussé les dauphins à déserter le site, et leur nombre a nettement diminué. Alors qu'ils étaient des centaines, en 2003, il n'en restait plus que quelques dizaines.



4 - Protéger et édudier



Dans le rapport préliminaire qui lui avait été commandé par le gouvernement égyptien et qui a conduit à la mise en place des mesures de protection, le chercheur italien Giuseppe Notarbartolo di Sciara insiste aussi sur le fait que «le récif de Samadaï, du fait de la régularité de la présence des dauphins longirostris, offre des possibilités exceptionnelles de faire avancer la connaissance sur des mammifères marins qui sont ailleurs généralement inaccessibles».



Relativement proche de la côte, facilement accessible, le récif en forme de croissant de lune et ses fonds de sable immaculé, est en effet unique en son genre. L’heure est donc aujourd’hui au lancement de programmes d’études sur Samadaï, qui permettront de mieux connaître des animaux menacés dans leur fragile équilibre. Et sans doute de mieux les protéger ailleurs, sous d’autres latitudes.



Et Samadai devrait aussi voir se développer un tourisme différent : les dauphins sont aujourd’hui en sécurité, et c’était la priorité, mais rien n’empêche les amoureux des cétacés de venir en lisière de récif, là où maintenant le choix de la rencontre revient aux dauphins, et non plus aux plongeurs.




©️ Alexis Rosenfeld - Tous droits réservés



Le Stenella longirostris, dauphin à long bec, est présent dans toutes les mers chaudes du monde, sous forme en fait de cinq sous-espèces.

Ce dauphin est caractérisé par une silhouette fuselée terminée par un long rostre fin. Il mesure entre un mètre soixante et deux mètres vingt, et pèse entre 60 et 90 kilos. Il vit en groupes souvent importants, qui peuvent rassembler plusieurs centaines d’individus. Il se nourrit de poissons et de calmars. C’est un animal qui se montre particulièrement joueur et peu farouche vis à vis de l’homme, dès qu’il en a fait l’expérience. Il vit jusqu’à environ 35 ans.


Source : Isabelle Croizeau pour Futura Sciences

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Les dauphins modulent leurs claquements pour atteindre leurs proies






Une étude, menée par Whitlow Au et Kelly Benoit-Bird, de l'Université de Hawaï (Kailua), vient de montrer que les dauphins ajustent le volume de leur sonar pour se diriger vers leurs proies.

Les claquements des dauphins faiblissent à mesure qu'ils s'approchent de leur cible. Cela semble être dû à la façon dont le système nasal des dauphins produit les sons : ils émettent une série de claquements en expulsant de l'air pressurisé de leurs évents.

Le mammifère attend qu'un claquement revienne avant d'en émettre un autre. Au fur et à mesure qu'il s'approche de sa proie, les échos arrivent de plus en plus vite, d'où un rythme d'émission de claquements de plus en plus rapide. Or une quantité fixe d'air est disponible pour chaque série de claquements, ce qui signifie que les claquements faiblissent à mesure que leur fréquence augmente. Le rythme auquel les claquements faiblissent se fait de telle sorte que l'écho, à partir d'un réflecteur diffus comme un essaim de poissons, demeure à volume constant.



Source : Source : CIRS

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Les secrets de la rapidité des dauphins





Des physiciens japonais ont mis en évidence les raisons de l'aptitude des dauphins à nager aussi rapidement et aussi facilement.

Selon Yoshimichi Hagiwara et ses collègues de l'Institut de Technologie de Tokyo, la peau particulière du dauphin, qui s'écaille et se trouve totalement remplacée toutes les deux heures, joue un rôle crucial dans la réduction des effets de résistance à l'avancement.

Il est un fait que la forme aérodynamique du dauphin l'aide à glisser dans l'eau. Mais jusqu'à maintenant les chercheurs ne savaient pas si la façon dont la peau du dauphin s'écaille, processus connu sous le nom de desquamation, aidait aussi à réduire la résistance. Afin de mener leurs recherches, les physiciens ont construit un modèle informatique simulant la façon dont la peau interagit avec le mouvement tourbillonnaire de l'eau et la façon dont elle s'écaille. Ils ont calculé que la forme onduleuse de la peau aidait à réduire la résistance à l'avancement. De surcroît, le fait que les écailles se détachent entraîne une diminution de cette résistance en réduisant le nombre de tourbillons qui se forment autour du dauphin. Ces tourbillons, s'ils demeuraient, réduiraient la vitesse de celui-ci.

"Cette recherche est importante parce qu'elle procure une meilleure idée des mécanismes développés par les dauphins afin de progresser dans l'eau," a déclaré Hagiwara. "Ces résultats pourraient aider à concevoir des bateaux et des sous-marins," ajoute-t-il.


---> Oui le dauphin est un animal, outre son intelligence, vif et rapide... Hélas, ça ne le sauve pas quand il tombe soit dans les mailles d'un filet ou entre les mains de ses assassins... Car, en effet, je considère la mise à mort des cétacés et des dauphins en particulier comme un assassinat... Compte tenu de la relative facilité de sa capture, on pourrait qualifier les dauphins de naïfs car certains d'entre-eux ne se sauvent, en tous pas assez vite... Et puis, en dépit de leur intelligence, il se laisse piéger par des appâts. Vraiment, il faut tout faire pour sauver les dauphins et avec eux tous les cétacés. Il ne faut pas attendre que le pire survienne pour y penser... C'est maintenant qu'il faut agir... Déjà des espèces ont disparu tandis que d'autres sont au bord de l'extinction... Et à qui nous devons cette tragédie : à nous-mêmes... !!!







Source : CIRS

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Le Cymascope permettra-t-il de décrypter le langage des cétacés ?



Selon les inventeurs de cet appareil, un système d'imagerie, les sons émis par les cétacés pourraient être (ou le moyen) étudier en vue de décrypter la communication des dauphins.

Enregistrer à l'aide d'un simple microphone les signaux acoustiques émis par les cétacés (dauphins, orques, baleines, cachalots...) ne suffit pas. C'est que pensent des spécialistes anglais et américains qui préfèrent utiliser un appareil plus sophistiqué, le Cymascope. Cet engin (vendu par une entreprise privée surtout à des fins ludiques) fournit une image montrant les variations sonores dans l'espace.


© Jack Kassewitz/John Stuart Reid
Le Cymascope permettrait d'analyser la structure sonore du faisceau d'ultrasons (Ultrasound beam) émis par un dauphin. Le résultat est présenté sous forme d'un graphique baptisé cymaglyphe.


Jack Kassewitz, un Américain autodidacte lancé dans l'étude du langage des dauphins, a monté le projet SpeakDolphin à Key Largo, une île au sud de la Floride, et montre aujourd'hui les résultats obtenus sur un bébé dauphin conversant avec sa mère dans leur bassin, en Floride. D'après lui, le Cymascope serait un outil puissant pour analyser les signaux sonores émis par les cétacés pour converser entre eux mais aussi pour explorer leur environnement.

Ces mammifères marins, en effet, émettent des ultrasons, à la manière des chauve-souris pour détecter des obstacles ou des poissons. Très efficace, ce système d'écholocation, analogue au sonar, est encore mal compris. Les performances des dauphins notamment, capables de distinguer précisément de minuscules poissons, attendent encore une explication.

John Stuart Reid, un acousticien britannique qui a mis au point le Cymascope, explique que l'appareil analyse les vibrations d'une membrane soumise à une onde sonore et qu'il peut faire de même avec de l'eau. Une caméra enregistre en permanence les images générées, nommées cymaglyphes, et fournit ainsi une description spatiale de l'onde sonore. Hélas, les détails techniques manquent cruellement pour comprendre précisément le fonctionnement et la manière dont l'expérience a été réalisée.


© Jack Kassewitz/John Stuart Reid
A gauche, le signal (cymaglyphe) d'un dauphin adulte. A droite, celui d'un bébé appelant sa mère



Les mots d'un langage ?

D'après ces expérimentateurs, les cymaglyphes doivent ressembler à ce que les dauphins perçoivent de leur univers sonore. Selon eux, ces animaux seraient capables de réémettre à destination de leurs congénères un signal sonore correspondant à la détection d'un certain objet. Ces motifs ultrasonores deviendraient ainsi de véritables mots. Un dauphin pourrait de cette manière dire à son groupe « Regardez les beaux maquereaux que j'ai repérés... ». L'hypothèse est élégante mais reste à confirmer...

C'est ce qu'entend faire Jack Kassewitz, qui estime que les cymaglyphes pourraient fournir une bonne représentation de ce vocabulaire. Il espère enregistrer les signaux d'écholocation et de communication émis par des dauphins mis en présence de différents objets de manière à vérifier si les cymaglyphes des sons échangés entre dauphins ressemblent à ceux de l'écholocation.

Si la technique se révèle effectivement prometteuse, on ne peut qu'espérer que des scientifiques s'en emparent, comme l'équipe de Stan Kuczaj, avec qui Jack Kassewitz dit avoir collaboré.


© Jack Kassewitz/John Stuart Reid
Poster (à vendre...) montrant le cymaglyphe d'un bébé dauphin appelant sa mère.


Source : Jean Luc Goudet pour Futura Sciences

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Une nouvelle espèce éteinte : le dauphin de Chine ou Baiji



Lipotes vexillifer ou dauphin de Chine (Wikipedia)

Il aurait pu devenir un animal emblématique de la Chine, figurer sur les fanions des prochains J-O. Au lieu de cela, le Dauphin de Chine, ou Baiji, nous a quittés. Victime de l'industrialisation, et dans l'indifférence générale.

Aurait-on pu croire qu'un peuple qui n'hésite pas à dépenser des sommes énormes pour sauver le Grand Panda, ce qui se justifie d'ailleurs, aurait pu se détourner complètement du sort d'un animal aussi exceptionnel que le Baiji (Lipotes vexillifer), alors même qu'en 1998, une expédition scientifique avait estimé le nombre de représentants de l'espèce encore vivants à sept ? A présent, l'Homme n'a plus lieu de se tracasser. Il s'est débarrassé d'un souci et peut tranquillement fignoler la préparation de ses J-O.

Dauphin de Chine

Seul représentant connu du genre Lipotes, Lipotes vexillifer faisait partie des très rares espèces de cétacés ayant quitté le milieu marin pour s'adapter à l'eau douce des fleuves. D'après les découvertes fossiles, il semblerait que cette migration se soit produite il y a environ 20 000 ans, le Baiji quittant le Pacifique d'où il a complètement disparu, pour remonter le cours du fleuve Chang Jiang (ou Yang-Tse) et s'y installer définitivement.

L'anatomie de ce mammifère marin était exceptionnelle et suscitait encore beaucoup d'interrogations. Il s'était remarquablement adapté aux eaux boueuses de non nouvel habitat, au point que sa vision s'était progressivement réduite, ses yeux perdant de leur acuité, alors que s'était développé un système d'écholocation extrêmement performant qui lui permettait de chasser et capturer les proies les plus menues.

Mesurant entre 1,40 et 2,50 mètres pour un poids de 100 à 160 kg, le Baiji était muni d'un long bec, une caractéristique remarquable et unique pour un mammifère. Celui-ci, d'une longueur pouvant atteindre 60 centimètres, était garni de 31 à 38 paires de dents coniques qui l'aidaient à tuer ses proies (crabes et petits poissons).





Crâne du dauphin de Chine. Marine Mammals of the World.
Un crâne très ancien (probablement vieux de plusieurs siècles) figure dans un musée de Shanghai, démontrant que l'espèce était déjà connue.


Espèce en danger

L'animal a été officiellement déclaré espèce en danger en 1979, et sa chasse interdite en 1983. Malgré cela, sa population chutait de 300 à 200 individus estimés entre 1986 et 1990, et à 13 en 1997 (un communiqué estimant un nombre possible de 50 animaux non recensés).

En 1998, une expédition scientifique menée sur le fleuve Chang Jiang était la dernière à apercevoir 7 représentants de l'espèce. Une dernière observation aurait été effectuée il y a deux ans, selon une lettre publiée dans le journal Royal Society Biology Letters, la publication de la société royale de biologie britannique, mais ce rapport est sujet à caution et ne concernait qu'un seul individu déchiqueté par une hélice de bateau.

Depuis, deux nouvelles recherches, dont une expédition internationale de six semaines comprenant des scientifiques chinois, japonais et américains en mai et juin 2007, ont échoué et Lipotes vexillifer a été déclaré éteint, probablement victime de la pollution explosive du fleuve, de la pêche et du trafic fluvial.

Alors que Wang Ding, de l'Académie des Sciences chinoise, qui a dirigé l'expédition de 2006, se refuse encore à admettre l'extinction de l'animal, les zoologistes du monde entier ne se font plus d'illusions et considèrent que même s'il en existe encore, ce qui serait hautement improbable, leur nombre insuffisant n'en permettrait plus la survie, même en captivité.

Chronologie du rapide déclin de l'espèce

Début du XXe siècle : 5 000 individus.

1979 : La République populaire de Chine déclare le dauphin de Chine « en danger ».

1983 : Une loi nationale interdit la chasse du dauphin de Chine.

1986 : Population de 300 individus.

1990 : Population de 200 individus.

1997 : Population de moins de 50 individus (13 trouvés).

1998 : Seulement 7 dauphins comptabilisés.

2006 : L'espèce est considérée comme éteinte après qu'une expédition de 39 jours échoue à retrouver un seul spécimen.

2007 : L'Académie chinoise des sciences annonce officiellement la disparition du dauphin de Chine, unique espèce de dauphin d’eau douce du pays.



La taille de la population a toujours été difficile à estimer. Mais en décembre 2006, l'espèce a été déclarée éteinte suite à l'incapacité d'une expédition de trouver le moindre individu. Il s'agit du premier cétacé déclaré éteint à cause de l'activité humaine. En outre, cela faisait une cinquantaine d'années qu'aucune espèce de grand vertébré n'avait été déclarée éteinte. La dernière en date est l'otarie du Japon.
Un spécimen captif, un mâle nommé Qi, vécut à l'Institut d'hydrobiologie de Wuhan de 1980 au 14 juillet 2002. Qi fut capturé par un pêcheur dans le fleuve Chang Jiang. Il y eut un autre dauphin capturé, qui mourut après un séjour d'un an (1996 à 1997) dans le sanctuaire semi-naturel du dauphin de Chine à Shishou qui était vide depuis 1980. Une femelle fut également trouvée près de Shanghai en 1998, mais celle-ci ne se nourrit pas suffisamment et mourut un mois plus tard.

Pour un des membres de l’expédition de 2006, le biologiste Sam Turvey de la société de zoologie de Londres, cette perte est une tragédie : « elle représente la disparition d’une branche complète dans l’évolution de l’arbre de vie. Cela met bien en avant que nous n’avons pas encore pris nos complètes responsabilités en tant que gardiens de la planète ».

Malgré l'annonce officielle de sa disparition le 11 août 2007 par l'Académie chinoise, une photographie d'un individu aurait été prise le 13 août 2007 dans la ville de Tongling dans la province chinoise d'Anhui[9]. Authentifiée par les scientifiques, cette photo serait bien celle d'un dauphin du Yang Tsé qui, bien qu'il n'ait peut-être pas encore totalement disparu, est en très grand danger d'extinction.

Les causes de l'extinction

  • La pollution importante des rivières chinoises et notamment du Yangzi Jiang.
  • Le nombre croissant de cargos parcourant le Chang Jiang, empêchant le sonar du dauphin de fonctionner ou les blessant avec leurs hélices.
  • Les filets de pêcheurs capturant les dauphins.
  • Les chamboulements environnementaux dus au barrage des Trois-Gorges (source reportage France 5 du 19/08/08)


Le dauphin de Chine est le premier grand mammifère à disparaître depuis 50 ans.


Source : Jean Etienne pour Futura Sciences et Wikipedia

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Corse, protection des cétacés Projet LINDA - 20/07/2005



Depuis toujours les hommes et les Grands dauphins se côtoient avec plus ou moins de bonheur sur l'étroit plateau continental qui prolonge les côtes sous la mer. Le dauphin est sympathique quand il nage à l'étrave des navires, ou au travers de ces récits de sauvetage qui fondent bien des légendes. Mais il est aussi un redoutable concurrent quand il se nourrit des mêmes stocks de poisson que les pêcheurs et quand il s'en prend à leurs filets.

Il faut éviter que cette concurrence, si elle devient trop rude, ne dégénère en conflit ouvert.

En 2000, lors d'un recensement mené dans le cadre de notre programme Cap Ligures, les scientifiques ont tiré la sonnette d'alarme : l'exaspération des pêcheurs, confrontés à la multiplication des attaques des Grands dauphins dans leurs filets, atteignait un point critique. Ces témoignages rejoignaient les constatations des personnels et des scientifiques des aires marines protégées corses travaillant de longue date sur ce terrain.

Conscients de l'importance de cette problématique, des acteurs locaux - l'Office de l'Environnement de la Corse, le Parc Naturel Régional de Corse, l'Université de Corse et la DIREN-Corse - nationaux - le sanctuaire PELAGOS (partie française) représenté pour le Ministère de l'environnement par le Parc National de Port-Cros - ainsi que le WWF-France, se sont réunis en 2002 pour essayer d'y apporter des solutions.

C'est ainsi qu'est né le programme Life LINDA, avec le souci de la conservation du Grand dauphin,
espèce protégée, autant que du maintien de conditions de travail acceptables pour les pêcheurs.

Pour être complet, ce programme ne pouvait pas se limiter à la seule activité de pêche : le développement parfois excessif du trafic nautique de plaisance et de l'observation des dauphins peut être source de nuisance pour les cétacés et doit être régulé par la mise en place de pratiques durables.

Développer des solutions permettant à chacun de vivre et travailler en mer tout en respectant les espèces et les milieux naturels, telle est l'ambition du programme Life LINDA. Une ambition qui passe par l'étude, le dialogue, la concertation, la coopération, la sensibilisation et l'éducation. Ne serait-ce pas là ce qu'on appelle le "développement durable" ?

Le projet

Un des grands travaux de conservation du WWF-France a été, au sein de la mission Océans et Côtes, l'étude et la sauvegarde des Cétacés en Méditerranée. Fort de son expérience en conservation des Cétacés acquise au travers du programme Cap Ligures mené pendant 4 ans, le WWF-France a lancé en novembre 2003 un programme LIFE de Limitation des Interactions Négatives entre Dauphins et Activités humaines en Corse, le Life LINDA.

Un des principaux objectifs du Life LINDA est la protection des populations de Grands dauphins en Corse, en garantissant une cohabitation harmonieuse entre les activités économiques et l'espèce. Il s'agit en particulier d'associer les principaux acteurs de la gestion de l'environnement, les représentants socio-économiques, les populations locales et les touristes plaisanciers à la mise en place de pratiques durables pour les activités de pêche, de nautisme et de whale-watching.

Le Life LINDA concerne 4 Sites d'Intérêt Communautaire (SIC) où le Grand dauphin est présent :

- Les Iles Cerbicales et Lavezzi situées dans la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio,
- La façade maritime du Parc Naturel Régional de Corse (du Golf de Porto à la pointe de la Revellata),
- et enfin au large du désert des Agriates.


· Actions et moyens prévus



Afin de parvenir à ces objectifs, le projet LINDA propose :


- la mise en œuvre de mesures pour réduire les conflits entre Grands dauphins et pêcheurs : élaboration en concertation avec les pêcheurs de stratégies potentielles d'évitement des Grands dauphins, test de différentes techniques de pêche basées sur des pratiques alternatives, etc.

- la conduite d'actions de promotion de modes de gestions durable des activités liées au tourisme nautique : charte du motonautisme durable, surveillance du whale-watching, code de bonne conduite, etc.

- les actions fortes de sensibilisation des enfants et du public : création d'une mallette pédagogique, classes de découverte pour les groupes scolaires, documentaire télévisé, conférences-débats, etc.

- des actions d'acquisition de connaissance : identification et suivi des populations de dauphins, mesure de la pollution sonore, réalisation d'un plan d'action pour l'espèce, etc.

· Résultats attendus

Au terme du Life LINDA, les principaux résultats attendus sont :

- la réduction des attaques des Grands dauphins dans les filets de pêche.

- la réduction des risques de conflits entre pêcheurs et Grands dauphins.

- le contrôle, la régulation du trafic nautique de plaisance sur les zones d'application et la limitation du dérangement des Grands dauphins et des risques de blessures et de collisions.

Hommes / Dauphins : interactions

L'objectif principal du programme Life LINDA est la diminution des interactions négatives hommes/dauphins en Corse. Ces interactions résultent principalement de la concentration et de l'intense pression des activités humaines sur l'étroite bande côtière qui constitue également l'habitat préférentiel du Grand dauphin. Il s'agit donc d'observer et d'étudier la population de Grands dauphins dans les zones d'application du Life LINDA, et de diminuer l'impact des différentes activités humaines sur l'espèce.

Le programme Life LINDA se concentre sur deux activités principales : la pêche artisanale, et le tourisme nautique.

· Résultats attendus

L'observation des populations de Grands dauphins

Il s'agit de caractériser la population de Grands dauphins (évolution des effectifs, variations saisonnières, natalité/mortalité, etc.) fréquentant les zones d'application du Life LINDA et d'étudier également leurs comportements face à certaines activités humaines comme le whale-watching ou le trafic maritime de plaisance qui peuvent être très intense à la haute saison. : fuite, perturbation des comportements, etc.…

A l'issue de ces actions, il sera possible de déterminer les «secteurs d'intérêt particulier» pour le Grand dauphin et d'identifier l'impact des pratiques humaines et d'une forte fréquentation sur le comportement des Grands dauphins. En fin de programme, un plan d'action régional pour le Grand dauphin sera proposé.

Les tensions avec les pêcheurs

Le problème des attaques de dauphins sur les filets de pêche est au cœur du programme Life LINDA. Les dégâts occasionnés par ces attaques tant sur les captures que sur les filets engendrent un manque à gagner et une dégradation des conditions de travail des professionnels qui sont difficilement acceptables s'ils deviennent excessifs.

Ces attaques ne sont pas nouvelles. Pêcheurs et dauphins exploitent la même ressource et ont toujours été en compétition. Il fut même un temps où les autorités de tutelle de la pêche préconisaient l'emploi du fusil pour écarter les cétacés qualifiés de nuisibles !

En toute logique, dauphins et les pêcheurs se rassemblent sur les secteurs où les poissons sont le plus abondants. En Corse, ces secteurs sont concentrés sur l'étroite bande du plateau continental qui fait souvent à peine 2 km de large, ce qui accentue encore la compétition.
Le problème de fond qui génère cette tension entre les pêcheurs et les dauphins est donc celui de la raréfaction de la ressource en poissons.

Ces dernières années, les témoignages des pêcheurs rapportant des attaques de dauphins sur leurs filets se sont multipliés, et leur exaspération vis à vis de l'espèce va croissant. Du côté des dauphins, les préjudices portés par les filets des pêcheurs sont dus à des lacérations et parfois la mort lorsque le dauphin reste coincé dans les filets (ce qui arrive très rarement).

Pendant les 8 premiers mois du programme Life LINDA (avril à novembre 2004), des écovolontaires ont embarqué à bords des bateaux de pêcheurs professionnels pour étudier les interactions entre Grands dauphins et filets de pêche dans toutes les zones d'application du Life, à l'aide d'un questionnaire élaboré et testé par l'Université de Corse.

Cette étude permettra d'obtenir une véritable évaluation de ce phénomène afin d'adopter ensuite les mesures de gestion les mieux adaptées pour permettre un équilibre satisfaisant les besoins humains et ceux des populations de Cétacés.

La pollution sonore liée au trafic nautique

La pollution sonore et le dérangement causé par la fréquentation nautique sur les zones d'application du Life LINDA ont été identifiées comme pouvant avoir une influence sur le comportement des Grands dauphins. Le Grand dauphin utilise un système acoustique (sonar biologique) pour se repérer et évoluer dans son environnement. C'est pourquoi, l'ambiance sonore peut avoir un impact direct sur le comportement de l'espèce.
Par exemple, les gardes de la Réserve Naturelle de Scandola ont observé lors de sorties sur le terrain des comportements particuliers de Grands dauphins, tel que l'éclatement des groupes, au moment des fréquentations importantes par des bateaux à moteur.


Dans le cadre du programme LINDA, les scientifiques mesurent la pollution sonore sous-marine dans les zones de trafic maritime intense à l'aide d'enregistrements et évaluent son impact sur les Grands dauphins.

Parallèlement à ces mesures, afin de disposer d'une évaluation plus globale de la pollution sonore liée à la plaisance, le trafic des bateaux est estimé sur les zones d'application du Life LINDA à des périodes de plus ou moins grande fréquentation :

- par une caractérisation des flux de bateaux traversant les zones.
- par un comptage des bateaux sur les sites de mouillage.


Le développement du tourisme d'observation des Cétacés (le whale-watching)
Le whale-watching, s'il est mal pratiqué, peut conduire au harcèlement et au dérangement des animaux. Les gardes de la Réserve Naturelle de Scandola ont ainsi observé des comportements de plaisanciers qui affectaient les groupes de dauphins : dès que des animaux sont repérés les plaisanciers se regroupent autours d'eux (jusqu'à plusieurs dizaines de bateaux), perturbent les activités des animaux et leurs interaction sociales, et les poursuivent même parfois jusqu'à la dislocation du groupe.


Dans le cadre du Life LINDA, l'impact de ces mauvaises pratiques est évalué et si possible quantifié par les agents des agents des Réserves Naturelles des Bouches de Bonifacio et de Scandola. Les plaisanciers sont sensibilisés, en mer et dans les ports voisins, à de meilleures pratiques au travers d'une plaquette présentant un code de bonne conduite pour le Whale-watching.

Mais le whale-watching, bien encadré, peut soutenir une activité économique touristique profitable et durable. Pour encadrer et contrôler, il faut prévoir. Les potentialités de développement du Whale-watching sont donc étudiées dans le cadre du Life LINDA, en collaboration avec les structures commerciales (organisateurs de promenades en mer, de charter à voile, de pêche au gros, loueurs de bateaux) ou associatives, et en identifiant les opérateurs potentiels afin d'anticiper le développement de leur activité.

Sensibilisation

Plusieurs opérations de sensibilisation et de communication sont menées depuis 1 an et ce jusqu'en 2007 dans le cadre du Life LINDA à destination du grand public, des scolaires, des professionnels de la mer, des touristes et des populations locales.

Les actions

Les « campagnes » estivales : menées par des écovolontaires auprès des touristes. Elles s'échelonnent du 15 juin au 15 septembre en 2004, 2005 et 2006 au sein des zones d'application du Life LINDA et dans les ports limitrophes : Porto-Vecchio, Bonifacio, Porto, Calvi, et Saint Florent.

La Casa Marina : (structure d'accueil et d'hébergement du Parc Naturel Régional de Corse située à Galeria) accueille des séjours pédagogiques orientés sur la découverte du milieu marin. Une quarantaine de séjours y est assurée chaque année au cours desquelles (pour toute la durée du programme) une demi journée d'animation sur les Grands dauphins et les Cétacés de Méditerranée est proposées aux enfants.

Les outils

La mallette pédagogique est réalisée dans le cadre du programme Life LINDA sur la conservation du Grand dauphin. Elle contient une maquette grandeur nature d'un jeune dauphin, 1 jeu, 1 poster, 1 cd rom et des documents pédagogiques. Elle a pour objectif de faciliter la connaissance du Grand dauphin, de son mode de vie, de son biotope et des dangers qui le menacent et servira de support aux animateurs intervenant dans les écoles, au cours de classes de découverte qui se déroulent à la Casa marina et lors de certaines manifestations telles que la Mer en Fête.

Une plaquette de sensibilisation à destination des usagers de la mer a été réalisée et imprimé en 3 langues : français, anglais et italien. Cette plaquette a pour objectif de diffuser un message informatif sur la présence du Grand dauphin, espèce protégée, sur les côtes corse. 6000 plaquettes de sensibilisation ont été distribuées en 2004 au cours d'entretiens individualisés avec les estivants.

Le bulletin d'information aux pêcheurs est le lien entre le programme Life LINDA et les professionnels de la pêche. Il leur fournit des informations régulières sur l'actualité du programme.

Il est complété par des réunions d'informations qui les impliquent directement dans la mise en place et le déroulement des actions qui les concernent.

La charte du nautisme responsable sera élaborée en concertation avec les professionnels du secteur, et proposera une série de recommandations limitant l'impact de l'activité sur les populations de Grands dauphins en prenant en compte les résultats des études et des campagnes de sensibilisation réalisées dans le cadre du programme LINDA.

Le site Internet : LINDA , pour tenir informer sur le contenu et les évolutions du Life LINDA.

Identification du grand dauphin

Tursiops truncatus, Grand dauphin, Bottlenose dolphin

- Nom : Tursiops truncatus
- Taille : de 2,5 m à 3,5 m
- Poids : entre 200 et 300 kg
- Signe distinctif : corps gris foncé sur le dos et s'éclaircit graduellement en allant vers le ventre
- Durée de vie : environ 40 ans
- Alimentation : poissons, calamars voire crustacés, capturés sur le fond. C'est pourquoi ils préfèrent les zones côtières ne dépassant pas 200 mètres de profondeur.
Reproduction : les femelles ont des jeunes tous les 2 ou 3 ans après une
gestation de 12 mois.
- Vie sociale : les clans regroupent en moyenne une dizaine d'individus. L'espèce présente d'importantes variations de taille, de coloration et de comportement suivant les régions.

Les Grands dauphins, Tursiops truncatus, sont essentiellement grégaires. Ils exploitent une grande variété de milieux, baies, lagons, estuaires et plus largement toutes les zones côtières marines de moins de 200 mètres de profondeur ; mais ils sont aussi observés au large. Les zones de passage entre la haute mer et la côte sont des zones très fréquentées par cette espèce.

Espèce prédatrice, le Grand dauphin se nourrit essentiellement de poissons benthiques comme les sparidés, les rougets, les mulets, mais peut également consommer des calmars. Les Grands dauphins ont appris à utiliser les moyens de pêche mis en œuvre par l'homme : soit ils profitent des rassemblements de poissons encerclés par les filets, soit ils vont directement se nourrir dans les filets en occasionnant alors des déchirures. La consommation de poissons peut représenter 3 à 7% du poids de son corps soit une ration quotidienne d'une dizaine de kilos.



En Méditerranée, les Grands Dauphins se rencontrent généralement en groupes d'une dizaine d'individus. Mais à certaines périodes de l'année, des rassemblements de plusieurs dizaines d'individus peuvent être observés, dus à la présence de nourriture sur une zone donnée, ou à la période de reproduction qui s'étale du printemps à l'automne. En 2000, un recensement mené par le GECEM dans le cadre du programme Cap Ligures du WWF estimait la population corse et de l'île d'Elbe entre 198 et 242 individus. En 2003, l'estimation réalisée par la même équipe est de 130 à 173 individus.

La population mondiale de Grands Dauphins Tursiops truncatus est considérée comme insuffisamment connue par l'UICN. Peu d'estimations de populations ont été réalisées dans le monde, et elles ne concernent habituellement que des régions très localisées.

L'espèce n'est pas considérée comme menacée à l'échelle mondiale, mais localement, de nombreuses populations sont menacées d'extinction.



Source [url=/: http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/zoologie-1/r/corse/d/corse-protection-des-cetaces-projet-linda_446/c3/221/p1/]Futura Sciences projet Linda[/url]

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La Dolphin Connection, association pour la protection et la défense des dauphins, vous explique pourquoi il ne faut pas se rendre dans un delphinarium...

Voici les 10 raisons énumérées :

Y aller, c'est encourager de nouvelles captures, de nouvelles mises à mort... car oui, beaucoup de dauphins mourront, environ 53% entre le premier et le troisième mois de leur capture... sans compter tous ceux qui mourront avant d'arriver dans les bassins...

[b]1. Les dauphins captifs sont contrôlés par la nourriture.
Un grand dauphin peut ingurgiter jusqu’à 25 kilos de poisson par jour ! Un tour contre un poisson représente donc une maigre récompense. Dès qu’ils sont rassasiés, les dauphins cessent d’obéir aux ordres qu’on leur donne. C’est ce qu’explique Richard O’Barry dans son interview et c’est pour cette raison que l’ex-entraîneur des dauphins de Flipper utilisait cinq Tursiops sur le tournage de la série.[/center]


2. Un dauphin captif vit beaucoup moins longtemps qu’un dauphin libre. Un dauphin sauvage peut atteindre l’âge de 40-50 ans. Dans les delphinariums, l’espérance de vie est au minimum réduite de moitié. Les dauphins sont sujets au stress, à des maladies de peau dues à l’eau chlorée, et il leur arrive de s’auto-mutiler voire de se suicider… (“Flipper s’est suicidé”, ainsi que l’affirme Richard O’Barry dans ce reportage.)

3. Les dauphins des parcs aquatiques doivent, bien souvent, être capturés en milieu sauvage. Dans les delphinariums, la reproduction est difficile (bien qu’existante). En plus de blesser voire de tuer des dauphins durant la capture, ces enlèvements ont des effets terribles sur les groupes de dauphins sauvages, qui se voient amputés de l’un ou de l’une des leurs. Les dauphins sont des animaux hyper-sociaux et c’est toute leur vie qui peut se voir bouleversée par la perte de l’un des leur.

4. Les dauphins enfermés dans les parcs aquatiques, en l’occurrence s’ils ont été capturé en pleine mer, se retrouvent éloignés de tous ceux avec qui ils vivaient. Ils proviennent de lieux et de groupes différents ; ils n’ont pas la même langue, pas la même culture. Ils se retrouvent obligés de vivre avec des inconnus et cela contribue à leur stress.



5. La demande entretenue par les delphinariums mène entre autres aux massacres qui se déroulent au Japon. Cette réalité est décrite dans le film The Cove. On y voit les pêcheurs procéder à de grands rassemblements, puis trier les plus beaux “spécimens” qui peuvent être revendus aux delphinariums à des prix atteignant 150 000 $. Quant aux milliers d’autres dauphins, ils sont massacrés, puis découpés pour être distribués sur les marchés japonais ou dans les cantines scolaires. Agissez dès aujourd’hui en signant cette pétition contre les massacres de Taiji !




La suite ICI

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WWF appelle à des mesures urgentes pour sauver
le dauphin du Mékong



PHNOM PENH, 17 août 2011 (AFP) - Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a appelé mercredi à des actions urgentes pour sauver de l'extinction le dauphin d'eau douce du Mékong, évoquant notamment la création de zones de conservation spécifiques et l'interdiction de certains filets de pêche.

Ils sont régulièrement pris dans des filets de pêche, le taux de survie des bébés est faible et leur habitat se dégrade, a noté WWF, estimant qu'il ne restait que 85 dauphins de l'Irrawaddy au Cambodge et au Laos. "Cette faible population est en danger du fait même de sa petite taille. En ajoutant la pression liée à leur enchevêtrement dans les filets et la mortalité élevée des petits, nous sommes vraiment inquiets pour l'avenir des dauphins", a commenté le Dr Li Lifeng, responsable du programme eau douce de l'organisation.

Mais un responsable cambodgien en charge de la protection de ces animaux a rejeté les affirmations de WWF et ses méthodes de recherche, assurant qu'il restait entre "155 et 175" dauphins dans le Mékong. "WWF ne conduit pas de recherches scientifiques correctes, je ne sais pas quel type de méthodologie ils utilisent", a déclaré à l'AFP Touch Seang Tana, président de la commission cambodgienne de conservation des dauphins du Mékong et du développement de l'écotourisme. Selon lui, le nombre d'animaux augmente petit à petit.

"L'an dernier, nous avons eu 12 naissances", a-t-il assuré. La même polémique avait eu lieu entre Phnom Penh et WWF lors de la dernière étude sur le dauphin du Mékong publié par l'organisation de défense de la nature en 2009, qui estimait alors le nombre d'individus entre 64 et 76. WWF a précisé que sa nouvelle estimation de 85 dauphins était le signe d'une meilleure surveillance et non d'une augmentation de leur nombre. Les dauphins de l'Irrawaddy, qui survivent dans une portion de 190 kilomètres entre le Cambodge et le Laos, figurent sur la liste des espèces menacées depuis 2004, selon WWF. Ils vivent également dans d'autres régions côtières d'Asie du Sud et du Sud-Est, notamment dans la rivière Irrawaddy en Birmanie et la rivière Mahakam en Indonésie, a-t-il ajouté.



.30 millions d'amis

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Le dauphin vedette du «Grand bleu» est décédé à Antibes



Elle s'appelait Joséphine et c'était l'héroïne du film «Le Grand Bleu» du réalisateur Luc Besson. Le dauphin Joséphine est décédé «des suites d'une maladie rénale associée à son âge très avancé», a annoncé mardi le parc Marineland d'Antibes.


Le dauphin Joséphine, héroïne du film «Le grand bleu» du réalisateur Luc Besson, est décédé, a annoncé mardi le parc Marineland d'Antibes. [b]AFP PHOTO / MARINELAND[/b]
«Joséphine était mère et grand-mère», a précisé Jon Kershaw, directeur zoologique du parc. Elle avait été capturée aux Etats-Unis en 1979 pour le parc marin d'Antibes et devait avoir une quarantaine d'années, un âge très avancé pour son espèce, a-t-il ajouté.

Elle avait tourné les scènes les plus difficiles

Les prélèvements de dauphins en mer pour les parcs marins sont prescrits depuis 1985 et Joséphine a contribué à peupler les bassins d'Antibes. «C'est une page qui se tourne, elle a toujours été dans le parc», note tristement Jon Kershaw, qui a débuté à Antibes en 1980 en tant que soigneur de dauphins. «J'ai eu son premier bébé dans mes bras en 1990 qui depuis est devenu papa».

Joséphine reconnaissait tout le personnel du parc. «Les dauphins sont très attachés aux êtres humains en général et reconnaissent les individus. Ils participent volontiers et relèvent les défis. Il n'y pas de dressage, avec eux on parle plus d'apprentissage», explique le responsable du parc. Car «le dauphin garde son indépendance, c'est limite frustrant».

Joséphine s'est rendue célèbre en tournant «les scènes les plus techniquement difficiles» du film «Le Grand Bleu» sorti en 1988. C'est elle qui vient chercher l'acteur Jean-Marc Barr dans les profondeurs de la mer dans la scène finale. Toutes les scènes filmées au fond de l'eau avec des acteurs ont également été tournées avec Joséphine.
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.Le Parisien.fr 23/08/2011

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Je suis attristée par cette annonce... Je m'étais toujours imaginée, je ne sais pas pourquoi, que le dauphin vedette de ce film avait recouvré la liberté après le tournage... Luc Besson aurait pu faire pression sur le delphinarium pour faire ce qu'il fallait pour la réhabiliter à la vie sauvage et à la liberté... Liberté qu'elle et tous les autres dauphins au monde prisonniers n'auraient jamais dû perdre... Plus de la moitié de sa vie... elle a connu la captivité...

C'est injuste au regard des criminels qui arrivent à obtenir des remises de peine... alors qu'ils ont semé le trouble voire la terreur autour d'eux... Tandis que les dauphins eux restent en prison le restant de leurs jours... Un tel âge pour un dauphin prisonnier... n'est pas chose courante... !

RIP, Joséphine... et pardon, au nom de tous ces hommes et femmes cupides, qui t'ont privée de liberté et qui n'ont même pas été reconnaissants que tu leur ai permis d'engranger des espèces sonnantes et trébuchantes sur ton dos et ceux de tes frères captifs...

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Que répondre ? Que je partage ton opinion ? Tu le sais déjà.

Certains humains sont la honte de la planète.

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Manifestations contre la chasse aux dauphins au Japon


Des manifestations ont eu lieu jeudi devant les ambassades du Japon dans plusieurs capitales dont Washington, aux Etats-Unis, pour demander l'arrêt de la chasse et du massacre des dauphins.

A Washington, une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade avec des panneaux "Les dauphins veulent vivre", a constaté l'AFP.

Chaque année, de septembre à avril, les pêcheurs de Taiji (centre-ouest du Japon) capturent quelque 2.000 dauphins dans une baie fermée, dont quelques-uns sont vendus à des aquariums ou à des parcs d'attraction, les autres étant tués pour être mangés.

A Washington, selon Katie Arth, une responsable du mouvement "Pour un traitement éthique des animaux", la chasse continue "parce ça rapporte. Les gens peuvent faire quelque chose en cessant d'aller dans les aquariums et en protestant à l'ambassade" du Japon, a-t-elle dit à l'AFP.

Des manifestations semblables ont eu lieu dans plusieurs villes américaines ainsi qu'à Londres, Rome, Stockholm ou Manille.

Des organisations de défense des animaux réclament haut et fort la fin de cette pêche, dénonçant un "massacre brutal et anachronique".

Les pêcheurs japonais, qui chassent aussi la baleine, reprochent de leur côté aux militants écologistes d'ignorer la tradition de la chasse aux cétacés pratiquée depuis des siècles dans l'archipel.

L'histoire de la petite ville de Taiji a été mise sous le feu des projecteurs par le documentaire "The Cove, la baie de la honte", réalisé par l'Américain Louie Psihoyos et récompensé par un Oscar en 2010 à Hollywood.

Sciences et Avenir 01/09/2011

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Hier, premier septembre, des manifestations ont eu lieu devant les ambassades du Japon dans plusieurs pays dont les Etats-Unis. Celles-ci réclamaient l’arrêt de la chasse aux dauphins.

Plusieurs capitales à travers le monde (Washington, Londres, Rome, Stockholm et Manille) et plusieurs villes américaines ont vu se rassembler des manifestants devant les ambassades du Japon pour demander l’arrêt de la chasse et du massacre des dauphins. A Washington, la vingtaine de personnes rassemblées brandissaient des pancartes indiquant "Les dauphins veulent vivre", a constaté l'AFP.

Selon Katie Arth, une responsable du mouvement "Pour un traitement éthique des animaux", la chasse continue "parce ça rapporte. Les gens peuvent faire quelque chose en cessant d'aller dans les aquariums et en protestant à l'ambassade" du Japon, a-t-elle déclaré à l'AFP.

En effet, chaque année, de septembre à avril, les pêcheurs japonais font prisonniers dans une baie fermée environ 2.000 dauphins. Les animaux piégés sont ensuite revendus à des aquariums ou à des parcs d'attraction, alors qu'une autre partie d’entre eux est destinée à la consommation, indique Sciences et Avenir. Un procédé que dénonce d'ailleurs le documentaire "The Cove : la baie de la honte" réalisé par l'Américain Louie Psihoyos et récompensé par un Oscar en 2010 à Hollywood.

Une tradition japonaise

Ainsi, plusieurs organisations de défense des animaux réclament haut et fort la fin de cette pêche, dénonçant un "massacre brutal et anachronique". Les pêcheurs japonais, qui chassent aussi la baleine, reprochent quant à eux aux militants écologistes d'ignorer la tradition de la chasse aux cétacés pratiquée depuis des siècles dans l'archipel.

Maxisciences 02/09/2011

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MELBOURNE, 15 sept 2011 (AFP) - Une scientifique australienne a découvert que des colonies de dauphins, vivant près de Melbourne (sud), appartenaient à une espèce qui n'avait jamais jusqu'alors été décrite, a-t-elle annoncé jeudi.

Les scientifiques pensaient que les dauphins, au nombre de 150 environ, faisaient partie de l'une des deux espèces recensées de dauphin à gros nez. Kate Charlton-Robb, chercheur à l'Université Monash, a cependant conclu qu'ils étaient différents, en comparant leurs crânes, des données ADN et certaines caractéristiques physiques, avec des spécimens dont les plus anciens datent des années 1900. Elle a baptisé ces nouveaux dauphins Tursiops australis, mais ils seront plus communément appelés dauphins Burrunan, nom aborigène désignant un grand animal de la famille des marsouins. "C'est une découverte incroyable et fascinante, alors que depuis la fin du XIXe siècle, il n'y a eu que trois nouvelles espèces de dauphins formellement décrites et reconnues", a déclaré Charlton-Robb. "Ce qui est encore plus incroyable est que cette espèce était là sous notre nez, avec juste deux colonies dans la baie de Port Phillip et dans les Gippsland Lakes dans l'Etat du Victoria", a-t-elle ajouté.

30 millions d'amis 15/09/2011

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Le gouvernement cambodgien a annoncé vendredi la création de zones de protection en faveur du dauphin du Mékong, un animal menacé de disparition qui subit l'intensification de la pêche sur le fleuve asiatique.

La zone de protection fera 180 kilomètres, depuis la ville de Kratie (est) jusqu'à la frontière avec le Laos. La pêche sera autorisée dans cette zone mais plusieurs outils, notamment les cages et certains filets, y seront interdits.

Le gouvernement évalue le nombre d'individus de cette espèce à entre 155 et 175 dans le Mékong. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) avait évoqué l'an passé 85 dauphins. La zone de protection "servira le secteur de l'écotourisme et préservera les dauphins" a expliqué le communiqué.

La chef de la WWF au Cambodge, Michelle Owen, a salué cette décision, qui "démontre l'engagement du gouvernement du Cambodge pour protéger cette espèce mythique et en danger".

Ces dauphins Irrawaddy sont classés comme en danger depuis 2004. Il en existe aussi dans les fleuves Irrawaddy de Birmanie et Mahakam en Indonésie.



SCIENCES ET AVENIR 24/08/2012

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Les dauphins du Mékong sont menacés de disparition en raison des filets maillants déployés illégalement dans le fleuve.

Au Cambodge comme au Laos, de multiples efforts sont faits pour sauver les dauphins du Mékong. Mais la tâche est loin d'être simple et les menaces continuent de peser sur les animaux. Ceux-ci voient leur population (estimée à seulement 85 par le WWF) diminuer en raison d’une mortalité des petits inexplicablement élevée, de la consanguinité, des maladies et de la destruction de leur habitat. Mais Pech Sokhan, un des 77 gardes qui patrouillent sur la partie cambodgienne du Mékong, montre également comment les filets maillants, pourtant interdits, entraîne la mort des dauphins adultes.

Ces filets, déployés verticalement pendant une longue période et conçus pour que la tête des poissons reste coincée dans les mailles sont "la plus grande des menaces", estime Gordon Congdon, du WWF cité par l'AFP. "Nous devons éduquer les gens tous les jours", explique Pech. En août dernier, les autorités ont créé une zone de protection de 180 km de long, de la ville de Kratie (Cambodge) à la frontière laotienne. Dans cette partie du Mékong, la pêche reste autorisée mais les filets maillants et les cages sont interdits. Néanmoins, les contrevenants ne risquent ni arrestation ni amende, juste la confiscation du matériel.

Une punition jugée suffisamment sévère pour ces familles pauvres, relève Touch Seang Tana, président de la commission gouvernementale de conservation des dauphins et de développement de l'éco-tourisme. En tout, 8.000 mètres de filets maillants ont été saisis en quelques jours début décembre et deux dauphins ont été retrouvés morts enchevêtrés dans des filets ces derniers mois. Finalement, le meilleur moyen de sauver ces mammifères d'eau douce qui n'existent plus que dans trois rivières dans le monde reste de développer le tourisme lié aux dauphins.

La chose fonctionne puisque ces mammifères ont attiré 30.000 visiteurs dans la région cette année, contre 20.000 en 2011 et seulement 50 en 2000, selon Touch. Les balades en bateau et la vente de souvenirs génèrent des revenus non négligeables. Néanmoins, ceux qui ne peuvent pas bénéficier du tourisme sont contraints d’utiliser des filets pour survivre. Eam Mao, par exemple, 55 ans, gagne un peu plus de 2 dollars par jour grâce à ses prises quotidiennes.

"C'est beaucoup plus difficile pour nous de gagner notre vie que pour ceux qui vivent près des dauphins", indique-t-il alors qu’il vit à quelques kilomètres seulement du principal site d'observation du cétacé. Mais la bataille "sera sans fin jusqu'à ce que la pauvreté disparaisse", reconnaît Touch. "Les gens savent que les filets maillants tuent les dauphins mais ils pensent à leur propre estomac". C’est ainsi pour offrir d’autres solutions à 37 villages que WWF travaille avec le gouvernement et des ONG locales pour développer l'aquaculture, l'élevage ou l'écotourisme.




Maxisciences 5/01/2013

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